jeudi 30 octobre 2008

De Washington à Paris : l’obamanipulation néo-raciste

J’ai entendu ce matin sur France-Inter émettre l’opinion selon laquelle si Barak Hussein Obama n’était pas élu la semaine prochaine, cela s’expliquerait simplement par une persistance raciste chez les Américains blancs. Et suivait un commentaire de regret de ce que nous, en France, ne sommes pas encore prêts à avoir un chef de l’Etat, noir ou arabe.
Ces propos, parmi des niagaras d’inepties du même style, témoignent de la maladie psychiatrique d’inversion raciste qui affecte hélas une grande partie des monopolisateurs médiatiques.
On pourrait bien sûr faire observer qu'aux Etats-Unis, sous la présidence de Bush, avec Condoleeza Rice et Colin Powell, le moins qu’on puisse dire est que des noirs ont accédé aux plus hautes fonctions sans que cela suscite une opposition de type raciste.
Mais ce qui est hallucinant dans le propos c’est que l’on balaye par avance toute motivation de vote qui porterait sur les choix politiques, sur la compétence, sur l’entourage et les influences. Ainsi voter le cas échéant pour un candidat blanc, reviendrait au fait que l’on voterait pour lui parce qu’il n’est pas noir; et ne pas voter pour un candidat noir signifierait qu’on lui refuse le suffrage parce qu’il n’est pas blanc !
On mesure là tout simplement la fulgurante inversion obsessionnelle qui a transformé l’anti-racisme en racisme à rebours, ce que nous appelons le néo-racisme, quoique les racines en remontent tout de même assez loin puisqu’elles viennent de chez nous, avec les divagations rousseauistes du mythe du bon sauvage (noir bien sûr).
Et voilà qu’il deviendra bientôt idéologiquement incorrect de rappeler que si des spécimens d’homme blanc peuvent être de parfaits abrutis et criminels, il y a aussi des spécimens d’homme noir qui le sont tout autant.
Pour ma part, je ne sais ce qui serait le meilleur pour le bien des Etats-Unis, de Mac-Cain ou d’Obama. Et je ne sais lequel des deux serait le moins mauvais pour l’intérêt français et pour la paix des nations. J’avoue n’en apprécier politiquement aucun. Aucun des deux ne me semble rompre en effet avec la désastreuse politique étrangère américaine qui a multiplié au long d’un demi siècle les erreurs et les crimes contre la paix du monde, abandonnant le Shah d’Iran et mettant en place les ayatollahs et les talibans. Aucun des deux ne me semble rompre avec la connivence israëlo-américaine qui veut à toute force nous enfourner la Turquie asiatique dans l’Europe. En parlant d’Asie, sait-on que les étudiants d’origine asiatique et de race jaune (Coréens, Vietnamiens et autre Chinois) fournissent aujourd’hui les meilleurs étudiants des grandes universités américaines ? Alors n’est-il pas dommage qu’un candidat jaune n’ait pas été sélectionné ? Ce sera peut-être pour la prochaine fois mais il semblerait que les noirs, qui ne sont jamais racistes bien sûr, ne voteraient pas néanmoins pour lui et que beaucoup de blancs, désormais parfaitement conditionnés, ne voteraient plus désormais que pour un noir.
On voit bien qu’on désigne aujourd’hui les métis comme noirs. Mais l’avenir ne serait-il pas à un candidat métis de jaune et de noir ? Cette catégorie est, il est vrai, assez rare. Mais ce candidat sera-t-il alors un « noir » ou un « jaune » ? On l’appellerait noir mais il aurait aussi les qualités intellectuelles des jaunes. Peut-être serait-ce l’idéal ?
En attendant, chez nous, on comprend bien qu’à France-Inter on prône un chef de l’Etat « noir ou arabe ». Ce serait là en effet l’aboutissement du progrès démocratique où l’on passe peu à peu de l’élection de candidats issus de minorités non visibles à celle de candidats issus de minorités plus visibles.
Le hic sera alors, néanmoins, qu’un candidat noir ou un candidat arabe, c’est pas la même chose.
Car les noirs apprennent malgré tout, de plus en plus, grâce à la tribu Ka, que l’esclavage n’a pas été le fait que des méchants européens mais qu’il a sévi plus encore en terre d’islam et qu’il continue toujours. N’oublions pas non plus, dans notre bouquet antiraciste, que les juifs bordelais ne furent pas les moins inactifs des négriers…
On peut donc craindre que jamais un candidat arabe ne puisse rallier à lui assez de voix noires pour battre par exemple un Delanoë ou qu’une candidate noire ne puisse rallier assez de voix arabes pour battre par exemple Ségolène.
On le voit, la nécessité s’imposera bientôt d’interdire les candidatures plus ou moins issues de la vieille souche gauloise. Alors dans la démocratie antiraciste triomphante, les vieux français au bout du chemin de leur repentance, pourront choisir en tout liberté citoyenne le ou la candidate de leur choix ne portant pas la tache congénitale de la blanchitude.
A la relecture de ces lignes, je m’aperçois que je n’ai guère pris en compte le facteur de ce que l’on appelle aujourd’hui l’orientation sexuelle.
Selon le même sens du progrès démocratique, il faudra bien sûr que les rétrogrades appelés aujourd’hui « hétérosexuels » ne puissent choisir qu’entre un candidat lesbienne ou une candidate gay. Allons bon, voilà que je me mélange les pédales !

