mercredi 30 septembre 2009

Louis Aliot nous écrit …

A propos du texte publié sur ce blog hier, qui évoquait la désignation de Christian Bouchet comme tête de liste FN en Loire-Atlantique pour les régionales de 2010, le Secrétaire général du FN nous précise :

« - La candidature de Monsieur Bouchet n’a pas entériné par la commission d’investitures du FN.

- Ce n’est pas Marine LE PEN (qui pour l’occasion a été mise devant le fait accompli) qui a présenté cette candidature, mais Brigitte NEVEU et les cadres de cette région, tous fervents catholiques, qui ont souhaité présenté monsieur Bouchet…Prenez contact avec Madame NEVEU et vous constaterez par vous-même !

Salutations nationales,

Louis ALIOT
»


Bernard Antony, actuellement en déplacement, me charge de répondre à M. ALIOT.

Nous sommes rassurés d’apprendre que les instances du FN n’ont pas totalement perdu la tête et que la commission d’investiture du FN n’a pas entériné ce choix plus que douteux.

La photo publiée le 28 septembre 2009 par le site NPI, toujours bien renseigné sur les activités du FN (et pour cause !) montre de façon claire que si Marine Le Pen n’a peut être pas présenté oralement elle-même la candidature de M. Bouchet, elle l’a pour le moins cautionné par sa présence à la même table que l’individu en question. Mais cela n’a que peu d’importance, chacun peut se tromper et il n’est jamais trop tard pour faire marche arrière.
Pour ce qui est des « fervents catholiques » qui auraient « souhaité présenter M. Bouchet », les nombreux amis que nous connaissons dans la région ne sont pas de cet avis. Par ailleurs, pas plus qu'être Vice-Présidente du FN, être catholique ne donne la science infuse sur les hommes, leurs idées et n’empêche nullement un manque de discernement politique. Nul doute qu’au vu du pedigree de M. Bouchet, ceux qui auraient pu se méprendre ne reviennent sur leur proposition si réellement ils l’ont faite.

Yann Baly

Bouchet : meilleur satanologue que politologue

J’apprends par Le Salon Beige les propos à mon endroit du « satanologue » Christian Bouchet.
Je vérifie sur un point au moins qu’il doit décevoir « Satan, le père du mensonge » en affirmant la vérité qu’il est plus proche du terroriste Carlos que de moi. Je respire ! S’il avait affirmé être plus près de moi que de Carlos, j’aurais dû expliquer qu’il se trompait certainement et qu’en tout cas, moi, je ne me sentais en rien proche de lui.
Ce nouveau responsable, adoubé par Marine Le Pen, d’un Front National devenant décidément de plus en plus curieux, affirme se situer dans la mouvance nationale bolchevique - « rouge-brun » ; c’est-à-dire dans la ligne des milieux marqués par une surprenante nostalgie hitléro-stalinienne.
Christian Bouchet me désigne comme un homme « d’extrême-droite » en quoi il ne témoigne d’aucune originalité, rejoignant là les conformistes politologues d’extrême-gauche. D’évidence, il doit être meilleur satanologue que politologue !
Je ne suis certes pas, on le sait, d’extrême-droite, rien dans mes opinions et actions ne me paraissant relever d’un extrémisme. Mais si le fait de n’être pas admirateur du terroriste Carlos et de ne vraiment pas apprécier l’idéologie « rouge-brun » me vaut d’être situé à l’extrême-droite par le satanologue du Front National, voilà qui intéressera sûrement les étudiants en sciences-politiques !
Comme les intéressera l’entretien politique avec Jean-Marie Le Pen publié par Flash Magazine, le journal de Nicolas Gauthier, d’Alain Soral et de Christian Bouchet.
Outre un réductionnisme excessif dans l’interprétation des rapports politiques mondiaux ramenés à une causalité unique ( israélo-américaine ), il manifeste non seulement l’islamophilie de Jean-Marie Le Pen mais une grande ignorance religieuse et de l’islam et du christianisme.
A suivre
...
Bernard Antony

La crise est finie…pour les boursicoteurs !

La bourse a retrouvé des couleurs et est même repassée au-dessus de la barre des 3.800 points le 16 septembre dernier. L’euphorie regagne nos spéculateurs et certains économistes commencent à avancer l’idée que la crise aurait été surestimée. Nous ne sommes pas convaincus que leur optimisme soit partagé par les nouveaux chômeurs. Car si les cours de la bourse augmentent, cela va de pair avec la progression du chômage. Ainsi, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (c’est-à-dire des chômeurs tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi) s'établit à 2.553.300 à la fin du mois d’août en France, soit une hausse de 25,8 % sur un an et 0,7 % sur un mois (+ 18 100), selon les chiffres publiés par Pôle emploi.
Autrement dit les cours de la bourse persistent à être déconnectés de l’économie réelle ce qui ne peut que nous conforter dans l’idée que la crise économique loin d’être finie ne ferait que commencer.

