mercredi 27 mai 2009

Une recension de "Vérités sur la Franc-Maçonnerie"

Extrait de Tu es Petrus n°122, revue des amis de la Fraternité Saint-Pierre

Encore un livre sur la Franc-maçonnerie, telle pourrait être notre réaction à la lecture du titre du dernier ouvrage de Bernard Antony. Il est vrai que la bibliographie des ouvrages ayant pour objet la maçonnerie est assez importante, il est vrai également que bien sou­vent ces ouvrages ont tendance à tomber facilement dans la peur permanente du complot et en arri­vent parfois à détourner la vérité pour étayer les thèses avancées. Ici rien de tel. Dans un style simple et limpide, Bernard Antony nous présente la Franc-maçonnerie telle qu'elle a été et telle qu'elle est.
En s'attaquant tout d'abord à son histoire il nous montre au travers des origines de la maçonnerie le moment capital qui fit passer l'ancienne maçonnerie opérative à la maçonnerie spéculative. L'entrée dans la maçonnerie de personnes qui n étaient pas directement liées aux différents corps de métier fut le premier élément de subversion. Mais l'auteur ne s'arrête pas simplement aux origines, il nous propose un véritable voyage au travers des moments importants qui ont façonné l'actuelle maçonnerie. Entre idées reçues (comme la préten­due et capitale origine juive de la maçonnerie) et erreurs historiques, il essaie tout au long de son ouvrage de nous présenter la réalité. Notre but ici n'est pas de faire une apologie du livre de Bernard Antony, mais de reconnaître qu'en essayant de rétablir un certain nombre de vérités il fait une véritable œuvre de contre-maçonnerie. En effet une bonne partie du corpus traitant de ce sujet a, en cherchant à montrer le danger de la maçonnerie, réussi l'effet inverse en se discréditant par des erreurs ou exagérations. Pour ne prendre que l'exemple rabâché à souhait par nombre d'auteurs de l'origine juive de la maçonnerie, l'auteur nous montre bien l'impossibilité d'une naissance d'origine purement judaïque, ne serait-ce que par les circonstances historiques, l'influence des juifs lans la société de l'époque et leur nombre dans les états concernés. L'influence majeure (je précise bien majeure ce qui par conséquent n'est pas exclusif) demeure celle du protestantisme.
En nous faisant donc voyager au gré de l'histoire maçonnique Bernard Antony nous permet d'avoir une vue d'ensemble du phénomène maçonnique. La partie sur l'Église et la Franc-maçonnerie permettra à ceux qui pouvaient encore avoir des doutes ou a ceux qui pensaient que l'Église autorisait aujourd'hui l'appartenance à une loge de revoir leur position. Enfin la partie sur les relations entre pouvoir et maçonnerie nous donne une vision globale de l'évolution de la société française et du processus de déchristianisation de la France. De Louis XVIII à Nicolas Sarkozy tout est scruté et argumenté.
Outre le fait de rétablir un certain nombre de vérités, cet ouvrage permet d'avoir sous la main un compendium sur la maçonnerie. Non seulement par le parcours historique qu'il nous propose mais également par les citations nombreuses (et dont les références sont systématiquement indiquées, chose suffisamment rare de nos jours pour le souligner) qui viennent étayer les thèses avancées. C'est par conséquent un très bon outil pour mieux comprendre et combattre ceux qui veulent détruire la Sainte Église et dont on peut constater faction régulièrement.

Abbé Jean-Marie Robinne - FSSP

On peut commander Vérités sur la Franc-Maçonnerie au Centre Charlier 70, bd Saint Germain 75005 PARIS, 37 € port compris.

Les 12 questions posées par l'AGRIF aux candidats pour les élections européennes

A l'occasion de la campagne pour les élections européennes du 7 juin prochain, l'AGRIF a posé 12 questions aux candidats dits de droite sur des sujets fondamentaux.
Seuls Philippe de Villiers (MPF) et Carl Lang (PDF) ont répondu à ce questionaire.
On trouvera leurs réponses sur le site de l'AGRIF.
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Dernière minute : Jean-Claude Martinez, candidat dans le Sud-Ouest, vient de nous faire parvenir ses réponses. On les trouvera également sur le site de l'AGRIF.

"Antichrist" : le titre, certes, est bien choisi !

A Charlotte Gainsbourg, le prix de la pourritude.

Cette expression, "le prix de la pourritude" est le titre de l’article de Caroline Parmentier commentant hier dans Présent le prix d’interprétation féminine décerné au festival de Cannes à Charlotte Gainsbourg pour son rôle dans Antichrist. Mais c’est ce court article qui mériterait un beau prix : en quelques mots, juste ce qu’il faut pour évoquer l’abjection du spectacle, la cruauté de sa pornographie morbide et mortifère, exhibition acharnée de voyure et de vomissure ; en quelques expressions, la description de cette « pourritude » en effet avec son système dominateur de congratulation et de connivence rémunératrice. Charlotte Gainsbourg est héroïne de la pourritude pour la façon dont elle transgresse avec frénésie les tabous de la morale naturelle la plus élémentaire.
Mais ça, c’est le conformisme de cette pourritude dont le tabou sourcilleux est qu’il ne saurait plus y avoir de tabou… sauf de s’en prendre à sa domination. Car la perversion du film n’est pas dans son thème, celui d’un voyage au bout de l’obsession, de la folie, de la mort. Elle réside dans l’acharnement exhibitionniste.
Ce n’est pas le titre qui est choquant. Au contraire ! Antichrist, c’est bien en effet ce dont il s’agit. Les scènes sont celles de la fureur contre la vie, contre l’amour, contre l’espérance. C’est une fois encore l’expression de la haine nihiliste contre la religion de l’incarnation, de la vie, de l’amour, de la liberté.
Au fond, il est aisé et nécessaire de tirer une morale de la parution misérable de ce film : il est spectacle de mal, de folie, d’instinct de mort, que résume bien le vocable « antichrist ». Le Christ, c’est en effet la voie, la vérité et la vie, tout ce que déteste la pourritude friquée qui, misère matérielle en moins, se reconnaît dans l’instinct de mort des personnages d’Antichrist.

mardi 26 mai 2009

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF

Plainte pour détournement de fonds publics au profit du groupe grotesque se dénommant « Les sœurs de la perpétuelle indulgence – couvent de Paname » par le Conseil Régional d’Ile-de-France et la Mairie de Paris.

Le Conseil Régional d’Ile-de-France s’apprête à voter ce jeudi une subvention de 23 000 € à l’organisation dite « les sœurs de la perpétuelle indulgence » qui utilise par dérision anti-chrétienne l’image et l'habit des religieuses catholiques. La Mairie de Paris va financer pour sa part à hauteur de 19 927 €.

Ces « sœurs » prétendent sans vergogne militer contre l’homophobie et le SIDA.