mercredi 29 octobre 2008

Jean-Marie Le Pen m'écrit

En réaction à mon blog du 16 octobre 2008 sur les matchs de foot, Jean-Marie Le Pen m'a adressé par fax, le mardi 28 octobre dernier, la lettre suivante datée du 21 :


Monsieur,
Contrairement à vos insinuations malveillantes, ‘’certains’’ ont adressé, sur la dalle d’Argenteuil, des propos de compréhension non aux jeunes émeutiers des cités (5000 en 2005) ‘’pour leur révolte et leur délinquance’’, mais aux centaines de milliers de jeunes de ces banlieues qui sont les premières victimes, à la fois de la politique laxiste des gouvernements successifs, mais aussi de la violence et de la délinquance de minorités tolérées.
Je vous saurai gré de bien vouloir faire connaître mon point de vue aux lecteurs du ‘’Pays Libre’’.
Jean-Marie Le Pen

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La requête du président du Front National étant ainsi satisfaite, elle appelait la réponse que voici, en date du 29 octobre.

Mon cher Jean-Marie Le Pen,

Comme tu le vérifieras à la lecture de Reconquête et de mon blog, c’est bien volontiers que je publie le courrier que tu m’as envoyé. Il appelle de ma part, pour la meilleure information de nos lecteurs et amis les remarques que voici :

- Je ne pense pas du tout que mon propos ait relevé « d’insinuations malveillantes » et l’on peut en juger. Je te rappelle en effet ce que, selon tous les médias, tu avais déclaré le vendredi 6 avril 2007 à Argenteuil, dans le cadre de ta campagne pour les élections présidentielles. S’adressant aux personnes issues de l’immigration, tu les assurais qu’elles étaient « les branches de l’arbre France » et qu’elles étaient « des Français à part entière » et tu ajoutais : « Si certains veulent vous karchériser pour vous exclure, nous voulons, nous, vous aider à sortir de ces ghettos de banlieue où les politiciens français vous ont parqués pour vous traiter de racaille par la suite ». Je note ici que tu avais employé, comme moi à ton endroit, selon un procédé de style classique, l’adjectif indéfini « certains », pour désigner allusivement mais manifestement Nicolas Sarkozy. Mais, sous ma plume, l’emploi du mot « certains » était en réalité le fait d’une volonté de bienveillance car je pensais que tes mots t’avaient été quelque peu inspirés par tes mauvais conseillers du moment.

- Venons-en maintenant au fond puisque, somme toute, tu m’en imposes la nécessité.

● Le premier point, dans ta bouche, était déjà assez surprenant. En effet les personnes issues de l’immigration ne sont pas, en tout cas pas toutes, « les branches de l’arbre France » ! Si elles sont des branches, elles sont d’abord issues d’autres souches et d’autres troncs. Mais je sais que la greffe existe. Dans un ordre normal des choses, les immigrés que la France croit devoir ou pouvoir accueillir, peuvent bien sûr par leurs mérites, leur travail, leur effort d’intégration, voire l’engagement dans notre armée, être « naturalisés Français » selon l’expression républicaine traditionnelle. Le slogan du Front National, que tu utilisait autrefois fréquemment, résumait excellemment cela : « Être Français, cela s’hérite ou se mérite ». Et certes beaucoup d’immigrés, ou leurs enfants, ont mérité de devenir français. Voilà pourquoi, je te le dis au passage, il m’avait paru désolant que tu fasses plus tard une allusion péjorative à la part hongroise des origines de Nicolas Sarkozy. J’ai vraiment quelquefois du mal à comprendre les contradictions de tes propos !