Louis CHAGNON

mardi 29 septembre 2009

Le Pen sombre définitivement dans l’islamofolie

Dans une interview au bimensuel Flash* (on en retrouvera l'intégralité sur le site d’Alain Soral), Jean-Marie Le Pen s’exprime sur un certain nombre de sujets qui lui tiennent à coeur.
Il y fait notamment l’éloge de la Grande Turquie. « J’ai toujours eu de l’admiration pour la Turquie (…) C’est un peuple courageux et travailleur ». Revenant sur son amitié avec l’ancien premier ministre islamiste turc, Necmettin Erbakan : « il faut savoir qu’il s’agit d’un religieux, très profondément croyant, persuadé comme moi que l’islam risque de se corrompre dans la fréquentation ou dans l’intimité d’un Occident décadent. »
Ce qui n’empêche pas, plus loin, le Président du FN de dire tout le bien qu’il pense de l’islam en France.
Vision quasi-idyllique qui ne peut venir que d’un homme coupé des réalités de la société française de ce début de XXIe siècle. Ainsi M. Le Pen s’embarque dans d’incompréhensibles appréciations qui lui font dire : " ce que je vois, ce sont des musulmans intégrés à la vie sociale, très souvent par l’artisanat plus encore que par le commerce ". Explication avancée pour justifier cette étrange distinction : les commerçants sont en contact avec leurs coreligionnaires tandis que les artisans travaillent dans un milieu différent du leur… Traduisez : je fais travailler des artisans d’origine musulmane mais je fais rarement mes courses à l’épicerie arabe du coin…
Il semble d’ailleurs bien que ces artisans ne se contentent pas d’intervenir sur la plomberie ou la tapisserie de M. Le Pen mais que leur savoir-faire s’étende également à travailler le cerveau du vieux chef. Interrogé sur l’éventuelle «incompatibilité» entre les cinq piliers de l’islam et le mode de vie français, il répond : "A mon sens, aucune. En principe, les religions chrétiennes étaient religions de paix, de fraternité et d’amour. Ça n’a pas empêché les catholiques et les protestants de s’égorger des siècles durant, tel qu’en Irlande aujourd’hui encore."
M. Le Pen devrait savoir que lorsque les catholiques commettent un crime ou des massacres, ils sont en contradiction avec l’enseignement du Christ tandis que le Coran et la vie du prophète regorgent de massacres ou d’incitation au crime pour l’honneur d’Allah.
A la manière d’un animateur de quartier tendance gauche bobo, il revient aussi sur l’aide au maintien de l’ordre public que peut apporter l’islam.
Grave idéalisation de l’islam encore, lorsque Jean-Marie Le Pen affirme que certains musulmans manifestent plus d’intérêt pour l’identité nationale (plus que qui d'ailleurs ?). Le bon musulman ne connaît que l’oumma (la communauté des croyants). Pour lui, les nations ne comptent guère. Le grand voyageur en pays musulman qu’est M. Le Pen aurait pu s’en rendre compte en observant que, dans de nombreux aéroports, une file est réservée aux ressortissants de l’oumma et une autre pour le reste des incroyants quelque soit leur nationalité.
Evoquant les constructions de mosquées, il affirme que « maintenant il y a des réclamations constantes, souvent suscitées par les maires afin d’augmenter leur clientèle électorale. Un peu comme Sarkozy, qui professe l’opinion dominante du problème venant d’être soulevé. Il est très vert en ce moment, parce qu’il a vu le succès d’Europe-Écologie aux dernières élections européennes. Il était aussi très tricolore en 2007… Cet homme est toujours à disposition ! »
S ‘il n’y avait que Sarkozy…

Yann Baly

* son principal animateur est le nationaliste révolutionnaire rouge-brun Christian Bouchet dont Marine Le Pen vient d’annoncer qu’il était investi par le FN tête de la liste départementale de Loire Atlantique pour les régionales.
Ce dernier avait déclaré qu'il préférait le terroriste Carlos à Bernard Antony. Cela intéressera grandement les électeurs de Loire-Atlantique et les cadres du FN.
Il y a quelques années, dans Reconquête, Michel Hubault avait épinglé le goût affirmé pour le satanisme de cet autre admirateur inconditionnel du monde arabo-musulman. Il nous avait répondu être "satanologue" (sic) et non sataniste ! Nous y reviendrons dans de prochains blogs et une prochaine revue avec de nouveaux éléments. Et Marine Le Pen qui disait vouloir se couper de la vieille extrême-droite …

L’UMP a commencé de régler la note

L’élection législative qui s’est déroulée ce dimanche dans la 10e circonscription des Yvelines vient confirmer les impressions et les rumeurs qui circulent jusqu’au sein même du camp sarkoziste : l’UMP est en grandes difficultés.
Cette élection a vu le candidat Poisson élu au second tour avec un tout petit peu plus de 50% et 5 voix d’avance sur son adversaire des Verts. Rappelons qu’en 2007, Christine Boutin avait obtenu 49,9 % au 1er tout et près de 59 % au second tandis qu’Anny Poursinoff, la candidate écolo, n’avait fait que 3,89% au 1er tour pour arriver à 49,9% ce dimanche !
On comprend désormais pourquoi les candidats ne sont pas légions à vouloir prendre les têtes de liste UMP pour les prochaines régionales. Quelques sondages doivent circuler annonçant la débâcle.
Travail du dimanche, taxe carbone s’ajoutant au 14 taxes créées par Sarkozy depuis 2007, projet de fiscalisation des indemnités pour accidents du travail, cinéma médiatico-politique autour de la « jungle », émeutes ethniques permanentes sur l’ensemble du territoire, licenciements et délocalisations accélérées, limogeage du Préfet Girot de Langlade, ouverture à gauche voire à l’extrême gauche (Val à France Inter), tout cela risque de coûter très cher aux candidats UMP. Le climat qui règne dans les sections et dans les réunions de députés UMP ne fait que confirmer la tendance.
Alors, n’hésitons pas à prendre le téléphone ou l’ordinateur pour vider nos sacs auprès des permanences locales du parti présidentiel, cela contribuera à mettre un peu plus la panique chez ceux qui prétendent nous gouverner.

