vendredi 30 janvier 2009

De la crise à la révolution ?

Communiqué de l'Institut du Pays Libre

La mobilisation sociale issue de la crise a commencé.
La grève du 29 janvier a été un succès pour ses organisateurs, les manifestations dans les différentes villes de France auraient rassemblé près d’un million de personnes, selon la police et plus de deux millions selon les syndicats. Ces chiffres donnent une idée de l’importance des cortèges, nous avons suivi la manifestation parisienne et nous pouvons témoigner qu’elle a rassemblé une foule considérable. Il est vrai que la composition en était très hétéroclite. Les organisations qui ont défilé allaient de la C.G.T., C.F.D.T., F.O., F.S.U., Solidaires et U.N.S.A. à la F.C.P.E. en passant par la L.D.H., le M.L.F. et les Panthères roses etc. L’important est qu’elle constituait un test pour les syndicats qui ont pu mesurer le degré de mobilisation des salariés du public et du privé, qui était bien représenté. Ce test a été largement positif et il inaugure un vaste mouvement social dû à la crise mondiale, d’ailleurs le mot d’ordre était : « Les salariés ne doivent pas payer le prix de la crise économique ! ». La plate-forme syndicale présentait des positions qui ne sont pas dénuées de bons sens : « Les exigences des actionnaires ont accru les inégalités. Leur enrichissement s’est fait au détriment des salaires et des investissements », elle comporte même des positions que nous défendons comme le refus du travail le dimanche. Mais dans l’ensemble elle démontre plutôt un certain irréalisme : les syndicats peuvent toujours dénoncer la crise autant dénoncer le cancer, ils demandent une relance de la consommation proposition avec laquelle nous sommes d’accord mais pas par les moyens proposés par les syndicats, augmenter les salaires serait mortel pour les entreprises dans l’état actuel des choses, ils demandent à ce que les textes qui remettent en cause la réduction du temps de travail soient abrogés, cela serait tout aussi préjudiciable à l’économie par l’augmentation des coûts de production.
L’ampleur de cette mobilisation n’est pas étonnante et elle est compréhensible, les salariés ont connu ces dernières années une érosion de leur pouvoir d’achat, des coupes sombres dans la fonction publique ont été effectuées, le chômage est en train d’étendre son spectre sur notre pays, tout concordait pour que cette journée d’action fût un succès. Les fonctionnaires voient leur pouvoir d’achat et leurs conditions de travail se détériorer, les salariés du privé sont menacés par le chômage qui frappe déjà une partie d’entre eux, ils comprennent mal que, dans ce contexte de crise, le gouvernement trouve des milliards pour les entreprises et les banques (qui d’ailleurs font des bénéfices et payent grassement leurs dirigeants). Dans le même temps, l’État licencie des régiments, supprime des postes, augmente peu ses fonctionnaires et des entreprises privées ferment. La crise du système financier est couplée en France à la crise de l’État providence en quasi-faillite depuis des années. Si le mécontentement des manifestants est compréhensible et à nos yeux justifiés, dans un premier temps ce sont les salariés du privé qui vont effectivement payer les frais de la crise puis ensuite ce sera l’ensemble des contribuables, alors qu’ils n’en sont pas responsables, il n’en reste pas moins que ce ne sont ni les syndicats de gauche, ni la gauche politicienne qui pourront apporter les réponses à la crise, bien au contraire. La situation de l’économie française est largement imputable à la gestion socialiste passée, en particulier les 35h.qui ont été la mesure la plus dommageable pour notre économie. Le P.S. tente néanmoins de récupérer politiquement cette mobilisation sociale. L’opportunisme du P.S. n’a d’égal que la médiocrité de son plan de relance dénoncée par de nombreux commentateurs.
Le problème est qu’en face, la droite patriotique n’a rien à proposer d’autant plus qu’elle est en pleine décomposition. Il devient chaque jour plus nécessaire qu’un véritable mouvement issu de la droite réelle apparaisse et propose un programme de sauvetage car la crise économique risque d’aboutir à une vraie révolution sociale.

Louis CHAGNON

mercredi 28 janvier 2009

Communiqué de Bernard ANTONY, Président du Centre Charlier

Le Centre Charlier exprime sa profonde gratitude au Saint Père Benoît XVI pour l’acte de paix et de réconciliation qu’il a posé en levant les excommunications des 4 évêques sacrés par Monseigneur Lefebvre en 1988.
Nous nous réjouissons également des différentes déclarations ou réponses aux journalistes formulées par le Supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, Monseigneur Bernard Fellay. Il y a semble-t-il, des deux côtés, une volonté d’avancer ensemble pour le bien de l’Eglise.
Je constate par ailleurs le bien fondé de mon analyse du 23/01/2009 sur le caractère provocateur et dangereux des propos tenus par Monseigneur Williamson à la télévision suédoise, puisque Monseigneur Fellay lui même a assuré le Pape et tous les catholiques de sa réprobation d’une attitude qui aurait pu nuire gravement à la démarche de réconciliation en cours. « Nous demandons pardon au Souverain Pontife, et à tous les hommes de bonne volonté, pour les conséquences dramatiques d’un tel acte. » a-t-il ainsi écrit.
Il y avait donc bel et bien un risque grave pour le processus de pacification.
Remercions encore une fois Rome d’avoir su privilégier le bien commun de l’Eglise, au delà de la polémique créée par les propos de Mgr Williamson et exploitée par un certain établissement politico-médiatique.

lundi 26 janvier 2009

De « Y’a bon Banania » à « Y’a bon Obama »

L’élection d’un mulâtre à la présidence des États Unis entraîne nos médias et nos organisations anti-racistes sur la pente d’une dévotion à la diversité quasi hystérique. Elle sert à justifier les délires les plus ridicules de l’anti-racisme. L’inénarrable Mouloud Aounit, président du M.R.A.P., comme chacun sait, avait lancé ses foudres contre la société Nutrimaine qui commercialise les produits Banania, entreprise taxée depuis longtemps de « racisme » en raison de son slogan publicitaire datant de 1915 : « Y’a bon Banania » associé au visage hilare d’un tirailleur sénégalais. Le M.R.A.P. mandaté par le Collectif des Antillais, Guyanais et Réunionnais avait donc porté plainte contre cette société en raison de la commercialisation de produits dérivés comportant ce slogan. Mouloud Aounit avait fait remarquer qu’il était scandaleux que « Au moment où nous avons Obama qui vient de redonner de la fierté à l’ensemble des Noirs, on peut en toute impunité participer à reproduire ces clichés racistes". Mal lui en a pris, le M.R.A.P. a été débouté et condamné à payer 5.000€ de dommages et intérêts au motif que la société Nutrimaine n’a jamais été tenu de retirer du marché tous les objets associant ce slogan publicitaire.
Nous conseillerons à Mouloud Aounit, afin de financer son organisation et de payer les frais de dommages et intérêts, de commercialiser des tee-shirts ou d’autres produits avec la photographie de son idole accompagnée de ce slogan : « Y’a bon Obama ! » Ne serait-ce pas le meilleur moyen de glorifier la diversité ?

