mardi 23 décembre 2008

Notre gratitude à Julien Dray

J’ai envie d’exprimer de la gratitude à l’égard de ce bon juif trotskyste, socialiste et égalitariste de Julien Dray qui, finalement, avec sa passion pour les montres certes de quelque prix, mais modestes tout de même, nous a ramenés au réel. Avec les innombrables milliards de dollars envolés dans les manipulations des Goldman-Sach et Lehman Brothers et ceux évaporés par le génie transformiste de Bernard Madoff, les têtes tournaient dans l’incompréhension de ces montagnes de pépètes perdues dans les tourments cycloniques des bourses en folie.
Grâce à l’affaire Dray, les scandales reprennent comme un côté humain, à notre échelle, presque rassurant.
On retombe là dans l’accoutumée, la classique, celui de l’attrait qu’exercent les subventions étatiques pour la glorieuse lutte anti-raciste.
Oh, ce n’est pas la première fois que des présidents et permanents de ces associations se seraient dit qu’entre leurs mains, les sommes du contribuable seraient mieux utilisées que pour des opérations de manipulations idéologiques en vérité sans fondement, le racisme qui n’existe pas n’étant qu’un faux prétexte et l’anti-racisme du bidon.
Ce qui est sûr, c’est qu’une fois encore il y a eu de l’évaporation dans les caisses de ces associations infiniment plus subventionnées que spontanées. Notez que pour l’heure, c’est le cas de le dire, on ne sait pas ce que Julien Dray a utilisé ou non pour remplir son gousset.
Mais, il faut comprendre que pour un révolutionnaire, l’heure c’est une chose sérieuse, vitale même. Lénine n’enseignait-il pas qu’il n’y a certes pas de péché en révolution mais des erreurs impardonnables. La première est d’être en avance sur les temps de la révolution, la seconde d’être en retard.
Comme disaient Staline et Mao pour légitimer leurs exterminations, « avant l’heure c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure ».
Alors pour Dray qui se souvient du coup de piolet stalinien qui fendit la tête de son maître Trotsky, il faut toujours regarder sa montre et pour cela il préfère les Rolex.
« Car l’heure tourne camarade et le vieux monde est derrière nous » disait-il en mai 68.
Mais voilà que cette fois-ci, ce n’est pas le temps qui dévore les révolutionnaires, c’est son goût immodéré de vieille pie voleuse pour ce qui brille, qui perd ce grand défenseur des valeurs prolétariennes.
Mais nous qui ne sommes pas si chronolâtres que cela, nous attendons tranquillement de fêter le plus grand moment de l’histoire de l’univers après sa Création, celui de l’incarnation de son Dieu créateur.
Point n’est besoin pour cela de montre d’or et de diamants, mais la joie d’entendre encore aux clochers de nos églises sonner les douze coups de la messe de minuit.
A vous tous, lecteurs de ces lignes, très bon Noël !

P.S :
Non, non. Monsieur Julien Dray ne fait pas partie du Club de l’Horloge ! On peut adhérer à ce club, si Henri de Lesquen veut de vous, sans même posséder une simple montre Swatch.



N.B
Yann Baly prenant quelques jours en famille et moi, tout aussi désireux de ne point trop me préoccuper de l’actualité durant cette période, je vous donne rendez-vous sur ce blog à partir du 5 janvier.
Mais si vous le souhaitez vous pourrez me retrouver le mercredi 31 décembre à 18 heures sur Radio Courtoisie pour le dernier Libre-Journal de la Réplique de l’année 2008.

lundi 22 décembre 2008

Précisions sur le rôle et les moyens de l'AGRIF

De plus en plus, l’AGRIF est informée quotidiennement non seulement d’actes de racisme anti-français mais de spectacles, dessins, sculptures, photos, expositions blasphématoires et actes délictueux inspirés par la haine anti-chrétienne.
Elle ne peut lutter seule contre ce qui semble devenir un puissant courant d’abjection anti-chrétienne de différentes inspirations et connivences idéologico-religieuses.
Bien sûr, ces faits constituent souvent une invitation plus ou moins directe à la haine contre les chrétiens en tant que personnes et en tant que groupe. Mais hélas, les magistrats ne les
considèrent pas toujours ainsi. Ils invoquent, avec souvent une certaine subjectivité, le respect de la liberté d’expression, de dérision, de blasphème.
Pourtant le christianisme est la seule religion attaquée ainsi, dans la mode, les « arts », les spectacles et les médias.
L’AGRIF qui n’est pas financée comme les associations dites anti-racistes n’a pas de grands moyens et ne doit donc pas les gaspiller en procédures vouées à l’échec. Elle agit donc sur les faits les plus abominables, indubitablement incitateurs de haine, ce que la loi devrait réprimer. Elle entend agir avec vigueur mais aussi avec intelligence, ne pas gaspiller inutilement ses faibles moyens. Outre ses actions judiciaires, elle peut certes mener avec efficacité, on l’a vu, des campagnes de protestation.
Certains, qui ne font presque rien, lui demandent beaucoup. Ils pourraient pourtant en appeler aussi à l’épiscopat français qui, parfaitement informé, ne fait strictement rien devant de monstrueuses abominations telles que l’exposition de « L’infamille » à Metz. Ils pourraient en appeler aux associations familiales, catholiques et autres.
L’AGRIF va certes en 2009 continuer à se battre avec pugnacité sans attendre que d’autres sortent de leur torpeur, voire même de cette tiédeur des tièdes que le Christ vomit de sa bouche.

jeudi 18 décembre 2008

Commentaire

"L'idéologie fasciste n'explique pas à elle seule l'infamie des lois raciales. Il faut se demander pourquoi la société italienne s'est conformée dans son ensemble aux lois contre les Juifs, et pourquoi, à part de rares exceptions, il n'y a eu aucune manifestation particulière de résistance. Même pas, et cela me fait mal de le dire, de la part de l'Eglise catholique."
Déclaration de Gianfranco Fini, Président de la Chambre des députés italienne (source : Le Salon Beige).

Que Gianfranco Fini ait rompu avec le fascisme et le néo-fascisme d’où il est politiquement issu, au point d’assimiler, sans les nuances d’un Pierre Milza ou d’un Max Gallo, le régime de Mussolini avec le nazisme, c’est son affaire et celle de ses électeurs italiens.
Mais qu’il reprenne à son compte les propos de la désinformation bolchévique ou d’un certain extrémisme juif contre l’Eglise catholique et contre Pie XII, c’est la preuve qu’il a vraiment perdu sa liberté.
Sur quelle injonction aboie-t-il ainsi lui aussi ?
Je le savais certes d’idéologie anti-chrétienne et d’évidence il n’a pas rompu avec cette ligne-là. Mais je ne le savais pas malhonnête au point de pratiquer le révisionnisme le moins fondé et le négationnisme le plus mensonger.

Inversion des valeurs…

Déclaration de Jean-Marie Le Pen sur France 3 le 14 décembre dernier (reprise par Le Salon Beige) : "La position du Front national est assez claire : il est en faveur du travail du dimanche pour les petites entreprises, parce qu’il pense que cela leur permettrait, dans leur liberté d’exécution, de reprendre une part de marché qu’ils ont perdu au bénéfice des grandes surfaces. ”.
On trouvera ci-contre la une de L’Humanité d’hier. Chacun retourne sa veste comme il peut…
Ce sujet du repos dominical, de ses défenseurs et de ses opposants, fera l’objet de l’éditorial de Bernard Antony dans le prochain n° de la revue Reconquête.

Yann Baly

N'oubliez pas de signer la pétition des Amis du Dimanche, également Amis du Lundi (de Pentecôte) pour lequel ils ont remporté quelques succès, en cliquant ici !

mercredi 17 décembre 2008

Charlie-Hebdo : flagrante diffamation

Communiqué du 16 décembre 2008

Mis en rage par la récente citation directe de l’AGRIF faisant suite à leurs écrits et dessins abominables contre le Christ, les valeurs chrétiennes et les chrétiens, voici que Charlie-Hebdo reprend contre moi une allégation diffamatoire jadis concoctée par un hebdomadaire montpellierain d’extrême gauche qui m’avait prêté des propos entraînant des poursuites du MRAP.
Charlie-Hebdo procède ainsi à un double procédé diffamatoire :
- reprise d’une imputation mensongère
- occultation du fait que par l’arrêt 1313 du 04/11/1997 la cour d’Appel de Montpellier me rendit justice en me relaxant et en déboutant le MRAP.
J e charge donc mon avocat de déposer la plainte qui s’impose.

lundi 15 décembre 2008

L’échec annoncé de la réforme du lycée

Devant le développement du mouvement lycéen, le ministre de l’Éducation Nationale Xavier Darcos a suspendu sa réforme du lycée. Il n’est guère besoin d’épiloguer sur une réforme qui ne fait que développer un enseignement allégé qui sollicite de moins en moins la matière grise pour passer le savoir au rouleau compresseur du nivellement par le bas.
L’Institut du Pays Libre estime que le retour à une instruction publique digne de ce nom ne peut se faire que sur la base de deux réformes essentielles :
1) l’abandon de la méthode semi-globale et son remplacement par la méthode syllabique pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.
2) L’abandon du collège unique, fourre-tout magmatique où les élèves sont compactés tous niveau confondus, ce qui donne des classes très hétérogènes impossibles à gérer pédagogiquement.
En l’absence de ces deux réformes Monsieur Darcos ne fait que poursuivre la construction d’un édifice sur des fondations vermoulues.

Louis Chagnon
Vice-Président de l'Institut du Pays Libre

jeudi 11 décembre 2008

L'euthanasie est une régression

Le rapport d’évaluation de la loi Léonetti vient heureusement confirmer les choix décidés par l’Assemblée Nationale en 2005.
L’extrême matraquage médiatique, prenant prétexte de la douloureuse affaire de Chantal Sébire et montant en épingle quelques cas isolés, n’a pas eu raison du bon sens des rapporteurs d’évaluation de la loi.
Le docteur Louis Puybasset, chef de l’unité de neuroréanimation chirurgicale de la Pitié-Salpêtrière, s’est exprimé avec une grande pertinence dans le cadre des débats du Figaro. Pour lui, la logique de l’euthanasie est folle, du point de vue humain « car ces lois en prétextant de la détresse des malades, ouvrent en réalité un droit opposable à la mort, un droit-créance qui s’impose à la société et dont le corps médical devient l’effecteur » ; du point de vue juridique, « car elles donnent à un médecin isolé la charge d’examiner, de décider et d’exécuter la décision. Cela fait pourtant des siècles que le monde judiciaire a compris que la garantie minimale des droits du citoyen est de séparer ces fonctions… La loi est là pour protéger les personnes et régler la vie en société. Elle ne peut pas faire office de thérapie individuelle ».
Nous sommes en revanche en désaccord sur les fondements philosophiques et donc anthropologiques des positions prises par ce médecin, qui déclare : « En confirmant son choix, la France est fidèle à son héritage lié aux Lumières et aux droits de l’homme ». En réalité, elle est fidèle dans ce cas précis à son héritage chrétien. Pour l’Eglise catholique, tout homme est créé à l’image de Dieu et donc toute vie humaine est sacrée, de la conception à la mort naturelle, ainsi que Benoît XVI l’a rappelé lors de sa venue en septembre dernier. La vie n’est pas un matériau que l’on peut manipuler à sa guise : elle doit être respectée intrinsèquement.

