mardi 30 septembre 2008

Viêt Nam : la réponse des évêques

A la suite des sanctions demandées par le Comité populaire de Hanoï contre l’archevêque du lieu, Mgr Ngô Quang Kiêt, et contre plusieurs prêtres, la conférence épiscopale vietnamienne vient d’adresser sa réponse aux autorités communistes par une lettre du 25/09/2008. Loin de désavouer leurs frères, les évêques vietnamiens persistent à dénoncer les dérives d'un système auquel ils opposent la doctrine sociale de l’Eglise. Extraits :

Sur les sanctions demandées : "Après examen, nous constatons que les personnes citées n’ont rien fait qui soit contraire au droit canon actuellement en vigueur dans l’Eglise catholique. Nous tenons à faire connaître cela clairement au Comité populaire. "

Les évêques vietnamiens précisent ensuite le rôle de l’Eglise au Viêt Nam : "Les joies et les espérances, les souffrances et les soucis du peuple vietnamien sont nos joies et nos espérances, nos souffrances et nos soucis, nous, les évêques de la Conférence épiscopale du Vietnam. L’Eglise n’a pas pour fonction de faire de la politique, mais elle ne se tient pas en marge de la société. Dès lors, en tant que dirigeants au sein de l’Eglise catholique, nous avons la responsabilité d’enseigner la doctrine sociale de l’Eglise, pour la promotion de l’homme et de la vie sociale dans son intégralité. "

Ils dénoncent ensuite le rôle néfaste des médias à la botte du pouvoir et de l’école… et là, on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec nos sociétés occidentales : " un certain nombre de médias, au lieu de servir d’intermédiaires et d’aider à la compréhension, cherchent à créer la sensation et à jeter le soupçon. Alors qu’aujourd’hui, les médias se développent puissamment et rapidement, on devrait voir s’intensifier la compréhension des hommes et se développer leur solidarité. Mais, en réalité, les moyens de communication ne sont utiles à l’homme et à la communauté sociale que s’ils servent la vérité et reflètent la réalité d’une façon sincère. Aujourd’hui, l’une des réalités qui froissent la conscience des hommes est la malhonnêteté en de nombreux domaines, y compris dans le milieu qui a le plus besoin de la vérité, à savoir l’éducation scolaire. ", ajoutant plus loin : "la morale professionnelle exige que les personnes qui travaillent dans les médias respectent la vérité. En fait, des nouvelles sont déformées, tronquées, comme dans le cas du conflit sur la propriété de l’ancienne Délégation apostolique. C’est pourquoi nous proposons que les personnes qui travaillent dans les médias prennent les plus grandes précautions lorsqu’ils publient des nouvelles ou des photos, surtout en rapport avec l’honneur et le bon renom d’un individu ou d’une communauté."
Concernant les spoliations, les évêques en appellent au droit de propriété, ce qui n’est pas rien dans un régime marxiste qui nie ce droit.
La missive se termine ainsi : "Ces réflexions ont pour source le désir de contribuer positivement au bon développement du pays. Selon notre souhait, elles sont adressées à tous nos frères et sœurs catholiques et à tous les hommes de bonne volonté. Nous sommes persuadés que, lorsque, tous ensemble, nous édifierons notre pays sur la base de la justice, de la vérité et de l’amour, notre patrie, le Vietnam, sera de plus en plus riche, procurera le bonheur et la prospérité et contribuera à l’édification d’un monde meilleur. "

Avec Chrétienté Solidarité, nous apporterons notre soutien à ces pasteurs courageux, à leurs fidèles et à tous les Vietnamiens de bonne volonté lors de la manifestation de ce samedi 4 octobre.

Yann Baly
(sources : Eglises d’Asie).

Sur Le Salon Beige, la réponse de l'archevêque de Hanoï aux autorités communistes concernant les spoliations et agressions diverses de la part des groupements officiels du régime.

Rappel : Samedi 4 octobre 2008, colloque de l'Institut du Pays Libre au Centre Charlier

La Politique française et les grandes questions internationales
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10 h. Accueil - Présentation par Danièle Deleuze

10h.15 Le retour de la Russie sur la scène internationale par David Mascré (Géopoliticien). Débat animé par Cécile Montmirail.


