jeudi 30 avril 2009

Un virus coranniquement incorrect.

La grippe mexicaine d’origine porcine risque de faire plus de victimes chrétiennes que musulmanes en Égypte. Le virus grippal tombe à point nommé pour justifier une nouvelle campagne anti-chrétienne. Dans ce pays les musulmans prennent prétexte du risque de pandémie grippale pour stigmatiser les éleveurs de porcs qui sont tous chrétiens. Or le virus ne se transmet que d’homme à homme et par voie aérienne, rien à voir avec l’élevage de ces délicieux ongulés. Il ne s’agit donc que d’un nouveau prétexte afin de persécuter un peu plus les coptes déjà régulièrement victimes de pogroms orchestrés par les musulmans. Or l’Égypte est le pays qui connaît le plus de victimes de la grippe aviaire, les Égyptiens ont-ils pour autant stigmatisé les musulmans éleveurs de poulets ? Que nenni ! Nous en concluons logiquement que pour les musulmans égyptiens il existe des virus grippaux coranniquement corrects et des virus grippaux coranniquement incorrects. Si vous mourrez du virus de la grippe aviaire vous êtes sur la bonne voie vers le paradis d’Allah, si vous mourrez du virus de la grippe porcine vous avez tout faux. Qu’attendent les oulémas pour lancer une fatwa contre cette maladie haram ?
Ces faits nous rappellent justement que l’Égypte est un pays chrétien victime de l’occupation musulmane depuis 646 et que le virus le plus dangereux n’est pas celui de la grippe mais bien celui de l’islamisation. Bref si les musulmans égyptiens ne sont pas contents qu’ils mettent fin à la colonisation de l’Égypte et qu’ils retournent en Arabie Saoudite ! Vive l’Égypte libre !

La semeuse Nicolas Sarkozy.

Le président de la République Nicolas Sarkozy vient d’annoncer son plan pour le « Grand Paris » dont le coût se monte à 35 milliards € soit plus que son plan de relance pour l’économie de 26 milliards €. Si nous ne nions pas que ce plan présente des intérêts au sujet de l’équipement des transports en commun pour l’Île-de-France, il arrive néanmoins dans une conjoncture d’endettement croissant et massif résultant des années de gabegie de nos gouvernements et des dernières mesures en faveur de la relance de l’économie. Nicolas Sarkozy pourrait sienne la devise de la célèbre semeuse : « Je sème à tous vents », sous-entendu l’argent des contribuables. Le Président bling-bling et bla-bla est aussi prodigue, mais cette prodigalité pourrait bien transformer le « Grand Paris » en « Grosse catastrophe budgétaire » et le Président de la République en Président de la dette publique.

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du pays libre.

Bernard Antony communique :

Réponse à l’hebdomadaire Rivarol sur mon prétendu sionisme.

Je lis le plus souvent avec un grand intérêt l’hebdomadaire Rivarol même si je n’en partage pas du tout les positions négationnistes sur la seconde guerre mondiale et le génocide des juifs ! J’ai dans ce blog et dans Reconquête commenté la recension courtoise faite dans ce journal de mon livre « Vérités sur la franc-maçonnerie » mais où l’on m’imputait la dissimulation de prétendues origines juives de la franc-maçonnerie. J’ai répondu comme on peut le lire et j’attends toujours la moindre réfutation de mes considérations.
Mais voici que cette semaine a paru une tribune libre accordée à un malheureux obsessionnel antisémite voyant partout à l’œuvre des juifs maléfiques comme Serge de Beketch, Jean Madiran, Bruno Gollnisch et moi-même et j’en passe !
Ce dernier y parle de mes « positions sionistes ». Or n’étant pas juif, je ne suis pas du tout concerné par l’adhésion ou non au sionisme qui est le mouvement nationaliste spécifique au peuple juif.
Je ne suis donc pas plus pro ou antisioniste que je ne suis partisan du nationalisme arabe baassiste ou du kemalisme turc. Mais la vérité n’est-elle pas que lorsque l’on n’est pas négationniste ; que lorsque, en chrétien, on ne parle pas avec haine du peuple juif sans pour autant approuver la politique israélienne ; que lorsque l’on n’a aucune complaisance pour le terrorisme islamiste ; que lorsque l’on n’approuve pas comme certains, tel Mr Arnaud de Lassus, les élucubrations sur les attentats du 11 septembre propagées par l’obsessionnel à la suite de Thierry Meyssan fondateur du Réseau Voltaire, ardent militant anti-catholique et prosélyte du panhomosexualisme, aujourd’hui recyclé dans toute une activité de propagande financée et éditée à Damas et à Beyrouth ; cette vérité n’est-elle pas que c’est ainsi que l’on est traité de sioniste ?
Et il faut encore lire dans cette tribune libre la stupéfiante assertion selon laquelle le fait de s’affliger des aberrants propos de Mgr Williamson, « c’est servir ceux qui tendent à empêcher tout accord entre la Fraternité Saint Pie X et le Vatican » (sic). Ca, c’est indépassable !
On peut certes beaucoup pardonner aux cinglés même si j’ai eu le tort, par pitié, de ne pas poursuivre et faire condamner celui-là pour ses diffamations à mon encontre comme l’a justement fait Henri de Lesquen.
Mais je ne serai pas plus longtemps miséricordieux ! Pour l’heure ce qui m’afflige c’est tout de même qu’on laisse paraître dans Rivarol une aussi monstrueuse ineptie que, Dieu merci, ne profère pas l’autorité de la Fraternité Saint Pie X avec laquelle je partage l’immense peine des dégâts (espérons qu’ils ne seront pas irréparables !) causés par les propos de l’évêque que j’ai suffisamment commenté par ailleurs.
Je suis incontestablement plus peiné de cela que des attaques et diffamations nullissimes auxquelles se livrent aussi contre moi le magazine sioniste « Israël Magazine » qui dénonce mon prétendu antijudaïsme (sic).
Comme on le voit, la connerie est parfaitement partagée entre sionistes fanatiques et antisionistes maboules. Et en pensant à cela, avec délectation, je me verse un bon coup de muscadet.

lundi 27 avril 2009

Procès, demain, contre Charlie-Hebdo.

Contre le Christ et les chrétiens tout est-il possible ?

