lundi 30 novembre 2009

Victoire du "non" aux minarets-baïonnettes

Communiqué de
Bernard ANTONY

Président de Chrétienté-Solidarité
Directeur de la formation et des relations internationales du Parti de la France


Français et chrétiens, nous nous réjouissons profondément de la grande victoire démocratique du peuple suisse pour dire non à la multiplication des minarets-baïonnettes dans la confédération helvétique et ce avec un taux de participation exceptionnel.

Le premier ministre turc Erdogan ne déclarait-il pas il y a peu : « Les mosquées sont nos casernes, les citoyens nos soldats, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes » ?

On se souvient de l’usage atroce de ces baïonnettes dans une indicible cruauté généralisée que fit l’armée turque pour génocider en 1920 99 % des deux millions de chrétiens arméniens, chaldéens et grecs qui avaient réchappé aux tueries antérieures. Le libre pays suisse a résisté aux énormes pressions de tout le système politico-médiatique, capitalo-mondialiste et aussi aux indécentes prises de position des hiérarchies religieuses au sein desquelles l’épiscopat catholique islamo-collaborationniste s’est illustré par sa veule mais très active médiocrité.

La victoire du peuple suisse constitue encore aussi un révélateur de plus du fossé qui se creuse entre les peuples et les oligarchies financières et idéologiques qui en occupent les gouvernements, les administrations, les médias et même les églises pour broyer les identités nationales et les libertés.

Le peuple suisse a voté contre une très réelle volonté d’avance impérialiste islamo-turque et pour épargner demain à ses enfants les tragédies du Liban et des Balkans.

L’évidence démocratique s’impose qu’il faudrait organiser partout en Europe le même référendum. On pourra admettre des minarets dans nos pays le jour où l’on pourra à nouveau bâtir librement des églises et pratiquer la foi chrétienne dans les pays dominés par l’islam, et notamment en Turquie et en Arabie saoudite.

Pourquoi y a t-il une grande mosquée à Rome et pas la moindre église à Médine, à La Mecque et dans toute l’Arabie ?

mercredi 25 novembre 2009

6e Salon du Livre d'histoire

Je dédicacerai mes ouvrages lors du 6e Salon du livre d'histoire, le dimanche 6 décembre prochain, dans les salons du 79b, avenue Marceau Paris 16e.
B.A


vendredi 20 novembre 2009

L’euthanasie renvoyée à l’expéditeur

Aujourd’hui les députés examinent la proposition de loi socialiste sur l’euthanasie intitulée : « Finir sa vie dans la dignité ». Cet examen est effectivement d’une triste actualité, il tombe à point nommé. Notre démarche chrétienne dans sa compassion pour les êtres souffrants nous oblige à nous pencher sur le sort malheureux d’un organisme que nous connaissons bien et qui atteint sa phase terminale, il est au bout du rouleau. Il a depuis longtemps perdu toute dignité et entre même en décomposition.
Oui, Messieurs les députés socialistes, nous comprenons que si vous présentez cette proposition de loi aujourd’hui c’est que vous êtes concernés en premier lieu, soyez courageux et lucides, achevez le travail de Mesdames Royal et Aubry, euthanasiez le Parti socialiste !

Louis CHAGNON

vendredi 13 novembre 2009

LES ÉGOUTS DE LA RÉPUBLIQUE DÉBORDENT

Les égouts de la république débordent, les différentes affaires en putréfaction se mélangent.
Comme dans les rivalités des clans mafieux, tous les coups sont permis entre les parrains.

Ce régime a commencé avec l’ignominie en Algérie du crime gaulliste de non-assistance à peuple en danger (génocide des harkis, massacres et enlèvements de tant de pieds-noirs). Et ce fut pour briser la révolte de nos compatriotes d’Algérie, l’institution de la barbouzerie, du S.A.C. avec ses connexions mafieuses et ses crimes horribles.

