lundi 29 juin 2009

Le conseiller spécial de l’Elysée tombe dans une embuscade

Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a voulu se rendre compte de visu de ce qui se passe réellement dans les banlieues françaises. Il a vu.
La nuit dernière, la patrouille policière qu’il accompagnait à Montfermeil est tombée, comme c’est désormais la règle, dans une sévère embuscade. Une quarantaine de "jeunes gens" (dixit la police) a bloqué, au moyen de divers obstacles, la progression du convoi policier avant de caillasser copieusement les véhicules des forces de l’ordre transportant le conseiller spécial. La violence de l’embuscade a obligé les policiers à faire usage de leur flash-ball.
Des leçons seront-elles tirées de cette confrontation directe entre l’éminence grise de Sarkozy et la réalité de guerre civile des banlieues françaises ? Il est fort probable que non. On entendra sans doute quelques effets d’annonce, des "on ne tolérera pas ce genre de situation" et autres fermes condamnations au nom des lois de la république…
Tout au plus fera-t-on muter le préfet de Seine-Saint-Denis qui a couvert une équipée aussi risquée pour un collaborateur du Président. Pendant ce temps là, les habitants indigènes de ces quartiers continueront de subir la terreur et la violence tandis que M. Guaino fera sensation sur ses invités en leur racontant sa folle nuit de Montfermeil.

Yann Baly

jeudi 25 juin 2009

La C.G.T. vide sa bourse des sans-papiers

" Ils bossent ici, ils vivent ici, ils restent ici !" Selon le slogan de soutien aux immigrés illégaux, mais pas dans les locaux de la C.G.T. !
Le bon vieux principe selon lequel le socialisme c’est bon, mais pour les autres, vient de trouver une extension apportée par la C.G.T. : Pour les sans papiers c’est du pareil au même. Principe que le syndicat a illustré en les faisant évacuer de l’annexe de la bourse du travail rue Charlot à Paris dans l’après-midi du 24 juin, annexe que les sans papiers occupaient depuis le 2 mai 2008. L’opération a été réalisée par le service d’ordre « musclé » de la C.G.T. à l’aide de matraques et de gaz lacrymogène. Les sans-papiers, mais pas sans réparties, ont balancé chaises et autres ustensiles bourgeois sur les forces de progrès du socialisme prolétarien. Ce fut la journée des longs bâtons pour les illégaux !
Il faut avouer que les sans-papiers devenaient lassant, ils occupaient l’immeuble depuis plus d’un an, la patience prolétarienne a ses limites. Qu’un propriétaire privé essaie d’expulser de la même manière le squatteur qui occupe illégalement son logement et il se verra mettre en prison sans délai. Mais les cohortes du socialisme ont des prérogatives probablement au nom de la science marxiste-léniniste qui détient la clef de l’avenir.
Nous pourrions soutenir cette initiative de la C.G.T. qui n’est en fait que le respect de la propriété si de son côté ce syndicat respectait le droit et le droit de travailler, or ce n’est pas le cas. Si la C.G.T. n’accepte pas l’occupation de ses propres locaux, par contre elle tolère l’occupation d’usines ou la séquestration des cadres. Cela nous rappelle que la grève qui est toujours largement utilisée dans la France capitaliste par les syndicats pour la bonne raison qu’elle est un droit, était par contre totalement illégale dans les pays de « démocratie populaire » où le droit de grève était interdit.
Il y en a qui jette leur gourme quand ils sont jeunes, la C.G.T., elle, jette ses sans papiers sur le trottoir.

Louis CHAGNON

lundi 22 juin 2009

Sarkozy va lutter contre les zones de non droit

" Comment peut-il y avoir des zones de non-droit ? " s’est interrogé Nicolas Sarkozy lors de son discours devant le congrès. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’un énième effet d’annonce de Sarkozy le nettoyeur haute pression au sujet des banlieues en état de guerre civile permanente. Non, le Président évoque les zones de non droit sur internet, celles où se pratique le téléchargement illégal. Là, il ira jusqu’au bout ! " Je défends aussi l'idée que je me fais d'une société de liberté où la liberté de chacun est fondée sur le respect du droit des autres ", a-t-il martelé sur un ton solennel avant d’ajouter " C'est aussi l'avenir de notre culture que je défends " Rien que ça !
Quand Sarkozy parle de culture, je sors mon verre de bière !

Y.B.

La mort d'Henry Yrissou

Communiqué de Bernard Antony, Président de Chrétienté-Solidarité.

Loin de France, j’apprends ce jour avec tristesse le rappel à Dieu d’Henry Yrissou, grand serviteur de l’Etat, grand parlementaire et défenseur actif de l’Algérie française.
Henry Yrissou avait été maire de Gaillac dans le Tarn et m’avait toujours apporté son amitié et soutien.
J’exprime à son épouse, Monique, en cette circonstance toute mon affection et l’assurance que nous maintiendrons la mémoire de son mari vers qui montent nos prières.

NB : On trouvera dans le numéro de Reconquête à paraître, le dernier discours qu'Henry Yrissou a prononcé à l'occasion de son centième anniversaire.

