lundi 31 mars 2008

Non aux J.O de Pékin

Nous remercions Présent de cette parfaite recension de la manifestation de jeudi 27 mars.

Article extrait du n° 6558 de Présent, du Samedi 29 mars 2008

Chrétienté-Solidarité mobilise

A l’entrée du parvis du Trocadéro, bravant le vent froid qui s’engouffrait entre les deux bras du palais, un petit groupe de manifestants déterminés rappelait jeudi soir que le communisme tue, qu’il opprime, qu’il torture, qu’il asservit – et pas seulement au Tibet. A l’appel de Bernard Antony et de Chrétienté-Solidarité, plusieurs centaines de personnes sont venues réclamer le boycott des Jeux de Pékin. Beaucoup de têtes connues : Thibaut de La Tocnaye, Wallerand de Saint-Just, Michel Bayvet… pour le FN. Pierre Bernard, l’ancien maire de Montfermeil, très écouté. Frédéric Pichon, d’Europae Gentes. Jacques Arnould, qui anima le chapelet. Des journalistes : Alain Sanders, Yves Daoudal, Cécile Montmirail… Notre amie Claudine Dupont-Tingaud… La jeune génération des bloggeurs, dynamique et militante : Michel Janva (Le Salon beige), Gonzague Coupry (e-deo), David Fontey… Que les autres me pardonnent de ne pas les citer tous.
Cette mobilisation n’était pas pour autant à la hauteur de l’enjeu. Pas à la hauteur du propos de la manifestation, unique et originale à l’heure où toute la gauche verse ses larmes médiatiques sur le peuple tibétain. Celui-ci était bien sûr dans les pensées et dans les discours. Mais sans perdre de vue le principal : en Chine, le communisme a tué et continue de tuer, et la sauvage répression qui frappe les révoltés de Lhassa n’est qu’une marque supplémentaire de « l’Ordre rouge ».
Avec beaucoup d’émotion, Bernard Antony rappela le martyre du « grand peuple chinois » qui a subi la Révolution culturelle, le « grand bond en avant », toute l’indicible barbarie du régime maoïste que l’on célébrait à Paris et que l’on y célèbre encore à travers l’exaltation de Mai 68. Une barbarie qui rendrait presque supportable la vie à Buchenwald, comme l’affirmait un prêtre qui a tâté des laogaï et du lavage de cerveau après avoir passé, le pauvre, trois autres longues années dans les camps nazis.
« S’il fallait une preuve de ce que la Chine demeure sous la dictature totalitaire du communisme maoïste, elle est explicitement donnée par le vocabulaire des camarades dirigeants. Ils utilisent, comme aux pires temps des campagnes d’exterminations maoïstes, le terme de “clique” pour désigner leurs ennemis. Et voilà qu’ils décident d’une nouvelle campagne d’“éducation patriotique” des Tibétains… » Bernard Antony devait rappeler avec force qu’au temps de la Révolution, dont les campagnes firent 100 millions de morts, et même sans doute bien davantage, beaucoup de ceux que l’on entend aujourd’hui se lamenter à propos du Tibet n’étaient pas avares de leur admiration. Tels « Bernard-Henri Lévy, Serge July et autres Geismar soixante-huitards dont on attend en vain la repentance comme celle que sait manifester, pour son honneur, André Glucksmann »…
Alors on évoqua le Tibet. Mais aussi les chrétiens de Chine, les catholiques toujours persécutés avec leurs prêtres et leurs évêques, les ouvriers et paysans victimes chaque jour de la collaboration somme toute naturelle entre le communisme esclavagiste et le capitalisme libéral extrême qui a instauré le pire « ordre social » que l’on puisse imaginer. Aujourd’hui, partout en Chine, c’est toujours la politique de l’enfant unique qui prévaut, avec son cortège d’avortements forcés, de stérilisations imposées, de massacre des petites filles à naître, de persécutions pour les contrevenants – et son avenir gris de nation qui tue à la fois son avenir et son sens normal des relations humaines et familiales.
Qu’il n’y ait eu, pour dire tout cela, jeudi soir au Trocadéro, que 200 personnes, est un autre scandale. Il semble que l’on ait perdu, et que nos jeunes aient perdu, une capacité d’indignation que nous impose aussi bien le sens de l’honneur que la volonté de contrer la désolante dictature molle servie par les pouvoirs publics et par l’édredon étouffant des gros médias.
Avons-nous trop le sentiment que tout cela ne sert à rien ? Pire, serions-nous indifférents ? Démobilisés par notre confort ? Plus terrible encore, hésiterait-on à s’afficher avec tel ou tel sous prétexte qu’il ne serait pas de telle chapelle, alors même qu’il est le seul à « bouger » et que sa cause est juste ?
Pendant ce temps, quelques présidents d’anciens pays communistes ont fait savoir qu’ils n’iraient pas à la cérémonie d’ouverture des Jeux : le Polonais Donald Tusk, Vaclav Klaus pour la République tchèque, le président estonien… Nicolas Sarkozy semblait commencer à fléchir, jeudi. Mais devant le refus de ceux qui mettent au-dessus de tout les relations commerciales avec l’honorable partenaire chinois, il s’est engagé, parce que la France assurera au moment des JO la présidence tournante de l’Union européenne, à « consulter les autres sur leurs positions pour savoir si j’irai à la cérémonie d’ouverture ou pas ».
Pour Bernard Kouchner, il s’agit de « ne pas offenser les Chinois », d’« avoir de la patience », de savoir « ne pas les braquer ». Laurence Parisot, pour le MEDEF, assure pour sa part qu’il serait « illusoire » d’organiser un boycott économique, parce que cette affaire est « politique ».
Mais qu’est-ce qui soutient la Chine, ou plutôt son pouvoir communiste, sa croissance insolente, son système de production esclavagiste qui ruine nos industries par sa concurrence agressive, si ce n’est les relations commerciales et les transferts de technologies consentis par le monde occidental ?
JEANNE SMITS

S’abonner à Présent est un devoir impératif pour tout résistant de la cause nationale et chrétienne.
(Présent, 5, rue d’Amboise 75002 Paris. Tarifs d’abonnement : 6 mois :168 euros ; 1 an : 302 euros ; 2 ans : 580 euros.)