● Sur le second point, il y avait sans doute bien d’autres reproches à faire à ce dernier qu’une interprétation de ses propos à l’évidence aussi déloyale que fâcheuse pour toi électoralement. Tu aurais pu, par exemple lui reprocher, comme moi, légitimement sa création, en tant que ministre de l’Intérieur, du Conseil Français du Culte Musulman, faute considérable s’il en fut. Mais la vérité, c’est que jamais il n’avait proféré vouloir "karchériser" tous les jeunes des banlieues ni ne les avait tous traités de racaille. Il n’était pas nécessaire d’essayer de renforcer sur ce point une désinformation à la Besancenot. Nicolas Sarkozy s’en était pris avec raison, et c’est ce que comprit le peuple, à la racaille des racketteurs, des voleurs et des violeurs, des incendiaires qui terrorisent les quartiers. Mais hélas, ton propos, pour le moins, très ambigu fut en tout cas mal pris par une grande proportion de ceux qui te suivaient jadis. L’imputation faite ensuite, d’avoir « parqué dans des ghettos de banlieue » n’était pas plus acceptable. Il me souvient le temps où dans de grands discours tu martelais que les populations du tiers-monde aspiraient à trouver chez nous, dans nos cités les plus pauvres, des conditions de vie, de travail et d’assistance « cent fois supérieure à celles de leur pays d’origine ». Et tu répétais souvent à ce sujet les paroles du dictateur algérien Houari Boumediene, prophétisant et légitimant en termes très violents le déferlement des populations du sud sur les pays du nord. Que la responsabilité des politiciens dans l’ouverture des vannes de l’immigration tels que Giscard d’Estaing avec sa loi sur le regroupement familial, ait été accablante, et même criminelle par ses conséquences, c’est un fait. Mais point n’est besoin d’ajouter que l’on a « parqué dans des ghettos » ces populations. Cela est faux. Et tu rappelais justement aussi jadis, dans tes discours que c’étaient en effet certains occupants qui rendent irrespirable la vie dans trop de cités et quartiers. Car, dans ces soi-disant « ghettos » où l’on n’a parqué personne, c’est tout un peuple de braves gens, de France et d’ailleurs, qui n’y trouvent même pas la sécurité des authentiques ghettos des siècles écoulés où s’organisait le communautarisme juif dans un certain enfermement sans doute regrettable. Or, « la racaille » justement désignée à l’époque par le candidat Sarkozy, celle des bandes qui font trop souvent trembler de peur, le soir, dans les métros, les places et les rues, les voyageurs attardés, non vraiment, elle n’est pas soumise à une vie de ghetto ! Bien sûr tu diras que tu n’as pas voulu confondre ces 5 000 racailles avec le gros de la population des cités. Mais le fait est qu’en reprochant à Sarkozy d’avoir utilisé le terme qui convenait, tu avais cru, bien à tort, que l’ensemble de cette population s’était sentie visée, ce qui n’était pas du tout le cas. Les mauvais procédés d’amalgame retombent ainsi souvent sur ceux qui les utilisent. Aujourd’hui, ce que l’on peut en revanche légitimement reprocher à Nicolas Sarkozy, c’est de n’avoir pas tenu ses promesses, de n’avoir pas terrorisé la racaille et libéré les quartiers de la violence et de l’insécurité. Sa menace du karcher n’était qu’à vocation électorale. Mais sur les conseils avisés que tu sais, notamment d’un Patrick Buisson que tu connais bien, il avait simplement occupé les positions que tu abandonnais en suivant, toi, de très mauvais conseillers. Et de surcroît, tu n’hésitais pas dans un entretien calamiteux accordé à l’hebdomadaire Familles chrétiennes, à ajouter que tu voyais dans l’islam « un facteur de cohésion sociale des banlieues ». Tu manifestais ainsi, sur ce point, une constante, que je reconnais volontiers, car cela nous opposa souvent, dans une position très ambivalente par rapport à l’islam.

Ainsi, cher Jean-Marie, puis-je affirmer qu’il n’y avait pas de malveillance dans mes propos mais la seule expression d’une constatation politique.

