lundi 30 juin 2008

L’intérêt d’une petite absence

Je reprends aujourd’hui ce blog, que je partage volontiers avec mes amis, après une quinzaine de jours d’absence non pas pour des « raisons de santé », comme déjà certains pouvaient s’en réjouir, mais très précisément pour causes de bonne santé puisqu’ils furent principalement consacrés aux dix étapes du chemin de Saint-Jacques de Compostelle effectuées à bon pas entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Santo Domingo de la Calzada.
Faute de pouvoir disposer de plus de temps, si Dieu le veut, nous reprendrons l’an prochain cette route millénaire toujours placée pour nous sous l’invocation de « Santiago matamoros » sur laquelle je ne m’étendrai pas aujourd’hui.
Je prends connaissance, principalement dans Présent, bien sûr, des évènements survenus pendant que nous arpentions la Navarre et la Rioja.
Ma lecture est forcément rapide et je reviendrai plus attentivement sur certains articles.
Mais l’impression d’ensemble qui se dégage est celle de la continuité pernicieuse de la politique de Nicolas Sarkozy dans les domaines essentiels (Souveraineté – Défense – Education…). Et lorsque sur quelques points elle viserait à quelques timides mesures de moindre mal (ou de moindre pire) alors elle se heurte aux diktats de Bruxelles.
Ce qui se dégage aussi c’est combien manque face à Sarkozy l’alternative d’un grand mouvement de droite nationale confédérant dans l’Amitié Française les hommes et les groupes par-delà leur diversité sur la base des valeurs fondamentales de la patrie, du respect de la vie innocente et de la justice sociale.
Certains de mes amis sont dans les factions du Front National, d’autres chez Villiers, d’autres se sont regroupés dans la Nouvelle Droite Populaire, d’autres ont rejoint le vieux CNI et j’en ai encore dans l’émiettement royaliste où l’on ne voit toujours pas venir le prince qui les rassemblerait avec l’énergie d’un Hugues Capet.
Pourtant ils ont tous de grandes qualités et sont ouverts à la nécessité du rassemblement dans la fidélité aux valeurs et dans la considération de la réalité du monde actuel.

Ne désespérons pas !

vendredi 27 juin 2008

L'Europe de la Vie

Deux belles et bonnes nouvelles viennent éclairer la fin de ce mois de juin, consacré au Sacré-Cœur.
D’abord Mgr Poupard s’est exprimé courageusement sur « gloria-tv » au sujet de l’identité chrétienne millénaire de l’Europe. « Reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe est une nécessité ontologique… Les valeurs de l’Evangile ont construit l’Europe. Il nous revient de guérir la société des maux qui la rongent : le matérialisme pratique et l’hédonisme. Il faut aider les chrétiens à prendre conscience de l’enjeu que représente l’héritage de la culture chrétienne, si l’Europe veut être fidèle à elle-même et avoir un avenir ».
Benoît XVI rappelle opportunément que les valeurs de liberté et de justice doivent être fondées sur la foi. « Le Christ donne tout ! » L’amour est donc le fondement et le but ultime de tout. Il est la clé de la théologie de Benoît XVI : « Saint Maxime démontre que l’homme trouve son unité, l’intégration de lui-même, sa totalité non pas en lui-même mais en se dépassant lui-même, en sortant de lui-même… L’homme se trouve lui-même en Dieu, dans le Fils de Dieu… Ce n’est qu’en Dieu que nous nous trouvons nous-mêmes ! »
Ensuite Mgr Cattenoz vient de publier un texte pour la vie magnifique et très approfondi, que vous pouvez trouver à partir du Salon Beige. « Tous je vous invite à avoir le courage de regarder la situation en face pour reconnaître tous les « non à la vie » qui ont marqué l’histoire de notre pays et de l’Europe depuis plus de quarante ans.
Nous avons une véritable conversion à opérer !
Dans de nombreux pays européens s’amplifie l’idée que la famille naturelle est réactionnaire, homophobe et discriminatoire à l’égard de toutes les autres formes d’unions…
Les trois « non à la vie » qui ont marqué notre histoire depuis quarante ans :
- Nous avons dit non à l’encyclique « Humanae vitae ».
- Nous avons dit « non à la vie » avec les lois sur l’avortement.
- Nous disons un nouveau non à la vie avec les lois sur la dislocation du mariage et de la famille."
"Je vous en prie, encouragez les jeunes qui, par le mariage fondent de nouvelles familles, à devenir pères et mères ! Vous ferez ainsi du bien, non seulement à eux-mêmes, mais aussi à la société tout entière. Je vous encourage fermement dans vos efforts politiques pour favoriser des conditions qui permettent aux jeunes couples d'élever des enfants. Tout ceci, cependant, ne servira à rien si nous ne réussissons pas à créer de nouveau dans nos pays un climat de joie et de confiance en la vie, dans lequel les enfants ne sont pas perçus comme un poids mais comme un don pour tous", déclarait Benoît XVI aux autorités.
Mais en face de ces refus de la vie, nous avons le merveilleux, le très saint exemple d’Agathe Mroz, polonaise, championne de volley, qui à l’instar de Sainte Gianna Beretta Molla a donné sa vie le 4 juin dernier pour que son enfant puisse vivre. Cette femme extraordinaire a sacrifié sa vie par véritable amour de la vie.
« Le témoignage d’Agathe Mroz est un exemple d’amour de la Vie, de maternité, du désir de donner la Vie, de l’amour héroïque pour un enfant à naître », a déclaré Mgr Marian Florczyk, évêque auxiliaire de Kielce en Pologne.
Que son sacrifice rejaillisse en pluie de grâces sur la Pologne et sur l’Europe !

Anne Cognac

Ce dimanche 29 juin, pèlerinage de Sainte Clotilde à Vivières

Comme tous les ans, le Centre Charlier sera présent avec ses bannières à Vivières. Nous invitons tous nos amis à participer à ce pèlerinage traditionnel.
Les reliques de sainte Clotilde sont abritées, depuis les incursions des Normands, dans l’église de Vivières (Aisne, près de Villers-Cotterêts). Depuis 1947, la Confrérie Sainte-Clotilde organise chaque année, le dernier dimanche de juin, un pèlerinage à Vivières. Elle invite tous les catholiques à venir prier sainte Clotilde pour que la France retrouve la foi, pour que la France fille aînée de l’Eglise soit fidèle à son baptême.
A 11h, messe grégorienne.Repas (tiré du sac) en forêt. 15h : vêpres chantées. Procession dans la vallée jusqu’à l’oratoire Sainte-Clotilde (près de la source). Salut du Saint Sacrement.

Un car partira de la gare de l’Est à Paris à 9h 15. Retour à 18h 30.
Inscriptions et renseignements : Pierre Maire, tél. 01 40 03 96 35.

Le Chœur Montjoie Saint Denis reprend le large !

Sorti à l’époque des grandes journées d’Amitiés françaises du Centre Charlier, l’album Chants de la Marine en Bois est un des titres historiques du Chœur Montjoie.
Il vient d’être réédité !
Pour l’occasion, l’équipage de Jacques Arnould, équipage aguerri, habitué à naviguer sur les flots dangereux de la Mère Agitée, présente une œuvre agrémentée de nouveaux chants (Les Calfats, La Danäe..) exécutés dans l’esprit de la meilleure tradition du Chœur. On retrouvera ainsi la voix toujours exceptionnelle du quartier-maître Pierre Le Morvan. Sous la direction du capitaine Arnould, assisté de Dominique Fabre pour les arrangements, le Chœur nous offre là une belle traversée.
A écouter sans modération.
Un seul reproche : la couverture représente le Cutty Sark, clipper britannique ! "Et merde au roi d'Angleterre" quand même !