Les « caricatures » de Mahomet portaient essentiellement sur l’aspect guerrier de la personnalité du prophète de l’islam, un homme qui a été à la fois un chef religieux, un chef politique et un chef de guerre et aussi, selon la Sira, sa biographie lue et enseignée toujours et partout dans l’islam, l’exterminateur impitoyable de la tribu juive de Médine, les Banu Qourayza.
On sait quelle a été l’ampleur de la réaction unanime, et quelquefois très violente et très menaçante, du monde musulman qui ne tolère aucune représentation du prophète et n’admet aucune dérision.
Songeons à ce que cela serait si on le dessinait nu, affublé d’un préservatif selon une recherche d’obscénité maximum. C’est pourtant cela que l’on a pu voir il y a quelques années dans le journal Libération et que l’on a pu encore découvrir dans un plus récent hebdomadaire dit satirique, sauf qu’il s’agissait du Christ en Croix.
Seule l’Agrif a réagi alors et va encore réagir. Mais « la justice » au nom de la défense de la liberté d’expression, de dérision, de blasphème, n’a pas considéré l’injure ainsi faite au Dieu auquel croient les chrétiens et donc aux chrétiens ; et pour le moins, l’injure faite à l’humanité si l’on considère la violation la plus totale du respect de la dignité humaine lorsque l’on caricature sardoniquement un homme martyrisé au faîte de la souffrance.
La liberté d’expression devient ainsi contre le christianisme et contre la dignité humaine une liberté d’excrémentation et d’exécration.
Demain vient au Tribunal de Paris le procès de l’Agrif contre l’hebdomadaire Charlie-Hebdo qui a proféré à l’égard du Christ traité de « gros cochon » le plus misérable quolibet d’imputation de pédophilie.
On nous opposera bien sûr que cela n’est que dérision, comme ne l’est, entre autres, dans le même numéro le dessin pornographique d’injure à la Vierge Marie.
Bien sûr on est là dans le registre bien peu nouveau de la recherche pitoyable de la jonction du blasphème et de la pornographie. Plaisanterie que tout cela ? Non, car il s’agit indéniablement d’une incessante volonté de crachat non seulement sur les valeurs chrétiennes mais tout simplement contre le respect le plus élémentaire de la dignité humaine.
L’Agrif agit non seulement pour ce respect mais aussi, que les média et la justice le pèsent bien, pour éviter toute violence en retour.
En effet si les catholiques sont bien tièdes en général, les musulmans ne sont pas du tout insensibles aux injures faites à Jésus et à la Vierge. Certes ils ne croient pas au Fils de Dieu crucifié mais ils vénèrent profondément en Jésus (Isa dans le Coran) le dernier prophète avant Mahomet. Certes ils ne considèrent pas Marie comme mère de Dieu mais ils vouent un culte à Maryam, modèle selon eux de la femme musulmane.
L’Agrif a déjà sagement refusé des propositions d’action commune venues de musulmans, sachant bien les dangers de dérive. Mais elle sait aussi que d’autres, déjà, expriment leur mépris pour la lâcheté des chrétiens. L’Agrif refuse tout autant la tiédeur que la violence. Elle attend que la justice, enfin, ne tolère pas ce qui suscite et nourrit toute une haine anti-chrétienne et une déshumanisation barbare.

AGRIF 70, bd Saint Germain 75005 Paris ; Tel : 01 40 46 96 31

Procès AGRIF contre Charlie-Hebdo

Venez nombreux à la plaidoirie de Maître Parisot le mardi 28 avril prochain à 13 heures 30 à la 17° Chambre Correctionnelle du Palais de Justice de Paris !

Les propos abominables sur le Christ qui ont été tenus dans Charlie-Hebdo et de ce fait les injures proférées contre les chrétiens ne peuvent pas être laissées sans réaction.

Votre présence ne devra bien sûr entraîner aucune manifestation.

Turcomania à Washington

Le président des États-Unis Barak Hussein Obama s’était déjà prononcé pour l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, se mêlant à cette occasion d’affaires ne relevant aucunement des États-Unis. Sa « turcomania » a de nouveau frappé : il a refusé d’employer le terme de « génocide » dans son communiqué du 24 avril publié à l’occasion de la commémoration des massacres arméniens de 1915 par les Turcs, afin de ne pas froisser ces derniers.
Au lieu d’employer le terme de « génocide », il a préféré utiliser l'appellation arménienne « Meds Yeghern », signifiant « grande calamité », il a ainsi réussi à mécontenter à la fois les Arméniens et les Turcs pour lesquels ces termes demeurent trop forts. Une fois de plus, Obama, à force de vouloir plaire à tout le monde, ne plait finalement à personne. Mais par ce communiqué il verse dans le négationnisme, du point de vue de la législation française (loi n° 2001-70 du 29 janvier relative à la reconnaissance du génocide arménien).
Enfant chéri de nos médias et de la gauche, sera-t-il stigmatisé pour ce négationnisme ? M. Obama pourra toujours compter sur sa groupie socialiste Ségolène Royal qui aura peut être l’obligeance d’aller s’excuser auprès des Arméniens.

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du pays libre.

vendredi 24 avril 2009

Le cirque politico-médiatique

Lors d’une récente table ronde sur les effets des ondes, mobiles, Wi-Fi et antennes-relais, Roseline Bachelot a admis que l’utilisation du téléphone portable n’était pas sans risque. La santé de Nicolas Sarkozy qui en fait un usage immodéré doit s’en ressentir car il tient des propos relevant du syndrome d’électoralisme aigu, qui flottent comme des abstractions sans qu’ils soient suivis d’effets concrets. Ainsi, il souhaite « passer à la vitesse supérieure » afin de durcir la lutte contre l’insécurité aggravée par le phénomène des bandes. Nous sommes heureux qu’il s’aperçoive enfin que des bandes agissent et pourrissent la vie des habitants de certains quartiers des villes de notre pays, ce n’est en rien une nouveauté ! Nicolas Sarkozy découvre l’eau chaude ! L’antienne de l’insécurité ressort régulièrement lors des campagnes électorales pour, immédiatement après, sombrer dans l’oubli ou dans les « mesurettes » dont le premier rôle est de surtout n’avoir aucune conséquence. Ce n’est pas la première fois que Nicolas Sarkozy s’essaie à ce petit jeu, il l’utilisa lors de sa campagne électorale pour l’élection présidentielle. Il apporte la démonstration que ses anciennes mesures ne furent que du bla-bla. Lionel Jospin avait également tenté sa chance sur ce terrain en avouant sa naïveté en matière de sécurité. En fait de naïveté, il s’agirait plutôt de cacher aux citoyens la vraie cause de l’insécurité qui est la politique d’immigration forcenée menée par les gouvernements successifs de droite comme de gauche depuis 30 ans, avec la bénédiction de l’extrême gauche. L’important est que le pouvoir politique ne s’attaque pas à cette cause, pour la grande satisfaction du patronat qui y gagne une main-d’œuvre bon marché et pas toujours déclarée.
À s’obstiner à cacher les vérités, et en développant une discrimination positive à l’encontre des « minorités visibles » sous couvert d’égalité sociale, certains d’entre nous finiront par se retrouver bientôt dans des ghettos pour blancs, comme en Afrique du Sud dont le résultat de la « démocratisation » est l’accès au pouvoir suprême d’un noir polygame, corrompu, anciennement inculpé de viol, épris d’un chant zoulou : « Rendez moi ma mitraillette ! »
« Rendez-nous des hommes d’État ! », avons nous envie de crier.
Non seulement Nicolas Sarkozy parle pour ne rien faire, mais en plus il use de duplicité, il proclame qu’il ne veut pas de la Turquie dans l’Union Européenne tout en poursuivant l’ouverture des négociations sur certains chapitres afin de continuer le processus de son adhésion. Existe-t-il une politique sarkozienne ? Nous pouvons en douter tant sa démarche est floue, brouillonne, déterminée par l’immédiat sans axe bien défini, ni projets à long terme, comme les mesures annoncées en faveur de l’emploi des jeunes, mesures ponctuelles qui ne visent qu’à faire baisser les statistiques le temps d’une élection.
Il n’existe pas plus de politique socialiste, le spectacle que nous donnent Ségolène Royal et de Martine Aubry est assez pitoyable, sans parler de celui de Jack Lang, toujours prêt à aller à la gamelle.
Le cirque politico-médiatique a remplacé l’intérêt de l’État. Sur la piste, Madame Royal a remplacé Monsieur Loyal et Nicolas Sarkozy a pris la place de l’illusionniste.

