jeudi 31 juillet 2008

J.O. à Pékin

Je lis ce jour dans la grosse presse les mesures attentatoires à la liberté selon les actuels critères des journalistes, que les autorités chinoises auraient décidé contre le libre-exercice de la communication.
Ayant été le premier à réclamer, sans illusion, la contestation puis le boycott des J.O. à Pékin, je ne suis pas suspect de complaisance pour le régime chinois dont la référence demeure le plus fantastique pervers massacreur de tous les temps, à savoir celui que jadis on désignait en français comme Mao-Tse-Toung et plus souvent aujourd’hui comme Mao-Ze-Dong.
Quoi qu’il en soit, au passage, de cette impossible mise en orthographe et en phonétique française du nom de celui que Jean-Paul Sartre encensait et en qui Giscard d’Estaing saluait « un phare de la pensée universelle », je ne puis qu’ironiser devant les consternations de notre médiacrassie. Comme si, en France, sous la schlague du « politiquement correct », de la loi Rocard-Gayssot et de l’inquisition de la Halde, existait une véritable liberté de pensée, de recherche et d’expression vraiment supérieure !
Certes, le régime communiste chinois brise aussi, à sa manière, cette liberté mais il interdit toujours surtout la liberté religieuse. Or, je note que ce n’est pas contre cela que s’insurgent nos medias. Le critère essentiel pour eux semble être en effet celui de la liberté d’internet et notamment de la diffusion pornographique. Que des évêques, des prêtres, des fidèles catholiques soient toujours persécutés ne les intéresse pas beaucoup.
La vérité c’est que chez nous sont encouragées les libertés de la décréation, de la profanation, de l’abjection mais que l’on persécute tous ceux qui rappellent que la liberté n’est authentique que dans l’épanouissement des grandes valeurs platoniciennes et chrétiennes du Vrai, du Beau et du Bon.
Cela dit, tant mieux si ceux qui vont aux J.O. dans l’indifférence ou dans l’oubli total des cent millions de victimes du communisme maoïste, avalent beaucoup de pollution et subissent beaucoup de brimades douanières et policières.
Mais bravo à ceux qui, courageusement, vont essayer d’utiliser cette circonstance pour venir en aide particulièrement aux chrétiens brimés ou persécutés.

N.B. : Au cours de ce mois d’août, en raison de mes activités dans les universités de la résistance nationale, de mon travail pour un nouveau livre et aussi de mes pérégrinations européennes, je n’alimenterai pas toujours ce blog.
Mais j’entends bien assurer l’émission du Libre Journal de la Réplique sur Radio-Courtoisie le mercredi 13 août de 18 heures à vingt-et-une heures.

vendredi 25 juillet 2008

La diplomatie de « Salut les copains »

Nicolas Sarkozy, à qui rien du monde du show-biz n’est étranger, fut, on le sait, un fan de Sheila la célèbre chanteuse de « Salut les copains ! » qui donna naissance à tout un courant culturel majeur auquel succéda celui non moins grandiose de « Touche pas à mon pote ! ». Mais Nicolas, qui ne craint pas le cas échéant d’être en retard d’une mode, demeure obstinément au temps des copains, dont la ferveur est à la base de sa diplomatie originale.
Il vient donc de déclarer que Barak Obama était son « copain », tout comme Angela (Merkel) est sa « copine ».
Cela n’a bien sûr rien à voir avec la république « des copains et des coquins » c’est-à-dire celle des « Frères » que dénonçait jadis la presse antimaçonnique.
Et le temps des copains, cher à Jules Romain, n’est-ce pas tout de même mieux que le temps des camarades bolchéviques de sinistre mémoire ?
Finalement, un monde dirigé par des copains, ne voilà-t-il pas un bel idéal, n’en déplaise aux vieux dinosaures de la diplomatie compassée ?
Reste à convaincre de cela les Russes et les Chinois, les Iraniens et quelques autres encore. Mais ne désespérons pas ! Et que vienne bientôt l’ouverture des sessions de l’ONU sur l’air de « C’est ma première surprise-party » dont toute l’assemblée des copains battra des mains avant d’entonner l’hymne d’Enrico Macias « enfants de tous pays et de toutes couleurs ».
Comme l’éléphant d’Alexandre Vialatte, Nicolas Sarkozy est décidément inénarrable et voilà pourquoi Allah est grand.