Quelques ouvrages de Bernard Antony à commander au Centre Charlier (70 bld St Germain 75005 Paris):

-Histoire des Juifs d'Abraham à nos jours: 44.00 euros (franco de port)
-Dictionnaire de la réplique: 42.00 euros (franco de port)
-Itinéraire Libanais: 20.00 euros (franco de port)
-L'islam sans complaisance: 29 euros (franco de port)

Racisme antiblanc à Mayotte

Les journaux de La Réunion et de Mayotte titrent sur les scènes de « chasse aux blancs » et de lynchage perpétrées à Mayotte par les immigrés clandestins venus de l’île d’Anjouan. L’AGRIF demande au gouvernement français de procéder à l’arrestation de ces criminels racistes, à leur condamnation rapide et à l’expulsion de tous les clandestins.

vendredi 28 mars 2008

Excellent communiqué de SOS Outre-Mer qu’on lira ci-après:

« L’association SOS Outre-Mer, qui apporte depuis plusieurs années son soutien à la population francophile d’Anjouan, exprime son indignation à la suite du débarquement des forces de l’Union africaine dans l’île d’Anjouan et son incompréhension face à l’attitude de la France qui a apporté son appui à cette opération alors que même l’Afrique du Sud proposait une solution négociée ;

Alors que notre pays a reconnu l’indépendance du Kosovo, peut-il aujourd’hui nier le droit à l’indépendance d’Anjouan ?

Une fois de plus, en soutenant la République islamique des Comores, la France semble préférer ses ennemis à ses amis.

Après avoir souhaité leur rattachement à la France, les Anjouanais ont du se contenter d’affirmer une indépendance qu’on leur refuse maintenant au mépris du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes dont la France s’est pourtant fait à maintes reprises le héraut, y compris contre ses propres intérêts ».

(SOS Outre-Mer, 13 Fbg Sébastopol, 31290 Villefranche de Lauragais)

jeudi 27 mars 2008

Au Tibet, le temps de "l'éducation patriotique"

S’il fallait une preuve de ce que la Chine demeure sous la dictature totalitaire du communisme maoïste elle est explicitement donnée par le vocabulaire des camarades dirigeants.
Ils utilisent comme aux pires temps des campagnes d’exterminations maoïstes le terme de « clique » pour désigner leurs ennemis.
Et voilà qu’ils décident d’une nouvelle campagne « d’éducation patriotique » des Tibétains. On se souvient notamment de la campagne « contre les contre-révolutionnaires cachés » déclenchée en 1955, de celle des « cent fleurs » en 1957, suivie de celle du « Grand bond en avant » et enfin de la Révolution culturelle de 1965 à 1975, tant admirée alors par Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Bernard Henri Lévy, Serge July et autres Geismar soixantuitards dont on attend en vain les repentances comme celle que sait manifester pour son honneur André Glucksmann. Toutes ces « campagnes » firent 80 millions de victimes. On peut hélas craindre que la campagne « d’éducation patriotique » se fasse comme par le passé dans l’enfer des interrogatoires, des menottes, des chaînes aux pieds, des salles de torture, des geôles et des camps de la mort.
Les Jeux Olympiques à Pékin ne changeront rien à cela. Coupés de la Chine et des chinois par la langue, la censure médiatique, les contraintes policières, les touristes du stade ne se préoccuperont ni des patriotes tibétains, ni des chrétiens chinois au dernier stade de l’agonie.

mardi 25 mars 2008

Boycott des Jeux Olympiques et vérité sur le communisme chinois: mobilisation

Ce qui se passe au Tibet ne laisse tout de même pas indifférents les média et une petite fraction du monde politique. Même Alain Juppé critique les tièdes propos de Nicolas Sarkozy qui a vraiment une très grande capacité d’indignation variable face aux oppressions. Comme quoi le maire de Bordeaux devait sûrement regretter en son for intérieur les embrassades de Jacques Chirac avec les dictateurs chinois qu’il recevait dans son château de Corrèze où ils pouvaient avoir la grande joie de danser avec Bernadette…
Mais ce qui est déplorable, c’est que l’on ne rappelle guère que ce qui se passe au Tibet s’inscrit dans la continuité d’abominations, d’exterminations, de terreur, de lavage des cerveaux et d’esclavagisme du communisme chinois ; et que la maîtrise des techniques capitalistes par le parti n’entraînait en rien le desserrement de son carcan totalitaire.
C’est ce que nous développerons dans notre manifestation de ce jeudi 27 mars place du Trocadéro, tout au long de la soirée (notre rassemblement près de l’ambassade de Chine ayant été refusé par la préfecture de police).
Rassemblement dès 19 heures.
Entretien de presse à la même heure.

Les casseroles de la désinformation

Selon la hiérarchie des étoiles hôtelières, Chrétienté-Solidarité attribuera désormais des casseroles aux auteurs d’actes de désinformation.
- Ce jour nous attribuons deux casseroles à Arielle Thredrel du Figaro pour son article sur « le traité européen dans la ligne de mire des frères Kaczynski ». On y affirme que le fait de refuser les « mariages » homosexuels c’est de la phobie de l’Europe !
- Nous attribuons quatre casseroles au titreur de l’article d’Hervé Yannou : « Le Pape baptise un pourfendeur de l’islam ». Beau travail l’artiste ! En fait le Pape a baptisé le rédacteur en chef du Corriere della Sera, Magdi Allam, anciennement musulman, qui a dit son rejet de la violence islamique et a cheminé dans la conversion au catholicisme pour laquelle on le menace de mort. Nous aurions pour notre part titré l’article : « A Rome, baptisé par le Pape, le converti de l’islam menacé de mort ».

C’est le génocide du Tibet que l’on achève mais c’est toute la Chine qui est esclave du communisme