Anne Cognac

mardi 9 décembre 2008

Aujourd'hui dans le Vaucluse...


Cliquez sur le tract pour l'agrandir.

Mon indépendance

On me rapporte fréquemment différentes imputations et amalgames dont je suis l’objet dans le petit monde des batailleurs virtuels sur internet. Je précise donc ce qui suit : pour savoir ce que je pense et non pas ce que l’on m’attribue quelquefois de manière souvent mi-malhonnête, mi-grotesque, il faut se rapporter à Reconquête, à La Griffe, à mes communiqués de l’Institut du Pays Libre et à ce blog.
Je n’appartiens aujourd’hui à aucun parti politique, à aucun mouvement, à aucun cercle ou club autres que ceux que j’ai fondés et que je continue à présider.
- Le Centre Charlier demeure la maison-mère d’où ont procédé beaucoup d’initiatives. Il est essentiellement aujourd’hui organisateur de l’Université Catholique d’Eté dont nous préparons d’ores et déjà la session de juillet 2009 notamment avec de grandes personnalités universitaires et de brillants professionnels de différents secteurs.
- Chrétienté-Solidarité est toujours le mouvement d’alerte et de soutien pour les chrétiens et les peuples persécutés par le communisme, l’islam ou l’hindouisme.
- L’Institut du Pays Libre en cours de développement est un organe de réflexion politique, économique et sociale, préparant si nécessaire, faute de reconstitution par ailleurs, la refondation d’une droite nationale moderne, défendant les valeurs chrétiennes et l’âme chrétienne de la France ; oeuvrant pour une autre configuration politique de l’Europe ; refusant l’inversion raciste et morale du néo-totalitarisme contemporain et de la Halde, son inquisition.
- Je suis enfin Président fondateur de l’Agrif dont la vocation première demeure l’action judiciaire face aux injures et aux diffamations attentatoires à l’identité française et chrétienne. Et avec cela, les campagnes d’alerte que nous jugeons nécessaires auprès des pouvoirs publics, des hommes politiques, et de l’opinion. Veillant, bien sûr, en période électorale à demander aux candidats la réponse à nos interrogations sur le respect de nos exigences.
Un « lobby » de plus en plus structuré oeuvrant pour le respect de l’identité française et chrétienne de la France, et contre la culture de mort, c’est en effet ce qu’est l’Agrif !
- J’accepte certes les invitations à parler, à répondre à des entretiens ou à écrire que me font certaines associations, clubs, cercles et journaux offrant des garanties de sérieux et à priori d’honnêteté. Mais je ne suis nullement engagé par leurs positions, pas plus que ce que je pense et exprime ne les engage.
C’est sans difficulté que samedi et dimanche dernier j’ai accepté de participer et de parler à l’université du Club de l’Horloge excellemment présidé par mon ami Henri de Lesquen ; celui-ci avait tenu à donner la parole à des orateurs ayant à l’évidence des convictions quelquefois fort divergentes sur des sujets essentiels ( la France, l’Europe, l’Islam…). C’est dire qu’il serait tout à fait malhonnête de me prêter toutes les idées du souverainisme extrême défendu par l’un d’eux ou encore de l’islamophilie étrange d’un député autrichien.
De même, si je défends une conception de l’identité que j’ai maintes fois développée, je ne suis pas engagé par les positions ou l’action des groupes dits « identitaires » qui me semblent d’ailleurs très divers.

Russie

La charogne de Lénine est toujours dans son mausolée de la place rouge et on honore à nouveau de plus en plus la mémoire de Staline. Certains de mes amis très admirateurs de Poutine ne manqueront pas, j’en suis sûr, de me faire observer la ferveur de ce dernier, comme celle de Medvedev, devant la dépouille du patriarche Alexis II. Je sais bien que l’on peut expliquer et comprendre l’appartenance de ce dernier au KGB de sinistre mémoire. Peut-être cela était-il dans l’intérêt de la survie de l’Eglise Orthodoxe ? Et d’ailleurs chez nous, nombre d’évêques qui, eux, ne risquaient ni le goulag, ni la torture, ni une balle dans la nuque, n’ont-ils pas collaboré avec le communisme comme certains le font aujourd’hui avec l’islamisme ? Nous sommes là dans la problématique des grands romans de Volkoff. Mais, peut-on vraiment nier qu’un mauvais vent souffle sur la Russie ? Bien sûr on doit se méfier du traitement de l’information et même de la désinformation. Mais tout de même, comme je l’ai lu il y a quelques jours, lorsque l’on fait dire à des condamnés qu’ils sont bien « déterminés à se corriger », lorsque l’emprisonnement est présenté comme moyen de « rééducation », cela ne rappelle-t-il pas fâcheusement la rhétorique de justification des goulags ? Et voilà qu’aujourd’hui l’on apprend les mesures contre Mémorial, cette institution vouée à la mémoire de ce que fut l’immensité génocidaire de l’URSS, sa désignation comme « extrémiste » et la saisie d’archives précieuses sur l’horreur stalinienne. Ne se dirige-t-on ainsi vers un négationnisme d’Etat ? Que mes amis russes me rassurent. Je ne demande pas autre chose.

jeudi 4 décembre 2008

Le Libre journal de Bernard Antony







Cécile Edel, présidente de l'association Choisir la Vie, parle de la prochaine Marche pour la Vie qui aura lieu le 20 janvier prochain et répond aux questions de Cécile Montmirail et de Jeanne Smits sur les récentes déclarations de certains évêques sur l' (in-)utilité des manifestations pro-vie.
Louis Chagnon évoquera lui aussi son nouvel ouvrage : "L'islam à l'école"
Bernard Antony présente son nouveau livre: "Vérités sur la franc-maçonnerie"

mardi 2 décembre 2008

L’émission de la Réplique sur Radio Courtoisie







L'émission de la Réplique du 03/12/2008

L’instrumentalisation du Sida. Carla au premier rang

Que le sida soit une terrible maladie et qu’il faille tout faire pour la conjurer est une évidence. Mais bien d’autres maladies hélas sont tout aussi douloureuses et destructrices et l’on ne voit pas des groupes de pression aller manifester avec des banderoles sur les marches du Palais de Justice de Paris pour exiger une préférence d’attention et de budget. Mais le pire est que les campagnes de soi-disant sensibilisation à la lutte contre le sida s’accompagnent de la diffusion massive d’affiches et de tracts qui ne constituent pas autre chose que du prosélytisme homosexuel et de la propagande pour une pratique sodomite de la sexualité. Rappelons que les grands rabbins de Paris puis de Lyon ont condamné cela en des termes bien plus vigoureux que ceux du député Christian Vanneste pour la préférence familiale. S’avise-t-on qu’il y a quelque tartufferie à prétendre combattre les conséquences lorsque l’on refuse de considérer les causes initiales toujours majeures du fléau ? C’est ce dont témoigne dans ses conférences et écrits émouvants et plein de foi notre courageux ami atteint par le sida Dominique Morin.

L’affaire « Libération »

L’interpellation « selon les procédures légales » de Vittorio Filippis, continue de susciter l’indignation politico-médiatique et même celle de Nicolas Sarkozy. Comme l’a rappelé Maître Wallerand de Saint Just, on n’avait hélas pas entendu le millionième d’une telle protestation lorsque pour des motifs inconsistants le même traitement avait été infligé il y a quelques années à notre ami Serge de Beketch.
Mais comme on le sait « les droits de la personne » ne sauraient être invoqués dès lors qu’il s’agit d’un chien galeux de journaliste dit d’extrême droite.
On peut comparer de même l’immense solidarité médiatique avec les anarchistes anti-TGV de Tiquoun et le silence total qui entoura il y a cinq ans notamment l’emprisonnement pendant quatre mois de Paul Emmanuel Thor à la suite d’une formidable enquête de police et de gendarmerie décidée par un juge de Châteauroux, depuis dessaisi, qui s’était auto persuadé de l’existence d’un mirobolant complot nazi de prise de pouvoir.

Un communiqué du Pays Libre

LE REFUS DE LA RECAPITALISATION DES BANQUES FRANCAISES PAR LA COMMISSION EUROPEENNE

Nous apprenons que la Commission Européenne, par l’intermédiaire de son commissaire à la Concurrence Neelie Kroes, a refusé d’accorder son aval au plan de recapitalisation de six banques par le gouvernement français : BNP-Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, Banque populaire, Caisse d’Epargne et Crédit Mutuel, au prétexte que celles-ci sont réputées être en bonne santé.

Si l’Institut du Pays Libre n’approuve pas ce transfert de capitaux publics à des banques qui ne sont pas en situation critique, il n’en constate pas moins que ce refus exprime bien la perte de souveraineté de notre pays face à la Commission Européenne.
Ce n’est pas à celle-ci de décider des transferts de capitaux que l’Etat français doit faire.

Louis Chagnon
Vice-Président du Pays Libre

Rencontre et dédicace au Centre Charlier

Je dédicacerai mon nouveau livre Vérités sur la franc-maçonnerie au Centre Charlier (70, bd Saint Germain, Paris 5e, métro Maubert Mutualité) durant toute l'après-midi du jeudi 4 décembre prochain.

vendredi 28 novembre 2008

Magnets blasphématoires, suite et fin.

