vendredi 27 février 2009

Il y a un an, Dom Gérard entrait dans la lumière



Dieu nous a donné Dom Gérard.
Dieu nous a repris Dom Gérard.
Que Dieu soit béni à jamais.
Pater Noster.

Dom Louis-Marie
3 mars 2008


Communiqué de l’Institut du Pays libre

Édouard Balladur a été chargé le 22 octobre 2007 par Nicolas Sarkozy de constituer un comité de réflexion sur un re-découpage administratif du territoire français afin de réduire le nombre de divisions administratives territoriales.
L'ancien Premier ministre lui remettra son rapport le 5 mars prochain.
Il existe un consensus politique sur le fait que les divisions administratives sont en trop grand nombre mais les avis divergent sur les solutions à apporter, certains ont proposé la disparition des départements, d’autres des conseils généraux ou des conseils régionaux. Ces nombreuses divisions administratives posent un sérieux problème à la France en entraînant l’envolée des effectifs des fonctionnaires qui a bondi de 51% en 25 ans. En 2007, le déficit des administrations publiques locales s’est creusé de 4 milliards pour atteindre 7,2 milliards après 3,2 milliards en 2006. Il est évident qu’une solution doit être apportée, surtout dans le contexte de la crise financière que nous connaissons, accompagné d’un endettement des collectivités locales de plus en plus important dont une partie comporte des actifs toxiques.
Dans notre analyse, nous n’avons pas à tenir compte des intérêts des politiciens qui craignent pour leur mandat, nous n’avons pas non plus à adopter une position sectaire vis à vis de propositions qui viennent de nos adversaires politiques et si leurs positions sont bonnes, nous avons le devoir de le reconnaître, si nous estimons au contraire que celles-ci ne sont pas favorables aux Français et à la France, nous l’exprimerons de la même façon.
Le rapport du comité Balladur n’est pour l’instant qu’un texte qui propose des orientations au gouvernement, libre à celui-ci de les appliquer ou non. Parmi les nombreuses propositions de ce rapport, une vingtaine a retenu l’attention de la presse.
Certaines propositions ont l’objectif de simplifier le découpage administratif : suppression des cantons et réduction du nombre de Régions métropolitaines de 22 à 15, favoriser les regroupements volontaires de départements, créer 11 métropoles régionales, permettre aux intercommunalités de se transformer en communes nouvelles, clarifier la répartition des compétences entre collectivités locales, instaurer une collectivité unique dans les DOM. La suppression des départements n’a pas été retenue pas plus que celle d’autres divisions administratives, ce que nous pouvons juger comme n’allant pas assez loin. Une commune peut en effet faire partie d’une communauté urbaine, d’une communauté d’agglomération, d’une communauté de communes ou d’un syndicat d’agglomération nouvelle, en plus du canton, de l’arrondissement, du département et de la région.
D’autres propositions ont pour but de dégonfler les collectivités locales et l’administration ainsi que de contrôler leurs dépenses : réduire d’un tiers les effectifs maximaux des exécutifs locaux, supprimer les services déconcentrés de l’État qui interviennent dans le champ des compétences des collectivités locales, définir le cadre d’un débat au Parlement d’un objectif annuel sur les dépenses publiques locales, réviser les bases foncières des impôts directs locaux et prévoir leur actualisation tous les six ans, limiter les cumuls d’impôts sur une même assiette d’imposition. Dans notre contexte de crise financière et économique, cela ne peut qu’être positif, les dépenses des collectivités locales ayant depuis longtemps tendance à déraper.
La proposition de créer le Grand Paris en 2014 fait hurler Bertrand Delanoë, pourtant l’imbrication des départements de Paris et de la petite couronne, de leurs équipements et les flux de migration pendulaires démontrent l’interdépendance de ces départements, la création du Grand Paris pourrait donc être positive.
Par contre, nous sommes sceptiques en ce qui concerne la compensation de la suppression de la taxe professionnelle par un autre mode de taxation de l’activité économique, fondé sur les valeurs locatives foncières réévaluées et la valeur ajoutée des entreprises. Nous sommes opposés à toute aggravation des prélèvements fiscaux sur le travail et les entreprises qui aurait pour conséquence d’augmenter les coûts de production et relèverait de l’inconscience dans le contexte de crise actuelle. Nous sommes également partagés sur la proposition d’une même élection pour les élections des conseillers régionaux et départementaux par un scrutin de liste.
En définitive, le problème demeure toujours le même : si la simplification administrative a notre entière approbation encore s’agit-il de l’encadrer par une politique favorable aux intérêts des citoyens français.

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du pays libre

jeudi 26 février 2009

Dans le diocèse d’Avignon, les journalistes priés d’aller jouer ailleurs

Ces dernières semaines, depuis la levée des excommunications des 4 évêques de la Fraternité Saint Pie X, la presse est aux aguets à propos de ce qui touche, de près ou de loin, les affaires de l’Eglise. Un journaliste de radio suisse est même allé jusqu’à se déguiser en prêtre pour assister à la messe des Cendres à Écône ! Il s’est rapidement fait sortir du choeur par quelques séminaristes, qui lui ont certainement expliqué que l’Eglise n’étant pas une loge maçonnique, chacun pouvait assister à la messe librement sans avoir à se travestir...
Sur ces sujets comme sur d'autres, on se rend compte de l’ignorance crasse de beaucoup de journalistes. Exemple récent : réagissant à la publication par le quotidien italien La Stampa d'extraits de l’entretien donné au Monde par Hans Küng, le Cardinal Sodano relève que dans son chapô, le journaliste italien évoque le concile de Nice au lieu du concile de Nicée...
La recherche du sensationnel prime sur l’exigence de vérité et le souci de bien informer le public.
Les tensions et les différents qui règnent actuellement dans le diocèse d’Avignon donnent du grain à moudre aux journalistes locaux, qui se font un plaisir de faire "monter la sauce", mélangeant les genres avec des articles remplis d’erreurs ou d’approximations, allant interroger des fidèles aux sorties de messe, chacun donnant son avis sur un dossier qu’il ne connaît que par les rumeurs véhiculées par ces mêmes journalistes.
Dans la crise avignonnaise, mise sur la place publique par Vaucluse Matin, tant Mgr Cattenoz que les prêtres ayant des divergences avec lui ont décidé de ne plus s’adresser aux journalistes. Le service de presse de l’archevêque a fait savoir que ce dernier ne s’adresserait à la presse que lorsqu’il aurait quelque chose de positif à dire. Même réaction du côté des prêtres en délicatesse avec leur Ordinaire. Ce qui met en rage le journaliste de La Provence : "le comble de la mauvaise foi (sic !), écrit-il, est atteint lorsqu’un prêtre, pourtant particulièrement concerné, assène que la presse n’a strictement rien compris à ce qui se passe… en refusant courageusement d’éclairer sa lanterne !"
Une bonne leçon d’humilité pour des gens qui confondent souvent carte de presse et carte de police. Circulez, y a rien à voir !