Voici que Mr Charles Pasqua, authentique chef barbouzard ne jouant plus le débonnaire marseillais à la Pagnol et à la Fernandel buveur de Ricard, se met à « balancer ». Le numéro que fait ce grand ami des patrons des casinos rappelle les règlements de compte des « Tontons flingueurs », jovialité en moins, désormais.

Car l’œil lourd, la bajoue flasque, la commissure des lèvres assassine, l’ex grand flic du régime, le Fouché de la V°, ne joue pas au cinéma un personnage de Frédéric Dard ou d’Alphonse Boudard.

Le flic barbouzard balance désormais ses vieux copains du gratin de la V° : Chirac et Villepin, ni plus ni moins, et autres menus gredins. On veut nous faire croire que le fond du débat est de savoir si les ventes d’armes à l’Angola et les juteuses rétributions des « courtiers » étaient légales ou illégales. Or, la réalité c’est que Chirac, Pasqua, Villepin et les autres ont vendu des armes à l’Angola communiste. Sans état d’âme aucun. Pour exterminer la résistance de Jonas Sawimbi et de son peuple, pour incendier les villages, violer, torturer, massacrer. Et il n’y a pas eu qu’en Angola qu’on a fourni de quoi tuer au prix de la misère des masses africaines.

Et pendant ce temps, on avait droit aux discours grandiloquents de ces politiciens aussi limpides que les personnages d’Alexandre Dumas du Comte de Monte-Christo. Et Madame Bernadette Chirac s’efforçait d’émouvoir la nation avec sa quête des piécettes aussi coûteuse que ce qu’elle rapportait vu les notes de frais, indécentes, de ses si dévoués quêteurs…

Depuis l’assassinat de Robert Boulin, les exécutions barbouzardes et les morts mystérieuses dans l’entourage de Mitterrand, gaulliste ou socialiste, la V° république restera dans l’histoire comme celle d’une longue tradition de cadavres dans les placards. Et à l’évidence, on n’a pas ouvert tous les placards. Le drame, c’est que le peuple français, médiatiquement hébété, aculturé, anesthésié par tous les modernes jeux du cirque et de la pornocratie, matraqué, complexé par l’inversion raciste de l’antiracisme, ne réagit plus devant la putréfaction d’un monde politique où un scandale chasse l’autre. Il ne sait plus s’il s’agit de télé-réalité, de fiction ou d’affliction.

Et à l’Elysée règne un saltimbanque de la tromperie habile à lire sans vergogne les discours qu’on lui prépare dont la rhétorique incantatoire n’a de but que de faire avaler des actes parfaitement contraires à la signification réelle des mots.