Or pour lutter efficacement contre le SIDA il y a d’abord les moyens de la recherche médicale. Les « sœurs » en question qui se promènent dans les gay-pride, ou manifestations dites de « la sainte capote », généralement habillées par devant et dénudées par derrière, ne se préoccupent évidemment pas de recherche médicale ni de subventions sans discrimination aux malades.

Bien au contraire, elles agissent pour une banalisation des mœurs qui sont leur affaire mais qui ne vont pas à l’encontre du développement de cette maladie.

Subventionner leur association de pitoyable carnaval exhibitionniste, c’est d’abord une injure à toutes les religieuses qui, de par le monde, dans les dispensaires et les hôpitaux se dévouent aux malades dans la discrétion et l’humilité, souvent jusqu’au sacrifice de leur vie . Mais cela constitue évidemment un cynique et intolérable détournement de fonds publics.

Aussi l’AGRIF a d’ores et déjà chargé l’un de ses avocats de mettre en œuvre les plaintes qui s’imposent contre l’association, contre le Conseil Régional d’Ile-de-France et contre la ville de Paris.


AGRIF
70, Bd Saint-Germain
75005 Paris
01 40 46 96 31

lundi 25 mai 2009

Un Suédois turquifié !

Alors que la Suède va succéder à la Tchéquie à la présidence de l’Union Européenne, dans Le Figaro de ce jour, le ministre suédois des Affaires Etrangères, Carl Bildt, déclare : « L’Europe a un intérêt stratégique de premier ordre à ce que la Turquie s’oriente vers elle. Si nous fermions la porte à la Turquie, nous encouragerions les tendances nationalistes dans une autre direction… »
Bel aveu en vérité ! Car indubitablement, les tendances nationalistes turques se tournent vers l’Union Européenne perçue aussi bien par les islamistes au pouvoir que par les kémalistes comme une chance pour le retour de la puissance ottomane en Europe après le reflux des XIXe ET XXe siècles. Cela ne détourne pas pour autant la Turquie de tout ce qui la relie à l’ensemble des peuples d’identité turque jusqu’au Turkestan chinois.
A l’appui de son énormité, Carl Bildt profère encore ceci : « Si nous estimons que Chypre est en Europe alors que c’est une île au large de la Syrie, il est difficile de ne pas considérer que la Turquie est en Europe (sic)».
On ne peut qu’être suffoqué devant pareille affirmation de débilité culturelle, géopolitique et civilisationnelle. Car Chypre est avant tout, depuis la plus haute antiquité une île grecque et depuis les premiers siècles de notre ère, une île chrétienne. Hélas aujourd’hui à moitié occupée militairement par la Turquie. Faudrait-il donc, sous le prétexte qu’elles sont au large de la Turquie, et même tout près, que les dizaines d’îles grecques de la mer ionienne soient considérées comme asiatiques et sous le prétexte qu’elle est au large de la Libye que la Crête soit considérée comme africaine ?
Et au demeurant, la question n’est-elle pas plus celle de l’appartenance civilisationnelle que celle de la qualification de rattachement continental ?
Avec un suédois de cette trempe intellectuelle et culturelle aux Affaires Étrangères de l’Europe, les dirigeants turcs ont de quoi se réjouir. Ce n’est pas celui-ci qui s’opposera à la nouvelle expansion ottomane, bien douce, bien tranquille et bien efficace.

Fait divers...

Vous entendrez peu parler d’Yvette, elle n’aura guère profité de sa retraite, elle est morte à 69 ans le mardi 20 mai alors qu’elle marchait tranquillement sur un trottoir de Saint-Cyr l’École, percutée par Youssof sur sa moto non homologuée pour circuler sur la voie publique, alors qu’il roulait sur la roue arrière.
Son assassin est un habitué de ce genre de rodéo urbain : en 2006, il avait déjà blessé un enfant en le renversant. D’autre part, il est connu par la justice pour des faits de trafics de stupéfiants et pour conduite sans permis.
Aussitôt un comité de soutien a été créé, en faveur non pas de la famille d’Yvette mais de Youssof.
Tandis qu’Yvette a été condamnée à demeurer six pieds sous terre, parions que nos tribunaux seront très compréhensifs envers Youssof. Bagatelle ! Ce fut un accident !
Tous nos bobos socialistes et tous nos politiciens, de l’U.M.P. au N.P.A., vont délicatement détourner le regard pour ne pas à avoir à regarder cette réalité en face.

Louis CHAGNON

mercredi 20 mai 2009

Le sexe est mort, vive l’identité de genre !

Le sexe est mort, vive l’identité de genre !
Vous connaissiez l’ablutophobie, l’acarophobie, l’acrophobie, l’agoraphobie, l’apiphobie, l’apopathodiaphulatophobie, l’aquaphobie, l’arachnophobie, l’astraphobie, la claustrophobie, la dysmorphophobie, l’émétophobie, l’éreutophobie, la gymnophobie, la gynécophobie, l’hexakosioihexekontahexaphobie, etc. L’imam Khomeiny nous avait concocté l’islamophobie, nos bobos de gauche l’homophobie, vous aimerez le dernier né : « la transphobie » ou la peur irraisonnée des transexuels dont la prolifique population couvre la planète, c’est bien connu, et est victime de scandaleuses persécutions. C’est pour sauver cette catégorie de la population que nos pseudo élites de gauche ont lancé un appel : « Refusons la transphobie, respectons l’identité de genre » publié dans Le Monde des 17et 18 mai dernier .
Constatons déjà que le sexe est mort, remplacé par « identité de genre », paix à son âme. À l’âme de Simone de Beauvoir aussi qui en écrivant son Deuxième sexe ne savait pas qu’elle parlait d’un sexe qui n’existe pas, si elle était encore de ce monde nos pseudo-élites de gauche pourraient lui faire la morale aujourd’hui et lui expliquer qu’elle aurait dû intituler son livre « La deuxième identité de genre » car pour elles le bon vieux sexe, trop réactionnaire à leur goût, a laissé la place à un sexe de troisième type ! Nous attendons que l’administration modifie le plus rapidement possible ses formulaires et remplace la rubrique fascisante : « sexe » par : « identité de genre » plus progressiste. Et nos « élites » de gauche d’en appeler à l’O.N.U., à l’O.M.S. et aux États du monde pour que cesse ce manque de respect des droits humains vis à vis des transexuels, remarquons qu’ils ne s’adressent pas à la grande tolérance musulmane, ils doivent se douter de la réponse. Tout cela pour essayer de démontrer en fait que la normalité naturelle des relations hétérosexuelles n’étaient qu’une normalité parmi d’autres. En fait nos pseudo-élites de gauche sont atteints de « normalophobie », autrement dit de la peur irraisonnée de ce qui est normal.
Lorsque nous lisons ces informations nous avons l’impression que notre vie politique se passe dans un asile d’aliénés et qu’il serait urgent d’ouvrir les fenêtres car la nausée nous submerge. Le massacre de la petite Jeanne-Marie Kegelin ou l’assassinat dans le R.E.R. de la jeune Anne-Lorraine Schmitt par un Turc récidiviste ne les a pas émus outre mesure, par contre qu’une infinitésimale partie de la population mondiale soit victime de discrimination et les voilà partis en croisade alors que tous les jours des milliers de gens dans leur pays souffrent de l’insécurité. Cela, ils n’en ont cure.
Par contre il existe des « phobies » qui n’ont pas l’heur de plaire à nos politiciens surtout de gauche, nous voulons parler de la christianophobie et de la francophobie.
Pour ces combats vous ne pouvez compter que sur une seule organisation : l’A.G.R.I.F.