Yann Baly

jeudi 24 septembre 2009

Syrie – Iran – L’échec de Nicolas Sarkozy

Au prix d’une acceptation de retour de la mainmise syrienne sur le Liban, Nicolas Sarkozy croyait pouvoir jouer un rôle dans les affaires de l’Orient. Il a mis ainsi largement en avant la cordialité de ses liens avec le président syrien Bachar el Assad, dictateur fils du dictateur assassin de nos diplomates et soldats. Il est allé, on s’en souvient, jusqu’à inviter celui-ci lors d’un défilé du 14 juillet.
Il croyait mener ainsi une action de haute volée diplomatique aboutissant à la rupture de l’alliance irano-syrienne. J’avais annoncé ma certitude qu’il allait vers un inéluctable échec. Il a été à l’évidence le dupe d’un marché où la Syrie a tout gagné et la France tout perdu. Bachar el Assad ne nous a pas ramené Florence Reiss. C’était le dernier de ses soucis.
Alors Nicolas Sarkozy gronde contre le dictateur iranien Ahmadinejad qui ne s’en émeut guère. Hélas pour la France, l’alternance de finasseries et de rodomontades ne fait pas une politique étrangère. Même si elle est menée par le chef de l’Etat et non par le très médiocre ministre Bernard Kouchner aussi silencieux aujourd’hui qu’il était hier agité et bavard.
Bernard Antony

mardi 22 septembre 2009

Vandalisme à bord du Marseille-Nice

Le terme de vandalisme utilisé par Le Figaro de ce jour pour définir le comportement de la centaine de jeunes voyous racistes qui ont bloqué une nouvelle fois ce train, injurié les voyageurs et craché sur les policiers, convient parfaitement.
L’attitude conquérante, méprisante, provocatrice de ces barbares rappelle en effet celle des envahisseurs venus du Nord qui déferlèrent au IVème siècle sur la société gallo-romaine alors en pleine décadence et incapable de se défendre. Les Vandales refusant toute assimilation furent sans doute longtemps les pires ne trouvant pas devant eux l’opposition d’un Etat désormais vacant.
Ils saccagèrent tout sur leur parcours en Gaule, pillant, violant, massacrant, avant de continuer de même en Espagne et de détruire enfin la belle Afrique du Nord romaine et notamment la Carthage si chère à Saint Augustin. Ils se fondirent enfin dans une Berbérie à nouveau barbarisée et que submergeraient plus tard les rezzous des guerriers musulmans.
On ne sait si les jeunes barbares qui méprisent notre peuple ont pris, parmi de lointains mais possibles ancêtres, parmi d’autres prédateurs, les Vandales pour modèle.
Quoi qu’il en soit il serait heureux que les citoyens français se ressaisissent et requièrent de l’Etat et de la justice qu’ils s’opposent aux violences des groupes islamo-racistes.
L’Agrif et ses avocats sont prêts à défendre les agressés qui souhaiteraient un actif soutien devant la justice.

Bernard Antony

AGRIF 70 Bd Saint Germain 75005 PARIS - Tél: 01.40.46.96.31 - agrif@wanadoo.fr

lundi 21 septembre 2009

Les socialistes bayonnais bâillonnent !

Entre deux bourrages d’urnes et deux crêpages de chignons entre Martine et Ségolène, les socialistes s’occupent des citoyens français à leur façon. Le groupe socialiste « Bayonne ensemble » représenté par leur élue, l’avocate Colette Capdevielle, aurait déposé plainte le 17 septembre auprès du Procureur de la République de Bayonne, au nom de son groupe pour : « Provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence en raison de l'origine ou confession des personnes », contre les sites Internet « Action sita », le blog de « Zébuloneuf » et « Sitajoeblack's Blog » pour la raison que des liens vers ces sites qualifiés de « racistes » alors qu’ils ne font que défendre leur héritage culturel et leurs libertés sont récemment apparus sur le portail du P.S. bayonnais. Les plaignants dénoncent cette « immixtion ». Le juge statuera sur la recevabilité de la plainte.
La cause réelle de tout ce remue ménage en est le projet de construction de la grande mosquée de Bayonne, voyez l’entourloupe : en 2007, la communauté d’agglomération de Bayonne vendait à l’association des musulmans de la côte basque un terrain de 2000 m2 situé rue Joseph Latxague, pour le prix ridicule de 10€/m2, le faible prix était déterminé par le fait que le terrain était non constructible. En mars 2008, ô miracle ! (laïque bien sûr), la mairie à majorité U.M.P. avec Jean Grenet comme maire (parti radical valoisien associé à l’U.M.P.) avec l’alliance des socialistes, décidait de rendre ce terrain islamiquement constructible. L’association des musulmans de la côte basque s’est empressée de présenter un projet de construction d’une grande mosquée de 500 m2 avec un joli minaret qui comme chacun sait est un des éléments architecturaux typique du pays basque.
Un « Comité de Défense des Paysages de France », s’est constitué pour s’opposer à cette braderie du patrimoine des Basques, mais il a le malheur d’être président par un élu du Front national et le « marigot » (terme apprécié par ce mouvement) du Mrap d’aller de son couplet anti-raciste, alors que ce mouvement n’hésite pas le cas échéant à utiliser de faux témoins et des documents falsifiés (nous en sommes témoins, voir mon livre L’école française et l’islam chez Godefroy de bouillon), ainsi la Fédération du Mrap des Landes : « appelle à la vigilance contre cette campagne raciste et haineuse à l’encontre des musulmans de la côte basque qui ne demandent qu’à vivre sereinement leur foi dans le cadre de la Laïcité et la République. » Ces propos démontrent leur totale méconnaissance de l’islam qui ne reconnaît aucune laïcité, ni d’ailleurs aucune république, nous remarquons aussi leur absence totale de réaction lorsque ce sont des édifices chrétiens qui sont saccagés ou lorsqu’il s’agit d’actes de racisme anti-blanc. De même que les persécutions des chrétiens en pays musulmans qui aimeraient eux aussi vivre sereinement leur foi n’émeuvent en aucun cas le parti socialiste et encore moins le Mrap ou la Ligue de droits de l’homme. Nous remarquerons aussi que la Fédération des Landes du Mrap n’appelle pas à plus d’honnêteté de la part du Mrap et à s’abstenir d’utiliser de faux témoins et des documents falsifiés. Sans rire la fédération des Landes du Mrap interprète sa politique soi-disant laïque à la façon du socialiste Jean Glavany pour qui « Aujourd’hui, être un bon laïc, c’est encourager la construction de mosquées en France ».
Est-ce que les bâillonneurs de Bayonne iront jusqu’à faire interdire le fameux jambon de Bayonne véritable insulte à tous les musulmans ? Puisque Allah a dit : « Voici ce qui vous est interdit : la bête morte, le sang, la viande de porc (…) » Coran, sourate 5, verset 3. Cette islamophobie des charcuteries de Bayonne doit cesser immédiatement ! Mais où le Mrap a-t-il l’esprit ?
Cela fait belle lurette que les élucubrations socialistes nous font bailler, le parti socialiste est devenu une vraie baille qui nous baille des idioties tout en voulant bâillonner certains Français qui ne partagent pas leur fantasme d’érection immobilière musulmane sous forme de minaret, jetons tout cela à la baille !