Louis CHAGNON,
Vice-président de l’Institut du Pays libre

Les coûts de l'immigration

Bien qu’elle porte le bien joli nom de Véronique Labonté, cette journaliste du Monde a publié ce jeudi 23 avril un article sans complaisance sur une étude de chercheurs européens sur les coûts de l’immigration de certaines espèces qui se sont installées sur notre sol en raison, selon elle, de la globalisation des échanges et des changements climatiques, « engendrant des coûts considérables ».

En tête du palmarès figure, dit-elle, le ragondin, ce que je crois volontiers tant il pullule affreusement dans les rivières et étangs tout près de chez moi. Ce redoutable rongeur « endommage les récoltes, les berges et les digues » et l’on a chiffré les dégâts causés aux berges et à l’agriculture à 11 millions d’euros. Cette précision dans les estimations me laisse toujours un peu perplexe.

Chez moi, l’animal n’est guère consommé que par la population d’origine espagnole. La recette de la paëlla valencienne comporte en effet, on le sait, l’indispensable adjnction du « rat des rizières » qui n’est autre que le nom donné là-bas aux ragondin indigène. J’ai observé en revanche dans les commerces sur les autoroutes qu’on commercialise beaucoup en Vendée du pâté de cet animal. Dans ce cas, cela diminue les coûts. Sana doute cela est-il dû à l’heureuse influence du matois président du Conseil Général, Philippe de Villiers, qui sait voir les côtés positifs de cette immigration selon l’ancienne devise « à bon chat, bon rat ! ».

Véronique Labonté cite aussi parmi les espèces les plus envahissantes le cas des bernaches, ces sortes d’outardes venues du Canada et qui ont fait de nos marécages de véritables zones de non-droit pour nos pauvres hérons. Le rapport des chercheurs cite encore des minorités en passe de devenir des majorités de plus en plus visibles dans la faune aquatique, à savoir : l’écrevisse rouge de Louisisane, la moule zébrée et l’omble de fontaine.

Là, je le dis nettement, il faut savoir raison garder et ne pas faire de l’anti-immigrationnisme systématique. Car si l’écrevisse rouge est une grande prédatrice, on ne saurait tout de même reprocher aux moules d’être zébrées. On a chez les immigrés humains des zèbres autrement dangereux.

Quant aux ombles de fontaine, ils sont de très délicats et savoureux salmonidés que je pêche avec délectation pour les accommoder avec, bien sûr, un beurre blanc bien de chez nous et en ouvrant un bon muscat chouan.
CONTRE L’AGRIF, L’ANTI-RACISME DISCRIMINATOIRE.

« Luttons ensemble contre les discriminations ! ». C’est sous ce titre accrocheur que la Préfecture des Hauts-de-Seine édite un prospectus distribué avec le concours de la Commission pour la Promotion de l’Egalité des Chances et la Citoyenneté des Hauts-de-Seine.

Sur la page de garde une photo en rouge et noir véhicule un message subliminal de dramatisation du phénomène. Ce prospectus donne les coordonnées des différentes associations à la fois au niveau national, en faisant la part belle à la Halde, et au niveau local, en détaillant les différentes discriminations possibles : soit fondées sur l’origine et/ou l’appartenance religieuse, soit fondées sur le sexe, soit fondées sur le handicap. Les services judiciaires de proximité et le Médiateur de la République ne sont pas oubliés.

Une seule association de lutte contre les discriminations a été totalement « oubliée » dans ce dépliant : l’AGRIF. Josée Jasansky Tilquin, conseiller municipal de Suresnes, a réagi courageusement contre l’omission faite dans ce prospectus. Elle a envoyé une protestation officielle à la Préfecture, restée sans réponse à ce jour.

Sur le sujet des discriminations et de l’anti-racisme, il faut avoir les idées claires. Les deux ne sont pas synonymes : en droit du travail, la discrimination est le traitement inégal et défavorable appliqué à certaines personnes en raison notamment, de leur origine, de leur nom, de leur sexe, de leur apparence physique ou de leur appartenance à un mouvement philosophique, syndical ou politique.
Que dit la loi (en France) ?
Article 225-1 du Code Pénal : Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques en raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
Le Code Pénal prévoit l’aggravation des peines pour certains actes délictueux, comme des violences physiques, lorsque le mobile est raciste ou homophobe.
La loi du 3 février 2003 punit plus sévèrement une agression lorsqu’elle est raciste. Celle du 18 mars 2003 punit plus sévèrement une agression lorsqu’elle est homophobe.
Par ailleurs, l’article 225-3 du nouveau Code pénal punit de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende le fait : de subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service à une condition discriminatoire (par exemple exclure une personne d’une boîte de nuit du fait de la couleur de sa peau) ; de subordonner une offre d’emploi à une condition discriminatoire (par exemple : de demander des stagiaires qui ne soient que « blancs »).
La Halde a récemment refusé de traiter l’affaire du journal Gasface qui titrait « Faut-il avoir peur de ces enculés de blancs ? », prétextant qu’il s’agissait de racisme et non de discrimination. Le racisme est une idéologie qui postule une hiérarchie entre les êtres humains selon leur origine ethnique, désignée sous le terme de race. Il s’étend également à la religion.
La protestation de Josée Jasansky Tilquin est donc parfaitement fondée, car les organisations anti-racistes juives et musulmanes sont inscrites dans ce prospectus. L’absence de l’AGRIF est discriminatoire.
La manipulation des esprits joue sur deux registres :
- D’abord par le matraque idéologique qui fait croire que le fait de choisir des collaborateurs au sein d’une entreprise serait une discrimination, que la liberté de choix serait peccamineuse, et que les personnes refusées le seraient probablement pour des raisons discriminatoires, et non pour des raisons professionnelles.
- Ensuite, de façon plus générale, la plupart de ces associations participent du refus total de la nature humaine, et donc de la différentiation des êtres et des sexes, tout le monde pouvant remplacer tout le monde : plus d’homme ni de femme, plus de mari ni d’épouse, plus de père ni de mère, plus de français ou d’étrangers… Donc, plus de véritable liberté ! C’est la volonté affichée de la destruction de l’être, l’homme réduit à l’état d’ « individu » interchangeable, « le bétail doux, poli et docile » décrit par Péguy, en grande partie inconscient de son état d’asservissement.

Il s’agit par cette omission d’une manifestation supplémentaire de la haine portée à un groupe – en l’occurrence les français et les chrétiens – en toute impunité par la majorité de la population, selon la théorie du bouc émissaire développée par René Girard, théorie qui s’est avérée prophétique.
Anne COGNAC

jeudi 23 avril 2009

Reconquête n°257

DANS CE NUMÉRO :

■ ÉDITORIAL : Le meilleur ordre mondial possible,
oui. Un nouvel ordre mondial, non ! . . . . . . . . . . p.3
● 19 mars 1962 : un crime d’État . . . . . . . . . . . . p.4

CONTRE CET HOMME, LES INTERNATIONALES
DU MENSONGE ET DE LA HAINE
● Une avalanche de haine contre Benoît XVI . pp.5 à 7
● Benoît XVI :
le révélateur du pays libre catholique . . . . . . . . . . . . p.5
● Préservatif : la seule protection efficace
contre le sida . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pp.8 à 11
● Le message de Monseigneur Aillet . . . . . . . pp.8 & 9
● Un pape révélateur . . . . . . . . . . . . . . . . . pp.11 & 12
● Putsch au Vatican :
Christian Terras remplace le Pape . . . . . . pp.13 & 14

