mercredi 22 décembre 2010

Les propos de Marine Le Pen dans Présent : mes réactions.

1)      Plutôt d’accord sur ses mots rapides de réaction à l’égard des « obsessionnels » de la question juive.
Je me suis largement expliqué sur le sujet. On se reportera à mes entretiens dans Reconquête et encore plus à mon livre sur l’histoire du peuple juif.

2)      Plutôt d’accord encore avec elle sur le sens des valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité. Ce sont des valeurs chrétiennes subverties, dévoyées par l’idéologie maçonnique et jacobine.
« La vérité vous rendra libres », nous dit le Christ. C’est dire combien nous ne devons pas laisser la liberté à ceux qui ne veulent que la liberté du mal !

3)      Constatation une fois encore de sa faiblesse d’analyse de l’islam. Non, ce n’est pas une religion que peuvent manipuler des politiques ! C’est une idéologie politico-religieuse totalitaire. Marine ne le sait pas ou ne veut pas le savoir. Et elle ne comprend pas ou ne veut pas comprendre que la progression de l’islam s’accommode de la laïcité qui lui est si chère et progressera sous son couvert.

4)      Désaccord avec son refus de toucher à la loi Veil. Elle s’efforce d’enrober sa position de profession de foi chrétienne. Cela ne me plaît pas. Il n’est pas nécessaire d’être catholique pour respecter la vie. Je connais des médecins incroyants exprimant à la fois avec les raisons du cœur et celles de la science leur horreur du meurtre de l’enfant à naître. J’aime mieux des athées contre l’IVG que des soi-disant « catholiques » pour.
Soutenir comme elle le fait que la banalisation de l’avortement étant un phénomène installé, il ne faut pas s’attarder dans le combat visant à changer la loi Veil, c’est une étrange position ! L’assortir de la comparaison de ceux qui remettent en cause la loi avec la vieille dame qui achète chaque jour du pain frais mais mange le pain rassis de la veille, ce n’est pas très sérieux, c’est même un peu indigent et relève de la grosse ficelle pseudo-progressiste de disqualification de l’adversaire par l’argument de la ringardisation. Ce n’est pas le combat pour la vie qui est ringard !  Le combat contre le meurtre de l'etre innocent, et pour le droit de l'enfant à naitre, c'est par excellence un combat pour la jeunesse.
 Si l’on est dans la logique de Marine Le Pen il ne faut pas s’opposer à la légalisation de la drogue car sa consommation est un fait de société. De même, n’est-il pas ringard de revenir sur la « construction européenne » qui a progressé sans cesse depuis le traité de Rome (1957) ?
Et l’on pourrait multiplier les exemples de ce qu’il ne faudrait pas remettre en cause au nom de cette curieuse dialectique du pain blanc et du pain rassis.
N’y a-t-il pas là d’ailleurs comme une inconsciente et subliminale allusion au remplacement qui était inéluctable d’un vieux Le Pen rassis (nous ne disons pas raciste)  par une Le Pen plus fraîche ?
Hélas, Marine Le Pen s’aligne ainsi par trop sur les conformismes d’une société vieillissante et mortifère. Elle en retirera peut-être un avantage électoral. Elle mangera ainsi très vite son pain blanc…

lundi 20 décembre 2010

Marine Le Pen, l'islam et les mosquées.

Marine Le Pen l’a répété, elle ne veut pas que l’argent public finance les mosquées et elle ne veut pas non plus que leurs minarets soient trop hauts ; pas plus de vingt mètres…
Elle ne tranche donc guère sur le sujet avec la majorité des élus de « droite » ou de gauche dont l’électorat n’est pas encore fortement islamique et obtient comme à Marseille tout ce qu’il exige.
On attend toujours qu’elle exprime enfin, si elle le sait, que l’islam n’est pas seulement une religion mais une idéologie totalitaire et que le problème essentiel n’est pas celui de la hauteur des minarets, et de la prière en plein air ou non, mais celui de la conquête idéologique et sociologique.
La véritable question, la question fondamentale est de savoir si l’on accepte ou non l’islamisation de la France par l’immigration en particulier et la démographie en général, et par la conquête idéologico-religieuse. Si on ne l’accepte pas, c’est la liberté de sa réfutation qu’il faut défendre et mettre en œuvre et d’abord auprès des musulmans eux-mêmes. C’est un combat de réfutations multiples : spirituelle, intellectuelle et morale, et de critique historique, politique et sociologique.
Il implique le respect des personnes et ne saurait user de la caricature offensante. Il faut certes dans notre société refuser les pratiques de la charia mais il faut encore plus légitimer la liberté de critique du Coran, de ses contradictions et le refus de sa violence.
Même s’il faut des lois pour s’opposer à l’avancée de la charia et de la dhimmitude, ce n’est pas la laïcité qui triomphera de l’islam : c’est l’intelligence, c’est la raison, et c’est la révélation aux musulmans de la Vérité du Dieu d’Amour.