Selon le Dalaï Lama, l’invasion du pays par l’armée rouge de Mao Tsé Toung dans les années cinquante entraîna dans un déferlement de cruauté sadique la massacre de plus de 1,2 millions de Tibétains, selon les cas « crucifiés, décapités, traînés jusqu’à la mort par des chevaux au galop, brûlés vifs, jetés dans l’eau glacée pieds et poings liés, pendus, disséqués et démembrés vivants ».
Lorsqu’un peuple perd ainsi, dans un enfer de cruauté, le tiers de sa population, qu’un autre tiers s’exile et que l’autre tiers ne vit que sous la terreur dans l’écrasement de son identité, cela s’appelle évidemment un génocide.
Aujourd’hui, les héroïques résistants du petit reste du peuple tibétain sont par milliers emprisonnés. On le sait, beaucoup seront plus ou moins vite exécutés selon les modes de la justice chinoise mais la prison pour les autres sera le septième cercle de l’enfer.
Mais ce serait aussi injuste de rendre tout le peuple chinois coupable de tant d’horreurs que tout le peuple russe responsable des abominations soviétiques ou tout le peuple allemand coupable des crimes du nazisme.
En effet, si par son immensité le peuple chinois n’a pas été frappé d’un génocide démographique, il n’en a pas moins connu de gigantesques exterminations au long des campagnes de terreur décidées par Mao Tsé Toung que Giscard d’Estaing, déjà fleurisseur du Mausolée de Lénine, avait salué comme un « phare de la pensée universelle » !
Mais aussi l’intrinsèque perversion sataniste du système communiste fit de chaque chinois à la fois un bourreau et une victime où chacun se défiait de l’autre, épiait et dénonçait. Il en fut de même, rappelons-le, en URSS, en Roumanie, en Indochine, à Cuba et dans tous les autres pays communistes avec selon les époques, ça ou là, des sommets d’horreur.
La Chine connut des Himmalayas de cruauté que le chiffre de 80 millions d’assassinés, dans son abstraction, n’évoque pas pour beaucoup s’ils n’ont pas lu les témoignages des survivants. Je viens d’en lire ou relire quelques uns dont il faudrait lire aussi des extraits dans les collèges en cette période de célébration de mai 68 où il va falloir rappeler l’engagement maoïste derrière Sartre et Beauvoir de toute la clique des Geismar, des July et des Lévy qui n’en finissent pas de parader sans vergogne dans les média. Saluons au passage l’attitude d’André Glucksmann qui, lui au moins, n’hésite pas à clamer : « Mes années maoïstes me font toujours honte », rappelant que ceux qui étaient maoïstes « pactisaient avec le meurtre de dizaines de milliers d’hommes ».

-Les massacres de la révolution culturelle (Buchet Chartel)

Cet ouvrage est le fait de l’historien chinois de la révolution culturelle, Song Yongyi, qui fut lui-même un actif garde-rouge à Shangaï avant d’être emprisonné pendant quatre ans pour avoir organisé…..des groupes de lecture.
Song Yongyi a rassemblé les témoignages de rescapés d’atrocités indicibles qui rappellent bien sûr celles de la révolution française ou encore celles du génocide des Arméniens et autres chrétiens en Turquie et qui annonçaient celles de l’Indochine et notamment du génocide cambodgien.
Ainsi dans les massacres de Daxing, Yu Lnowen évoque les procédés de mise à mort : « taillader la peau à l’aide d’un hache-paille ; avec les jeunes enfants le procédé était encore plus cruel : on maintenait avec le pied l’une des jambes de l’enfant puis on lui fendait le corps en deux en lui arrachant l’autre jambe ». Et encore : « les nourrissons étaient le plus souvent tranchés en deux ». Descriptions encore d’une grand-mère et de son petit-fils enterrés vivants.
Mais c’est toute une fresque de ce dont la monstruosité humaine exacerbée par le fanatisme idéologique est capable que présente ce livre. On peut quelquefois, dans les nuits de la foi, douter de l’existence de Dieu mais de celle de Satan, c’est impossible !

-J’ai connu en Chine le lavage de cerveau
(Mobilisation des consciences -Diffusion Desclée de Brouwer) de Dries Van Coillie.

C’est en janvier 1968 à Toulouse que, grâce à Françoise Huet, j’avais écouté le récit de ce religieux missionnaire de la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie qui avait été enfermé pendant deux ans dans un camp de concentration japonais puis, arrêté en juillet 1951, avait subi trois ans de lavage de cerveau dans une prison maoïste.
Je n’avais pas réouvert son livre depuis et, l’ayant refermé au soir de ce lundi de Pâques, je me dis qu’il faudrait vraiment le rééditer et je vais examiner ce projet. Quand je l’avais écouté, je m’étais demandé comment il était possible que le Père Van Coillie, solide flamant certes, avait pu survivre à tout ce qu’on lui avait fait subir, pas pour le tuer, mais pour le briser à la fois physiquement et spirituellement selon un va-et-vient de torture physique et morale très élaboré.
Le père nous raconta que le camp japonais était dur, très dur, on pouvait y subir des cruautés mais ce n’était pas de l’ordre du raffinement de la torture communiste pour rallier la victime au bourreau. Il nous citait de même son ami le Père Ulrich Lebrun qui avait eu, lui, l’infortune de subir successivement les sévices de Buchenwald et celles de Pékin et qui, à la question de savoir où il avait le plus souffert, répondait : « Je préfère dix ans de Buchenwald à un an de Pékin » (cité dans la préface de Gabriel Marcel).
Plus tard on aurait de même le propos du colonel Weinberger de confession juive qui avait été déporté à Auschwitz avant de connaître la détention dans un camp du Viet-Minh. Il disait : « au moins à Auschwitz on ne nous demandait pas de chanter à longueur d’heures les louanges de nos bourreaux ».

-Le livre rouge des martyrs chinois (ed-Salvator)

Cet ouvrage de Gerolamo Fazzini est notamment consacré au chemin de croix des moines trappistes de Yangjiaping et aux tourmentes subies pour leur foi par tant de catholiques chinois.
Dans sa préface, le cardinal Joseph Zen cite ces paroles de Benoît XVI : « L’histoire reste indéchiffrable, incompréhensible. Personne ne peut la lire. Peut-être les larmes de Jean face au mystère si obscur de l’histoire expriment le trouble des Eglises asiatiques pour le silence de Dieu face aux persécutions auxquelles elles étaient exposées à cette époque ».
Je traite dans le prochain Reconquête de ce silence ou plus exactement du silence de nos paroisses catholiques de France devenues en seconde moitié du XXème siècle de plus en plus silencieuses sur les églises du Silence. C’est je pense cela que veut exprimer le Pape.
Hélas, on ne constate toujours pas beaucoup d’expression de solidarité concrète avec leurs frères persécutés chez les catholiques français.

-Sur les camps de la mort du Laogaï

On me demande ce que signifie « Laogaï ». Il ne s’agit pas du tout comme « Goulag » d’un terme fabriqué avec les premières lettres des mots de la Direction générale des camps (Glavnoie Oupravlenie Laguerei). Il s’agit de la contraction de Lao Dong Gai Zao. Lao Dong signifie « travail manuel » et Gai Zao, « changer » « réformer ». Le laogaï est donc une généreuse invention du maoïsme pour aider les petits bourgeois, les paysans riches, les contre-révolutionnaires à cheminer vers un glorieux épanouissement dans la conscience socialiste.
L’ouvrage le plus connu sur cette institution progressiste est celui du rescapé, Harry Wu : « Retour au Laogaï » et sous-titré : « La vérité sur les camps de la mort dans la Chine d’aujourd’hui ».
Vingt millions d’hommes et de femmes ont en effet péri dans des milliers de camps où l’on travaille jusqu’à exténuement pour produire à des coûts dérisoires.
Parmi les aspects les plus atroces du Laogaï qu’a dénoncé Harry Wu est le trafic du prélèvement des organes sur les détenus que l’on décide d’exécuter sous quelque prétexte, en fait selon les commandes passées par des médecins, des hôpitaux, des membres influents du parti ou de riches émigrés chinois.