Louis CHAGNON

lundi 18 mai 2009

La charia chez les gendarmes

La communautarisation de nos forces de sécurité vient de faire un pas de plus avec la création d’un aumônier musulman dans la gendarmerie avec le grade capitaine. Mohamed-Ali Bouharb d’origine tunisienne, a été formé par l’institut catholique de Paris, annexe de La Mecque et devenu un centre de diffusion de l’islam. Son rôle est de surveiller les cantines afin que des repas hallal soient servis en caserne ou en opérations extérieures, de répondre aux sollicitations de sa hiérarchie affin d’accorder le respect des obligations coraniques et le service de gendarme. Son ambition est d’organiser un voyage de pèlerinage pour des militaires musulmans à La Mecque. Comble de privilège il a obtenu le droit de faire broder sur son képi un croissant symbole de l’islam avec deux branches d’olivier alors que les aumôniers catholiques ou juifs n’ont aucun droit d’avoir une croix ou une étoile de David sur leurs képis.
Le problème est que son croissant de lune avec sa face convexe tournée vers le bas symbolise plus l’immaculée conception que l’islam et je suppose que les deux branches d’olivier symbolisent la cuisine à l‘huile d’olive spécifique au monde méditerranéen et pas la paix. Nous pouvons toujours attendre que les forces armées des pays musulmans créent des aumôniers catholiques, l’ouverture est à sens unique et pour cause l’islam considère toujours les chrétiens et les juifs comme des ennemis à combattre. Maintenant est-ce coranique pour un gendarme musulman d’abattre ou d’arrêter un autre musulman ?
Car pendant que les applaudissements des bobos béats crépitent à cette islamisation des corps qui ont été créés pour nous défendre, à la Courneuve ce sont les kalachnikovs qui crépitent contre nos forces de l’ordre. Michèle Alliot-Marie « condamné de façon absolue l'attaque perpétrée avec une arme de guerre » et « rendu hommage au professionnalisme» des policiers, parce que si l’attaque n’avait pas été perpétuée par une arme de guerre elle n’aurait pas été condamnable ? Pourquoi vanter le « professionnalisme » de nos policiers est-ce que cela veut dire qu’il devient tout à fait normal pour eux de se faire canarder par des armes de guerre ? Cela ferait partie de leur « profession » que de savoir réagir à ce genre d’attaque ? Qu’entend-elle d’ailleurs par « professionnalisme » le fait de ne pas avoir abattu leurs assaillants ? Aurait-ce été une bavure ? Nous serions aussi curieux de connaître l’origine de ses criminels et quelles mesures le gouvernement entend prendre pour « karchériser » la Seine-Saint-Denis de tous ces criminels.
Il n’y a pas qu’en Seine-Saint-Denis que les armes circulent, dans les établissements scolaires également et ce n’est en rien une nouveauté, j’ai participé moi-même à un conseil de classe, il y a plus de dix ans, convoqué pour sanctionner un élève zaïrois qui avait tenté de vendre un couteau au sein de l’établissement. Je rappellerais qu’à Torcy un élève en avait tué un autre dans la cour de récréation d’un collège, il y a aussi plus d’une dizaine d’années.
En fait il n’y a que les méprisés de la République socialo-sarkozyste, c’est-à-dire les bons français honnêtes de toutes origines qui n’ont pas le droit de se défendre, eux et la culture française, ce serait du populisme le plus infect, ils ne sont là que pour recevoir les coups et payer, d’ailleurs en ce moment ce sont les stylos qui crépitent pour remplir les feuilles d’impôts sur le revenu.

Louis CHAGNON

vendredi 15 mai 2009

Indécente indignation contre Benoît XVI

Je trouve parfaitement indécente l’attitude de ces quelques Israéliens et de ces quelques juifs français qui manifestent avec une grande audience médiatique leur acrimonie contre Benoît XVI qui, selon eux, aurait dû assortir son recueillement à Yad Vashem de force larmes et gestuelle émotionnelle.
Comme si l’on devait juger de la profondeur des sentiments à l’aune d’on ne sait trop quel modèle de comportement oriental.
Aurait-il fallu qu’il se présente selon les formes du désespoir biblique revêtu de sac et la tête couverte de cendres ?
Je suis de ceux qui ont toujours demandé que l’on comprenne l’émotion qui ne peut qu’étreindre les Juifs dans les cérémonies d’évocation de tant des leurs exterminés.
Catholique, j’ai partagé cette émotion à Auschwitz où je me suis jadis recueilli dans les deux camps principaux en pensant également aux Juifs et aux chrétiens martyrisés en ces lieux. Leur unité dans la tragédie est symbolisée dans la destinée d’Edith Stein, juive, carmélite, sainte de l’Eglise Catholique, et dans celle de l’héroïque saint Maximilien Kolbe, ce prêtre polonais qui obtint de mourir dans le supplice de la soif à la place d’un autre déporté.
Faut-il rappeler que moururent aussi dans les camps deux mille cinq cent prêtres et religieux catholiques polonais parmi des centaines de milliers de déportés de toutes nationalités européennes ?
Mais faut-il encore rappeler que bien avant et bien après les abominations des camps et des massacres du nazisme, les régimes communistes perpétrèrent de la Baltique au Pacifique, de la Mer Noire à l’Arctique, de non moins atroces anéantissements avec encore beaucoup de victimes juives mais aussi avec beaucoup de bourreaux juifs aux ordres des Trotski et autres Bela Kun ?
Aussi ne serait-il pas inutile d’apprendre quelquefois pour les progrès de la compréhension réciproque entre peuples et religions que des dirigeants laïques ou religieux d’Israël se seraient recueillis avec la même gravité de silence que Benoît XVI, en mémoire aussi des millions de chrétiens exterminés par les génocideurs turcs ou les massacreurs communistes.
Et pourquoi les historiens juifs ne feraient-ils pas mémoire aussi de l ‘œuvre atroce du système exterminateur que la Révolution française mit en place en 1793, contre la Vendée, annonciateur des systèmes d’anéantissement Jeune-Turc, communiste et nazi.
Car en vérité, l’exclusivisme nationaliste et religieux dans la mémoire n’est pas le gage d’un véritable sens de l’universel.

jeudi 14 mai 2009

La politique de Benoît XVI.