Sarkozy menace Gbagbo : sans doute les Israéliens et les Chinois tremblent-ils ?

Dans un de ces numéros de matamore dont il a le secret, Nicolas Sarkozy a pris contre Laurent Gbagbo les intonations de l’indignation, du courroux et de la menace. « La communauté internationale » et la France en particulier ne sauraient en effet accepter qu’un pouvoir réprime militairement des manifestations et que l’on fasse si peu cas des résolutions de l’ONU. Scrongneugneu, on va voir ce que l’on va voir et, à n’en pas douter, ce méchant potentat africain va payer durement son mépris des exigences onusiennes auxquelles nulle nation ne saurait se soustraire.
Trêve d’ironie, une fois de plus la grandiloquence de Nicolas Sarkozy aura soulevé le dédain parmi les observateurs sérieux des relations internationales.
Ils savent en effet ce qu’il en est au Proche-Orient de l’application des résolutions de l’ONU et ce qu’il en est de la démocratie et des droits de l’homme en Chine.
Mais si les diplomates sourient et si les dirigeants communistes chinois se moquent, les chinois qui réclament un peu de liberté d’expression et les Tibétains qui militent pour la survie de leur peuple n’ont, eux, aucune raison de se réjouir.
Mais ils savent bien que les indignations de monsieur Sarkozy ne visent pas les puissants.

vendredi 17 décembre 2010

Côte d'Ivoire : pour éviter le désastre, le mieux ne serait-il pas d'organiser au plus vite la partition ?

Dans son Daoudal-Hebdo du jeudi 9 décembre, Yves Daoudal, sous le titre « La démocratie dans le monde au fil des élections », nous fournissait une belle analyse sur « l’absurdité de la démocratie occidentale » que l’occident idéologique veut sans cesse imposer au monde dans un mélange d’utopie, d’hypocrisie et de manipulation. Comme si les peuples d’Asie et d’Afrique, de l’Indus et du Nil, de l’Euphrate, du Congo et du Niger ne rêvaient que de connaître enfin l’âge d’or des systèmes de Rousseau et de Montesquieu ! Comme si les enseignes des « partis » qui les encadrent avaient d’autres fins que de donner l’illusion d’appartenance à des programmes occidentalement étiquetés, libéraux ou socialistes ; comme si ces partis étaient autre chose que les organisations structurées de l’idéologie islamique ou des autres appartenances religieuses et encore celles des puissantes réalités, raciales, ethniques, tribales ou claniques ?
Ainsi la rivalité en Côte d’Ivoire entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouatarra n’est-elle évidemment pas du tout celle de l’affrontement de deux programmes, politiques, économiques ou sociaux, ni même simplement celle de deux hommes et de leurs partis. C’est celle d’un Sud demeuré encore essentiellement chrétien et animiste et d’un Nord devenu très majoritairement islamique en raison d’une massive immigration musulmane.
Comme au Soudan, comme au Nigéria, n’est-il donc pas non seulement illusoire mais même criminel de vouloir onusiaquement imposer le maintien d’une unité factice plutôt que de mettre en œuvre une séparation pacifique ?
L’Église catholique proscrit certes le divorce entre époux. Mais les peuples ne sont pas mariés. Et s’ils ne veulent pas vivre ensemble, pourquoi donc les y contraindre ?
De la guerre de Sécession des États-« Unis » à celle de l’ex-Yougoslavie et au Soudan et au Liban, on a pu voir combien l’idéologie unitariste a fait couler de sang. Les diplomaties occidentales ne feraient-elles donc pas mieux de persuader le cheik Ouatarra de gouverner au Nord et de laisser Laurent Gbagbo gouverner à Abidjan ?
Cela entraînerait sans doute quelques mouvements de population certes regrettables. Mais n’est-ce pas tout de même mieux que la solution des charniers ?
(1)   Daoudal-Hebdo est un irremplaçable et lumineux hebdomadaire d’information politique et religieuse pour ceux qui veulent savoir et analyser au-delà des ébullitions médiatiques.
Demandez de ma part un spécimen à Yves Daoudal :
BP 16023F 56160. Guéméné-sur-Scorff, ou redaction@daoudal.hebdo.info