Yann Baly

lundi 23 février 2009

Pourquoi, avec Carl Lang, je prends le parti de la France


Préambule pour les lecteurs de mon blog qui m'excuseront de la longueur, inhabituelle mais jusitifiée par les circonstances, des textes de ce jour.

Lorsqu’en juillet 2003 je décidais de quitter le bureau politique du Front National ce ne fut pas seulement pour des raisons de détail accumulées.
Je recourus sans illusion à ce que je considérais bien comme l’ultime moyen à ma portée pour essayer d’enrayer un processus navrant prouvant que Jean-Marie Le Pen n’avait pas du tout tiré les leçons de la grave crise de l’année 1998.
Je ne voyais plus comment agir au sein du bureau politique trop inerte pour empêcher la dérive du mouvement vers un mode de fonctionnement ou plutôt de dysfonctionnement, celui d’un parti de plus en plus autoritariste, jacobin, archaïque, totalement fermé aux progrès dans la conduite des relations humaines qui est la caractéristique des entreprises performantes.
Cette sclérose, comme toujours en pareil cas, s’accompagnait d’une atmosphère de sérail ou de kremlin de plus en plus lourde de suspicion. C’était « l’ère du soupçon ». Encouragé par certains dans quelques ornières idéologiques, le vieux chef qui avait eu de grandes qualités était en effet totalement perméable aux allégations de complots que lui présentaient doucereusement un ou deux apparatchiks aussi culturellement médiocres que politiciennement retors répondant à l’impérieuse aspiration d’une fille rongeant son frein à la propriété du parti. Ainsi lui avait-on fait gober l’idée d’un « complot catho », pourtant à l’évidence tellement fantasmagorique, mené par moi. Mais cela n’était-il pas accrédité par des journalistes si écoutés de la presse pourtant la plus ennemie, (là aussi, quelle étrangeté psychologique) qui présentait toujours « Bernard Antony, alias Romain Marie » (sic !) comme le chef des catholiques traditionalistes au sein du FN, insinuant sans cesse l’idée d’une sorte de noir complot vaticanesque sur le Front national.
Avec qui menais-je ce complot ? Peut-être avec un des vice-présidents de Chrétienté-Solidarité, Thibaut de La Tocnaye ? En effet, un jour, un Jean-Marie Le Pen furibard voulut m’en asséner une preuve en me confiant qu’on avait, sur son système d’écoute au « paquebot », enregistré un propos très injurieux de ce dernier à son égard. Il me le répéta. Les bras m’en tombèrent ! C’était çà la preuve du complot : un juron de corps de garde au programme assez irréalisable!
Mais peut-être le menais-je aussi avec mon ami, vice-président de l’Agrif, Wallerand de Saint Just ? J’étais prêt à parier toute une fortune de Madoff à qui apporterait le moindre début de la preuve de ce mirobolant complot catho !
Mais le pire était tout de même dans l’enlisement idéologique du chef dans une dialectique d’interprétation à causalité unique des événements du monde faisant par trop fi de la complexité des facteurs et des causes qui mènent l’histoire.
Aussi, dégagé d’une part du devoir de réserve que je m’imposais en tant que membre du bureau politique, je me plaçais dans la situation de saine liberté critique qui est naturellement celle de tout adhérent. Mais, semble-t-il, même comme simple adhérent je devais sans doute encore faire planer une menace. Alors, celui que certains appellent un peu méchamment le « mini Béria » du FN, faute de pouvoir m’expulser en quelque goulag, confia à la presse en novembre 2003 que j’étais de facto exclu du parti, faute de n’avoir pas acquitté la cotisation annuelle. Gros mensonge d’un petit homme puisque celle-ci n’expirait que six mois plus tard ! Même monsieur Iorio, le mari de Marine, lors d’un conseil de l’IFOREL, m’exprima son désaccord avec pareil procédé. J’ajoute encore que, fidèlement, je reversais ma cotisation d’élu régional ce qui n’était pas le cas de tous....
Par ailleurs, non réélu au Parlement Européen en 1999 à cause de l’inopportune présence, portant la poisse, d’un certain Charles De Gaulle, je n’en avais pas fait une maladie. Plus encore, n’ayant jamais attendu pour ma part la gamelle politicienne pour faire vivre convenablement ma famille, je savais bien qu’en démissionnant du bureau politique, mon successeur en Midi-Pyrénées ne me proposerait pas d’être candidat sur ses listes à la réélection au Conseil Régional.
Je n’en fis pas non plus une dépression nerveuse. En revanche cela me donna le loisir d’écrire au cours de ces dernières années six livres dont je suis fier, qui permettent, je crois, à beaucoup de mieux connaître notamment quelques-uns des grands phénomènes idéologiques et religieux qui pèsent dans la vie des nations.
Simultanément, je continuais bien sûr, et continuerai encore à œuvrer avec mes amis pour l’idéal de Chrétienté-Solidarité, et pour l’action de l’Agrif, associations qui, il faut quelques fois le redire, n’ont jamais eu vocation - et ne l’auront jamais avec moi - à s’inféoder à quelque parti ou mouvement, fût-ce celui auquel va ma préférence aujourd’hui.
En attendant sur le plan politique qu’un projet de reconstitution du mouvement national français se concrétise enfin, je créais avec mes amis, comme le professeur Louis Chagnon ici présent, l’Institut du Pays Libre, à la fois organe de réflexion et de prise de position politique et sociale. Cet institut, en revanche, appuiera volontiers la grande initiative du Parti de la France à laquelle, chers amis, je m’associe totalement et je vais dire pourquoi.