Dès qu’elle a été saisie, et après avoir tenté, hélas en vain, d’obtenir des informations de Toys R’us, l’AGRIF a réagi face au scandale des magnets anti-chrétiens.
La vague de protestations a été importante en France à l’appel de l’AGRIF mais également en Espagne où d’autres associations ont réagi.
Dans les heures qui ont suivi, des responsables de Toys R’us France ont contacté l’AGRIF pour assurer notre association et nos adhérents que le groupe avait été victime d’actes de malveillance et qu’aucun jouet de ce type ne serait vendu en France ou ailleurs dans les magasins du groupe Toys R’us. L’AGRIF a dès lors appelé à stopper la campagne de protestation.
Depuis, de nombreux contacts positifs ont eu lieu entre l’AGRIF et Toys R’us. Contacts au cours desquels nous avons pu constater le sérieux du groupe et son refus catégorique de commercialiser ou de faire la promotion de jouets anti-chrétiens ou blasphématoires.
Toys R’us lance par ailleurs une action judiciaire pour que les promoteurs de ces jouets scandaleux soient condamnés. L’AGRIF s’en félicite et soutient cette démarche.

mercredi 26 novembre 2008

Reconquête n°253


DANS CE NUMÉRO :
■ ÉDITORIAL :
De l’Inde à l’Afrique, pour un Noël des
chrétientés persécutées . . . . . . . . . . . . . . . . p.3
● Vers un terrorisme à grande vitesse . . . . . p.4
■ ÉTATS-UNIS
• Obama : du mythe à la réalité . . . . . . pp.4 à 7
• Obama rejeton de Wall Street . . . . pp.4 & 5
• Jusqu’au bout
de la fantastique orchestration . . . . . . . . .p.6
• Sauvons nos libertés ! . . . . . . . . . . . . . . p.7
■ CHRONIQUE DE
LA CULTURE DE MORT : . . . . . . . . . . . p.8
● Vérités sur la franc-maçonnerie . . . . . . . . p.9
● Jean-Marie Le Pen
écrit à Bernard Antony . . . . . . . . . . pp.10 & 11
■ ÉCONOMIE : Les mécanismes de la crise
financière et ses conséquences . . . . . pp.12 à 14
● Considérations financières,
économiques et sociales . . . . . . . . . . . . . . . p.15
● Fresque de la Timone, la réponse de la
direction de l’assistance publique
de Marseille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.16
■ CHRONIQUE
DE LA DHIMMITUDE . . . . . . . . . . pp.17 à 18
■ LE PAPE EN FRANCE
Le docteur Ratzinger au chevet
de la foi et de la raison . . . . . . . . . . pp.20 & 21
■ CARNETS DE ROUTE . . . . . . . . . . . . p.22
■ FRANCE-DEBOUT :
• Je m’intègre
• Devoir de mémoire . . . . . . . . . . p.23
• Luc Besson, Père Noël . . . . . p.24
● SOS zinzin : chronique
d’un monde devenu fou . . . . . . . . p.25
■ LECTURE : Benoît XVI
et « la paix liturgique » . . . pp.26 & 27
● Jacques Brel
allait avoir 50 ans… . . . . . . . . . . . p.28
● Olivier Messiaen, musicien
de la lumière céleste . . . . . . . . . . . p.29
● Le secret du succès du « clan
des Bordesoule » . . . . . . . pp.30 & 31
● France, avec l’Europe,
défends la vie . . . . . . . . . . . . . . . . p.32
A commander au Centre Charlier 70, boulevard Saint Germain 75005 PARIS. 6€ le n° franco de port .

mardi 25 novembre 2008

Communiqué de Bernard Antony, Président de l’AGRIF

Faut-il le préciser, l’AGRIF procède bien sûr aux poursuites qui s’imposent pour injure raciste contre la revue trimestrielle Gasface, « la revue scientifique dédiée à l’amour et à la vérité », qui titre ainsi son numéro de cet automne :
« Faut-il avoir peur de CES ENCULÉS DE BLANCS ? »
Le titre est ainsi motivé à la page 25 de la publication :
« Dieu créa le monde en six jours. Il y eut la terre, le ciel puis les noirs, les jaunes, les rouges et enfin une race blanche qui ne savait pas danser. Esclavage, nazisme, musique country... depuis toujours les blancs sont la chienlit de l’humanité. Ils sont méchants ! Ils sont partout !! Même Barack Obama est à moitié blanc !!! L’heure du jugement dernier approche, l’intitulé du procès est : ‘’Faut-il sauver ces enculés de blancs ?’’ ».
Il est aisé d’imaginer ce qui se serait produit si dans ces textes, « blancs » avait été remplacé par « noirs ».
Pour l’instant aucune réaction ne nous est parvenue de la part des associations professionnelles d’un soi-disant antiracisme, de la H.A.L.D.E. ou de la saisie de ces injures par un Procureur de la République. L’AGRIF, pour sa part, fait face au racisme.

lundi 24 novembre 2008

Martine et Ségolène

La politique, on le sait bien, n’est pas qu’affaire d’idées et de programmes.
Les ralliements aux personnes s’y font pour des motivations qui ne sont pas toujours des raisons.
Ils s’expliquent par des phénomènes d’attraction et de répulsion relevant plus du subjectif voire de l’inconscient que de la convergence idéologique.
La division du parti socialiste est ainsi une très intéressante chose à observer et analyser.
L’affrontement idéologique n’y tient que peu ou pas de place.
Entre Martine et Ségolène, ce n’est en réalité, au stade où elles en sont, qu’affaire de mots et de slogans. Nul d’ailleurs ne s’avise de considérer que, l’une dans la région Poitou, l’autre dans la ville de Lille, elles ne s’écartent pas d’une terne application des programmes concoctés par les fonctionnaires socialistes.
Elles pratiquent ainsi les mêmes politiques de la Ville et de subvention aux mêmes ou semblables associations.
Mais elles sont l’une et l’autre mues par une même et dévorante volonté d’occuper les sommets de la carrière politique.
Alors il faut bien justifier leur rivalité par des divergences de stratégie comme si, par exemple, une éventuelle alliance ou non avec un Bayrou signifierait des choix réellement différents pour l’avenir de la France.
Ce sont donc des choix esthétiques qui divisent la militance socialiste. Les uns se reconnaissent en Martine Aubry. Elle l’emporte à l’évidence sur Ségolène par son naturel populacier. Elle a la robustesse, du moins apparente, de ces femmes des grandes invasions vandales ou mongoles qui aidaient les chevaux à désembourber les chariots. Elle a d'ailleurs les pommettes mongoloïdes de son père Jacques Delors dont le regard calculateur et froid évoquait pour moi au Parlement européen les steppes de l'Asie Centrale.
Sa chevelure, comme sa peau, est grasse, lubrifiée comme avec la graisse des frites et des saucisses. Elle en mélange les effluves avec ceux des moules, excellentes au demeurant dans les Flandres, mais dont les remugles sont tenaces si l'on ne prend pas soin de les vaincre autrement que par un simple essuiement.
Martine est l'archétype de ces militantes des congrès socialistes aux poings levés, au verbe haut, à la lippe audacieuse et vulgaire et même un brin cannibale.
Disons-le tout net, elle est presque la perfection dans l'identitaire de gauche.
Ségolène, elle, ne court pas avec une égalité de chance. Elle cumule les handicaps. Et d'abord celui de porter un prénom et un nom si harmonieusement aristocratiques qui fleurent bon le monde de la comtesse de Ségur ou de Marcel Proust. Ségolène est faite pour cueillir des bouquets d'aubépines en fleur, le dimanche à la sortie de la messe, en aguichant les bons jeunes gens de la paroisse.
Elle a eu et elle a un charme dont je suis persuadé qu'il doit irriter un Delanoë dans ses zones d'affection ambiguës. Nul doute, j'en suis sûr, qu'il préfère une franche répulsion avec Aubry qu'une agaçante attirance pour Ségolène.
Cette dernière s'efforce tout de même de surmonter ses handicaps avec sa façon de parler. Là, le charme est rompu. Elle a cultivé la langue de bois socialiste et, sinon la langue de boa, la langue de cobra des affrontements sans pitié. Mais la douceur, l'humour en sont absents. Elle s'efforce de faire beaucoup plus de gauche que ses apparences ne le laissent supposer. Alors, elle en remet dans la logomachie socialiste.
Ne nous leurrons pas, avec un Bayrou, elle constituerait un duo politique d'autant plus laïcard qu'ils seraient ensemble dans la même psychologie de relégation de leurs racines.
Cela, il est vrai, ne nous changerait pas du tout de la situation actuelle où, avec la HALDE, se met en place doucereusement le régime non seulement le plus anti-chrétien mais le plus éradicateur qui soit de l'ordre naturel des choses.
Mais nous en reparlerons.

vendredi 21 novembre 2008

L’honneur de trop

Ce matin sur France Inter Jean-Pierre Elkabbach recevait Simone Veil après son élection à l’Académie Française.
Ton infiniment respectueux, questions exclusivement serviles pour cette femme gavée d’honneurs. « C’est un honneur ! », reconnaît-elle. En effet ! Mais c’est un honneur sans fondement, puisqu’elle n’a jamais honoré ni promu la langue française. Il est au prix de 8 millions d’enfants innocents, de 8 millions de Français massacrés ! De l’avortement, on ne revient pas ! Cette femme qui a subi les pires atrocités de la Shoah aurait dû devenir le porte-parole de la plus grande compassion, du plus grand respect envers la vie humaine sans défense. Mais elle en a conçu, à l’opposé, une haine viscérale pour les plus petits, ceux qui n’ont que le corps et l’amour de leur mère pour les protéger.
« Lorsque je reçois une lettre agressive, …, dans un premier temps, cela m’énerve, …, puis je me demande comment je peux aider, quelle aide je peux apporter », déclara-t-elle. Mais elle ne s’est jamais demandée comment aider à la fois la mère en détresse et l’enfant.
Et l’honneur qui lui est fait va dans le sens de la conception mortifère de l’écologie mondiale actuelle. L’avortement sert à « réguler » le soi-disant trop grand nombre d’êtres humains, considérés comme des prédateurs qui nuisent à la survie de la planète.

Anne Cognac

jeudi 20 novembre 2008

7 Académiciens ont témoigné

7, c’est le nombre de bulletins blancs recueillis lors de l’élection au siège vacant de Pierre Messmer à l’Académie française. 7 Immortels libres qui n’ont pas sacrifié l’honneur de l’Académie française sur l’autel du conformisme ambiant qui voulait que Madame Veil entre sous la Coupole.
La tradition de l’Académie française veut qu’elle « rassemble des poètes, des romanciers, des hommes de théâtre, des philosophes, des médecins, des hommes de science, des ethnologues, des critiques d’art, des militaires, des hommes d’État, des hommes d’Église, qui ont tous illustré particulièrement la langue française. ».
On se demande bien de quelle manière Simone Veil a « particulièrement illustré la langue française », à moins que les Académiciens qui l’ont élue ne considèrent le texte de la loi du 16 janvier 1975 comme l’un des chefs d’œuvre de la langue française…
Simone Veil Immortelle… Les millions de bébés assassinés, sous couvert de sa loi, dans le ventre de leur mère étaient, eux, bien mortels et d’autres continuent de l’être. 7 Académiciens leur ont rendu justice.