Yann Baly
Membre du Chœur en exil

Chants de la Marine en Bois, 20€ le CD de 53 mn, 19 chants (3 € de frais de port). A commander à SDCMSD, 266 avenue Daumesnil, 75012 Paris ou par internet www.choeur-montjoie.com

jeudi 26 juin 2008

Quand le réel rattrape les Français aveuglés…

Intéressant débat sur France 24 qu’il convient de remercier pour avoir laissé s’exprimer des personnes à l’esprit libre, ce qui est rarissime en dehors de Radio-Courtoisie. Débat au cours duquel se sont fait jour des idées neuves ! La liberté d’expression est tellement bafouée dans les "gros" médias que nous ne boudons pas notre plaisir !
A la suite de l’agression contre un jeune homme juif se pose enfin publiquement la question du multiculturalisme. Le journaliste découvre avec étonnement que nous sommes passés d’un multiculturalisme « de bon aloi » - existe-t-il une expression plus politiquement correcte ? – au « monoculturalisme pluriel ». Qu’en termes galants ces choses-là sont dites ! Il tombe des nues en réalisant que certaines communautés vivant sur notre territoire n’ont aucun désir de vivre ensemble. Or c’est précisément ce désir qui caractérise la nation, qui en est l’essence.
Le modèle français, républicain et centralisateur, ne répond pas davantage que le modèle anglo-saxon au problème posé par le fait religieux. Le gouvernement ne peut plus nier ni même minimiser l’existence et l’importance sociale des religions. Le communautarisme, qui fut pris à partie par les intervenants reconnaissant qu’il est "constitué sur une base ethnique et religieuse", n’est que la conséquence d’une immigration incontrôlée et irresponsable, fruit de l’idéologie dominante.
"Chacun porte une responsabilité", déclare d’emblée Jean-Pierre Chevènement. C’est une technique éprouvée de désinformation : culpabiliser l’ensemble des français qui n’en peuvent mais, afin de minimiser la responsabilité réelle des gouvernements successifs depuis une trentaine d’années.
"La société française veut absolument nier l’existence de ce communautarisme", reprend avec pertinence Christian Makarian, directeur adjoint de L’Express ; il reconnaît sans aucune réticence l’échec patent de l’intégration de « l’islam à la française ». Ivan Rioufol ajoute qu’incontestablement le problème, c’est l’islam.
Mais le politiquement correct revient en force : « Des phénomènes intégristes dans les autres religions sont aussi préoccupants », dit Jean-Pierre Chevènement. Stupéfiant amalgame – autre pilier de la désinformation – qui met en lumière l’abyssale ignorance de son auteur : dans quelle autre religion les « intégristes » sont-ils de dangereux terroristes ?... Il convient de rappeler une fois encore que l’idéologie islamique n’est pas seulement une religion : c’est un totalitarisme avec une composante religieuse. C’est la confusion intrinsèquement perverse du spirituel et du temporel.
Ivan Rioufol, avec courage et bon sens, dénonce le vrai problème : notre incapacité à défendre notre identité. Le point très positif aujourd’hui est le réveil progressif de l’opinion publique qui se scandalise de pratiques jugées révoltantes à juste titre, venant de l’islam et tendant à s’imposer. Les hommes politiques ne font que suivre l’opinion. Il y a donc là une source d’espoir.
« Ce n’est pas l’islam qui pose problème », rétorque Julien Landfried, directeur de l’Observatoire du communautarisme. Nous partageons l’opinion d’Ivan Rioufol qui voit dans ce propos un déni des réalités. « La société française reste une société assimilationniste », qui, selon Landfried, ferait exploser les familles musulmanes grâce au « modèle » français de désintégration familiale. Nous ne le suivrons pas sur ce terrain.
En revanche, il faut admirer sans réserve ses propos lumineux qui prouvent qu’il ne faut jamais désespérer de la nature humaine : « On a des difficultés à avoir un minimum d’estime pour nous-mêmes. La France, et l’élite française, n’a pas d’estime pour elle-même… Comment voulez-vous aimer un pays si vous considérez que tous ses habitants sont des beaufs ?... Il y a un anti-patriotisme et un anti-nationalisme délirants en France ! »
Enfin !... Enfin on ose parler de l’amour de son pays ! Enfin on ose dire que là est l’essentiel d’une vraie politique, à l’opposé du technocratisme désincarné de nos soi-disant élites ! Enfin on ose poser publiquement le procès du multiculturalisme, qui n’aboutit par nature qu’à des impasses.
Enfin, pas à pas, la vérité progresse !

Anne Cognac

mercredi 25 juin 2008

En attendant le 30 juin...

Veni Sancte Spiritus !


Viens, Esprit Saint Et fais jaillir l’éclat de ta splendeur. Viens, Père des pauvres, Viens, Esprit généreux, Viens, Lumière des cœurs, Et fais jaillir l’éclat de ta splendeur. Toi, le parfait consolateur, merveilleuse fraîcheur. En nous, Tu fais habiter la paix. Dans la peine, Tu es le repos, dans l’épreuve, la force, dans la tristesse, la consolation. Lumière bienfaisante, pénètre l’intimité de nos cœurs car nous te sommes fidèles. Sans ta présence, dans l’homme il n’y a rien qui soit pur. Lave notre péché, abreuve notre sécheresse, guéris notre blessure, fléchis notre rigidité, enflamme notre tiédeur, redresse notre égarement. A ceux qui se confient en toi et te reçoivent dans la foi, accorde tous tes dons. Donne-leur de grandir en toi, et de persévérer dans le salut. Donne-leur la joie qui demeure.

Amen.

De l’Egypte à l’Isère, la même intolérance islamique

Une dépêche AFP datée d’hier et reprise par le site du Figaro nous apprend qu’un père musulman, venu faire soigner sa fille dans une clinique catholique de Bourgoin-Jallieu (38), a exigé avec violence et obtenu du personnel hospitalier que soit retiré le crucifix présent dans la chambre.
Ce que le journaliste-dihmi du Figaro en ligne qualifie dans son titre de dépêche de "polémique autour d’un crucifix". Non, il n’y a pas eu de polémique autour du crucifix dans cette clinique iséroise ! Il y a simplement eu la démonstration de la haine véhiculée par l’idéologie islamique envers tout ce qui n’est pas musulman. Le personnel médical ayant assisté à la scène a vécu durant quelques minutes ce que vivent les Coptes égyptiens tous les jours depuis des années. A la différence près, que lorsque l’on demande aux Coptes de supprimer les signes de leur foi, ils se battent ! Là, les femmes et les hommes présents ont gentiment retiré le crucifix. Evidemment, la fille venant d’être opérée, ils ne pouvaient pas mettre tout le monde dehors mais les couloirs des cliniques françaises sont bien plus confortables que les chambres d’hôpitaux de certains pays du Maghreb…
La directrice de l’établissement a qualifié l’attitude du père musulman de "surprenante de la part d'une famille qui a choisi librement notre établissement ". "Quand les gens choisissent d'être soignés dans notre établissement (...) ils savent qu'ils sont dans une maternité catholique", a-t-elle ajouté. Espérons qu’à l’avenir elle saura , sans tomber sous le coup des lois anti-discrimination, faire respecter son établissement qui porte le nom de Saint Vincent de Paul. Ce grand saint qui fut prisonnier dans les bagnes de Tunis et qui a ensuite passé une partie de sa vie à sauver les esclaves enlevés par les pirates barbaresques. Prions-le pour qu’il délivre, en leur donnant un peu de courage, les nouveaux esclaves de l’islamisme.