Mon allocution à l’occasion de la conférence de presse de Carl Lang, ce lundi 23 février 2009 :

Le Parti de la France

Cet intitulé est magnifique. Rien de moins partisan ! C’est la France que nous aimons, cette belle patrie, cette magnifique communauté de destin, conçue il y a quinze siècles, élaborée, agrandie au fil du temps par nos rois, continuée à travers tant de tragédies sous les républiques et les deux empires, jusqu’à hélas sa dislocation continue depuis plus de soixante ans ; ce phénomène que j’ai, dès 1976, décrit et appelé le génocide français, génocide spirituel, culturel, physique enfin ; génocide sous anesthésie par changement de la substance de notre peuple par la conjugaison d’une « immigration-substitution » avec la culture de mort et la banalisation étatiquement voulue et encouragée de l’avortement.
Le Parti de la France, c’est enfin le mouvement dont la France, mais aussi l’Europe et le monde ont besoin dans la clarté des idées et des projets.
C’est le choix de la fidélité aux valeurs judéo-chrétiennes universelles du Décalogue incarnées dans notre civilisation, enrichies par les immenses apports philosophiques et culturels de nos racines grecques et latines, mais aussi celtes et germaniques et je n’oublie pas la belle et très antique spécificité basque.
C’est aussi la conscience de ce que les ruisseaux de ceux qui, poussés par l’oppression ou la misère, et venant chez nous partager notre destin, ont apporté au grand fleuve gallo-romain : slaves, arméniens et juifs mais aussi africains, nord-africains et indochinois ayant aimé et combattu pour la France comme le grand Bachaga Boualem ; ayant enrichi sa culture, comme Bergson, Proust, Robert et Raymond Aron, et aussi, la grande philosophe et mystique défendant la bienfaisance de l’enracinement, hélas morte trop tôt en 1943, Simone Weil.
Et y a-t-il eu plus bel illustrateur de l’esprit français que l’antillais Alexandre Dumas ? Je pense beaucoup aussi en ce moment à ce très grand sociologue, penseur politique, écrivain et poète qu’était notre ami le guadeloupéen Jules Monnerot, médiatiquement et universitairement relégué parce qu’à la différence d’un aimé Césaire il avait quitté l’utopie du communisme pour défendre la patrie française et devenir un des maîtres à penser de la droite nationale.
Défendre notre identité française, européenne, chrétienne alors qu’elle est si violemment piétinée au moment où l’on exalte toutes les autres, ce n’est pas pratiquer un mauvais repli identitaire, cela ne relève d’aucune xénophobie, c’est assumer notre devoir de piété filiale et parier sur l’avenir de notre peuple et de notre civilisation.
Faut-il le dire, si l’appartenance française n’est pas une affaire de couleur de peau, devrions-nous être désormais complexés du fait que nous, français, sommes essentiellement européens et de race blanche ? N’y en a-t-il pas assez de cette culpabilisation que l’on injecte sans cesse à nos enfants, à l’école et dans les médias, pour amollir les cerveaux et conditionner notre peuple à l’acceptation de l’esclavage ?
Pourquoi ceux qui ne se sentent pas français ne vont-ils pas exercer leurs talents ailleurs ? A destination de celles et ceux qui nous infligent l’inversion raciste de l’obamaoisme, nous disons qu’il est odieux de priver l’Afrique de leurs compétences. Il faudrait en effet savoir rendre les Africains, ministres, préfets et médecins, à l’Afrique où ils ont abandonné leurs peuples.
Le Parti de la France défend bien sûr la fidélité à ses racines vitales, à ses principes de vie, mais cela ne relève d’aucun passéisme. Faire monter la sève, ce n’est pas aimer les branches mortes. Disons-le clairement, nous ne cherchons pas à vider les querelles, les guerres fratricides du siècle précédent.
Le monde a fantastiquement changé en cinquante ans, regardons où sont les masses démographiques, les puissances et les menaces.
Considérons aussi l’instinct de mort qui fait brandir à nouveau dans nos rues les drapeaux rouges de l’immense abomination communiste, les drapeaux noirs des terrorismes anarchistes, et, plus grave encore peut-être, les drapeaux des organisations islamistes.
Alors bien sûr, nous ne nous sauverons pas seuls et si nous ne voulons pas de cette Union Européenne soviétoïde, nous ne prônons pas un retour, ce serait aussi absurde qu’illusoire, sur les modèles passés d’un nationalisme qui ne fut pas d’ailleurs sans graves défauts. Notre nationalisme moderne n’est que l’expression d’un patriotisme français et civilisationnel en alerte devant les menaces génocidaires.
Avec Carl Lang, nous avons depuis longtemps vérifié notre accord sur l’essentiel : la survie de la patrie, le respect de la vie innocente de la conception jusqu’à la mort naturelle; la défense des droits de la famille ; celle des libertés de l’enseignement ; de la séparation de l’école, comme d’ailleurs de la justice, des carcans et des lobbies idéologiques ; le respect de la dignité humaine et des personnes dans les médias ; les libertés du travail, la rénovation des rapports sociaux, une autre loi sur la représentativité syndicale ; l’abolition des lois de police de la pensée aux effets si pervers, la lutte contre l’inversion raciste et morale du néo-totalitarisme.
Le vingtième siècle a été celui des grands totalitarismes et monstruosités exterminationnistes, du nazisme heureusement mort et celles du communisme toujours subsistant avec la mutation de ses virus criminogènes ; et n’oublions pas l’exterminationnisme islamo-turc du génocide des Arméniens et autres chrétiens.
Aujourd’hui nous devons faire face à la corrosion de notre esprit public, à l’amnésie de notre mémoire, à la perte de notre identité, à la dissolution de nos énergies et de nos intelligences et sur nos décombres, à l’immense menace du totalitarisme de l’idéologie islamique.
Plus que jamais il faut lutter : notre combat est celui de la vie, de l’amour, de la vérité et de la liberté. Pour cela allons partout par les chemins prendre le Parti de la France.

Bernard ANTONY

samedi 21 février 2009

Abominable provocation anti-chrétienne en Israël

Bernard Antony,
Président du Cercle d’Amitié Française Juive et Chrétienne
communique :