Au Trocadéro ce jeudi nous exprimerons donc notre solidarité avec les Tibétains persécutés mais aussi avec tous les chinois victimes de la barbarie communiste.

samedi 22 mars 2008

Manifestation contre les Jeux Olympiques à Pékin

Le vendredi 21 mars, la Préfecture de police nous a signifié le refus de la manifestation de Chrétienté-Solidarité à proximité de l’ambassade de la République Populaire de Chine. Notre rassemblement pourtant, comme toujours, aurait été parfaitement pacifique. On nous impose donc notre manifestation sur la place du Trocadéro sur le parvis appelé des droits de l’homme. Eh bien, nous évoquerons justement ce soir-là les méthodes communistes chinoises d’application des droit de l’homme et la manière dont les Etats occidentaux et notamment le gouvernement de Nicolas Sarkozy s’en émeuvent guère.
Tous donc au Trocadéro ce jeudi 27 mars à 19 h.

vendredi 21 mars 2008

DE L’ISLAM EN BRUXELLES A BRUXELLES EN ISLAM

Le Figaro de ce jour consacre un important article à « l’islam, première religion à Bruxelles dans vingt ans » selon une étude parue dans le quotidien La Libre Belgique.
On y mentionne notamment le fait que Mohamed est désormais, chaque année, le prénom le plus donné aux nouveaux-nés à Bruxelles. La Libre Belgique rapporte encore que, selon la journaliste flamande spécialiste du sujet, les jeunes musulmans sont « de plus en plus radicalisés ».
Quant au journaliste Olivier Servais il constate que pour l’instant l’essentiel de l’islam belge est paisible et familial mais qu’un jour il y aura peut-être une revendication claire d’islam et il n’exclut pas alors des explosions sociales.
Quant au belge Jean-François Bastin, converti à la religion de Mahomet, il exprime que « c’est désormais à la Belgique de s’adapter ».
Connaissant bien Bruxelles j’avais souvent décrit cette situation ajoutant généralement que la querelle des Flamands et des Wallons finirait par se dissoudre dans un nouvel ordre islamo-belge !
Certes il y a des optimistes pour espérer que les musulmans de Belgique finiront par se sentir flamands et d’autres wallons.
On peut toujours rêver et il y a selon moi beaucoup plus de chance pour que des Belges finissent par adopter un nouveau clivage inter-islamique entre… chiites et sunnites !
L’islam n’est peut-être pas un ennemi n°1, pas plus que l’eau de la rivière, mais quand ça monte trop, cela s’appelle inondation.
Et lorsque les flaques islamiques majoritaires et débordantes de Bruxelles, de Roubaix et autres lieux finiront par se rejoindre cela s’appellera un Kosovo.
N’est-ce tout de même pas un problème qu’il faut regarder en face ? Sans bien sûr occulter les causes et les responsabilités, et notamment celles du lobby immigrationniste et islamophile catholique, digne continuateur du lobby des collabos du communisme.
En ce Vendredi saint, nous célébrons le sacrifice du Christ mort sur la croix pour nos péchés.
Cette affirmation est scandaleuse pour les musulmans comme pour les Juifs du judaïsme qui ne peuvent croire en un Dieu ainsi humilié !
Prions donc pour leur conversion et pour nos frères chrétiens persécutés par l’islam et le communisme.
Bonnes Pâques à vous tous, lecteurs de ces lignes !

jeudi 20 mars 2008

Boycott des Jeux Olympiques à Pékin

Ayant été le premier, dès 2006, à dénoncer la monstruosité d’organiser des jeux olympiques à Pékin comme jadis à Moscou, je me réjouis de ce que Rama Yade se soit enfin ralliée à cette idée.
Mais il n’y a pas qu’au Tibet que le communisme chinois a commis d’immenses abominations. La liberté religieuse est interdite en Chine où l’on continue à faire mourir en détention des prêtres et des évêques et à réprimer durement les croyants. Et ce bien après les grandes exterminations du maoïsme.
La Chine est toujours aussi le pays du Laogaï c'est-à-dire d’un système de production à coût infime par les détenus des camps de concentration.
Voilà pourquoi, le jeudi 27 mars, à 19 heures, près de l’ambassade de Chine, 11 avenue Georges V, Paris8ème, nous manifesterons notre opposition à la tenue des jeux olympiques à Pékin et nous prierons pour les catholiques chinois, pour les Tibétains et pour toutes les victimes du communisme en Chine.




70 boulevard Saint Germain - 75 005 Paris Tél. :01 40 51 74 07 Fax : 01 40 46 96 47

mercredi 19 mars 2008

AVEC NADINE MORANO, LA POLITIQUE DE SARKOZY CONTRE LA FAMILLE

La nomination de Nadine Morano comme secrétaire d’Etat à la Famille illustre hélas une fois encore combien les discours droitiers de Nicolas Sarkozy ont pour but de dissimuler un gauchissement concret des actes.

Parce qu’enfin, il n’est pas besoin d’être chrétien pour constater que la famille repose sur le mariage d’un homme et d’une femme, et que les enfants procèdent de ce couple, qu’il y a donc de la part des paires homosexuelles une incroyable extravagance de revendication à réclamer sans vergogne la jouissance d’élever les enfants que leur libre choix amoureux interdit de faire naître !

Tout le monde sait bien l’intolérable traumatisme qu’éprouvera un enfant, parmi les autres normalement élevés par un papa et une maman, en constatant fatalement un jour que chez lui, ceux qui l’élèvent et dorment dans le même lit, sont un couple de gays ou de lesbiennes (voire une triplette comme cela arrive aussi de plus en plus !)

Or Nadine Morano est pour cette forme inacceptable d’adoption qui est en réalité une captation à motivation psychanalytique. On ne s’étonnera pas non plus qu’elle soit en faveur de la liberté de tuer les enfants dans le sein de leur mère et d’abréger la fin de la vie.

On préfèrerait finalement de Nicolas Sarkozy moins de discours sur Dieu – et d’ailleurs, quel Dieu ? – mais plus de respect de la loi naturelle de respect de la vie.

mardi 18 mars 2008

Irak: consensus musulman pour l'éradication des chrétiens

Parce que l’on s’acharne, en Occident, selon la pensée politiquement correcte, à se bercer d’illusions sur l’islam, on veut n’imputer qu’au terrorisme sunnite d’Al-Quaïda les tueries et les persécutions anti-chrétiennes.