Yann Baly

mardi 24 juin 2008

Université d'été du Centre Charlier

Quelle politique pour quelle civilisation ?

Du 2 au 9 août 2008, dans un cadre magnifique près de Sisteron, entre le massif des Barronies et la vallée de la Méouge, une semaine de formation militante, spirituelle, culturelle et politique, ainsi que des randonnées.
Encore un avant-goût du programme :

Art roman, esprit roman par Céline Magrini



L’action politique en dehors du système, une expérience en Suisse
par Denis Ramelet et Olivier Delacrétaz


Y a-t-il une géopolitique des civilisations ? par David Mascré




Messe de Paul VI, forme ordinaire du rite romain, de quoi parle-t-on ?


Réflexions libres d’un simple fidèle qui ne prétend pas être liturgiste.

Il est beaucoup question, ces derniers temps, de la reconnaissance de la messe de Paul VI (dite forme ordinaire du missel romain) par tous les catholiques attachés au rite tridentin. Aux prêtres, on demande même quelquefois de participer, avec l’ordinaire du lieu, à la concélébration de la messe chrismale dans ce rite voire, dans certains cas, d’accepter un bi-ritualisme épisodique ou permanent.
La reconnaissance de la forme ordinaire du rite romain ne fait que reprendre l’esprit du Motu Proprio Summorum Pontificum et le texte de sa lettre d’accompagnement destinée aux évêques. Le Pape travaille là à reformer l’unité de l’Eglise par la liturgie, la subtile distinction entre le forme ordinaire et le forme extraordinaire du missel romain va dans ce sens.
Une expérience récente, à l’occasion d’une messe paroissiale dans la forme ordinaire, m’amène cependant à formuler quelques remarques sur l’objet même du "contrat" que l’on propose aux fidèles et aux prêtres attachés au rite traditionnel.
Lors de cette messe dominicale (j’hésite à mettre messe entre guillemets) d’une importante paroisse de la région lyonnaise, noyée dans les chants de Taizé, les fidèles attendront la bénédiction finale (« le rite de l’envoi ») pour que le prêtre se signe et pour se signer eux-mêmes, avant cela pas un seul signe de croix ! La consécration est dite à la vitesse grand V (mais ce n’est pas là, l’apanage des seules paroisses où se dit la nouvelle messe…), sans que personne ne s’agenouille à l’élévation. Une consultation du missel mis à disposition n’aide en rien à suivre la célébration. Impossible de retrouver le texte correspondant. Le caractère sacrificiel de la messe étant totalement absent des commentaires du même missel qui fait la part belle au creux verbiage si caractéristique des tristes années 70-80, évoquant exclusivement l’aspect mémoriel de la messe. Enfin, la communion est distribuée par les 3 prêtres présents (pénurie de prêtres ???) aidés d’un laïc, quasi exclusivement dans la main et sans agenouillement cela va de soi. J’avais oublié le caractère simpliste, l’absence de profondeur spirituelle, de transcendance et la niaiserie de telles cérémonies. Hélas, ce n’est pas un cas isolé.
Impossible de dire de quel rite ou de quelle version du missel il s’agit.
Comment alors demander aux fidèles et aux prêtres attachés au à la forme extraordinaire du missel romain d’accepter un "contrat" dont l’objet mouvant n’est pas clairement défini ? Accepter la forme ordinaire du canon romain ou donner son adhésion sans discernement et sans connaissance précise de ce qui est accepté puisque qu’il y a foison de célébrations, issues de l’imagination des prêtres ou des laïcs ? C’est la question que l’on doit poser.
Si pour l’unité de l’Eglise, les catholiques attachés à la liturgie traditionnelle ne doivent plus faire une mauvaise guerre à la messe de Paul VI dans son canon romain, on ne peut tout de même pas exiger d’eux qu’ils cautionnent des célébrations où ce qui se passe est en complète opposition avec ce que demande et affirme le Saint Père, sur la Présence réelle et la communion par exemple.
« La liturgie ne nous appartient pas : c'est le trésor de l'Eglise. » a-t-il encore rappelé ce dimanche, dans le même temps où se déroulait cette célébration, et d’autres, avec leurs très personnelles mises en scène.
Avant de demander aux prêtres et aux fidèles attachés au rite tridentin de se prononcer sur la forme ordinaire du rite romain, il faut au préalable régler cette question.
Et avant de s'adresser aux traditionnalistes, peut-être faudrait-il aussi demander aux non traditionnalistes d’accepter le canon romain selon la forme ordinaire (celui que dit le Pape) qui, s’il était dit et connu passerait dans nombre de paroisses pour un « retour en arrière », une atteinte à la liberté des équipes liturgiques et entraînerait de nombreux remous dans les conseils paroissiaux.

Yann Baly

lundi 23 juin 2008

Conséquences inattendues de la destruction des familles

Ahurissante nouvelle venue du Massachusetts : dans le même lycée, 17 jeunes filles de moins de 16 ans ont signé un pacte.
Elles ont décidé d’être enceintes au même moment afin d’avoir leur bébé à la même période et de les élever ensemble.
Nulle question d’amour dans ce pacte : les garçons, réduits au rôle de géniteurs, sont choisis on ne sait comment. Or, les lois du Massachusetts sont formelles : c’est un crime d’avoir des relations sexuelles avec une personne de moins de 16 ans. On comprend que les pères se fassent discrets….
On s’aperçoit rapidement que les raisons de ce comportement insensé résident dans l’absence d’amour et d’éducation vécue dans la famille. Ces jeunes filles, tellement malheureuses dans des familles désunies, déchirées, en proie au chômage, n’ont trouvé que ce palliatif pour être aimées pour elles-mêmes, sans conditions.
Dans leur esprit, seul un enfant pourra leur apporter l’affection dont elles sont privées. Mais leur jeune âge les empêche d’envisager toutes les répercussions que leur acte va engendrer, en particulier pour leur enfant, élevé lui-même sans repères.
Vouloir créer une « société des amazones », avec la fragilité psychologique que cela induit, est manifestement un cri d’angoisse à la face du monde, et de leur famille en premier.
C’est créer un cocon protecteur de toutes violences ou absences masculines. C’est l’échec total de la société sans père.
En France, le gouvernement proclame sa prise en compte de toutes les formes de famille sans distinction. Mais, le Saint-Père rappelle opportunément : « Il revient à chacun, homme et femme, de reconnaître et d'accepter son identité sexuelle. La différence et la complémentarité physiques, morales et spirituelles sont orientées vers les biens du mariage et l'épanouissement de la vie familiale. L'harmonie du couple et de la société dépend en partie de la manière dont sont vécus entre les sexes la complémentarité, le besoin et l'appui mutuels ».
Nous avons donc le droit d’être inquiets pour tous les drames humains qui pourraient advenir dans une société hédoniste où l’enfant est chosifié, d’une manière ou d’une autre.

