vendredi 27 mars 2009

La légitime défense s’organise !

Devant l’incurie de l’Etat, de sa police neutralisée et de sa justice subvertie, la résistance s’organise ! L’exemple ne vient de gros bras costauds et baraqués qui auraient infligé une bonne correction à un voleur à la tire, ni d’un boucher dans la force de l’âge défendant sa caisse avec ses outils de travail… Non, l’exemple vient d’un gamin de 8 ans et de ses amis écoliers à Plaisir qui ont arraché leur copine Manon des mains d’un individu, très certainement un violeur pédophile.
Récit d’une fillette, témoin de la scène : "Un monsieur est venu et a attrapé Manon par le bras. Sa copine lui a dit de partir, mais le monsieur la tenait. Puis Valentin est venu, il s’est approché de Manon, et lui a dit : Manon ! Viens ! Cours ! On s’enfuit ! Après, le monsieur a attrapé Valentin par le bras, mais il lui a fait un croche-patte, et le monsieur est tombé. Il a vu qu’il y avait beaucoup d’enfants en train d’arriver, donc il s’est enfui."
Impossible de ne pas mettre cela en parallèle avec ces adultes impassibles, plongés dans leur journal alors qu’une fille se faisait violer devant eux, à l’heure de pointe, dans le métro parisien, il y a quelques années. Comment ne pas aussi rapprocher ce cas, qui devrait être d’école, du courage d’Anne-Lorraine Schmitt face à son assassin.
Il y a encore du courage en France mais il ne vient pas de là où on l’attendrait.
Espérons seulement que les parents du jeune Valentin ne seront pas poursuivis si le ravisseur s’est fait une entorse suite à l’intervention de leur fils. On a bien vu récemment l’hebdomadaire Valeurs Actuelles condamné par un juge de cour d’appel pour "préjudice moral"(sic) sur la personne de Pierre Bodein, meurtrier et tortionnaire de 3 enfants…

Yann Baly

jeudi 26 mars 2009

Nicolas Sarkozy : du bling-bling au blabla


Le Président de la République nous a donné le 24 mars à Saint-Quentin un nouvel exercice de communication comme il en a le secret. Dans un discours sur la crise économique où les formules incantatoires se succédèrent, il pérora qu’il ne parlerait jamais comme Lionel Jospin : "Jamais je ne dirai : je ne peux rien". Est-ce pour autant qu’il peut tout ? Bien sûr que non et c’est ce qu’il dut admettre : "L’État ne peut pas sauver toutes les entreprises". Il est évident qu’aucun gouvernement ne peut juguler une crise de cette ampleur, ni d’ailleurs tous les gouvernements réunis, les plans de relance succèdent aux plans de relance, les injections de capitaux publics succèdent aux injections de capitaux publics sans que nous voyons la situation s’améliorer.
Nicolas Sarkozy ne lésina pas non plus sur les truismes : " Ce sera dur, mais on va s’en sortir ". Bien évidemment ! Mais le problème est de savoir quand et dans quel état ? Il ajouta : "La crise est économique, mais aussi sociale, intellectuelle, morale ", en oubliant son aspect politique illustré par l’aveu : " Nous devons, au jour le jour, lutter contre les conséquences de la crise ". C’est bien là tout le problème, depuis plusieurs années les observateurs de la vie financière savaient qu’une crise majeure se préparait, mais aucun politique ne fut assez courageux pour prévenir les Français et mettre en place un plan de lutte cohérent en prévision de cette crise.
Il a été beaucoup question de préservatif ces derniers temps dans l’actualité, nous pouvons déplorer qu’il n’en existe pas contre le baratin politique, heureusement pour Nicolas Sarkozy qui dans ce cas aurait la tête dans le condom jusqu’au cou.

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du Pays Libre

lundi 23 mars 2009

Benoît XVI : le révélateur du pays libre catholique

Loin de désespérer les catholiques sincères et au-delà, tous les hommes épris de vérité et de liberté, la déferlante contre Benoît XVI constitue l’occasion d’une triple prise de conscience libératrice, politique, médiatique et religieuse. On peut y discerner en effet trois phénomènes convergents :

- Celui d’un énorme terrorisme médiatique issu de ce que l’on peut appeler les lobbies ou mieux encore les états confédérés de la haine contre la morale judéo-chrétienne du Décalogue. On y observe ainsi dans une sorte de compétition de vindicte les princes du monde médiatique s’exprimant aussi bien dans un hebdomadaire scatologique que dans les quotidiens de la nouvelle « bien-pensance ». C’est à qui tronquera et déformera de la manière la plus perfide ou injuriera de la manière la plus grossière.

- Celui d’un alignement politique de la fausse droite à l’extrême gauche dans l’exécration de l’autorité morale du pape, de son devoir et de son droit de rappeler dans la charité pour les personnes et les peuples – libre à eux de l’écouter – dans le respect du Décalogue, les chemins de la liberté et des choix entre le bien et le mal, le vrai et le faux. Dans ce conglomérat venimeux les pires sont ceux qui avec la morgue pleine de suffisance d’un Juppé ou le total manque de vergogne d’une Morano s’affirment catholiques au mépris absolu de ce qu’est la religion dont ils se revendiquent par dérisoire habileté politicienne.
Que dire encore de la citoyenne ministre franco-sénégalaise et musulmane Rama Yade qui pour sa part oublie totalement de considérer comment dans son islam on traite du droit des femmes, du respect des homosexuels, et de la compassion pour les malades du sida ?