Yann Baly

mercredi 19 novembre 2008

France Info, la radio qui nous prend pour des imbéciles...

Entendu ce matin à 7h45 sur France Info, seule radio de désinformation en continu : "L'équipe de France de football fait match nul. 0-0 hier soir contre l'Uruguay au stade de France. La Marseillaise n'a pas été sifflée..."
La Marseillaise ? Sifflée ? Dans un match contre l'Uruguay ? France Info prend vraiment les Français pour des imbéciles !

Y.B.

Un tiquoun à grande vitesse ?

Une grande vague de solidarité militante et médiatique entoure les suspects des sabotages des TGV. On n’avait vu rien de semblable pour l’incroyable affaire de Châteauroux où un juge d’instruction, déchargé depuis, avait mis en branle un extraordinaire appareil répressif, fait emprisonner durant des mois un militant d’extrême-droite et inquiété des dizaines d’autres, tout cela pour quelques tracts.
L’étrange de l’affaire TGV réside dans le fait que le groupe, dit « comité invisible », avait un journal titré Tiquoun. Le Tiquoun est l’un des trois concepts fondamentaux de la Kabbale dite lourianique (de Rabbi Isaac Louria) où le mouvement de l’univers, selon la doctrine du Zohar, s’effectue selon les étapes du tsimtsoun, du chevira et du tiquoun.
Il faut pour comprendre cela étudier par exemple les écrits du rabbin Ouaknin sur chevirat kelim ou « la brisure des vases » et la formation de l’adam qadmon.
Comprendre ces choses implique une certaine initiation au judaïsme kabbaliste, qui n’est pas celui de tous les juifs. La mystique du Tiquoun est celle de la réparation, c’est-à-dire de la révolution censée rétablir l’unité divine et le royaume de Dieu sur terre, ce qui n’est pas sans parenté avec la conception marxiste de l’histoire qui n’avait peut-être pas que les soubassements de la philosophie matérialiste.
La fébrilité médiatique est vraiment très intéressante à observer et c’est avec intérêt que l’on suivra les suites de l’affaire.
Car un terrorisme révolutionnaire anarcho-kabbaliste, voilà qui ne manque pas de piquant ! Somme toute ne s’agirait-il pas pratiquer un Tiquoun à Grande Vitesse ?

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Nota : On pourra parfaire ses connaissances kabbalistiques en se procurant l'Histoire des Juifs d’Abraham à nos jours de Bernard Antony. A commander au Centre Charlier 70, boulevard Saint Germain 75005 Paris. 44€ franco de port (chèque à l'ordre du Centre Charlier). Cet ouvrage, n'en déplaise aux esprits chagrins habitués à la restriction de la pensée française, constitue un outil de travail fondamental d'un intérêt religieux, historique et politique.
Yann Baly

mardi 18 novembre 2008

Le scandale de Marignane

Je viens d'apprendre que la stèle en hommage aux fusillés de l'Algérie française, posée nos amis de l'ADIMAD au cimetière de Marignane a été démolie à la demande du nouveau maire UMP, sous l'autorité des forces de police et du Préfet des Bouches du Rhône ce matin à 6h00.
Cela constitue une nouvelle atteinte à notre mémoire nationale et une insulte supplémentaire aux harkis, aux pieds noirs, aux femmes et aux hommes morts pour que vive la France en Algérie.
A l'heure, où chaque jour nous apporte de nouvelles preuves du laxisme de la justice contre les violeurs, les casseurs ou les assassins, dans un Etat où la police est incapable de maintenir l'ordre dans les nombreuses zones de non-droit, la destrcution officielle d'une stèle en mémoire d'hommes fusillés il y a plus de 40 ans n'en est que plus scandaleuse.
Que l'ADIMAD et son président Jean-François Collin reçoivent le soutien total de Chrétienté Solidarité et de l'Institut du Pays Libre.

Principes pour une re-fondation du mouvement national

Président de l’Institut du Pays Libre, fondé pour réfléchir sur les grandes questions politiques, culturelles, économiques et sociales de notre temps et pour préparer la nécessaire refondation du mouvement national français, j’observe avec attention et sympathie les différentes initiatives qui iront dans ce sens.
Nous participerons sans difficulté à tout regroupement respectant les principes suivants :

1) Défense de la souveraineté française au sein d’une Europe des patries.
Respect des racines et des valeurs chrétiennes de la civilisation européenne.

2) Politique de respect de la vie, de la conception jusqu’à la mort.

3) Défense de la famille naturelle et de l’éducation des enfants par leurs parents. Interdiction d’adoption par des ensembles homosexuels.

4) Défense des libertés de l’enseignement. Institution du chèque scolaire.

5) Refus de l’islamisation de la France et de l’Europe.

6) Abolition des lois Rocard – Gayssot et des polices idéologiques. Dissolution de la Halde.

7) Protection du travail français et européen.

8) Changement fondamental de la politique de nationalité et d’immigration. Mettre un terme au recrutement en France de compétences africaines qui font défaut dans leurs pays d’origine (ouvriers, médecins, préfets, ministres…).

lundi 17 novembre 2008

Mon nouveau livre : Vérités sur la franc-maçonnerie


"Sans jamais concéder à quelque lourdeur intellectualiste, ce livre offre, sans fantasmagorie, sans haine pour les personnes, mais sans complaisance, un éclairage du phénomène maçonnique sous tous ses aspects.
Par la voix de ses grands maîtres, la franc-maçonnerie se présente sans cesse comme la religion de la République. Mais la vérité n’est-elle pas plutôt qu’elle a façonné une république selon sa religion ? Une république d’initiés !
Bernard Antony démontre pourquoi il est évident que le catholicisme, de Clément XII à Benoît XVI, ne pouvait qu’interdire à ses fidèles l’appartenance à un ordre qui, quelles que soient ses obédiences, est le lieu de résurgence d’antiques gnoses où l’on fait en réalité passer les initiés du culte de la raison aux spéculations surréalistes d’un symbolisme ésotérique nourri d’alchimie, de kabbale, d’hermétisme et de manichéisme.
Mais plus encore, les loges constituent des centres de formation de hiérarchies parallèles au sein des administrations, des grandes entreprises et de l’Etat. Comme les grands maîtres des obédiences, les présidents de la République affirment que la franc-maçonnerie est le laboratoire de bien des lois. Hélas, le plus souvent, des pires. Voilà pourquoi la séparation de la maçonnerie et de l’Etat est une exigence démocratique.
C’est une question de vérité et de liberté. "
Richard Haddad

"Vérités sur la franc-maçonnerie, de la subversion des loges à la république des initiés" de Bernard Antony, éd. Godefroy de Bouillon. 37 € port compris, à commander au Centre Charlier 70, boulevard Saint Germain 75005 Paris.

vendredi 14 novembre 2008

Considérations diverses sur l'actualité

SELON QU’ILS SONT DE DROITE OU DE GAUCHE…

Il y a une vingtaine d’années, un jeune extrémiste xénophobe, Michel Lajoye, faisait exploser une bouteille de gaz dans un café de Saint-Nazaire fréquenté par des Turcs, sans qu’il y ait de victimes.
Il a passé en prison quelques vingt années de sa vie ; autant que les assassins d’Action Directe.
En plaçant d’énormes barres de béton en travers des voies ferrées des TGV les terroristes d’extrême-gauche de ces derniers jours savaient qu’ils pouvaient entraîner d’immenses carnages. On lit dans le Figaro qu’ils risqueraient de trois à dix ans de prison.
On lit aussi que des politologues (distingués, bien sûr !) se penchent sur ce terrorisme « sociétal », certes sans excuser mais tout de même en cherchant à comprendre…
Ainsi les degrés de condamnation voire de compréhension diffèrent selon la classification idéologique des auteurs d’attentats. On constate là comme une analogie avec les traitements respectifs des génocides dans l’organisation officielle et médiatique de la mémoire.
Les crimes nazis sont en effet évoqués infiniment plus que les crimes du communisme ou du régime maçonnique Jeune-Turc.
Pourtant un massacre d’Arméniens ou de Cambodgiens n’est-il pas tout aussi digne de mémoire qu’un massacre de Juifs ou de Tziganes ?
Quoi qu’il en soit, on s’attend bien sûr à ce que Carla Bruni soit, comme de coutume, très indulgente pour le terrorisme de gauche qui n’est qu’un « péché de jeunesse ».

ON PILLE LE CAMEROUN.

Le nouveau préfet des Alpes de Haute-Provence Pierre N’Gahane, né au Cameroun, nous paraît très sympathique. Il est catholique et de culture française.
Mais le Cameroun, on le sait, manque dramatiquement de cadres compétents. Nous avons encore en France beaucoup plus de médecins d’origine camerounaise qu’au Cameroun.
Ne s’agit-il pas là de la perpétuation d’un inadmissible vol des richesses du Cameroun ? Il faut rendre les Africains à l’Afrique !

MARIAGES ALGERIENS CONTRAINTS ET FORCES.

Selon les informations d’hier au soir sur la première chaîne, des dizaines de milliers de jeunes filles de famille dites « franco-algériennes » sont forcées par leurs parents d’épouser sans les connaître des conjoints algériens, généralement beaucoup plus âgés. Quelques-unes s’enfuient au risque de leur vie. L’une d’elles a ainsi été torturée par sa mère et ses sœurs. La population où sévissent de telles mœurs fait sans doute partie de ce que l’on appelle désormais « la diversité ». Mais ses ressortissants ont-ils vraiment un sentiment d’appartenance à l’identité française, à la communauté de destin de la nation française ?

SOUVENIR DE MARIE-FRANCE ET JEAN-PIERRE

Les amis de Marie-France et Jean-Pierre Stirbois se retrouveront ce samedi 15 novembre, à 9 h 30 à l’entrée principale du cimetière de Montparnasse pour déposer une gerbe sur leur tombe. N’habitant pas Paris, je serai néanmoins par la pensée et la prière avec eux, et avec mes amis disparus.