jeudi 24 juillet 2008

Boire ou avoir des voisins musulmans, il faudrait choisir

Les autorités danoises ont trouvé un moyen pour lutter contre l’alcoolisme des habitants de la province du Groënland : favoriser l’installation d’un grand nombre de musulmans.
Le site Point de Bascule nous apprend en effet que les populations danoises de cette région subissent une persécution quotidienne de la part de nombre d’immigrés musulmans (arabes ou somaliens) : agressions, jets de pierre, insultes…
Un responsable de l’organisme gérant les logements sociaux explique : « Si les Groenlandais, qui sont de gros buveurs, vivent dans un environnement où prédominent les musulmans, qui ne tolèrent pas l’alcool, alors des conflits éclateront».
En voilà, une bonne idée pour Mme Bachelot ! La lutte contre la consommation d’alcool passe par l’islam !
Au lieu de mettre des gendarmes et des policiers sur le bord des routes françaises, installons-y des imams ou même une police pour la propagation de la vertu et de la lutte contre le vice, à l’instar de la Moutawa saoudienne.
De 0,5 à 0,7g d’alcool dans le sang, la sanction se limiterait à 10 coups de bâtons. De 0,7 à 1g, 20 coups et au delà de 1g : lapidation du conducteur et du véhicule.
Ces propositions sont faites sur le ton de la plaisanterie mais les nouvelles de Grande Bretagne que nous livre régulièrement l’ami Daoudal tempèrent grandement notre envie de rire. Là-bas, la fiction de L’Auberge Volante de Chesterton est en train de rejoindre la réalité.

Y. Baly

mardi 22 juillet 2008

Bidouillages constitutionnels

Les modifications constitutionnelles votées hier par le Congrès ne seront pas radicalement déterminantes pour l’avenir de la nation. On peut certes approuver l’institution du référendum d’initiative populaire et regretter l’article ambigu non nécessaire sur les langues régionales et les idiomes étrangers ainsi qualifiés alors que c’est à la survie de la langue française qu’il faudrait aujourd’hui prioritairement se consacrer.
L’article selon lequel la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et sociales est strictement inutile puisque redondant avec le principe d’égalité des citoyens.
Le reste ne relève somme toute que de dispositions vraiment secondaires du fonctionnement de nos institutions alors que c’est le principe fondamental de la prééminence de la souveraineté française et de la délégation subsidiaire des pouvoirs à l’Union Européenne qu’il faudra réaffirmer le jour où les Français ne voudront plus se soumettre à la dictature hautaine d’un Barroso et de sa bureaucratie.
Enfin un regret : Nicolas Sarkozy affirme volontiers dans certains discours qu’il n’oublie pas l’existence d’un Dieu créateur. Cela implique le respect dû à Sa création et à l’homme qui est la seule créature ayant reçu le don de la liberté. Il n’a cependant pas jugé bon d’introduire dans la Constitution un article explicite que plus que jamais la modernité exige, sur le respect de la vie innocente de la conception à la mort et sur le premier des droits de l’homme, celui de naître, qui doit être reconnu à l’embryon, personne humaine en devenir.
Rien non plus ne rappelle explicitement le principe antitotalitaire selon lequel l’État ne peut exercer une mission d’enseignement que par délégation des parents.
Au lieu de bidouiller sans cesse la Constitution voulue par le général De Gaulle, ne serait-il point temps de proposer enfin au peuple français et pour longtemps la Charte fondamentale et irrévocable de la nation française.

Pays Libre
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Le Pen au deuxième degré ?

J’ai peut-être été précédemment un peu injuste en doutant des capacités de Jean-Marie Le Pen à comprendre l’ironie au deuxième degré. Certes il n’a pas compris la mienne mais lui-même sait à l’occasion la manier. Et me voilà dans l’obligation de le défendre aujourd’hui contre l’incompréhension de certains qui prennent au pied de la lettre ses propos sur "Dieudonné futur Obama français ".Selon mes informations, Marine elle-même s’est demandée angoissée si c’était du lard ou du cochon et Louis Aliot en demeure tout à fait consterné, persuadé que Le Pen ne plaisantait pas. Mais voici que désormais mon idée de voir un jour Ingrid Bétancourt à l’Elysée est accréditée par ceux qui déclarent : Ingrid oui, Dieudonné non ! Comme le dit mon ami Alain Sanders, on vit décidément une époque épatante.

vendredi 18 juillet 2008

Vers un réveil de la jeunesse catholique ?