- Celui d’un triste état de déliquescence du pays légal catholique où sauf exception de quelques évêques et journalistes courageux, le pape, de fait, est trahi. Soit qu’il soit désavoué plus ou moins doucereusement avec les mots d’une fétide tiédeur dans un hypocrite soutien de pure forme, soit qu’on ne se prive point de l’expression de l’acrimonie, du fiel et de la haine dans des publications telles que La Vie ex-catholique, rachetée par le capitalisme de gauche. On mesure aussi le mélange de frilosité et de maladresse dans la communication, le peu de nerf dans la réplique des institutions catholiques fidèles. Mais en revanche, s’éveille et réagit de plus en plus ce que l’on peut appeler le pays libre catholique qui désormais a pris conscience de la désinformation et de la haine de la nomenklatura politico-médiatique hostile à son Eglise, à son pape et à sa foi. Sous le bombardement, Benoît XVI accomplit ainsi une grande œuvre de restauration et de libération spirituelle et culturelle.

jeudi 19 mars 2009

Le camp de la mort, c'est eux !

En matière de lutte contre le sida, c'est l'Eglise et Benoît XVI qui sauvent des vies et c'est le lobby du latex qui conduit à la mort !
Preuve par les chiffres (extrait d'un entretien avec Mgr Slattery, évêque de Tzaneen, en Afrique du Sud) : "L'Ouganda a été le premier pays à combattre résolument l'épidémie du SIDA au début des années 90, souligne-t-il. La position forte et claire du président Museveni a constitué l'élément décisif qui a ralenti la diffusion du SIDA, faisant passer le taux de personnes affectées de plus de 25% à 6% en 2002. Il a prêché le bon sens et non le préservatif » constate-t-il, « encourageant l'abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage, comme des valeurs culturelles".
A contrario, en Afrique du Sud, c'est la politique défendue par ceux qui attaquent aujourd'hui le Pape qui est appliquée : c'est à dire distribution massive de préservatifs, messages calqués sur les prétendues campagnes de préventions occidentales. Résultats ? En 1991, ce pays comptait 0,81 % de personnes infectées. En 2001, 10 ans après, ce taux est passé à 24,81% ! Multiplié par 25 ! (chiffres de l'OMS).
Alors, qui conduit les gens à la mort ? Ce n'est ni Benoît XVI, ni l'Eglise, ni les dirigeants africains qui appliquent la politique prônée par Rome. Ce sont les lobbies pour qui le Sida est un moyen idéologique de faire la guerre au droit naturel et à l'Eglise catholique, ce sont les hommes politiques et les journalistes occidentaux à la remorque de ces lobbies et de l'industrie du préservatif aux dizaines de milliards de bénéfices !
Le camp de la mort c'est eux !

Yann Baly

mercredi 18 mars 2009

Reconquête n°256


DANS CE NUMERO :
■ ÉDITORIAL : Par Orwell, Attali et Attila,
comprendre Sarkozy . . . . . . . . . . . . . . . . . pp.3 & 4
● Quand la Justice ne défend pas
la France et son armée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.5
■ RÉPONSE
« De l’indulgence
pour le peuple élu ? » . . . . . . . . . . . . . . . . pp.6, 7 & 8
● Abominable provocation
antichrétienne en Israël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.8
● Avec Carl Lang, Bernard Antony
prend le parti de la France . . . . . . . . . . . . . . pp.9 & 10
● Ramadan-Urvoy : le débat truqué . . . . pp.10 & 11
● Un nouveau rapport de l’AED . . . . . . . . . . . . p.11
■ CHRONIQUE DE
LA CULTURE DE MORT : . . . . . . . . . . . . . . . p.12
■ CHRONIQUE
DE LA DHIMMITUDE . . . . . . . . . . . . . . . pp.13 à 16
■ SOS ZINZIN
Cours, Fourest ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.16
■ FRANCE-DEBOUT
• Juju, ou la guerre des gangs
• Quo non ascendet ?
• La « Hitlerjugend »
• Le révérend Père Maurice Avril . . . . pp.17 à 20
■ LES ENTRETIENS DE RECONQUÊTE :
« La mollesse du gouvernement
favorise l’islamisme » . . . . . . . . . . . . . . . . pp.21 à 23
● Il y a 60 ans s’ouvrait le procès Kravchenko :
Lorsque les négationnistes
étaient communistes . . . . . . . . . . . . . . . . . pp.24 & 25
● Vous avez dit « négationniste » ?
Regardez-vous ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pp.25 à 27
■ LECTURE
La surprenante méconnaissance
de l’islam d’Émile Poulat . . . . . . . . . . . . . . pp.28 à 31
● Des zones de non-droit aux îles de non-droit
Sommes-nous en période
de dépérissement de l’État en France ? . . . . . . . p.32

On peut commander le n° (6€ franco de port) au Centre Charlier 70, boulevard Saint Germain 75005 Paris ou s'abonner ici !

Haro sur le pape !