Or, la vérité c’est que les chrétiens sont enlevés, assassinés, violés, menacés partout, aussi bien dans la région chiite de Bassorah que dans les régions sunnites, et aussi bien dans les régions arabes que dans les régions kurdes. Faut-il d’ailleurs rappeler que les populations kurdes furent les plus acharnées dans l’accomplissement des génocides des Arméniens et des Assyro-chaldéens ?

Et c’est dans toutes les mosquées irakiennes, chiites ou sunnites, des régions où survivaient des chrétiens que les imams ont conseillé de ne pas acheter leurs maisons puisqu’ils seraient contraints de partir.

Constatons, une fois encore, après le martyre de Monseigneur Rahbo, que nulle voix de dignitaire ne s’est élevée dans « l’oumma » de France pour exprimer de l’indignation.

Je viens de relever dans la lecture de l’éditorial d’un mensuel catholique traditionnel consacré à l’islam des assertions méritant selon moi l’expression de quelques sérieux désaccords.

On y développe en substance, je crois ne pas déformer en résumant, que l’islam n’est pas aussi dangereux que le communisme « intrinsèquement pervers ».

Je crois cette affirmation très contestable. Allez donc en parler aux Arméniens qui purent tout de même survivre en Arménie soviétique mais furent exterminés dans la Turquie.

Si je sais parfaitement combien l’expression d’ »intrinsèquement pervers » a été légitimement attribué par la pape Pie XI au communisme, l’expérience prouve tout de même que les peuples peuvent sortir du communisme mais jamais, à ce jour, de l’islam, sauf dans le cas de guerre de reconquête.

Par ailleurs, Saint Bernard, Saint Louis, Sainte Catherine de Sienne, Saint Pie V ont émis sur l’islam des propos qui ne cédaient en rien à la sévérité de celui de Pie XI sur le communisme.

Moi, je ne choisis pas à vrai dire entre le rouge choléra et la peste verte. Et je sais bien qu’il y a des musulmans modérés et sympathiques mais il y avait aussi des communistes modérés et sympathiques….

lundi 17 mars 2008

Chine

La répression communiste au Tibet ne saurait faire oublier le sort des catholiques rescapés des exterminations maoïstes. Ils sont toujours menacés, persécutés, emprisonnés et bien des évêques et prêtres meurent en prison. Le Pape ne les oublie pas. Mais en revanche dans la plupart de nos paroisses c’est comme une église silencieuse sur les souffrances de l’Eglise du Silence.
Où évoque-t-on leurs persécutions et où fait-on prier pour nos frères chrétiens de Chine et d’Indochine, de Cuba, d’Irak et du Liban, d’Algérie ou du Pakistan ?
Nos paroisses, de toutes sensibilités hélas, sont bien tièdes sur ce point.

Premières réflexions sur le scrutin d'hier.

- D’abord les bonnes nouvelles et en premier lieu celle de l’élection de Marie-Claude Bompard comme maire de Bollène !
Je crois bien que c’est la première fois dans l’histoire de la république que l’on voit ainsi dans un couple, le mari, maire d’une ville de population moyenne mais de grand patrimoine culturel et son épouse devenir à son tour maire d’une belle petite ville de 15000 habitants.
C’est pour nos amis Bompard, une nouvelle récompense justifiée de leur labeur militant au service du bien commun. Ajoutons encore que Jacques a également été réélu conseiller général. On n’a vraiment pas de quoi s’ennuyer chez eux !
La semaine dernière je m’étais également réjoui de la réélection de notre amie Marie-Christine Bignon maire de Chauffailles (Saône et Loire) et de celle à Montfermeil (Seine-St Denis) de Xavier Lemoine, très fidèle successeur de notre ami Pierre Bernard bien connu des lecteurs de Reconquête. Et voilà encore que Marie-Christine Bignon a, elle aussi, été élue conseiller général.

- Bonnes nouvelles encore que celles des échecs de François Bayrou à Pau et de Jean Glavany à Tarbes, l’un et l’autre très en pointe et très emblématiques d’une grande perversion idéologique sur la question de la laïcité.

- En revanche, à Toulouse, la victoire de Pierre Cohen va encore tristement développer l’emprise rouge sur la ville rose, de plus en plus striée, il est vrai, de la couleur verte de l’islam.

- A propos du Front National, c’est hélas sans surprise que j’apprenais la nouvelle de l’exclusion de son candidat à Calais, François Dubout, coupable de …s’être désisté pour le candidat de l’UMP afin d’éviter à sa ville un maire communiste. L’ère de Loulou la purge n’est décidément pas terminée au Front National.
J’aurais fait exactement comme notre ami Dubout et je le félicite d’avoir ainsi fait passer le sens du Bien commun, qui consiste notamment à faire partout obstacle au « communisme intrinsèquement pervers » (Pie XI), plutôt que de se soumettre à une dictature d’appareil de parti dont la finalité se brouille, la stratégie s’embrouille et les tactiques se carembouillent.
Le Front National, sur son image passée, et avec encore des militants dévoués, continuera certes dans sa longue décrépitude. Je crois depuis longtemps que le bateau est devenu ivre. Il l’est de plus en plus. Seuls les intérêts financiers coalisent encore les partisans du vieux grand timonier, et ceux de sa capitaine de fille.
A son sommet même, le petit royaume du Front National est divisé contre lui-même pour de pitoyables motivations financières et de vieux compagnons ne communiquent plus que par l’intermédiaire des avocats et des huissiers.
J’observe aussi que ses élus européens n’ont mené à ce jour depuis quatre ans, aucune action de solidarité française et chrétienne avec les peuples persécutés par le communisme et l’islam.

vendredi 14 mars 2008

Non aux jeux olympiques à Pékin!

En 1949, le communisme maoïste s’est emparé de la Chine pour le conserver jusqu’à nos jours par toutes les méthodes de coercition et de terreur, avec les sommets de cruauté de la campagne « d’extermination des contre-révolutionnaires cachés » en 1955-1956 ; de la campagne des « cent fleurs » en 1957 ; des dizaines de millions de mort de faim dans la campagne du « Grand Bond en avant » ; enfin les cent millions de victimes, dont des millions de morts dans l’immense et rouge hystérie de la Révolution culturelle de 1965 à 1975.

Selon le « Dictionnaire du communisme » (Larousse) le communisme a tué en Chine plus de cinquante millions de personnes. Mais le nombre de ses victimes est incalculable. Aujourd’hui encore des millions de travailleurs forcés, hommes, femmes et enfants, sont détenus dans les camps et les usines du Laogaï, le Goulag chinois, assurant à prix dérisoire une partie de la production qui déséquilibre l’économie mondiale.