Jeanne Smits, dans Présent daté d’aujourd’hui, souligne l’accueil enthousiaste que les participants aux JMJ de Sidney ont réservé à l’homélie de l’archevêque de Denver, Mgr Charles Chaput, qui leur a déclaré : « La religion, la politique, la justice sociale : voilà précisément les choses dont nous devrions parler. Rien d’autre n’importe vraiment. Que peut-il y avoir de plus important que la foi religieuse, qui s’occupe du sens ultime de la vie, et la politique, qui s’occupe de la manière dont nous devons organiser nos vies ensemble en vue du bien commun ? »
Il évoque là un point essentiel de la crise généralisée que nous connaissons : l’absence quasi totale des jeunes catholiques dans l’action politique. L’heure serait plutôt au repli sur soi. La vie de beaucoup trop d'entre eux semble s’organiser comme si la chose publique, la nécessité du politique n’existait pas. Dans le meilleur des cas, certains font tout de même l’effort d’assister à des conférences ou à des colloques qui traitent du sujet mais cela débouche rarement sur un engagement concret. La faute en revient peut-être aussi aux associations, mouvements ou instituts qui n’orientent leurs activités que dans un sens purement intellectuel sans chercher à aller plus loin.
Sans formation, c’est l’activisme. Il est donc bon de se former dans les domaines spirituel, historique, artistique ou politique mais il est aussi vital que cela soit orienté vers l’action. Sinon, l’on tombe dans l’intellectualisme pur et dans le verbiage stérile qui confinent à l’égoïsme.
« Quand Syracuse est prise, Archimède est égorgé et tant pis pour le théorème », écrit Maurras.
Tous les trésors de notre civilisation sont menacés par l’action conjuguée du laïcisme et de l’idéologie islamique et c’est par l’action politique enracinée dans le réel que nous pourrons les sauver.
Puisse les participants aux JMJ mais aussi les milliers de jeunes pèlerins de Chartres entendre l’appel de cet évêque américain qui est le même que celui lancé en janvier par Dom Gérard dans Reconquête, le même que lance sans cesse Bernard Antony dans ses tournées à travers la France.
L’action politique ne se limite heureusement pas à la vie des partis. Elle existe même sans eux dans l’action locale, dans le tissage de réseaux d’influence, dans la réplique juridique, dans le développement de contacts internationaux…
C’est ce à quoi nous travaillerons cette année encore lors de notre université d’été. C’est le but de toutes nos initiatives de ne négliger aucun aspect du combat à mener : le Centre Charlier forme, Chrétienté Solidarité et l’AGRIF agissent.

Yann Baly

jeudi 17 juillet 2008

Siné viré de Charlie-Hebdo

Contre le catholicisme, religion qu’il faut bien observer objectivement comme réactivement de plus en plus faible face aux injures et blasphèmes, le canard torcheculatif Charlie-Hebdo se livre depuis des années à toutes les dérisions, provocations, injures, dessins graveleux et scatologiques.
On a vu que contre l’islam, c’était bien plus risqué et pour ce qui est du croissant, on est désormais beaucoup plus prudent à Charlie-Hebdo qu’avec la croix.
Mais pour avoir émis des considérations jugées diffamatoires et en tous cas désagréables sur les liens entre la conversion au judaïsme de Jean Sarkozy, « son mariage avec une jeune fille juive fortunée et sa réussite sociale », voilà que le dessinateur Siné est viré pour antisémitisme et que la majorité des salariés de Charlie-Hebdo déclarent que c’est le décision du « patron » et qu’il faut donc l’accepter. Céti pas beau, ce respect de l’autorité chez les anars ?
Mais la vérité c’est qu’à Charlie-Hebdo, on peut se livrer à tout l’antichristianisme que l’on veut mais qu’avec le judaïsme il s’agit de ne pas dire n’importe quoi.
Il est vrai que la synagogue se défend toujours avec énergie alors que l’Eglise ne réagit guère !

- Entre les grands de ce monde, le Coran passe bien !

A Paris, Nicolas Sarkozy a posé hier au Louvre avec le prince Alwaleed Bin Talad la première pierre des arts de l’islam et a déclaré « L’islam, c’est le progrès, la science, la finesse, la modernité ». Si Jean Sarkozy s’est converti au judaïsme, il ne serait donc pas étonnant que son père, lui, se convertisse à l’islam !
Cela dit, j’attends toujours que le richissime prince saoudien réponde à ma demande de création de salles d’art chrétien au musée de Ryad…
A Madrid cependant le cousin du prince, le roi Abdallah lui-même a participé à une rencontre inter-religieuse organisée par la Ligue islamique mondiale. La presse commente largement son « geste d’ouverture en direction des juifs » puisqu’il n’a pas hésité à serrer la main d’un rabbin sous l’œil énamouré du roi Juan-Carlos. Il n’est tout de même pas allé jusqu’à pratiquer une repentance de type Jean-Paul II sur le sort réservé par le Prophète aux juifs de Médine.
Le roi Abdallah a émis le vœu que « le monde comprenne les préceptes de l’islam sans animosité ». Les comprendre d’abord et bien sûr les appliquer ensuite ! Comme le primat de l’Eglise anglicane, l’archevêque de Cantorbury Rowan Williams, qui a déclaré vouloir accepter la charia en Angleterre.

- Eglise anglicane : le renfort de Benoît XVI ?