Prenant le prétexte des déclarations de Monseigneur Williamson, évêque bien marginal, auquel il amalgame tous les chrétiens, un certain Lior Shlein, qualifié d’humoriste, s’est déchaîné dans l’offense aux chrétiens sur la chaîne 10 de la télévision israélienne.
Les évêques catholiques de Terre Sainte ont justement manifesté leur indignation face à ces « attaques répugnantes » contre le Christ et la Vierge Marie. Ils ont exprimé leur inquiétude devant l’antichristianisme latent qui sévit en Israël. Ces obscénités s’inscrivent en effet dans une pitoyable reprise des textes ignobles appelés Toledoth Jeshuh rédigés au Xe siècle et insérés dans le Talmud, suscitant alors l’immense colère des chrétiens et de très dures réactions. Ces textes qui en furent expurgés au moment de la création de l’imprimerie, ont été très honnêtement réédités pour la compréhension de l’histoire par Jean-Pierre Osier (chez Berg International, maison d’édition qui publie de grands écrivains juifs).
On attend maintenant la ferme condamnation de cette provocation du grotesque Lior Schlein par les autorités du judaïsme en Israël et ailleurs.
La volonté d’une bonne harmonie des rapports entre Juifs et Chrétiens doit en effet reposer sur une réciprocité de respect et de vérité. Il n’est pas conforme à cette dernière d’attribuer aux seuls chrétiens des méfaits à l’égard des Juifs. L’histoire des massacres et persécutions antichrétiennes en Palestine et à Rome dans les premiers siècles de notre ère dément cela et d’ailleurs, comme je l’ai fait dans mon Histoire des Juifs, il faut considérer sur ce point la parfaite honnêteté de bien des historiens juifs de Bernard Lazare à nos jours.
De même faut-il encore rappeler que si l’extermination nazie visa massivement les juifs, il massacra également par milliers des prêtres, religieux et religieuses catholiques (2500 pour la seule Pologne) et des centaines de milliers de chrétiens catholiques ou orthodoxes.
Aussi, comme l’ont demandé également de grands esprits juifs comme Annie Kriegel et comme le journaliste israélien Sever Plocker, les Juifs ne devraient pas laisser aux catholiques le monopole des repentances. Car s’il y eut des chrétiens égarés dans la collaboration avec le nazisme, au mépris de la condamnation des papes Pie XI et Pie XII, il y eut, hélas, un engagement massif, que seul un négationnisme abject peut occulter, d’une trop grande partie des juifs du « Yidishland » dans le bolchevisme et dans ses oeuvres abominables, de la Russie à la Hongrie, avec les sommets de cruauté de Bela Kun, le dictateur hongrois.
Le Cercle d’Amitié Française juive et chrétienne souhaite donc qu’avant la venue du pape Benoît XVI en Israël, des autorités religieuses et politiques de cet état condament de la manière la plus explicite les provocations antichrétiennes, comme ce dernier condamne tout antisémitisme.
Cela permettrait assurément d’améliorer l’image d’Israël très ternie après les massacres de Gaza et les propos de Lieberman le chef de l’extrême droite, peut-être bientôt ministre, prônant d’atomiser Gaza et de procéder à une totale épuration ethnique des Arables de l’Etat d’Israël.

vendredi 20 février 2009

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique

Nicolas Sarkozy, un capitaine déboussolé à la tête d’un bateau ivre.
Nicolas Sarkozy, pris dans une sorte d’activisme non seulement fébrile mais de plus en plus pathologique, se porte chaque jour, sur trois ou quatre terrains d’action, délaissant gravement la détente salutaire que pourrait lui procurer plus souvent sa douce épouse Carla.
Mais, pris dans tous les engrenages de la vie politique et sociale sans avoir pris la peine de réfléchir aux véritables causes de la dislocation de la France, il se laisse emporter dans les convulsions d’une sorte de frénésie de distribution des euros par milliards creusant ainsi encore les déficits publics qui entraîneront autant de crises à exploiter par les camarades Besancenot, Bové et les castristes des îles.
Bien que son idéologie spontanée relève plus, à l’évidence, sur bien des plans, d’une conception libertaire et révolutionnaire de la vie en faveur du déracinement social et national, sa manière branchée, agressivement « jet set » et pro-capitaliste le fait haïr des différentes gauches du néo-lénino-trotskysme.
Il est ainsi devenue l’objet d’une dérision et d’un lynchage médiatique continu même dans les médias nationaux que trop de journalistes considèrent comme des espaces conquis et des bases de propagande anarcho-gauchistes.
On pèse là la fragilité désormais des réseaux de connivence sarkozienne. Que l’on s’en prenne à la personne de Sarkozy ne serait pas grave mais, à travers lui, c’est de l’Etat que l’on se moque et c’est aussi le peuple que l’on méprise avec tous les artifices de l’intoxication médiatique.
En définitive, ce ne sont que des réformes antifamiliales que Nicolas Sarkozy peut faire passer. Sur tout le reste, il recule. Pour mieux sauter. Qu’il saute, lui, ce ne sera pas grave mais c’est hélas la France qui chaque jour est défaite encore un peu plus.
Il n’est que temps de rassembler les énergies nationales et de créer pour cela l’outil nécessaire.
Nous en parlerons ce lundi.

jeudi 19 février 2009

Facebook : piège à cons !

Les récentes révélations concernant le fameux "réseau social en ligne" nommé Facebook nous amènent à publier de nouveau un texte de Yann Baly posté le 19 juin 2008 sur ce blog, sous le titre "Moins de virtuel, plus de réel"

Ça n’arrête pas ! Ma boîte de courriels est saturée par les invitations d’amis qui se font les représentants commerciaux, à titre gracieux, de sites internet surchargés de publicités et censés aider les gens à communiquer, se retrouver, discuter, se montrer… L’un m’invite à mettre ma trombine sur tel site, l’autre insiste pour que ma face paraisse sur tel autre qualifié de « réseau social en ligne », un autre encore m’incite à rejoindre, comme lui, un « carnet d’adresses pour ne jamais perdre vos contacts, 6 millions d’inscrits » rien de moins ! On comprend pourquoi les renseignements généraux ne recrutent plus ! Un clic sur sa souris évite au brave inspecteur une journée de filature, d’écoute ou de mise à jour de ses fiches cartonnées… les activistes en ligne lui ont mâché le travail. De même qu’au militant d’extrême gauche préparant le grand soir…
Il y a surtout dans ces démarches une attirance pour le voyeurisme qui m’étonne venant de gens habituellement critiques sur une société où notre espace de liberté et de tranquillité se réduit à peau de chagrin.
Mode, snobisme, manque d’originalité ? En tous cas, Big Brother étend son recrutement, donnant ainsi naissance à la race des tradis-voyeurs et des natios-exhibitionnistes.
Fort heureusement, mon réseau social n’est pas virtuel et je garde le contact avec toutes les amies et tous les amis chers à mon cœur. Et si j’ai perdu de vue quelques uns d’entre eux, je ne désespère pas de les retrouver au gré des hasards de la vie, à la terrasse d’un bistrot ou dans un hall de gare, à l’enterrement d’une connaissance commune ou au mariage d’une copine, lors d’un séjour en Bretagne ou d’un passage en Suisse, à Lille ou à Hanoï… que sais-je, la Providence n’est pas avare en bonnes surprises qui auront toujours plus de charme qu’une recherche frénétique sur le oueb !
Comme disait Perret (Jacques, évidemment), il est grand temps de "remettre le pétrole dans ses nappes, la vapeur dans le pot-au-feu, l’électricité dans les nuages et les nuages dans le ciel" … et internet à sa place de simple outil de travail !