Conjuguant le carcan politique communiste et le monde d’économie du capitalisme le moins social qui soit, le système chinois engrange simultanément des centaines de milliards de dollars et laisse dans la misère des centaines de millions d’ouvriers et de paysans.

Le communisme chinois a génocidé ethniquement et culturellement le Tibet. Les catholiques non inféodés à l’Eglise étatique sont persécutés, emprisonnés et leurs évêques, condamnés aux plus lourdes peines, meurent dans les geôles.

Une fois de plus, on injurie l’idéal olympique en organisant des Jeux dont le régime totalitaire ainsi légitimé s’enorgueillit.

Ces Jeux ne seraient acceptables que si la Chine rendait au moins la liberté aux Tibétains et aux catholiques, et supprimait le système esclavagiste du Laogaï.


NON aux JEUX OLYMPIQUES au pays du LAOGAI !

A l’appel de Chrétienté-Solidarité,

Grande manifestation
Jeudi 27 mars 2008, 19 heures

près de l’ambassade de Chine,
Avenue George V, Paris 8ème

L'assassinat de Monseigneur Faraj Rahho


On vient de retrouver le corps de l’archevêque chaldéen de Mossoul enlevé après l’assassinat de ses trois accompagnateurs.

Il a donc été tué après avoir été séquestré, et l’on ne dit encore rien des sévices qu’il a du subir et de la manière dont on l’a mis à mort.

Cet acte s’ajoute à l’immense liste des chrétiens de notre temps victimes de la barbarie islamiste. Et l’Orient continue à se vider de ses derniers chrétiens dans l’indifférence, il faut bien le constater, de l’immense majorité de nos paroisses de presque toutes les sensibilités.

Je traiterai de cela dans la revue Reconquête de ce mois-ci.

On pèse une nouvelle fois les résultats accablants de la politique américaine qui en moins de cinquante ans aura réussi à implanter les Talibans en Afghanistan et les Ayatollah en Iran, à susciter Ben Laden et à livrer l’Irak à l’horreur.

Je pense aujourd’hui à la déclaration de Bush, le crétin du Texas, qui osait proclamer après l’exécution du dictateur : « le monde vit mieux sans Saddam Hussein »

mercredi 12 mars 2008

POURQUOI J’APPELLE A BATTRE BAYROU, GLAVANY ET COHEN.

Ce blog est notamment lu, je le sais, par des centaines d’amis dans le grand sud. Certains m’ont demandé d’aller au-delà de mes positions de principe global sur les élections aux cas particuliers de Tarbes, de Pau et de Toulouse. Je le fais volontiers.
Si, comme je l’ai écrit hier, je constate la médiocrité générale des politiciens de la gauche ou de la droite, je ne nie pas du tout, bien sûr, que certains sont beaucoup plus idéologiquement pervers et socialement nuisibles que d’autres et qu’en politique on ne saurait éliminer les notions du pire et du moindre mal.
PAU
Lorsque j’exprime, en gros, l’opinion qu’en dernier ressort il ne faut jamais faire globalement le jeu de la gauche, c’est que la plupart du temps, les candidats de gauche représentent le pire. On me dit alors que j’ai une position symétrique de celle de Besancenot.
On peut toujours en effet observer des symétries en politique. La réalité c’est que vu de gauche, même l’extrémiste Besancenot refuse la politique du pire pour la gauche qui est de faire passer la droite.
Moi qui ne suis pas un extrémiste, je suis pour le principe de ne jamais, sauf exception argumentée, faire passer la gauche, qui est presque toujours pire que la droite dans la haine antinationale et antichrétienne.
Si je demande de battre François Bayrou, c’est qu’il représente le pire possible dans l’acharnement du discours du refus de toute influence de la morale chrétienne sur les lois. Lui seul, je le répète, protesta contre le fait que les églises sonnent le glas du décès de Jean-Paul II.
TARBES
Si je demande à mes amis de Tarbes, ma ville natale, de tout faire pour battre Glavany, c’est, je le rappelle encore, que ce dernier fut celui qui, dans la Nouvelle République des Pyrénées osa proférer l’énormité suivante : « Faire œuvre de laïcité aujourd’hui, c’est favoriser l’implantation des mosquées ».
TOULOUSE
Venons-en à Toulouse. Pourquoi Faire battre Pierre Cohen et donc faire élire Jean-Luc Moudenc ?
D’abord une constatation : en Midi-Pyrénées la gauche la plus sectaire tient tout ou presque tout. Elle a le monopole des médias avec la Dépêche du Midi et ses filiales et le contrôle par des journalistes trotskystes de l’essentiel des autres médias, radio et télévision. Elle tient le Conseil Régional avec le très sectaire et très totalitaire mais très efficace Martin Malvy. Elle tient aussi presque tous les Conseils Généraux. Grâce à ces derniers elle favorise, contrôle et finance des milliers d’associations qui, sous différentes activités, encadrent idéologiquement la population.
Quant au monde syndical, il est pour l’essentiel sous la coupe des deux factions dérivées du vieux parti stalinien et des communistes des organisations trotskystes.
Quant à leur poids dans l’Education dite Nationale et la désinformation que subit la jeunesse, point n’est besoin d’insister.
Certes, je n’oublie pas après ces rappels la responsabilité accablante, inexcusable de la fausse droite, elle-même pour l’essentiel culturellement débile et idéologiquement pervertie.
Mais voir arriver encore avec Pierre Cohen un socialiste au Capitole serait la consécration d’une totale domination socialiste dans notre région.
L’actuel maire Jean-Luc Moudenc, dont j’ai relevé il y a quelques mois une stupide déclaration sur la profanation des cimetières de Toulouse, ne m’enthousiasme certes pas politiquement. Mais il n’est pas toujours mal entouré. Je l’ai cotoyé pendant plusieurs années au Conseil Régional. Toujours courtois, il n’a jamais été haineux contre mes amis et moi. C’est un homme discret, travailleur et je suis persuadé de son honnêteté et de son intégrité. Enfin si ses choix de politique nationale sont sur bien des plans mauvais, sur le plan municipal ils ne le sont pas. Notamment il n’est pas un homme de subversion culturelle.
Je n’en dirai pas autant de Pierre Cohen, contre lequel je n’ai rien sur le plan personnel, mais auquel tout nous oppose politiquement et culturellement. Son élection comme maire de Toulouse équivaudrait à une submersion du Capitole par une camarilla beaucoup plus rouge que rose et l’utilisation pour les projets socialistes de la richesse de cette mairie grâce, il faut le reconnaître, à la saine gestion financière des équipes successives depuis les Baudis.
Voilà pourquoi, en tant que président de Chrétienté-Solidarité, du Cercle d’Amitié française juive et chrétienne, et des Cercles du Pays Libre, j’invite mes amis de Toulouse à ne pas faire la politique du pire et à préférer Jean-luc Moudenc à Pierre Cohen.

mardi 11 mars 2008

Fuligineux municipal et rideau de fumée international

Parce que je ne me désintéresse pas de la « chose publique », parce qu’il le faut bien pour observer la réalité, j’ai consacré, plus qu’à l’ordinaire, du temps pour écouter les débats autour de ces élections.