Louis CHAGNON

vendredi 23 janvier 2009

Désinformation politico-religieuse

Bernard Antony,
Président de Chrétienté-Solidarité
communique :

La séquence présentée ce jeudi 22 janvier sur France 2 au journal de 20 heures à la nouvelle d’une éventuelle (et très heureuse) mesure du Pape à l’égard de la Fraternité Saint Pie X pourrait à elle seule constituer un cas d’étude pour un séminaire consacré à la désinformation. Elle présentait en un temps très bref l’évidence chez ses responsables d’un fascinant mélange d’incompétence, d’ignorance du sujet, de nullité culturelle mais aussi de désinformation très travaillée. On pouvait notamment relever ceci :
- confusion sur « la messe en latin » et la messe traditionnelle selon le rite de Saint Pie V.
- affirmation que « c’est le pape seul qui ordonne les évêques » (sic !)
- amalgame entre la Fraternité Saint Pie X et un groupuscule italien fascistoïde.
Cela dit, par ailleurs, sauf trucage de son, les propos sur le sort des juifs pendant la seconde guerre mondiale de l’évêque Williamson semblent hélas plausibles, eu égard à la tradition d’étrangeté idéologique sur d’autres points de ce curieux prélat.
Sans doute pourrait-il former avec le professeur Faurisson, militant athée, et quelques islamistes, une sorte de club d’un œcuménisme très original ? Mais il n’est pas sûr que cela soit très utile à la cause de la Fraternité Saint Pie X en particulier et de l’Eglise Catholique en général. Immédiatement en effet, les journalistes malhonnêtes s’empressent d’amalgamer dans leur désinformation la cause de la béatification du saint pape Pie XII et l’ineptie de Williamson dont on ne sait s’il est plus un provocateur qu’un saboteur.

jeudi 22 janvier 2009

Notre hommage à Alain Bougrenet de La Tocnaye

Le 9 janvier dernier disparaissait Alain de la Tocnaye, père de notre ami et vice-président de Chrétienté-Solidarité Thibaut . Le prochain n° de Reconquête lui rendra l'hommage qu'il mérite. En attendant, nous avons choisi de vous offrir un court extrait vidéo qui illustre bien la vie de ce soldat de l'honneur qui n'en restait pas moins un gentilhomme haut en couleur.

Yann Baly

mercredi 21 janvier 2009

QUELQUES NON-DITS ET OUBLIS AUTOUR DU PHÉNOMÈNE OBAMA

À quel Hussein se vouer ?

Grande ironie de l’histoire : si G. W. Bush n’avait pas depuis 2001 construit toute sa politique bien plus sur l’élimination de Saddam Hussein que sur celle de Ben Laden, et commis la faute immense de la guerre en Irak, l’opposition démocrate n’aurait pu autant se développer et sans doute Barack Hussein n’eut-il pas alors émergé dans une conjoncture beaucoup moins porteuse.
D’une certaine manière c’est l’acharnement contre Saddam Hussein qui a fait triompher un Obama aux prénoms étrangement prédestinés. L’avenir dira si sa baraka n’abandonnera pas Obama. Quant aux musulmans, selon qu’ils sont sunnites ou chiites, arabes, perses ou africains, ils continueront à se demander à quel Hussein se vouer.

Amnésie raciale

On s’extasie sur le fait que les Etats-Unis aient élu un métis. Cela n’était pas en effet évident pour ce pays si longtemps dominé par la société WASP (White-Anglo-Saxon-Protestant) et où l’on avait impitoyablement génocidé les Indiens.
En revanche, en Amérique latine catholique où dès le début de leur présence les Espagnols et Portugais épousèrent en grand nombre des indigènes, des métis ont depuis longtemps accédé aux plus hautes fonctions.
Étrangement, c’est à Cuba, pays majoritairement métis que Fidel Castro a maintenu un gouvernement quasi exclusivement blanc. Et n’oublions pas le mépris, très connu, pour les Africains, du tueur sanguinaire Che Guevara.

Et chez nous ?

Il est tout de même stupéfiant d’entendre proférer dans la propagande sarkophage qu’il a fallu attendre l’actuel occupant de l’Élysée pour nommer au gouvernement des personnes issues de la diversité.
C’est oublier qu’au début de la V° République, le deuxième personnage de l’Etat, le président du Sénat était le métis Gaston Monnerville qui d’ailleurs ne se souciait nullement de revendiquer un complexe ou une fierté de couleur de peau ; c’est oublier que le Vice-Président de l’Assemblée Nationale était un grand français d’Algérie, arabo-berbère, le Bachaga Boualam.
Mais il y a vraiment une très grande impudence chez Madame Rama Yade, née sénégalaise à sans cesse prôner aussi pour la France enfin la venue au pouvoir d’un chef de l’Etat noir ou métis. Outre le fait que cela est méprisant pour l’immense majorité du peuple de France qui est depuis ses origines de race blanche, cette introduction d’un critère racial de fait exclusiviste est insupportable.
Nous l’exprimons d’autant plus aisément que nous préférerions sans difficulté à l’Élysée un Français de couleur s’il était compétent, patriote, défenseur de notre souveraineté et de l’identité chrétienne de la France, tout ce que n’est pas Nicolas Sarkozy.
Quant à Madame Yade, et quelques autres, nul doute qu’elles privent immoralement l’Afrique de compétences dont celle-ci a tant besoin. Quel étrange sens de la fraternité raciale si revendicatrice en France et si dédaigneuse de la misère africaine !