jeudi 12 novembre 2009

Reconquête – Diffusion - Cercle du livre choisi

Depuis sa création en 1980 le Centre Henri et André Charlier et la revue Reconquête s’efforcent de promouvoir bien au-delà des livres écrits par ses parrains et ses dirigeants, les ouvrages les plus dignes d’intérêt, de grande qualité de fond et de forme dans bien des domaines de la culture mais aussi pour l’éducation des enfants et, pourquoi pas, pour leur distraction.
Depuis des années, nombre de ses conférenciers et de ses adhérents nous poussent à aller au-delà et à développer une initiative plus large de diffusion de ces écrits.
Le bureau du Centre Charlier a donc décidé d’œuvrer dans ce sens en créant « Reconquête – Diffusion – Cercle du livre choisi ».
Les critères retenus pour la promotion des livres ne seront pas ceux de la possibilité de plus grande vente en fonction de la notoriété éventuelle d’un auteur sur d’autres plans, ni ceux de la virulence idéologique ou polémique. Ce seront ceux de l’expression du talent, de la culture, de la compétence.
Le cercle du livre choisi s’appuie sur un conseil scientifique dont les conseillers, en fonction de leurs compétences respectives, nous assureront de la qualité majeure d’un ouvrage recommandé.
C'est-à-dire que nous ne viserons pas à la diffusion de quantité mais d’abord à celle de la qualité.
Les premiers membres du conseil scientifique en cours de création, sous la présidence de Bernard Antony et d’Yves Daoudal, sont :
- Marie-Geneviève Antony, professeur agrégée de philosophie.
- Louis Chagnon, professeur d’histoire.
- Jacques Corraze, professeur de médecine psychiatrique, agrégé de philosophie.
- David Mascré, docteur en philosophie, docteur en mathématiques.
- Joseph Le Bosquet, docteur d’Etat en neuro-sciences.
- Marie-Thérèse Urvoy, professeur d’islamologie, d’histoire médiévale arabe et d’arabe classique à l’université catholique de Toulouse.
- Dominique Urvoy, professeur de pensée et de civilisation arabe à l’université de Toulouse-le-Mirail.
Premiers livres choisis en novembre 2009
(Tous les prix s’entendent frais d’envoi compris)
Nouveautés :
- Le sel des Andalouses, par Maurice Calmein :
Un beau roman certes, dans une belle écriture. Mais plus encore une évocation de la tragédie de l’Algérie Française avec de très justes réflexions et les raisons d’une espérance. (23 euros ; 217 pages, format 21x15)
- Khomeyni en France. Révélations sur l’hôte étrange de Neauphle- le-Château, par Houchang Nahavandi :
Dans une admirable clarté de style le récit poignant de la vaste supercherie qui a conduit à l’élimination, aux immenses conséquences tragiques, du Shah d’Iran.
Accablant pour les politiques américaine et française et pour notre classe politico-culturelle.
L’auteur, grand universitaire iranien de formation française a été un des ministres les plus lucides de l’Iran impérial. (29 euros ; 244 pages, format 21x15)
- La gloire des capétiens, par Ivan Gobry :
Une magnifique fresque de l’œuvre des souverains qui, depuis Eudes de Paris jusqu’à Charles le Bel, de 888 à 1328, ont été les artisans de l’édification de la France.
Ivan Gobry, philosophe et historien, qui fut professeur à l’Université de Reims et à l’Institut Catholique de Paris, est un de nos grands spécialistes de l’histoire de la civilisation médiévale. (31 euros ; 296 pages, format 21x15)
Dans les livres « fondamentaux »
Histoire de France, de Jacques Bainville :
L’ouvrage toujours à lire prioritairement par qui veut avoir une connaissance des chapitres essentiels de la fondation et du devenir de la nation française.
Le génie de la langue française au service de la pensée la plus claire. (34 euros ; 460 pages, format 21x15)
Ces livres sont à commander au Centre Charlier,
70 Bd Saint-Germain, 75005Paris - accompagné d’un chèque correspondant
à la totalité de la commande à l’ordre du Centre Charlier.

Une mission sur le racisme à CRAN !