Comme, exceptées les grandes villes, elles sont d’intérêt essentiellement local, je comprends que l’on s’en tienne à des généralités politiciennes puisqu’on ne peut parler pour tous des choses concrètes qui intéressent principalement les habitants d’une ville.

Mais tout de même, qu’il soit plus ou moins d’intérêt municipal, plus ou moins brouillé de considérations sur la politique gouvernementale, la vérité c’est que le débat est fuligineux, embrouillé, purement politicien.

Il n’oppose pas des partisans de choix politiques différents sur les libertés locales, l’école, la culture, le soutien à la famille, l’acceptation des mosquées. En fait, sur tous ces plans, on sent bien que nous n’avons à faire la plupart du temps qu’à des rivaux, étiquetés de droite ou de gauche, mais à vrai dire n’étant que plus ou moins de gauche dans la commune idéologie du « politiquement correct » et l’adhésion au meilleur des mondes de Jacques Attali.

Le débat est d’autant moins passionnant que François Bayrou qui parle comme s’il mâchait une mixture d’aligot et de chewing-gum pour essayer généralement d’exprimer qu’il n’est pas vraiment pour, tout en n’étant pas vraiment contre, l’embrouille à souhait pour le plus grand plaisir des bavards et des baveux.

Bayrou n’a d’idée claire qu’au sujet du catholicisme auquel il dénie tout droit à interférer sur la morale sociale et les lois. En revanche, il ne s’opposera pas à l’extension de l’islam et donc de la charia qui lui est consubstantielle.


Sarkozy : toujours des discours « rideaux de fumée »

Même s’il multiplie les fautes d’accord du participe passé (ex : « les mesures que j’ai pris »!) Sarkozy est un excellent producteur de discours dont la fonction est très souvent de dissimuler l’intention contraire à ce qu’il proclame.

Plus encore que de la poudre aux yeux, il est le spécialiste du rideau de fumée. Ainsi, vient-il, avec l’entier accord de Shimon Pérès, de prôner comme un Bush, un Etat palestinien, viable, moderne et « tutti quanti »… Au même moment, Israël continue à prendre des mesures qui le rendent objectivement inapplicable et renforcent dialectiquement les extrémistes du Hamas.

Sarkozy comme Bush ou son successeur se désoleront alors de ce que leur souhait a été rendu impossible par ce Hamas. Mais la vérité, c’est que le gouvernement israélien est hélas aujourd’hui encore comme hier dans une politique d’homogénéisation de la population d’Israël et de continuité territoriale dont sa diplomatie doit masquer les actes.

Je crains que le projet que formula, il y a trente ans, Henry Kissinger demeure, à savoir continuer à faire partir les Palestiniens en Jordanie et au Liban. Aussi, disait-il des chrétiens du Liban : « Un tiers partiront, un tiers mourra, un tiers demeureront ».

Ainsi, le Liban serait-il le pays des Palestiniens.

Je crains que cette idée ne soit pas en sommeil. Elle est abominable pour les chrétiens du Liban. Et je la crois contraire aux intérêts bien compris d’Israël et de la paix.

Je suis moi-aussi pour un Etat palestinien mais j’y croirai quand le gouvernement israélien mettra ses actes en conformité avec ses discours.

lundi 10 mars 2008

Elections : mauvais temps ou temps médiocre presque partout, ciel bleu en Vaucluse avec les Bompard.

Je ne me suis jamais désintéressé des élections municipales pour la raison fondamentale que si le maire ne peut que respecter les lois en vigueur, hélas souvent mauvaises, il y a des manières de les appliquer plus ou moins nocivement. Mais il dispose aussi encore d’un des derniers espaces de liberté et peut dans les domaines très liés de l’urbanisme, de la conservation du patrimoine, de la culture, des œuvres sociales, œuvrer pour le bien commun et l’avenir dans un autre sens que celui de la barbarie contemporaine.
J’ai donc suivi la soirée électorale sur les chaînes (le mot désigne bien au fond l’outil essentiel par lequel on enchaîne l’homme dans l’esclavagisme moderne).
Le plus insupportable pour moi était de constater la place accordée au frétillant Besancenot qui est à peu près facteur comme moi je suis éboueur, et qui sous ses aspects rassurants de publicitaire du tee-shirt n’en continue pas moins de proclamer sans complexe son adhésion au communisme léniniste.
On pouvait donc observer qu’aucun porte-parole de la droite ne s’avisait de formuler le moindre rappel de ce que la référence à l’idéologie communiste devrait être considérée comme tout aussi scandaleuse que celle que susciterait un improbable apologiste de l’idéologie nazie.
On pèse là la nécessité de ne pas abandonner la lutte anticommuniste puisqu’elle est non seulement un devoir de mémoire mais une exigence toujours très actuelle.
Globalement les listes clairsemées du mouvement national (FN et autres) n’ont obtenu, sauf exceptions rares, que des scores médiocres aux municipales. Aux cantonales, le Front National s’est maintenu mais force est de constater que la réaction que devrait susciter les aspects désastreux de la politique du gouvernement demeure bien faible.
Mais ce sont les bons résultats de nos amis Bompard qui ont été la bonne nouvelle de la soirée. Pour la troisième fois, Jacques Bompard est élu maire d’Orange, et avec un résultat encore meilleur (60%). Il a failli aussi être réélu conseiller général dès le premier tour et le sera donc dimanche prochain.
Mais une heureuse surprise vient encore de son épouse Marie-Claude en excellente position dans la ville proche de Bollène, si bien que son élection comme maire n’est pas certaine mais bien possible. Ce serait vraiment une bonne chose.
Une dernière considération enfin : il faut hélas observer que la question de l’implantation partout des mosquées et de l’islamisation de notre pays n’est pas encore du tout dans les préoccupations des Français, ignorants et désinformés. Malgré les déconcertantes variations de Jean-Marie Le Pen sur le sujet, beaucoup de candidats du FN ont eu le courage d’en parler. C’est tout à leur honneur et on vérifiera un jour que la question de cette « religion-politique » qu’est l’islam viendra au cœur de nos enjeux politiques.

vendredi 7 mars 2008

FRANCE-INTER, ORGANE DE PROPAGANDE SOIXANTUITARD.