Reconquête n°254


DANS CE NUMÉRO :

■ ÉDITORIAL : Pour 2009, notre voeux pour la
France : la résistance et la reconquête
du pays libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.2 & 3
■ LES ENTRETIENS DE RECONQUÊTE
Les juifs, les antisémites,
les franc-maçons et les imbéciles . . . . . . . . . pp.4 à 7

25 JANVIER 2009, IVe MARCHE POUR LA VIE
● Trahison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.8
● Une marche
à dimension européenne . . . . . . . . . . . . . . . . pp.9 & 10
● Les trois erreurs des évêques . . . . . . . . . pp.10 & 11
● Lettre ouverte à son Éminence le cardinal André
Vingt-trois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pp.11 & 12
● Et le dimanche… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.12

■ IN MEMORIAM
• Clotilde Devillers
• Roger Pallard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.13
■ ÉCONOMIE »
La crise mondiale et le plan Sarkozy . . . . . pp.14 à 16
■ SOS ZINZIN
Le gouvernement des ahuris . . . . . . . . . . . . . . . . . p.16
● HALDE à l’inquisition ! . . . . . . . . . . . pp.17 & 18
● l’Éducation nationale « éduque »
maintenant les parents… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.18
■ CHRONIQUE
DE LA DHIMMITUDE . . . . . . . . . . . . . . pp.19 & 20
● Droits de l’Homme contre Décalogue . . . . . . . p.21
■ CHRONIQUE DE
LA CULTURE DE MORT : . . . . . . . . . . . . . . p.22
■ FRANCE-DEBOUT
Une chance pour la France ? . . . . . . . . . . . . . . . . .p.23
● Les idéologies mutent, les méthodes de manipulation
des esprits restent les mêmes . . . . . . . . . . pp.24 & 25
■ CINÉMA
• “Les bureaux de Dieu”
• Le cas Mesrine . . . . . . . . . . . . . pp.26 à 29
■ ENTRETIEN : Les engagements
d’Henri de Lesquen . . . pp.30 & 31

mardi 20 janvier 2009

Obama et obamaoïsme

Il faut bien sûr distinguer l’immense phénomène totalitaire psycho-médiatico-politique, ce que j’appelle l’obamaoïsme, de la réalité du personnage d’Obama et de sa politique. Nul doute que si un conseiller avisé lui avait suggéré d’écrire et publier un petit livre noir analogue au petit livre rouge de Mao ou au livre vert de Khomeiny, des millions de personnes le brandiraient aujourd’hui. Mais justement, Obama n’a pas produit un pareil bêtisier et l’on ne peut que s’en réjouir. Je n’attends rien de bon de lui mais il ne sera pas longtemps le gourou universel que certains espèrent. On vérifiera vite, comme je l’ai écrit dans Reconquête, qu’en matière de politique étrangère, sa marge de manœuvre sera très réduite.
Et notamment, pourra-t-il imposer à Israël un véritable plan de paix à rebours de la continuité cinquantenaire de la politique de ce pays dont toute la diplomatie n’a pour but que de masquer la constante détermination de grignotage de la Palestine ?
Pour ce qui est de sa politique sociale et familiale et notamment le respect de la vie, hélas rien de positif ne s’annonce.
Aujourd’hui Georges Bush a quitté la Maison Blanche. Son père et lui ont bâti l’essentiel de leur stratégie géopolitique de contrôle des productions pétrolières sur la manipulation, puis la diabolisation et enfin l’élimination de l’irakien Saddam Hussein. Cela doit tout de même faire drôle au partant de laisser la place à un successeur prénommé Barak Hussein !
Même si Obama est chrétien, son père lui a donné des prénoms spécifiquement musulmans.
-Hussein fut on le sait le deuxième fils de Ali, gendre du prophète et de sa fille Fatima, décapité par les Omeyades puis inhumé à Kerbala lieu saint du chiisme dans l’Irak actuel.
-Barak vient du terme islamique baraka, qui désigne la bénédiction, la force bénéfique d’origine divine, la prospérité.
A la Maison Blanche Barak Hussein chasse donc le fantôme maléfique de Saddam Hussein mais cela ne laisse-t-il pas dans le psychisme de Bush comme une impression amère de punition par la Providence ?
On verra bien maintenant si la baraka demeure sur Obama.
Pour le moment, il faut lui reconnaître, ainsi qu’à sa famille, une dignité bien supérieure à celle de Nicolas Sarkozy.
Souvenons-nous de la pitoyable soirée de l’élection de ce dernier avec le langoureux Enrico Macias, ce grand génie de la poésie se trémoussant pour « chanter », histoire de flatter Cécilia, « Ah quelles sont jolies les filles de Sarkozy ».
Souvenons-nous de la halte au Fouquet’s dont la seule enseigne est une injure snobinarde à l’identité bistrotière ou gastronomique de la France.
Aussi ne boudons pas pour l’instant notre plaisir en constatant le dépit agacé que Nicolas Sarkozy ne parvient pas à dissimuler devant la popularité d’Obama.
Peut-être pense-t-il que la discrimination positive aurait du quand même avoir ses limites…

lundi 19 janvier 2009

La révolution de la diversité, Obama et les Indiens

J’entends exprimer partout sur nos médias l’exigence que l’on en vienne enfin, nous aussi, en France et en Europe, à la mise en place d’un chef de l’Etat « issu de la diversité », noir ou arabe, on n’évoque que peu, avec réticence, les Asiatiques. On peut certes objecter à cela que tout de cette revendication fait un peu fi de la réalité d’une population indigène encore d’origine européenne à 90%.
Mais, n’en doutons pas, cette masse blanche, historiquement condamnée, finira par comprendre à la fois sa culpabilité historique et à prendre conscience de son infériorité objective dans les différents domaines que l’univers médiatico-culturalo-sportif met en avant. Mais je note tout de même que les plus acharnés prosélytes de la transmission des pouvoirs à la diversité sont des blancs, des Européens descendant de chrétiens catholiques ou protestants, des juifs d’origine séfarade ou ashkénaze. Je les invite donc à mettre sans tarder leurs actes en accord avec leurs idées par un sublime renoncement à leurs postes et privilèges semblables à la nuit du 4 août 1789.
Une démission générale s’impose !
Il est temps que Mesdames Ferrari et Chazal, que Messieurs Pujadas et Drouel et autres Philippe Val donnent l’exemple et cèdent leur poste à des titulaires ethniquement moins marqués.
Puisqu’un certain comité Averroès, très revendicatif de la diversité, ne cesse de s’exprimer sur nos ondes, ne serait-il point temps de désigner Monsieur Tariq Ramadan à la tête de France-Culture voire à celle de France-Télévision ? Nul doute que l’immense révolution diversificationniste en Europe n’engendrerait alors un pareil mouvement dans le monde entier. On pourrait voir ainsi des Tibétains diriger la Chine, des Touaregs gouverner à Alger, des Pygmées présider au Congo ou au Gabon, des juifs falashas, voire des Arabes chrétiens à la tête d’Israël. Cela dit, on attend de voir combien de Sioux et de Cheyennes Barak Obama va placer dans ses équipes dirigeantes. Car il semble bien qu’aucun banquier indien n’ait été mêlé aux scandales bancaires ou à l’escroquerie Madoff et la poursuite de la relégation politico-économique des rescapés de la conquête de l’Ouest serait une immense injure à l’idéal diversificateur.