■ CHRONIQUE DE
LA CULTURE DE MORT : . . . . . . . . . . . . . . . p.15
■ SOS ZINZIN
Le divertissement à son meilleur ! . . . . . . . . . . . . p.16
■ CHRONIQUE
DE LA DHIMMITUDE . . . . . . . . . . . . . . . pp.17 à 20
● Quand les communistes pratiquaient
« l’islamophobie » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.20
■ FRANCE-DEBOUT
• Retrouver la France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.21
• À Chelles : non à l’islamisation . . . . . . . . . . . p.22
● Les musulmans et le préservatif . . . . . . . . . . . . p.22
■ LES ENTRETIENS DE RECONQUÊTE
Entretien avec Houchang Nahavandi sur l’Iran
Il y a une chape de plomb dans les médias
sur la réalité du régime parce qu’il est
« révolutionnaire » . . . . . . . . . . . . . . . . . . pp.23 à 25
● Orelsan ou la fabrique d’une icône . . . pp.24 & 25
■ ÉDUCATION « NATIONALE »
Chronique de la
violence éducatrice . . . . . . . . . . pp.26 & 27
● L’Action sociale populaire
en action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.28
■ LE FRANÇAIS HONNÊTE
La gaffe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.29
■ LECTURE : Les dessous du voile :
1989-2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . pp.29 & 30
■ VIE DU MOUVEMENT :
La XXXe Université du Centre Charlier
Le programme complet . . . . . . . pp.31 & 32
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RECONQUÊTE, Revue du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité 70, boulevard Saint-Germain,75005 Paris, tél. : 01 40 51 74 07 http://www.reconquete.fr• contact@reconquete.fr

mercredi 22 avril 2009

Les loups hurlent encore !

La curée médiatique contre Benoît XVI et l’Eglise Catholique continue.
Ce matin sur Europe I, Marc-Olivier Fogiel a présenté un reportage de François Foulon sur des « débaptisations » dans certains diocèses. La technique de désinformation est toujours la même : on monte en épingle quelques cas rarissimes de personnes « en colère » et « ayant honte » d’appartenir à L’Eglise.
Malgré les innombrables diffusions des vrais propos du Saint-Père au sujet du préservatif, de la levée des excommunications, ainsi que de la réalité des faits en ce qui concerne l’avortement de la fillette de neuf ans au Brésil et des propos de l’évêque de Recife, la quasi-totalité de la population française continue d’être désinformée. Le « tyran » médiatique joue un rôle très malsain d’occultation de la vérité ; mais celle-ci finit toujours par éclater un jour ou l’autre.
« Je croyais que la religion catholique était la religion de l’amour… », dit avec une très grande agressivité la seule personne interrogée dans ce reportage. L’absence manifeste de compréhension de cette pauvre femme déboussolée lui fait proférer des mensonges : elle ne sait pas – ou elle a oublié – qu’il existe une dimension de la charité qui est la charité de la vérité, mise en œuvre par le Saint-Père.
Elle n’a pas dû beaucoup lire les Evangiles, car Notre-Seigneur dit avec fermeté et sans aucune ambiguïté : « Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux Cieux ». (Matth, 10 33)
De plus, lors du baptême l’âme est marquée pour l’Éternité par l’effacement du péché originel. Les dons de Dieu sont sans repentance : cette grâce magnifique, Dieu ne la reprend pas. La « débaptisation » ( le simple fait d’être rayé des listes) n’a donc aucun sens spirituel : la personne est toujours baptisée, mais elle est en état d’apostasie.
Et la honte n’est-elle pas du côté de ceux qui ne cessent jamais de mentir, de désinformer, de tenter de salir notre admirable pape, d’occulter la vérité et de vouloir répandre toujours davantage et d’imposer par l’intimidation la décadence de la société, dans un aveuglement et une obstination suicidaires ?
Rendre témoignage à la Vérité, envers et contre tout, sans nous lasser ni nous décourager, est le combat que nous cesserons pas de mener.

Anne COGNAC

mardi 21 avril 2009

Mardi 28 avril 2009 à 20 heures

Conférence de Bernard Antony : « Vérités sur la Franc-Maçonnerie"

Au Centre Saint Paul 12, rue saint Joseph 75002 Paris
Métros : Grands Boulevards ; Sentier ; Bourse

« Jonas, ou le désir absent »

J’ai lu hier après-midi, d’une seule traite, très attentivement, ce livre, peu épais mais à la fois dense et lumineux, de l’Abbé Guillaume de Tanoüarn. Le titre m’avait d’emblée intrigué, les premières pages me surprenaient, la suite me captivait.
Au départ, une réflexion de psychologue sur le désir comme centre de l’aventure humaine. Notamment cette phrase superbe sur Marie-Madeleine à qui le père Bruckberger a consacré un de ses ouvrages les plus prenants : « Si on consulte l’Evangile, Marie-Madeleine est le personnage qui unit en une seule destinée les frasques du désir et les élans de la piété, avec, au centre, cette rencontre du Christ, qui a fourni à un immense désir en déshérence son Orient, son Soleil, son rayonnement. »
Les pages qui suivent nous apportent des considérations très pertinentes sur le devenir du désir dans l’esprit humain. Le danger mortel, et mortel pour l’âme, est de s’installer dans « le néant de la satisfaction ». Le désir se meurt alors dans l’ennui dont Bernanos parle comme de « la forme turpide du désespoir ».
Consommation et consumation sont les mots-clés de la réduction matérialiste du désir, celle de l’engourdissement de l’âme, du cheminement vers la mort. Seule la perspective chrétienne du désir préserve l’homme du néant. Le désir de Dieu est le seul dont on se nourrit sans jamais consommer, qui brûle éternellement sans jamais se consumer.
Et c’est là que se place la très poignante méditation de Guillaume de Tanoüarn sur Jonas. L’histoire de ce personnage biblique comme toute celle de l’Ancien Testament, rappelle-t-il avec insistance, ne peut être comprise dans la plénitude de son sens littéral( c'est-à-dire, selon Saint Thomas, le sens allégorique que l’auteur sacré a voulu donner à la lettre de son texte) qu’à la lumière du nouveau Testament.
Il ne s’agit pas d’un conte mythologique invraisemblable narrant l’ingurgitation d’un homme par une baleine qui ne le digère pas et le dégurgite tout vivant. La baleine c’est le Schéol, c’est la Bête dans le langage de l’Ecriture, c’est Satan. Dieu a appelé Jonas à prêcher à Ninive, la ville abominable. Ce dernier, qui aime tant dormir, veut se dérober à cet appel, refuse d’user du don de prophétie que Dieu lui a accordé dans sa « première grâce ». Il s’enfuit pour Tharsis (Cadix ?). Mais Dieu le rattrape. Il lui pardonne sa désobéissance délibérée, le tire du Schéol, l’extirpe de son désir de petit confort, le ramène à la vocation qu’il lui a assigné. Jonas va donc prêcher à Ninive. Avec succès. Et Dieu pardonne alors aux ninivistes qui trouvent la foi et font pénitence. Mais Jonas ne comprend pas ce pardon. Ce qu’il voulait à la rigueur c’est leur annoncer le châtiment. L’abbé de Tanoüarn cite ici à propos cette définition de l’intégriste par André Frossard : « un homme qui veut faire la volonté de Dieu, que Dieu le veuille ou non ». Jonas, le nationaliste étroit, ne saisit pas ce qui doit lui apparaître comme une révoltante incartade de ce Dieu qui ne devrait être que pour Israël. Alors il s’enfermera à nouveau dans sa léthargie, dans un sommeil qui est refus du désir de Dieu. Et nous lisons : « Le désir absent ? Mais c’est l’enfer… » Et Tanoüarn d’appuyer cela par l’intuition de Bernanos : « L’enfer, c’est le froid ».
Je n’ai pu me dispenser de cette recension, à chaud, insatisfaisante je le pèse bien, mais enthousiaste. J’ai retrouvé dans ces pages de l’abbé de Tanoüarn les formes, les grands accents, la virilité, la prise, comme à bras le corps, de la vigueur évangélique qui est la caractéristique des meilleures œuvres du Père Bruckberger. L’Evangile ce n’est pas du sentimentalisme, ce n’est pas de la guimauve. C’est Dieu qui désire le salut de l’homme et l’appelle au désir de Dieu.
Puisent ces lignes susciter le désir de lire ce livre.