France Inter : l’épuration a commencé

Il n’aura pas fallu longtemps à Philippe Val, directeur de Charlie-Hebdo devenu par grâce présidentielle patron de France Inter, pour commencer à nettoyer la station de ses éléments jugés peu fiables et pas suffisamment alignés sur les positions du nouveau grand timonier.
Deux heures après avoir pris ses fonctions, Val vire le responsable de la revue de presse matinale, Frédéric Pommier sous prétexte que ce dernier a un problème dans la « hiérarchisation de l’info ».
A France Inter, on murmure que la réalité est ailleurs en rappelant qu’il y a quelques mois Philippe Val a eu à l’antenne un sérieux accrochage avec Pommier, lui reprochant de citer régulièrement Siné Hebdo en oubliant Charlie Hebdo. Crime impardonnable dans le monde de la dégueulasserie ! Frédéric Pommier privilégie le purin à la crotte stabilisée !
Petit rappel : la rupture entre Siné et ses anciens copains de Charlie Hebdo a pour origine une chronique jugée antisémite à propos du mariage de Jean Sarkozy.
De là à penser que la décision de virer Pommier vient de plus haut…

Yann Baly

L'UDT du Centre Charlier dans Présent

Entretien paru dans Présent daté du samedi 20 juin 2009

Pour le programme complet : cliquez ici.

"30 ans : l’âge de la maturité pour les universités d’été du Centre Charlier
Yann Baly présente le crû 2009 : alléchant…

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- Le Centre Charlier organise cette année sa 30e université d’été. Depuis les mémorables universités du Mesnil-Saint-Loup et de Fanjeaux, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts mais malgré cela, l’initiative estivale du Centre Charlier reste très prisée et sait toujours séduire un public jeune. Comment expliquez-vous cela ?
Le Centre reste un petit miracle de constance, de durée et de fidélité à des principes fondateurs puisés dans le trésor spirituel, politique, artistique et littéraire que nous ont légué les frères Charlier, leurs amis et leurs élèves tels que Jean Madiran, Albert Gérard ou dom Gérard. A la lumière de cet enseignement, nous avons toujours su innover et de nos universités sont sorties de grandes initiatives telles que la renaissance du pèlerinage de Chartres, la fondation du quotidien Présent ou le développement de l’AGRIF… L’an passé, ce fut, grâce à notre ami suisse Christian Bless, la « révélation » Monica Papazu avec sa conférence magistrale sur L’Auberge Volante de Chesterton, thème littéraire dont notre amie d’origine roumaine a su extraire une analyse extrêmement pertinente de l’Occident actuel, aseptisé et en danger d’islamisation.
Notre souci permanent est ne pas nous couper du réel en refusant le passéisme (voir sur ce sujet l’article de Bernard Antony dans le dernier n° de Reconquête) et les explications simplistes de phénomènes complexes qu’ils soient religieux, politiques ou historiques. Dans nos universités, cela se traduit par la qualité dans le choix des conférenciers et des thèmes abordés. C’est un moment privilégié pour ajuster notre combat aux réalités du monde actuel.

- Quels seront les moments forts de la cuvée 2009 ?
Monica Papazu sera de nouveau avec nous cette année. Nous accueillerons également Marie-Thérèse et Dominique Urvoy qui comptent parmi les meilleurs connaisseurs de la langue arabe et du phénomène de l’islam. Leurs interventions traiteront d’une actualité brûlante avec notamment des révélations stupéfiantes sur la collusion de certains milieux chrétiens avec l’islam. Pour notre 30e édition, nous aurons l’honneur, le premier jour, d’accueillir un grand serviteur de l’Eglise dont l’actualité récente a une fois de plus montré le courage. Hélas, les « loups » étant aux aguets, seuls les participants sauront, le moment venu, qui est ce défenseur infatigable de la foi.

- Quel est l’esprit qui anime ces journées, comment définiriez-vous le public qui y assiste ?
Nous mettons un point d’honneur à éviter deux écueils que nous rencontrons trop souvent dans nos milieux : l’activisme et l’intellectualisme. Un militantisme qui ne puise pas ses sources dans une formation solide est stérile et, par ailleurs, tous nos travaux ont pour objectif de former des militants, pas des cerveaux sur pattes ou des blogueurs frénétiques. C’est la raison pour laquelle, nos programmes comportent toujours une partie de formation pratique et d’organisation militante.
Pour ce qui est du public, nos universités d’été n’ont rien d’un cercle mondain ! Nous accueillons dans un esprit d’amitié française des participants de toutes origines sociales et de tous âges même si nous réservons en priorité les places aux jeunes (l’an passé, 80% des inscrits avaient moins de 40 ans). Il y a également une constante internationale de notre public avec nos militants et amis suisses (pardon, vaudois !), belges, espagnols ou italiens.

- Avec un programme aussi dense, je suppose qu’il est prévu quelques moments de détentes ?
Nous ne faisons pas que travailler. Outre les veillées à thème, il y aura cette année encore beaucoup de moments de temps libre et de détente avec des randonnées, baignades, visites touristiques et aussi la projection d’un superbe film documentaire sur le Cambodge réalisé par notre ami cinéaste et grand voyageur Emmanuel Braquet."

jeudi 18 juin 2009

Que se passe-t-il en Iran ?