Un de mes amis me demande ce que globalement je pense de la dimension politique de Benoît XVI.
Sa question, me précise-t-il, ne porte pas bien sûr d’une manière qui serait très réductrice sur d’éventuelles positions politiques du pape par rapport aux courants et partis politiques européens. A cela le pape a d’ailleurs répondu en rappelant que l’Eglise n’est pas un parti politique. Je le rassure, je n’avais pas ainsi compris sa demande et lorsqu’on examine la dimension politique d’un pape, il ne peut s’agir que de la manière dont il conduit la vie de l’Eglise, pour le bien de ses fidèles, de ses communautés, et aussi le bien commun de l’humanité, en rapport avec les Etats, les forces et les courants qui pèsent dans le monde.
Ma réponse est nette : il est un très grand, très intelligent et très avisé gouverneur de la barque de Pierre qui, certes, a sans cesse navigué dans les tempêtes du monde mais qui les affronte aujourd’hui dans un contexte radicalement nouveau de son histoire depuis le IVème siècle. J’entends par là que pour la première fois depuis la conversion officielle de l’Empire romain au christianisme avec Constantin il n’y a plus de grande puissance impériale ou nationale, et encore moins financière, témoignant au moins de leur sympathie sinon de leur adhésion au catholicisme.
Benoît XVI doit agir dans un monde où d’immenses ensembles de nations sont sous la domination du communisme, de l’islam ou d’autres religions ; d’autres sont sous la domination d’un laïcisme hostile au rôle de l’Eglise. Il y a encore les formidables puissances idéologiques ou financières plus ou moins invisibles avec lesquelles le Vatican doit compter et dont certaines tentent sans cesse de l’investir.
Il y a enfin pour entraver sa liberté ceux que nos ennemis devraient inventer s’ils n’existaient pas spontanément, offrant à leur dialectique et à leur désinformation des ingrédients inespérés. Et il y a des braves gogos désespérément bêtes pour ne pas voir qu’un Monseigneur Williamson comme d’autres amateurs de « détail » sont, de fait, les provocateurs-collaborateurs des puissances les plus hostiles à l’identité chrétienne des nations.
Et de surcroît, Benoît XVI gouverne une Eglise minée de l’intérieur, non seulement par la trahison mais aussi par la tiédeur, sans oublier la bêtise, selon les cas, de tant d’évêques, de religieux, de prêtres et de fidèles aux cerveaux idéologiquement subvertis ou pitoyablement anémiés.

mercredi 13 mai 2009

Valeurs Actuelles, la droite et les francs-maçons

aleurs Actuelles était en reste. C’était le dernier hebdomadaire de la presse officielle à n’avoir pas fait récemment sa une sur les francs-maçons. Le Point, L’Express, Le Nouvel Observateur, Marianne en sont chacun à leur vingtième couverture sur ce thème depuis 10 ans. Le sujet fait vendre…
Estampillé à droite, Valeurs Actuelles titre évidemment "La droite et les francs-maçons".
Titre accrocheur pour les lecteurs réacs mais contenu nul pour ne pas mécontenter les frères amis. C’est la mauvaise part de l’héritage néo-droitiste de Raymond Bourgine.
Avec l’interview d’une journaliste au Point, V.A. enfonce des portes ouvertes en révélant qu’il y a des francs-maçons à droite et même… au Front national ! Leur influence ? Rien de bien nouveau qui n’ait déjà était écrit ailleurs. Ce n° ne contribue qu’à accréditer la thèse des francs-maçons philosophes, travaillant "au progrès et à la perfection de l’Homme avec un grand H (sic)", répugnant à parler politique et n’intervenant dans le débat parlementaire que pour faire avancer des "lois sociétales". Bref, V.A. ne fait que révéler ce que les francs-maçons disent déjà d’eux-mêmes.
Si les ventes sont bonnes, il faut sans doute s’attendre à un n n° sur "L’extrême-droite et les francs-maçons" où l’on ne trouvera évidemment rien sur la loge Opéra ou sur le Grand Prieuré des Gaules, rien sur un personnage tel que Jean-André Faucher dont Bernard Antony a révélé le parcours absolument ahurissant dans son ouvrage Vérités sur la franc-maçonnerie*. Livre qui d’ailleurs n’a pas retenu l’attention de la rédaction de V.A. bien qu’un peu plus fouillé que celui de la journaliste du Point, mais peut être moins consensuel pour un hebdomadaire somme toute très conformiste.

Yann Baly

*Livre que l'on peut toujours commander : http://bernard-antony.blogspot.com/2008/11/mon-nouveau-livre-vrits-sur-la-franc.html

mardi 12 mai 2009

Philippe Val nommé directeur de France-Inter

Communiqué de Bernard Antony, président de l'Agrif :
Le numéro de cette semaine de Charlie-Hebdo a pour couverture un dessin de Nicolas Sarkozy, à poil, le cul ouvert. Notre chef de l’Etat doit aimer cela puisque, à la satisfaction de Carla sa tendre et délicate épouse, son ami le directeur de Charlie-Hebdo, Philippe Val, spécialiste en christianophobie, cathophobie et scatologie, vient, comme je l’avais annoncé, d’être nommé directeur de France-Inter.Le peuple français a peut-être ainsi, finalement, le chef des informations qu’il mérite en parfaite concordance cul-culturelle avec le président de la république qui lui convient.