Anne Cognac

Le chemin de croix des Coptes d’Egypte

Non, les persécutions anti-chrétiennes ne datent pas d’un autre âge !...
Oui, elles sont en pleine progression dans de nombreux pays, favorisées par l’avancée mondiale de l’idéologie islamique et l’absence de réaction aussi bien dans les pays eux-mêmes qu’en France et en Occident en général.
Les massacres dont les chrétiens coptes sont victimes en Egypte relèvent de la pire barbarie.
Moines blessés, enlevés, torturés à Aboufana, église incendiée ; 4 morts au Caire ; 12 morts et 9 blessés graves dans la collision d’une camionnette sans chauffeur contre un bus transportant des chrétiens au Sud du Caire …
Sans protection ni pour eux-mêmes, ni pour leurs églises, sans jugement des agresseurs ni réparation aux agressés, face à l’enlèvement et à l’islamisation forcée de jeunes filles coptes, aux pillages et incendies des églises, ainsi qu’aux attaques médiatiques sans nombre, ils font appel à nous.

Anne Cognac

Association Visages et cultures des Coptes, 87 Avenue de Wagram, 75017 Paris
sobhygress@yahoo.fr

vendredi 20 juin 2008

Procès de la discrmination positive : l'AGRIF déboutée !

Dans le procès qu'elle intentait au directeur de L'Oréal, l'AGRIF vient d'être déboutée par le Tribunal correctionnel de Paris et condamnée à verser 2500€ de dommages et intérêts à M. Agon pour poursuites abusives !
Au nom d'un prétendu principe de "rééquilibrage", la justice confirme que les Français sont des citoyens de seconde zone dans leur propre pays.
A ce sujet, on lira avec intérêt l'analyse d'Yves Daoudal.

jeudi 19 juin 2008

Déni de démocratie ?

Le « non » irlandais aura au moins eu le mérite de faire réfléchir les uns et les autres sur le sens de cette consultation. Les commentaires sont innombrables.
Mais qui a compris qu’il est en réalité un avertissement de plus de la part des peuples européens pour nos dirigeants autistes ?
Les menaces de Valéry Giscard d’Estaing vis-à-vis de l’Irlande, son mépris du peuple et sa conception fondamentalement anti-chrétienne des institutions européennes nous éclairent – mais nous le savions déjà – sur le vrai visage de l’Union Européenne, que nous ne confondons pas avec la véritable Europe que nous aimons : « Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois comme le montre l’histoire ». (Jean-Paul II, Centesimus Annus)
Derrière le déni de démocratie se cache en réalité une atteinte au principe de subsidiarité, selon lequel l’échelon supérieur ne doit pas faire ce que peut et doit faire l’échelon inférieur. Ce principe est prôné sans relâche par l’Eglise catholique car il est le seul garant du respect intégral de la dignité des personnes, des peuples et des Etats.
Le technocratisme de nos élites et leur relativisme intellectuel et moral vont à l’encontre de toute conception vraiment humaine de la politique : le décalage avec le réel – toute idéologie étant intrinsèquement perverse puisque coupée du réel – signe le refus clair et obstiné de l’incarnation.
D’un côté le réel, la vraie démocratie qui, ainsi que le rappelle très justement Jacques Trémolet de Villers dans Présent du 18 juin dernier, « est le régime qui organise la consultation des peuples sur les sujets de sa compétence », et au plus haut, la Sainte Trinité, sommet de la Constitution irlandaise…
De l’autre les « valeurs » de l’Union Européenne, idées chrétiennes devenues folles et donc effroyablement destructrices des êtres humains, du génie de chaque peuple, des Etats souverains et de la vraie liberté.
Il faut choisir !

Anne Cognac

La République est toujours jacobine !

Les sénateurs ont refusé hier l’amendement prévoyant d’inscrire dans la Constitution que les langues régionales font partie du patrimoine français. Le Sénat, comme l’Académie française lundi dernier, reste figé sur les positions du nivellement révolutionnaire et jacobin, au détriment de la riche diversité que nos provinces apportent à la France.
N’en déplaise aux sénateurs, les langues et les patois régionaux n’ont pas besoin de la Constitution pour exister et se développer.
Y.B.

mercredi 18 juin 2008

Moins de virtuel, plus de réel !

Ça n’arrête pas ! Ma boîte de courriels est saturée par les invitations d’amis qui se font les représentants commerciaux, à titre gracieux, de sites internet surchargés de publicités et censés aider les gens à communiquer, se retrouver, discuter, se montrer…
L’un m’invite à mettre ma trombine sur tel site, l’autre insiste pour que ma face paraisse sur tel autre qualifié de « réseau social en ligne », un autre encore m’incite à rejoindre, comme lui, un « carnet d’adresses pour ne jamais perdre vos contacts, 6 millions d’inscrits » rien de moins ! On comprend pourquoi les renseignements généraux ne recrutent plus ! Un clic sur sa souris évite au brave inspecteur une journée de filature, d’écoute ou de mise à jour de ses fiches cartonnées… les activistes en ligne lui ont mâché le travail. De même qu’au militant d’extrême gauche préparant le grand soir
Il y a surtout dans ces démarches une attirance pour le voyeurisme qui m’étonne venant de gens habituellement critiques sur une société où notre espace de liberté et de tranquillité se réduit à peau de chagrin. Mode, snobisme, manque d’originalité ? En tous cas, Big Brother étend son recrutement, donnant ainsi naissance à la race des tradis-voyeurs et des natios-exhibitionnistes.
Fort heureusement, mon réseau social n’est pas virtuel et je garde le contact avec toutes les amies et tous les amis chers à mon cœur. Et si j’ai perdu de vue quelques uns d’entre eux, je ne désespère pas de les retrouver au gré des hasards de la vie, à la terrasse d’un bistrot ou dans un hall de gare, à l’enterrement d’une connaissance commune ou au mariage d’une copine, lors d’un séjour en Bretagne ou d’un passage en Suisse, à Lille ou à Hanoï… que sais-je, la Providence n’est pas avare en bonnes surprises qui auront toujours plus de charme qu’une recherche frénétique sur le oueb !
Comme disait Perret (Jacques, évidemment), il est grand temps de « remettre le pétrole dans ses nappes, la vapeur dans le pot-au-feu, l’électricité dans les nuages et les nuages dans le ciel… » … et internet à sa place de simple outil de travail !

Yann Baly

L'AGRIF censurée !

Le très confidentiel blog intitulé Nation Presse Infos annonce dans un texte délirant pourquoi il a retiré un récent communiqué de l'AGRIF et pourquoi il ne publiera plus de textes signés Bernard Antony. Les termes utilisés sont dignes de la Pravda des grandes heures, son rédacteur, qui signe courageusement Francis K. au nom de la rédaction NPI, pourrait faire une belle carrière en Corée du Nord ou en Biélorussie où son style lèche-bottes-délateur serait toujours apprécié. Dans la mouvance nationale, qui dépasse heureusement les marges de l'actuel FN, son propos dithyrambique sera pris comme un délire autoritaire ou pour un mauvais canular.
Yves Daoudal, Vice-président du Centre Charlier et rédacteur en chef de Reconquête tout en étant membre du comité central du FN, vient de livrer sa réaction concernant cette petite censure qui ne nous empêchera pas de dormir... L'AGRIF, qui dépasse les clivages politiques, peut se passer de Nation Presse Infos pour mener son combat de défense de l'identité française et chrétienne.