Hillary Clinton devrait céder la place.

vendredi 16 janvier 2009

Lectures hospitalières

La controverse de Valladolid fut, somme toute, un grand moment de réflexion sur une question majeure de l’histoire de l’Eglise et de la civilisation chrétienne, à savoir dans quelle mesure l’évangélisation doit ou ne doit pas se placer sous la protection de la puissance politique.
Très concrètement cela constitua souvent le dilemme entre le choix d’une certaine protection des missionnaires par la force, selon les mots qu’on voudra, du conquérant, du civilisateur, ou le refus de principe de toute collusion entre la mission spirituelle et la protection temporelle.
Ainsi, Las Casas envoya-t-il en Floride quelques bons dominicains qui furent martyrisés et dévorés par les bons sauvages. Le réalisme l’emporta alors et, le plus souvent, le missionnaire évangélisa sous la protection du soldat…

Je fis suivre cette lecture de Dumont sur la véritable controverse de Valladolid, par celle des catéchèses hebdomadaires de Benoît XVI consacrées (du 7 mars 2007 au 25 juin 2008) aux trente-six Pères de l’Eglise, de l’évêque de Rome Saint Clément au 1er siècle à Saint Maxime le Confesseur au 7ème siècle.
C’est là une lecture facile, agréable en période de fatigue puisque permettant autant d’arrêts que de Pères de l’Eglise. Et surtout, le style de Benoît XVI est très agréable, certes tout de simplicité, de clarté, de bonne pédagogie, mais avec, il faut y prendre garde, pour but essentiel l’invitation à des réflexions, à des méditations, à des prières bien au-dessus de ma médiocrité.
A la seule lecture de ces évocations, on est amené à réfléchir sur quelques considérations et nécessaires rectifications par rapport à certaines erreurs et divagations de différentes origines.
Benoît XVI rappelle fréquemment le double héritage du catholicisme :
- celui de l’Ancien Testament, celui de la pensée et des formes sémitiques, celui des Psaumes de David que les moines chantent sans cesse.
- celui de la culture grecque et latine.
Le Christ n’est pas venu dans un monde en friche, encore moins dans un monde vide. Toute l’Ecriture l’annonce mais son Incarnation s’inscrit dans un contexte bien déterminé : celui de la vie du peuple juif, sous culture grecque dominante et ordre romain.
S’il n’avait pas été citoyen romain et bénéficiant des droits qui s’y rattachaient, Saint Paul n’eût pas accompli toute son œuvre. Des géants de la pensée grecque Platon et Aristote, ont procédé les géants de la pensée catholique, Saint Augustin et Saint Thomas d’Aquin.
Comme l’a magnifiquement poétisé Charles Péguy, les ordres temporels, grecs et romains, malgré certes toutes leurs imperfections et injustices, ont préparé la venue du Christ. Pendant des siècles, c’est à l’intérieur de l’immense ensemble civilisationnel gréco-latin que les disciples du Christ ont œuvré. Mais cet ensemble regroupa des peuples d’Europe, mais aussi d’Afrique et d’Asie. Or l’on entend quelquefois s’exprimer un mauvais discours identitaire selon lequel le catholicisme serait finalement la religion spécifique aux Européens.
C’est là, sous couvert de cathosympathie, une flagrante contre-vérité d’inspiration plus ou moins raciste !
Cyprien, Tertullien, Saint Augustin étaient des africains, et Ephrem un syrien, Aphraate « le sage » un syriaque.
Certes, depuis le VIIème et au fil des siècles, l’islam a peu à peu éradiqué le christianisme des immenses terres qu’il a conquises. Mais, les peuples d’Orient ont longtemps été chrétiens et ne sont pas moins faits pour le christianisme que ceux d’Europe.
Et d’ailleurs, alors que Saint Augustin meurt, la Carthage romaine et catholique va être détruite, comme l’a été toute l’Afrique du Nord, sous les coups des envahisseurs Vandales venus du Nord. Leur immense dévastation barbare laissera un champ de ruines propice au déferlement islamique.
Le catholicisme avait peu à peu fécondé et humanisé l’ordre romain. Lorsque ce dernier est totalement détruit comme à Carthage, alors, pour des siècles, périt aussi en ces lieux l’œuvre de Saint Augustin. C’est une désastreuse utopie, méprisant toutes les leçons de l’histoire, que de professer les bienfaits de la séparation de la foi et de l’ordre temporel. Ce qui, bien sûr, ne signifie pas le refus de leur distinction nécessaire.
En évoquant les figures et les oeuvres des pères de l’Eglise, Benoît XVI met en avant bien sûr leur rôle dans le développement et l’affirmation doctrinale du catholicisme dans les convulsions politiques et religieuses des différentes époques. Mais on est souvent saisi aussi sinon par leur actualité, du moins par bien des analogies avec la nôtre. Ainsi, sous des enrobements nouveaux et selon des alchimies nouvelles réapparaissent sans cesse au long de l’histoire les antiques hérésies du manichéisme, de l’arianisme, du donatisme pour ne citer que celles auxquelles fut principalement confronté un Saint Augustin. J’ai par exemple lu avec intérêt le retournement dialectique au service du catholicisme par le pseudo-Denys l’aréopagite de la pensée néo-platonicienne d’un certain Plocus mort à Athènes en 485. Ce dernier était un défenseur du polythéisme grec, professant que les divinités païennes n’étaient autres que les forces à l’œuvre dans le cosmos. En conséquence le polythéisme était plus vrai que le monothéisme.
Cette pensée était évidemment profondément anti-chrétienne. A l’évidence, aujourd’hui un Alain de Benoist ou un Pierre Vial sont les continuateurs spirituels de Proclus ! Je vérifierai à l’occasion cela au gré de quelque rencontre avec eux.
On ne s’en étonnera pas, c’est à Saint Augustin que Benoît XVI a consacré une part très importante de ses catéchèses, soit cinq chapitres.
L’évocation de Saint Augustin devrait être toujours poignante pour un catholique français. Evoquer cet immense génie de la foi catholique c’est en effet se souvenir de ce qu’il naquit un peu chez nous : à Thagaste (aujourd’hui Souk-Ahras) en Numidie province de l’Afrique romaine, dans notre Algérie somme toute, riche de ses vignes, de ses blés et de ses fruits ; province de haute civilisation où les élites parlaient le latin et le grec autant que le punique. Augustin connut la fin de cette civilisation. Il mourut certes dans l’espérance mais aussi dans l’affliction devant l’horreur de son anéantissement. Du moins avait-il pu prendre ses dispositions pour que l’essentiel de sa bibliothèque et de son œuvre immense soit sauvé.
Des milliers d’ouvrages ont été écrits sur son œuvre, des milliers de discussions et débats ouverts sur ses idées. J’en suis hélas bien inculte. Mais sans avoir la prétention ne fut-ce que de parcourir et de comprendre les 85 volumes des œuvres de la bibliothèque augustinienne (Desclée de Brouwer) il faut pour le moins découvrir les confessions. En d’autres temps, elles m’avaient rebuté, je n’étais pas allé assez loin. Or, avec un peu d’effort sur sa paresse, comment ne pas s’extasier devant l’expression d’une telle alliance de la foi et de l’intelligence ?
Entre lui et nous les siècles semblent n’avoir pas été. Fondamentalement rien d’anachronique, de passéiste. Augustin se souciait peu des modes de son époque et rien n’est donc démodé dans son propos, ni l’expression de ses sentiments, de ses recherches, de ses prières, ni celle de ses analyses d’une stupéfiante modernité de rigueur logique que ce soit sur les rapports du temps et du mouvement, sur la mémoire et bien sûr sur la création. Mais bien sûr le plus important est dans son aventure intérieure, son ascension en Dieu que sans doute peuvent saisir les saints et les mystiques.
Mais lorsque, comme moi, l’on n’est ni saint ni mystique mais d’une vocation inférieure mais cependant nécessaire, celle de la défense de la cité, l’on ne peut que méditer ceci : si l’œuvre de Dieu chemine certes sans doute dans les pires effondrements politiques et sociaux, il n’en demeure pas moins que le génie d’Aristote précepteur d’Alexandre le Grand put s’épanouir grâce à Philippe de Macédoine, celui de Socrate et de Platon grâce à la cité grecque, celui d’Augustin grâce à la Rome de Cicéron, celui de saint Thomas dans l’édifice de la chrétienté politique.
Aussi se trompent-ils lourdement les catholiques qui, ne retenant que bien peu de saint Augustin, professeraient que le souci de la « cité de Dieu » dispenserait de celui de la cité des hommes.