Chacun sait que le racisme est devenu le sempiternel sujet évoqué par nos pseudo élites, ce qui leur permet, pendant qu’elles occupent les esprits à inventer des racistes dans un pays qui l’est le moins, d’éviter les sujets qui fâchent, comme la dette publique, les retraites ou le déficit de la Sécurité sociale, quant au chômage, du moment que les entreprises n’embauchent plus de « mâles blancs », tout va très bien madame la marquise Lauvergeon.
Dernière élucubration sortie des neurones du ministre des Affaires Étrangères et Européennes, Bernard Kouchner, et du Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, Brice Hortefeux, la création d’une « mission conjointe de réflexion sur la lutte contre le racisme et le communautarisme en France » Noble cause ! Certainement destinée à faire monter l’aiguille du racistomètre français. Et quel noble héraut ont-ils trouvé pour placer à la tête de cette mission ? Ni plus ni moins que Patrick Lozès, le président du Cran, Conseil Représentatif des Associations Noires de France, association à caractère racial puisqu’elle exclut les associations d’individus n’ayant pas la peau noire. À mourir de rire ! Vous me direz que tout compte fait, le choix est judicieux, car en fait de racisme, Patrick Lozès est bien placé pour en parler.
Nos gouvernants sont capables de tout non seulement ils sont capables de confier la réflexion sur la lutte contre le racisme et le communautarisme au responsable d’une organisation raciale et communautariste, mais ils sont capables aussi de confier une mission de réflexion sur le grand emprunt à Alain Juppé et Michel Rocard qui ont participé à dilapider l’argent public lorsqu’ils étaient au gouvernement, pourquoi ne pas faire juger les crimes communistes par Marie-George Buffet puisqu’elle admet aujourd’hui : « On aurait dû condamner ces régimes, on les a seulement critiqués (...). On a parlé de bilan globalement positif, on a toujours essayé de justifier quelque part ces régimes alors qu'ils étaient voués à l'échec. » Quel monde merveilleux ! Confier au bourreau le soin de juger ses complices ! Je suppose que nous verrons bientôt des pédophiles soutenir d’autres pédophiles sur nos antennes, veuillez m’excusez, j’avais oublié, ils ont déjà osé.
Si le mur de Berlin est tombé, en tout cas, celui de la honte, lui, est encore bien solide et de nombreux noms pourraient y être inscrits.
Quant à cette fameuse mission contre le mur du racisme et du communautarisme qui s’élèverait toujours en France, elle aurait pour but d'examiner : « tous les moyens de "combattre efficacement" le racisme et le communautarisme en France, en vue de la remise d'un rapport aux ministres concernés, dans un délai de deux mois » Nous aurions plusieurs suggestions à soumettre à Patrick Lozès, entre autres, de demander à Bernard Kouchner de démissionner afin de laisser sa place à un noir, ou bien de demander à Brice Hortefeux de démissionner afin de donner sa place à un maghrébin, quant à monsieur Patrick Lozès, il pourrait lui aussi démissionner afin de laisser sa place à un blanc et pourquoi pas lancer la création d’un C.R.A.B., un Conseil Représentatif des Associations Blanches de France, qui lutterait contre le racisme anti-blanc. À n’en pas douter, le C.R.A.B., lui, aurait largement de quoi s’occuper.

Louis CHAGNON

jeudi 5 novembre 2009

Tous à la manifestation de samedi !

A l’occasion du 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, Chrétienté-Solidarité a tenu à organiser une veillée de prières et de mémoire pour les victimes du communisme. Cette manifestation a également pour objectif de dénoncer les actuelles résurgences mutantes du nihilisme marxiste.
Le mur de Berlin n'est pas tombé pour tout le monde. Ainsi, la France est le seul pays occidental où la diffusion du film Katyn a été largement restreinte. C'est en France que fonctionne la Halde, nouvelle Tchéka au service du soi-disant anti-racisme et de l'idéologie du genre, dotée de moyens et de pouvoirs exhorbitants. C'est aussi en République française où le parti présidentiel au pouvoir (UMP) a signé un accord honteux avec le Parti communiste chinois.
Aux côtés de tous les orateurs et représentants des pays victimes du communisme, nous manifesterons aussi contre cela !

Samedi 7 novembre de 18 h à 21 h,
place du Président Edouard Herriot,
Paris 7ème (à côté de l’Assemblée nationale).

mercredi 4 novembre 2009

Le communisme : ses crimes, ses collabos, ses opposants (8 et fin)

Soljenitsyne, la force du témoignage

Comment ne pas terminer cette série de tableaux, rapidement dressés, sur le communisme, à l'occasion des 20 ans de la chute du mur de Berlin et avant notre manifestation de samedi, par l'évocation de Soljenitsyne qui, avec Jean-Paul II, fut l'un de ceux qui commencèrent de faire trembler l'édifice soviétique sur ses bases. Nous reproduisons ici l'extrait du magnifique article que notre amie Monica Papazu a donné à Reconquête (n°251, sept. 2008) après la mort du grand écrivain russe. Y.B