Louis CHAGNON

jeudi 17 septembre 2009

A forte épidémie, régime fort !

On sait que le ministère de la justice a préparé un plan qui fait scandale en cas de pandémie de grippe A : audiences confiées à un seul magistrat, huis clos des débats généralisé, les gardés à vue ne verrait leur avocat qu’au bout de 24 h (et non dès la 1ère heure), délais de détention provisoire prolongés de 4 à 6 mois sans audience ni débat devant le juge des libertés qui statuerait sur dossier, tous les délais de prescription suspendus…
Et pourquoi ne pas aussi mettre en œuvre l’article 16 de la constitution qui prévoit une véritable dictature légale au profit du Président de la République, en cas de crise grave qui menace de fonctionnement régulier des pouvoirs publics. Avec la grippe A, nous y sommes !
Premièrement, tous les propos minimisant l'impact de la grippe A seraient punis de prison ferme.
Pour éviter la contagion chez nos députés et sénateurs, il conviendrait en plus de suspendre la session parlementaire et de les congédier pour une durée indéterminée. Le Conseil des ministres serait réduit a minima : Président, Premier ministre et Ministre de l’intérieur. Le Président aurait les pleins pouvoirs que les assemblées lui auraient confiés avant leur dissolution. Sur l'unique station de radio conservée, Alain Duhamel parlerait de "divine surprise".
Seuls les administrations vraiment utiles à l’Etat fonctionneraient : fisc, police et service des fêtes et protocole de l’Elysée.
Une seule chaîne de télévision serait autorisée avec 1 ou 2 journalistes en combinaison pour lire les communiqués de la Présidence.
Toutes les écoles, tous les lycées ou collèges fermés.
Les citoyens ne pourraient plus se rassembler et s’adresser la parole sur la voie publique, avec interdiction de faire la bise et même de se serrer la main. Ces formes habituelles de salut seraient remplacées par un geste sans contact humain : bras tendu avec main à la verticale (l’horizontalité de la main étant de nature à choquer un certain nombre de personnes).
Le seul risque de cette situation serait que les Français se rendent compte que du point de vue fonctionnement de l’Etat, rien n’a changé, que les députés et les ministres ne servent à rien, que la justice expéditive c’est beaucoup mieux pour faire baisser la délinquance, que l’on peut se passer de télévision, que l’absence de défilés syndicaux ou de Gay pride permet de mieux circuler dans Paris, que leurs enfants ne savent pas moins de choses que lorsqu’ils aillaient à l’école…
Bref un retour au réel !

Yann Baly

mercredi 16 septembre 2009

Ce soir : Anne Coffinier au Centre Charlier

Le Centre Charlier et Bernard Antony seraient heureux de vous recevoir à l’occasion de la conférence de Mme Anne Coffinier (Président de la Fondation pour l’école) sur le thème:

Liberté pour l’école !