Après l’affaire Williamson, voici qu’une nouvelle campagne médiatique est lancée contre Benoît XVI. Cette fois-ci le motif en est ses déclarations concernant l’usage du préservatif en Afrique : "La distribution de préservatifs ne permet pas de dépasser le problème du sida, au contraire, ils augmentent le problème". Immédiatement les foudres des bien-pensants fanatiques de « l’internationale copulatoire » sont tombées sur l’évêque de Rome dont les propos ne font que s’inscrire dans les principes prônés par l’Église pour lutter contre le sida : l’abstinence et la fidélité dans le mariage ce qui est loin d’être la norme en Afrique pour tous ceux qui en connaissent les mœurs. Ces principes ne sont d’ailleurs que des indications que tout chrétien peut suivre ou non selon sa conscience.
Il est tout de même fantastique de constater qu’aucun de ces « progressistes » n’élève la voix contre l’islam qui prône cent coups de fouet pour les célibataires qui ont des relations sexuelles hors mariage ainsi que la condamnation à mort par lapidation pour les adultères. Il est vrai que le fouet et la lapidation sont certainement plus efficaces que le préservatif afin de lutter contre le sida. Nos « copulâtres » ne s’émeuvent guère non plus qu’une femme de 75 ans vienne d’être condamnée à 40 coups de fouet et quatre mois de prison par la police religieuse saoudienne pour avoir reçu chez elle deux jeunes hommes qui n’étaient pas de sa famille directe et qui lui rapportaient simplement ses courses. Si le fouet et la lapidation ont la sympathie de nos médias islamophiles, est-ce que nous devons nous attendre à ce qu’un délit de « préservatiphobie » soit instauré en France ? En tout cas, s’il existait un préservatif contre la malhonnêteté intellectuelle, beaucoup de nos soi-disant élites auraient la tête dans le condom !

Louis CHAGNON

lundi 16 mars 2009

Vive le colonialisme !

Le 29 mars prochain l’île de Mayotte, territoire français de l'archipel des Comores, votera pour savoir si elle devient le 101e département de la République française en mettant fin à son régime spécial de « collectivité départementale ». L’archipel des Comores avait obtenu son indépendance le 6 juillet 1975 à l’exception de Mayotte qui choisît de demeurer française et le confirma en 1976. Le bilan aujourd’hui est éloquent, Mayotte affiche un P.N.B. dix fois supérieur à celui des Comores dont la situation se caractérise par une instabilité politique chronique et une misère noire. Dans cet archipel de pauvreté Mayotte fait l’effet d’un véritable eldorado. La conséquence logique en est que des milliers de Comoriens fuient l’enfer de l’indépendance pour choisir le paradis du colonialisme français ! À Mayotte, un habitant sur quatre est un clandestin. En 2008, les reconduites à la frontière se sont chiffrées à 16.040 soit plus de la moitié des statistiques nationales du ministère de l'Immigration. L’issue du scrutin ne fait aucun doute il n’est qu’à lire les réponses que certains Mahorais donnent aux journalistes comme celui de Monsieur Moscati patron d’un tabac-presse : « Il faudrait être taré pour dire non. Regardez les émeutes à Madagascar ou la misère des Comores! »
Maintenant si les intérêts des Mahorais sont bien de s’aligner sur la législation républicaine ce n’est peut-être pas l’intérêt des contribuables français, qui paiera les nombreux avantages que leur apportera la départementalisation comme l'instauration de tous les minima sociaux tels le R.S.A. (Revenu de Solidarité Active) et l’A.S.S. (Allocation de Solidarité Spécifique) ? À cela s’ajoutera la possibilité de transformer Mayotte en R.U.P. (Région ultra-périphérique) de l'Union européenne gage de subventions. La charge sera pour les Français de métropole, cette situation ne fera que reproduire celle qui prévalait pendant l’existence de l’Empire colonial français qui n’a jamais rapporté quoi que ce soit à la France n’en déplaisent à ses pourfendeurs. Autrement dit vive la coloniale et ses minima sociaux !

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du pays libre

vendredi 13 mars 2009

COLLOQUE SUR PIE XII LE 21 MARS 2009

PIE XII, UN INTELLECTUEL DANS LE SIÈCLE



- Inscription au colloque : 20, 00 €

- Moins de 25 ans ou ecclésiastique : 10, 00 €

- Déjeuner avec les conférenciers : 28, 50 €

- Déjeuner à la cafétéria : 22, 50 €

- Déjeuner au restaurant universitaire : 8,25 €



Adresser vos inscriptions accompagnées de votre règlement à :

CERCLE THOMAS MORE

3, passage Montgallet - 75012 - PARIS

Les chèques doivent être libellés à l’ordre de : « RAMOS »



Les journalistes à la peine face à Benoît XVI

Dans son communiqué d’hier, le Centre Charlier évoque, au sujet de la lettre de Benoît XVI aux évêques, les "réducteurs et ridicules échos qu’en donnent les médias officiels".
Les titres de la presse d’hier et d’aujourd’hui confirment ce constat.
Prenons par exemple les titres de l’organe officieux de la bourgeoisie bien-pensante, Le Figaro, dans ses versions papier et internet : "Benoît XVI à la peine face aux temps modernes", "Williamson : Benoît XVI reconnaît des erreurs" avec le chapô suivant : "Le Pape a écrit jeudi une lettre aux évêques du monde entier sur l'affaire Williamson"
Dans la quasi-totalité des grands médias, le ton est le même : inculture, ignorance, bêtise, mensonge par réduction et bien souvent volonté de nuire au mépris de la vérité.
La vérité est que tous ces journaleux sont dépassés par l’envergure du personnage et la profondeur de la pensée de Benoît XVI.
Contrairement aux divagations du Figaro, Benoît XVI n’est pas à la peine avec la modernité. Il suffit pour cela de lire sa lettre d’hier. Il me semble que jamais un pape n’a écrit avec une telle clarté, sans faux-fuyants et sans circonvolutions, sur un sujet aussi complexe et risqué que la crise de ces dernières semaines. Il est certain que nos sociétés, dirigées par des politiciens menteurs et adeptes de la langue de bois, ne sont pas habituées à ce sens de la précision et à cette franchise qui caractérisent Benoît XVI.
Allez, encore un petit extrait du florilège journalistique avec le début de l’éditorial de M. Souléry dans La Dépêche de ce jour : "Il faut être un bon catholique aux dogmes bien accrochés et, avec ça, doué d'un sens quasi-militaire de la hiérarchie, pour éprouver une sympathie débordante à l'égard de l'actuel Saint-Père."
Eh bien oui, nous sommes ces catholiques aux dogmes bien accrochés et nous éprouvons bien plus qu’une sympathie débordante pour Benoît XVI, nous avons pour lui un amour filial qui puise sa source dans le Christ.
Mais pour comprendre cela, il ne faut pas être l’éditorialiste d’un quotidien régional aux dogmes maçonniques bien accrochés !