L’Iran est actuellement secoué par des manifestations quotidiennes des partisans de Mir Hossein Moussavi qui contestent le résultat des élections présidentielles remportées par le président sortant Mahmmoud Ahmadinejad. À la lecture des informations qui nous parviennent, il semblerait qu’effectivement le scrutin ait été ponctué de nombreuses irrégularités mais à notre avis Mahmmoud Ahmadinejad a bien remporté ce scrutin grâce aux voies de la paysannerie qu’il a subventionnées grâce à des allocations, mais dans des proportions certainement beaucoup moins favorables que les résultats officiels ne le prétendent. Cela ne serait pas une originalité dans l’histoire que de constater une opposition entre une population rurale peu instruite et conservatrice et une population urbaine beaucoup plus diplômée et progressiste.
Mais l’important n’est pas là, l’enjeu de l’élection est en fait de peu d’importance pour la simple et bonne raison que le véritable chef de l’Iran n’est pas le Président de la République iranienne mais le Guide suprême de la Révolution islamique qui occupe ses fonctions à vie, ce fut l’ayatollah Khomeini jusqu’à sa mort en 1989 et ce poste est occupé depuis par l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
Qui est le candidat Mir Hossein Moussavi ? Il a été le Premier ministre de la République islamique de 1981 à 1989, sous l’autorité directe de Khomeini, puis de celle de Seyyed Ali Khamenei lorsque celui-ci est devenu Président de la République iranienne (1981-1989). Architecte et artiste peintre, il est le président de l'Académie iranienne des arts, membre du Conseil de discernement [ce conseil arbitre les litiges apparus entre le parlement et le Conseil des gardiens], du Haut Conseil pour la révolution culturelle et il siège au Conseil d'Évaluation dont la fonction est de sélectionner les candidats aux diverses élections. Mir Hossein Moussavi n’occupe plus de poste politique de premier plan depuis des années mais il a conseillé les présidents Akbar Hachemi Rafsandjani (1989-1997) et Mohammed Khatami (1997-2005). Mir Hossein Moussavi n’a rien d’un démocrate et s’il a gagné la confiance de la jeunesse urbaine c’est principalement en raison de sa promesse d’abolir la police des mœurs dont les principales victimes sont les jeunes iraniens et en raison de la présence de sa femme, l’universitaire Zahra Rahnavard, à ses côtés lors des réunions publiques ce qui est exceptionnel dans le paysage politique de la République islamique. Celle-ci a publiquement critiqué le sort réservé aux femmes dans la société iranienne. Quant au dossier nucléaire, Mir Hossein Moussavi s’est dit prêt à entamer des pourparlers avec le groupe des « Six » (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) sans pour autant renoncer au programme nucléaire iranien mais en garantissant qu’il ne serait pas utilisé à des fins militaires. Il a fait de la politique économique une priorité en promettant de faire baisser l’inflation qui est supérieure à 25 % par an et en critiquant l’utilisation faite par Mahmoud Ahmadinejad des revenus pétroliers. Si Mir Hossein Moussavi a présenté un programme électoral comportant certaines avancées pour les Iraniens il n’a jamais eu pour objectif de renverser le régime des ayatollahs, c’est un pur apparatchik de la société instaurée par les religieux chiites.
Quel sens donner à sa candidature ? D’après certains observateurs si Mir Hossein Moussavi a été autorisé à se porter candidat aux élections présidentielles contre Mahmmoud Ahmadinejad ce fut sous les auspices de Seyyed Ali Khamenei et de ses conseillers dans le but de contrecarrer l’effet Obama. L’islamophilie du président des États-Unis affichée dans ses discours a provoqué et justifié le développement d’un mouvement préconisant une réconciliation avec les États-Unis et l’Occident. Pour éviter que ce courant pro-occidental ne continue à se développer une stratégie aurait été élaborée qui aurait consisté à autoriser Mir Hossein Moussavi à incarner une ligne libérale pour mieux le faire battre par Mahmmoud Ahmadinejad ce qui aurait cassé net le développement de ce pro-occidentalisme dans la population iranienne. Mais cette stratégie a échoué car Seyyed Ali Khamenei et ses conseillers auraient sous-estimé la soif de changement des élites urbaines iraniennes, le vote en faveur de Mir Hossein Moussavi a pris trop d’ampleur d’où les manifestations actuelles qui contestent l’élection de Mahmmoud Ahmadinejad.

Louis CHAGNON

mercredi 17 juin 2009

Ils se voilent la face...

Au nom de la laïcité et de la liberté de la femme, une cinquantaine de députés (3 PCF, 7 PS, 43 UMP, 2 NC, 3 NI) ont suivi la proposition de leur collègue communiste de Vénissieux afin de réclamer l'ouverture d'une commission d'enquête au sujet du port de la burqua.
Une fois de plus, l'on se contente de discuter des conséquences sans vouloir analyser les causes.
C'est une commission d'enquête sur l'islamisation de la France dans de nombreuses strates de la société (cantines, écoles, piscine, quartiers...) qu'il faut réunir.

Y.B.

mardi 16 juin 2009

Sarkozy hué au Gabon ou le retour de bâton

Lors de son arrivée à Libreville pour les obsèques d'Omar Bongo, le Président français s’est fait copieusement hué par une foule de Gabonais déchaînés.
"La France, si elle est ce qu'elle est, c'est grâce au Gabon ", s’est exclamé un manifestant, donnant ainsi un parfait exemple, certes caricatural, des conséquences de l’auto-culpabilisation et de la repentance mensongère à propos du passé colonial de la France.
Quoiqu’il ait pu en dire, M. Sarkozy n’a pas rompu avec la politique chiraquienne en la matière. Ces quelques sifflets à son adresse sont sans rapport avec la haine de la France que le travestissement de la vérité historique entraîne chez certains immigrés présents sur notre sol. Leur désir de revanche se traduit jour après jour par des actes plus graves que quelques huées.
Y.B.

lundi 15 juin 2009

Et maintenant des brigades «intrafamiliales»