Je n’apprécie guère, on le sait, la personnalité de Nicolas Sarkozy. Je trouve surtout sa politique détestable sur bien des plans. Elle est d’autant plus pernicieuse que ses discours, aux accents de droite, sont comme un rideau de fumée dissimulant l’abdication nationale, la manipulation mémorielle, la discrimination négative et la décomposition sociale dans la perspective de l’utopie de culture de mort de Jacques Attali.
Cela dit, qu’est-ce qui autorise les commentateurs, les éditorialistes et les bouffons de la radio dite nationale, France-Inter, payée avec nos impôts à en faire une sorte de « punching-ball » médiatique sur lequel on peut frapper sans risque et sans réplique à longueur de temps et dans un déferlement de fanatique surenchère gauchiste ?
Ainsi, le vendredi matin avant les informations de 8 heures, Philippe Val, le rédacteur en chef du misérable Charlie-Hebdo, s’en donne-t-il à cœur joie contre Sarkozy et les siens.
Ce matin, sa cible était Brice Hortefeux coupable de vouloir reconduire dans leur pays les immigrés illégaux.
Le camarade Val avec des accents de grande indignation vertueuse disait combien il se félicitait de ce que la « mobilisation populaire » ait réussi à permettre à un médecin camerounais de continuer à vivre et à exercer en France.
On sait ce que recouvrent ces sortes de « mobilisation populaire ». Mais il n’y avait personne pour faire observer au sieur Val, et surtout aux auditeurs, que ce médecin camerounais manque surtout au Cameroun dont l’état sanitaire est comme celui de l’Afrique en général : déplorable !
Bien sûr, à ce propos, il est utile aussi de rappeler la responsabilité accablante des gouvernements successifs qui, soit ont été incapables de prévoir les besoins médicaux du pays, et ce malgré toutes les informations statistiques et démographiques, soit les ont volontairement négligés pour favoriser l’immigration.
Quoi qu’il en soit, le constat de carence est accablant : la France ne forme plus depuis longtemps les professions de santé, médecins et infirmières, en nombre suffisant.
Voilà ce qu’eut pu dire sur le sujet un commentateur autre que le moraliste de Charlie-Hebdo. Mais là aussi le constat est accablant : en cinquante ans, la V° république aura laissé s’instaurer dans les médias et la « culture » un quasi-monopole socialo-gauchiste. Et rien, avec Nicolas Sarkozy, ne semble sur ce point devoir changer dans le bon sens.

mercredi 5 mars 2008

Des 3000 femmes d’Oran à Ingrid Bétancourt : Vous avez dit « égalité » ?

Comme tout le monde nous compatissons au sort tragique d’Ingrid Bétancourt victime elle aussi de l’infinie criminocratie communiste.
N’étant pas des nationalistes chauvins nous compatissons d’ailleurs tout autant au sort de tous les autres otages du Front d’Action Radicalement Criminel soutenu par les rouges et sanglants bouffons de la camarilla Castro-Chavez.
Cela dit, comme Mr Sarkozy est héroïquement prêt selon les médias à s’enfoncer dans la jungle pour délivrer lui-même Ingrid Bétancourt, nous ne pouvons que regretter l’inertie de ses prédécesseurs de la V° république qui n’ont pas bougé pour se soucier un tant soit peu du sort des trois mille femmes de la communauté Pied-Noir enlevées en 1962 en Algérie, par les assassins et tortionnaires du FLN et conduites vers les pires lieux de séquestration et de mort. Nous fûmes hélas bien peu à nous en soucier.
Et Nicolas Sarkozy n’a jamais posé la moindre question sur leur sort à Mr Bouteflika.
Certains rapatriés d’Algérie, peut-être à la mémoire courte, semblent ne pas s’indigner de cet oubli. On ne peut pas toujours parler du passé, diront-ils pour soutenir sans état d’âme les amis de Simone Veil qui, pourtant, elle au moins, ne renonce pas au devoir de longue mémoire.

« Mobilisation pour l’archevêque enlevé en Irak » ? Vraiment ?

Monseigneur Paulos Fargi Rahho archevêque chaldéen de Mossoul a été enlevé et ses trois accompagnatrices assassinées.
Le titre ci-dessus recouvre dans le Figaro un articulet de cinq lignes. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le quotidien des bien-pensants ne la relaye pas cette mobilisation ! On attend il est vrai toujours en vain la mobilisation générale des paroisses de France pour exprimer leur solidarité avec les chrétientés agonisantes et les chrétiens massacrés.

mardi 4 mars 2008

Selon la belle expression de l’église d’Orient : Dom Gérard est né au ciel.

Dom Gérard, fondateur du monastère bénédictin Sainte Madeleine du Barroux, m’avait souvent dit que la mort était comme le moment où le petit oiseau perce la coquille de l’œuf pour entrer à l’air libre et prendre bientôt son envol.
Et dans son très beau sermon du Dimanche, son successeur le Révérend Père Abbé Dom Louis Marie, évoqua un autre de ses mots dans le même esprit : « Je ne suis pas pressé de partir, je suis pressé d’arriver ».
Dom Gérard est parti, subitement, murmurant les premiers mots de sa dernière prière « Pater Noster » et puis il est né au ciel.
Bien sûr ses amis auraient aimé qu’il ne parte pas si tôt, et moi je désirais surtout qu’il ne parte pas avant moi,m’ayant fait le don, dès 1961, d’une incomparable, d’une irremplaçable amitié.
Rude coup, comme jamais à ce jour, pour l’auteur de ces lignes pour lequel Dom Gérard est l’homme qu’il a le plus aimé et admiré. Mais le Christ lui-même ne pleurait-il pas à l’enterrement de son ami Lazare ?
Le Père Abbé du Barroux m’avait demandé comme un devoir de donner avant l’absoute le témoignage de ce que représentait pour moi Dom Gérard. On en trouvera le texte dans Présent de demain.
La revue Reconquête lui consacrera, non pas le mois prochain mais celui d’après, l’intégralité d’une publication. Car, ne maniant pas certains mots à la légère, je crois, moi très pauvre pêcheur, que Dom Gérard était un saint que je supplie de ne pas m’abandonner et de veiller sur tous nos combats pour la France et pour la Chrétienté. Nous en évoquerons aussi bien que nous le pourrons sa figure et son œuvre.
Ayant quitté hier cette préfiguration de la cité céleste qu’est un monastère bénédictin, je reprendrai demain, puisqu’il le faut, les combats qu’exige notre pauvre monde.