jeudi 15 janvier 2009

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique:


La réalité de la politique de Nicolas Sarkozy en 6 points.
Au mieux : des mesures de faire-semblant ; sur l’essentiel : le totalitarisme idéologique du nihilisme contemporain.


1) Nicolas Sarkozy prétend améliorer l’école. Il se garde bien de remettre en cause la perversion des vieilles pédagogies dites modernes, lecture globale et autres, par lesquelles on empêche ou on freine chez les enfants l’acquisition du langage structuré, l’apprentissage de la logique, les progrès de l’intelligence conceptuelle.
En aucun cas, ni lui-même, ni son ministre Darcos, ne remettent en cause le système pédagogique de gauche d’écrasement des intelligences, particulièrement criminel pour les enfants des milieux défavorisés.
· Avec la Halde et ses mesures d’éradication de toute transmission de l’identité civilisationnelle de notre pays, ils favorisent en fait d’autres sentiments d’appartenance communautaire destructeurs de la cohésion française.
· Avec la même Halde, ils favorisent le prosélytisme et la banalisation homosexuelle. Ils instaurent une inversion radicale des dix commandements de Dieu et de la morale judéo-chrétienne qui en découle.

2) Nicolas Sarkozy prétend améliorer la télévision mais aussi les rapports sociaux. Il se garde bien de considérer le fait massif, fréquent de la diffusion pour tous, aux heures de plus grande assistance, des spectacles les plus violents, les plus ignobles, les plus méprisants pour la sensibilité des enfants et des jeunes, les plus incitatifs du dédain de la dignité humaine en général et de celle de la femme en particulier. Cette barbarie médiatique est le plus sûr ingrédient du développement de la barbarie antisociale et de toutes les délinquances.

3) Nicolas Sarkozy prétend améliorer la justice. Il se garde de remettre en question le carcan idéologique gauchiste de l’Ecole Nationale de la Magistrature ou le réseau des complicités maçonniques qui établissent des connivences et des dépendances plus pernicieuses, car très dissimulées, que de claires orientations du Pouvoir sur l’exercice de la justice en vue du bien commun.

4) Nicolas Sarkozy prétend combattre le terrorisme islamiste en Afghanistan. Mais faute de culture et de réflexion il patauge complètement dans l’incohérence de ses discours sur l’islam, dans le galimatias de ses considérations sur l’antisémitisme ou l’islamophobie. Avec presque toute la classe politique, sans oublier l’extrême indigence d’intelligence et de courage de trop de religieux chrétiens, il porte la responsabilité de l’implantation en profondeur de l’islamisme dans des populations qu’on maintient, faute d’une éducation véritablement nationale, dans des références civilisationnelles et des mœurs sociales qui ne sont pas celles de l’identité séculaire de la France.

5) Nicolas Sarkozy ne fait un travail ni de modernisation, ni de libération. Il n’a remis en cause ni l’étouffement bureaucratique, ni l’écrasement des mammouths syndicaux dont il a au contraire renforcé les féodalités.
En revanche, toute son action est en cohérence avec l’individualisme nihiliste qui constitue son fond idéologique. Il est de fait profondément hostile aux bienfaits de l’enracinement admirablement défendus par la grande philosophe Simone Weil. Il préfère l’idéologie du déracinement et de la culture de mort de Simone Veil.

6) Extérieurement Nicolas Sarkozy se félicite sans doute d’avoir été au profit d’Israël un acteur décisif de la non-entrée en guerre du Hezbollah chiite libanais au secours du Hamas sunnite. Il semble qu’il ait mené le marché entre Israël et la Syrie. Au prix du retour total de son contrôle de fait sur le Liban, celle-ci a muselé le Hezbollah. Mais comment attendrait-on de Nicolas Sarkozy qu’il ait le souci de l’indépendance du Liban alors qu’il ne veut pas celle de la France ?

Retour à mon bureau.

J’ose dire que je viens de bénéficier d’une heureuse maladie. On m’affirme que j’aurais accumulé quelques imprudences mais je n’en crois rien. Plus sûrement, victime comme tant d’autres de l’attentat bactériologique de quelque méchant virus grippal, il s’y est ajouté quelques complications nécessitant un instructif séjour dans une excellente clinique de Toulouse où j’ai été excellemment soigné. La vérité m’impose de dire qu’avant d’y être transporté, un médecin très catholique mais très idéologue de l’omnipotence homéopathique, négligeant les maux que je lui décrivais et n’établissant donc pas le diagnostic convenable, m’assurait que « ça allait passer » ! Et en effet, tout passe… mais pas toujours très bien.
Faut-il mentionner ici, une fois de plus, qu’en médecine comme ailleurs, la foi et les bons sentiments ne peuvent pallier l’incompétence ? Très bien soigné par des médecins peut-être pas catholiques mais compétents, j’ai donc mis à profit de longues journées d’épuisement physique mais pas intellectuel avec le bouquet de livres que j’avais demandé à Elisabeth de cueillir dans ma bibliothèque.