mardi 14 décembre 2010

Islam et laïcité : Part de vérité et part d’erreur dans les propos et les positions de Marine Le Pen.

- Madame Marine Le Pen a raison de mettre l’accent sur le danger immense de l’islam pour notre nation. Cela nous change heureusement des alternances à motivations variables de Jean-Marie Le Pen.
- Mais c’est une erreur de considérer l’islam comme une religion à simplement soumettre et contrôler dans un ordre de laïcité républicaine visant à réguler (ou à reléguer) également toutes les religions.
- L’islam, comme l’affirment tous ses docteurs et comme tous les islamologues le savent, rentre en effet bien difficilement dans les limites de l’acception du mot religion car il est à la fois « religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ». Il n’y pas que les frères Ramadan pour rappeler cela. Ce n’est que par duplicité tactique que certains le nient.
L’islam est irréfutablement une idéologie totalitaire, politique et sociale, fondée sur le modèle du gouvernement théocratique de Mahomet à Médine tel qu’imposé par le Coran, pure parole d’Allah et de la loi qu’il dicte aux hommes, la charia, dans l’exigence d’une soumission absolue à son prophète et à ses successeurs politiques.
- L’islam refuse la fondamentale distinction évangélique entre ce qui est de l’ordre spirituel et ce qui est de l ‘ordre temporel , il ne rend pas à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
Il faut toute l’ignorance des journalistes de la BBC pour s’étonner de ce que l’on enseigne dans les écoles musulmanes en Angleterre comme ailleurs. Comme si on pouvait y enseigner autre chose que le coran et la charia et notamment le statut de la dhimmitude pour les juifs et les chrétiens !
- On ne saurait reprocher aux musulmans leur religiosité, ni leur interdire de prier. Mais on ne saurait non plus accepter de n’avoir pas la liberté de critiquer l’islam et son ordre totalitaire , de le réfuter, de le refuser.
- Les racines spirituelles, morales, culturelles de la nation française et de la civilisation européenne sont celles de la Bible, et surtout de l’Evangile, et de la Chrétienté. Quels qu’aient pu être les avatars historiques et les imperfections humaines, elles sont celles d’une loi d’amour et de liberté.
- Un État garant d’une laïcité positive respectueuse des racines et des valeurs civilisatrices judéo-chrétiennes découlant du Décalogue ne saurait traiter également la religion catholique fondatrice de nos valeurs et de notre identité, et l’idéologie  de l’oumma islamique dont les peuples de l’Europe orientale et balkanique, et de tous les pays soumis, de l’Atlantique à l’Océan Indien, ont pu mesurer le poids des dominations et souvent l’horreur génocidaire.
- On aimerait donc que les organisations islamiques en France et ailleurs réclament pour les chrétiens en pays de régime islamique les libertés qu’ils exigent pour eux dans les pays chrétiens et laïques.
- Mais il faut aussi rappeler à Marine Le Pen que, tout aussi inacceptable que le totalitarisme islamique sont les totalitarismes des États et régimes laïcistes où l’on rend tout à César et rien à Dieu, des régimes qui refusent la loi morale naturelle du respect de la vie et des droits et devoirs de la personne humaine et où les pouvoirs se divinisent, qu’il s’agisse de la dictature d’un seul ou qu’ils soient issus des manipulations et conditionnements d’une pseudo démocratie, celle du Meilleur de Mondes.

vendredi 10 décembre 2010

Veilleurs dans la nuit



Veillée de prière et de soutien aux chrétiens persécutés:
Un premier succès qui en appelle d'autres...