Justement, cette Eglise est menacée de schisme. Non seulement parce que l’archevêque veut l’ouverture à la loi coranique mais parce qu’il veut aussi ordonner des femmes et des homosexuels et même en faire des évêques. Observons que cela ne devrait tout de même pas plaire aux musulmans. Mais l’archevêque Williams n’en est pas à une contradiction près.
Il est vrai que le fondateur de l’anglicanisme Henri VIII ne craignait pas non plus de se faire en quelque sorte pape d’Angleterre pour pouvoir non seulement divorcer à son aise mais offrir à la hache du bourreau les délicates nuques des épouses dont il ne voulait plus.
Concédons que par rapport aux mœurs sanguinaires de ce barbare monarque, les dures conditions de répudiation des femmes prévues par la charia sont tout de même plus humaines !
Ce qui est étonnant c’est que, selon les journaux, le pape Benoît XVI semble se soucier de l’unité de cette Eglise schismatique ayant exprimé l’espoir que « les Anglicans puissent éviter un schisme et trouvent le chemin de l’union ».
Naturellement, et quelles que soient les prudences diplomatiques de Benoît XVI, l’union souhaitée ne peut pour lui que résider dans le retour au sein de l’Eglise catholique.

mardi 15 juillet 2008

Humour et fantasmagorie chez Jean-Marie Le Pen

Venu à Bordeaux pour le baptême d’un enfant de son ami le comique Dieudonné, Jean-Marie Le Pen en a profité pour réunir une trentaine d’adhérents du Front National. La plupart de ces derniers ont été stupéfaits de la teneur de son propos portant avec animosité sur le communiqué « de notre ancien ami Bernard Antony » pour une candidature d’Ingrid Betancourt à la présidence de la République.
Pour tout lecteur ayant un peu d’esprit, de finesse, il était évident que ce que j’ai écrit ne relevait pas d’un engagement de ma part derrière Ingrid Betancourt mais visait seulement à faire observer que désormais on avait mieux comme personnage emblématique de l’énergie féminine en politique que Ségolène Royal. Je suis donc sur le moment un peu tombé des nues en apprenant les élucubrations de Jean-Marie Le Pen sur mes quelques lignes. Je tiens donc à le rassurer , il n’y a pas plus aujourd’hui de complot Antony-Betancourt que je n’en menais hier au sein du Front National en Provence, qui n’est pas ma région, comme on l’en persuada jadis, il y a un peu plus de cinq ans . Je ne voulus pas croire cela jusqu’à devoir hélas à trois reprises constater l’effet de cette mirobolante allégation. Elle était essentiellement le fait d’un garçon de prime abord brut de fonderie, style rugbyman ariégeois, mais chaleureux. Instruit en son domaine mais très inculte littérairement et artistiquement, il devait en revanche s’avérer posséder un art consommé non seulement de raconter des calembredaines mais d’inventer des complots pour s’assurer la confiance de son chef. L’histoire est d’ailleurs pleine de cette pratique. Mais Jean-Marie Le Pen, toujours très suspicieux, mais jamais comme il le faudrait, gobait tout cela. J’ai quelquefois pensé avec tristesse combien il est manipulable. Ceci m’amène à quelques réflexions pour d’éventuels biographes qui voudraient un jour essayer d’écrire sur lui autre chose que les détestables bouquins de haine de ses ennemis ou les médiocres hagiographies de ses amis.
Je ne partage pas du tout l’attitude de certains qui, séparés de lui comme moi, se laissent aller au ressentiment, à la vindicte et à des jugements injustes. Jean-Marie Le Pen a été pour moi un formidable personnage, très courageux, très cultivé dans bien des domaines de l’histoire et de la politique, mélomane, et de surcroît un véritable conservatoire de la chanson à lui tout seul. La vérité c’est qu’au-delà de nos désaccords, moi je n’ai jamais renié ni regretté mon amitié avec lui. Je lui ai pardonné sans difficulté et donc sans mérite, ses méchantes allégations contre moi, confiées au journal Libération. Ce sont là les mauvais excès de son tempérament. En revanche, je suis toujours très attristé pour lui, de ce qu’il osa écrire en un courrier ciblé contre la personne de Marie-France Stirbois. Par moment il est donc capable de mauvais procédés indignes de lui mais nul n’est parfait et surtout pas moi.
Mais Jean-Marie Le Pen a aussi un autre défaut. S’il sait analyser des textes avec beaucoup de finesse et de sensibilité, s’il sait rire et plaisanter à sa manière, j’ai souvent constaté qu’il était généralement fermé à l’humour au deuxième degré. Peut-être est-ce là le fait de son atavisme breton contre les formes de l’humour british ?
Cela dit, si dans quelques années la Providence inspirait véritablement Ingrid Betancourt pour qu’elle libère la France de la dictature culturelle et médiatique des nombreux amis des FARC, alors là, pourquoi pas, je la soutiendrai. Pour l’heure, je prie plutôt pour qu’un chef politique de la trempe d’Alvaro Uribe nous soit donné. Mais je n’ai aucun complot en cours pour réaliser ce rêve.