La vie de Soljenitsyne fut longue et elle fut bien mise à profit. Soljenitsyne a réussi à écrire des pages essentielles sur l'expérience du mal radical qu'a faite l'humanité au XXe siècle. Il lui a été donné de connaître de près, au cours de son long exil, l'Occident avec ses faiblesses et ses maux ("le déclin du courage", la perte des "fondements universels", sans lesquels "il n'est pas de morale possible", l'éclipse de la conscience nationale). Il lui a été donné d'être le témoin de la chute du communisme, et il a eu le temps de tenir sa promesse de rentrer en Russie et de traverser, aux côtés de son peuple, la période trouble de l'après-communisme. Il l'a fait le coeur serré : "L'édifice de béton ne s'est pas encore écroulé. Et il ne faut pas qu'au lieu de sortir libérés, nous périssions écrasés sous ses décombres." Le temps qui lui fut accordé lui a permis d'écrire la grande chronique de son peuple, de raconter l'histoire de la révolution (La Roue rouge), d'essayer de renouer avec les fondements historiques et spirituels de la Russie.(...)
Soljenitsyne a été un témoin - un témoin du temps, témoin de son peuple : "Je ne suis qu'un témoin parmi d'autres de ce siècle qui, pour la Russie, n'en finit pas d'être atroce."
Mais au fond, de cette passion de la vérité et de ce souci pour l'homme, au fond de ce témoignage qui continue de rayonner d'espérance, il y en a un autre : Soljenitsyne était Lazare - et Lazare a parlé.

Monica Papazu

mardi 3 novembre 2009

Miracle républicain, Chirac en "sorcier des campagnes "

Lu dans Le Nouvel Observateur de la semaine dernière, dossier de témoignages réunis à l’occasion de la sortie des mémoires de Jacques Chirac.
A la veille de la présidentielle de 1995, Pierre Bédier, député RPR des Yvelines tombe dans le coma et reste plusieurs jours entre la vie et la mort. Chirac se rend à son chevet en compagnie d’un responsable du RPR local qui l’entend exhorter le député : « "Pierre, réveille-toi ! Je sais pourquoi tu ne veux pas sortir du coma : tu ne veux pas avoir à choisir entre Balladur et moi ! Réveille-toi !" Pierre Bédier se souvient : "ce qui s’est passé était extraordinaire. Il m’a parlé, ma touché. Comme un sorcier des campagnes d’autrefois, et je suis certain d’avoir senti sa présence. Je m’en suis sorti. Je ne peux m’empêcher de penser que c’est –au moins en partie – grâce à lui." »
A quand le procès en canonisation ?
Y.B.

Le communisme : ses crimes, ses collabos, ses opposants (7)

« Sacrilège à Moscou »

En mars 1975, alors que le Premier ministre français Jacques Chirac (ancien adhérent du PC"f" et vendeur de L'Humanité dimanche, cf Le Nouvel Obs. de la semaine dernière) est en voyage officiel à Moscou pour cirer les pompes de Brejnev, deux jeunes militants du Mouvement solidariste français (M.S.F.) réalisent un coup audacieux en plein cœur de Moscou.
Le lundi 24 mars 1975, ils prennent l’avion à Paris, direction la capitale soviétique dans le cadre d’un voyage organisé. Ils sont chargés de valises dont le contenu n’est pas habituel pour des touristes. Ce ne sont pas des touristes…
A 18 heures, Jacques Arnould et Francis Bergeron, se retrouvent à la sortie d’une bouche du métro moscovite, à quelques pas de la Place Rouge. Là, ils ouvrent leurs valises et commencent à en distribuer le contenu aux Moscovites rentrant chez eux après une journée de travail. C’est la sortie des bureaux (l’heure a été choisie pour cela) et la foule est dense. Une rumeur traverse la foule "Soljenitsyne ! Soljenitsyne !" Les deux militants anti-communistes distribuent en effet une édition en russe de L’Archipel du Goulag, paru en 1973 et bien entendu interdite en URSS. Il y aussi des tracts et une traduction de la Bible. En quelques minutes, c’est de la folie, la foule se rue sur les documents interdits. Les Moscovites savent qu’il faut faire vite, ces jeunes occidentaux ne vont pas pouvoir tenir longtemps.
Effectivement, quelques minutes plus tard, la milice de quartier se jette sur les militants solidaristes et saisit ce qui reste du contenu des valises.
En état d’arrestation, les Français sont interrogés par la police. Ils risquent trois ans d’emprisonnement. Ils se sont préparés à purger une annnée dans les geôles soviétiques. Finalement, ils sont expulsés 24 heures plus tard.