Le génie de Balzac : La maison Nucingen

N’ayant pas lu d’ouvrages de Balzac depuis très longtemps, j’avais le vague souvenir dans La maison Nucingen des dialogues de Blondet, Finot et Bixion sur le baron de cette « maison ». En pleine affaire Madoff, je trouvais là des pages superbes sur les ressorts du lucre et de la finance mis en œuvre par le baron de Nucingen.

« La controverse de Valladolid »

Les anciens du Centre Charlier savent combien j’ai aimé ce prodigieux historien, éditeur, conteur, homme de foi, cet ami si chaleureux, si bon, qu’était Jean Dumont, personnage de haute et puissante stature capable de causer d’une manière étincelante presque toute une nuit, à la condition de deux cotes de bœuf et d’au moins autant de bouteilles.
Récemment un aussi prétentieux qu’ignorant crétin avait osé m’infliger au cours d’un dîner quelques considérations ineptes sur l’œuvre espagnole en Amérique destructrice de la si belle civilisation (sic) des Aztèques sacrificateurs et anthropophages.
Il invoquait pour cela le personnage de Bartolomé de Las Casas, ce dominicain sanctifié par la désinformation historique pour son action réputée magnifique de défense des Indiens face à l’oppression espagnole.
Or, la vérité, c’est que, les choses ne furent pas ainsi. Alerté par les campagnes de Las Casas, Charles Quint, homme d’une grande foi, très soucieux de justice pour les Indiens, dans la continuité de sa grand-mère, la grande Isabelle la Catholique, organisa en 1550 et 1551 un décisif débat connu dans l’histoire comme « la controverse de Valladolid ».
Face à un jury de 15 personnages de grande stature intellectuelle, il opposa à Las Casas l’humaniste prestigieux Ginés de Sepulveda, chapelain et chroniqueur de l’Empereur et ancien porte-parole de Cortès, l’immense conquistador, si diffamé. Ce fut là, à l’honneur de l’Espagne, le premier grand débat sur les droits de l’homme. Et ce ne fut pas l’idéologue exalté Las Casas, un peu schizophrène (il avait des esclaves noirs !), qui l’emporta mais le très réaliste Sepulveda. Mais voilà que je vais tout raconter alors que mon seul but est ici de rappeler qu’à la lumière de l’ouvrage de Dumont on pourra efficacement réfuter les montages de la désinformation historique contre l’œuvre espagnole et catholique en Amérique qui sauva les Indiens, au lieu de les exterminer comme dans l’Amérique « WASP » (White-Anglo-Saxon-Protestant) trop longtemps donneuse de leçons.
A demain avec… Saint Augustin !

mercredi 14 janvier 2009

O.P.A. sur les immigrés arabes

Les immigrés arabes qui défilent en ce moment afin de protester contre les bombardements israéliens sur la bande de Gaza pensent qu’ils battent le pavé pour la cause palestinienne, rien n’est plus faux !
Les « politiques » qui défilent en tête de cortège s’appellent Marie-Georges Buffet, Olivier Besancenot ou Nathalie Arthaud, pour ne citer que les plus emblématiques, ils représentent le Parti communiste français, le Nouveau Parti Anticapitaliste et Lutte Ouvrière. En réalité les immigrés arabo-musulmans qui se retrouvent en masse au sein de ces manifestations ne défilent pas pour la cause palestinienne mais pour les intérêts de ces organisations politiques de la gauche communiste et de l’extrême gauche. Les immigrés pensent soutenir les Palestiniens de Gaza en brandissant la Une du journal communiste L’humanité avec la photographie d’un enfant palestinien mort sous les bombardements israéliens, en fait ils ne font que promouvoir un journal financièrement exsangue d’un Parti communiste moribond qui ne vit que des subventions du gouvernement sarkozyste et des prébendes des capitalistes Lagardère et Bouygues. Mais, camarade, l’argent n’a pas d’odeur !
L’extrême gauche n’a pas plus de base sociale que le Parti communiste, et n’a pas plus d’avenir sauf dans des actions nihilistes. Après la désagrégation voulue conjointement par le patronat et l’extrême gauche de la classe ouvrière française, il ne restait plus à ces parangons de révolutionnaires embourgeoisés qu’à récupérer les immigrés et leurs indignations. Toute cette coterie communisto-gauchiste en catalepsie idéologique a lancé son O.P.A. (Offre Publique d’Achat) sur les immigrés musulmans afin de se donner une nouvelle base sociale et un avenir quitte à jeter aux orties l’hostilité antireligieuse de Karl Marx et de Friedrich Engels qui affirmaient de manière vindicative : « La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit des conditions sociales d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple »
Mais en jouant avec le feu, ils courent le risque de se brûler, combien de temps les Arabo-musulmans accepteront-ils d’être les supplétifs des partis de gauche avant qu’ils ne prennent conscience de leur force intrinsèque et s’organisent eux-mêmes en jetant aux oubliettes de l’histoire les agitateurs professionnels de la gauche communiste et de l’extrême gauche subventionnés par l’argent capitaliste. Or le processus est déjà en marche, il existe des centaines d’organisations confessionnelles musulmanes et des candidats se réclamant ostensiblement de l’islam se sont présentées aux dernières élections législatives et municipales. Il est grand temps que la droite patriotique s’affirme en parvenant à surmonter ses divisions et ses querelles de personnes afin de parvenir à offrir aux Français un espoir de survie.

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du Pays Libre

lundi 12 janvier 2009

ET SI LES FRANÇAIS VOULAIENT BIEN REVENIR À LA FRANCE !

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, président de Chrétienté-Solidarité, président du Cercle d’Amitié française juive et chrétienne, communique :

Le développement du conflit israélo-palestinien et ses prolongements en France appellent les observations suivantes.

Deux forces qui ne sont pas issues de la majorité du peuple de France mais très puissamment structurées ou influentes s’opposent et s’opposeront toujours plus dans les médias et dans la rue:
- D’une part celle d’un islam dont la réalité, nous n’avons cessé de le faire observer, est un islamisme militant de plus en plus idéologique, structuré, fanatique, au sein duquel la conscience d’appartenance à la continuité historique et culturelle de la nation française ne semble pas constituer une donnée majeure…
- De l’autre une très forte adhésion de la grande majorité de la communauté des juifs de France à la cause d’Israël.