Bernard Antony

lundi 27 octobre 2008

Fresque de la Timone, la réponse de la direction

Le 28 août dernier, la délégation régionale de l’AGRIF a saisi la direction de l’assistance publique de Marseille au sujet de la fresque apposée dans le hall d’accueil de l’hôpital pour enfants de la Timone : une vue imagée de la ville de Marseille surplombée par Notre Dame de la Garde sur son rocher. En contrebas un artiste portant babouches et djellaba met son œuvre en perspective avec la Bonne Mère, le tableau représentant une mosquée « cathédrale » avec coupole et minarets.
L’AGRIF est intervenue auprès du Directeur des hôpitaux de Marseille afin de faire cesser ce scandale qui constitue une atteinte insupportable à l’identité chrétienne, française et marseillaise.
La direction de l’assistance publique a répondu à l’AGRIF le 16 octobre dernier, par un courrier de son directeur-adjoint, M. Philippe Chossat.
Après avoir rappelé que la fresque est l’œuvre de Valérie Ciccarelli, qu’elle a été offerte à l’hôpital par l’association « Le blé de l’espérance », les sociétés Pébéo et Cultura en février 2006, l’adjoint du directeur poursuit : « Depuis cette date, aucune remarque ne m’est parvenue. De plus, j’ai pris la tâche des représentants locaux des 2 religions concernées, Aumôniers hospitaliers, catholique, protestant et musulman, qui m’ont assurés qu’ils ne voyaient pas de caractère offensant à cette fresque qui au contraire avait pour intention d’illustrer le caractère inter-religieux qui fait partie de l’identité de la Ville de Marseille et donc de l’Hôpital de la Timone également ».
L’AGRIF tient à apporter les commentaires suivants à cette réponse.
Premièrement, M. Chossat ment lorsqu’il affirme qu’aucune remarque ne lui est parvenue. Il ment ou son service communication ne fait pas son travail puisque l’AGRIF possède la copie de plusieurs dizaines de courriels de protestations envoyés à l’assistance publique de Marseille.
Ensuite, il ne nous étonne guère que l’aumônier musulman ne constate aucun caractère offensant dans cette fresque et pour cause… Sans doute aurait-il été moins accommodant si le projet de future grande moquée de Marseille avait été représenté avec une croix en haut du minaret et une statue de la Sainte Vierge sur la Coupole. Mais cela, les hôpitaux de Marseille ne l’aurait sans doute pas toléré.
Enfin, l’AGRIF déplore l’approbation de l’aumônier catholique qui, si elle est avérée, relève d’une inconscience grave à l’heure où le pape Benoît XVI demande que les droits des chrétiens soient défendus et respectés.
Les chrétiens d’Irak ou d'Egypte, ceux vivants dans nombre de pays musulmans font l’expérience quotidienne de ce « caractère inter-religieux » qui conduit à transformer les églises en mosquées. Eux aussi sont insultés par la fresque de la Timone.
C’est pourquoi nous appelons à poursuivre la protestation auprès de la direction de l’assistance publique de Marseille en envoyant des courriels à com.contact@ap-hm.fr, avec copie la délégation provençale de l’AGRIF agrif84@orange.fr. Afin que la direction soit bien assurée de recevoir les messages, on pourra doubler l’envoi électronique en téléphonant poliment au 04.91.38.51.00.

vendredi 24 octobre 2008

Procès AGRIF contre Guignols de l'info

Ce jeudi 23 octobre 2008 s’est déroulée devant la 11° Chambre de la Cour d’Appel de Paris le procès en appel intenté par l’AGRIF à la chaîne Canal + pour son émission Les Guignols de l’Info du 22 avril 2005.
Dans cette émission, le pape Benoît XVI avait été violemment pris à partie et injurié pour ses rappels antérieurs de la doctrine catholique en tant que cardinal auprès de Jean-Paul II.
Il ne s’agissait pas en l’occurrence de quelque dérision mais d’une véhémente attaque idéologique.
Mais surtout, le pape Benoît XVI avait été traité de « Adolph II ». Cette insulte et celles qui précédaient étaient à l’évidence dirigées non seulement contre sa personne mais étaient gravement injurieuses pour l’ensemble des catholiques.
Il est heureux que Madame l’Avocat Général ait reconnu que la communauté catholique avait pu être heurtée dans sa sensibilité.
Avec l’AGRIF, tous les catholiques et tous les Français, indignés de la systématisation de la haine anti-catholique, attendent que justice soit faite.

mardi 21 octobre 2008

Garde à vue !

Après l’enquête ouverte dans la Drôme concernant des policiers n’ayant pas respecté les distances de sécurité en poursuivant des délinquants au volant d’une voiture volée, ce sont 2 fonctionnaires de police du commissariat de Montfermeil qui sont mis en garde à vue pour s’être servis, l’un de la crosse de son flash-ball, l’autre de son tonfa (matraque) lors d’une arrestation mouvementée. Les policiers ont été confondus après qu’une vidéo de cet incident ait été mise en ligne sur internet par un membre de la famille de l’individu arrêté. Cette vidéo ne montre pourtant rien de choquant : ni tabassage, ni acharnement comme il s’en produit régulièrement dans les couloirs du métro parisien, à la sortie des écoles ou dans des rassemblements de masse où les bandes barbares se déchaînent. Dans ces derniers cas, les arrestations se font plutôt rares et les condamnations sont inexistantes ou d’un laxisme déconcertant.
Les policiers ont droit à moins d’égards, pris sous le feu roulant et conjugué de groupes armés des banlieues, des médias et d’une justice noyautée par des syndicats gauchistes qui s’en donnent à cœur joie contre les flics. Justice partout, police nulle part !
Même si l’on n’est pas partisan d’une société où la police serait omniprésente, on peut cependant s’interroger sur les conséquences morales et politiques d’une telle neutralisation médiatico-judiciaire des forces de l’ordre, sans réaction énergique du gouvernement et alors que de partout arrivent des signes avant-coureurs d’une situation de guerre civile.
En attendant, messieurs les policiers, garde à vue ! Rompez...