Communiqué de Bernard Antony, Président de l'AGRIF

L’AGRIF se réjouit de ce que la direction de Toys R’us France assure à ses interlocuteurs que le "jouet" mettant en scène de façon scandaleuse le Christ en croix ne sera pas vendu en France.
En conséquence, elle lève son mot d’ordre de boycott.
Les magnets sont cependant toujours vendus dans des magasins Toys R’us en Angleterre et en Espagne.
L’AGRIF encourage donc ses réseaux européens à poursuivre la même action de protestation.
Elle assure ses adhérents français de sa vigilance.

Paris, le 14 novembre 2008.

NB : le service communication de Toys R'us France vient de publier un communiqué dans lequel le groupe précise que ces "magnets" ont été introduits de façon illicite dans un de ses magasins aux Etats-Unis. Nous avons indiqué au groupe que des produits similaires nous avaient été signalés en Espagne et en Angletrerre.

La direction du groupe en France nous précise "que ces articles ne sont en aucun cas distribués chez nous, et ce dans aucun des 34 pays dans lesquels Toys R Us est présent."

L'AGRIF remercie la direction du groupe en France pour les précisions rassurantes apportées dans cette affaire. Il est dommage que la personne (bien moins aimable que notre interlocutrice de ce jour) de Toys R'Us France, contactée hier par l'AGRIF, n'ait pas été en mesure de nous donner ces informations et ces précisions et de démentir l'information.




jeudi 13 novembre 2008

L'abominable provocation anti-chrétienne de ToysR'us

Une fois encore, une entreprise idéologico-commerciale se livre à une tentative d’exploitation injurieuse de ce qu’il y a de plus sacré pour les chrétiens. Au mépris aussi de tout respect de la dignité humaine, la chaîne de magasins TOYS R’US propose la vente d’un jeu dit de « magnets ».

Ce jeu consiste en l’occurrence à coller tour à tour sur le Christ en croix des déguisements en Hitler, en membre du Ku Klux Klan et en Satan. Il ne s’agit pas à l’évidence d’autre chose que d’une volonté de faire passer aux enfants à qui l’on offrirait ce jeu que le Christ est ce qu’il y a de pire. On est là évidemment en présence d’une intention haineuse de manipulation perverse.

L’AGRIF va décider la riposte qui s’impose sur le plan judiciaire. Mais sans attendre elle invite tous ses adhérents, tous les chrétiens et tous les français excédés par des pratiques qui rappellent les pires campagnes de haine révolutionnaire à protester auprès de TOYS R’US : 2 rue Thomas Edison, 91044 EVRY CEDEX. Tél : 01 60 76 83 00.

Naturellement elle appelle au boycott de cette entreprise tant qu’elle n’aura pas cessé son commerce aussi indigne que lâchement provocateur.

La rengaine des mutins

Le fait est désormais devenu traditionnel. Chaque 11 novembre, l’évocation de la Grande Guerre par l’établissement médiatique se limite à parler des mutins de 1917. A tel point que le jeune français qui ne connaît pas la véritable histoire de la terrible guerre de 14-18 est amené à penser que les poilus étaient tous des révoltés ou des déserteurs en puissance. Rappelons que seuls 3.500 soldats français ont été condamnés par les tribunaux militaires pour des faits de mutinerie en 1917. 3.500 sur les millions de Français mobilisés durant ces 4 années. 3.500, chiffre dérisoire devant les 1,4 millions de tués ou disparus de notre Nation.
Voilà donc un bel exemple de discrimination positive appliquée à l’histoire et à la mémoire nationale. Les mutins de 1917 sont élevés au rang de minorité visible à mettre en valeur, par le seul fait qu’un jour, ils ont refusé de se battre. Les autres, ceux qui se sont battus courageusement dans cet atroce conflit, les mutilés, les disparus et les morts n’ont qu’à bien se tenir au fond de leurs cimetières et de leurs ossuaires. Leur histoire n’intéresse pas les tenants de la pensée officielle, elle est trop banale.
Cette démarche d’auto-flagellation ne se limite plus aux médias puisque Nicolas Sarkozy y est allé de son couplet larmoyant sur le sujet, lors de son déplacement à Douaumont pour le 90e anniversaire de l’armistice. A la tête de l’Etat aussi, l’on met en avant la minorité visible des mutins. Une fois de plus, le Président de la République se livre à la repentance qu’il avait pourtant qualifiée de « forme de haine de soi » le soir de son élection.
Dans sa lancée et fort logiquement, après avoir évoqué les causes des mutineries comme il l’a fait, Sarkozy aurait pu rendre un hommage appuyé au général qui a mis fin aux offensives inutiles et meurtrières tout en améliorant les conditions de vie des soldats au front. Cet homme là a été fait Maréchal de France et, à ce titre, sa tombe était fleurie chaque 11 novembre par le Président de la République jusqu’à l’arrivée de Jacques Chirac à l’Elysée. Il s’appelait Philippe Pétain.

Yann Baly

mercredi 12 novembre 2008

Souvenir de Marie-France et Jean-Pierre

Les amis de Marie-France et Jean-Pierre Stirbois se retrouveront ce samedi 15 novembre, à 9 h 30 à l’entrée principale du cimetière de Montparnasse pour déposer une gerbe sur leur tombe. N’habitant pas Paris, je serai néanmoins par la pensée et la prière avec eux, et avec mes amis disparus.

Mariages algériens contraints et forcés

Selon les informations d’hier au soir sur la première chaîne, des dizaines de milliers de jeunes filles de famille dites « franco-algériennes » sont forcées par leurs parents d’épouser sans les connaître des conjoints algériens, généralement beaucoup plus âgés. Quelques-unes s’enfuient au risque de leur vie. L’une d’elles a ainsi été torturée par sa mère et ses sœurs. La population où sévissent de telles mœurs fait sans doute partie de ce que l’on appelle désormais « la diversité ». Mais ses ressortissants ont-ils vraiment un sentiment d’appartenance à l’identité française, à la communauté de destin de la nation française ?

On pille le Cameroun

Le nouveau préfet des Alpes de Haute-Provence Pierre N’Gahane, né au Cameroun, nous paraît très sympathique. Il est catholique et de culture française. Mais le Cameroun, on le sait, manque dramatiquement de cadres compétents. Nous avons encore en France beaucoup plus de médecins d’origine camerounaise qu’au Cameroun. Ne s’agit-il pas là de la perpétuation d’un inadmissible vol des richesses du Cameroun ? Il faut rendre les Africains à l’Afrique !

Selon qu'ils sont de droite ou de gauche...

Il y a une vingtaine d’années, un jeune extrémiste xénophobe, Michel Lajoye, faisait exploser une bouteille de gaz dans un café de Saint-Nazaire fréquenté par des Turcs, sans qu’il y ait de victimes.
Il a passé en prison quelques vingt années de sa vie ; autant que les assassins d’Action Directe.
En plaçant d’énormes barres de béton en travers des voies ferrées des TGV les terroristes d’extrême-gauche de ces derniers jours savaient qu’ils pouvaient entraîner d’immenses carnages. On lit dans Le Figaro qu’ils risqueraient de trois à dix ans de prison.
On lit aussi que des politologues (distingués, bien sûr !) se penchent sur ce terrorisme « sociétal », certes sans excuser mais tout de même en cherchant à comprendre…
Ainsi les degrés de condamnation voire de compréhension diffèrent selon la classification idéologique des auteurs d’attentats. On constate là comme une analogie avec les traitements respectifs des génocides dans l’organisation officielle et médiatique de la mémoire.
Les crimes nazis sont en effet évoqués infiniment plus que les crimes du communisme ou du régime maçonnique Jeune-Turc.
Pourtant un massacre d’Arméniens ou de Cambodgiens n’est-il pas tout aussi digne de mémoire qu’un massacre de Juifs ou de Tziganes ?
Quoi qu’il en soit, on s’attend bien sûr à ce que Carla Bruni soit, comme de coutume, très indulgente pour le terrorisme de gauche qui n’est qu’un « péché de jeunesse ».

lundi 10 novembre 2008

Pour la Halde, « des manuels encore un peu trop blancs »

C’est là le titre d’une pleine page du Monde de ce vendredi 7 novembre 2008, commentant la publication par la Halde, la veille, d’une grande enquête sur : « Les stéréotypes et les discriminations dans les manuels scolaires ».
Il résume très bien le travail auquel se sont livrés les policiers de la pensée, de l’éducation et du conditionnement de l’organisme créé par la loi du 30 décembre 2004 sous la présidence de la République de Jacques Chirac, présidé par Louis Schweitzer et qui s’épanouit sous Nicolas Sarkösy comme le véritable centre d’influx de l’idéologie officielle de la République encore dite française.
Somme toute, les idéologues haldaïques de l’inversion raciste veulent que l’on broie le plus possible du blanc dans les manuels. Le mieux ne serait-il pas alors, tout bonnement, d’interdire de parler de nos ancêtres les Gaulois, d’apprendre à nos enfants que la Gaule était jadis arabo-noire et que de méchants blancs l’envahirent pour en exterminer les pacifiques populations africaines ? La Halde traque aussi le modèle du couple « hétérosexuel » que l’on ose encore présenter aux bons petits alors que bien sûr, il s’agit de privilégier l’association homosexuelle. Mais pourquoi s’en tenir au couple ? le couple, expression archaïque, suggère, en effet, l’idée de complémentarité sexuelle. Ne vaut-il mieux pas parler alors de paire ou de triplette (comme à la pétanque) ?
Oui, vraiment, on vit une époque épatante !
La revue Reconquête du mois de janvier consacrera un important dossier à la Halde.Dans le numéro à paraître prochainement, j’analyserai notamment les motivations de la propulsion d’Obama.

Vu et entendu

J’entendais ce samedi, à la terrasse d’un café de Lavaur, à la table voisine, deux habitués d’origine maghrébine (au grand désespoir du patron, ils bloquent leur table chaque jour, plusieurs heures, pour le prix d’un café). Islamistes modérés, ils proféraient cependant sans complexe et sans peur de la Licra, avec un vocabulaire que, par décence je ne puis intégralement rapporter, « qu’au PS aussi ils étaient tous des Juifs ». Et de préciser, avec une évidente culture politicienne : « Fabius, Dray, Strauss-Kahn, Lang, Hamon, Moscovici, Cohen… ».
Leur voisin, un instituteur barbu et socialo, a très vertueusement et très citoyennement essayé de les reprendre en mettant d’ailleurs en avant le fait que ni Ségolène, ni Delannoë n’étaient issus du peuple d’Israël !Je ne puis rapporter non plus ce qu’ils lui ont répondu sur le rôle des femmes en politique et sur celui des homosexuels…A la Halde, qui veut partout imposer la place que l’islam réclame, on a du souci à se faire !
Ce n’est pas demain que les exhibitionnistes et grotesques « Gay-Pride » défileront dans nos banlieues. Et de cela, après tout, on ne saurait chrétiennement se plaindre, mais pauvre France !
Cependant, revenons à Ahmed et à Djilali. Emportés par leur élan de revendication, ils s’en prenaient aussi, pour les mêmes raisons, à La Dépêche du Midi en particulier et aux media en général où il faudra bien que l’on donne enfin toute leur place à de vrais musulmans. De toute façon, ont-ils conclu : « Bientôt on sera les plus nombreux ».
J’ai cru lire comme une expression d’angoisse existentielle dans le regard républicain émergeant des poils de la barbe de notre pédagogue. A moi Jules Ferry ! à moi Jaurès ! criait-il peut-être du fond de son désarroi ?