JEUDI 17 septembre 2009 à 19h30 précises
au Centre Charlier, 70 Boulevard Saint-Germain 75005 PARIS
(métro Maubert-Mutualité, autobus 24, 47, 63, 86, 87, RER B et C Saint-Michel)

Téléphone : 01 40 51 74 07

La conférence sera suivie du traditionnel buffet
Participation aux frais : 8 €
Étudiants, chômeurs : 4 €

Graves menaces sur nos ministres et députés

Nos gouvernants et élus sont menacés… d’indigestion ! Chaque soir en effet ils sont conviés par les différentes associations islamiques aux « dîners de rupture du jeûne ». Et l’on sait combien ces repas sont riches en viandes, couscous, pâtisseries et autres rahat-loukoum. Certains se déroulent tout au long de la nuit. D’où est d’ailleurs venue l’expression argotique « faire du ramdan ».
Étrange « carême » tout de même où après s’être plus ou moins joyeusement goinfré chaque soir et pris encore quelque collation avant le lever du soleil, on doit pouvoir tenir quelques heures sans manger jusqu’à la nouvelle rupture du jeûne. On me dira qu’il faut aussi se priver de boisson. Voire ? Car la loi coranique stipule que les guerriers, les voyageurs, les travailleurs de force, les malades peuvent boire aussi durant la journée. Or qui ne rentre pas peu ou prou dans une de ces catégories ? D’ailleurs un musulman cultivé, lecteur de Jules Romain, ne professait-il pas, comme le docteur Knock, que « tout bien portant est un malade qui s’ignore » ?
Pour ce qui est de moi, je jeûne tout au long de l’année mais la nuit. Le jour, je procède à trois ruptures de jeûne (matin-midi et soir) et quelquefois cinq lorsque j’éprouve une petite faim qui appelle sur le coup de dix heures une lichette de jambon de Bayonne et un coup de rosé d’Irouléguy ; et encore vers dix-sept heures lorsque j’éprouve une petite soif que j’étanche volontiers avec un demi bien frais et un brin de saucisson de Salamanque de chez Garcia, le maître charcutier espagnol de Toulouse.
Mieux vaut en effet rompre le jeûne plusieurs fois mais avec mesure plutôt qu’une seule fois trop goulûment. Nicolas Sarkozy n’aurait pas à se plaindre en pareille période des ministres qui somnolent par trop après leurs dures soirées ramadanesques.
Bernard Antony

Un petit chèque et ça repart ?...

On apprend par le site du Monde que les députés UMP ont fait connaître leur mécontentement devant le gauchissement de la politique élyséenne. Courageux mais pas téméraires, ils se sont contentés de s’en prendre à Eric Besson qui a refusé de signer les décrets d’application sur les tests ADN en matière de regroupement familial.
La fronde fut de courte durée puisque quelques minutes après, les députés étaient invités à déjeuner à l’Elysée. Nicolas Sarkozy a réitéré son approbation de la décision de M. Besson.
A l’approche des régionales, les élus UMP s’inquiétaient également de la grogne populaire contre la taxe carbone. Le Président leur a livré en exclusivité son plan de choc : "les Français recevront un chèque en février, un mois avant d'aller aux urnes."
Voilà de quoi calmer les petits chagrins de nos chers députés.
Les Français, pour leur part, comprendront peut-être que cette république les prend pour des imbéciles facilement achetables (avec leur propre argent), quelques jours avant le vote, afin de faire oublier les mensonges et les rackets des mois passés. Le seul mérite de Sarkozy est d'annoncer la couleur...
Yann Baly

Face à l’ignominie anti-chrétienne, un évêque se dresse. L’AGRIF s’en réjouit !

Mgr Delmas, évêque d’Angers, a réagi après les scènes de pornographie blasphématoire qui se sont déroulées en divers lieux de la ville et jusqu’en face de la cathédrale sous l’égide du Festival des Accroche-Cœurs sur le thème… « anges et démons ». Il a dénoncé les abominations de la messe tournée en dérision ainsi que ce qu’il a par pudeur désigné comme une volonté de moquer publiquement la foi des chrétiens.
L’AGRIF a trop longtemps été seule à dénoncer de pareilles ignominies en divers lieux du territoire et théâtres de l’inversion culturelle. (Avignon, Montpellier, Metz…) Nous sommes heureux de la prise de position de Mgr Delmas, nouveau signe d’un réveil de plusieurs membres de l’épiscopat français jusqu’ici trop inerte. L’AGRIF va naturellement étudier s’il est possible dans le contexte actuel de la justice et de la jurisprudence de poursuivre judiciairement pareille provocation.

Incapable d’aider les entreprises françaises, le gouvernement veut attirer les « immigrés entrepreneurs » !

Lors d’une conférence de presse en présence de chefs d’entreprises étrangers, Eric Besson a annoncé la création d’une « carte de résident gold », octroyant ipso facto un titre de séjour de 10 ans, pour inciter des entreprises étrangères à s’installer en France.
"Disons-le clairement, notre pays a besoin d'immigration", a insisté Éric Besson. De "main-d'œuvre" mais aussi de "capitaines".
Tant pis pour les millions de chômeurs de souche liquidés sur l’autel du mondialisme, tant pis pour les jeunes français ne trouvant pas d’emploi parce qu’aucun gouvernement n’a su mettre en place un vrai système d’apprentissage et de liaisons écoles-entreprises, tant pis pour les PME locales qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, écrasées qu’elles sont par les impôts, taxes, contributions diverses et paperasseries de toutes sortes !
Le gouvernement gauchiste de Sarkozy préfère les immigrés. Peut-être pour les même raisons que les gouvernements gaullistes des années 60-70 qui se sont servis de la main d’œuvre immigrée pour faire pression à la baisse sur les salaires et précariser les conditions de travail. Après l’éducation nationale, les hôpitaux et le système de santé, les banlieues, dans la lignée de ses prédécesseurs Sarkozy prépare la tiers mondisation du monde du travail et de l’entreprise.
Toujours sans réaction du pays réel ? Jusqu’à quand ?