Yann Baly

dimanche 19 octobre 2008

Ne pas prendre ses désirs pour la réalité…

Guysen News International, agence de presse francophone d'Israël et du Moyen-Orient prend ses désirs pour des réalités et désinforme son public.
Par une dépêche datée du dimanche 19 octobre 2008, l’agence annonce sur un air de victoire : « Le Vatican clôt la polémique, Pie XII ne sera pas béatifié ». Le rédacteur, Maximilian Archanbald, poursuit ensuite : " C’est une décision de taille et à laquelle on ne s’attendait pas tant sa détermination semblait aussi inflexible que sa foi. Le pape Benoît XVI a finalement décidé qu’il ne béatifiera pas Pie XII. Il souhaite en effet conserver « de bons rapports avec les juifs »". Il revient ensuite sur les poncifs et mensonges historiques répétés à satiété par des groupes de pression relayés par la « grosse » presse.
La détermination de Rome pour rétablir la vérité au sujet de Pie XII semble faire perdre la tête à certains puisque, non seulement le Vatican ne renonce pas mais, ces derniers temps, il remet les détracteurs à leur place.
Dans une déclaration de samedi dernier, le père Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint Siège, après avoir démenti plusieurs rumeurs sur ce qui empêcherait Benoît XVI de se rendre en Terre Sainte, a rappelé « que le pape n'a toujours pas signé le décret sur les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Pie XII, signature qui est la prémisse pour poursuivre le cours de la cause. C'est l'objet de sa part d'un approfondissement et d'une réflexion, et dans cette situation, il n'est pas opportun de chercher à exercer sur lui des pressions dans un sens ni dans un autre. » On est loin des rêveries de Guysen News International qui cite également le Père Gumpel, postulateur de la cause de Pie XII, en lui faisant dire ce qu’il n’a pas dit.
Comme le Père Lombardi, le Père Gumpel a appelé à plus de retenue sur PieXII et l’Eglise : "L'Eglise catholique fait son possible pour avoir de bonnes relations avec Israël mais des rapports amicaux ne peuvent être construits que dans la réciprocité. Nous voyons que le pape a invité avec un grand sens de l'hospitalité un rabbin à notre synode et celui-ci, abusant de notre gentillesse, a attaqué à trois reprises Pie XII. Le rabbin peut dire ce qu'il souhaite, bien entendu, mais s'il est invité et qu'il parle de cette manière, il n'aide pas à améliorer nos relations".
Cela, Guysen News International ne l’a pas repris dans sa dépêche…

Yann Baly

jeudi 16 octobre 2008

Utilité des matchs de foot : 2 € à prélever pour les Français morts pour la France

On comprend que la classe politique et tous les principaux candidats aux élections présidentielles ne veuillent plus entendre les sifflets des supporters tunisiens, et maghrébins en général, conspuant notre hymne national. Cet hourvari est en effet la révélation de la libanisation inéluctable à laquelle a conduit la perte générale de fierté de l’ensemble de la nation française.
Les sifflets de ces jeunes musulmans à carte d’identité française manifestent notamment deux choses :
1) L’échec d’une fausse éducation anti-nationale dans laquelle la grosse masse des enseignants aussi idéologisés qu’ignares ne leur a pas appris que la présence française avait décolonisé l’Algérie et la Tunisie de la domination turco-barbaresque avec son système esclavagiste, sa piraterie, son effroyable stagnation sociale et sa gigantesque corruption.
2) Les résultats de la politique d’encouragement à l’islamisation de notre pays, implantant en France un vaste dar el islam dont trop de ressortissants sont de plus en plus imprégnés de l’idéologie islamiste du coran et des hadith selon laquelle le monde non musulman est le dar el harb (territoire de l’ennemi) à conquérir par le jihad.
La haine contre la France montant sur notre sol dans certains groupes de population n’a pas de justification. Il n’y a aucune raison que les jeunes d’origine maghrébine n’aient pas dans leur ensemble le comportement globalement parfait des jeunes d’origine indochinoise dont les familles sont arrivées plus récemment encore, après avoir réchappé aux massacres et aux génocides perpétrés par les communistes.
Certains ont cru bon sur la dalle d’Argenteuil de tenir aux jeunes émeutiers des cités des propos de compréhension pour leur révolte et délinquance.
Cette démagogie était funeste.
Bien des cités françaises ne sont certes pas toujours des endroits idylliques. Mais leur tristesse vient surtout de ce qu’elles sont dégradées systématiquement.
Dans de pareils ensembles, dans toute l’Europe de l’Est, les peuples slaves vivent très paisiblement.
Les jeunes qui sifflent la France ne sont pas des délinquants sociaux. La preuve en est qu’ils ne sifflent pas des joueurs qui gagnent chaque mois cent fois le salaire d’un ouvrier, ce qui est en effet scandaleux.
Je propose donc comme première mesure civique que sur chaque billet vendu pour les matchs de foot, deux euros aillent aux caisses de secours et de solidarité pour les familles des soldats, gendarmes et policiers français morts pour la France.