Yann Baly
Délégué AGRIF Sud Est

mardi 17 juin 2008

L’Académie française hors sujet

Un amendement parlementaire propose d’inscrire dans la Constitution de la Ve république l'appartenance des langues régionales au patrimoine de la France.
Lundi dernier, l’Académie française s’est élevée contre ce projet estimant qu’il portait atteinte « à l’identité nationale ». Cette étonnante et discutable condamnation des sages de la Coupole mérite quelques remarques.
Premièrement, on comprend mal de quelle façon les langues régionales pourraient nuire à l’identité française. Ces langues existaient pour la plupart avant l’avènement de cette identité, elles ont participé à sa construction, à son enracinement et continuent de le faire. La France n’est pas une entité monolithique et uniforme comme le voudraient les idéologues et les technocrates. Il faut être un révolutionnaire ou un jacobin forcené pour nier cette évidence. Si l’on suit le raisonnement des académiciens, le restaurateur de la langue provençale, Frédéric Mistral, devrait être exclu des grandes figures de l’identité française. Cela serait pour le moins gênant. Ce n’était pas l’avis de Charles Maurras, reçu à l’Académie en 1939, bien que disciple élogieux du Maître de Maillane.
« Depuis plus de cinq siècles, la langue française a forgé la France », affirment les académiciens, faisant là un raccourci historique des plus singuliers. Mes ancêtres lorrains ne disaient-ils pas dans un excellent français « Français ne puis, Allemand ne veut, Lorrain je suis »…
D’autre part, il semble que l’identité française soit aujourd’hui menacée par d’autres périls que la langue bretonne, alsacienne ou corse, que les patois de Lorraine, de Picardie ou de Touraine. Les académiciens devraient commencer par balayer devant leur porte, eux qui, dans la plus récente édition du dictionnaire de l’Académie française, ont fait entrer, outre des anglicismes (bookmaker, browning…), des mots tels que keffieh ou darbouka (arabe), ikébana et kabuki (japonais), halva ou encore kébab (turc).
Alors messieurs les académiciens, pour ce qui est de l’identité française, pas de leçons s’il vous plait !

Yann Baly

NB : J'apprends par Ouest-France ce commentaire de l'académicien Michel Mohrt : " Les déclarations de l'Académie n'engagent qu'elle, pas les 40 académiciens, constatait-il sobrement, hier soir. Je dois d'ailleurs préciser que nous n'étions pas du tout unanimes sur ce sujet..." Ouf ! Il était surprenant que les immortels formés à bonne école tels que Michel Mohrt, Michel Déon, Jean Dutourd ou Félicien Marceau se soient fourvoyés dans cette triste aventure.

lundi 16 juin 2008

Euro 2008 : les Croates trop patriotes

La presse aux ordres est très remontée contre le jeune entraîneur de l’équipe croate, Slaven Bilic. A l’issue du match de son équipe contre l’Autriche, ce dernier a fait écouter à ses joueurs la musique d’un groupe très populaire en Croatie mais qualifié d’«ultranationaliste » par les médias occidentaux.
Un des titres les plus connus du groupe s’intitule Lijepa Li Si (tu es belle) qui est un poème à la patrie croate. La presse française n’est pas en reste dans la curée. Il est vrai qu’elle est habituellement plutôt séduite par les groupes de rap qui vomissent leur haine de la France.
Autre tare de Bilic, il se dit catholique pratiquant. Alors là, ça commence à faire beaucoup !
Vendredi, l’équipe croate affrontera la Turquie (pour la Coupe d’Europe !)… à Vienne. Nul doute que l’entraîneur croate fera une petite leçon d’histoire à ses joueurs. 1593 bataille de Sisak, 1683 bataille de Vienne… Pour 2008, on se contentera du retour de l’équipe turque à Istanbul dès samedi matin.

Yann Baly
Interim

Durant les jours à venir, la rédaction du blog de Bernard Antony sera assurée par Anne Cognac et moi-même. Qu’on se rassure, ce n’est pas un putsch. Le Président de l’AGRIF est pour quinze jours sur les chemins de l’Europe chrétienne, accompagné de quelques amis. Nous en saurons certainement plus à leur retour…

Yann Baly
Bernard Antony,
Président de L’Institut du Pays Libre,
communique :

Le non irlandais et la démocratie selon les eurocrates

N’en déplaise à Alain Lamassoure, le non irlandais n’est pas seulement celui d’un petit nombre d’européens.
Il a exprimé la volonté de centaines de millions d’européens auxquels on veut imposer un ordre européen totalitaire dont ils ne veulent pas !
Les commentaires des idéologues eurocrates sont très plaisants à analyser. Ils révèlent combien ils baignent dans la vieille conception jacobine de la démocratie selon laquelle c’est une minorité de citoyens « éclairés », « conscients et organisés » qui doivent dicter la « volonté » générale. Car celle-ci, selon le vieux subterfuge idéologique rousseauiste, ne doit pas être confondue avec la volonté des peuples lorsque celle-ci ne va pas dans le sens de l’histoire !
On voit bien là combien le système politique issu de la Révolution dite française n’est pas du tout celui de la libre expression politique des citoyens mais celui de leur nécessaire soumission, par habile manipulation ou par contrainte si nécessaire, pour imposer un constructivisme idéologique ressortant d’une secrète religion d’initiés.
Contre cette domination il faut partout affirmer avec les Irlandais le temps de la reconquête des pays libres.

Pays Libre
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75005 - Paris
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Bernard Antony, président de l’AGRIF,
communique :

Profanation des sépultures de Saugon

La profanation de deux sépultures au cimetière de Saugon en Gironde, accompagnée de l’éparpillement des ossements de l’une d’elle, est d’emblée présentée par le maire de la commune comme probablement un acte de vandalisme sans autre signification, sous le prétexte qu’il ne connaîtrait pas dans la commune de secte aux mœurs macabres.
Or, quoi qu’il en soit de la résidence des auteurs de cette action ou de leur appartenance, ce qu’ils ont fait s’inscrit dans toute une continuité d’actes odieux inspirés, on le sait, par la culture de mort du courant dit néo-sataniste.
Mais par une sorte de réflexe dialectique d’un antiracisme raciste, ces actes ne suscitent d’indignation que s’il s’agit de profanations de tombes musulmanes ou israélites.
L’AGRIF, qui refuse toute discrimination dans la dénonciation d’abominations barbares et anti-humaines, dénonce pareillement toutes les profanations.
Dans cette affaire encore, elle sera partie civile et charge son avocat bordelais de mettre en route la procédure.


AGRIF 70 Bd Saint Germain 75005 PARIS
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vendredi 13 juin 2008

Rendez-vous ce dimanche

à la fête de Radio Courtoisie


God save Ireland, said the heros

God save Ireland, said they all...



Sans aucune repentance exigée par l’Etat sarkozien, Bachar-El-Assad au défilé du 14 Juillet


Même si je sais bien que c’est « la fête de la fédération » du 14 Juillet 1790 que commémore notre fête nationale, je n’oublie pas que cette dernière célébrait l’ignominieuse, l’atroce prise de la Bastille de 1789 sans aucune gloire, mais avec son cortège d’horreur sanglante de dépeçage humain et d’anthropophagie.

Aussi ne confondant pas le patriotisme français et chrétien avec le patriotisme révolutionnaire, n’ai-je jamais été un grand enthousiaste du 14 Juillet et j’ai toujours défendu la liberté de Georges Brassens de chanter : « Le jour du 14 Juillet, je reste dans mon lit douillet ».

Néanmoins, puisque c’est malgré tout le jour de notre fête nationale, j’ai quelque fois regardé à la télévision le défilé.