Incapable de lutter contre les faits de délinquance et de juguler le climat de guerre civile permanente que connaissent tant de banlieues françaises, la république sarkozienne va créer des brigades de police et de gendarmerie pour lutter contre les violences «intrafamiliales».
Voilà un signe de plus de la décadence d’un Etat en décomposition, qui masque son incapacité en suscitant des initiatives à forts retentissements médiatiques et qui, sous des prétextes en apparence louables, plonge chaque jour un peu plus notre peuple dans un carcan policier et un totalitarisme de moins en moins larvé.
Selon «l’enquête de victimisation », 2,20 % de la population française âgée de 18 à 60 ans a déclaré avoir subi au moins un acte de violence physique au sein de la famille. A-t-on recensé, les fessés pour enfants turbulents (comme nous y incitent les technocrates de Bruxelles), les bourrades échangées entre frères pour le partage d’un jouet, la tresse de la grande sœur tirée un peu trop fort… ? Quoiqu’il en soit, cette mobilisation de policiers, de gendarmes et de préfets ajoutée à l’organisation d’assises nationales sur le sujet, tout cela semble participer de la grande comédie empathique des états modernes.
Quelle crédibilité ont par ailleurs nos dirigeants pour se permettre de traiter de ces violences, eux qui ont voté, eux qui ont soutenu et continuent de défendre la légalité du plus atroce et du plus ignoble des actes de violences «intrafamiliales», celui qui consiste à tuer l’enfant à naître dans le ventre de sa mère ? Aucune, sinon celle d’avoir toujours mené des politiques antifamiliales. Il est d’ailleurs à craindre que ces unités deviennent rapidement des brigades antifamiliales pour fliquer les familles qui sortent du système de l’ordre du temple scolaire.

Yann Baly

jeudi 11 juin 2009

Ce soir : l'abbé de Tanouärn au Centre Charlier

L'abbé de Tanouärn présentera son livre Jonas ou le désir absent ce jeudi soir à 19h00, au Centre Charlier 70, bd St Germain 75005 PARIS / 01.40.51.74.07

Sur les livres de Bernard Antony, le commentaire de l'historien Jean de Viguerie

Jean de Viguerie, éminent conférencier des universités catholiques d’été du Centre Charlier, a été professeur à l’université de Lille et auparavant doyen de la faculté des lettres d’Angers. Il est l’auteur de l’œuvre de référence magistrale sur le XVIII° siècle : Histoire et Dictionnaire du temps des Lumières : 1715-1789 (Collections Bouquins-éd Robert Laffont). On lui doit maints ouvrages de grande autorité sur l’Ancien Régime et notamment un remarquable Louis XVI. Avec son livre Les Deux Patries, il a ouvert un débat essentiel sur la question de la survie de la France.

A propos de L’islam sans complaisance et L'histoire des Juifs d’Abraham à nos jours, il nous écrit :
"Ces deux ouvrages sont précieux parce qu’ils font un examen général et répondent à toutes les questions que l’on se pose aujourd’hui. J’ai admiré l’ampleur des recherches et la clarté des exposés. Je souhaite que l’on vous lise et que l’on s’instruise à votre école. L’ignorance aggravée tous les jours est l’un des grands maux d’aujourd’hui."

A propos du Dictionnaire de la Réplique et de Vérités sur la Franc-maçonnerie :
"Ces deux livres sont très utiles l’un et l’autre. Les aînés de mes petits enfants ont 17 et 16 ans. Je leur ai donné à lire le Dictionnaire de la Réplique.
Sur la Franc-maçonnerie à notre époque vous m’avez appris beaucoup. De Jean-André Faucher en particulier je ne savais rien.
J’ai beaucoup apprécié aussi la bibliographie du Dictionnaire. Si la jeune génération voulait bien s’adonner à la lecture de quelques uns de ces ouvrages, elle apprendrait des vérités essentielles."

On peut commander les ouvrages de Bernard Antony au Centre Charlier 70, bd St Germain 75005 PARIS.
- Vérités sur la franc-maçonnerie, 37 € (franco de port)
- Histoire des juifs d'Abraham à nos jours, 44 € (franco de port)
- L'islam sans complaisance, 29 € (franco de port)
- Le Dictionnaire de la Réplique, 42 € (franco de port)

mardi 9 juin 2009

Victoire anti-syrienne au Liban

Communiqué de Chrétienté-Solidarité

Chrétienté solidarité se félicite de la victoire de la coalition dite du “ 14 mars ” aux élections législatives libanaises du 7 juin. Opposée à l’occupation syrienne du Liban jusqu’en 2005 et au Hezbolllah et ses alliés depuis, elle remporte de nouveau, après son succès aux législatives de 2005, une nouvelle victoire avec 71 sièges sur 128 au Parlement libanais. Nous rappelons que, contrairement à ce qu’affirment les media français, cette majorité est dominée par les chrétiens qui obtiennent 40 sièges sur les 71 remportés, et ses piliers sont non seulement le sunnite Hariri et le druze Joumblatt, mais surtout nos deux amis Samir Geagea et le Président Amine Gémayel. Nous félicitons d’ailleurs en particulier Sethrida Geagea, Samy Gémayel (fils d’Amin, 30 ans) et Nadim (fils de Béchir, 28 ans) Gémayel qui ont été élus respectivement à Bcharré, Bikfaya et Beyrouth malgré les difficultés et les complexités du mode de scrutin libanais qui entremêle l’électorat musulman et chrétien.
D’autre part nous notons la victoire de nos amis dans la circonscription englobant la ville chrétienne de Zahlé détenue jusque-là par le général Aoun qui s’est depuis allié au Hezbollah. Zahlé, comme la majorité du peuple chrétien libanais, a rejeté l’alliance contre-nature entre le général Aoun et le Hezbollah. En effet, les scores des candidats aounistes sont en baisse notoire partout au Liban, même là où ils sont élus avec une courte majorité, souvent d’ailleurs grâce aux voix des électeurs chiites tous fidèles au Hezbollah, comme à Baabda et à Byblos.