11h.15 La progression de l’islam jihadiste par René Marchand (Journaliste, Essayiste)




12h.30 Déjeuner. Buffet sur place.



14h.30 La question iranienne par Son Excellence Houchang NAHAVANDI, ancien ministre du Shah d’Iran. Débat animé par Bernard Antony.




15h.30 Syrie – Israël - Liban : un jeu à nombreux paramètres par Ghislain Dubois, Vice-Président de Chrétienté-Solidarité Belgique. Débat animé par Thibaut de la Tocnaye.

16h.30 Où va l’Union européenne ? Avec Michel Hubault (politologue). Débat animé par Olivier Figueras (journaliste).

17h Conclusion des travaux par Bernard Antony.

Inscriptions au 01.40.51.74.07 : 20€ par personne (déjeuner compris) Chèque à libeller à l’ordre du Centre Charlier, 70 boulevard Saint Germain 75005 PARIS, possibilité de réglement sur place.

lundi 29 septembre 2008

Le comité populaire de Hanoï menace l’archevêque

Les autorités communistes de Hanoï ont adressé un "avertissement" à l’archevêque Mgr Ngô Quang Kiêt, en fait des menaces à peine voilées dans un pays où de nombreux prêtres sont actuellement en prison
Le comité populaire accuse : "en tant qu'archevêque de Hanoi, il n'a pas collaboré avec les autorités pour empêcher ses subordonnés et fidèles d'effectuer des actes délictueux comme le stipule le décret-loi sur les religions. Pis encore, il a personnellement jeté de l'huile sur le feu en faisant publier dans des mass médias étrangers des interviews ou lettres incitatives, approbatives, mal intentionnées et falsifiant la vérité. Il a volontairement enfreint la loi en se rendant en personne sur le terrain appartenant à la compagnie Chiên Thang et en travaillant au rassemblement à Thai Hà de prêtres et chrétiens venus de différentes régions du pays pour presser le pouvoir de leur restituer des terrains.(… ) Il a même, au nom de l'archevêché, signé vendredi dernier une "revendication d'urgence" à l'attention du président de la République, dans laquelle il falsifie la vérité, calomnie le pouvoir, ignore la loi et défie l'État ".
Le comité populaire exige du prélat qu’il "mettre fin à ses actes délictueux" sous peine de "punition par la loi". Il doit "faire respecter la loi par les prêtres et chrétiens, interrompre les activités religieuses illégales et ramener statues, croix... dans les lieux de culte". Il est aussi sommé de "s'abstenir d'activités d'information et de propagande à caractère déformant et incitatif aux actes délictueux en direction des prêtres et chrétiens".

Les catholiques vietnamiens ont entamé un grand mouvement de résistance anti-communiste, soutenons-les ! Tous à la manifestation de Chrétienté-Solidarité :

Samedi 4 octobre 2008 de 19h à 21h, à l'angle de la rue Boileau et du Bd Exelmans
(côté n°impairs, Paris XVIe, métro Exelmans), à proximité de l'ambassade du Viêt Nam

vendredi 26 septembre 2008

Hôpital de la Timone, le scandale se poursuit


Le 28 août dernier, la délégation provençale de l’AGRIF a saisi la direction de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille au sujet de la fresque insultante pour l’identité française et chrétienne qui se trouve dans le hall d’entrée de l’hôpital pour enfants de la Timone.
A ce jour, la direction n’a non seulement pas fait retirer ce panneau mais n’a pas même daigné répondre au courrier de l’AGRIF (que vous pourrez lire ci-après).
Nous demandons donc à tous nos amis d’adresser un courriel de protestation au directeur de l’Assistance publique de Marseille com.contact@ap-hm.fr, avec copie la délégation provençale de l’AGRIF agrif84@orange.fr