Cette année, l’Elysée nous annonce l’invitation à la tribune d’honneur, près de Nicolas Sarkozy, de Bachar El-Assad.

Comme je l’ai commenté ces jours derniers, la diplomatie française s’est en effet engouffrée derrière celle d’Israël. Elle est, en effet, en quelque sorte autorisée à renouer avec Damas, puisque Israël et Syrie négocient avec l’accord de l’Oncle Sam. On verra, je le répète, que cela n’ira pas loin et que la Syrie n’est pas plus prête à éliminer le Hezbollah qu’Israël à évacuer le Golan.

Cela dit, je ne suis pas hostile au fait que la France entretienne des relations avec un Etat encore il y a peu américainement rangé parmi les « Etats-voyous ».

Les Etats, à de rares exceptions, ne sont-ils pas en effet peu ou prou presque tous voyous et comme nous entretenons des relations avec bien des Etats « super-voyous » pourquoi pas avec l’Etat alaouite syrien ?

Cela peut se comprendre si l’on demande à ces Etats de manifester au moins des regrets (hypocrites bien sûr mais il faut s’en contenter) des crimes qu’ils ont commis contre la France et des Français.

Ainsi, la moindre des choses à exiger de la part de l’ancien terroriste Bouteflika ne serait-elle pas qu’il institue en Algérie au moins une journée de repentance du passé barbaresque et esclavagiste et plus encore des massacres commis par son FLN, du génocide des harkis et de l’enlèvement de trois mille de nos compatriotes pieds-noirs en 1962 à Oran et ailleurs ?

Bachar el-Assad est le fils et le successeur de son père. C’est ce dernier qui a couvert au Liban les assassinats de notre ambassadeur Delamarre et de notre attaché militaire, que j’avais beaucoup apprécié, le colonel Gouttières et surtout de nos 55 parachutistes dans l’attentat du Drakar.

C’est ce régime baasso-alaouite qui n’a cessé de terroriser et d’ensanglanter le Liban depuis plus de trente ans, éliminant sans cesse tous ceux qui s’opposaient à sa main-mise sur le pays des cèdres.

Je note ici un peu ironiquement dans quel désarroi doivent être les admirateurs « rouges-bruns » de ce régime, toute la cohorte d’une extrême-droite qui professe la plus haute admiration pour Thierry Meyssan, l’animateur du réseau Voltaire et le prosélyte gay qui s’est reclassé dans l’exploitation de la mine de désinformation selon laquelle les attentats du 11 Septembre auraient été organisés par un fantastique complot du Mossad et de la CIA pour justifier l’invasion de l’Irak !

Je précise ici que je n’ai de sympathie particulière ni pour le Mossad, ni pour la CIA, pas plus que pour le FSB russe. Mais d’une part les Américains n’avaient vraiment pas besoin de tels attentats avec de tels dégâts frappant leurs plus orgueilleux monuments et leur centre économique comme prétexte à une nouvelle guerre décisive contre l’Irak !

Et il fallait qu’ils soient bien forts pour manipuler ainsi un Ben Laden et ses hommes.

Thierry Meyssan qui édite, à jet continu, ses brochures à Damas (sans aucune difficulté financière) doit peut-être s’inquiéter un peu et, avec lui, ses amis parisiens d’une certaine sensibilité au sein du Front National.

Pour ma part, je n’aurai pas le courage de regarder Bachar el-Assad, impénétrable, regardant avec Nicolas Sarkozy, ravi, défiler nos paras. Cela me donnerait envie de vomir. Je penserai, la rage au cœur, à leurs anciens du Drakar.

jeudi 12 juin 2008

La création de l’Institut du Pays Libre

Comme je l’avais clairement exprimé, la création du mouvement « Pays Libre » n’avait pas du tout été envisagée comme celle d’un parti mais comme celle d’une association visant à observer, commenter et influencer la vie politique.
En effet, démissionnaire en 2003 du Bureau Politique du Front National, je souhaitais pouvoir continuer à m’exprimer dans l’ordre politique ce que ne me permettait pas toujours les finalités spécifiques du mouvement Chrétienté-Solidarité et encore moins celles de l’Agrif. L’Agrif unit en effet par delà leurs différences ou divergences politiques des milliers d’adhérents d’accord pour faire face ensemble aux racismes anti-français et anti-chrétiens qui ne cessent aujourd’hui de progresser dans une grande indifférence des autorités politiques et hélas aussi de trop d’autorités religieuses.
Aussi, afin de ne laisser place à aucune ambiguïté, j’ai proposé à mes amis de continuer à œuvrer politiquement au nom de l’Institut du Pays Libre.
Outre sa fonction habituelle de communication et de prise de position, cet institut organisera dans l’année universitaire 2008-2009 six colloques consacrés aux principaux domaines de la vie politique et jugera notamment de l’action du gouvernement Sarkozy.
Mais surtout, l’Institut du Pays Libre travaillera à établir la meilleure concertation possible entre les personnalités militantes de la résistance nationale et chrétienne, fondamentalement d’accord sur les principes de défense de la souveraineté nationale dans l’amitié européenne ; du respect de la vie innocente et de la lutte contre la culture de mort ; de la justice sociale, des libertés du travail et de la rénovation syndicale ; du refus de tous les totalitarismes et notamment de l’islamique ; du respect de l’âme chrétienne de la France et des valeurs fondamentales de notre civilisation gréco-latine et judéo-chrétienne.
Mes amis et moi espérons ainsi favoriser dans les mois et les années qui viennent la refondation d’un grand mouvement national dans l’Amitié Française et Européenne.
Nous proposerons certes qu’il mette en avant, comme cela est le cas en Italie, le riche concept de Pays Libre !


Pays Libre
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mercredi 11 juin 2008

Chrétiens en Algérie : manifestation reportée !

L’association Europae Gentes, initiatrice de la manifestation, n’a pas obtenu de la préfecture de police l’autorisation d’une marche jusqu’à l’Ambassade d’Algérie. Elle se heurte à de grandes difficultés d’organisation pour un rassemblement statique place Saint-Augustin. Son président Frédéric Pichon a donc décidé de surseoir à cette manifestation.
Chrétienté-Solidarité comprend cette décision et prendra ultérieurement une nouvelle initiative en concertation avec les représentants en France des minorités chrétiennes menacées ou persécutées dans les pays sous domination islamique.
Le Conseil Français du Culte Musulman est tout sauf français
et, sans paradoxe, c’est heureux !