A commander au centre Charlier, 70, boulevard Saint Germain 75005 Paris : 17 euros franco de port.

lundi 20 avril 2009

LICRA: L'ARROSEUR ARROSE

Sur France-Inter ce matin s’exprimait un porte-parole de la Licra ( Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme ) pour condamner avec véhémence la conférence des Nations-Unies sur le racisme qui s’ouvre aujourd’hui à Genève.

De même qu’à Durban en 2001, on s’attend en effet à la vigoureuse dénonciation par les pays musulmans, l’Iran en tête, du racisme sioniste et de l’attitude d’Israël contre les Palestiniens.

Le porte-parole de la Licra opposait à cela l’abomination des Etats musulmans où l’on applique la charia, où la femme ne bénéficie pas du principe d’égalité avec l’homme, où l’on lapide les femmes adultères. Toutes choses exactes et en effet à dénoncer.

Mais il faut vraiment, pour tenir de pareils propos, que d’aucuns qualifieraient d’islamophobes, que ce penseur licratique n’ait pas le moindre sens du ridicule de sa position.

La charia, ce n’est pas en effet autre chose que la loi de l’islam, appliquée certes avec plus ou moins de rigueur dans les différents pays musulmans. Et la conception du rôle et du statut inégalitaire de la femme, c’est ni plus ni moins celle de tout l’islam, découlant du Coran et des Hadith et de la Charia qui en est issue. Certes bien sûr on applique selon les pays, l’exigence de plus ou moins de voiles ou de plus ou moins de relégation.

Or c’est bien l’implantation de l’islam en France, que sous le prétexte de l’antiracisme, la Licra n’a cessé de favoriser. Et avec elle nombre de ces incroyables « intellectuels » juifs si fanatiquement immigrationnistes pour la France et l’Europe, et si farouchement nationalistes pour Israël. À tel point que l’on pourrait se demander si quelques-uns n’auraient pas en tête de faire de nos pays la terre d’accueil des Palestiniens ?

On le vérifie sans cesse, l’antiracisme est vraiment à géométrie variable et l’imputation de racisme est lourde de réciprocité.

Mais, n’en doutons pas, la Licra continuera à soutenir l’implantation de l’islam en France, avec ses mosquées où certes on ne peut faire autre chose que d’étudier le Coran, les Hadith et la charia. C’est bien beau de dénoncer l’Iran mais dans ce cas, comment accepter chez nous le Hezbollah et le Hamas ?

LA SOURCILLEUSE MORALE ISLAMIQUE.

En Iran cependant, on vient de condamner à huit ans de prison une « reporter » indépendante de double nationalité irano-américaine, Roxana Saberi, d’abord arrêtée pour l’achat d’une bouteille de vin puis accusée d’espionnage.

On mesure encore sur ce fait l’ignominie du totalitarisme islamique quand on sait que si les boissons alcoolisées sont légalement interdites en Iran, il s’en consomme en fait d’énormes quantités selon un système alliant l’hypocrisie et la corruption généralisée des vertueux Gardiens de la révolution.

Certes l’hypocrisie n’est pas l’apanage des pays d’islam mais elle y prend une fantastique dimension sociologique.

Ainsi, dans tous les grands hôtels du Liban en été, la présence massive des riches Saoudiens et Koweitis venus chercher la fraîcheur de la montagne, explique-t-elle l’énorme consommation, en cette période, de champagnes, whiskys et vodkas.Il en est de même, on le sait, dans les grands palaces européens, et dans les grands hôtels des casinos.

Quant à la lapidation légale des femmes adultères ( justifiée par les frères Ramadan ) elle va de pair en pays chiites avec la pratique du mariage dit « temporaire » accordé moyennant « backchich » par le mollah du quartier, permettant ainsi une rencontre sans danger.

Nous ne sommes donc pas de ceux qui ont fêté à l’ambassade d’Iran le trentième anniversaire de la sanglante révolution iranienne. On lira sur ce point dans le prochain numéro de Reconquête l’entretien de Cécile Montmirail avec notre ami Houchang Nahavandi, ancien ministre du Shah d’Iran.

vendredi 10 avril 2009

Communiqué de Me Frédéric Pichon

Maître Frédéric Pichon, avocat de l’AGRIF, s’étonne de l’attitude du Ministère de l’Intérieur et de la rétention d’informations dans l’affaire de l’agression de racisme anti-français du 7 décembre dernier, alors qu’en d’autres circonstances celui-ci n’hésite pas à communiquer dans les affaires d’antisémitisme ou les autres affaires de racisme.
Il s’étonne également des poursuites et des sanctions contre le policier qui a divulgué ces infos, alors que par ailleurs les associations anti-racistes sont fréquemment tenues informées par les policiers dans le cadre des enquêtes policières ou judiciaires.
Il y a à l’évidence deux poids, deux mesures !
Et comme le disait Jean de la Fontaine : "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir"

Création du Comité de Soutien et de Vigilance "Conscience et Justice"

Bernard ANTONY, Président de l’AGRIF, communique :
En diffusant la vidéo montrant le lynchage dans un bus de la RATP d’un "sale français", dans la nuit du 6 au 7 décembre 2009, les personnes appartenant peut-être à la police ont, quoi qu’il en soit, agi pour de hautes raisons de conscience. Elles ne pouvaient accepter le fait illégitime de dissimulation d’un acte très criminel de racisme, parce qu’il s’agissait de ce racisme si fréquent que l’idéologie dite antiraciste, en fait celle de l’inversion raciste, impose de taire : le racisme anti-français.
On ne peut qu’observer en effet le scandaleux silence des autorités sur l’identité des barbares racistes qui se sont acharnés sur un jeune homme coupable d’être français et sur les suites de leur interpellation.
On ne peut une fois de plus que constater, au plus haut niveau de l’Etat, une insupportable discrimination de fait : anti-française.
L’AGRIF lance donc, ce jour, l’initiative du « Comité de Soutien et de vigilance : "CONSCIENCE ET JUSTICE". Elle appelle les personnalités et militants de tous les domaines, politique, social, culturel, religieux, médiatique, à y adhérer afin de soutenir les policiers injustement traqués pour leur légitime objection de conscience. Elle les invite à lui envoyer par courriel l’adhésion à ce comité, et à venir retirer à son siège, à partir du jeudi 16 avril, les feuilles de recueil de signatures sur le texte suivant :

"Profondément scandalisé par le lynchage d’un jeune français, parce que Français, par des barbares racistes ;
Indigné tout autant par l’occultation de ce fait par les autorités policières et judiciaires ;
Stupéfait par les poursuites engagées contre les objecteurs de conscience ayant légitimement dévoilé une évidente et intolérable pratique de discrimination anti-française ;
Constatant que le racisme anti-français est celui que l’on doit taire jusqu’à ne jamais en prononcer l’expression ;
Refusant cette perversion idéologique, adhère au Comité de Soutien et de Vigilance "Conscience et Justice ".