Monsieur le Directeur,

Saisie par des adhérents et sympathisants, la délégation de l’AGRIF de Provence prend connaissance de la fresque qui « orne » le hall d’accueil de l’hôpital pour enfants de la Timone. Ce panneau représente une vue imagée de la ville de Marseille surplombée par Notre Dame de la Garde sur son rocher. En contrebas un artiste portant babouches et djellabah met son œuvre en perspective avec la Bonne Mère, le tableau représentant une mosquée « cathédrale » avec coupole et minarets.
L’AGRIF considère que cette fresque, apposée dans un hôpital public constitue une offense pour les chrétiens. Habilitée à agir devant les tribunaux au sujet des actes de racisme et de discrimination anti-français ou anti-chrétien, l’AGRIF se tourne vers vous pour que cette affaire puisse se régler à l’amiable dans le respect de la liberté de croire et de conscience de chacun.
Les familles chrétiennes ou simplement attachées à l’identité française et marseillaise, ayant un enfant hospitalisé dans votre établissement ne doivent pas subir, en plus de l’épreuve de l’hospitalisation, une atteinte à leur foi et à leurs convictions profondes.
Aussi, le délégation de l’AGRIF de PACA sollicite de votre part le retrait de cette œuvre insultante.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

Le délégué régional,
Yann BALY

NB : Novopress a réalisé récemment un reportage sur cette « fresque ».

jeudi 25 septembre 2008

Contre l'enseignement de la pornographie au lycée

Dans le cadre des « Belles Etrangères », accord-échange inter-culturel européen, des écrivains européens viennent en France.
L’auteur Joseph Winkler, écrivain autrichien, pornographe dont l’œuvre est imprégnée d’exhibitionnisme homosexuel, est imposé par le rectorat de Paris, au grand dam des professeurs de français très critiques envers ce choix.
Il sera reçu le 20 novembre au lycée Racine et dans d’autres lycées parisiens au mois de novembre.
L’Institut du Pays Libre constate avec satisfaction la saine réaction de santé morale d'une partie du corps professoral et encourage la mobilisation contre cet indécent personnage à la valeur littéraire nulle.

mercredi 24 septembre 2008

Avec Kouchner, Sarko and Co, un indécent racisme mémoriel

Est-ce parce qu’il ne s’appelait que Tran Van Ba et qu’il est des crimes, des massacres et des génocides qui sont moins dignes de mémoire que d’autres que le préfet de Paris, Pierre Mutz, a interdit la pose d’une simple stèle à sa mémoire dans un petit square du 13° arrondissement ?

Tran Van Ba fut pourtant de 1972 à 1980 le président des étudiants vietnamiens de Paris. Il était d’une famille amie de la France, celle notamment du président du parti constitutionnaliste du Vietnam Bui Quang Chien que les tortionnaires rouges avaient massacré en 1945 avec sa fille et ses quatre fils. Son père Tran Van Nan fut lui aussi assassiné à Saïgon le 7 décembre 1966.

Dans cette lignée de l’héroïsme de tant de vietnamiens face au communisme, Tran Van Ba dénonçait les exécutions sans fin, les massacres de masse, les camps de rééducation et aussi d’extermination, toutes les abominations perpétrées par les communistes d’Ho-Chi-Minh.

Osant rentrer au Vietnam en juin 1980, il fut aussitôt arrêté, emprisonné plusieurs années dans des conditions atroces et finalement mis à mort en 1985.

De son sacrifice à Paris sous Sarkozy-Kouchner on ne peut donc même pas maintenir la mémoire par une humble stèle.

Tran Van Ba en effet ne s’appelait pas Guy Mocquet.

Ainsi sous Nicolas Sarkozy qui joue sans cesse les grands airs de la fierté de la France et de la mémoire des hommes du passé, l’Etat français accepte-t-il le diktat de l’ambassade rouge du Vietnam. Celle-ci ne supporte pas que l’on se souvienne de ceux que son régime de terreur a assassinés.

De même qu’il méprise la mémoire des 3000 françaises enlevées en Algérie en 1962, le gouvernement de Monsieur Sarkozy fait une fois encore la preuve d’un déshonorant racisme mémoriel.