Des idéologues importants et manipulateurs du soi-disant anti-racisme professant sans vergogne le plus extrême nationalisme pour Israël et la plus totale hostilité à tout attachement à la préférence nationale en France sont issus de certains courants de cette communauté juive.

Les soi-disant anti-racistes de SOS Racisme et autres organisations créées par la gauche socialiste et communiste, étatiquement encouragées et financées, ont été les chevilles ouvrières de l’immigrationnisme le plus irresponsable afin de casser les fondements séculaires de l’identité française. Ils portent la responsabilité accablante, inexcusable, d’avoir mis en place les conditions objectives du développement d’un racisme réel dont on ne perçoit hélas peut-être que des signes avant-coureurs.

Les anti-racistes anti-français apparaîtront à l’évidence comme les acteurs criminels de la fracturation de notre pays selon les cassures du Proche-Orient. Ils auront été les fourriers de l’islamisme. À cet égard, les considérations de Monsieur Vauzelle sont à la fois accablantes par leur aveu réaliste et tout autant par leur totale absence d’analyse des causes et de repentance sur les responsabilités des politiciens de droite et de gauche.

Nul bien sûr ne peut rester insensible à la tragédie du peuple palestinien enfermé dans l’enfer de Gaza. Cela n’interdit pas d’observer les indignations à géométrie variable de politiciens de tous bords. Certains seraient plus crédibles aujourd’hui s’ils avaient manifesté hier les mêmes émotions lorsque les hordes palestiniennes perpétraient au Liban les immenses atrocités telles que les massacres de Damour ou encore lorsque les extrémistes communistes serbes exterminaient les blessés de l’hôpital croate de Vukovar.

Le conflit israélo-palestinien n’est hélas pas prêt de se terminer. Mais la France ne doit pas accepter qu’il soit transporté sur son sol. Il n’est que temps d’interdire chez nous les organisations et mosquées du Hezbollah ou du Hamas et donc bien sûr des Frères Musulmans (UOIF) dont ce dernier procède.
Il serait temps aussi que les juifs de France s’aperçoivent de l’abomination de la manipulation historique de l’anti-racisme visant à assimiler le patriotisme français et l’antisémitisme.

L’avenir de la paix civile française passe notamment par le rétablissement d’une véritable éducation nationale où l’on intégrera les enfants en leur inculquant l’amour de la patrie millénaire qui s’appelle la France et dont le peuple, pas plus aujourd’hui qu’au VIII° siècle, ne saurait accepter la domination islamiste ou celle de tout autre pouvoir étranger.

jeudi 8 janvier 2009

Les révisionnistes sont partout

Yves Daoudal citait hier sur son blog les propos du Cardinal Renato Martino, président du Conseil pontifical pour la Justice et la Paix, comparant la situation de la bande de Gaza à un camp de concentration.
"Les populations sans défense sont toujours celles qui paient le plus lourd tribut. Regardez la situation à Gaza : cela ressemble de plus en plus à un immense camp de concentration", avait-il dit au quotidien italien Il Sussidiario.
Les réactions de ne sont pas fait attendre. Dès hier, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères déclarait "Nous sommes stupéfaits d'entendre de la bouche d'un dignitaire religieux des mots qui soient à ce point dénués de vérité et de dignité".
Par ailleurs, le Centre Simon Wiesenthal, par la voix de son doyen, le rabbin Marvin, cité par Reuters, surenchérissait : "Le cardinal devrait savoir que quelle que puisse être la difficulté de la situation dans Gaza, ce n'est certainement pas un camp de concentration où des juifs ont été parqués pour mourir, victimes du travail forcé, de la faim ou dans la plupart des cas immolés dans des fours crématoires."
Pour le rabbin, il ne semble pas pouvoir exister d’autres camps de concentrations que ceux où les nazis ont enfermé et fait ignoblement mourir des juifs durant la Seconde guerre mondiale. Cela relève d’une insupportable discrimination historique et une volonté de monopoliser un système qu’aujourd’hui encore, des milliers d’êtres humains continuent de subir. Quid des camps du goulag soviétique et de ceux, toujours en action, du laogaï chinois ou indochinois ? Comment ne pas penser aussi aux camps de concentration de Syrie et de Mésopotamie où les Ottomans parquèrent et assassinèrent à petit feu des milliers d’Arméniens en 1915-1916 ?
Il conviendrait par ailleurs que les organismes compétents se penchent sur les propos du rabbin car il omet de citer un mode d’assassinat pourtant connu des camps nazis. Omission qui pourrait tomber sous le coup de la loi Rocard-Gayssot...

Yann Baly

La neige, les profits et la peine des automobilistes

Les responsables des sociétés autoroutières et les fonctionnaires de l’équipement sont-ils à ce point intoxiqués par la propagande sur le soi-disant réchauffement climatique ?
L’agglomération marseillaise totalement bloquée, des milliers d’automobilistes piégés sur les autoroutes du sud, c’est le bilan de la journée d’hier et de la nuit dernière à la suite de chutes de neige pourtant annoncées depuis près de 5 jours !
Eh oui messieurs, en dépit des fables d’Al Gore et du Protocole des sages de Kyoto, il neige encore en hiver !
Alors pourquoi pas de salage préalable et suffisant sur les axes importants ? A quoi servent ces alertes oranges dont on nous rebat les oreilles à longueur de temps sur les radios et les télévisions ? Là comme en politique, il semble que ce soit la communication-marketing et les effets d’annonce qui priment sur l’action.
Les vaches à lait que nous sommes ont tout de même le droit de se demander où va l’argent de nos impôts et de nos tickets d’autoroute. Les sociétés autoroutières ne sont pourtant pas pauvres ! Le profit semble même primer sur le risque puisque, par exemple (c’est la même chose à l’époque de le transhumance estivale), les ASF ont continué de laisser entrer des véhicules sur les voies alors que l’on connaissait les difficultés à venir.
Jusqu’à quand va-t-on continuer de se laisser tondre par un Etat aux services incompétents et inefficaces et prendre en otage par des sociétés privées, professionnelles du racket par péage ?