Vœux de paix dans le monde, réalités de guerre civile en France

L’AFP vient de livrer dans une dépêche le bilan du week-end du 14 juillet en ce qui concerne les incendies de voitures. 297 véhicules incendiés dans la nuit du 13 au 14, 295 dans la nuit du 14 au 15. 592 véhicules détruits en 2 nuits ! Le ministère de l’intérieur évoque « un pic ».
A Paris, c'est un autre pic qui a touché un policier, blessé par des coups de couteaux (« un très grand couteau » précise la Préfecture), l’agresseur ayant été ensuite abattu par les forces de l'ordre.
Parmi les autres joyeusetés de ces 3 jours, plusieurs « attaques au feu d’artifice » (sic) contre des policiers dans le Val d’Oise.
Bref, pendant que Sarkozy travaillait à établir la paix dans le monde et l’amitié entre les peuples, les actes de guerre civile, de plus en plus caractérisés, se sont multipliés en France.
Mais peut-être que Bachar el Assad aura donné quelques conseils à notre cher Président sur la manière de faire régner l’ordre dans un pays ?

Yann Baly

dimanche 13 juillet 2008

Non au 14 juillet de la honte !

"Occident en avant !
Avant qu'il ne soit trop tard
Venge les soldats tués au Drakkar
Par Assad et par Ivan."


Pour dire non au 14 juillet de la honte et au révisionnisme de l'Elysée, les postes de télévison seront éteints et l'on consultera le site d'hommage aux paras morts dans l'attenat du 23 octobre 1983 : http://www.drakkar-1983.org/

On se souviendra aussi du Colonel Jeanpierre mort il y a 50 ans, le 29 mai 1958, dans l'Alouette qui lui servait de PC volant, abbatu par les fells dont le réprésentant sera ce week end à Paris.

Prions pour nos morts et continuons de nous battre pour la France et la Chrétienté.

Yann Baly

vendredi 11 juillet 2008

Satisfaction matinale

Je prends mon café avec la radio mise au plus bas en attendant les informations de 8 heures. J’augmente un peu l’intensité ayant perçu qu’est annoncée une chanson de Carla Bruni que j’entends ainsi pour la première fois.
On m’avait dit que, quoique d’un désespérant conformisme de très riche gauchiste de « dolce vita », elle était néanmoins une véritable artiste. Déception. Dans son genre, si elle en a un, elle n’a ni le niveau de Juliette Greco, ni d’Edith Piaf, ni d’Anne Sylvestre, ni de Barbara. Certes, elle ne casse pas les oreilles et avec la musique d’accompagnement, sa production peut servir de fond sonore pour un de ces rares bars tranquilles et feutrés où sur un whisky l’on peut échanger quelques considérations flegmatiques sans avoir les tympans brisés.
Il n’y a pas d’étincelle de poésie, ni dans la forme, ni dans le fond dans cette chansonnette où elle répète « Je suis amoureuse ».
Cela, on veut bien le croire, on veut l’espérer pour elle et pour Nicolas. Mais lorsqu’on décide de prendre le risque de livrer ainsi à tous le fond de son cœur, il faut que cela soit superbe.
Il est certes bon qu’une tendre épouse puisse fredonner gentiment, dans la pénombre, un peu fuligineusement ce qui peut apaiser en fin de journée son Nicolas de mari si souvent survolté.
Mais de là à mettre cela sur le marché, c’est faire fi des splendeurs de l’expression amoureuse de son héritage culturel et de la poésie pétrarquisante.
Carla Bruni pourtant pourrait servir à l’illustration du patrimoine poétique de son pays d’adoption. Elle pourrait ainsi, par exemple, réciter du Charles d’Orléans. Ou bien alors, qu’elle chante ou murmure en italien. Elle est si belle, la langue italienne ! Car même sans grande trouvaille les mots sont alors chargés de toute une effluve indicible en français.

Aux informations, de bonnes nouvelles d’Avignon.
Au festival, hélas de plus en plus coûteux pour les contribuables, le public ne se précipite pas. Le bon peuple a fini par comprendre que ce n’était plus là que s’exprimait le génie d’un Cocteau, d’un Jean Vilar, d’un Gérard Philippe.
La foule n’est plus constituée que par les laissés pour compte de l’art contemporain où quelques grands privilégiés du nouvel académisme de l’abjection monopolisent de fabuleuses subventions. L’idéologie de l’art contemporain est certes que tout est art et que tout vaut tout.
Mais dans l’ordre du fric, alors là, c’est différent ! Parmi les géniaux créateurs du tout-art égalitaire, il y a donc les riches nababs et la foule des parias loqueteux. C’est dur la vie d’artiste contemporain !