Le pape devrait aussi aller se recueillir en Arménie, en Russie et au Cambodge

Communiqué de Bernard Antony
Auteur de Histoire des Juifs d’Abraham à nos jours qui me vaut la grande animosité de quelques antisémites obsessionnels, j’ai écouté avec émotion les propos de Benoît XVI à Yad Vashem. Cependant, on se doit de mettre sur le compte de la propre émotion du pape en ce lieu une involontaire mais grave omission : en effet, son vœu que pareilles abominations ne puissent se renouveler n’a pas été assorti du rappel que depuis la chute du nazisme en 1945, elles n’avaient cessé de se perpétuer dans l’univers concentrationnaire et exterminateur du communisme, avec notamment l’himalaya d’horreur du génocide cambodgien.
Dans son célèbre livre sur le goulag traduit en Suisse (URSS, sa 16ème république) en 1980, le juif russe Avraham Sifrin, rescapé du goulag et devenu israélien, avait établi non seulement la carte (non exhaustive) des camps de travail, prisons « psychiatriques » et autres lieux d’affliction mais celle des 41 camps de la mort en Union Soviétique. Là on exterminait notamment en raison de l’appartenance à une classe ou à une religion. Avec courage, le journaliste israélien Sever Plocker a demandé le 21 décembre 2006 que l’on se repente dans son peuple du fait que de trop nombreux juifs aient été parmi "les plus grands meurtriers des temps modernes" dans leur participation à l’exterminationisme communiste aux différents visages non moins répugnants depuis Lénine et Trotski jusqu’à Pol-Pot que celui de l’antisémitisme.
Ce serait donc ternir gravement la mémoire de la Shoah que de la faire servir, involontairement certes, à l’occultation des grands crimes contre l’humanité perpétrés avant et après.
Avant, il y eut au XXe siècle, le génocide des Arméniens et autres chrétiens perpétré par le régime des Jeunes-Turcs. Avant et après, de 1917 à nos jours ce fut de la Baltique à la mer de Chine, l’œuvre de mort du communisme avec ses cent millions de victimes.
Aucun Yad Vashem ne saurait hélas en tenir la liste et les neiges de Russie ou les jungles d’Extrême-Orient recouvrent l’anonymat des victimes par dizaines de millions.
L’Eglise catholique ne doit pas aujourd’hui se laisser accuser de sélectivité voire de racisme dans la mémoire. Dans un voyage ultérieur le pape devrait donc se rendre en Arménie puisqu’il n’a pas voulu ou pu, en Turquie, évoquer le génocide. Il devrait se rendre dans quelques lieux symboliques de l’exterminationnisme communiste. Ce pourrait être Katyn ou le canal de la mer Blanche pour l’Europe, Pnom-Penh pour l’Asie. Ainsi la mémoire des enfants juifs massacrés accueillera-t-elle aussi celle des enfants d’Arménie, de Pologne, de Russie, de Chine et d’Indochine, rejetant ainsi le racisme de fait d’un négationnisme par occultation mémoricide.

70, boulevard Saint Germain 75005 Paris ; Téléphone :01 40 51 74 07
Télécopie : 01 40 46 96 47 ; chretientesolidarite@orange.fr

lundi 11 mai 2009

Benoît XVI en Terre Sainte : ce n'est pas la victoire de la secte "islamo-chrétienne"

Contrairement à l’ignorance ou à la désinformation volontaire des commentateurs médiatiques, Benoît XVI n’a pas utilisé en Jordanie l’expression ambiguë de « dialogue islamo-chrétien ».
Il a exprimé son respect pour les musulmans ou encore pour la communauté musulmane. Il a défendu les principes, vitaux pour les derniers chrétiens d’Orient, de réciprocité dans l’égalité civile et la liberté religieuse.
Dans la clarté des concepts et de la réalité, le dialogue islamo-chrétien ne saurait en effet être confondu avec des dialogues entre chrétiens et musulmans. L’ « islam » qui signifie « soumission » désigne d’abord le modèle d’ordre religieux mais aussi politique, juridique, social établi par Muhammed à Médine et à la Mecque. Il désigne également l’ensemble des nations qui y sont soumises, qu’il s’agisse de l’islam dit sunnite ou de l’islam dit chiite selon leur adhésion aux deux continuités califales rivales.
Cela suffit pour montrer combien il est hasardeux de prétendre dialoguer « avec l’islam ». D’autant plus que cet islam ne dispose ni d’autorité politique ni d’autorité spirituelle commune.
Certes il a un centre de culture et de pèlerinage : La Mecque. Ce serait peut-être là le lieu du dialogue islamo-chrétien mais aucun non-musulman ne saurait être toléré à La Mecque ! Sous peine de mort !
Aujourd’hui, on voit donc se développer à nouveau l’illusion du fameux dialogue islamo-chrétien. Il est propagé aussi bien dans quelques milieux et revues de courants dits progressistes que dits traditionalistes ou dits intégristes du catholicisme, avec en soubassement chez les premiers un faux œcuménisme, d’ailleurs à sens unique.
Une véritable secte islamo-chrétienne apparaît ainsi chez certains clercs avec beaucoup d’emprunts au Coran dans leur étrange liturgie. Il en est même à le placer sur leur autel. Inutile de préciser que chez les musulmans, aucun n’est disposé à accepter dans la mosquée l’annonce de l’Evangile de Jésus-Christ, crucifié et Fils de Dieu.
Ces inquiétantes dérives feront l’objet, lors de notre université d’été, des conférences de Marie-Thérèse et Dominique Urvoy, grands universitaires et écrivains spécialistes de la langue, des civilisations arabes et de l’islam.

Profanations à Saint Denis

Communiqué de l'AGRIF

Le badigeonnage de croix gammées sur des piliers de la basilique de Saint-Denis constitue la dernière profanation en date de nos lieux sacrés.
Cette fois-ci l’on s’en est pris au lieu le plus chargé de mémoire de notre histoire religieuse et nationale. Pour l’instant, aucune information ne permet de désigner les possibles auteurs de cet acte.
L’AGRIF, quoi qu’il en soit, considère qu’il s’inscrit dans le bouillonnement actuel de la haine anti-chrétienne sans cesse médiatiquement amplifiée. Elle va charger un de ses avocats de suivre cette affaire et de déterminer les procédures qui s’imposent.

jeudi 7 mai 2009

LA CHRISTIANOPHOBIE MISE EN ÉCHEC AU PARLEMENT EUROPÉEN.


Bernard ANTONY, président de Chrétienté-Solidarité et ancien député au Parlement Européen, se félicite du rejet par le Parlement Européen d’un amendement du groupe libéral faisant la promotion de l’avortement et condamnant les propos de Benoît XVI sur le sida. Alors que les socialistes, les communistes et les verts ont voté en faveur de cet amendement, il enregistre avec satisfaction que la plupart des élus de l’UMP se sont prononcés contre.

L’opposition à cet amendement christianophobe des députés du Parti de la France, Carl Lang et Fernand Le Rachinel, de Jean-Claude Martinez pour la Maison de la Vie, de Philippe de Villiers et de Patrick Louis pour le MPF ne l’étonne pas.

Il constate en revanche avec tristesse que Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen figurent parmi les élus qui ne se sont pas prononcés sur cette nouvelle manifestation de haine à l’égard de l’Eglise.

Tartuffe à guichet fermé.