Outre le fait qu’il n’y a guère de culte dans l’islam sunnite, les dernières élections pour désigner les élus au Conseil d’Administration du Conseil Français du Culte Musulman montrent une nouvelle fois, s’il en était besoin, combien l’islam en France est surtout rattaché aux pays d’origine de ses pratiquants.
Ces élections amènent d’abord les constatations suivantes :
- La Fédération Nationale de la Grande Mosquée de Paris, sous contrôle algérien, celle que préside le docteur algérien Dalil Boubakeur si cher à Jacques Chirac et à Nicolas Sarkozy, avait décidé de boycotter les élections. Le docteur Boubakeur, en fait, n’arrivait pas du tout à contrôler l’institution.
- La liste qui remporte le plus de voix (43 %), est celle du Rassemblement des Musulmans de France (RMF) qui est en fait le rassemblement des musulmans marocains en France.
- Vient après elle, (30 %) la liste de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF) qui n’est autre que la représentation du mouvement islamiste révolutionnaire, d’origine égyptienne, des Frères Musulmans, ce que la plupart des médias ont soigneusement occulté.
- Vient ensuite notamment le Comité de Coordination des Musulmans Turcs de France (13 %) qui a du moins le mérite d’afficher son appartenance.
Seuls les esprits légers pourraient être chagrinés par le fait qu’à l’évidence il n’y a pas encore « d’islam français ». L’islam en France est ainsi majoritairement raccordé soit à différents pays appartenant à l’oumma islamique, soit à une internationale des Frères Musulmans. Un Etat français soucieux de préserver l’unité de notre peuple devrait à l’évidence encourager le retour de ces ressortissants, évidemment d’appartenance étrangère, même s’ils ont administrativement acquis la nationalité française.
Il resterait bien sûr alors à assurer les principes de la préférence nationale et bien sûr du respect de la liberté religieuse à tous les musulmans qui sont issus des familles de ceux qui ont combattu pour la France et choisi le patriotisme français.
Car le refus de l’islam en tant que société totalitaire ne s’accompagne évidemment pas du refus de reconnaître la dignité personnelle des musulmans, ni leur droit à la prière, ni celle de pratiquer leurs exigences alimentaires. Pour ce qui est du mariage, la polygamie n’est pas un impératif de l’islam, elle est interdite en Turquie comme en Tunisie. Mais le respect des droits des musulmans ne s’accompagne évidemment pas de conformer à leurs exigences l’ensemble de la population française chrétienne ou autre !


Sarkozy - Bachar el-Assad

Parce que, comme je l’ai déjà exprimé, la Syrie et Israël font semblant de négocier pour faire plaisir à Washington, Nicolas Sarkozy s’empresse de renouer avec Damas, croyant ainsi bien sûr s’aligner sur la politique de Tel-Aviv. Or cette démarche ne s’accompagne d’aucune garantie sérieuse de Damas sur sa renonciation à la mainmise sur le Liban.
Je crois pour ma part, je l’ai déjà écrit, que les négociations israélo-syriennes ne sont que du « faux semblant ». Je crois que Nicolas Sarkozy commet une grave erreur.

mardi 10 juin 2008


Pourquoi la solidarité avec les chrétiens persécutés d’Algérie
et des pays dominés par l’islam ?

Chrétienté-Solidarité s’est volontiers associé à l’appel à manifester près de l’ambassade d’Algérie lancé par Frédéric Pichon et son association Europae Gentes pour protester contre la persécution anti-chrétienne en Algérie et dans bien d’autres pays sous domination islamique.

Cette manifestation qui ne sera pas la dernière, vise d’abord à exiger pour le moins du gouvernement algérien les mêmes libertés religieuses et civiles pour les chrétiens algériens que celles dont les musulmans, notamment d’origine algérienne, disposent en France.

Elle vise aussi à protester contre l’hallucinant article dans Le Monde du 4 juin 2008 d'un prêtre du diocèse de Lyon, Christian Delorme, affirmant d’abord que « ce qui fait fondamentalement l’unité de l’Algérie, c’est son islamité ».

Islamité en effet, éradicatrice d’abord de la présence chrétienne par le déferlement arabe au 8ème siècle avec les génocides trop peu rappelés des populations juives et chrétiennes dont les reliquats résistèrent longtemps dans les montagnes de Kabylie avec une figure légendaire de la résistance à l’islam, l’héroïque jeune fille La Kahina.

Islamité parachevée plus tard par la colonisation turco-barbaresque dont les grandes réalisations étaient celles de la piraterie, des bagnes et des harems et à laquelle mis fin le débarquement français libérateur et colonisateur de 1830.

Le prêtre islamo-collabo Delorme ose évoquer sur ce point les « atteintes à la culture et aux institutions musulmanes qu’ont perpétrées (sic) les coloniaux ». Ceci au mépris de la préférence pour la mosquée que manifesta toujours la politique laïque des radicaux francs-maçons de Jules Ferry et de leurs continuateurs socialistes avec Léon Blum.

La stupéfaction grandit encore lorsqu’on lit sous la plume de Delorme qu’une « minorité chrétienne en Algérie pourrait devenir un jour prétexte à des interventions militaires » !

Comme s’il y avait un seul précédent dans le monde au XXè siècle d’intervention d’une puissance en faveur des minorités chrétiennes ! Comme si en Irak même, où les chrétiens sont en voie de disparition (1.200.000, il y a dix ans, 400.000 aujourd’hui), les Américains qui veulent déporter et regrouper les derniers au Kurdistan s’étaient soucié d’eux !

Et Delorme ose proclamer « l’urgence d’une réflexion sereine (sic) sur la légitimité ou non du prosélytisme chrétien en terre d’islam ». Par prosélytisme, il faut entendre évangélisation. Delorme n’ajoute-t-il pas : « L’Evangile, certes demande aux chrétiens d’annoncer le Christ, mais pas au prix du déchirement d’un peuple, pas au prix de l’engendrement de situations de violence ».

Là, on est dans une ignominie écoeurante. Ce serait donc la conversion de quelques musulmans qui engendrerait la violence ! Oser écrire cela relève vraiment de la fable du loup et de l’agneau.

L’islamophile Delorme peut certes se féliciter « d’avoir fait l’objet de toutes les marques d’attention de la part des autorités algériennes ». Les collabos comme lui ont en effet toujours été très bien accueilli et choyé que ce soit à Berlin, à Moscou ou à La Havane et l’ancien terroriste Bouteflika apprécie, n’en doutons pas, au juste prix de quelques faveurs, son action de propagande pour la paix et l’unité islamiques.

« Annoncer le Christ fut-ce au prix du déchirement d’un peuple » ne fut-il pas pourtant le message du Christ lui-même et la mission de Paul et de Pierre et de tous les apôtres et de tous les missionnaires de l’histoire ? Que l’on ne recevait pas certes avec « toutes les marques d’attention » des potentats non chrétiens !

Espérons pour lui que Christian Delorme n’a pas réalisé l’énormité de ses assertions. Que n’a-t-il énoncé l’observation que le prosélytisme musulman avait jadis déchiré l’unité de chrétienté de l’Algérie et de tant d’autres pays et qu’il déchire aujourd’hui l’unité culturelle européenne avec la présence massive d’imams qui ne s’expriment même pas dans les langues des pays en voie d’islamisation comme la France ou de réislamisation comme l’Espagne ?

Chrétienté-Solidarité exige donc des autorités algériennes le rétablissement de la liberté religieuse en Kabylie et dans toutes les terres d’Algérie. Il attend des organisations musulmanes algériennes en France et notamment de la Mosquée de Paris que préside le docteur Dalil Boubakeur un clair engagement pour demander que soit aussi appliqué en Algérie le droit fondamental de conversion reconnu en France.