France-Inter : la traque aux racistes

France-Inter - 7h.20 : dans l’Ohio (Etats Unis) une envoyée de notre radio nationale interroge des blancs qui n’ont pas voté pour Obama. Ils répondent qu’ils n’apprécient pas le programme de gauche de ce dernier. Alors, sans vergogne, le rédacteur en chef des informations du matin s’impatiente et énonce que, sans qu’ils l’avouent, leur vote a probablement dû être en grande partie inspiré par le racisme.
On retrouve chez ce personnage la vieille habitude de l’inquisition léniniste et la police de la pensée doit surveiller, non pas ce que l’on dit mais ce que l’on ne dit pas !
Si on laissait faire les gens de son espèce, sans doute faudrait-il organiser la repentance massive et la rééducation de tous ceux qui n’ont pas voté Obama !
Bien sûr, cela va sans dire, aucun de ceux qui ont voté pour ce dernier, ne l’ont fait pour des motifs racistes…
On le sait, seul l’homme blanc est capable (et coupable) de racisme. Les autres races, on le sait, en sont miraculeusement préservées.
Au fait ne serait-il point temps que beaucoup de nos médiacrâtes se décident aussi à abandonner leurs postes au profit de remplaçants issus de minorités plus visibles ? Pourtant ils s’y accrochent. Comme si le fait d’être de gauche leur donnait une équivalence de non- appartenance à l’exécrable race blanche européenne ?

Qu'elle s'en aille, qu'il s'en aille !

Dans Le Journal du Dimanche de ce 9 novembre, Carla Bruni-Sarkozy déclare : « Les gens des cités doivent devenir le pouvoir ». Elle ne dit pas, notons-le bien, qu’ils devraient participer au pouvoir, elle dit bien qu’ils doivent être le pouvoir. Et l’on sait bien ce qu’elle entend par « gens des cités ». C’est là le propos, sans doute proféré avec une légèreté de donzelle gauchiste des beaux quartiers, mais le propos tenu par la femme même du Président de la République encore dite française !

C’est là la plus grande injure jamais faite à un tel niveau au peuple de France, à son identité, et même à la démocratie. Il mérite néanmoins d’être considéré logiquement. Cela implique à l’évidence que le couple Sarkozy, qui n’est pas issu des « cités », s’en aille. Et les Français auront alors le choix de voter ou non pour un chef de l’Etat issu des cités.

jeudi 6 novembre 2008

Effet positif de l’élection d’Obama sur le Front national

Il y a quelques mois, à l’occasion du baptême à Bordeaux d'un enfant de Dieudonné, Jean-Marie Le Pen disait de ce dernier : « il est le Obama français », manifestant dans cette comparaison ainsi à la fois son affection pour Dieudonné et son admiration pour Obama.
Il semble donc que désormais il ne puisse plus y avoir de tension au sein du FN, sur son candidat pour les prochaines présidentielles.
Ce ne sera ni Marine Le Pen, ni Bruno Gollnisch mais Dieudonné.
Mais ne voilà-t-il pas que, tout de même, excipant d’une ressemblance épidermique avec l’élu des Etats-Unis, le conseiller régional de PACA, Stéphane Durbec, évoque l’analogie dans l’ordre génétique qui le lierait à Obama. Sera-t-il alors lui aussi candidat ? Ce serait vraiment la scoumoune pour le F.N.

Sauvons nos libertés !

La victoire de Barack Obama aux Etats-Unis amène un grand nombre de commentateurs tel Ivan Levaï à marteler qu’en France aussi, demain, il serait souhaitable que la majorité des Français vote pour un candidat issu d’une minorité « visible » ou encore de la « communauté homosexuelle ». L’idéal à imposer serait somme toute celui d’un candidat à la fois « visible » et homosexuel !
On baigne ainsi médiatiquement non seulement dans un conditionnement que l’on peut qualifier d’inversion raciste – car il s’agit bien d’un racisme à rebours- mais de surcroît d’une véritable inversion démocratique dont seule peut rendre compte la psychiatrie sociale.
Jusqu’à notre époque, les élus de nos républiques étaient certes souvent issus de cercles idéologiques, donc de minorités plus ou moins perçues par le plus grand nombre. Mais il n’y avait tout de même pas là comme un stupéfiant mépris pour la majorité du peuple, il est vrai médiatiquement hébété désormais par les feuilletons télévisés américains et l’instrumentalisation néo-raciste du sport. Les vieux peuples d’Europe sont ainsi considérés par certains comme des masses d’individus inférieurs juste bons à voter désormais pour les candidats des minorités visibles. Mais ces dernières sont elles-mêmes suscitées par des décideurs et manipulateurs idéologiques plutôt invisibles et peu connus…
Le combat politique aujourd’hui est donc d’abord celui de l’intelligence dans l’analyse de ces phénomènes. Il est simultanément celui pour une démocratie véritable permettant d’élire, en dehors de tout conditionnement néo-raciste, des candidats issus de la majorité de notre peuple et même attachés sans complexes à la réalité multi-millénaire de la vie humaine où l’homme se marie avec une femme et où les enfants sont de préférence, et sauf accidents, élevés par leurs parents.
La plus nécessaire révolution à mener aujourd’hui est donc celle de l’insurrection de ceux qui défendent le droit naturel et la démocratie du pays libre contre le matraquage de l'idéologiquement correct, de l’inversion néo-raciste et de la subversion morale.

Les tarés de la haine anti-chrétienne

Une affaire de publicité pour une grotesque Bande dessinée faisant dans le plus médiocre conformisme de la dérision anti-catholique apparaît sur des panneaux dans un certain nombre de villes avec le texte : « Nouvel Album ; la Guère Sainte. Sœur Marie-Thérèse, elle revient ! Elle est en pleine forme ! » On y présente le dessin pitoyablement nul du personnage appelé Sœur Marie-Thérèse, sorte de bibendum avec des godillots, ce qui ne serait que parfaitement débile si l’on ne lui faisait tenir un crucifix selon un port guerrier. Les dessinateur et publicitaire de cela expriment ainsi le pitoyable néant de leur manque d’imagination. L’AGRIF, qui mène plusieurs procès sur des dossiers de haine anti-chrétienne invite ses militants et adhérents à considérer cette nouvelle provocation avec le plus total dédain. Ils doivent en profiter pour expliquer que de telles déjections ne sont possibles qu’en raison d’un l’anti-christianisme continuant les traditions sans-culottes et bolchevico-nazies.
Dans l’affaire de la dégradation de l’église de la Sauvegarde où l’AGRIF s’était portée civile, le Parquet a conclu à un non-lieu, les auteurs du délit n’ayant pu être appréhendés. On ne saurait en cette affaire saluer l’efficacité de la justice. Mais peut-être ne traite-t-on pas tout à fait de l’atteinte aux monuments chrétiens avec la même célérité que lorsque d’autres édifices religieux sont visés ?

mardi 4 novembre 2008

Jusqu’au bout de la fantastique orchestration, l’exploitation du décès de la grand-mère !

A quelques heures des résultats du scrutin, la première leçon que l’on devra tirer de la campagne électorale américaine est celle de l’existence du fantastique rouleau compresseur d’une connivence de dimension mondiale idéologico-médiatique dans l’inversion raciste.
Tous les artifices des techniques modernes de conditionnement des foules auront été utilisés pour faire ainsi triompher en politique, dans le monde occidental, le principe d’exaltation des minorités. Ce qui est en jeu, ce ne sont pas les compétences réciproques de Mac Cain et d’Obama, c’est qu’il est politiquement correct d’élire ce dernier parce qu’il est métis.
Le dernier coup en date du système de manipulation est celui de la mort de sa grand-mère, providentiellement survenue à la veille du scrutin.
Jamais décès d’une grand-maman, jusque là sans notoriété particulière, n’aura été à ce point médiatisé. L’univers entier est invité à pleurer avec celui dont on aura fait le super Big Brother du New Age.
Chez nous, en France, les médias n’auront pas consacré le millième du temps à évoquer par exemple les assassinats d’enfants dans les pires horreurs.
Cela dit, si Obama est élu, bien vite retombera l’effervescence indécente du néo-racisme. La question ne sera plus celle de sa couleur de peau, mais celle de savoir ce qu’il va faire face à la crise financière, face aux problèmes du Proche-Orient, de l’Afghanistan et face aux grands enjeux géopolitiques.
Pour nous qui avons eu pour ami et maître le grand philosophe et sociologue qu’était le métis Jules Monnerot, éminent patriote français, l’important ne réside pas dans la peau mais dans l’intelligence.

lundi 3 novembre 2008

L’angoisse nous étreint…

Et si c’était Mac Cain ?
Les dernières nouvelles que j’ai pu obtenir des Etats-Unis sont des plus inquiétantes. Il paraît que Mac Cain a la frite et qu’Obama qui pensait casser la baraque ne serait pas aussi bien placé qu’on nous l’a dit. Pourtant, les sondages le donnent toujours favori chez les femmes et les hommes, les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres, chez les scientifiques, les tourneurs-fraiseurs et les carrossiers, les pompistes et les pompiers, les diabétiques et les insuffisants rénaux, les cosmonautes et même chez les extra-terrestres (ceux de la réserve de Roswell) qui, on le sait, seraient rassurés si Obama arrivait à la Maison Blanche pour assurer la paix cosmique définitive et irrévocable.
Mais voilà, l’écart se resserre comme un tailleur sur les hanches de Sarah Palin.
Ah si seulement, comme en rêvait Edwy Plenel avant hier sur France Info, si seulement l’on pouvait voter pour cette élection. Les Français qui sont tous obamistes assureraient l’élection à leur chouchou. Mais hélas… nous sommes condamnés à nous abstenir.
Peut être n’a-t-il pas mis tous les atouts de son côté ? Il n’est même pas descendant d’esclave ! Enfin, heureusement, sa femme en est. Bon allons, pas de défaitisme, il faut être fort, le calme des vieilles troupes (Les Tuniques Bleues évidemment)…
Bon je m’arrête de frapper sur mon clavier pour suivre le conseil du journal Ouest France en croisant les doigts… sinon Obama va perdre et demain soir sera triste comme un jour de défaite de l’équipe de France de football.