Tartuffe à guichet fermé.
Cinq artistes de gauche viennent de rendre publique une lettre ouverte à la secrétaire du P.S. Martine Aubry afin de dénoncer l’attitude de ce parti lors du vote de la loi Hadopi. Le 9 avril dernier les députés socialistes ont fait échouer le vote de cette loi protégeant les droits des auteurs face au piratage informatique. Ces artistes sont Juliette Gréco, Maxime Le Forestier, Pierre Arditi, Michel Piccoli et Bernard Murat. Dans leur lettre ils dénoncent l’attitude du parti socialiste et de sa présidente : «En faisant échec au vote de cette loi à l’Assemblée, vous nous avez adressé un message de rupture. Par la présente, nous en accusons réception. Vous avez perdu notre soutien. Peut-être n'est-ce pas si grave après tout ? Mais il nous semble aussi, et cela est plus fâcheux, que vous avez également perdu votre âme. Quant à nous, nous restons de gauche, comme ça, quand vous le redeviendrez, vous saurez où nous trouver ». Jacques Lang, le seul socialiste à avoir voté en faveur de cette loi, constate un paradoxe avec d'un côté un président libéral qui « propose une loi de protection des droits des auteurs et des artistes, de l'autre, mon parti, le Parti socialiste, ennemi de l'ultralibéralisme économique, ami supposé des créateurs » qui s'oppose à un tel texte et veut « laisser libre cours au piratage et au pillage».
Nous sommes satisfait de constater que certaines personnes de gauche commencent à comprendre ce qu’est vraiment le parti socialiste, c’est-à-dire un ramassis d’intérêts électoraux et d’ambitions personnelles sans aucune pour la France. Nous pourrions renvoyer à Maxime Le Forestier les paroles de sa chanson anti-militariste « Parachutiste » : « Alors, de combat en combat, S'est formée ton intelligence », d’évidence en évidence il a réussi à raisonner sur le parti socialiste. Quant à l’intelligence si nous notons une évolution Maxime peut encore mieux faire.
Si nous sommes d’accord avec cette loi pour la protection des droits d’auteur, nous ne pouvons nous empêcher de relever nous aussi le paradoxe de l’attitude de ces cinq artistes de gauche qui ne sont de gauche qu’à partir du moment où le socialisme partage l’argent des autres mais quand il s’agit de leur fortune il n’y a plus de socialisme qui compte. Ils illustrent très bien l’expression populaire : « Le cœur à gauche mais le portefeuille à droite ». Maxime Le Forestier pourrait chanter aujourd’hui : « de chanson en chanson s’est forgé mon capital ». Certains artistes de « « gauche » » avec trois G au moins, ont beau jeu d’aller défendre les étrangers hors la loi et sans papiers comme les bonnes bourgeoises Emmanuelle Béart et Carole Bouquet que ne les invitent-elles pas chez elles ou dans leur restaurant ! Les immigrés c’est comme le socialisme c’est bien à condition que ce soit pour les autres.
Il est vrai que Juliette Gréco a chanté « déshabillez-moi ! » et pas « dépouillez-moi ! », se mettre à poil oui ! Effeuiller son compte en banque non ! Tout cela résume assez bien le comportement de nos bourgeois gauchistes contemporains : La lubricité oui ! Le partage des richesses des autres oui ! Partager mes revenus alors là plus question ! Ils démontent bien que l’idée du socialisme n’a toujours été qu’une simple escroquerie. « Tu torturais en spécialiste, Parachutiste » chantait Le Forestier qui pourrait chanter aujourd’hui : « J’amasse en spécialiste, Affairiste. » Il démontre ainsi que la cigale gauchiste peut très bien être aussi une fourmi capitaliste cela n’a rien d’incompatible.
Certains acteurs jouent Tartuffe en permanence malheureusement pour eux cela n’a rien d’une prouesse, nos hommes politiques sont déjà experts en ce répertoire.

Louis CHAGNON

Les charmes de la Turquerie

J’ai lu avec un grand intérêt le récit dans le Figaro d’hier de la scène de vendetta qui a endeuillé une fête de fiançailles dans un village kurde de la région de Mardin au sud-est de la Turquie.
Le bilan en est de 44 morts. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il s’agit de vendetta sérieuse à rendre jaloux les corses les plus attachés à cette « honorable » tradition du règlement de comptes, chez eux très codifié.
La journaliste du Figaro, Laure Marchand, écrit qu’ « avec l’immigration, ces crimes de sang qui étaient cantonnés dans les campagnes, se sont exportés en Europe».
Elle cite la journaliste turque Ayse Onal selon laquelle « il y a une dimension religieuse dans ces crimes car dans la religion, l’honneur renvoie notamment à la sexualité de la femme. Il faut donc que les autorités (turques) cessent de dire qu’il s’agit uniquement d’un problème kurde ». Ces propos sont un peu confus pour nous, et pour le moins, révèlent que cette culture de la vendetta n’est pas…très catholique.
Rappelons au passage que dans cette région de Mardin, les kurdes se déchaînèrent particulièrement, dans un incroyable déferlement de sauvagerie et de cruauté perverse dans l’extermination des Arméniens.
Alors, lorsque l’on nous dit que la Turquie a changé, on peut en douter.
Quoiqu’il en soit, kurdes ou turques, les populations de la Turquie ne sont pas européennes et l’ensemble européen, quelle que soit sa forme, n’a rien à gagner à accepter les descendants de Gengis Khan et de Tamerlan qui nous désintègreront bien avant qu’on ne les intègre….

mercredi 6 mai 2009

Bayrou, le Grand Tout-Flou

L’agitation a gagné François Bayrou, aucunement dans le but que les listes du Modem fassent un meilleur score aux élections européennes mais pour mieux se positionner en vue des présidentielles de 2012. La seule stratégie de François Bayrou se résume à une phrase des statuts de son parti : « Ses valeurs sont celles de l’humanisme qui place l’Homme au centre de son action. » L’homme en question est évidemment François Bayrou lui-même, le reste importe peu.
Puisque le programme du Modem n’existe pas, il lui reste le pamphlet anti-Sarkozy, exercice facile et qui n’engage pas, c’est ainsi qu’il vient de faire paraître « Abus de pouvoir » dans lequel il dénonce la concentration des pouvoirs entre les mains du Président de la République afin de mieux concentrer lors des prochaines présidentielles les voix des électeurs sur son propre nom. Il trouve judicieux de surfer sur la vague anti-Sarkozy plutôt que de présenter un programme. La critique vaut mieux que la proposition.
En fait le seul programme auquel le Modem adhère pour les européennes est celui du Manifeste du Parti Démocrate Européen qui précise : « Les pays européens ne sont plus de taille dans le monde d’aujourd’hui à garantir seuls à leurs citoyens la sécurité et la prospérité : soit ils persistent à s’enferrer dans leurs anciennes structures nationales, et l’on voit bien que c’est une impasse politique, soient ils décident d’une plus grande intégration politique au sein de l’Union européenne. Face à la globalisation, pour les États membres de l’Union européenne, il n’y a pas d’avenir sans Europe. Pas de futur en dehors de l’Europe... » Bref, c’est l’abandon pur et simple de toute souveraineté nationale, inutile d’épiloguer.
Mais pour avoir des chances de remporter les élections présidentielles François Bayrou doit concentrer sur son nom le maximum de suffrages. Pour pêcher les adhérents François Bayrou amorce à l’attrape-tout en utilisant la politique du Grand Flou, il est tout : écologiste, socialiste, libéral, de gauche, de droite. Est-il vraiment au centre ? Ou au centre de la droite ? Ou au centre de la gauche ? Qu’importe à force d’être flou il est partout, l’important pour lui est de ne pas être prisonnier de propositions trop précises afin que le maximum de personnes puisse s’y reconnaître, sa stratégie ressemble à un ruban anti-mouches, c’est un adhésif attrape-voix qui empoisonne la politique.