Yann Baly

mardi 15 septembre 2009

lundi 14 septembre 2009

Woerth et Mitterrand à la fête de L'Humanité

Quand l'ignoble le dispute au ridicule

Imaginerait-on des ministres se rendant à la fête d’un vieux quotidien nazi ? Un tel quotidien il est vrai n’existe pas, et heureusement, l’Allemagne d’Hitler ayant perdu la guerre. Mais hélas un quotidien communiste existe, Staline ayant fait partie des vainqueurs de cette guerre.
Le journal L’Humanité a été l’organe central du Parti communiste depuis 1920. Il a systématiquement été l’élément essentiel de la propagande de ce parti collaborateur du plus gigantesque et plus durable système d’extermination qu’ait connu le monde.
L’Humanité a chanté avec Aragon « l’éclat des fusillades », approuvé les massacres de la Tchéka léniniste, les procès de Moscou, les goulags.
On y a glorifié Staline dans une adulation et des encensements sans limites. On y a vanté de même les œuvres de tous les dictateurs communistes. On y a soutenu le viet-minh en Indochine avec ses camps « Boudarel » d’extermination de nos soldats. On y a soutenu encore le terrorisme algérien, ses bombes, ses massacres, ses tortures, son génocide des harkis. On y a glorifié les traîtres « porteurs de valise ». On y a approuvé tous les massacres de l’armée rouge soviétique contre les révoltes de la liberté à Budapest, à Berlin-Est, à Varsovie, à Vilnius, à Prague…

C’est à la fête de ce quotidien dont l’histoire dégouline du sang des cent millions de victimes exterminées par son idéologie marxiste-léniniste que deux ministres d’un gouvernement dit de droite se sont rendus.
Qu’ils aient été accueillis par les sifflets de certains ne change rien à l’ignominie de leur acte. Ils ont par leur présence affiché le mépris le plus profond pour la mémoire de l’immensité de souffrances et d’horreurs perpétrées par le communisme.
Leur attitude relève d’un conformisme négationniste tranquille, et d’autant plus abject que sans risque. Car ce négationnisme-là, aucune loi ne le réprime. La vérité, c’est que ces ministres du gouvernement Sarkozy n’ont plus aucun sens élémentaire de la décence.

Bernard Antony

vendredi 11 septembre 2009

Au Japon, Brice Hortefeux, ridiculisé, devrait se faire hara-kiri. Chez nous, pour le moins, qu’il démissionne ! L’Agrif envisage de le poursuivre

Il y a quelques semaines, au mépris de toute prudence, le ministre de l’intérieur Hortefeux jouait les boutefeux contre le préfet Paul Girot de Langlade qui se serait rendu coupable de quelques mots à connotation raciste. M. Hortefeux, sans attendre les résultats d’une enquête impartiale, sans entendre le préfet, se joignait au lynchage médiatique et des organisations subventionnées de la soupe antiraciste.
D’abord suspendu, le préfet était ensuite mis à la retraite.
Voilà que M. Hortefeux est désormais dans la situation de l’arroseur arrosé, subissant à son tour, sans qu’on puisse vraiment le plaindre, un lynchage analogue à celui du préfet et pour motif semblable, à savoir quelques mots anodins qu’on ne devrait même pas relever dans un pays de liberté.
Mais hélas, la police de la pensée est partout, son inquisition traque les moindres écarts à l’encontre de l’idéologie du politiquement correct ; elle recherche les mots qui peuvent perdre même les ministres.
Les amis de M. Hortefeux s’indignent. Comme si ce n’étaient pas leurs gouvernements qui ont mis en place les tchékas du soi-disant antiracisme, qui ont notamment installé la Halde avec Jacques Chirac et n’ont cessé de la renforcer sous Nicolas Sarkozy. Aussi après avoir hurlé avec les chacals contre le préfet Girot de Langlade, Brice Hortefeux, désormais totalement ridiculisé, devrait se faire hara-kiri.
Il doit pour le moins démissionner et pourrait consacrer une heureuse retraite à la méditation des bienfaits des manipulations de l’antiracisme.

PS : Les développements médiatiques de l’affaire nous apprennent ce vendredi à 13 heures que selon ses amis de l’UMP les propos de M. le ministre Hortefeux auraient porté en fait sur les dangers dans l’UMP d’un trop grand nombre d’individus d’origine auvergnate. Comme si cela était moins grave que de craindre un trop grand nombre de maghrébins ! Si cela s’avérait exact, il s’agirait à l’évidence d’une manifestation de racisme anti-auvergnat, donc d’une forme particulière de racisme anti-français.
D’ores et déjà, saisie par ses adhérents auvergnats, l’Agrif étudie avec un de ses avocats l’éventualité de la plainte qui pourrait s’imposer.

Bernard ANTONY

70, bd Saint Germain 75005 Paris – 01 40 46 96 31- agrif@wanadoo.fr

mardi 8 septembre 2009

La parole et la réalité

A la suite de la guérilla urbaine qui a frappé le centre-ville du Pontet, le ministre de l’Intérieur s’est déplacé personnellement dans cette ville du Vaucluse tenue par l’UMP.
A peine arrivé, Brice Hortefeux s’est engouffré dans la salle de réception de la mairie pour rencontrer les responsables d’associations sportives et culturelles des communautés turques et marocaines.
L’AFP rapporte qu’à cette occasion, il n’a pas manqué de saluer le rôle joué « par les responsables des associations turques et musulmanes pour apaiser la situation. ».
A l’issue de la réunion, il s’est avancé sur les marches de l’Hôtel de Ville pour s’adresser à la presse et déclarer sur l’air connu de la République ne tolérera pas : "Il n'y a pas de place pour le communautarisme en France".
Les représentants d’associations communautaires turques, marocaines et musulmanes chaudement remerciés doivent encore se demander quelle mouche a bien pu piquer ce brave ministre.
Pour ce qui est de nous, comme pour les habitants du Pontet (non reçus par le ministre) qui ont subi les dégâts collatéraux de cette bataille rangée, l’évidence est là : c’est pour les « souchiens » qu’il n’y a plus de place en France !