Yann Baly

mercredi 18 février 2009

Rébellion, indépendance, immigration

Ce triptyque maintes fois vérifié au cours des 40 dernières années n’a, semble-t-il, pas encore été intégré par certaines composantes de la droite radicale.
Les récents événements de Guadeloupe font ressurgir les vieilles rengaines simplistes réclamant que l’on donne leur indépendance à ces territoires français d’outre-mer. Les raisons avancées sont économiques, sociales, politiques, quelquefois ethniques.
Dans ce genre de situation, l’on se rend compte qu’une certaine droite, tantôt nouvelle, tantôt radicale, ne sortira jamais de ses ornières idéologiques.
Que se passerait-il si ces départements antillais accédaient demain à l’indépendance ? Premièrement, cela ne diminuerait pas la facture réglée par la métropole à leur endroit puisque ce type d’accords seraient évidemment assortis de mesures d’accompagnements financièrement lourdes. On verrait ensuite déferler en France métropolitaine des dizaines de milliers de nouveaux immigrés, déracinés, toujours plus nombreux et donc toujours plus inassimilables au mode de vie européen.
La solution pour les DOM-TOM comme pour la métropole ne peut donc passer que par une politique de développement intelligente, fondée sur le travail plutôt que sur l’assistanat et impliquant une véritable mise en valeur des atouts économiques et stratégiques de ces territoires.
Là comme ailleurs il s’agit d’une question de volonté politique. Là comme ailleurs, il faut pour cela un Etat faisant respecter ses pouvoirs régaliens tout en appliquant une décentralisation conforme à la tradition historique française. Cela passe aussi par une politique conformes aux légitimes aspirations du pays libre !

Yann Baly

lundi 16 février 2009

Guadeloupe : l’effet Obama ?

On le vérifie un peu plus chaque jour, la crise « sociale » en Guadeloupe n’a pas que des motivations économiques et les revendications syndicales tournent chez certains à la revendication indépendantiste et à la vitupération raciale contre l’homme blanc esclavagiste.
Il n’est pas possible d’analyser ici les causes complètes de cette situation.
Sans doute n’est-il plus temps et est-il même actuellement impossible de rappeler aux gens de couleur de la Guadeloupe en état d'excitation que leurs ancêtres furent vendus par d’autres noirs et que l’esclavage a régné (et même règne encore dans certains pays) en Afrique plus longtemps que dans les Iles ; et de faire observer aux métis qu’après tout, certains eurent pour origine une rencontre d’esclavagiste et d’esclave ; et de leur faire observer encore que depuis longtemps la France a permis à nombre de noirs et de métis d’accéder à tous les postes de la politique, de l’administration, de l’université.
Mais avec l’obamamania frénétique de nos médias depuis des mois, l’idée n’a-t-elle pas été martelée qu’il faudrait, même chez nous en France métropolitaine, au nom de la diversité, en venir à l’obligation d’élire un non européen de souche à la l’Elysée.
Alors, à la Guadeloupe, dans une population majoritairement noire ou métis l’idée a cheminé et se traduit par la revendication raciale d’un pouvoir noir, donc de l’indépendance.
La tentation peut être grande pour certains de dire « après tout, s’ils la veulent qu’ils la prennent » ! Et d’ajouter : « on verra ce qu’ils en feront ».Considérant en effet ce que coûte la Guadeloupe au budget national, ce serait au moins l’occasion d’une économie pensent-ils.
Mais c’est là, dans notre contexte, une illusion. Il faudrait en effet, pour que cette indépendance nous soit bénéfique, un gouvernement qui oserait imposer demain aux guadeloupéens le choix d’opter pour une seule nationalité : la française ou la guadeloupéenne. On sait hélas, avec l’exemple de l’Algérie, qu’aucun gouvernement du système actuel, n’oserait procéder ainsi. Selon toutes probabilités, le flux migratoire de la Guadeloupe vers la France ne cesserait alors d’augmenter et avec lui l’accroissement encore des énormes coûts de l’immigration. Mais là n’est pas l’aspect essentiel de la question. Ce qui est en effet plus largement en cause est l’avenir de toutes les îles françaises dans tous les océans et avec elles celui de la France dans son ensemble. Or, il ne s’agit pas là d’une question que l’on peut traiter à la légère. Nous y reviendrons ultérieurement.

La peine de mort plutôt que la perpétuité ?

J’ai entendu s’exprimer ce jour sur France-Inter à 13h, la mère d’un des criminels évadés de la prison de Moulins-Yzeure, qui fut condamné pour l’ignoble assassinat d’un de ses otages.
Elle développait combien la condamnation à la détention à perpétuité est une chose inhumaine. Certes, madame. Mais alors ? Quel châtiment infliger à ceux qui tuent des innocents, à ceux qui, avec une barbarie sans limite, sont capables de torturer des heures durant une petite fille comme Jeanne-Marie Kegelin ? Le châtiment le plus humain et même le plus chrétien comme l’a développé le Père Bruckberger, cet immense écrivain qui savait de quoi il parlait, n’est-il pas la peine de mort ?

lundi 9 février 2009

Halte à l'exploitation de l'affaire Williamson contre l'Eglise !

Bernard Antony,
Président de Chrétienté-Solidarité, Président du Cercle d’Amitié Française, Juive et Chrétienne, communique :

En déclarant vouloir maintenant étudier la question des preuves de ce qu’il a affirmé, l’évêque Williamson donne la preuve, s’il en était besoin, de ce qu’il a pour le moins parlé sans savoir.
Il a parlé non seulement au mépris de l’évidente, de l’indéniable monstruosité exterminationniste hitlérienne, mais au mépris de toute compassion, de toute délicatesse.
Manifestement, les vies de Saint Maximilien Kolbe et de Sainte Edith Stein n’ont pas nourri sa méditation.
Mais si l’on peut s’étonner de ce que cet homme ait été sacré évêque, on peut constater aujourd’hui que la Fraternité Saint Pie X a traité de son cas comme il le fallait et on ne voit pas en quoi on pourrait reprocher au pape de n’avoir pas connu la pensée divagatrice de ce provocateur.
N’y a-t-il pas eu en Israël, il y a quelques années, de grands rabbins compromis dans de très sales affaires comme rapportées dans toute la presse en Israël et en France ? Ce n’est pas une raison pour incriminer tout le judaïsme.
Le négationnisme des crimes contre l’humanité du nazisme est certes scandaleux mais celui, implicitement généralisé, tranquille et massif, sociologiquement et médiatiquement installé des exterminations communistes ne l’est-il pas tout autant ? Et le fait qu’il ne suscite aucune indignation ni n’entraîne de sanction ne le rend-il pas aussi odieux mais plus lâche ?
Bien des évêques, bien des rabbins ne sont-ils pas ainsi insidieusement complices à l’égal d’un Williamson d’un immense étouffement historique ?
Alors les indignations et amalgames en haine de l’Eglise catholique de certains commentateurs juifs ne sont pas acceptables. C’est au contraire l’honneur d’autres témoins, penseurs et journalistes juifs, notamment israéliens, que d’avoir rappelé l’accablante responsabilité des très nombreux juifs communistes dans les politiques d’extermination léninistes.
C’est l’honneur d’un Sever Plocker du quotidien hébreu Yediot Ahronot que de rappeler à propos des œuvres des gestapos communistes que « quelques-uns des plus grands meurtriers des temps modernes étaient juifs ».
Aussi les repentances ne devraient-elles pas être à sens unique. Pour l’honneur des Juifs comme des Chrétiens.