mercredi 15 octobre 2008

Reconquête n°252

SOMMAIRE DE CE NUMÉRO :
■ ÉDITORIAL :
Le pape dont l’Église
et le monde avaient besoin . . . . . . . . . pp.2 & 3
■ ÉCONOMIE
La crise financière internationale . . . . pp.4 & 5
● Polygamie… Polygamie ? . . . . . . . . . . . . p.6
■ CHRONIQUE DE L’ÉDUCATION
DITE NATIONALE . . . . . . . . . . . . pp.7 & 8
■ CHRONIQUE DE
LA CULTURE DE MORT : . . . . . . . . . . p.9
■ COMBAT POUR LA VIE
Entretien avec Ignacio Arsuaga, fondateur de
Haz te Oir (Fais-toi entendre) . . . . p.10 & 11
● NTM est de retour . . . . . . . . . . . . . . . . . p.12
■ CHRONIQUE
DE LA DHIMMITUDE
Ramdam pour le ramadan
et la venue du Pape . . . . . . . . . . . . . . pp.13 à 15
BENOÎT XVI EN FRANCE
• Le fiel des médias et…
des évêques de France . . . . . . . . . pp.16 & 17
• Benoît XVI et la liturgie . . . . . . pp.18 & 19
• Benoît XVI et le dialogue inter-religieux p.20
• Benoît XVI et la laïcité . . . . . . . pp.21 & 22
■ PERSÉCUTIONS ET RÉSISTANCES
• Nouvelle violente persécution
anti-chrétienne en Inde . . . . . . . . . . pp.23 & 24
• Au vietnam,
l’affaire des terrains s’envenime . . . . . . pp.25 & 26
•Au vietnam, les évêques s’engagent . . p.26
■ CINÉMA : Entre les murs
du mépris . . . . . . . . . . . . . . p.27 & 28
■ LECTURE . . . . . . . . . . . . . . . p.29
■ MUSIQUE . . . . . . . . . . . . . . . p.30
■ ENVIRONNEMENT . . . . . p.31
■ THÉÂTRE . . . . . . . . . . . . . . p.31

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Reconquête 70, boulevard Saint Germain 75005 PARIS - 01.40.51.74.07

mardi 14 octobre 2008

Derrière les sifflets, la haine de la France

Comme c’est désormais la tradition à chaque fois que l’équipe de France de football rencontre une formation maghrébine, l’hymne national français a été sifflé par les supporters de l’équipe tunisienne, hier au stade de France. « Les quelque 60.000 spectateurs présents, dont une majorité de Tunisiens, ont accompagné l'hymne français par des sifflets, comme lors des rencontres amicales France-Algérie (octobre 2001) et France-Maroc (novembre 2007). », peut-on ainsi lire dans une dépêche de l’AFP.
L’AFP commet une erreur. Les 60.000 n’étaient pas tous des Tunisiens, on peut même, sans se tromper, dire qu’il y avait là une très large majorité d’individus de nationalité française étalant paradoxalement leur haine de la France. Condamner « les sifflets » comme l’ont fait les Bachelot, Laporte & cie n’est qu’un moyen pour ne pas dire que ce qui s’est passé hier au Stade de France n’est que la conséquence d’une attitude haineuse qui va grandissante, entretenue par des discours comme celui de M. Razzy Hammadi dans le communiqué du PS de ce jour : "En effet, même si la France a eu pendant des années une politique coloniale en Tunisie, même si les Français d'origine tunisienne, et plus largement les Maghrébins ou les Français d'origine maghrébine (...), sont trop souvent victimes de discrimination et de harcèlement policier (...) il n'en demeure pas moins que la République, en dépit de ses promesses non tenues, n'est pas à humilier en sifflant son hymne".
Pour le P.S., on peut insulter la France, suspecte de crimes colonialistes, mais pas la République !
Toutes les réactions officielles sur ces incidents nous montrent que ceux qui nous gouvernent sont dépassés par les événements. Pour notre part, nous savons que le Stade de France n’est pas très loin de l’aéroport de Roissy et que si certains ont la haine de la France, ils n’ont qu’à prendre un aller simple pour leur si beau pays.