Yann Baly

jeudi 12 mars 2009

Communiqué du Centre Henri et André Charlier et de Chrétienté-Solidarité

Le Centre Charlier et Chrétienté-Solidarité viennent de prendre connaissance de la Lettre de Sa Sainteté Benoît XVI aux évêques de l’Eglise catholique.
La première réflexion qui s’impose est que nous sommes devant un texte d’une portée historique, emprunt d’une force qui soulève les cœurs, d’une grandeur qui inspire le respect filial. La détermination avec laquelle le Saint Père trace son sillon "d’humble ouvrier de la vigne du Seigneur" force l’admiration et ne peut qu’encourager à le suivre dans son travail au service de l’Eglise.
La richesse de ce texte ne peut se résumer aux réducteurs et ridicules échos qu’en donnent les médias officiels.
Les militants du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité, qui développeront plus que jamais leur action dans la ligne indiquée par Benoît XVI, prient avec et pour lui afin que puisse se réaliser sa volonté d’unité de l’Eglise autour du Siège de Pierre comme nous l’a demandé le Christ.

mercredi 11 mars 2009

Radio Paris ment...

A France-Inter ce matin, on a réitéré le mensonge déferlant selon lequel Benoît XVI aurait décidé de la levée de l’excommunication de l’évêque négationniste. En peu de mots, le mensonge désinformateur est total. Comme si sa décision avait été prise en raison du négationnisme de Mgr Williamson !
La vérité, c’est que Benoît XVI a levé l’excommunication qui pesait sur les quatre évêques de la Fraternité Saint Pie X sacrés par Mgr Lefebvre sans l’accord du Saint-Siège. Benoît XVI n’a évidemment pas pris sa décision pour réintégrer des évêques par ce que négationnistes !
Il ne se doutait pas du tout de la prise de position inattendue de Mgr Williamson. Cela dit , si le négationnisme de ce dernier est inacceptable, du moins est-il massivement réprouvé. En revanche, le négationnisme le plus massif et hélas non réprouvé demeure celui du très grand nombre d’évêques, prêtres et religieux sur les génocides et massacres du communisme, des Jeunes-Turcs et de l’islamisme.
Il s’agit là d’un négationnisme par mémoricide d’autant plus abject qu’il est sans risque médiatique ou judiciaire.
L’arbre Williamson ne doit pas cacher indéfiniment la forêt négationniste.

mardi 10 mars 2009

Colloque de l’Institut du Pays libre

La crise actuelle,
de la faillite des banques à la faillite des États ?

Samedi 14 mars 2009





Programme de la journée

10 h Présentation du colloque
Par Cécile Montmirail

10 h15 Les origines de la crise des subprimes
Par Louis Chagnon, professeur d’histoire, chroniqueur à Reconquête.

11 h15 La crise vue par les syndicats
Par Marie Beaucoudray, avocat, spécialiste des questions syndicales.

12 h30 Déjeuner sur place (compris dans l’inscription)

14 h30 Les aspects monétaires de la crise
Par Mathieu Baudouin, conseiller en « management ».

15 h30 L’État et la crise.
Par Laurent Artur du Plessis, journaliste, auteur de « La 3ème guerre mondiale a commencé ».

16 h30 La grande crise de la globalisation
Par son Excellence Houchang Nahavandi, ancien ministre de l’Economie du Shah d’Iran, ancien recteur de l’université de Téhéran, docteur d’État ès sciences économiques de l’Université française.

17h30 Conclusion des travaux.
Par Bernard Antony


Tarif normal 35 € ; étudiant 20€

Inscription impérative avant le 12 mars. Chèque à libeller à l’ordre du Centre Charlier 70, bd Saint-Germain, 75005 Paris / 01.40.51.74.07. Métro Maubert-Mutualité