Y.B.

lundi 7 septembre 2009

De Graham Bell à Omar Bongo

En cours d’instruction civique j’apprenais à mes élèves que les ministres étaient désignés par le Président de la République sur la proposition du Premier ministre, qu’ils étaient nommés par décrets présidentiels contresignés par le Premier ministre. Qu’un ministre pouvait cesser ses fonctions par une démission personnelle, par la démission collective du gouvernement, par le rejet d’un vote de confiance, par le vote d’une motion de censure, ou encore aux lendemains d’élections législatives ou présidentielles.
Or je me rends compte que je faisais apprendre des âneries à mes élèves et que les manuels d’éducation civique sont toujours obsolètes ! La nomination des ministres et leur départ se font sur un simple coup de fil d’un chef d’état africain. À preuve, les déclarations lundi 7 septembre sur R.T.L., du « Monsieur Afrique » de Nicolas Sarkozy, l’avocat Robert Bougi, qui a expliqué aux auditeurs comment Jean-Marie Bockel fut démis de son poste de secrétaire d’État à la Coopération et à la Francophonie le 18 mars 2008, deux jours avant la Journée internationale de la Francophonie, pour passer aux anciens combattants :
Omar Bongo a téléphoné à Robert Bougi et lui a dit : « Fiston viens me voir ! Ça ne peut pas continuer ! Il faut que tu dises à Nicolas que moi et les autres nous ne voulons plus de ce ministre [Jean-Marie Bockel]» Robert Bougi se rendit au palais de l’Élysée pour transmettre le message « ferme et voilé de menaces » à Nicolas Sarkozy, en présence de Claude Guéant. Nicolas Sarkozy trouva la demande tout à fait naturelle puisqu’il répondit : « Dis à Omar et aux autres chefs d’État que Monsieur Bockel partira bientôt et qu’il sera remplacé par un de mes amis et un ami de Monsieur Guéant. Ce nouveau ministre prendra ton attache, ne sois pas étonné et quelque part tu l’initieras à l’Afrique. »
Qu’avait donc fait Jean-Marie Bockel pour s’attirer les foudres des potentats africains ?
Il eut le tort le 14 janvier 2008 de déclarer péremptoirement lors de ses vœux à la presse qu’il voulait signer « l’acte de décès de la françafrique » L’ancien socialiste mais toujours naïf avait expliqué : « L’un des premiers freins au développement de l’Afrique, c’est la mauvaise gouvernance, le gaspillage des fonds publics, l’incurie des structures administratives défaillantes, la prédation de certains dirigeants. Tout le monde le sait, bien peu le disent » Cela fit désordre chez les présidents à vie africains, Paul Biya, président du Cameroun et Denis Sassou N’Guesso, président du Congo, protestèrent contre ces propos méprisants envers les Africains, Omar Bongo porta le coup de grâce et signa l’acte de décès du poste de secrétaire d’État français à la Coopération et à la Francophonie de Jean-Marie Bockel.
La nomination et la démission des ministres français ne tiennent donc qu’à un fil, celui du téléphone africain ! Le Président de la République française est ainsi aux ordres.
Quel pouvoir a donc le mari de Carla Bruni, à part celui de nous imposer de nouvelles taxes ?

Louis CHAGNON

dimanche 6 septembre 2009

Emeutes au Pontet : la chaleur et le ramadan mis en cause

A propos des dures émeutes qui ont frappé hier après-midi le centre-ville du Pontet, Alain Cortade, maire UMP de la ville du Vaucluse, déclare dans La Provence de ce lundi : "Vous savez, c'est le ramadan, ils sont très fatigués". Pas tant que cela apparemment !
Ce matin sur France Info, il précise encore que "la chaleur et le ramadan" ont contribué à faire monter la tension.
Les températures étant largement redescendues sous la barre des 30° ces derniers jours dans le Vaucluse, il reste pour M. Cortade à expliquer la causalité par le ramadan. On n’a pas entendu dire que des chrétiens en Carême aient jamais déclenché quelque émeute. Il est vrai que le Carême tombe souvent en fin d’hiver ou début de printemps…
Rappelons que les incidents du Pontet ont vu s’affronter des Turcs contre des Maghrébins. Un Comorien de 22 ans qui, dit-on, tentait de s’interposer est mort des suites de ses blessures. Le fin observateur qu'est Alain Cortade assure cependant "que le conflit n'est pas d'origine communautariste". Ouf !
Le maire UMP va recevoir les présidents d’associations turques et maghrébines pour leur demander de calmer leurs communautés. Il se dit par ailleurs déçu, car sa commune fait énormément en matière sociale. Nul doute qu’avec les brigades de conciliation de Brice Hortefeux, ce genre se situation ne se reproduira plus…

Y. B.

mercredi 2 septembre 2009

Vendée gobe

La rupture avec le système, maintes fois promise, n'est plus qu'un souvenir.
Philippe de Villiers a récemment déclaré : "Il y a très longtemps, et c'est un fait historique, qu'un président de la République n'a fédéré autour de lui toutes les forces de la droite et du centre". Philippe de Villiers est modeste pour son Président qui rassemble au delà du centre, jusqu’à la gauche ! L’oubli est peut être volontaire pour celui qui justifie son ralliement à Sarkozy par le fait qu’il faille battre la gauche… Certes, avec la taxe carbone, Kouchner aux Affaires étrangères, Amara à la Ville et les « équipes de conciliation » dans les banlieues, la gauche est largement battue et ne serait même jamais allée jusqu’à nommer Philippe Val patron de France Inter !
Bon voyage Monsieur de Villiers, avec Bachelot débarquez sans naufrage !
Y.B

Oh, oh, oh,oh !