Yann Baly

mercredi 8 octobre 2008

A propos de la déclaration du Grand Rabbin d’Haïfa, Shear Yashuv Cohen

Les déclarations du Grand Rabbin d’Haïfa, invité au synode de Rome ne sont pas acceptables. Elles sont injustes et même malencontreusement provocatrices.
En s’en prenant à Pie XII, sauveur du Grand Rabbin Zolli et de milliers de juifs, il désavoue les très nombreux personnages du peuple juif qui, de Einstein à Madame Golda Meir, ont exprimé leur immense gratitude à ce très grand pape.
En exigeant encore et encore de la repentance de la part de l’Eglise Catholique, il omet avec suffisance de donner le moindre exemple d’une réciprocité, comme très heureusement d’autres rabbins l’ont fait et aussi des journalistes et des écrivains, tel qu’Annie Kriegel.
Car il ne serait pas non plus inutile qu’il exprime lui aussi un regret sur le rôle d’une fraction très importante du peuple juif en URSS collaborant dans l’organisation bolchevique lenino-trotskiste aux innombrables exterminations perpétrées par la barbarie rouge sur laquelle Adolf Hitler prit modèle.
Il pourrait aussi regretter que de trop rares voix juives se soient antérieurement élevées contre le génocide des Arméniens et des autres chrétiens de l’Empire Ottoman, un génocide proportionnellement aussi important que celui des juifs et où se produisirent aussi les pires actes imaginables dans la sophistication des tortures.
Alors qu’un petit noyau d’antisémites obsessionnels m’attaque pour mon livre, Histoire des juifs d’Abraham à nos jours, je regrette profondément que les propos du Grand Rabbin d’Haïfa apportent de l’eau au moulin des ennemis d’une bonne entente entre juifs et chrétiens.

Bernard Antony
Président de Chrétienté Solidarité,
Président du Cercle d’Amitié Française Juive et Chrétienne.

mardi 7 octobre 2008

L'agence Zénit parle de nous

Notre manifestation de soutien aux catholiques vietnamiens et la veillée de prières de samedi dernier sont mentionnées par l'agence de presse Zénit parmi les réactions dans le monde aux persécutions subies par nos frères vietnamiens.

Réplique à Lecture & Tradition

Il n’est pas qu’au parti socialiste que la rénovation est nécessaire. Au sein de la droite nationale, une réflexion de fond est également impérative.
Dans cette optique, depuis maintenant plusieurs années, Bernard Antony apporte sa pierre à l’édifice.
Constatant avec justesse que la droite nationale était lestée par de vieilles querelles, il s’est attelé à un travail de fond sur des questions qui, très souvent, stérilisent la réflexion, chacun y allant de son incantation.
Parmi ces thèmes, il y a bien sûr la question récurrente de l’antisémitisme.
Pour mener à bien son travail sur ce sujet, Bernard Antony s’est comporté en honnête homme, se plongeant à la fois dans la littérature juive, afin d’écouter ce que les Juifs disent d’eux-mêmes, de leur foi, de leurs pratiques et de leur histoire, mais aussi dans la vaste littérature qui existe sur ce sujet, comme le prouve la recension d’une centaine de livres qui clôt son Histoire des Juifs d’Abraham à nos jours, publiée aux éditions Godefroy de Bouillon en 2007.
Comme pour son livre de pédagogie sur l’islam, L’Islam sans complaisance (2005), le livre de Bernard Antony sur l’histoire des Juifs ne fait aucune concession. Il fait notamment justice aux chrétiens, à chaque fois que cela est nécessaire, en pulvérisant, faits à l’appui, les poncifs répétés à satiété par ceux qui tentent de faire croire que les chrétiens n’ont eu de cesse de maltraiter les juifs au cours de l’histoire. A ce titre, les pages consacrées à la défense de Saint Louis ou des croisés seraient à apprendre par cœur par tout militant un peu sérieux.
C’est pourquoi le jugement porté par Claude Mouton-Raimbault, dans la recension du livre de Bernard Antony, publiée dans la revue Lecture & Tradition, est proprement ahurissant. Il reproche notamment à Bernard Antony de ne pas suffisamment souligner « la césure entre la Tora et le Talmud, c’est à dire entre l’Ancien Testament et l’enseignement rabbinique depuis la Crucifixion et la destruction du second Temple ».
C’est à croire que Claude Mouton-Raimbault n’a pas lu le chapitre« Judaïsme et christianisme » qui dit notamment : « C’est par rapport à cet événement "Jésus" que les Juifs eurent à se définir. Pour la plupart, ils considéraient qu’en affirmant qu’il était le Maître de la loi, le Maître du Sabbat, qu’il avait le droit de remettre les péchés, il était le scandale personnifié. Beaucoup approuvèrent donc le Sanhédrin allant exiger sa mort de Pilate. Mais beaucoup d’autres aussi, après sa mère, les apôtres et les premiers disciples, le reconnurent comme fils de Dieu et allaient s’appeler chrétiens. » (p97)
C’est à croire que Claude Mouton-Raimbault n’a pas non plus lu le chapitre consacré aux textes sacrés du judaïsme qui débute justement par une distinction entre la Tora et le Talmud ! Bernard Antony précise aussi à plusieurs reprises que la rédaction du Talmud a été achevée au 5ème siècle après Jésus-Christ et qu’il ne peut donc pas être confondu avec la Tora, « c’est à dire l’ensemble du Pentateuque que Dieu aurait dicté à Moïse et que celui-ci aurait écrit lui même » (p101), est-il besoin de le préciser, bien avant Jésus-Christ ! Impossible donc de les confondre même si Bernard Antony dit que Tora et Talmud sont « quasi-fusionnés » dans le judaïsme post-christique. Faut-il également préciser que Bernard Antony ne manifeste guère d’admiration pour le Talmud sinon pour le tour de force casuistique et surréaliste qu’il constitue !
Il est dommage que le rédacteur de ce bulletin, nommé pourtant Lecture&Tradition, ait bien du mal à comprendre ce qu’il lit. C’est la preuve qu’il ne s’inscrit même pas dans une élémentaire tradition de lecture consciencieuse.