Yann Baly

Vers un terrorisme à grande vitesse

Le sabotage d’une caténaire, ce samedi 1er novembre, bloquant pendant des heures une grande partie du trafic TGV, ne donne qu’un petit aperçu de ce que serait la France après une offensive terroriste décidée, coordonnée et n’exigeant, somme toute, que peu de moyens humains et matériels.
- Le sabotage des trains par bombes placées à bord ou par destruction des rails est un enfantillage pour des terroristes formés.
- Les incendies massifs de forêts n’exigent même pas autant de moyens.
- Les attentas contre les pétroliers ou les installations pétrolières à Fos-sur-mer, au Havre et ailleurs ne nécessiteraient que le passage à l’acte par quelques membres de la nébuleuse appelée "al-qaïda".
- Que penser enfin de la sécurité dans les aéroports ? On y fouille avec minutie les passagers mais qui contrôle vraiment les bagagistes lorsque l’on apprend que certains ont pu durablement commettre des vols tout à leur aise ?
- Et n’évoquons pas ici les terribles attentats chimiques ou bactériologiques. Avec du botulisme que tout chimiste peut fabriquer sans grande difficulté dans une cuisine, les ravages peuvent être considérables.
- Rappelons enfin ce que l’on pense à Toulouse : que l’affirmation de la thèse de l’accident survenu à l’usine A.Z.F. demeure éminemment contestable.

Les menaces d’un terrorisme pouvant mettre à feu et à sang notre pays ne relèvent pas du tout d’une illusoire fantasmagorie catastrophiste. On sait que parmi les populations islamiques un dixième au moins partage les élans de l’islamisme jihadiste et que, dans cette partie, un bon nombre encore d’entre eux ne cachent pas leur admiration pour Oussama Ben Laden. Le prénom Oussama n’est-il pas aujourd’hui bien plus fréquemment attribué aux nouveaux-nés que par le passé ?
On mesure ici combien il est d’abord absolument nécessaire de renforcer les moyens de protection, de défense et de sécurité de la France.
Notre pays doit se doter d’une police plus performante. La mission essentielle de la gendarmerie ne doit plus être de faire payer toujours plus les automobilistes. Elle doit devenir une véritable garde nationale.
Mais, sur le fond, c’est la considération de ce qu’est véritablement l’islam, non seulement religion mais idéologie conquérante qui devrait enfin inspirer les pouvoirs publics.
La politique qui, jusqu’ici a consisté à vouloir coûte que coûte mettre sur le même plan, en France, l’islam et le christianisme est certes une immense agression contre l’identité de notre patrie. Mais, tout autant, elle est lourde, à moyen terme, des tragédies qui ont abouti de nos jours à l’anéantissement ou à la disparition progressive des anciens peuples et cultures d’Orient longtemps majoritairement chrétiens.
L’illusion laïciste aura certes été consternante.
Mais plus encore l’aura été celle de tout un clergé catholique ou protestant, masochiste ou ignare, et sans la moindre aspiration de solidarité avec les chrétiens d’Orient.
Sous l’égide de l’Institut du Pays Libre se met en place en ce moment un groupe de réflexion entre catholiques et laïques lucides reconnaissant l’aberration de vouloir considérer également l’Evangile et le Coran, l’église et la mosquée.

jeudi 30 octobre 2008

De Washington à Paris : l’obamanipulation néo-raciste

J’ai entendu ce matin sur France-Inter émettre l’opinion selon laquelle si Barak Hussein Obama n’était pas élu la semaine prochaine, cela s’expliquerait simplement par une persistance raciste chez les Américains blancs. Et suivait un commentaire de regret de ce que nous, en France, ne sommes pas encore prêts à avoir un chef de l’Etat, noir ou arabe.
Ces propos, parmi des niagaras d’inepties du même style, témoignent de la maladie psychiatrique d’inversion raciste qui affecte hélas une grande partie des monopolisateurs médiatiques.
On pourrait bien sûr faire observer qu'aux Etats-Unis, sous la présidence de Bush, avec Condoleeza Rice et Colin Powell, le moins qu’on puisse dire est que des noirs ont accédé aux plus hautes fonctions sans que cela suscite une opposition de type raciste.
Mais ce qui est hallucinant dans le propos c’est que l’on balaye par avance toute motivation de vote qui porterait sur les choix politiques, sur la compétence, sur l’entourage et les influences. Ainsi voter le cas échéant pour un candidat blanc, reviendrait au fait que l’on voterait pour lui parce qu’il n’est pas noir; et ne pas voter pour un candidat noir signifierait qu’on lui refuse le suffrage parce qu’il n’est pas blanc !
On mesure là tout simplement la fulgurante inversion obsessionnelle qui a transformé l’anti-racisme en racisme à rebours, ce que nous appelons le néo-racisme, quoique les racines en remontent tout de même assez loin puisqu’elles viennent de chez nous, avec les divagations rousseauistes du mythe du bon sauvage (noir bien sûr).
Et voilà qu’il deviendra bientôt idéologiquement incorrect de rappeler que si des spécimens d’homme blanc peuvent être de parfaits abrutis et criminels, il y a aussi des spécimens d’homme noir qui le sont tout autant.
Pour ma part, je ne sais ce qui serait le meilleur pour le bien des Etats-Unis, de Mac-Cain ou d’Obama. Et je ne sais lequel des deux serait le moins mauvais pour l’intérêt français et pour la paix des nations. J’avoue n’en apprécier politiquement aucun. Aucun des deux ne me semble rompre en effet avec la désastreuse politique étrangère américaine qui a multiplié au long d’un demi siècle les erreurs et les crimes contre la paix du monde, abandonnant le Shah d’Iran et mettant en place les ayatollahs et les talibans. Aucun des deux ne me semble rompre avec la connivence israëlo-américaine qui veut à toute force nous enfourner la Turquie asiatique dans l’Europe. En parlant d’Asie, sait-on que les étudiants d’origine asiatique et de race jaune (Coréens, Vietnamiens et autre Chinois) fournissent aujourd’hui les meilleurs étudiants des grandes universités américaines ? Alors n’est-il pas dommage qu’un candidat jaune n’ait pas été sélectionné ? Ce sera peut-être pour la prochaine fois mais il semblerait que les noirs, qui ne sont jamais racistes bien sûr, ne voteraient pas néanmoins pour lui et que beaucoup de blancs, désormais parfaitement conditionnés, ne voteraient plus désormais que pour un noir.
On voit bien qu’on désigne aujourd’hui les métis comme noirs. Mais l’avenir ne serait-il pas à un candidat métis de jaune et de noir ? Cette catégorie est, il est vrai, assez rare. Mais ce candidat sera-t-il alors un « noir » ou un « jaune » ? On l’appellerait noir mais il aurait aussi les qualités intellectuelles des jaunes. Peut-être serait-ce l’idéal ?
En attendant, chez nous, on comprend bien qu’à France-Inter on prône un chef de l’Etat « noir ou arabe ». Ce serait là en effet l’aboutissement du progrès démocratique où l’on passe peu à peu de l’élection de candidats issus de minorités non visibles à celle de candidats issus de minorités plus visibles.
Le hic sera alors, néanmoins, qu’un candidat noir ou un candidat arabe, c’est pas la même chose.
Car les noirs apprennent malgré tout, de plus en plus, grâce à la tribu Ka, que l’esclavage n’a pas été le fait que des méchants européens mais qu’il a sévi plus encore en terre d’islam et qu’il continue toujours. N’oublions pas non plus, dans notre bouquet antiraciste, que les juifs bordelais ne furent pas les moins inactifs des négriers…
On peut donc craindre que jamais un candidat arabe ne puisse rallier à lui assez de voix noires pour battre par exemple un Delanoë ou qu’une candidate noire ne puisse rallier assez de voix arabes pour battre par exemple Ségolène.
On le voit, la nécessité s’imposera bientôt d’interdire les candidatures plus ou moins issues de la vieille souche gauloise. Alors dans la démocratie antiraciste triomphante, les vieux français au bout du chemin de leur repentance, pourront choisir en tout liberté citoyenne le ou la candidate de leur choix ne portant pas la tache congénitale de la blanchitude.
A la relecture de ces lignes, je m’aperçois que je n’ai guère pris en compte le facteur de ce que l’on appelle aujourd’hui l’orientation sexuelle.
Selon le même sens du progrès démocratique, il faudra bien sûr que les rétrogrades appelés aujourd’hui « hétérosexuels » ne puissent choisir qu’entre un candidat lesbienne ou une candidate gay. Allons bon, voilà que je me mélange les pédales !

mercredi 29 octobre 2008

Jean-Marie Le Pen m'écrit

En réaction à mon blog du 16 octobre 2008 sur les matchs de foot, Jean-Marie Le Pen m'a adressé par fax, le mardi 28 octobre dernier, la lettre suivante datée du 21 :


Monsieur,
Contrairement à vos insinuations malveillantes, ‘’certains’’ ont adressé, sur la dalle d’Argenteuil, des propos de compréhension non aux jeunes émeutiers des cités (5000 en 2005) ‘’pour leur révolte et leur délinquance’’, mais aux centaines de milliers de jeunes de ces banlieues qui sont les premières victimes, à la fois de la politique laxiste des gouvernements successifs, mais aussi de la violence et de la délinquance de minorités tolérées.
Je vous saurai gré de bien vouloir faire connaître mon point de vue aux lecteurs du ‘’Pays Libre’’.
Jean-Marie Le Pen

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La requête du président du Front National étant ainsi satisfaite, elle appelait la réponse que voici, en date du 29 octobre.