lundi 9 mars 2009

Des zones de non-droit aux îles de non-droit

Sommes-nous en période de dépérissement de l’État en France ?
Cette question peut légitimement se poser lorsque nous lisons les informations qui proviennent des D.O.M.-T.O.M.
Après avoir capitulé en rase campagne devant les violentes manifestations du L.K.P. le gouvernement n’a fait que montrer la voie à suivre aux autres îles des D.O.M.-T.O.M., l’exemple a donc été suivi à la Martinique et à la Réunion. Il se pourrait que les syndicats de la métropole leur emboîtent le pas. En accédant aux revendications des militants du L.K.P. sans que leurs propos exprimant un racisme anti-blanc soient condamnés : « La Guadeloupe c’est nous, c’est pas eux ! », le gouvernement de Nicolas Sarkozy stimule et cautionne ce racisme en abandonnant l’île à la démagogie et à l’assistanat généralisé.
Rappelons que le niveau de vie des Antilles française est bien supérieur à celui de toutes les autres îles des Caraïbes grâce aux subventions financées par les impôts des métropolitains « racistes ».
Lorsque que le patron du L.K.P., Élie Domota, accessoirement directeur adjoint de l’A.N.P.E. percevant 40% de sur-rémunération comme tout fonctionnaire français travaillant en Guadeloupe, assure que : "Aujourd'hui, vu le nombre de gendarmes qui sont arrivés en Guadeloupe armés jusqu'aux dents, l'État français a choisi sa voie naturelle : celle de tuer les Guadeloupéens comme d'habitude", non seulement, il ment mais il développe le racisme anti-blanc sans que cela émeuve notre gouvernement. L’État français ne tue pas les Guadeloupéens, il les subventionne comme le reste des D.O.M.-T.O.M. qui coûtent au total plus de 16 milliards € pour 2009, l’effort de l’État par habitant est de 5.468€ pour la Guadeloupe et de 4.600€ pour la Martinique, sans compter les subventions européennes qui se montent à 4 milliards.
Puisque la violence d’extrême-gauche paye, il ne faut pas s’étonner qu’en Martinique la situation dégénère, des casseurs ont violemment agressé des manifestants qui réclamaient pacifiquement le droit de travailler et de développer l’île et qui dénonçaient les grévistes qui la détruisent. Cela démontre une fois de plus qu’entre l’extrême gauche et la délinquance, la limite est ténue.
Élie Domota n’a aucune raison de se gêner et il menace maintenant les patrons de Guadeloupe : "Soit ils appliqueront l’accord, soit ils quitteront la Guadeloupe". Ses méthodes le rapprochent, comme certains médias le font remarquer, de celles des tontons macoutes de François Duvallier. Clairement, elles ne relèvent pas des valeurs démocratiques.
L’ordre républicain n’existe donc plus dans ces îles : après les zones de non-droit en métropole, il existe dorénavant les îles de non-droit. Où est l’État français dans tout cela ?
Puisque les activistes noirs guadeloupéens et martiniquais dénoncent la colonisation dont ils se disent encore victimes aujourd’hui, ils devraient pousser leur logique jusqu’au bout et quitter la Guadeloupe et la Martinique puisqu’en fait, ils n’ont aucun droit légitime sur les îles des Caraïbes qui appartenaient aux indiens du même nom.
Originaires de l'Orénoque, les Caraïbes, guerriers cannibales, ont conquis les Antilles en exterminant ses habitants les Arawaks. Les Caraïbes disparurent en grande partie, victimes du travail forcé et des maladies apportées par les Européens. Mais comme il en reste 3.000 dans l’île de la Dominique et quelques centaines à Trinidad, à Saint-Vincent, au Venezuela, en Colombie, en Guyane française, en Suriname et au Brésil, nous proposons d’aider les noirs de Guadeloupe et de Martinique à rejoindre la terre de leurs ancêtres qui est l’Afrique afin qu’ils cessent de coloniser ces territoires et qu’ils puissent rétrocéder ces îles à leurs propriétaires légitimes, les survivants du peuple caraïbe.
À colonisé, colonisé et demi.

Louis CHAGNON

vendredi 6 mars 2009

Insanité judiciaire

L’hebdomadaire Valeurs actuelles a été condamné à verser de lourds dommages et intérêts à Pierre Bodein meurtrier et tortionnaire de trois personnes dont deux enfants parmi lesquels la petite Jeanne-Marie Kegelin. Le 11 janvier 2008, l’hebdomadaire avait publié un article sur « la nécessaire détention de sûreté des condamnés les plus dangereux » en faisant mention de ce triste individu condamné à perpétuité en 2007 pour ces trois meurtres après avoir été libéré de prison par anticipation. Celui-ci a porté plainte contre l’hebdomadaire au motif que cela portait préjudice à sa « présomption d’innocence » puisqu’il avait fait appel. Le 2 octobre Pierre Bodein a été condamné en appel à perpétuité. La cour d’appel de Colmar n’en a eu cure et a confirmé la condamnation de Valeurs actuelles à payer des dommages et intérêts au tortionnaire Pierre Bodein pour « préjudice moral ». Comment ne pas être révolté par une telle insanité judiciaire ! Aujourd’hui un tortionnaire de la pire espèce peut tranquillement recevoir des dommages et intérêts parce qu’un journal a évoqué ses crimes. La majorité des citoyens de ce pays sait que la Justice française ne rend plus la justice. Il est urgent de modifier la loi sur la présomption d’innocence pour éviter que la morale ne soit assassinée. Honte à la Justice française !

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du Pays libre

jeudi 5 mars 2009

Les vacances de Jack Lang à Cuba : "j’ai trouvé Raoul Castro assez ouvert"...

Récemment investi émissaire spécial de l’Elysée à Cuba par Nicolas Sarkozy, Jack Lang est revenu de ses vacances cubaines réglées par le contribuable français.
Comme le rapporte Le Figaro du 4 mars : "Rien de vraiment concret à l'issue de cette mission".
Lang est donc devenu le Monsieur Cuba de Sarkozy. "Nicolas Sarkozy m'a demandé d'aller à La Havane, sachant que j'étais lié à tous les pays d'Amérique latine, et à Cuba en particulier, par des liens anciens, tumultueux et chaleureux."
On aimerait en connaître un peu plus sur les liens tumultueux et chaleureux de M. Lang en Amérique latine…
Mais ce qui est intéressant, c’est l’ancienneté des liens avec Cuba de l’ancien ministre de François Mitterrand. Ses liens sont anciens et semble-t-il très amicaux avec le Leader Maximo, qu’il nomme habituellement par son prénom.
Ce cher Fidel qui, avec ses camarades communistes, a fait exécuter plus de 10.000 opposants, en a emprisonné des dizaines de milliers (20.000 selon Castro lui-même) dans des camps de rééducation, certains enfermés dans les gavetas (cages d’1 m de large pour 1,80 m de hauteur).
Nul doute que Jack Lang a posé ou posera comme préalable à toute discussion la repentance du régime castriste pour tous ces crimes, pour la torture, la persécution des catholiques et les violations caractérisées de ces droits de l’homme pour l’application desquels les régimes communistes semblent avoir une dispense permanente, en bonne et due forme, de la part des grandes donneuses de leçons que sont par ailleurs les démocraties occidentales.
Ainsi, aurait-il été moralement permis par l’établissement politico-médiatique français qu’un émissaire de la république ait été nommé en son temps pour visiter le général Pinochet, déclarant que ce dernier était ouvert, libre de parole, aimable et sympathique ?
Impossible !... Et le sens de l’histoire, le grand vent de l’histoire, vous en faites quoi ?!!