Chrétienté-Solidarité organisera prochainement une veillée de prière et du souvenir pour les victimes du communisme en Indochine.

jeudi 18 septembre 2008

Lire sous les palmiers

Je vous donne rendez-vous à la journée de rencontre et de dédicace organisée par Anne Brassié et Philippe de Beauregard le samedi 27 septembre 2008 de 11h00 à 18h00, 3 rue Séré de Rivière à Hyères (83).
Parmi les autres auteurs présents, vous pourrez notamment rencontrer : Ghislain de Diesbach, Jacqueline Dauxois, Reynald Seicher, Laurent Lagartempe, Philippe Chesnais…

Renseignements au 06.11.28.55.90

mardi 16 septembre 2008

Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans sa bouche...

Dépêche AFP du 7 septembre 2008 suite à l’agression de 3 jeunes juifs dans le XIXe :
Lors d'une conférence de presse organisée dans la soirée par la mairie du XIXe arrondissement, le directeur de cabinet de la préfecture de police, Christian Lambert, a toutefois affirmé qu'"il y a de grandes chances" que l'agression ait bien un caractère antisémite. Une certitude partagée par nombre d'associations juives et de responsables politiques. Au premier rang desquels la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie qui a dénoncé "avec la plus grande fermeté" ces "violences antisémites", suivie par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, plusieurs responsables socialistes ou encore l'UMP qui a condamné un "acte inadmissible".

Dépêche AFP du 16 septembre 2008
La piste antisémite semblait se dégonfler mardi dans l'agression de trois jeunes juifs, à Paris (XIXème) le 6 septembre, les enquêteurs privilégiant de "classiques tensions entre jeunes" dans cet arrondissement marqué par des violences accrues entre bandes rivales. (…) Cinq jeunes étaient toujours en garde à vue mardi en fin de matinée dans le cadre de l'agression le 6 septembre de trois jeunes juifs dans le XIXe arrondissement, a-t-on appris de source policière. (…)Agés de 16 à 23 ans, ce sont des "jeunes du quartier". Trois sont noirs, un autre est juif, selon les mêmes sources. Ils pourraient être déférés mardi soir ou mercredi.


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Comme le rappellent nos amis du Salon Beige, certains responsables politiques devraient faire preuve d'un peu moins d'empressement dans leurs déclarations...

Le Centre Charlier y était...


On pourra voir de la 8e à la 11e minute de cette vidéo (cliquez ici) les drapeaux du Centre Charlier aux côtés de ceux de la Fraternité Saint Pierre sur le parcours de Benoit XVI, boulevard Saint Germain.

lundi 15 septembre 2008

Benoît XVI, le pape de la luminosité intellectuelle

Benoît XVI a frappé les foules et les téléspectateurs par l’irradiation de sa bonté, la douceur de son regard, en un mot tout comme son prédécesseur Jean-paul II, avec un autre style, par le rayonnement de sa charité.
Mais ce que l’histoire retiendra sans nul doute de lui est la luminosité intellectuelle avec laquelle il a explicité la foi et la doctrine de l’Eglise dans sa confrontation avec le monde moderne.
Il a fermement exposé que le Catholicisme n’était pas une vague et mystérieuse philanthropie socialisante de type new-age mais d’abord la réalité salvatrice de la croix du Christ, Dieu Fils de Dieu, mort et ressuscité pour nous racheter de nos péchés.
Aux intellectuels il a redit, loin de l’absurde de Camus, de la nausée de Sartre, des théories du big-bang et des décréations de l’art contemporain, que la culture était, dans la liberté que Dieu nous a donnée, participation à sa création
Mais à Lourdes il a complémentairement rappelé que ce que Dieu cache aux sages et aux savants, il le révèle, par sa mère, la Vierge Marie, aux tout petits, dont Sainte Bernadette est un modèle d’humilité et de pureté.
Dans son allocution aux Bernardins il n’a échappé à personne d’attentif qu’il a témoigné sa sympathie humaine aux musulmans mais qu’il leur a dit également, comme à Ratisbonne, combien aucun texte, et donc pas leur Coran, ne devrait être définitivement fermé à toute méditation de l’intelligence dans la liberté que Dieu nous a donnée.
Pour ceux qui ont le souci ou la charge de la politique, il a développé la doctrine d’une chrétienté pour notre temps : même s’il en demeure des aspects impérissables, le modèle ne peut être aujourd’hui celui de l’ensemble civilisationnel catholique de l’époque médiévale.
La chrétienté n’est plus aujourd’hui un ensemble d’Etats mais plutôt l’ensemble des peuples et communautés partageant, dans le monde, la foi dans le Christ et le même amour de la Vierge Marie.
L’Eglise porteuse de cette chrétienté ne peut se désintéresser de la vie des sociétés, des mœurs et des lois qui conditionnent l’épanouissement spirituel , culturel et social des personnes.
On ne peut lui imposer de ne pas exiger le respect de la vie innocente, de la dignité humaine, de la justice sociale, de la vérité, source de liberté.
Ainsi, dans la distinction des sphères du religieux et du politique, est-il bon pour le moins, que César ne soit pas contre Dieu et est-il meilleur encore qu’il s’efforce d’œuvrer dans le respect de la volonté de Dieu.
Aussi, à l’écoute de ce que Benoît XVI a exprimé avec tant de clarté, n’avons-nous retiré avec enthousiasme que des raisons de poursuivre nos combats pour la vie, la liberté, pour la France et tous les peuples de chrétienté.