Rendre justice à Le Pen

J’entends ce matin comparer le leader de l’extrême-droite israélienne Lieberman à Jean-Marie Le Pen. Ceci constitue aussi un déni de vérité.
Ayant exprimé mes désaccords avec ce dernier, je n’en suis que plus à l’aise pour ne pas plus admettre aujourd’hui qu’hier les mensonges et les amalgames contre lui. Jamais Jean-Marie Le Pen n’a demandé comme Lieberman que l’on use de la bombe atomique contre les Arabes, jamais il n’a prôné une politique brutale d’épuration ethnique. Et la différence fondamentale entre Israël et la France : en Israël les Arabes sont chez eux depuis des siècles, alors qu’en France ils ne s’y sont installés massivement que depuis une quarantaine d’années.
De cela aussi je reparlerai sur Radio-Courtoisie.

A l'extrême gauche, toute !

Le docu-fiction d’hier au soir sur la 3 « A droite toute ! » consacré à la Cagoule a encore constitué un morceau manichéen de choix parmi une pléthore de productions de laminage des cerveaux financées avec l’argent de tous.
Avec des moyens, bien sûr ; avec des acteurs pas nuls ; avec un habile mixage de séquences d’actualité de l’époque ; les procédés classiques du mensonge efficace qui utilise toujours une part de vérité, de l’amalgame sans vergogne, de l’insinuation perfide.
Mais quel est aujourd’hui le pourcentage des téléspectateurs assez cultivés historiquement et politiquement ou d’esprit assez critique et porté sur la vérification pour ne pas se laisser embobiner ?
D’un côté, on présente une extrême-droite odieuse ou stupide liée à un patronat abject, de l’autre le camp de la révolution fraternelle, de la justice, campé notamment par un jeune héros communiste, élève à Normale-Sup, beau, intelligent, héroïque, et qui va s’engager dans les Brigades Internationales pour aller lutter avec les glorieux républicains contre l’abomination fasciste et franquiste. Et à la fin du film, encore du mensonge subtil sur le devenir des « cagoulards » représentés dans le film.
Je reviendrai longuement sur ce dernier si l’actualité m’en laisse le loisir dans mon émission de la Réplique sur Radio-Courtoisie, mercredi 25 février à 18 heures.
- J’y rappellerai ce qu’était l’ambiance politique et sociale de l’entre-deux guerres, comment les conséquences de la poursuite de la guerre en 1917 et les traités de Versailles et de Saint-Germain eurent pour nom Staline et Hitler.
- Je rappellerai la responsabilité immense, écrasante, du socialiste Léon Blum dans le refus de l’alliance avec Mussolini contre Hitler.
- Je rappellerai, comme Annie Kriegel, cette ancienne stalinienne, écrivain, journaliste, personnalité de la communauté juive, devenue une militante de l’anti-communisme, le rôle immense du Général Franco pour nous épargner d’abord la victoire de Staline puis celle d’Hitler si la révolution rouge l’avait emporté en Espagne.
- Je rappellerai les immenses abominations des anarchistes, des trotskistes, des staliniens dès l’aube de la guerre civile, pas simplement les assassinats mais leur raffinement de cruauté.
- Je rappellerai aussi leurs règlements de compte entre eux, sans pitié ; le rôle de Iagoda, le chargé de mission de Staline et de son adjoint André Marti, « le boucher d’Albacète ».
- Je rappellerai l’indignation éprouvée devant leurs horreurs aussi bien par Georges Orwell que par Simone Weil ( non l’actuelle Simone Veil !)
- Mais je rappellerai aussi la vérité, que la Résistance fut d’abord en France le fait d’hommes issus de ce que l’on désigne par l’extrême-droite et notamment d’anciens cagoulards.
- Je citerai les royalistes d’Estienne d’Orves (fusillé) et le colonel Rémy. J’évoquerai bien sûr le général de Bénouville non sans faire allusion aussi aux zones d'ombre d'un certain François Mitterrand.
Ainsi, hélas, à un moment où toutes les énergies nationales et européennes devraient être tendues pour affronter les grands défis du monde actuel, sommes-nous contraints de batailler, avec bien peu de moyens, pour contrer la réécriture du passé, celle de tout un révisionnisme et de tout un négationnisme d’extrême-gauche permettant à des fanatiques nostalgiques de l'ère des goulags de brandir les drapeaux rouges du communisme sanguinaire ou les drapeaux noirs des terrorismes anarchistes et de beugler encore L’Internationale.

jeudi 5 février 2009

Histoire quand tu nous tiens !