Cécile Montmirail


On peut commander l'ouvrage de Bernard Antony, Histoire des Juifs d’Abraham à nos jours au Centre Charlier 70, boulevard Saint Germain 75005 Paris. 44€ franco de port (chèque à l'ordre du Centre Charlier).

jeudi 2 octobre 2008

Ce samedi : rassemblement de soutien aux catholiques vietnamiens

Le samedi 4 octobre 2008 de 19h à 21h,
à l'angle de la rue Boileau et du Bd Exelmans (Paris XVIe)
(côté n°impairs, métro Exelmans), à proximité de l'ambassade du Viêt Nam.
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Chrétienté Solidarité appelle à une manifestation de soutien aux catholiques vietnamiens actuellement en résistance contre le pouvoir communiste. Nous associerons à ce thème celui de l'interdiction par le gouvernement français de faire apposer une plaque dans le XIIIe arrondissement de PARIS à la mémoire l'anti-communiste Trân Van Ba, fusillé par le régime de Hanoï en 1985.
Ce rassemblement sera suivi d'une veillée de prières.

mercredi 1 octobre 2008

Qu'on envoie Loukachenko en Irlande !

Mardi dernier, la Présidence française de l’Union européenne s’est déclarée "préoccupée" par le déroulement des élections en Biélorussie. Le décompte des suffrages est qualifié de "mauvais ou très mauvais" dans la moitié des bureaux de vote visités par les observateurs, "plusieurs cas de falsification délibérée des résultats ont été observés".
Le Figaro d’hier (cité par Le Salon Beige), nous apprend qu’après sa rencontre avec le Premier ministre Irlandais, et dans un même esprit de respect des processus électoraux, Nicolas Sarkozy a annoncé que les Irlandais devraient revoter sur le Traité européen à l’automne 2009. Selon Le Figaro, des proches de Sarkozy ont déclaré à propos de Brian Cowen : «Le premier ministre est convaincu que le peuple irlandais devra revoter, mais son problème est de donner toutes ses chances au “oui”». Qu’il aille prendre des leçons chez Alexandre Loukachenko !

Yann Baly

Les policiers doivent se tenir à bonne distance des voyous

C’est ce qui ressort des pistes et des appels à témoins lancés par le Parquet dans l’affaire de Romans. En effet, selon l’un des occupants de la voiture volée, les policiers n’auraient pas respecté les distances de sécurité au cours de la poursuite. Si le Parquet lance une enquête et demande des témoins, c’est donc que les policiers de la B.A.C. auraient commis une faute en s’approchant trop du véhicule en fuite. Les policiers n'auraient-ils pas, en plus, circonstance aggravante, dépassé la vitesse autorisée ? On se pose alors la question : comment stopper une voiture de voyous lancée à pleine vitesse sans s’en approcher ? Une réponse semble s’imposer : il ne faut pas attraper les voyous. Cela aura en plus le mérite d’éviter les émeutes.
Côté émeutes, cette affaire aura mis le maire PS de Romans et ses élus devant la réalité qu’ils ont contribué à créer. Alors qu’ils venaient de recevoir les familles, et après s’être fait copieusement insulter, les élus socialistes médusés ont pu entendre une jeune femme haranguer la foule : "Il voulait qu'on vous calme. Moi, je vous dis : brûlez tout !", suivent des cris d’approbation "Allah Akbar, Allah Akbar ! Ça va brûler !"… Alexandre Vialatte aurait ajouté : " C’est ainsi qu’Allah est grand ".

Y.B.