dimanche 14 septembre 2008

Le coup "Fourest" de Bernard Antony

Bernard Antony est devenu une véritable obsession pour Caroline Fourest. A chacune de ses interventions à la télévision, cette « activiste controversée » (selon l’expression du journal Libération qui en a publié un portrait ces jours ci), ne manque pas de faire référence au président de Chrétienté-Solidarité et de l’AGRIF.
Invitée mercredi soir par Michel Field sur la chaîne LCI, la journaliste de Charlie Hebdo définissait Bernard Antony comme « le trait d’union entre le Vatican et le Front National » (sic). Donnant ce soir sur Arte ses impressions sur la visite du Saint Père, elle s’est laissée aller jusqu’à déclarer qu’il s’agissait là d’une « véritable réintégration de Bernard Antony dans l’Eglise » (re-sic !).
« Bernard Antony par ci, Bernard Antony par là » tel est le leitmotiv indigent d’une figure médiatique des réseaux les plus hostiles à l’Eglise dans notre pays. La visite de Benoît XVI est un énorme succès et seule une infime minorité de Français est sensible aux aigreurs cathophobes. Voilà sans doute ce qui explique les dérapages fourestiens.
Mais il semble que les hasards de cette visite nous donnent quelque motif de rire aux dépens de ceux qui nous haïssent. En effet, il s’est produit ce dimanche à Lourdes un petit évènement retransmis par tous les journaux télévisés dans lequel Caroline Fourest et sa compagne Fiammetta Venner risquent de puiser afin d’alimenter leur conspirationnisme anti-catholique. Ce dimanche, Benoît XVI apercevant un bébé dans un landau, a demandé qu’on arrête la papamobile afin de prendre l’enfant dans ses bras pour le bénir. Ce que personne ne pouvait savoir, c’est qu’il s’agit de Damien, le dernier petit fils de Bernard Antony ! Il y a bien un trait d’union dans l’histoire, mais pas celui que croient certains…

David Fontey (Reconquête)

vendredi 12 septembre 2008

Benoît XVI en France : sous les habits sacerdotaux de Dom Gérard

C’est naturellement avec beaucoup d’attention que nous suivrons le déroulement du voyage du pape à Paris et à Lourdes.
Au centre Henri et André Charlier, plus que partout, nous sommes particulièrement émus du fait que pour sa venue à Paris il sera revêtu des habits sacerdotaux de Dom Gérard.
Le père abbé du Barroux les a transportés hier à Paris avant de venir partager un moment avec nous, à l’instant aussi où nous rendait visite le père Yacek Cydzik, responsable de la grande radio et télévision polonaise Radio-Maria qui nous témoigne beaucoup d’amitié.
Cette visite sera-t-elle déterminante dans le retour à un catholicisme de charité et de conviction de l’Eglise de France encore si cléricalement malade sous bien des aspects ?