Aux amateurs de psycho-sociologie politique, le Front National offre décidément le spectacle d’une sorte non pas de laboratoire, mais de conservatoire, par jeux de rôle bien campés, des grandes oppositions au sein des systèmes totalitaires ou dictatoriaux. Mais tout n’est certes pas analogique avec les phénomènes du passé dans les dynamiques de groupe, les querelles et les exclusions qui l’affectent.
Voici éjecté le camarade Soral, l’homme qui, il y a seulement quelques mois, était un conseiller très prisé du camarade président. Mais il n’a d’évidence pas fait le poids face à Jean-Michel Dubois pour l’obtention de sa candidature aux élections européennes.
Mais cette fois-ci, ce ne sont pas comme dans les années 30 les staliniens qui l’emportent sur les trotskystes.
Le stalinien Soral déclare en effet : « Marine m’a tuer ». Certes elle ne l’a pas physiquement éliminé. Il y a peu encore, elle le prenait avec elle sur quelque plateau de télévision mais il finissait par devenir gênant. Cela ne plaisait pas du tout au néo-trotskyste Aliot qui, sans enthousiasme certes, lui préférait un Jean-Michel Dubois moins structuré politiquement.
Alors Soral, en bon héritier des meilleures traditions bolcheviques, quand il s’en va, règle ses comptes en faisant feu de tout Dubois. C’est dire qu’il ne se croit pas tenu, comme nous, à un devoir de réserve, de discrétion, de refus de l’injure, même quand on est contraint de se défendre.
Soral, lui, utilise tout ce qu’il sait. Et comme il faut lui reconnaître un certain talent de polémiste et qu’il pratique par ailleurs, m’a-t-on dit, la boxe (anglaise ou française ?) alors il cogne dur.
Quand je dis qu’Aliot est une sorte de néo-trotskyste cela ne signifie pas qu’il serait au niveau idéologique du néo-stalinien Soral. Je n’ai vraiment pas beaucoup de convergence culturelle avec ce dernier mais au temps du Kominterm il eût pu faire, à condition de plaire à Jacques Duclos ou à Maurice Thorez, un propagandiste à bien utiliser, mais sous contrôle vigilant.
Dubois et Aliot, eux, ne sont pas des idéologues. Sans la culture de Soral, certes, ils savent agir l’un et l’autre, avec une sorte de mélange instinctif d’inconditionnalité, du moins de façade, et d’impitoyabilité pour ceux qui les gênent.
Soral ne sera pas le dernier à être éjecté. Car, dans l’entourage de Marine, comme on le dévoilait dans le quotidien gaucho-capitaliste (« Libé » comme ils disent) il y a encore tout de même des personnages peut-être pas idéaux pour une stratégie de « dédiabolisation ».
Au sujet de cette fameuse « dédiabolisation » si chère à Marine et à Aliot, certains leur font tout de même remarquer que le principal diabolisateur fut et demeure un certain Jean-Marie Le Pen dont la réitération de certains propos put de moins en moins passer sous l’explication de maladresse sémantique.
Alors, dans leur entourage, on s’énerve de plus en plus. Certains observent des phénomènes de dynamique de groupe autour du chef qu’ils comparent à une sorte de retraité à Siegmaringen. Sans quelque Céline pour en décrire l’atmosphère. A vrai dire, ce dernier sait bien que, sauf quelque inconditionnel néo-samouraï, on murmure de plus en plus contre lui selon le mode polynésien qu’il faudrait enfin que papa s’en aille… Mais papa ne veut pas monter au cocotier et se laisser dévorer. Il table aussi sur le fait que Marine, qui n’est pas il est vrai si mauvaise fille, ne se conduira pas avec son père comme Lucrèce Borgia avec ses amants. Alors, sans mollir, papa solide comme jadis un MaoTsé Toung nageant dans le Yang-Tsé (image de propagande de la Révolution Culturelle) annonce sa candidature aux Présidentielles de 2012. Cela chagrine Marine, rassure Gollnisch, et n’inquiète pas outre-mesure Sarkozy et Besancenot…

Observation sur le parfait négationnisme raciste que peu contestent.

Tous ces temps derniers, peut-être pour faire oublier les « effets collatéraux » de gaza, émissions de télévision et de radio se succèdent pour redire sans cesse l’abomination nazie. Bien réelle. Voilà que ce jour sur France-Inter, on annonce même que maintenant on traque les derniers criminels centenaires « éventuellement vivants » ou leurs ossements (sic). Mais rien sur le fait que, avec Besancenot, Buffet et Mélanchon, refleurissent partout les drapeaux rouges. C’est le mépris des cent millions de victimes massacrées par le communisme. C’est l’oubli raciste des victimes russes, ukrainiennes, baltes, allemandes, polonaises, roumaines, hongroises, tchèques et slovaques, chinoises et indochinoises, serbes, croates, sans oublier les massacrés des guerres civiles en Espagne, en Grèce et aussi les horreurs perpétrées en France par les rouges en 1945 sous couvert de libération.
Il y a là une grande, une immense indécence. Nul journaliste ne demande dans nos médias que l’on traque les criminels, les tortionnaires communistes dont beaucoup vivent encore. Pas plus que l’on n’exige que la Turquie se repente des immenses abominations du génocide des Arméniens et autres chrétiens grecs et assyro-chaldéens. Cette occultation est au fond pire qu’un négationnisme explicite que l’on peut toujours réfuter.
Pourquoi donc aucune autorité morale ou religieuse ne rappelle-t-elle cela ? Cet absolu négationnisme de fait est aussi inacceptable que celui des crimes du nazisme. Il est encore plus lâche car il ne tombe pas sous le coup de lois scandaleusement discriminatoires.

Kouchner, démission !

Bernard Antony,
Président de l'Institut du Pays Libre,

communique:

Si Bernard Kouchner n’était pas dépourvu de toute vergogne ; si Nicolas Sarkozy avait comme Obama un sens aigu de la nécessaire impeccabilité financière des ministres, Kouchner démissionnerait ou serait démissionné !
Mais voilà qu’il est non seulement protégé par le chef de l’Etat, le gouvernement et la majorité parlementaire, mais que la gauche est bien discrète sur son cas. Et volent à son secours les plus emblématiques des anciens soixante-huitards, jadis divisés entre trotskystes et maoïstes, aujourd’hui réconciliés dans le capitalo-gauchisme. L’ancien maoïste Bernard Henri Levy s’étouffe ainsi d’indignation parce que l’on ose s’en prendre à Kouchner cet ancien trotskyste avec lequel il clame sa solidarité, le même genre de solidarité qui joue pour l’ancien de la LCR Julien Dray dont les camarades peuplent les postes clés du parti socialiste notamment autour de Pierre Moscovici ou de Laurent Fabius avec Henri Weber l’ancien bras droit de Krivine. Mais grossière ficelle et comble d’ignominie, sur France-Inter ce matin on tentait d’immuniser Kouchner avec l’arme absolue d’imputation d’antisémitisme contre Pierre Péan et tous ceux qui n’apprécient pas son mélange des genres. Cela est ignoble parce que ce système est celui de bien d’autres escrocs qui clament qu’on leur ferait des misères parce qu’ils seraient juifs.
N’a-t-on pas entendu d’ailleurs, dans le même esprit, certains commentateurs prôner un peu de retenue à l’égard de Bernard Madoff qui pourtant, lui, n’en a pas eu, semble-t-il, avec ses clients juifs ou non-juifs?
Le système de défense et de contre attaque par l’accusation d’antisémitisme est d’autant plus insupportable que ces juifs trotskystes ou capitalo-gauchistes sont des athées et des matérialistes professant le plus total mépris du Décalogue et de la Torah.
Et qui ne voit combien ce mode de défense peut avoir des effets pervers et contribuer à propager toujours plus d’antisémitisme, notamment dans les milieux d’une extrême-gauche affichant de plus en plus aussi sa solidarité avec le Hamas et le Hezbollah.
Alors, oui, on a assez entendu prôner massivement sur nos médias et dans la classe politique le modèle Obama pour que Nicolas Sarkozy s’en inspire et rendre Bernard Kouchner à ses activités « humanitaires ».
Déjà, dans leur livre Les tribulations de Bernard K. en Yougoslavie ( Albin Michel) les deux grands reporters Michel Floquet (TF1) et Bertrand Coq (Arte) avaient exprimé combien ils avaient été « exaspérés par ses trucages, indignés par ses mensonges ». On se souvient aussi de la palinodie médiatique en Somalie où Bernard Kouchner déchargeait héroïquement un sac de riz sous les feux des projecteurs. On se souvient encore de son odieux faire-semblant pour les réfugiés des « boat-people » qu’il avait contribué pourtant à jeter à la mer en soutenant la conquête communiste de l’Indochine.
Mais plus gravement encore on sait son rôle dans l’abandon du Liban à la Syrie. Et n’oublions pas enfin sa position mensongère contre l’armée française sur le génocide au Rwanda.
Partez donc monsieur Kouchner. Ni la France, ni l’Indochine, ni l’Afrique, ni les Balkans, ni Israël, ni le Liban n’ont besoin de vous.