La presse française sera quasi-unanimement silencieuse sur cette action courageuse, malgré une campagne de presse remarquablement organisée et synchronisée par le M.S.F depuis Paris. Seuls Minute et Dominique Jamet dans L’Aurore rendront l’hommage qu’il se doit à ces militants de la liberté. Le Figaro, organe des bien-pensants, se contentera d’un entrefilet.

Ancien responsable militant de Chrétienté-Solidarité, Jacques Arnould sera avec nous pour la veillée de ce samedi 7 novembre à Paris. Il dirigera les chants du Chœur Montjoie Saint Denis qu'il anime et prendra la parole en cours de soirée. Francis Bergeron nous accompagnera par la pensée, retenu par le salon du livre de Brive-la Gaillarde où il dédicacera les dernières éditions du Clan des Bordesoule dont il est le talentueux auteur.

Yann Baly

lundi 2 novembre 2009

Débat sur l'identité : ça commence bien !

Bernard Antony a tenté à 2 reprises hier de porter sa contribution sur le site lancé par M. Besson.
A chaque fois son texte a été refusé. On pourra continuer de le lire ici.
M. Besson préfère sans doute mettre en avant le témoignage de M. Arno Klarsfeld, dans lequel l'on trouve certaines choses intéressantes, mais qui fait pour l'occasion des allusions mensongères sur notre passé colonial, reprenant les poncifs du politiquement correct.
M. Klarsfeld dont le patriotisme français l'a conduit à faire son service militaire en Israël où il était moins regardant sur le fait colonial puisqu'il servait dans les garde-frontières chargés notamment de surveiller les terroires occupés...

Yann Baly

Nota : vu les commentaires postés sur divers blogs et forums, il semble que B.A ne soit pas le seul à être censuré sur le site de M. Besson...

Le communisme : ses crimes, ses collabos, ses opposants (6)

Le P.C."F" : la voix de Moscou
Dans la vidéo suivante, qui date de 1973 , l'on peut entendre Georges Marchais, à l'époque secrétaire général du Parti communiste "français", commenter la parution en russe de L'Archipel du Goulag de Soljenitsyne ainsi que les déclarations du dissident Andreï Sakharov. M. Marchais réagit surtout aux tristes réalités concernant les libertés en URSS que ces deux affaires ont mises en évidence. Evidemment, le leader communiste français relativise tout cela, parlant de menées "réactionnaires" sur l'air "depuis 1956 (XXe Congrès du PCUS), le stalinisme, c'est terminé".
Dans la bouche de M. Marchais, ces propos ne sont pas étonnants. Il faut cependant rappeler que ces ananlyses étaient à l'époque reprises par ceratins hommes politiques et par la majeure partie de la classe médiatique qui voyait en Soljenitsyne un exalté, nostalgique du tsarisme. En 2009, les choses ont-elles changé ? Certes, on ne peut plus taxer l'auteur de L'Archiprel du Goulag de menteur ou de mauvais citoyen soviétique mais on ne peut que constater le mépris officiel affiché par les autorités française à l'occasion de la mort de l'ex-dissident russe : pas une seule personnalité de la République française n'a assisté à ses obsèques. Seul Philippe de Villiers, député européen et président du Conseil général de Vendée (et quoi que l'on pense de ses choix politiques actuels), a fait le déplacement, sauvant ainsi une parcelle de l'honneur français.

Yann Baly

Cliquez sur l'image

Chute du mur de Berlin : trous de mémoire et indécentes récupérations.

communiqué de Bernard Antony :

Le manque de vergogne est à l’évidence très partagé au sein de la classe politico médiatique et intellocratique. Les plus fieffés compagnons de route, des années durant, de tous les régimes léninistes, trotskistes, staliniens ou maoïstes, se pavanent dans la célébration de la chute d’un mur séparant deux zones dont ils clamaient que l’oppression était à l’Ouest et la liberté à l’Est.