Il attend du Cardinal Barbarin, primat des Gaules, l’assurance de ce que le manifeste de Christian Delorme est bien perçu sinon comme la trahison objective de la solidarité chrétienne œcuménique qu’il constitue réellement, du moins comme la divagation personnelle d’un homme charmé, pour ne pas dire plus par les « marques d’attention des autorités algériennes »

lundi 9 juin 2008

A l'appel d'Europae Gentes et de Chrétienté Solidarité

Rassemblement de soutien aux chrétiens persécutés
en Algérie et en terre d'Islam.
Samedi 14 juin à 17 h 00- Place Saint Augustin - PARIS

Bernard Antony, président de Chrétienté Solidarité, communique:

Commentaire sur le voyage à Beyrouth de Nicolas Sarkozy

Selon les médias, Nicolas Sarkozy a fait part au député du Hezbollah Mohammed Raad de ses préoccupations sur la sécurité des soldats français de la FINUL.
En clair, cela revenait à demander au Hezbollah de ne pas nuire à cette sécurité puisqu’il est au sud Liban, où il règne en maître et surveille tout, la seule force qui puisse le faire. Cela revient à placer nos troupes onusiaques sous la bienveillante protection du Hezbollah. Or ces troupes ne pourront rien faire si la guerre reprenait entre Israël et le Hezbollah, ce qui serait inéluctable lors d’une attaque de l’Iran.
Il apparaît évident que le retrait de nos troupes inutiles et à la présence très coûteuse pour notre armée de plus en plus démunie s’impose.

vendredi 6 juin 2008

Bernard ANTONY à BORDEAUX

Le samedi 7 juin 2008 à 12h00 : Déjeuner-débat sur l'ACTUALITE DE L'AGRIF : discrimination « positive », racisme anti-chrétien, satanisme, art contemporain…
22€ par personne.
Renseignements et inscriptions par téléphone au 05 56 76 60 02 ou par courriel : de-badereau.francois@akeonet.com

jeudi 5 juin 2008

LE SATANISME POLITIQUEMENT CORRECT ?


On annonce à la fin du mois de juin le festival Hellfest (fête de l’enfer) qui sera une véritable fête du satanisme comme on peut le vérifier sur le site internet de cet événement. Le conseil général de Loire-Atlantique et le conseil régional des pays de la Loire subventionnent cet événement !

La recrudescence de la culture de mort satanique appelle quelques observations : d’une part on constate un accroissement des délits : profanations, incendies et même meurtres, de l’autre une indifférence générale des pouvoirs publics, de la classe politique et des médias, mais aussi une certaine complaisance voire des complicités qui se dissimulent de moins en moins. On peut observer aussi la convergence du néo-satanisme avec les expressions de ce qui est abusivement appelé « art contemporain ».

L’AGRIF appelle ses milliers d’adhérents à demander à leurs élus et à leurs pasteurs de toutes confessions d’intervenir auprès du Ministère de la Culture, des Collectivités Territoriales, et surtout auprès du Ministère de l’Education Nationale pour qu’ils prennent conscience d’un phénomène aux conséquences dramatiques. Pour le moins il faut immédiatement empêcher toute subvention pour des manifestations où Satan conduit le bal.
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AGRIF , 70 Bd Saint Germain 75005 PARIS
Tél: 01.40.46.96.31 / Fax: 01.40.46.96.47
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mardi 3 juin 2008

Christian Delorme et l'évangelisation en Algérie

Nous prenons connaissance ce soir de la tribune dans Le Monde de Christian Delorme intitulée "Non, l'Algérie n'est pas antichrétienne" et dans laquelle ce prêtre "engagé de longue date dans le dialogue islamo-chrétien", nous invite à "réfléchir à la légitimité du prosélytisme chrétien en terre d'islam."
Revenant sur les procès d'anciens musulmans convertis au christianisme évangélique et sur les mesures répressives restreignant "l'exercice du droit de vivre sa religion pour les chrétiens de différentes dénominations", Christian Delorme regrette que l'Algérie se retrouve chez nous au banc des accusés : "cette situation est au moins autant dramatique pour l'Algérie, dont l'image se trouve ainsi salie, que pour les chrétiens en question." Une telle affirmation est consternante : comment un prêtre peut-il affirmer que la mise en cause de l'Etat algérien pour sa répression antichrétienne est tout aussi déplorable, et peut être même davantage, que le sort de ceux qui la subissent?
Bien qu’il convienne de la "dégradation de la vie des chrétiens" en Algérie, Christian Delorme justifie la politique religieuse du pouvoir algérien. Selon lui, "l'Algérie n'est pas une terre antichrétienne", puisqu’il a été reçu avec beaucoup de marques d’attention par de hautes autorités étatiques et religieuses lors d’un récent séminaire consacré au célèbre émir Abd El Kader. On peut comprendre que l’actuel responsable du dialogue avec l’islam du diocèse de Lyon, ait vu ses capacités de discernement entamées par le bon accueil de ses hôtes algériens. C’est un syndrome bien connu affectant les chrétiens de gauche.
On comprend moins qu’un prêtre catholique se fasse le chantre de l’illégitimité du prosélytisme chrétien en « terre d’islam » en l’assimilant à une entreprise coloniale de « la puissance impériale américaine ».
Au motif que « ce qui fait fondamentalement l’unité de l’Algérie, c’est son islamité », Christian Delorme dénie aux chrétiens, plus courageux que lui, d’annoncer l’Evangile au risque de leur liberté, et parfois de leur vie.
Il est consternant de voir un prêtre catholique se faire le plumitif d’un état qui condamne un autre prêtre à un an de sursis pour avoir célébré une messe sans autorisation. Quel contraste avec les résultats obtenus en Kabylie par ces missionnaires qui encourent 3 années de prison pour détention de bibles!
Dans les prochains jours, l’AGRIF fera part aux autorités de l’Eglise de France de son incompréhension face à ces propos justifiant la répression antichrétienne en Algérie et, d'une certaine manière, l'abandon de tous les Algériens susceptibles de se tourner vers le Christ. Lors de ses prochaines conférences, Bernard Antony, ne manquera pas d’évoquer cette tribune assez symptômatique de toutes ces logiques d'abandon qui minent l'Eglise.

David Fontey

lundi 2 juin 2008

Les rendez-vous de Bernard ANTONY

PARIS, le jeudi 5 juin 2008 à 19h30
REGARD SUR LE MONDE ACTUEL
Conférence au Centre Charlier, 70 bd Saint Germain 75005 PARIS. Renseignements : 01.40.51.74.07

BORDEAUX, le samedi 7 juin 2008 à 12h00
ACTUALITE DE L'AGRIF : discrimination « positive », racisme anti-chrétien, satanisme, art contemporain…
Déjeuner-débat (22€ / personne) : Renseignements et inscriptions par téléphone au 05 56 76 60 02 ou par courriel : de-badereau.francois@akeonet.com

Bernard Antony, Président du Mouvement du Pays Libre,communique:


Visite d’Yves Jégo en Nouvelle Calédonie

Le secrétaire d’Etat préposé à l’Outre-Mer, Yves Jégo, est allé en Nouvelle Calédonie confirmer que les accords de Matignon (1988) et de Nouméa (1998) seraient appliqués. Ces accords, faut-il le rappeler, font la part belle au FLNKS fondé par Jean-Marie Tjibaou lui-même assassiné par un de ses rivaux indépendantistes.
En revanche, il n’est pas allé se recueillir à la grotte d’Ouvéa où furent impitoyablement massacrés par les sbires de Tjibaou quatorze gendarmes français.
On mesure ainsi le mépris de mémoire dans lequel un membre du gouvernement tient le sacrifice des militaires envoyés dans une mission impossible par un gouvernement irresponsable.

Pays Libre
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Bernard Antony, Président de l’AGRIF
communique
:

L’immense profanation de 250 tombes au cimetière d’Elne dans les Pyrénées-Orientales marque un degré supplémentaire dans le développement de l’hystérie satanique antichrétienne encouragée par toute une culture de mort développée, notamment, dans des expositions de ce que l’on appelle « l’art contemporain ».
L’AGRIF s’est naturellement d’ores et déjà portée partie civile dans cette affaire et l’a confiée à son avocat régional, Maître Bonneau.

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