Yann Baly

Journalistes nuls...

Entendu avant hier à midi sur France Info : "SFR condamné à démonter une antenne téléphonique dans le vignoble bordelais... à Chateauneuf-du-Pape."
Les journalistes de France Info devraient se remettre rapidement à leur géographie et boire un peu plus de vin !
Y.B.

mardi 3 mars 2009

"De l’indulgence pour le peuple élu" ? Réponse à un article de Rivarol

I Peuple élu et maçonnerie

Dans l’hebdomadaire Rivarol du 27 février, Marie-Gabrielle Decossas procède à une recension globalement positive de mon livre Vérités sur la Franc-maçonnerie qu’elle qualifie gentiment de "somme". Je l’en remercie.
Mais elle met sur le compte de mon "indulgence pour le peuple élu" le fait, selon elle, que je "privilégie l’origine protestante bien plus que juive" de cette organisation.
Cette affirmation m’invite à réagir sur deux points, non dans un esprit polémique mais dans la seule perspective de la recherche de la vérité.
Très involontairement, je n’en doute pas, car sur le fond cela est injurieux, Marie-Gabrielle Decossas me prête un procédé de détournement de la vérité sur l’origine de la maçonnerie qui, laisse-t-elle entendre, serait donc plus juive que protestante. Et comme à Rivarol, on n’a guère d’indulgence pour le peuple élu, et que l’on n’en a pas non plus, pas plus que moi, pour la maçonnerie, cela revient à dire : vous voyez bien, encore une fois c’est le peuple élu qui est à l’origine d’une mauvaise chose et je dissimulerais donc cela !
Je viendrai tout à l’heure sur ce qu’il faut entendre par « peuple élu » et sur mon "indulgence" à son égard.
Mais d’abord, je note que Marie-Gabrielle Decossas n’esquisse pas le moindre argument en faveur de la prétendue origine juive de la maçonnerie qu’elle sous-entend à l’évidence. Elle ne renvoie à aucune œuvre scientifique sur le sujet, à aucun document, chose nécessaire pour commencer à accréditer une thèse.

Bien sûr, ne confondons pas le corpus des légendes chrétiennes, donc bibliques, de la maçonnerie ancienne proche de celui notre compagnonnage, avec une quelconque influence judaïque. Pourquoi donc aurais-je été gêné de mentionner de telles influences si elles avaient existé, que ce soit sur l’ancienne maçonnerie ou sur la moderne qui se forme au début du 18ème siècle? Si j’étudie par exemple le communisme, je traiterai sans difficulté de l’influence de ses origines juives sur la vie et la pensée de Karl Marx, même dans ses phrases antisémites, ce que j’ai fait dans mon Histoire des Juifs d’Abraham à nos jours.
Et en étudiant la monstruosité exterminationniste du marxisme-léninisme, j’ai également étudié la regrettable participation d’une forte proportion du peuple du Yiddishland à cette entreprise révolutionnaire de mal et de mort, ce qu’ont d’ailleurs admirablement traité et expliqué la remarquable Annie Kriegel et d’autres lucides cerveaux juifs avec elle.
Mais à la lecture de mon livre, on vérifie d’abord que j’évoque les origines catholiques, totalement britanniques, de l’ancienne maçonnerie, comme le font tous les historiens sérieux du sujet. Ni chez Augustin Cochin, ni chez Bernard Faÿ, ni chez Léon de Poncins, ni chez Pierre Gaxotte, ni chez Jacques Bainville, ni chez Pierre Chevallier, on ne trouvera la moindre affirmation d’une origine juive. Tous les historiens qui, comme eux, se sont penchés peu ou prou sur le sujet, ont considéré comme moi le phénomène de subversion de la vieille maçonnerie catholique opérative en une maçonnerie spéculative, d’affirmation simplement déiste, avec sa charte fondamentale des Constitutions d’Anderson. James Anderson était pasteur de l’Eglise presbytérienne d’Ecosse. Mais, comme l’a admirablement présenté Bernard Faÿ, le grand inspirateur de la maçonnerie moderne, dont Anderson n’est que l’élève, est John Théophilus Desaguliers, fils d’un pasteur huguenot de la Rochelle et lui-même pasteur anglican, au demeurant grand disciple de Newton.
L’autre grand cerveau de la maçonnerie, auquel Faÿ consacre une importance prépondérante, est l’anglo-américain Benjamin Franklin, homme clef à la fois de la révolution américaine et de la synergie maçonnique entre Philadelphie, Londres et Paris.
Avant la révolution, en France, en Angleterre, en Amérique, les juifs sont vraiment très peu nombreux et aucun d’eux ne joue un rôle important, rien ne le signale, dans la création de la Grande Loge d’Angleterre en 1717. Il n’y a pas un seul juif dans la célèbre loge des Neuf Sœurs qui jouera un rôle essentiel dans la causalité idéologique et efficiente de la Révolution française avec des hommes comme Mirabeau, Sade, Montgolfier, Chamfort, Lacepède, Pilâtre du Rozier, Guillotin et aussi Franklin séjournant à Paris, Voltaire enfin. Rappelons encore que ni Rousseau, ni Diderot, ni Montesquieu, ni Condorcet, ni Robespierre, ni Marat n’étaient juifs...
Voilà au passage pour les obsessionnels de la cause unique, de la sempiternelle reductio ad judeos si intellectuellement reposante pour ajouter tous les péchés du monde à tous les péchés d’Israël ! Je défie donc Marie-Gabrielle Decossas d’apporter le moindre début de commencement de preuve à la thèse d’un rôle un temps soit peu important de quelque juif dans les débuts de la maçonnerie. Mais bien sûr, comme j’en ai traité, il en sera bien différemment par la suite, après la Révolution, au XIX° siècle.
Quant à leur influence sur la maçonnerie américaine de Franklin et de Washington, elle sera très longtemps totalement nulle. La maçonnerie américaine est "wasp". Elle est blanche, anglo-saxonne, protestante. Ni les catholiques, ni les noirs, ni les juifs n’y sont admis. Voilà pourquoi, les noirs créeront leur propre grande loge (Prince Hall) et les juifs se doteront en 1843 d’une organisation propre, inspirée de la maçonnerie mais non strictement maçonnique : les B’naï B’rith.
Ajoutons ici qu’un des plus grands théoriciens américains de la franc-maçonnerie est le célèbre Albert Pike, général sudiste, puis un des créateurs du Ku-Klux-Klan et très invocateur du symbolisme luciférien.