Louis CHAGNON

HOMMAGE AUX VICTIMES DU COMMUNISME

Bernard Antony communique :

Le député tarnais Bernard Carayon (UMP) et plusieurs de ses collègues ont déposé à l’Assemblée Nationale une proposition de loi (n° 422) visant à instituer une journée nationale d’hommage aux victimes du communisme. Chrétienté-Solidarité se réjouit de cette initiative et espère la voir aboutir.
Mieux vaut tard que jamais !
Chrétienté-Solidarité n’a en effet cessé, depuis sa création en 1978, de réclamer le procès international du communisme qui s’impose afin d’aboutir à un jugement pour l’histoire de la plus grande monstruosité exterminatrice de l’histoire, atroce comme le nazisme mais hélas supérieure en durée, en étendue d’action, et donc en nombre de victimes, le chiffre étant de l’ordre de cent millions.
Le 28 avril 1980, Chrétienté-Solidarité avait organisé à Paris, salle de la Mutualité, une réunion pour dire « non aux jeux olympiques à Moscou, au pays du Goulag ». Des représentants de plus de vingt peuples opprimés ou génocidés avaient pris la parole pour demander cela.
Plus tard, ce fut la journée du 9 novembre 1997. Devant le refus de la justice française de poursuivre le traître Georges Boudarel, l’universitaire communiste devenu en Indochine le commissaire politique viet-minh, tortionnaire de nos soldats, Chrétienté-Solidarité organisa une journée d’examen de ses crimes atroces en tant que cas significatif de l’interminable fresque d’horreurs perpétrées par le communisme « horizon indépassable de l’esclavagisme moderne ».
Un jury d’honneur présidé par Maître Biaggi, héros de la guerre et de la résistance, avec notamment Pierre Clostermann, compagnon de la Libération, prononça l’indignité nationale du traître Boudarel qui avait jusque-là bénéficié d’incroyables complicités dans le monde politique.
Bernard Antony, qui avec quelques amis a été au long des années dans bien des pays pour exprimer sur le terrain une solidarité très concrète avec les résistants à l’oppression communiste, approuve le choix par Bernard Carayon de la date du 9 novembre.
C’est en effet celle de la chute du Mur de Berlin, c’est aussi celle du procès Boudarel. Mais c’est encore celle de la première journée de fonctionnement du gouvernement terroriste des soviets, le Sovnarkom, que Lénine et Trotski avaient mis en place le 8. Ce jour-là Djerzinsky, le fondateur de la Tchéka, futur modèle de la Gestapo, lançait ses premières directives de massacre. La nuit du communisme commençait à s’étendre sur le monde.

Chrétienté-Solidarité organisera à Paris, comme déjà annoncé, le 9 novembre 2009 une grande réunion d’Amitié Française et de Chrétienté sur le thème « Communisme : 92 ans de crimes contre l’humanité ».

mardi 5 mai 2009

La décommunisation n’a pas eu lieu.

Des quotidiens consacrent aujourd’hui leurs « unes » et des pleines pages intérieures au retour en force de l’extrême-gauche marxiste-léniniste : dans la vie politique avec le trotskyste Besancenot et les néo-staliniens avec Melenchon ; dans les universités bloquées par quelques centaines d’apprentis « gardes rouges » déjà experts en manipulations d’assemblées. Et en Chine, l’œuvre et « la pensée » du président Mao-Zin-Zin, le plus grand exterminateur de l’histoire, connaitraient un regain de popularité dans la nomenklatura.
En Russie cependant, on n’a toujours pas enlevé de la Place Rouge (toujours) la charogne de Lénine.
Il est vrai que c’est l’inénarrable écrivain Valéry Giscard d’Estaing (118 fois le mot "pluralisme" dans son petit bouquin sur la démocratie française) qui saluait en Mao un « phare de la pensée universelle » (sic) et que Nicolas Sarkozy a mis comme seul modèle officiel d’héroïsme pour nos écoles le communiste Guy Mocquet.
Enfin comment ne pas noter toujours la présence active dans nos médias des réseaux communistes des diverses obédiences.
On a été ainsi soumis à un incroyable flot de désinformation dans la célébration de la « retirada » à savoir la fuite des Espagnols rouges en France en 1939 après la victoire des forces anticommunistes avec le général Franco. J’ai répliqué à cela dans ma dernière émission de Radio Courtoisie (1) et j’y reviendrai peut-être dans la prochaine (mercredi 20 mai).
Outre celle des fils des « rouges » de la guerre d’Espagne, notons encore ici la présence dans l’ultra gauche médiatique et universitaire de ceux que Annie Kriegel, la grande journaliste du Figaro et de la presse juive, appelait « les enfants du Yiddishland révolutionnaire » en constatant que trop de petits enfants israélites retombaient dans les terribles erreurs de leurs aînés. (Voir mon livre « Histoire des juifs »)
Comme on le voit, tous les juifs français ne sont pas des nationalistes sionistes et ne sont pas sur la ligne d’Avigdor Liebermann, l’inquiétant ministre des affaires étrangères d’extrême-droite de l’Etat d’Israël que reçoit aujourd’hui Bernard Kouchner, l’ancien maoïste.

(1) Il y a eu encore un superbe illettré antisémite pour s’indigner de ce que Cécile Montmirail ait cité l’émouvant témoignage de Simone Weil sur l’horreur des abominations perpétrées dans le camp des rouges pendant la guerre d’Espagne.
J’ai pour ma part une très grande admiration pour la personne et la pensée de Simone Weil, passée de l’ultra-gauche à la défense des valeurs de « l’enracinement » (titre de l’un de ses livres) et à la mystique de « la pesanteur et la grâce », titre encore des magnifiques pensées recueillies par Gustave Thibon et publiées en 1947.
Hélas, ce n’est pas Simone Weil, morte en 1943, qui est entrée à l’Académie Française mais une certaine Simone Veil aussi indigente dans l’usage de la langue française et dans l’originalité de la pensée que son collègue dans cette assemblée : Giscard d’Estaing.
Au train où vont les élections dans cette institution on finira par y recevoir madame Rachida Dati, célèbre pour sa maîtrise de la langue de Stendhal. Et pourquoi pas un jour, un Jacques Chirac à l’éloquence incomparable dans la maîtrise du rythme inspiration-expiration ?