Cette fois, c’est la priorité des priorités. C’est le Président de la République lui même qui a décrété la mobilisation générale ("nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts…") contre les cambriolages (+12% de plaintes) et les violences à la personne (+ 5%).
Brice le feu follet a immédiatement embrayé en convoquant ses policiers et gendarmes pour les « remotiver », donner quelques « coups de règles » (c’est toujours mieux à prendre qu’un cocktail molotov) et annoncer un « coup de collier » dans la lutte contre ce type de délinquance.
Nul doute que les patrons des forces de l’ordre écouteront religieusement leur ministre et encaisseront la remontée de bretelles. Mais croire qu’ils vont réussir à remotiver leurs troupes, ça, c’est une autre histoire.
Comment ces policiers « exemplaires » vont-ils s’y prendre pour arrêter cambrioleurs, voleurs à la tire et autres piques-pocket, attendu que la moindre démonstration de force se solde par des propos suspicieux du ministre, une enquête et des mises en gardes à vue de policiers ?
Une fois de plus, on est dans les effets d’annonce et dans l’entourloupe médiatique à destination du Français moyen qui est censé tout gober. Il n’est pas certain que ceux qui, rentrant de vacances, ont retrouvé leur maison ouverte aux quatre vents et proprement nettoyée apprécieront cette nouvelle farce gouvernementale, eux qui n’ont pas les privilèges accordés par la République au Cheikh Hamad al-Thani (voir sur Le Salon beige, le post d'hier).

Y.B

mardi 1 septembre 2009

Policiers "exemplaires" : premiers travaux pratiques

Suite aux incidents entre policiers et chauffeurs de taxis sur le terrain de chasse gardée que constituent les zones taxis de l’aéroport de Roissy, Brice Hortefeux vient de demander une enquête des « bœufs carottes » de l’IGS. Avant même les résultats de cette enquête, le ministre de l’intérieur promet des "sanctions" si le comportement des forces de l'ordre s'avérait fautif.
Rappelons que les chauffeurs de taxis ont bombardé les forces de l’ordre de divers projectiles. Les policiers ont sans doute eu le tort de répliquer trop vite sans attendre les « équipes de conciliation »…

Y.B

Ah, ah, ah, ah !

Lu dans Le Figaro : « Pour restaurer le lien entre certains jeunes et la police, Brice Hortefeux souhaite pouvoir s'appuyer sur les associations. Et sur une équipe de spécialistes pour désamorcer les situations explosives » Ainsi le ministre de l’intérieur « invente » les négociateurs de crise dans les cités, des « équipes de conciliation, composée d'une personnalité indépendante, d'un psychologue, d'un communicant et d'un haut fonctionnaire. » Objectif : désamorcer les situations explosives et éviter les guérillas en abordant, avec ces philosophes qui constituent les bandes des cités, les thèmes qui posent problèmes : « les pratiques policières, le respect réciproque, l'ordre et la loi, l'égalité des chances et le dialogue en situation de crise, pour vaincre les rumeurs (sic) souvent à l'origine de heurts, voire d'émeutes. »
Sus à la rumeur ! Préparez vos filets à papillon pour capturer les bruits de cage d’escalier, fourbissez vos pinces monseigneur pour couper le fil du téléphone arabe.
Mais que fait la police me direz-vous ? Brice lui a assigné une tâche essentielle dans un tel dispositif : « il entend, parallèlement, que les policiers et les gendarmes adoptent une attitude "exemplaire", particulièrement dans ces quartiers où la culture anti-institutionnelle s'enracine. ». Bien sûr, il ne s’agit pas là d’une attitude de policiers ou de gendarmes telle qu’on en voyait autrefois, ces flics des temps barbares qui arrêtaient les voleurs et avaient quelquefois la main leste. Ces policiers "exemplaires" que veut Hortefeux, ce sont ceux qui prennent des boulons en pleine poire, se font griller les poils par des fusées artisanales voire qui se font moucher au gros plomb en disant « merci messsieurs, défoulez-vous tranquillement, nous sommes là pour accompagner votre mal-être, ça ira mieux demain ».
On se croirait revenu au bon vieux temps des politiques socialistes de la ville des années 90, avec ses animateurs de quartiers, sa police de proximité, ses agents d’ambiance… Tout ce qui a excellemment fonctionné comme nous le prouve la situation actuelle.
Ce Brice Hortefeux ne veut vraiment pas que son nom rime avec boutefeu ! Ils doivent bien rigoler dans les cités du dar-el-harb, les victimes de la France néo-coloniale qui astiquent leurs « canons sciés », préparent leurs mortiers légers ou comptent leurs billes de roulements.
Pour ce qui est de nous, braves contribuables, préparons nous à mettre la main à la poche car le ministre a oublié un acteur dans son quadriumvirat de choc : le financier qui va nous arroser les associations médiatrices, qui en général ne sont pas composées de philantropes, et acheter ces petits chenapans pour qu’ils laissent l’UMP tranquille jusqu’aux prochaines élections.

Yann Baly