II Mon indulgence pour le peuple élu ?

Il conviendrait d’abord de préciser ce que l’on entend par "peuple élu". D’abord pour un catholique comme moi, le peuple juif est élu par Dieu dans son dessein pour la rédemption des hommes. On est là bien sûr au cœur du mystère chrétien: mystérieux pour les chrétiens, et encore plus radicalement incompréhensible pour les non chrétiens.
Ce peuple avec la prédication du Christ se scindera en deux :
- d’une part ceux qui verront en Lui le Fils de Dieu
- de l’autre ceux qui le considéreront au mieux comme un prophète, au pire comme un imposteur. Et parmi eux, certains manieront les pires injures jusqu’à nos jours, comme le grotesque bouffon de la télévision israélienne Lior Shlein.
Ma position à l’égard du peuple élu n’est pas du tout personnelle. Elle est celle de l’Eglise catholique et le fondement en est simplement l’Epître aux Romains de Saint Paul, un des textes les plus fondamentaux du christianisme après l’Evangile. Nous y lisons notamment que "tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas le véritable Israël". En ce sens, le peuple élu est depuis le Christ constitué par l’ensemble des juifs et des gentils (les membres des peuples non juifs) qui l’ont suivi, c’est-à-dire les chrétiens. Mais, ajoute plus loin Saint Paul, les juifs toujours "sont aimés à cause de leurs pères. Car les dons de Dieu sont sans repentance".
Cela fonde l’attitude des chrétiens à l’égard des juifs. Ils ne peuvent mépriser leur peuple. Comme à l’égard de tous les hommes, ils ne peuvent avoir qu’un a priori d’amour et souhaiter notamment leur conversion au Christ. Mais ils ne peuvent avoir aussi qu’une considération plus particulière pour ce peuple à l’égard de qui "les dons de Dieu sont sans repentance". Ceci bien évidemment interdit tout racisme antisémite. C’est le peuple du Christ et de sa mère, des apôtres et de bien des saints comme Thérèse d’Avila jusqu’à Edith Stein. Rappeler cela ne relève nullement d’une indulgence préférentielle, encore moins de je ne sais quelle attitude d’inconditionnalité.
Car les juifs peuvent, dans le reniement, être exécrables à la hauteur du refus de leur élection, à la hauteur de leur athéisme, de leur révolte, de leur refus du Décalogue.
Non, je n’ai vraiment aucune attitude d’indulgence pour les très nombreux massacreurs juifs tchékistes et kagébistes du bolchevisme ; ni pour les intellocrates juifs de gauche ou un Enrico Macias si antinationalistes en France et si fanatiquement nationalistes en Israël.
Je n’ai aucune indulgence particulière pour l’extrême droite raciste israélienne de Liebermann pas plus que pour les racistes néo-nazis des groupuscules européens. Et je n’en ai pas d’avantage pour les islamistes dont ils sont les compagnons de route.
Mais je ne puis certes avoir pour le peuple juif, comme pour tous les peuples qui ont subi une entreprise exterminationniste, qu’une compassion et une compréhension particulières. S’efforcer de comprendre l’autre, même s’il est parfois exaspérant, c’est tout simplement une attitude chrétienne et même simplement humaine.
J’ai à l’égard du peuple juif la même attitude qu’à l’égard du peuple arménien, et des autres peuples chrétiens quasi anéantis par la cruauté effroyable des Jeunes-Turcs francs-maçons, et la même encore qu’à l’ égard de tous les peuples massacrés par la barbarie rouge. Pour autant, je sais bien qu’il y a certes de belles fripouilles parmi les juifs comme parmi les arméniens, mais il y en a aussi chez nous !
Je trouve simplement odieux de charger Israël de tous les péchés du monde. Le Christ est mort pour les péchés de tous les hommes.
Pour ce qui est de l’exterminationnisme nazi, comment le nier ?
Comment peut-on en réduire l’importance avec la légèreté et l’apparente sécheresse de cœur, du moins à l’entendre et à le lire, d’un monseigneur Williamson ? Juste pour esquisser ici ce que fut l’irréfutable monstruosité nazie, il suffit de considérer leur attitude à l’égard des slaves que déplorait, dans Rivarol même, l’écrivain collaborationniste Lucien Rebatet. Il rappelait comment furent traités les Ukrainiens, accueillant en libérateurs les troupes allemandes...
Comment s’étonner alors de leur cruauté contre les Juifs que les nazis haïssaient bien plus encore que les slaves. Ils employèrent donc tous les moyens de la barbarie humaine moderne à exterminer les juifs dans les camps ou dans les massacres perpétrés par les Einsatzgruppen. L’historien de droite André Brissaud a consacré à cela des pages difficilement réfutables.