mercredi 4 février 2009

RIPOSTE À LA HAINE ET À LA DÉSINFORMATION CONTRE BENOÎT XVI ET À L’ÉGARD DE LA MÉMOIRE DE PIE XII

Dans des émissions telles que celle de France-Inter qui rappellent les pires procédés de bourrage de crâne des régimes totalitaires nazis ou communistes, certains médias, mais aussi hélas, très perfidement, des personnalités religieuses, dont des évêques démagogues, mènent une campagne déshonorante contre Benoît XVI. Ils ajoutent encore à cela un flot de désinformation historique pour salir la mémoire de Pie XII.
Un grand combat pour le rétablissement de la vérité s’impose à tous ceux, catholiques ou non, qui n’acceptent pas d’indignes lynchages médiatiques.
Comme en ont témoigné jadis les plus hautes personnalités juives de Golda Meir à Einstein, sans oublier le cas émouvant du grand rabbin de Rome Eugenio Zolli, Pie XII fut le plus grand sauveur de Juifs de la guerre, plus que les Alliés qui, Churchill en premier, prétendirent n’avoir rien su du projet exterminationniste nazi, et comme lui, Eisenhower et le Général de Gaulle.
La vérité est que Pie XII veilla à ne pas fournir aux nazis les prétextes à encore plus d’exterminations. Il fut cependant beaucoup plus agissant que Pie XI, trop prudent contre le communisme et dont la diplomatie alla jusqu’à présenter des condoléances à l’URSS lors de la mort du monstrueux criminel Lénine !
Mais que dire en effet des cardinaux, des évêques et de tout un clergé si silencieux, voire complice, devant les immenses génocides du communisme et notamment celui du Cambodge dont on savait tout ? Et que dire même déjà du trop grand silence de 1926 à 1930 devant le massacre immense des Cristeros mexicains ? La vérité, c’est que Pie XII, lui, fut heureusement prudent en parole et très efficacement actif en action ! Et que penser encore de la toujours actuelle occultation quasi totale du génocide arménien dans l’enseignement dit libre sous responsabilité de nos évêques ?
Et aujourd’hui, ce n’est vraiment pas à Benoît XVI que l’on doit s’en prendre, lui qui est aussi ferme dans la dénonciation des horreurs du nazisme que du communisme et qui a su évoquer aussi la réalité d’un islam sans repentance.
Les mensonges et diffamations salissant la mémoire de Pie XII sont donc indignes, comme le sont les mêmes procédés contre Benoît XVI.

L’AGRIF a donc décidé d’une campagne de pétitions en faveur de Benoît XVI et contre la désinformation qui le vise et vise son grand prédécesseur.

Courage, n’ayez pas peur, soutenez Benoît XVI !

Bernard Antony,
Président de l'AGRIF


Bulletin de soutien individuel à remplir et à renvoyer à :
AGRIF, 70 boulevard Saint-Germain, 75005 PARIS.
Feuilles de pétition à réclamer à la même adresse.
L’AGRIF portera les pétitions à la Nonciature Apostolique du Vatican en France et informera de leur nombre l’épiscopat français.

mardi 3 février 2009

Bordeaux : avec l’Agrif, dans l’Amitié Française.

Après la méchante tempête sinistrant la région et dans la triste conjoncture d’émiettement du mouvement national, pouvant rendre morose certains de nos amis, c’est une grande et bien agréable surprise qui m’attendait ce samedi à Bordeaux pour notre réunion annuelle.
Comme à l’accoutumée, bien sûr, nos chers amis Mireille et François de Badereau s’étaient dépensés pour faire venir nos adhérents. Il faut le dire aussi, cette année un excellent viticulteur ami du centre Charlier avait de surcroît ouvert son chai pour y accueillir une conférence. Et mon Dieu, qu’il est agréable de parler dans la douce harmonie des cuves rutilantes alors que dans les pièces annexes le très grand vin de Pessac-Léognan mûrit dans les tonneaux.
Les vieux amis bordelais étaient là, comme au meilleur temps de nos réunions d’Amitié Française, au-delà de leurs différences et divergences, tous persuadés du rôle essentiel de l’Agrif et de ce qu’elle est aussi comme un lieu de retrouvailles d’où l’on exclut les mauvaises inimitiés, les injures et les diffamations. Mais l’élément à noter était aussi la présence de personnes nouvelles et jeunes, cadres d’entreprise, fonctionnaires ou enseignants, essentiellement venus à nous par le catholicisme de conviction toujours plus vigoureux grâce à la grande renaissance qu’encourage et développe Benoît XVI si ignoblement attaqué en ce moment.
Or, voici qu’à l’intérieur de ce catholicisme la prise de conscience se fait enfin, au moins chez une minorité, qu’il serait temps d’agir politiquement, au vrai sens du mot, tout simplement pour la survie de notre peuple et de nos valeurs.Notre hôte avait prévu 150 chaises. Il en manqua au moins une quinzaine ! Arrivé encore un peu fatigué de ma fin de maladie, je ressentis une telle communication de sympathie, de connivence, de combativité avec l’assistance que lorsque je cessai de parler j’étais comme totalement ragaillardi ; ce à quoi contribua aussi le verre de ce vin parfait que m’amena pendant que je signai mes livres un prêtre souriant et chaleureux qui s’y connaît dans les urgences de la charité.