Prière d’indiquer le nom, le prénom, la profession, les titres éventuels, l’adresse ou le courriel.
L’AGRIF invite en priorité ses six mille adhérents à se mobiliser et à rester à l’écoute de ses directives et des suites qui seront données.
Elle est prête évidemment à coordonner l’action du Comité "Conscience et Justice" avec toute autre initiative civique manifestant la même exigence de refus du racisme ani-français et de défense de la conscience des fonctionnaires. Par ailleurs, les avocats étudient les possibilités d’une plainte contre le ministère de l’Intérieur pour dissimulation d’acte raciste criminel.

jeudi 9 avril 2009

Face au système pourri, la nécessité de s’organiser !

"Les armées en déroute ont droit à certaines compensations récréatives" faisait dire l’excellent Michel Audiard au non moins excellent Jean Gabin dans le film Un Singe en Hiver. C’est cela qui vient à l’esprit lorsque l’on visionne les images circulant sur internet qui montrent des CRS casqués se saisir de cailloux sur un ballaste SNCF pour les jeter sur des manifestants en contrebas. Car l’Etat français, sa police et sa justice font bien figure d’armée en déroute.
Universités occupées depuis des mois, saccagées (on évoque 80.000 € de dégâts pour la seule université de Rennes) et transformées en dépotoirs sans réactions des pouvoirs publics, agressions à la barre de fer dans les collèges et lycées, bandes ethniques laissées libre de faire régner la terreur dans des zones de non droit qui s’étendent jour après jour, la liste est longue qui montre le recul de l’Etat en matière de sécurité des biens et des personnes.
Que l’on diffuse une vidéo où l’on voit une bande ethnique tabasser avec une violence inouïe un jeune homme aux cris de "sale Français de merde !", le ministère de l’Intérieur diligente immédiatement une enquête pour… retrouver le fonctionnaire de police qui a diffusé la vidéo ! Les médias à la botte s’offusquant de cette diffusion et des "risques d’amalgame". Rien pour la victime, pas un mot pour condamner l’agression raciste d’un Français blanc. Le seul gardé à vue de l’affaire sera sans doute le policier suspect.
L’on sait désormais que seul le racisme anti-français est toléré par la justice et l’établissement. Le racisme anti-français auquel il faut ajouter la haine anti-chrétienne. Ainsi, lors du débat au Sénat sur le travail du dimanche, alors que Bruno Retailleau (MPF) intervient pour dire son opposition à ce projet, le sénateur UMP Gérard Longuet lui lance "A la messe !" sans que personne ne s’offusque. Imagine-t-on seulement que M. Longuet ait lancé à un collègue israélite "A la synagogue !". La machine broyer médiatico-politique se serait immédiatement mise en marche. Le CRIF et la LICRA auraient été reçus par le Président de la République qui leur aurait présenté ses excuses, France 2 aurait diffusé un reportage documenté sur la jeunesse politique de M. Longuet à Occident, aux côtés des Frères Sidos, puis aux débuts du Front national … Mais là rien ! Avec les cathos, on peut tout se permettre sans grand risque.*
"Quo usque tandem abutere, Catilina, patientia nostra?" demandait Cicéron au sénateur Catilina.
Jusqu’à quand abuseront-ils de notre patience ? Jusqu’à quand nous laisserons-nous frapper par les voyous des banlieues et insulter par les voyous du système ? Au delà de l’activisme stérile et des réactions au coup par coup, il y a désormais une nécessité de s’unir et de s’organiser pour répliquer et défendre notre identité française et chrétienne. De cela il sera question lors de notre université d’été du mois d’août dont le programme sera publié dans les jours à venir.

Yann Baly

* Loin de nous le désir de voir les débats parlementaires se dérouler comme le chapitre d’un monastère bénédictin. Les grands Léon Daudet et Xavier Vallat avaient eux aussi, en leur temps, la répartie vive et le verbe haut. Cela contribuait à donner un peu d’intérêt à la comédie parlementaire mais alors la liberté de parole dans les assemblées comme ailleurs profitait à tout le monde…

Europe-Turquie : dans le Figaro du 8 avril 2009 le christianisme a sa place … au musée

Dans Le Figaro du 8 avril 2009 , l'article de Laure Mandeville – retenons son nom –consacré au voyage de Barack Hussein Obama en Turquie a dû valoir sans aucun doute une grande considération des autorités islamo-turques à son auteur. Voici en effet ce qu’elle a écrit, peut-être sans même peser la stupéfiante, l’incroyable énormité de son propos : "Hier, Barak Obama a visité la mosquée Bleue d’Istanbul, ce haut lieu de l’islam turc. Puis il a traversé la place qui la sépare de la basilique orthodoxe Sainte Sophie, transformée en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans, et devenue depuis un musée. Ces quelques pas entre deux mondes qui se combattirent semblaient incarner sa conviction que s’il est un lieu où « l’Occident chrétien » et le monde musulman peuvent et doivent se rencontrer, c’est bien la Turquie. "
Ainsi, le lieu de rencontre entre « l’Occident chrétien » (sic) et le monde musulman présenté comme idéal est Istanbul :
- D’un côté, la Mosquée Bleue, vivante, fleuron historique, qui n’est pas un musée, d’un ensemble islamique avec des dizaines de milliers de mosquées et où l’on ne cesse d’en construire de nouvelles.
- De l’autre, ce qui fut la prestigieuse basilique Sainte Sophie, transformée en mosquée après la mise à mort de Constantinople, et plus tard en musée, pour illustrer concrètement que le christianisme, comme Byzance, appartient définitivement au passé et ne mérite qu’une considération archéologique.
A l’évidence Laure Mandeville ne s’émeut point d’un tel contraste. Cela lui convient. Ainsi, le premier ministre turc, l’islamiste Erdogan, peut-il sans doute, en lui-même, se fixer comme idéal fondamental la célèbre lettre de Mehemet II à Constantin XI de Constantinople exigeant la reddition :
"Les deux rives du Bosphore m’appartiennent : celle d’Asie parce qu’elle est peuplée par nos ottomans, celle d’Europe parce que vous êtes incapables de la défendre. "
Pourtant, Constantin XI refusa de se rendre, même devant le spectacle des prisonniers byzantins des châteaux conquis de Therapia et de Studius, empalés à sa vue, devant les remparts.
Aujourd’hui, Erdogan peut penser qu’il n’aura sans doute pas, sauf exception, à mobiliser des empaleurs. Les journalistes et les gouvernants européens, et peut-être même beaucoup de clercs, se satisfont en effet d’un avenir de musée pour le christianisme. Pas nous.


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mercredi 8 avril 2009

Benoit XVI, un nouveau scandale à l'horizon ?