Ce prochain mercredi à 18 heures sur Radio-Courtoisie, émission de la réplique avec Jeanne Smits, Cécile Montmirail, Anne Cognac et Richard Haddad.
Nous y traiterons notamment de la politique si étrangère de Nicolas Sarkozy et de la grande suite de ses échecs.
En seconde partie, avec Maître François Wagner, le combat de l’AGRIF contre les discriminations négatives de la discrimination positive. Et… une petite nouveauté : les livres essentiels de notre culture politique.

jeudi 10 juillet 2008

Un 14 juillet de défaite nationale

Ce 14 juillet 2008, l’armée française sera contrainte par Nicolas Sarkozy de défiler devant les dictateurs Bouteflicka et Bachar el Assad et de leur présenter les armes en passant devant la tribune du déshonneur.
Ainsi ce 14 juillet ne sera pas un jour de fête nationale mais pour tous les patriotes français et aussi pour les patriotes libanais qui nous sont chers un jour hélas de défaite nationale.
Chrétienté-Solidarité lance un appel pour que partout, selon toutes les formes possibles, soit fait mémoire des immenses massacres, des tortures et des enlèvements perpétrés en Algérie par le FLN de M. Bouteflika qui ne manifeste aucune repentance.
Mémoire doit être faite aussi de nos paras du Drakkar et de nos diplomates assassinés au Liban et des milliers de libanais enlevés, torturés, disparus dans les lieux d’enfer du régime alaouite syrien.
Chrétienté-Solidarité souhaite que se répercute par tous les canaux possibles la directive de ne pas assister au défilé parisien ou de se joindre alors aux manifestations de deuil des associations représentant les victimes des terreurs algériennes ou syriennes.
Chrétienté-Solidarité souhaite que partout où cela sera possible les intentions de prière des messes du 13 juillet aillent aux victimes de régimes dont rien n’imposait d’honorer les dirigeants non repentis.

mercredi 9 juillet 2008

Université d'été du Centre Charlier : plus que 2 jours pour s'inscrire !

Quelle politique pour quelle civilisation ?

Du 2 au 9 août 2008, dans un cadre magnifique près de Sisteron, entre le massif des Barronies et la vallée de la Méouge, une semaine de formation militante, spirituelle, culturelle et politique, ainsi que des randonnées.

Petit avant-goût du programme :


Les grands saints et la politique par Bernard Antony
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La Turquie et l'Europe par Philippe de Beauregard
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Chesterton, prophète de l'islamisation de l'Europe par Monica Papazu
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Les Psaumes par Yves Daoudal
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Y a-t-il une géopolitique des civilisations ? par David Mascré.


lundi 7 juillet 2008

Pour la candidature d’Ingrid Bétancourt à l’Elysée

Ingrid Bétancourt est désormais sans aucun doute la femme politique la plus populaire en France.
Elle n’a plus d’ambition électorale en Colombie, n’ayant que reconnaissance et admiration pour le grand président Alvaro Uribe qui incarne véritablement ce qu’est un homme d’Etat compétent, intègre, patriote et chrétien. Mais comme beaucoup d’autres aujourd’hui elle possède une double nationalité en raison de ses origines françaises et colombiennes. Elle se sent pleinement française. Profondément catholique, sa religion est celle à laquelle appartiennent encore la majorité des Français et notamment une nombreuse jeunesse à la foi fervente. Sa longue et terrible épreuve lui a donné une rare expérience d’humanité.
Elle est étrangère aux querelles de personnes qui déchirent la droite comme la gauche mais elle éprouve l’horreur du fanatisme révolutionnaire marxiste.
Elle a appris combien une armée forte, soutenue, honorée, est l’élément le plus nécessaire pour le maintien de la paix et la prospérité d’un pays.
Elle a donc toutes les qualités d’intelligence, de caractère et de cœur pour être la première Française à devenir chef de l’Etat.

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vendredi 4 juillet 2008

Quid des 3000 femmes françaises enlevées en Algérie en 1962 ?

M. Sarkozy qui tire une indécente gloire de l’heureuse libération d’Ingrid Bétancourt a déclaré que la France n’abandonnait jamais ses enfants enlevés. Ces propos relèvent ou d’un immense oubli ou d’un gigantesque mensonge. Les gouvernements de la Ve République ne se sont en effet jamais souciés du sort des 3.000 femmes françaises enlevées en 1962 en Algérie.
Avec le mouvement France-Fraternelle j’ai réclamé jadis cela en vain. On attend donc maintenant de M. Sarkozy qu’il dise la vérité sur ce drame. Pourquoi donc la tragédie de 3.000 de nos compatriotes n’a-t-elle pas suscité le milliardième de la mobilisation accomplie en faveur d’Ingrid Bétancourt ? Il est vrai que la France n’a pas eu depuis longtemps la chance d’avoir à sa tête un chef de l’Etat comme Alvaro Uribe.

La finance islamique

Le Salon Beige a rapporté le 3 juillet quelques extraits significatifs de la déclaration de Christine Lagarde, ministre du budget, sur la volonté de notre gouvernement de tout mettre en oeuvre pour permettre en France l’épanouissement de la « finance islamique ».
Pour résumer, il s’agit de faciliter les émissions de sukuks (obligations conformes au système financier islamique établi par la charia') et d’adapter notre environnement juridique aux impératifs de la finance islamique avec « l’installation d’un nouveau cadre pour les instruments de gestions d’actifs compatibles avec la charia ».
On retiendra bien sûr de cela un élément supplémentaire de la dynamique avec laquelle l’islam installe ses règles et ses mœurs en France et en Occident.