Agrif : Affaire de l’agression raciste antifrançaise des passagers du train Nice-Lyon dans la nuit du 31 décembre 2005

On pourra écouter demain sur R.M.C., dans le podcast de l’émission « Bourdin and co » de Jean-Jacques Bourdin, entre 10h et 11h, la retransmission des propos percutants de Maître de Lépineau expliquant l’action de l’Agrif dans cette affaire où la violence des agressions fut accompagnée par les injures à l’appartenance française des victimes.

lundi 4 mai 2009

Mariage du Prince Jean d'Orléans

L'attention aux chrétiens persécutés

Le mouvement Chrétienté-Solidarité a accueilli avec beaucoup de joie l’attention accordée aux chrétiens d’Orient à l’occasion du mariage à Senlis du Prince Jean, héritier du trône de France avec Philomena de Tornos y Steinhart. En effet, la messe a été célébrée par Mgr Dominique Rey que nous aimons notamment pour son action en faveur des chrétiens d’Orient et le consentement a été reçu par Mgr Philippe Brizard, directeur de l’Oeuvre d’Orient. Enfin, la quête a été effectuée au profit des chrétiens d’Orient persécutés, dont la survie a été et demeure depuis bientôt trente ans une des raisons d’être et d’agir essentielle de Chrétienté-Solidarité.
Chrétienté-Solidarité se réjouit de ce signe symbolisant une volonté de continuité avec le règne de Saint Louis qui marqua pour toute notre histoire les liens du peuple de France avec les chrétientés d’Orient sans cesse menacées, trop souvent martyrisées et quelquefois génocidées.
Je sais pouvoir exprimer l’unanimité des militants et amis de Chrétienté-Solidarité pour souhaiter au Prince Jean et à son épouse une vie de bonheur personnel et de réussite dans la réanimation de l’espérance française dans une Europe de fidélité à ses racines chrétiennes.

Impressions sur la manifestation du 1er mai

Nous avons suivi le défilé parisien du 1er mai qui s’est déroulé entre la place Denfert-Rochereau et la place de la Bastille.
Manifestation unitaire, les confédérations syndicales étaient toutes représentées : C.G.T., C.F.D.T., C.F.T.C., F.O., U.N.S.A., U.N.E.F., F.S.U., Union syndicale solidaires. Les manifestants furent nombreux mais moins que lors de la manifestation du 19 mars dernier, il est à relever que les entreprises privées ne furent que marginalement représentées alors que leur présence constituait le fait nouveau des précédentes manifestations. Les manifestants ne relevaient pratiquement que du secteur public ou para-public auquel s’ajoutait un fort contingent de retraités C.G.T. La participation des jeunes fut relativement faible, la représentation de la F.I.D.L. (les lycéens) fut très limitée. Le 1er mai historique qu’espéraient les syndicats ne fut pas au rendez-vous.
Les partis politiques de gauche furent présents mais globalement discrets, postés en points fixes sur les trottoirs, leurs ténors firent acte de présence le temps d’une photographie. Les communistes furent représentés par un stand de l’Humanité, le Parti de Gauche était également là et les socialistes furent présents surtout rue Soufflot et près de l’Institut du Monde arabe, ce qui leur va assez bien. Ces derniers ne purent s’empêcher de faire de la propagande pour leur liste aux européennes emmenée par la bouture socialiste et faux pote Harlem Désir. Le N.P.A. (O. Besancenot) qui se devait de phagocyter cette manifestation s’était mobilisé en compagnie d’une escouade de Lutte Ouvrière.
Les manifestants arboraient principalement deux autocollants portant les slogans : « Casse toi, pov’con » et « Rêve générale (sic) » Le premier slogan dénote une politisation de ces manifestations relevant normalement du social et un mépris du suffrage universel, le second démontre bien que ce mouvement baigne dans un idéalisme utopiste et dans un rêve doucereux bercé d’effluves de joints.
Il est de tradition dorénavant que, tout le long du parcours de ces manifestations, de multiples organisations fassent le trottoir pour y vendre leurs charmes idéologiques. Parmi celles-ci, nous avons relevé les Tigres Tamouls qui étaient remarquables par leur effectif, puis pêle-mêle nous avons noté la présence de représentants de quelques établissements scolaires, de plusieurs mouvements de sans papiers, de Kurdes, de Chiliens, d’un mouvement pro-cagoule, du Parti de la décroissance, de mouvements féministes, de militants pour le développement de l’espéranto, du mouvement Utopia, de la Ligue des droits de l’homme, de S.O.S. racisme, de mouvements maghrébins, du Front de Gauche pour changer l’Europe, du F.R.A.P. ou Festival des Résistances et des Alternatives à Paris, de militants en faveur du droit de vote et d’éligibilité des résidents non-communautaires aux élections municipales et européennes, du groupe Europe écologie, de deux militants de Riposte antifasciste (devant une banderole prônant l’interdiction du F.N. et du M.N.R.), de militants pour les victimes de l’agent orange, d’activistes en faveur d’Yvan Colonna., etc. Le mouvement le plus sympathique, à notre humble avis, était représenté par les Vietnamiens qui manifestaient pour plus de démocratie dans leur pays. Par contre, nous n’avons relevé aucune trace de mouvements pro-palestiniens. Un ou deux drapeaux français étaient noyés dans un florilège de banderoles, la manifestation n’avait rien de patriotique. C’était un condensé de mondialisation.
Bref, tout ceci fut un grand melting pot, un agglomérat sans structure rassemblant des individus sans communauté d’intérêt, dont certains trouvaient spirituel de montrer leurs fesses au public ! Nous avons remarqué que ce genre de manifestations était une bonne occasion pour les militants anti-capitalistes de faire des affaires, vous aviez le choix entre acheter du muguet, des boissons, des sandwichs, des merguez (halal bien sûr), des tee-shirts, des livres, des journaux, des brochures , etc., l’anticapitalisme rimait bien ici avec opportunisme !
Nous avons eu l’impression que tous ces militants venaient faire la fête révolutionnaire, pardon la « teuf » pour parler comme Jacques Lang, le temps d’une manifestation, à condition qu’il fasse beau et, pour les bourgeois gauchos, que le socialisme concerne les portefeuilles des autres. Nous avons remarqué la présence de militants abonnés aux manifestations, telles celles du 29 janvier et du 19 mars, à l’image de l’incontournable syndicaliste C.G.T. de la R.A.T.P. monté sur un véhicule et arborant un simple string et une petite cape.
En définitive, nous avons assisté à un défilé du 1er mai de professionnels de la « manif », les fonctionnaires de la banderole et du tractage syndical étaient bien présents, mais l’ambiance était somme toute assez terne comme s’ils sacrifiaient à une simple obligation de manifester.
En conclusion, nous sommes persuadés que cette composition sociologique de syndicalistes mâtinés d’esprit post soixante-huitard et de bobos gauchistes de tout acabit fait plus craindre la multiplication des violences physiques et des mouvements de grève extrêmement durs et totalement irréalistes qu’une révolution qui demande un minimum d’organisation et de réalisme.
Les souhaits de certains que les organisations syndicales lancent un mot d’ordre de grève générale illimitée, s’ils devaient se réaliser, ne feraient qu’enfoncer un peu plus la France dans la crise et illustrent l’aveuglement idéologique des manifestants, totalement déconnectés de la réalité économique.
L’appel à la grève générale serait de toutes façons voué à l’échec.

Louis CHAGNON