Yann Baly

mercredi 7 janvier 2009

Communiqué de l’Institut du Pays Libre

Dans Minute daté de ce jour parait un droit de réponse de Jean-Marie Le Pen concernant une brève publiée il y a quelques semaines, dans laquelle l’hebdomadaire citait Bernard Antony déclarant notamment que ce n’est pas lui qui a quitté le FN mais le FN qui l’a quitté.
Le Président du FN répondant : « c’est faux. Antony a démissionné et le FN n’a pas souhaité de récupérer (sic)».
Jean-Marie Le Pen divague. Bernard Antony a uniquement démissionné du bureau politique en juillet 2003. C’est Louis Aliot, devenu pour beaucoup Loulou la Purge, qui déclarait fin 2003 que Bernard Antony ne faisait plus partie du FN alors que sa carte restait valable jusqu’en avril 2004 . Par ailleurs, Bernard Antony n’a jamais souhaité être « récupéré » par un parti ayant abandonné les points essentiels de son programme sur les questions de la vie, de l’immigration et de l’islamisation.
A l’heure où la France et l’Europe traversent une crise économique et sociale sans précédent, il est navrant de voir le Président du Front national se livrer à ce genre de chicaneries sans intérêt pour le combat politique qu’il devrait mener et que, pour notre part, nous continuons de mener avec détermination.

mardi 6 janvier 2009

Le retour de bâton

Le communiqué de l’Institut du Pays Libre signé de Louis Chagnon le rappelle : la guerre, sans pitié pour les civils, que mène l’Etat hébreu dans la bande de Gaza, contre un Hamas que le Mossad a largement contribué à développer, met en évidence chez nous l’alliance islamo-gauchiste.
Ces derniers jours, de Paris à Nice, de Nancy à Toulouse, l’on a vu défiler côte à côte les barbus et les chevelus, les imams salafistes et les instituteurs gaucho-laïcards, les très féministes militantes de la LCR au coude à coude avec les très soumises musulmanes voilées. Ah ! qu’ils étaient beau tous ces trotskistes, briseurs de dogmes, qu’ils avaient l’air fiers derrière ces familles nombreuses, eux qui affirment à qui veut l’entendre que l’institution familiale est une invention bourgeoise destinée à asservir la classe ouvrière.
Pour la France de 2009, la réalité est que le conflit du Moyen-Orient s’est bel et bien transporté chez nous. On apprend ce matin qu’une synagogue toulousaine a été attaquée à la voiture bélier et au cocktail molotov.
Alors, on ne peut s’empêcher de penser à tous ces Enrico Macias, ces Patrick Gaubert, ces BHL, ces Roger Hanin qui, de LICRA en CRIF, de SOS-racisme en France-Libertés ont réclamé et défendu l’immigration de masse de populations islamisées tout en crachant jusqu’à plus de salive sur la droite nationale sous couvert d’un soi-disant anti-racisme. Aujourd’hui, ils vont récolter ce qu’ils ont semé.
Hélas, pendant qu’ils seront bien à l’abri dans leurs résidences protégées ou leurs luxueux appartements sécurisés, en France ou plus certainement ailleurs, ce seront les Français, les pauvres gens en premier, qui subiront les dégâts collatéraux de cette guerre civile d’importation.
Pour éviter cela, la nécessité de reconstruire un mouvement national cohérent et efficace devient une urgence.

Yann Baly

Communiqué de l'Institut du Pays Libre

Une année à grand risque

Nous présentons nos meilleurs vœux à tous les sympathisants de l’Institut du Pays Libre, nous sommes bien conscients que ces vœux s’inscrivent malheureusement dans le cadre d’une conjoncture difficile. La crise économique et financière dans laquelle le monde est plongé annonce une année probablement très mouvementée sur le plan social de par ses répercutions sur l’emploi et le niveau de vie des Français. Nous nous efforcerons tout au long de cette nouvelle année d’apporter dans la mesure de nos moyens des analyses et des réflexions afin d’aider à une meilleure compréhension de la situation.
L’alliance islamo-gauchiste qui s’est exposée dans les rues de Paris lors des manifestations de soutien au mouvement terroriste du Hamas n’augure rien de positif. Le MRAP, la LCR, le PCF, LO, les verts et des syndicats de gauche ont défilé aux côtés de musulmans. La manifestation s’est soldée par du vandalisme et des heurts avec la police. Ces actions sont à rapprocher de l’assaut donné par des Marocains à un commissariat d’Amsterdam et aux événements de Grèce pendant lesquels un policier vient d’être blessé par balle. La conjonction de ces manifestations nous incline à penser que des actions très dures se profilent pour cette nouvelle année de la part de la mouvance islamo-gauchiste européenne.

Louis Chagnon
Vice-président

lundi 5 janvier 2009

Chlorure de magnésium ou chlorure de potassium ?

2 enfants morts des suites d’erreurs dans les perfusions, une personne âgée décédée parce que laissée sans soins des les couloirs d’un service d’urgence. L’actualité récente montre dans quel état se trouve aujourd’hui la médecine française en général et les hôpitaux en particulier.
A propos de l’enfant mort à l’hôpital Saint Vincent de Paul, il est étrange que dans les heures suivant le drame, l’on a parlé d’une injection mortelle de chlorure se potassium. Puis, le produit injecté est devenu du chlorure de magnésium, certains médias continuant d'évoquer le chlorure de potassium.
La différence n’est pas anodine. Le témoignage de certains services de santé laisse planer le doute.
Le chlorure de magnésium est un produit d’usage courant pour traiter un grand nombre de pathologies allant de l’angine à la sinusite en passant par les gastrites. Le surdosage entraîne généralement des diarrhées mais pour causer la mort d’un enfant de 3 ans, il faut qu’une dose massive ait été injectée par intraveineuse en un temps limité.
Le chlorure de potassium est quant à lui d’usage beaucoup moins courant et n’est utilisé, à faibles doses, que dans le traitement certains troubles graves liés au manque de potassium. Mais là où le bât blesse, c’est que ce produit dangereux est régulièrement utilisé pour certains avortements puisqu’à partir d’une certaine dose il entraîne un arrêt cardiaque. C’est également l’injection de ce produit qui a tué Chantal Sébire.
Alors ? Erreur journalistique ou volonté délibérée de ne pas trop parler d’un produit utilisé par des médecins pour tuer des enfants dans le ventre de leur mère ?
La mort d’un enfant de 3 ans à la suite d’un acte médical est dramatique et révoltante. Celle d’un enfant à naître l’est tout autant.

Yann Baly

dimanche 4 janvier 2009

Meilleurs vœux pour 2009


Fidèle à son habitude de militant-voyageur invétéré, Bernard Antony a quelque peu tiré sur la corde ces dernières semaines. Froid et fatigue ne faisant pas bon ménage, le voilà contraint à un repos forcé.
Il me charge de vous adresser ses meilleurs vœux pour 2009, vœux d’espérance pour le réveil du pays libre.
Il développera cela dans le numéro de Reconquête à paraître sous peu.
Avec Louis Chagnon, je remplacerai Bernard Antony sur ce blog pour les jours à venir.
D’ores et déjà, je vous adresse à mon tour mes vœux de bonne et sainte année 2009.

Yann Baly