Mais ce sur quoi je voudrais aujourd’hui attirer l’attention est l’expression de « finance islamique ». Elle ne recouvre pas du tout en effet un concept analogue à celui de « finance juive » ou de « banque protestante » voire de « fonds catholique », expressions par lesquelles on désignait jadis la plus ou moins grande puissance de réseaux financiers constitués par des individus et des groupes profondément déterminés par leur appartenance religieuse et communautaire.
Mais si les financiers étaient protestants, juifs ou catholiques, la finance n’était pas protestante, juive ou catholique. Elle était tout simplement la finance, avec ses lois et ses règles non spécifiquement dérivées d’une doctrine religieuse.
En revanche il faut comprendre que le concept de finance islamique n’équivaut pas du tout à l’ensemble des financiers, banquiers ou hommes d’affaire musulmans. Très spécifiquement, elle désigne l’activité de l’argent dans la conformité à la charia, la loi islamique qui régit en islam tous les aspects de la vie individuelle et sociale et à laquelle, pour les musulmans, devra se soumettre toute l’humanité.
« La finance islamique », c’est une preuve supplémentaire de la nature totalitaire de l’islam. Lorsque le Christ s’est exclamé « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César », c’était justement à propos de l’impôt et de la monnaie. En doctrine évangélique, l’argent est donc dans le domaine de César, c’est-à-dire de l’Etat, et non directement dans celui de Dieu.
La doctrine du Décalogue commun aux Juifs et aux Chrétiens est celle de la loi naturelle. Elle implique simplement le respect du « tu ne voleras pas », commandement certes hélas si fréquemment transgressé !
L’idéologie musulmane refuse la distinction évangélique. Au train où vont les choses, il faudra bien que Marianne porte le voile !

(Dessin de Vincent RIF)

jeudi 3 juillet 2008

Ingrid Bétancourt : Uribe lui a sauvé la vie mais le ridicule ne tue pas Sarkozy et Kouchner.

Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité,
communique :

« Je veux d’abord rendre grâce à Dieu et aux soldats de Colombie » : les mots de foi en Dieu et de gratitude pour les soldats de sa patrie sont émouvants dans la bouche d’une ancienne militante de gauche séquestrée par une de ces guérillas d’extrême-gauche si soutenue par l’intelligentsia marxiste parisienne.
Aucune désinformation médiatique ne peut dissimuler d’une part le fait que cette libération n’est due qu’à la détermination du grand homme d’état qu’est le président Alvaro Uribe, de l’autre que la diplomatie des palinodies de Sarkozy et Kouchner avec le bouffon Chavez est totalement ridiculisée.
Chrétienté-Solidarité salue avec émotion les mots de luminosité catholique du président Uribe : « Cette opération s’est déroulée à la lumière du Saint-Esprit et a été placée sous la protection de notre Seigneur et de la Vierge. »

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Le ridicule de la diplomatie sarkozienne, la victoire de l’armée colombienne

Dès son arrivée à Bogota après avoir rendu grâce à Dieu et à la Vierge (tout comme Alvaro Uribe), Ingrid Betancourt a remercié l’armée colombienne pour son opération "très risquée" mais "impeccable".
Car la libération des otages retenus par les FARC est une victoire due au professionnalisme des forces armées colombiennes et à la détermination du Président Alvaro Uribe.
On est bien loin des singeries diplomatico-humanitaires des Sarkozy et des Kouchner, prêts à s’aplatir devant la guérilla marxiste, proposant d’accueillir chez nous des centaines de guérilleros, envoyant en Colombie des missions que les FARC ne daignaient même pas entrevoir, ridiculisant ainsi la France et ses diplomates. Ce qui n’empêchait pas l’inénarrable Kouchner de donner des leçons au Président Uribe tout en traitant avec les plus grands égards le très gauchiste Hugo Chavez, espoir d’une diplomatie de chiens couchés, larmoyante et ridiculement inefficace.
Heureusement pour les otages, la Colombie possède un Présisdent ayant le sens de l’intérêt national, qui s’est donné les moyens de le défendre en recrutant notamment, depuis 2002, 30.000 soldats professionnels tout en donnant à son armée et à ses services de sécurité les crédits nécessaires pour agir.
Un exemple que Sarkozy ne comprendra sans doute pas, lui qui réduit l’armée française à peau de chagrin tout en la ridiculisant, lui qui dirige notre diplomatie comme on administre un Rotary club.