Les uns ne se souviennent plus d’avoir acclamé l’entrée des chars communistes à Budapest, à Gdansk, à Prague, d’avoir célébré avec Aragon « l’éclat des fusillades » et avec Sartre l’extermination des « salauds ».

Les autres ne se souviennent plus d’avoir loué avec Bernard-Henri Lévy et Kouchner la révolution culturelle maoïste et ses soixante millions de morts, d’avoir chanté avec un Patrice de Beer ou un Jean Lacouture les gloires des tortionnaires communistes du Vietnam ou des idéologues génocideurs du Cambodge, ou encore d’avoir protégé et honoré le traître Boudarel tortionnaire de nos soldats.

Cependant, les fondateurs de Chrétienté-Solidarité luttaient en France contre les hordes rouges mais aussi allaient témoigner concrètement, de la Russie au Nicaragua, du Cambodge à la Lituanie, de la Pologne à la Croatie, leur soutien aux peuples luttant pour leur foi et leur liberté.

La seule manifestation de mémoire véritable pour les cent millions d’exterminés du communisme et les souffrances de milliards d’hommes depuis 92 ans sera donc celle qu’organise Chrétienté-Solidarité (samedi 7 novembre de 18 h à 21 h, place du Président Edouard Herriot, Paris 7ème, à côté de l’Assemblée Nationale). Ce sera une manifestation d’Amitié Française et chrétienne, de solidarité humaine, et de prière.

Ce sera aussi l’expression de la nécessaire vigilance contre les virus mutants du marxisme-léninisme et de l’indignation qui nous saisit devant les actes récents et indécents de la collaboration avec le communisme.

Identité nationale : ma contribution a été envoyée

Eric Besson a mis en place un site internet pour alimenter son débat sur l'identité nationale.
Je viens d'y poster ma contribution en mettant en lien mon texte, publié sur ce blog le 27 mars 2007, qui s'intitule : "Identité nationale, clarifions le débat".
Le Salon beige et NPI l'ont déjà repris. Espérons que M. Besson en fera lui aussi bon usage...
Bernard Antony

dimanche 1 novembre 2009

Communisme : ses crimes, ses collabos, ses opposants (5)

Alain Escoffier ou le sacrifice d'un militant

Le 10 février 1977, un jeune militant nationaliste de 28 ans s’immole par le feu sur l’avenue des Champs Elysées, dans les locaux de la compagnie aérienne soviétique Aéroflot.
Il s’appelle Alain Escoffier. « Communistes assassins ! », ce sont ses derniers mots. Ils résonnent alors comme l’appel désespéré d’un homme qui n’en peut plus de la lâcheté des gouvernements occidentaux face au martyre des peuples de l’Est subissant la barbarie rouge.
On l’appellera le Jan Palach français, du nom de ce jeune étudiant hongrois qui s’immola en 1969 sur la place Venceslas de Prague pour protester contre l’occupation soviétique de son pays.
Le 12 février 1977, des camarades solidaristes d’Alain Escoffier viennent lui rendre hommage sur les lieux du drame. Leur manifestation pacifique sera violemment dispersée par la police de l’Etat giscardien. Les collabos du communisme n’aiment pas que leur trahison s’étale au grand jour.
Un "Comité Alain Escoffier" est créé, composé de 77 personnalités, dont l’écrivain Jean Raspail, qui signent une lettre dénonçant la façon dont la presse aux ordres traite la mort d’Alain Escoffier : « Il est malhonnête de présenter Alain Escoffier comme un exalté ou un extrémiste. C’était un garçon calme et réfléchi. Son jugement politique correspondait à un choix. S’il a choisi ce moyen extrême que l’on peut regretter, c’est qu’il considérait la situation des pays de l’Est comme extrême ».

Yann Baly