Ainsi je prends connaissance, par le Républicain Lorrain, de ce que l’ancien évêque de Metz, Mgr Schmitt a fait un don personnel de 7.600 € pour la construction de la très grande et luxueuse mosquée de Farebersviller.
De cette mosquée montera, comme de toutes les autres, plusieurs fois par jour, la shahada (profession de foi) : « Il n’y a pas d’autres dieux que Dieu et Mahomet est son prophète ».
Le père lazariste Antoine Moussali écrivait que cela n’était pas autre chose qu’un cri de guerre contre ceux qui, en croyant à la Sainte Trinité, ajoutent d’autres dieux à Dieu.
C’est le péché d’ « associationnisme », le seul qu’Allah ne pardonnera pas !
Rappelons que le père Moussali était considéré dans le monde de la culture arabe comme un des plus grands connaisseurs de cette langue à tel point que l’Université d’Alger lui confia, pendant 10 ans, dans les années 70 – 80, la chaire d’enseignement de cette langue.
Rescapé du génocide des chrétiens arméniens et chaldéens, il avait passé toute sa vie à dialoguer avec les musulmans. Mais, disait-il, on peut parler avec des musulmans mais avec l’Islam tout dialogue religieux est impossible. On se heurte à un refus absolu.
Le geste de l’évêque ne relève pas de la charité. Il n’a pas donné son argent pour des pauvres musulmans. Il l’a donné pour la parcelle d’islam que constitue une mosquée.
En en lisant cette nouvelle, je pensais aux dizaines de milliers d’églises détruites, incendiées, fermées ou transformées en mosquées dans cet Orient qui a perdu du début du XXème siècle à nos jours plus de 90% de sa population chrétienne par l’extermination ou l’exil.
Je pensais à la consternation de nos frères chrétiens d’Irak, du Soudan ou d’Egypte quand ils apprennent un tel dévoiement de la charité et du dialogue inter-religieux..
Et de surcroît, lorsque l’on sait l’immensité de la richesse islamique aujourd’hui, n’est-ce pas se moquer des pauvres que de donner de quoi ajouter un peu plus d’or et de marbre à une mosquée ?

Voila pourquoi la présence en France de Benoît XVI qui sans cesse rappelle les fondements de la foi et de son accord avec la raison est un très heureux événement.
Dès aujourd’hui, on aura pu remarquer que dans son discours à l’Elysée, il a au passage salué l’œuvre essentielle des moines dans la transmission de la culture antique.
Peut-être lui tiendra-t-on rigueur d’avoir ainsi légitimé le nécessaire rappel de Gougenheim dans son Aristote au Mont Saint-Michel.
Non, l’Eglise catholique n’avait pas attendu Averroès pour traduire les écrits des Pères grecs de notre civilisation.

A lundi.

mardi 9 septembre 2008

XIXème arrondissement : les conséquences de l’immigrationnisme et de l’idéologie anti-raciste

Les incidents et même les agressions se multiplient à Paris dans le XIXème arrondissement où l’importante population juive (30 à 40.000 personnes) est de plus en plus en butte à l’hostilité de la plus importante encore population maghrébine et africaine, le plus souvent musulmane.
Par un effet de mimétisme politique, la rivalité entre Israéliens et Palestiniens est ainsi transposée au cœur de la France entre des communautés sur la base de leur appartenance que l’on dira, faute de meilleur mot, civilisationnelle.
Les Juifs de ce quartier éprouvent ainsi les conséquences de la politique de l’immigrationnisme et de l’idéologie de l’antiracisme véhiculées par beaucoup « d’intellectuels » et militants juifs de gauche comme d’ailleurs par nombre de chrétiens de même orientation.
Mais que fait donc S.O.S. Racisme ? Que font donc le M.R.A.P. et la LICRA ?
La vérité c’est qu’ils se haïssent et s’épient.
Que fait donc la Halde alors que se développe une situation de discrimination réciproque établissant un apartheid de fait ? Dans quelle boucherie hallal trouvera-t’on un apprenti juif ? Dans quelle charcuterie cacher trouvera-t’on un ouvrier musulman ?
Alors continuera-t’on à pratiquer de ridicules contrôles dits de testing en suspicion de braves Français bretons, corses ou auvergnats qui aiment bien travailler plutôt avec leurs voisins et leurs cousins ?