Le fait de rappeler ces choses, de considérer les juifs selon la doctrine de Saint Paul, de Saint Bernard, de Pie XI, de Pie XII, de Jean-Paul II et de Benoît XVI entraîne certains à me traiter de suppôt des juifs et d’autres de juif moi-même !
Parmi ces fanatiques, un ancien médecin, plus ou moins fou ou agent provocateur islamiste, considère en effet cela comme une injure et me l’applique. Or je serais très fier d’être un catholique issu du premier peuple élu, de la race humaine du Christ et de la Vierge Marie. Mais ce n’est pas le cas. Je suis cependant tout aussi fier de mes racines séculairement françaises. Car à vrai dire, sans orgueil pour moi-même, je ne mets rien comme communauté humaine au-dessus de la patrie française que je considère comme la plus harmonieuse, la plus douce des civilisations jamais façonnées en ce monde, avec ses multiples racines ethniques et civilisationnelles, grecque, latine, biblique, celte, germanique.
Cela dit, toujours pour répondre à Marie-Gabrielle Decossas (aux si beaux prénoms bibliques), si je n’ai pas en effet beaucoup d’indulgence intellectuelle pour Mgr Williamson, je trouve exécrable que lui-même et bien d’autres, tombent seuls sous les coups des lois de police de la pensée à destination unique.
J’ai maintes fois exprimé cela :
- d’une part, ces lois ont un effet pervers, elles entraînent le soupçon à l’égard d’une vérité que l’on veut stupidement préserver par la terreur ;
- de l’autre, elles sont profondément discriminatoires, et même racistes.
Car seul le négationnisme du génocide des juifs est puni alors que ceux des génocides perpétrés par la révolution française, par l’islam au Liban en 1860, par les Jeunes-Turcs en 1915, par le communisme de 1917 à nos jours ne le sont pas. De plus, la négation de ces génocides, aussi monstrueux que l’abomination nazie, s’effectue lâchement par un insupportable mémoricide, par une absence quasi-totale d’évocation dans les livres scolaires et dans les médias.
Pour ma part je considère que l’on doit réfuter les négationnistes de tous les génocides et non les persécuter. Cela est plus digne d’un sens véritable de la liberté intellectuelle. Et surtout la réfutation est plus efficace que la persécution.
Hélas, Mgr Williamson, sortant totalement de son rôle, a contrevenu d’évidence à la vérité, (200 000 morts juifs seulement !) mais il a servi aux pires ennemis, intérieurs et extérieurs, de l’Eglise du Christ, il leur a fourni le plus formidable prétexte à une campagne de haine anticatholique utilisant tous les procédés de mensonge et d’amalgame de la désinformation, il a offert à nos ennemis la caricature idéale dans laquelle ils veulent camper les catholiques convaincus.
Nous ne le jugeons pas. Nous jugeons simplement avec tristesse l’immense tort que ses propos causent à Benoît XVI et surtout à l’unité et à la vérité catholique. Nous trouvons triste aussi la tiédeur du catholicisme traditionnel dans la réplique, sans doute par manque de caractère et encore plus par ignorance. Il ne suffit pas en effet de prier sur les routes des pèlerinages pour répliquer aux campagnes de désinformation.

lundi 2 mars 2009

De l’argent pour GAZA...

Une nouvelle fois beaucoup d’argent des Européens va être consacré à la reconstruction des bâtiments détruits par les bombardements israéliens des zones palestiniennes.
Mais rien ne dit qu’une fois flambants neufs, entre autre grâce à l’argent des Français, ces bâtiments ne vont pas à nouveau être détruits comme cela s’est déjà produit à Ramallah, à Jéricho et ailleurs. Cela fait certes le bonheur des entreprises de reconstruction. Mais pas le nôtre ! Il conviendrait donc pour le moins de ne plus accorder aucune aide, sauf médicale et alimentaire, tant qu’un accord de paix définitif ne sera pas signé entre les deux peuples de Palestine et d’Israël.

…et aussi pour AUSCHWITZ mais pas pour la KOLIMA.

Selon l’envoyée spéciale du Figaro (voir article de ce jour) une fondation internationale va être créée pour entretenir les ruines du camp n°II d’Auschwitz-Birkenau. L’article est titré : "Une mémoire à sauver". Cela est compréhensible. Mais ce qui ne l’est pas, c’est que rien d’équivalent n’existe pour maintenir la mémoire au moins des principaux camps d’extermination soviétique, ceux de la Kolima, ceux des régions de la Volga, ceux du canal de la Mer Blanche. Dans ces lieux d’enfer moururent des millions d’hommes exterminés en raison de leur classe, de leur religion, de leur nationalité.
Ne serait-il point temps que la communauté internationale finance enfin le musée de la mémoire des cent millions de victimes de la barbarie communiste ?