Bernard Antony, Richard Haddad et Thibaut de La Tocnaye.

lundi 8 juin 2009

Européennes : échec de la droite de conviction

La première observation à formuler sur le scrutin de ce 7 juin 2009 est celle de la victoire électorale des forces de gauche remportant globalement plus de 55 % des voix avec le phénomène de l’émergence des écolos rouges-verts aux dépens des socialistes. C’est là la confirmation de la domination continue médiatico-culturalo-politique des contre-valeurs soixantuitardes.
La deuxième est que ces contre-valeurs de la culture de mort contre celles du respect de la vie, de l’enracinement, de la défense de notre identité française et chrétienne imprègnent aussi très fortement le parti de la falso-droite de Nicolas Sarkozy, très différente des droites victorieuses partout en Europe et beaucoup moins subverties.
La troisième est que seules les forces suscitant l’intérêt des médias et donc bénéficiant d’un minimum d’expression dans les radios et télévisions peuvent obtenir des voix.
La victoire de Cohn-Bendit est ainsi indiscutablement celle de toute la complicité médiatique dont il dispose.

Dans le camp national, le mouvement de Philippe de Villiers subit un nouvel et cuisant échec dû à trois facteurs :
- Son alliance avec un parti d’ineptie ramenant la politique aux valeurs, certes sympathiques par ailleurs, de la chasse, de la pêche et de gentilles traditions sur lesquelles on ne peut sérieusement fonder le combat pour nos patries.
- Sa vocation décevante de droite purement supplétive de la falso-froite.
- Le manque enfin de charisme médiatique de son leader toujours trop long à mettre ses phrases en route.

Le Front National pour sa part a perdu quatre de ses sept sièges. Près de la moitié de l’électorat de jadis de Jean-Marie ne l’a pas retrouvé : la plus sensible sans doute à l’évolution au fil des ans de ses prises de position et déclarations surprenantes et contradictoires. Bruno Gollnisch heureusement élu ne l’est hélas qu’avec un score décevant. Celui de Marine Le Pen, certes en régression, est néanmoins honorable. Marine Le Pen a bénéficié de la présence médiatique qui lui est depuis longtemps accordée et qu’elle occupe non sans talent et vigueur. L’avenir dira sur quelles lignes doctrinales, positions politiques et sur quelle stratégie elle va conduire le Front National que son père lui transmet.
Seulement représenté dans le Nord et le Centre (sans parler de la candidature très personnelle et un peu surréaliste de Jean-Claude Martinez dans le Sud-Ouest) le Parti de la France de Carl Lang n’a pas obtenu un résultat miraculeux. Constitué il y a trop peu de temps, bien vite, sans moyens et médiatiquement ignoré, son résultat dans ces régions de moins de deux pour cent est certes faible. Mais il est celui des initiatives naissantes et son chiffre n’est déjà pas négligeable en comparaison de ceux de Villiers ou des partis d’extrême-gauche.
L’Institut du Pays Libre jugera de ses possibilités de devenir et de croissance. Mais surtout avec l’Institut du Pays Libre nous agirons, autant que cela dépend de nous, pour la recomposition et l’unité du mouvement national dans la fidélité aux valeurs civilisatrices et dans la modernité d’une politique pour notre temps. Il faudrait pour cela le dégager des ornières passéistes et que s’instaure hors des complaisances narcissiques un autre mode de relation entre ses personnalités.

Les bonnes nouvelles venant d'autres pays d'Europe

Rencensées par Yves Daoudal sur son blog.
Au Royaume-Uni le BNP fait son entrée au Parlement européen avec 2 sièges.
Aux Pays-Bas, le parti anti-islam de Geert Wilders arrive en deuxième position avec 17% (4 sièges).
En Autriche, le FPÖ qui a mené une campagne anti-islam double son score à 13,1% (2 sièges).
En Hongrie, le parti nationaliste Jobbik monte à 14,8% (3 sièges).
En Grèce, le Laos obtient 2 sièges (6,8%).
Au Danemark, le Parti du Peuple danois obtient 2 sièges (15,1%).
En Bulgarie, Ataka (qui a fait campagne contre l'adhésion de la Turquie) obtient 2 sièges (11,2%).
En Slovaquie, le SNS, 5,6%, a 1 siège, le HZDS 9% (1 siège).
En Italie, la Ligue du Nord dément les sondages en grimpant à 10,9% et remporte 8 sièges !
En Finlande, le parti des Vrais Finlandais obtient 9,8% des voix, contre 0,5% en 2004, et emporte un siège.
En revanche, en Belgique, le Vlaams Belang est en recul et ne conserve que 2 sièges (il en avait 3).