Enfin, et plus gravement, s’avisera-t’on de ne pas voir l’islamisation jihadiste qui se développe dans la mouvance de certaines mosquées ?

jeudi 4 septembre 2008

Sarkozy, défenseur du droit de propriété

Vous êtes le propriétaire d’un immeuble squatté depuis des années par une bande d’héroïnomanes, un agriculteur dont les terres sont régulièrement occupées et souillées par des zombies à l’occasion de rave-parties, vous êtes de ces milliers de propriétaires français qui sont dans l’impossibilité de faire expulser un locataire qui ne paie pas son loyer depuis plusieurs mois, vous exercez la fonction de maire d’une commune où nombreux sont les terrains occupés illégalement par des nomades, vous avez tous porté plainte, déposé des mains-courantes, écrit au Préfet, au ministre… sans que jamais les autorités et les forces de l’ordre n’interviennent pour faire respecter vos droits. Quelquefois même, lorsque vous avez décidé de combler un vide juridique ou de remédier vous même aux carences de l’administration, au moyen d’un tractopelle, de quelques coups de calibre 12 tirés en l’air, d’un nerf de bœuf ou autres câbles électriques, c’est vous qui vous êtes retrouvés devant les tribunaux.
Rassurez-vous, grâce à Nicolas Sarkozy et à son gouvernement, cela va changer. L’antécédent Clavier-Rossi va sonner l’heure du retour au respect du droit de propriété !
"Je suis en charge de la protection des Français, et de leurs biens, à ce titre, je suis en charge de choisir la personne qu'il faut, à l'endroit où il faut et au moment où il faut. C'est simplement ce qui s'est passé", a déclaré Mme Alliot-Marie à la presse à l'issue du conseil des ministres. A ce titre, la sanction est tombée, Dominique Rossi, coordinateur de sécurité pour la Corse faisant office de Préfet au moment des faits, a subi une mutation disciplinaire.
Désormais, c'est simplement ce qui se passera si le Préfet ou les forces de l’ordre refusent ou tardent trop à agir. S'ils laissent l’illégalité s’installer chez vous, écrivez au Ministre de l’Intérieur avec copie au Président de la République pour que soit appliquée l’exemplaire "jurisprudence" Clavier-Rossi et c’est sûr, dans un an, la totalité du corps préfectoral aura changé !

Yann Baly

mercredi 3 septembre 2008

Nostalgie quand tu nous tiens...

M. Jean-Louis Masson, maire de La Garde (Var), a proposé à ses administrés de célébrer une étrange réjouissance mémorielle, pas celle du temps béni des colonies mais celle de l'occupation de sa ville par l'armée allemande.
Vous trouverez ci-dessous le programme des festivités .
Il y manque pourtant certaines choses, telle qu'une mise en scène de femme tondue, pour amour patriotiquement délictueux, par quelques "combattants" de la dernière heure. Il y manque aussi l'attribution pour ces faux héros de grades et décorations, comme cela fut le cas en 1945 et dans les années qui suivirent.


Les festivités ont été annulées au dernier moment...

mardi 2 septembre 2008

Discours aux journées d'ORANGE

On trouvera sur ce lien mon discours du vendredi 29 août dernier, à l'occasion de l'université d'été de l'Esprit Public à Orange :

http://www.reconquete.fr/actus/discours-ba-31082008.asp

Le modèle Kadhafi

Le génial, insurpassable et surréaliste chef de la Révolution permanente lybienne ne supporte plus la corruption dans ses administrations, un regrettable petit échec de son régime. Alors, il vient de décider des les supprimer l'année prochaine !
C'est un projet intéressant que l'on va suivre avec attention.
Sans doute les Lybiens auront-ils l'imagination de les remplacer par quelques antiques et efficaces institutions islamo-bédouines.
Nicolas Sarkozy s'inspirera-t-il de cet exemple ? Certains chuchotent qu'après l'adaptation en cours de notre système bancaire à la charia, on pourrait transférer aux mosquées tout ce qui relève de l'état civil, de l'éducation, de la justice, de l'impôt, de la sécurité pour la partie importante de notre population relevant de l'oumma.
Les Juifs s'occuperaient de même de leur communauté.
Pour le reste de la population, devant le déclin sociologique chrétien, c'est la franc-maçonnerie qui s'en chargera.
Il est vrai que c'est déjà en grande partie le cas !