Mon cher Jean-Marie Le Pen,

Comme tu le vérifieras à la lecture de Reconquête et de mon blog, c’est bien volontiers que je publie le courrier que tu m’as envoyé. Il appelle de ma part, pour la meilleure information de nos lecteurs et amis les remarques que voici :

- Je ne pense pas du tout que mon propos ait relevé « d’insinuations malveillantes » et l’on peut en juger. Je te rappelle en effet ce que, selon tous les médias, tu avais déclaré le vendredi 6 avril 2007 à Argenteuil, dans le cadre de ta campagne pour les élections présidentielles. S’adressant aux personnes issues de l’immigration, tu les assurais qu’elles étaient « les branches de l’arbre France » et qu’elles étaient « des Français à part entière » et tu ajoutais : « Si certains veulent vous karchériser pour vous exclure, nous voulons, nous, vous aider à sortir de ces ghettos de banlieue où les politiciens français vous ont parqués pour vous traiter de racaille par la suite ». Je note ici que tu avais employé, comme moi à ton endroit, selon un procédé de style classique, l’adjectif indéfini « certains », pour désigner allusivement mais manifestement Nicolas Sarkozy. Mais, sous ma plume, l’emploi du mot « certains » était en réalité le fait d’une volonté de bienveillance car je pensais que tes mots t’avaient été quelque peu inspirés par tes mauvais conseillers du moment.

- Venons-en maintenant au fond puisque, somme toute, tu m’en imposes la nécessité.

● Le premier point, dans ta bouche, était déjà assez surprenant. En effet les personnes issues de l’immigration ne sont pas, en tout cas pas toutes, « les branches de l’arbre France » ! Si elles sont des branches, elles sont d’abord issues d’autres souches et d’autres troncs. Mais je sais que la greffe existe. Dans un ordre normal des choses, les immigrés que la France croit devoir ou pouvoir accueillir, peuvent bien sûr par leurs mérites, leur travail, leur effort d’intégration, voire l’engagement dans notre armée, être « naturalisés Français » selon l’expression républicaine traditionnelle. Le slogan du Front National, que tu utilisait autrefois fréquemment, résumait excellemment cela : « Être Français, cela s’hérite ou se mérite ». Et certes beaucoup d’immigrés, ou leurs enfants, ont mérité de devenir français. Voilà pourquoi, je te le dis au passage, il m’avait paru désolant que tu fasses plus tard une allusion péjorative à la part hongroise des origines de Nicolas Sarkozy. J’ai vraiment quelquefois du mal à comprendre les contradictions de tes propos !

● Sur le second point, il y avait sans doute bien d’autres reproches à faire à ce dernier qu’une interprétation de ses propos à l’évidence aussi déloyale que fâcheuse pour toi électoralement. Tu aurais pu, par exemple lui reprocher, comme moi, légitimement sa création, en tant que ministre de l’Intérieur, du Conseil Français du Culte Musulman, faute considérable s’il en fut. Mais la vérité, c’est que jamais il n’avait proféré vouloir "karchériser" tous les jeunes des banlieues ni ne les avait tous traités de racaille. Il n’était pas nécessaire d’essayer de renforcer sur ce point une désinformation à la Besancenot. Nicolas Sarkozy s’en était pris avec raison, et c’est ce que comprit le peuple, à la racaille des racketteurs, des voleurs et des violeurs, des incendiaires qui terrorisent les quartiers. Mais hélas, ton propos, pour le moins, très ambigu fut en tout cas mal pris par une grande proportion de ceux qui te suivaient jadis. L’imputation faite ensuite, d’avoir « parqué dans des ghettos de banlieue » n’était pas plus acceptable. Il me souvient le temps où dans de grands discours tu martelais que les populations du tiers-monde aspiraient à trouver chez nous, dans nos cités les plus pauvres, des conditions de vie, de travail et d’assistance « cent fois supérieure à celles de leur pays d’origine ». Et tu répétais souvent à ce sujet les paroles du dictateur algérien Houari Boumediene, prophétisant et légitimant en termes très violents le déferlement des populations du sud sur les pays du nord. Que la responsabilité des politiciens dans l’ouverture des vannes de l’immigration tels que Giscard d’Estaing avec sa loi sur le regroupement familial, ait été accablante, et même criminelle par ses conséquences, c’est un fait. Mais point n’est besoin d’ajouter que l’on a « parqué dans des ghettos » ces populations. Cela est faux. Et tu rappelais justement aussi jadis, dans tes discours que c’étaient en effet certains occupants qui rendent irrespirable la vie dans trop de cités et quartiers. Car, dans ces soi-disant « ghettos » où l’on n’a parqué personne, c’est tout un peuple de braves gens, de France et d’ailleurs, qui n’y trouvent même pas la sécurité des authentiques ghettos des siècles écoulés où s’organisait le communautarisme juif dans un certain enfermement sans doute regrettable. Or, « la racaille » justement désignée à l’époque par le candidat Sarkozy, celle des bandes qui font trop souvent trembler de peur, le soir, dans les métros, les places et les rues, les voyageurs attardés, non vraiment, elle n’est pas soumise à une vie de ghetto ! Bien sûr tu diras que tu n’as pas voulu confondre ces 5 000 racailles avec le gros de la population des cités. Mais le fait est qu’en reprochant à Sarkozy d’avoir utilisé le terme qui convenait, tu avais cru, bien à tort, que l’ensemble de cette population s’était sentie visée, ce qui n’était pas du tout le cas. Les mauvais procédés d’amalgame retombent ainsi souvent sur ceux qui les utilisent. Aujourd’hui, ce que l’on peut en revanche légitimement reprocher à Nicolas Sarkozy, c’est de n’avoir pas tenu ses promesses, de n’avoir pas terrorisé la racaille et libéré les quartiers de la violence et de l’insécurité. Sa menace du karcher n’était qu’à vocation électorale. Mais sur les conseils avisés que tu sais, notamment d’un Patrick Buisson que tu connais bien, il avait simplement occupé les positions que tu abandonnais en suivant, toi, de très mauvais conseillers. Et de surcroît, tu n’hésitais pas dans un entretien calamiteux accordé à l’hebdomadaire Familles chrétiennes, à ajouter que tu voyais dans l’islam « un facteur de cohésion sociale des banlieues ». Tu manifestais ainsi, sur ce point, une constante, que je reconnais volontiers, car cela nous opposa souvent, dans une position très ambivalente par rapport à l’islam.

Ainsi, cher Jean-Marie, puis-je affirmer qu’il n’y avait pas de malveillance dans mes propos mais la seule expression d’une constatation politique.

Bernard Antony

lundi 27 octobre 2008

Fresque de la Timone, la réponse de la direction

Le 28 août dernier, la délégation régionale de l’AGRIF a saisi la direction de l’assistance publique de Marseille au sujet de la fresque apposée dans le hall d’accueil de l’hôpital pour enfants de la Timone : une vue imagée de la ville de Marseille surplombée par Notre Dame de la Garde sur son rocher. En contrebas un artiste portant babouches et djellaba met son œuvre en perspective avec la Bonne Mère, le tableau représentant une mosquée « cathédrale » avec coupole et minarets.
L’AGRIF est intervenue auprès du Directeur des hôpitaux de Marseille afin de faire cesser ce scandale qui constitue une atteinte insupportable à l’identité chrétienne, française et marseillaise.
La direction de l’assistance publique a répondu à l’AGRIF le 16 octobre dernier, par un courrier de son directeur-adjoint, M. Philippe Chossat.
Après avoir rappelé que la fresque est l’œuvre de Valérie Ciccarelli, qu’elle a été offerte à l’hôpital par l’association « Le blé de l’espérance », les sociétés Pébéo et Cultura en février 2006, l’adjoint du directeur poursuit : « Depuis cette date, aucune remarque ne m’est parvenue. De plus, j’ai pris la tâche des représentants locaux des 2 religions concernées, Aumôniers hospitaliers, catholique, protestant et musulman, qui m’ont assurés qu’ils ne voyaient pas de caractère offensant à cette fresque qui au contraire avait pour intention d’illustrer le caractère inter-religieux qui fait partie de l’identité de la Ville de Marseille et donc de l’Hôpital de la Timone également ».
L’AGRIF tient à apporter les commentaires suivants à cette réponse.
Premièrement, M. Chossat ment lorsqu’il affirme qu’aucune remarque ne lui est parvenue. Il ment ou son service communication ne fait pas son travail puisque l’AGRIF possède la copie de plusieurs dizaines de courriels de protestations envoyés à l’assistance publique de Marseille.
Ensuite, il ne nous étonne guère que l’aumônier musulman ne constate aucun caractère offensant dans cette fresque et pour cause… Sans doute aurait-il été moins accommodant si le projet de future grande moquée de Marseille avait été représenté avec une croix en haut du minaret et une statue de la Sainte Vierge sur la Coupole. Mais cela, les hôpitaux de Marseille ne l’aurait sans doute pas toléré.
Enfin, l’AGRIF déplore l’approbation de l’aumônier catholique qui, si elle est avérée, relève d’une inconscience grave à l’heure où le pape Benoît XVI demande que les droits des chrétiens soient défendus et respectés.
Les chrétiens d’Irak ou d'Egypte, ceux vivants dans nombre de pays musulmans font l’expérience quotidienne de ce « caractère inter-religieux » qui conduit à transformer les églises en mosquées. Eux aussi sont insultés par la fresque de la Timone.
C’est pourquoi nous appelons à poursuivre la protestation auprès de la direction de l’assistance publique de Marseille en envoyant des courriels à com.contact@ap-hm.fr, avec copie la délégation provençale de l’AGRIF agrif84@orange.fr. Afin que la direction soit bien assurée de recevoir les messages, on pourra doubler l’envoi électronique en téléphonant poliment au 04.91.38.51.00.

vendredi 24 octobre 2008

Procès AGRIF contre Guignols de l'info

Ce jeudi 23 octobre 2008 s’est déroulée devant la 11° Chambre de la Cour d’Appel de Paris le procès en appel intenté par l’AGRIF à la chaîne Canal + pour son émission Les Guignols de l’Info du 22 avril 2005.
Dans cette émission, le pape Benoît XVI avait été violemment pris à partie et injurié pour ses rappels antérieurs de la doctrine catholique en tant que cardinal auprès de Jean-Paul II.
Il ne s’agissait pas en l’occurrence de quelque dérision mais d’une véhémente attaque idéologique.
Mais surtout, le pape Benoît XVI avait été traité de « Adolph II ». Cette insulte et celles qui précédaient étaient à l’évidence dirigées non seulement contre sa personne mais étaient gravement injurieuses pour l’ensemble des catholiques.
Il est heureux que Madame l’Avocat Général ait reconnu que la communauté catholique avait pu être heurtée dans sa sensibilité.
Avec l’AGRIF, tous les catholiques et tous les Français, indignés de la systématisation de la haine anti-catholique, attendent que justice soit faite.