L’écologisme la maladie infantile du gauchisme

La liste Europe Écologie sortirait grande gagnante de ces élections européennes. En doublant les voix des Verts par rapport aux élections de 2004, elle devance la liste du MoDem et se hisse au niveau du Parti socialiste. Il est indéniable qu’un des résultats essentiels de ces élections est la redistribution des cartes au sein de la gauche au profit des écologistes.
En infligeant une grande claque au Grand Tout-flou, François Bayrou dont l’attitude n’est nette que pour son ambition à gagner les élections présidentielles, Daniel Cohn-Bendit et sa liste sortent le vent en poupe et créent une dynamique pour les présidentielles de 2012 avec laquelle il faudra compter. Relativisons un tant soit peu ce résultat puisqu’en définitive la liste écologiste obtient que 16 % des 40 % des inscrits s’étant déplacés pour aller voter, mais l’important est qu’elle obtient le même score que le Parti socialiste en pleine déconfiture.
Mais pour qui leurs électeurs ont-ils voté ? Qui connaît le programme d’Europe Écologie ? Qui a entendu parler du Pacte écologique et solidaire européen adopté par ce mouvement ?
Si ce programme comme tout programme contient des éléments intéressants comme la lutte contre les paradis fiscaux ou contre l’ultra libéralisme financier, il s’inscrit dans une perspective farouchement antinationale comme le déclare Daniel Cohn-Bendit dans son profil : « Pourquoi choisir la France (…) ? Pour celles et ceux qui, au-delà de la « mythologie » que mon nom évoque, reconnaissent un engagement résolument européen, irréductibles aux discours « formatés » dans le moule étriqué d’une pensée nationale ce choix est évident. » Il s’inscrit également dans une perspective de politique fanatiquement pro-immigrationniste : « L’immigration n’est pas une menace mais une chance pour l’Europe, indissociable de sa culture et de son histoire. » (Pacte écologique et solidaire européen). Ensuite et paradoxalement ces écologistes qui sont si prompt à aduler la nature, défendent des relations sexuelles qui ne respectent guère la nature : « L’U.E. doit être exemplaire en matière de droits fondamentaux et continuer à améliorer sa législation en matière de non discrimination, surtout en ce qui concerne le genre, l’origine ethnique, l’invalidité et l’orientation sexuelle. Cela signifie également qu'il faut continuer de se battre contre toutes les formes de discrimination, notamment le racisme et la xénophobie, l'intolérance religieuse, le sexisme, l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie, ainsi que contre les mouvements politiques prônant la violence dans l'Union Européenne. » (Pacte écologique et solidaire européen).
En définitive comme l’affirme José Bové, il s’agit de créer un nouveau monde : « Oui, l’intensité de la crise financière est l’opportunité de jeter les bases d’un nouveau monde ! Oui, il est urgent de refonder un modèle d’Europe écologique et sociale en opposition au modèle productiviste et libéral ! » Adolf Hitler et Josef Staline ont voulu, eux aussi, fonder un « nouveau monde » et cela a fini dans les camps de concentration et le goulag !
La liste Europe Écologie affirme : « Nos élus ne sont pas adeptes du grand soir mais des grands matins » qui généralement s’ouvrent sur des utopies s’avérant des plus dangereuses car avec un tel programme les Européens risquent d’avoir de « grands matins » avec une bonne gueule de bois.
Le succès de la liste Europe Écologie aurait été amplifiée grâce à deux faits, d’abord la programmation du film écologiste de Yann Arthus-Bertrand « Home » vendredi 5 juin et ensuite à l’accrochage entre Daniel Cohn-Bendit et François Bayrou lors d’une émission diffusée le 4 juin sur France 2 pendant laquelle François Bayrou avait évoqué les expériences sexuelles ambiguës avec des enfants que Daniel Cohn-Bendit décrit dans son livre « Le grand bazar ». Cette altercation aurait profité à ce dernier. Il suffirait donc en France de passer un film et de dénoncer des attitudes pédophiles pour que cela favorise une liste plutôt qu’une autre ?
En fait l’écologie n’intéresse que modérément certaines têtes de cette liste, l’idée essentielle est de lancer l’Europe sur les voies rutilantes d’un « nouveau monde » pour parler en langage stalinien, avec toujours la même vieille idée de mettre fin au capitalisme sans pour autant que la société appelée de leurs vœux soit présentée très clairement. La liste conduite par Daniel Cohn-Bendit devrait plus honnêtement s’intituler Europe Gauchiste car l’écologie constitue aujourd’hui les nouveaux oripeaux dont s’affuble le gauchisme maladie sénile des bobos européens.
Louis CHAGNON

vendredi 5 juin 2009

DÉBAT ÉLECTORAL SUR France 2


Tous les commentaires ne parlent que de l’empoignade Cohn-Bendit - Bayrou.
Quelques observations autres :
- L’incroyable assertion de Martine Aubry sur la Turquie, « pays de nombreuses églises catholiques ». Aucun intervenant ne l’arrête pour dire qu’il reste en effet quelques églises chrétiennes en Turquie : la plupart en ruines, et surtout qu’elles sont vides de chrétiens car les massacres du XIX° siècle avec le sultan Abdul Hamid et le génocide perpétré en 1915 par le régime maçonnique Jeune-Turc a entraîné l’extermination de 99 % des chrétiens, arméniens, chaldéens, grecs et autres.

- Bonnes interventions de Marine Le Pen et de Philippe de Villiers sur la complicité générale de la classe politique pour faire avaler aux peuples, coûte que coûte, leur Europe. Bon emportement de Philippe de Villiers sur le culot de ceux qui ont été les collabos du communisme et se présentent sans complexe aujourd’hui comme des combattants de la liberté.
Mais nouvel aveu de sa part que son but n’est que d’influencer Nicolas Sarkozy (il peut toujours espérer !).
Tout le monde traite Bertrand de menteur. Mais Villiers aussi est un sacré menteur qui, il y a 3 ans, nous jurait solennellement et répétitivement qu’il rompait définitivement avec le système et avec Sarkozy.
Cent témoins se souviennent de ses serments n’ayant pas l’excuse d’être des serments d’ivrogne !