Le pape Benoît XVI a accueilli ces jours derniers une délégation de vignerons de l'Enclave des Papes (Vaucluse) conduite par un curé de paroisse. Le Saint Père a reçu avec joie le cadeau offert par les producteurs provençaux : un Jéroboam (4,5 l) de vin de l'Enclave.
Les loups vont-ils accuser le pape de contribuer par son geste à la propagation des cirrhoses du foie ?... au train où vont les choses, rien n'est exclu.
Nous souhaitons pour notre part une bonne dégustation au Saint Père qui a désormais de quoi agrémenter un bon repas de Pâques.
Yann Baly

Aux Africains les excuses, aux Français les destructions

Les anarcho-fascistes peuvent brûler Strasbourg, le Parti socialiste les en absout. Par contre que Nicolas Sarkozy ait osé dire : « Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire » et c’est la femme socialiste qui estime qu’elle n’est pas assez entrée dans l’histoire qui s’efforce d’y entrer par une porte dérobée en présentant des excuses. Ségolène Royal au lieu de s’excuser sur une terre étrangère des propos du Président de la République français, au nom de la France, excusez du peu, devrait plutôt s’excuser auprès des Français pour l’état dans lequel les socialistes ont laissé la France et qu’ils continuent d’enfoncer par leur participation au gouvernement du crypto-socialiste Sarkozy, mais évidemment ils ne sont peut être pas encore assez noirs pour mériter des excuses.
Louis Chagnon

Bas les masques !

Yousef al-Qaradawi, président du Centre européen de la fatwa et de la recherche (C.E.F.R.) inauguré à Londres en 1997, a déclaré dans l’extrait d’un de ces discours diffusé le 30 janvier dernier sur la chaîne al-Jazeera : « Tout au long de l’histoire, Allah a placé les juifs sous la coupe de gens qui les ont puni pour leur corruption. La dernière de ces punitions a été infligée par Hitler. Pour toutes les choses qu’il leur a faites, même s’ils ont exagéré cette affaire, il a réussi a les remettre à leur place. C’est un châtiment divin qui leur a été infligé. Avec l’aide d’Allah, la prochaine fois, ce rôle sera joué par les croyants. »
Pour ces propos monsieur Yousef al-Qaradawi n’a encouru aucune poursuite pénale, ni même aucune remarque désobligeante de la part de nos cerbères de la « bien-pensance », mais vrais partisans du droit des oulémas à promouvoir un nouvel holocauste. Ainsi Yousef al-Qaradawi ne considère pas l’holocauste comme un « détail de l’histoire », mais comme simplement exagéré par les juifs, il ne nie pas sa réalité, il n’est donc pas négationniste mais le considère comme une juste punition divine inachevée et souhaite que les musulmans poursuivent l’œuvre de Hitler.
Où sont donc les hurlements des contempteurs du pape Benoît XVI ignominieusement accusé, au mépris des faits et de la vérité, d’avoir levé une excommunication pour motif de négationnisme ? Il faut croire qu’à partir du moment où vous êtes musulmans vous pouvez affirmer tranquillement vouloir poursuivre l’œuvre de Hitler. Selon que vous soyez musulman ou catholique l’opinion des antiracistes vous rendra blanc ou noir. Cette différence de traitement extravagante de ces individus qui réservent l’exclusivité de leurs anathèmes à une certaine catégorie de personnes plutôt blanche et de préférence catholique, révèle leur véritable but qui est de détourner des catholiques de leur religion afin de la détruire. Nous supposons que c’est comme cela qu’ils interprètent la discrimination positive. Se faisant, ils font le lit de l’islam dont l’antisémitisme est une obligation coranique, preuve en est que ce n’est pas l’antisémitisme qu’ils combattent mais bien le catholicisme.

Louis Chagnon

lundi 6 avril 2009

Turquie en Europe : l'inacceptable diktat de Barack Obama

S’il y a bien un point sur lequel Barack Obama ne rompt pas avec la politique des Bush, c’est celui de la prétention à dicter la loi américaine aux pays d’Europe, faute désormais de pouvoir le faire au reste du monde.
Il a ainsi réaffirmé lourdement l’inacceptable volonté de ses prédécesseurs, en accord avec celle d’Israël, d’imposer l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. Cette intégration signifierait en réalité la désintégration de ce qui demeure de civilisation européenne.
La Turquie est asiatique ; elle est la pièce maîtresse de l’immense ensemble islamo-turcophone allant du Bosphore à la Chine… Pays le plus peuplé, le plus militarisé, le plus farouchement antichrétien qui soit, elle poursuivra, avec toutes les facilités données par sa place dans l’Union Européenne, la vieille politique de l’impérialisme islamo-ottoman.
Pour les raisons stratégiques d’ordre pétrolifère que l’on sait, déguisées sous les oripeaux idéologiques de l’utopie mondialiste, les gouvernements américains persistent dans une sinistre continuité de choix tragiques pour l’humanité.
Ils ont été les acteurs du crime d’élimination du Shah d’Iran. Croyant maintenir certains pays dans l’arriération économique en les soumettant à la domination des mollahs et des talibans, ils ont été les plus actifs propagateurs du cancer islamiste.
Leur guerre en Irak a entraîné l’islamisation dure de ce pays et l’élimination de son peuple chrétien.
Barack Obama qui, en politique intérieure américaine, s’avère un acteur actif de la culture de mort est, lui aussi, en politique extérieure, un danger pour le monde.

Quelles suites après le G20 ?

À l’issue du G 20 du 2 avril 2009 les commentaires ont été dithyrambiques dans les médias et cette réunion des responsables politiques des pays les plus riches nous aurait offert un "Accord mondial pour un nouveau capitalisme". Si nous ne nions pas que le G 20 ait entériné une nouvelle situation comme la fin de l’unilatéralisme américain ou qu’il ait réussi à éviter de sombrer dans le protectionnisme qui avait aggravé la crise de 1929, nous restons dubitatif sur les mesures prises.
Le fait de prendre l’engagement politique de restaurer la confiance et de réparer le système financier en réformant les institutions financières internationales est une promesse que les chefs d’État du G 20 pouvaient difficilement ne pas tenir. La volonté de réformer les institutions financières reste ainsi du domaine des bonnes intentions mais les faits concrets n’emportent pas notre enthousiasme.
D’abord nous constatons qu’aucun plan de relance économique n’a été annoncé. Nous ne voyons pas non plus pourquoi le nouveau Conseil de stabilité financière créé afin de remédier aux dysfonctionnements du système financier réussirait là où le Forum de stabilité financière a échoué, même avec un mandat renforcé. À chaque fois qu’un système de contrôle est mis en place, les marchés financiers s’évertuent à créer de nouveaux dispositifs afin de le contourner. La mesure phare annoncée a été le renforcement des institutions financières internationales, le F.M.I. et les banques de développement, avec une allocation de ressources se montant au total à 1.100 milliards $. Mais comment cette manne sera-t-elle répartie et selon quels critères ? Comme le F.M.I. est la dernière bouée de secours des États en cessation de paiement, cela veut dire que le G 20 s’attend à de grandes difficultés pour les États voire à des faillites dues aux déficits budgétaires abyssaux que la relance de type keynésien va entraîner.
A priori ce sont les pays émergents qui devraient bénéficier de ces fonds puisqu’il est prévu que le F.M.I. vende une partie de ses réserves en or afin de soutenir les pays les plus pauvres. Lorsque le G 20 assure que la relance doit être "équitable et verte", il fait une confusion entre le social, l’écologie et la finance internationale. Aider les pays les plus pauvres n’est probablement pas la plus subtile politique, s’il y a une aggravation de la crise, ce que nous redoutons, elle ne se produira pas par l’effondrement de la demande des pays émergents qui est, par définition, limitée, mais par celle des pays développés entraînant dans la récession les pays émergents.
Le G 20 a émis des promesses et prévu des mesures pour éviter qu’une crise du type que nous connaissons actuellement ne se reproduise. Mais chaque crise à ses particularités et la prochaine ne sera certainement pas la même que celle d’aujourd’hui. Un des problèmes principaux de la finance et du commerce international est celui du dollar et le G 20 n’a pas suivi la Russie et la Chine sur ce sujet brûlant. Mais la création d’une véritable monnaie de réserve et d’échanges internationaux est plus que jamais d’actualité. Quant aux mesures concernant les paradis fiscaux, nous attendons là encore des faits concrets qui nous paraissent plus que douteux, beaucoup trop de monde en bénéficie, nous ne citerons qu’un exemple : celui de la B.N.P. qui détient pas moins de 189 filiales dans ces paradis fiscaux.
En fait, la nouvelle donne du système capitaliste a été créée par la crise elle-même, elle se caractérisera par une croissance économique internationale molle puisque c’était l’endettement des foyers américains qui dopait la croissance. Or dorénavant, l’avenir proche est au désendettement et par conséquent à une baisse de la consommation. Reste le problème principal : qui va fournir les 1.100 milliards de $ d’augmentation des ressources des institutions financières internationales ? Ce sont évidemment les pays adhérents qui connaîtront une nouvelle augmentation de leurs déficits. Ainsi, ces mesures prises par le G 20 participeront à gonfler un peu plus la bulle des déficits budgétaires étatiques, si jamais celle-ci éclatait, nous serions en présence d’une catastrophe sans précédent.