Yann Baly

NB : on consultera avec intérêt le récit de l'opération "échec et mat" de l'armée colombienne sur son site entièrement traduit en français.

mercredi 2 juillet 2008

Université d'été du Centre Charlier

Plus que 10 jours pour s'inscrire !

Du 2 au 9 août 2008, sur le thème "Quelle politique pour quelle civilisation ?", dans un cadre magnifique près de Sisteron, entre le massif des Barronies et la vallée de la Méouge, une semaine de formation militante, spirituelle, culturelle et politique, ainsi que des randonnées.


Programme et inscriptions (avant le 12 juillet) : ici !

mardi 1 juillet 2008

Europe : Nicolas Sarkozy nous présente un cocktail d’esbrouffe, de mensonge et d’incohérence

Nicolas Sarkozy entend « changer notre façon de construire l’Europe ». On cherchera cependant en vain dans l’immense imbroglio de ses propos d’abord une affirmation claire de ce qu’est l’Europe : Quels sont ses contours ? Sur quels traits communs d’identité repose-t-elle ? Si comme dans la coupe de foutebale, elle inclue la Turquie et Israël, alors à ce train-là pourquoi pas le Liban tout de même plus culturellement ouvert à l’occident que la Turquie et pourquoi pas la Tunisie où l’empreinte française n’est pas moins constatable qu’en Israël ? L’Europe pourrait ainsi recouvrir à terme le monde turc qui va au-delà de la mer Caspienne et le monde arabe qui ne cesse de s’étendre.
Car la vérité c’est que, progressivement mais sûrement, ce sont les ensembles turcs et arabes, africains et asiatiques, qui submergent les anciennes terres greco-latines, ibères, celtes, germaines et slaves et que l’islam avance alors que recule l’Europe chrétienne et aussi celle des dites « Lumières ».
Certes, on le devine, sous le rideau de fumée des mots, Nicolas Sarkozy a probablement vaguement en tête une conception politico-religieuse optimiste de l’humanité selon laquelle, discrètement, l’influence du temple maçonnique, avec son mélange de raison et d’occultisme, finira par dominer l’Eglise et la Mosquée sans susciter l’hostilité de la Synagogue.
En attendant, il est bien évident que c’est l’Europe selon la commission de Bruxelles qu’il entend vaille que vaille continuer à bâtir, celle qu’il va présider passagèrement mais que dirige réellement l’eurocrate Barroso.
Quoique matraqués de propagande, en proie à tous les artifices de manipulation, les peuples d’Europe conservent encore un sûr instinct de méfiance à l’égard du constructivisme euro-mondialiste. Ils le pressentent bien comme ce qu’il est, c'est-à-dire l’expression d’une volonté idéologique faisant fi de la réalité profonde de la nature humaine et des données de l’histoire.
Nicolas Sarkozy tente bien sûr de séduire d’abord les Français dont il est le gouverneur local en leur promettant quelques mesurettes et les Européens en général en les assurant de ce que l’Europe doit être protectrice.
Or, simultanément, il arrime sur les questions essentielles de politique étrangère et de défense les positions françaises sur celles des Etats-Unis. Comme si ces derniers n’avaient pas, depuis l’éviction du Shah d’Iran jusqu’à l’horreur irakienne, multiplié les pires fautes lourdes d’un enchaînement de tragédies qui hélas n’est pas terminé et peut déboucher sur les pires scénarios. N’attendons donc pas de lui une politique d’indépendance de l’Europe vis-à-vis des USA, ni de restauration de la liberté des peuples au sein d’une Europe libérée de la technocratie. Certes il critique avec raison, comme tout le monde, la mauvaise parité de l’euro et du dollar et on attend donc de vérifier au moins sur ce point son efficacité.
Mais au fond de lui-même n’est-il pas plutôt acquis à l’idée d’une monnaie mondiale qui pourrait être l’eurodollar ?
En attendant, la dette publique française a encore augmenté depuis son élection et l’impôt sur le revenu ne suffit même plus à en assurer la charge. Le malheur c’est que ni l’Europe ni les USA ne viendront à notre secours.
Plus rapidement peut-être qu’on ne peut le penser s’imposera alors l’inéluctabilité du choix entre le chaos révolutionnaire et un nouvel ordre national fondé sur la reconquête du Pays Libre.

La démission dans les prochaines heures de Nicolas Sarkozy

Suite au drame de Carcassonne et aux injonctions de Nicolas Sarkozy de sanctionner toute la chaîne de commandement, le Chef d’état-major de l’Armée de terre vient de démissionner.
Mais le Chef des Armées et le bout de la chaîne de commandement, c’est bien le Président de la République, qui n’est pas plus et pas moins responsable d’une erreur de manipulation de chargeur par un sous-officier que le général démissionnaire.
La logique, le sens de la responsabilité au plus haut niveau et l’honneur de Nicolas Sarkozy lui imposent évidemment de suivre l’exemple du général. Il devrait donc dans les prochaines heures annoncer sa démission.