- Sur la Turquie, aucun intervenant hélas, hostile à son accueil dans l’Union Européenne, n’ose dire que c’est parce qu’elle n’est certes pas européenne mais qu’elle l’est d’autant moins qu’elle est à 99% musulmane et que l’islam, ce n’est pas qu’une religion mais surtout une idéologie totalitaire, un système politique, social, juridique qui doit être imposé à tous.

- Comme d’ordinaire, on se moque du monde avec les sondages comme l’a si souvent dénoncé Jean Madiran (bien avant Bayrou !) car par exemple sur un résultat brut à 6 % les enquêteurs peuvent très légalement annoncer 4 ou 8 %.
Ainsi le sondage SOFRES attribuant 4 % au FN est-il totalement bidon. Avec cela, le FN n’aurait pas d’élus. Or je crois qu’il obtiendra tout de même 3 ou 4 sièges. Ce qui ne changera peut-être rien, hélas, à l’état du mouvement national qui devrait pour le moins être rassemblé, clairement, lisiblement, fièrement, autour d’exigences fondamentales et notamment le respect de la vie innocente et la lutte contre la submersion politique et sociale islamiste.
Cela dit, je rappelle à ceux qui me le demandent encore que, bien sûr, je vais voter et faire voter.
Et d’abord une adjuration : aucune voix de fidélité française ne doit se porter sur la gauche rouge ou verte ou sur le MODEM de François Bayrou. Pas une voix non plus pour la falso-droite, l’inver-droite, la gauchisto-droite de Nicolas Sarkozy et du frère Bertrand du Grand Orient.

Ensuite, pour ce qui est de moi, on connaît mes choix :
- Dans ma région, je voterai, au-delà de mes divergences avec lui, pour Jean-Claude Martinez qui a le mérite de se prononcer sans ambiguïté pour le respect de la vie et « contre cette Europe-là » selon le slogan que j’avais jadis initié.
- Dans le Nord, j’invite à voter bien sûr pour Carl Lang.
- Dans l’Est, même si je formule tristement à son endroit quelque reproche sur son inertie stratégique au sein du FN, je demande à nouveau, comme je l’ai fait sur radio-Courtoisie, de voter pour mon ami Bruno Gollnisch.
- Dans le Centre, Jean Verdon, vieil ami au sein du FN, a pris lui aussi le Parti de la France et il faut voter pour lui.
Ailleurs, que dire, que faire ?
- Pour l’Ile-de-France, je n’ai donné et ne donnerai aucune consigne et de même pour ce qui est de l’Ouest tant est insupportable la politique de louvoiement, de revirement, de volte et de virevolte de Philippe de Villiers, mal influencé sans doute par la nécessaire recherche des vents de la navigation à voile du Vendée-Globe.
- Pour le Sud-Est, on sait quels légitimes et sérieux reproches j’ai pu faire à Jean-Marie Le Pen.
Je lui ai pardonné certes d’avoir gobé contre moi au mépris de notre amitié les assertions complotistes de son secrétaire général. Mais plus encore m’ont éloigné de lui ses prises de position inacceptables sur l’islam, sur le PACS, sur les banlieues et encore ses réitérations sur les détails et autres dieudonneries soralo-faurissonnesques.
Mais non seulement en mémoire du passé comme l’a dit Carl Lang, mais aussi parce qu’il flanque toujours la colique à nos ennemis, et qu’à la vérité encore, je conserve de la tendresse pour ce vieux baroudeur, je suis satisfait qu’il soit, comme je le crois, réélu.
Pour autant je souhaite aussi la réélection du villiériste Patrick Louis qui est certes plus terne que Le Pen mais semble néanmoins avoir des convictions plus proches des nôtres que les sarkoziens du cru. Et il a surtout pour mérite d’avoir derrière lui Marie-Claude Bompard.
- Enfin pour ce qui est des DOM-TOM, que mes amis votent bien sûr décidément pour Roger Holeindre auquel m’attachent tant de combats partagés et tant de moments d’amitié.

P. S. J’allais oublier de mentionner mon affliction pour l’alliance de Villiers avec les gars de C.P.N.T.
J’aime pour ma part beaucoup la pêche à la truite dans les gaves et torrents de mes Pyrénées, et je ne déteste pas les saines traditions de la chasse et de la ruralité. Mais ramener la politique à ces préoccupations c’est tout de même la dévaluer.
La passion de la chasse a déjà causé beaucoup de tort à notre pays. Louis XVI aurait mieux fait d’apprendre à gouverner et à affronter les émeutes plutôt que de noter inlassablement sur ses cahiers le nombre de ses exploits de vénerie. Il tua en effet pas moins de 14000 cervidés. Comment abattre ainsi les biches si belles, si graciles et si émouvantes ?
Il aurait mieux fait de chasser sans état d’âme les infâmes sanguinaires sans-culottes.