lundi 1 septembre 2008

Le sens de ma présence aux journées de l’Esprit Public

Un article paru dans Le Figaro de ce samedi 30 août appelle les rectifications et précisions que voici.
Ni Jacques Bompard ni moi-même n’avons « quitté le parti frontiste pour protester contre la stratégie de « dédiabolisation » engagée par Marine Le Pen», comme l’affirme le journaliste.
Nous n’avons certes pas attendu la fille du chef du Front National pour observer et regretter ceci : ce que l’on appelle la diabolisation du FN était certes due à l’influence politico-médiatique de lobbies idéologiques antinationaux et d’extrême gauche mais aussi hélas à la manière dont Jean-Marie Le Pen, avec d’insoutenables positions et provocations, leur prêtait le flanc ; tous les efforts pour essayer, une première fois, de les interpréter, de les excuser étant réduits à néant par leur répétition obsessionnelle.
Mais en vain Jacques Bompard et moi, ainsi que deux ou trois autres, manifestions-nous un refus à l’allégeance inconditionnelle que Jean-Marie Le Pen prétendait exiger des membres de son bureau politique, notamment lors du Congrès de Nice.

Et nous dénoncions en vain encore une sclérose inéluctablement mortelle. Je quittais donc un bureau politique inutile pour manifester publiquement mes désaccords. En réponse Jean-Marie Le Pen m’accusa dans Libération, au mépris de toute vérité, d’avoir voulu mener un complot « catho » au sein du Front National. Et l’on me raya alors du parti sans avoir l’élégance de m’en informer.
Plus tard, Jacques Bompard fut lui aussi exclu.
Une bonne stratégie de dédiabolisation passait en vérité par une analyse sans complaisance de ses causes et par la plus grande clarté dans l’exposition de nos idées et simultanément par une rupture avec un mode d’autoritarisme désolant.
Aussi la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen était-t-elle vouée à l’échec car ne remontant pas des effets aux causes. Certes il lui était difficile de critiquer la responsabilité de son père, mais il eut alors vraiment mieux valu pour elle ne pas prétendre mener cette dédiabolisation.
D’autant plus que l’on peut observer également qu’elle ne réunit pas toujours dans son clan des éléments de nature à véritablement promouvoir un visage du Front National plus avenant que par le passé.
Mais surtout, pour prendre une analogie d’actualité, elle n’inspire pas elle-même l’attirance politique que suscite une Sarah Palin aux Etats-Unis. Le livre qu’elle a publié naguère et que j’ai commenté dans mon Devoir de réponse était essentiellement axé sur sa personne mais bien flou, bien terne politiquement.

Cela dit, les journées d’Orange n’étaient pas du tout consacrées à notre passé au sein du Front National et encore moins à ce qui peut l’agiter encore aujourd’hui. Les rencontres, les débats et les discussions proposées par Jacques Bompard et l’Esprit Public n’avaient pour but que la concertation, au-delà de différences et divergences, entre personnes attachées à voir se développer un mode original de reconstruction politique à partir des réalités locales.
Au sein de l’Institut du Pays Libre, mouvement politique hors parti, nous insistons pour notre part sur les exigences fondamentales d’un mouvement de regroupement des énergies françaises et notamment :
- Le respect de la vie innocente, et d’une écologie d’abord de la nature humaine et de sa dignité.
- La défense de la liberté de la patrie au sein d’une nouvelle configuration européenne fondée sur le principe des alliances les plus pertinentes.
- La défense de la famille et la libération de l’enseignement du totalitarisme étatique.
- Le respect de la justice sociale et du fruit du travail des Français hors de la ténébreuse alliance du socialisme international et du capitalisme mondialiste.
- La lutte contre la submersion de la France et de l’Europe par le totalitarisme islamiste.

Sur la base de ces points, nous sommes prêts sans exclusive à participer à toutes les discussions nécessaires en vue de la construction d’un vaste mouvement national pour la vie et la liberté.