Louis CHAGNON

vendredi 3 avril 2009

Jeanne Smits au Centre Charlier

Jeudi 16 avril à 19h 30,
Conférence de Jeanne Smits sur
"La politique antifamiliale du gouvernement Sarkozy - le statut de beau-parent"

Centre Charlier, 70 boulevard Saint-Germain, Paris 5e (métro Maubert-Mtualité)
La conférence sera suivie du traditionnel buffet.
Participation aux frais : 8 €
Renseignements au 01.40.51.74.07

Philippe Val, de “Charlie-Hebdo”, prend la tête de France-Inter

Apprenant grâce à Présent la nouvelle de la très probable nomination de Philippe Val à la tête de France-Inter, je dois avouer que j’en suis absolument suffoqué. Cet homme est le directeur de la publication la plus ordurière, la plus abjecte qui soit, Charlie-Hebdo. Les textes abominables et les dessins graveleux de ce journal ne relèvent ni d’une saine tradition de la dérision ni de l’esprit gaulois, mais d’une systématique recherche de salissure, d’immondices et de blasphème.
On dit que cette nomination serait due au soutien qu’il reçoit d’une personne très proche de la plus haute autorité de l’Etat. Il faut bien en effet qu’il y ait une explication à pareille décision.
Sous François Mitterrand, qui conservait encore malgré tout une certaine idée de la civilisation et de la France, cela ne se serait jamais produit.
Philippe Val et Charlie-Hebdo sont sous le coup de poursuites de l’AGRIF pour leurs propos abominables contre le Christ.

jeudi 2 avril 2009

Au lendemain du 1er avril...

Yann Baly remercie les personnes l'ayant félicité pour la parution de son premier livre ainsi que les sites et blogs ayant repris cette nouvelle datée du 1er avril... Un bon canular qui ne nous empêche cependant pas de souhaiter une forme extraordinaire à nos évêques afin qu'ils relèvent avec Benoît XVI les défis du temps présent !


Aux automobilistes qui voudraient déguster quelques Côtes de Beaune, Côtes de Nuits et autres Pommards, Bernard Antony conseille, pour sa part, de quitter l'autoroute pour faire une halte prolongée dans le vignoble bourguignon.
NB : selon la loi, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

mercredi 1 avril 2009

Le nécessaire renouvellement des élites politico-financières

Le climat s’obscurcit pour les P.D.G. du monde entier, ils ont été quelques uns a être virés comme le polytechnicien Christian Streiff débarqué de la direction de P.S.A., Rick Wagoner de General Motors, Thierry Morin de Valeo. Ils ont suivi leurs collègues de Toyota et d’Honda eux aussi remerciés pour avoir mis leurs entreprise en état de quasi faillite. Ils rejoignent la cohorte de leurs amis grands patrons des établissements financiers responsables de la crise financière mondiale qui ont été proprement mis à la porte de leurs boîtes comme le P.D.G. de Fortis, ou de Merrill Lynch, certains avait préféré démissionner comme le patron de Lehman Brothers.
Loin de faire preuve d’humilité ces aristocrates de la finance et de l’entreprise exigent leurs stock-options et leurs indemnités de départ, ils croulent sous les dollars et les euros alors que leur incompétence entraîne des milliers de suppression d’emplois. Les ouvriers et employés qui vont devoir pointer au chômage ne sont en rien responsables de la situation mais se sont eux qui paient les pots cassés, et après eux ce seront tous les contribuables qui devront payer la note des déficits publics chargés de sauver les entreprises qu’ils ont mis en faillite.
Les politiciens comme Nicolas Sarkozy, s’amusent aussi à porter l’opprobre sur les patrons des entreprises cela leur permet de détourner l’opinion de leur propre responsabilité, celle de ne pas avoir de politique économique et industrielle, ne pas avoir voulu réaliser les mutations dont le pays a un urgent besoin et qui auraient permis d’arrêter que les entreprises et le travail croulent sous les prélèvements fiscaux entraînant un système de faible croissance conjugué à un chômage de masse.
Mais les politiciens risquent d’avoir un réveil douloureux déjà Nicolas Sarkozy est vilipendé par les ouvriers d’ArceloMittal de Gandrange car ils n’ont pas vu venir les investissements qu’il avait promis. La communication remplaçant la véritable gestion politique du pays les déceptions ne peuvent que se multiplier.
Cette situation relève d’un système pourri, le patron de droit divin irresponsable fait pendant au politicien de droit divin tout aussi irresponsable. Toute cette clique fait partie du même milieu et la collusion des copains et des coquins n’est pas nouvelle. Les français sont en passe de s’apercevoir que la crise n’est pas qu’économique et financière mais qu’elle est aussi politique et institutionnelle. La perte de confiance envers les grands patrons n’a d’égale que la perte de confiance des citoyens envers les politiciens. Les élites doivent être remplacées par des gens responsables, conscients des enjeux auxquels notre société est confrontée, courageux pour savoir affronter le mécontentement que toute réforme de fond dégage obligatoirement. Le renouveau de la France ne pourra se faire qu’à la condition que les têtes de la caste qui nous dirige depuis des décennies tombent.
Louis CHAGNON

Une bonne initiative !

Des amis bourguignons m'apprennent une bonne nouvelle.

A l'occasion des vacances de Pâques de la zone C, la société des Autoroutes Paris Rhin Rhône (APRR) proposera durant tout le week-end de Pâques (lundi compris), de 7h00 à 22h00, une dégustation gratuite de vin de Bourgogne sur l'aire de repos de Beaune-Tailly - Autoroute A6.
Une initiative à saluer qui tranche avec la mauvaise guerre faite à nos vignerons !

Dédicace

Le samedi 4 avril 2009 de 14h00 à 19h00,
à la librairie de la Procure du Clergé de Valence, 42 rue du Pot de Fer,
notre secrétaire général Yann Baly dédicacera son livre-enquête :
"Forme extraordinaire, forme ordinaire ?
Révélations sur la santé et le moral des évêques de France"