Le système pourri derrière Cohn-Bendit

On sait notre profond désaccord politique avec François Bayrou sur des sujets essentiels mais on ne peut aujourd’hui que saluer la réplique cinglante qu’il a adressée à Cohn-Bendit, ce ventripotent qui porte sur sa grosse tête de poire tapée traitée au carotène, la marque de sa dégueulasserie.
Le Cohn-Bendit se croit en effet tout permis lorsqu’il parle de ses adversaires avec la bave haineuse aux lèvres. Rares sont ceux qui ont le courage de remettre dans sa crotte le nez de cette idole pour bobos. Ce fut le cas de Bruno Gollnisch lors d’un débat télévisé il y a quelques années, c’est l’honneur de Bayrou d’avoir rappelé les écrits justifiant des comportements pédophiles de Dany le rouge, devenu par recyclage vert caca d’oie.
Cette affaire permet également de voir à quel point le système pourri est soudé quand quelqu’un sort du langage feutré imposé par ses tenants. De Xavier Bertrand « écoeuré » à Hervé Morin, qui voit dans les propos de Bayrou une « espèce de poujadisme » en passant par Martine Aubry, la condamnation est unanime contre Bayrou.
Pour ce qui nous concerne, nous pensons que c’est une bonne chose de remettre à sa place ce Cohn-Bendit qui est la coqueluche des médias où, il est vrai, l’on retrouve tant et tant de ses amis soixante-huitards tolérés voire propulsés par une pseudo droite (dernier épisode : Philippe Val à France Inter) qui n’a de cesse de leur servir la soupe.

Yann Baly

jeudi 4 juin 2009

Barak Obama, les U.S.A., l’islam et le monde.

On ne parvient à la présidence des U.S.A. que si l’on bénéficie de puissants soutiens. Les talents du candidat jouent aussi leur rôle, bien sûr.
Ceux qui ont misé sur Obama ont fait un coup de maître. L’homme mauvais dans son idéologie gauchiste est en effet non seulement beaucoup plus charismatique et intelligent que son prédécesseur mais ses origines et sa couleur sont des facteurs d’importance pour un puissant changement non pas de finalité mais de stratégie dans la politique étrangère des U.S.A. La finalité demeure : le maintien de la puissance américaine, fut-elle socialiste, badigeonnée comme toujours de la recherche d’un nouvel ordre mondial sinon de la construction mondialiste d’un gouvernement planétaire. Ce n’est pas il est vrai la première fois dans l’histoire que fusionnent impérialisme de fait et recherche d’un ordre universel. Cela est vieux comme la pax romana ou comme les rêves de Charles Quint et, plus près de nous, comme les sanglantes utopies socialistes du nazisme et du communisme.
Se servant de ses racines musulmanes, manifestant une sorte de syncrétisme politico-religieux islamo-chrétien, Obama, en fait, s’efforce de coaliser l’essentiel de l’islam sunnite avec les U.S.A. pour pouvoir, si cela devient nécessaire, isoler le plus possible, avant de le frapper militairement, le régime islamiste révolutionnaire de l’islam chiite.
On mesure, et on mesurera toujours plus, combien l’élimination du Shah d’Iran par l’Amérique de Carter fut imbécile et criminelle et combien a été inepte la politique de ses successeurs incapables d’appuyer intelligemment, c'est-à-dire secrètement, une contre-révolution. Alors aujourd’hui, c’est à « l’option » militaire que l’on se prépare.
Ce qui est très probable aujourd’hui, c’est que ce n’est pas Israël qui frappera l’Iran. Cela entraînerait immédiatement la fureur et la coalition de tout le monde musulman, chiite et sunnite contre Israël et donc contre les U.S.A.
Autant que faire se peut, le travail sera donc fait par une coalition occidentalo-sunnite et c’est à quoi s’emploie habilement Obama. Ainsi s’explique la décision de Sarkozy d’établir, pour n’être pas en reste, une base militaire franco-otanienne à Abou-Dhabi.
Je ne dis pas, bien au contraire, qu’il ne faut pas souhaiter l’effondrement du régime iranien, abominable pour son peuple. Mais je ne suis pas du tout sûr que la solution de la guerre soit la bonne et ne le renforce au lieu de l’abattre. Et quel en sera le prix ?
D’une part, on peut peut-être craindre que le « pays réel » musulman sunnite, celui des masses plus anti-occidentales qu’anti-chiite ne se retourne contre les régimes malgré les efforts d’Obama pour rappeler qu’il s’appelle Hussein et qu’il porte l’islam dans son cœur. Je n’y crois pas car ces peuples sont tenus et la transversalité révolutionnaire de certains courants islamistes entre sunnites et chiites ne me parait pas être suffisamment établie pour renverser les régimes en place.
Bien plus dangereux me parait être le danger de l’ouverture généralisée toujours plus grande de l’occident, en Amérique et en Europe, à cet islam bien sage que chérit Obama, un islam modéré, sans grandes vagues conquérantes, mais dont le flot monte et s’infiltre lentement et sûrement.
Avec tous les phénomènes d’attraction et de fascination da ns tous les milieux politiques (y compris dans certains courants d’extrême droite) et avec la béate satisfaction de tant de clercs prêts à accepter l’ordre du croissant comme ils acceptaient hier celui de la faucille et du marteau.

mercredi 3 juin 2009

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Débouté de sa plainte contre les propos ignominieusement anti-chrétiens de Charlie-Hebdo, l’AGRIF a décidé de faire appel.

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Je suis navré de ce qu’une information insuffisante et donc déformatrice ait été publiée dans « La Griffe » n° 73. Sur la base en effet d’informations jusqu’à ce jour à notre connaissance non démenties, nous avons indiqué qui s’était opposé à un amendement du Parlement Européen condamnant le pape et certains qui, d’une manière surprenante, ne s’y étaient pas opposés.

Mais on aurait dû naturellement indiquer que Bruno Gollnish avait également et heureusement voté contre.

C’est donc bien involontairement que nous avons laissé passer une désinformation par omission, ce dont nous prions Bruno Gollnish de nous excuser. Rectification est faite.