En dépit du froid, et des difficultés à circuler du moment, quelque 250 personnes ont répondu hier à l’appel de Chrétienté Solidarité, en se regroupant sur la place Saint Augustin à Paris pour une veillée de prière et d’union aux souffrances des chrétiens persécutés dans les pays où l’islam impose sa dhimmitude.

Cette veillée, organisée autour de la méditation d’un chemin de croix, a été jalonnée par les témoignages des personnalités annoncées dans notre appel, en signe de notre unité dans la diversité. Nous rendrons compte dans le numéro de janvier de Reconquête, des différentes interventions des responsables de communautés de chrétiens d’Orient et du Maghreb qui ont pris la parole.

Face au silence et à l’indifférence sur la condition de nos frères persécutés, sacrifiés au nom de l’islamophilie médiatico-politique, notre devoir est de poursuivre inlassablement notre travail d’information et de témoignage.

Notre rassemblement d’hier est donc la première étape d’actions unitaires toujours plus nombreuses en lien avec les responsables des associations ayant répondu à notre appel. En vue de ces actions à venir, Chretienté Solidarité lance un appel à toutes les bonnes volontés afin de structurer un réseau d'action sur tout le territoire. Rejoignez nous!


Chrétienté-Solidarité
70 boulevard Saint Germain
75005 Paris

Informations au   01 40 51 74 07

Noël approche.... offrez des livres !

jeudi 9 décembre 2010

Le tiers-monde français.


Tout le monde semble étonné devant l’ampleur des problèmes causés par les importantes chutes de neige sur la région parisienne et le nord est de la France.
Quelques réflexions à ce propos :

- où sont les professeurs de réchauffement climatique ? Il neige en décembre, c'est anormal !...

- va-t-on enfin arrêter de nous bassiner avec les alertes jaunes, oranges, rouges à chaque fois qu’il risque de faire chaud, froid ou que neige ou pluie est prévue ? Les situations que l’on observe depuis hier sur les routes montrent que ça ne sert à rien.  Les services publics sont inopérants même quand les alertes sont annoncées 24 heures ou plus à l'avance et qu'elles n’empêchent aucunement les automobilistes de prendre leurs voitures. Comment feraient-ils d’ailleurs ? Ne pas aller travailler ou rester au bureau dès que Météo France  annonce une alerte ? Le pays serait paralysé la moitié de l’année.

- la France est en voie avancée de tiers mondisation planifiée et organisée. Exemple sur ce cas d’actualité : à la mi-novembre, les services du ministère des transports faisaient savoir par le biais des directions interdépartementales des routes (DIR) que dès cette année le déneigement dans tout l’Est de la France ne se ferait que sur une seule voie, celle de droite. La voie de gauche devant attendre huit heures après l’épisode neigeux pour être dégagée à son tour. Raisons invoquées : économie de personnel, de matériel et de sel.

Là comme dans tous les autres domaines (justice, police, sécurité sociale, santé, entretien des infrastructures…), la logique des pouvoirs publics est la même : toujours plus d’impôts, de cotisations et de taxes, toujours plus de normes et d’obligations, toujours moins de services rendus et d'efficacité des pouvoirs publics.

Normal : on ne peut pas financer l’immigration y compris clandestine avec ses coûts faramineux et répondre aux besoins de ces abrutis de contribuables français qui avalent toutes les régressions et acceptent toutes les augmentations fiscales sans broncher…

Yann Baly

mardi 7 décembre 2010

Communiqué du Cercle des avocats libres

La France entend faire de la défense des droits de l’homme et de la lutte contre les discriminations une priorité tant sur son territoire que sur le plan international.

Pourtant, dans le silence le plus souvent complet, chaque jour des chrétiens sont persécutés en terre d’Islam en raison de leur foi et ce, avec la complicité des tribunaux judiciaires et des autorités politiques.
Ces faits ne relèvent pas seulement d’Etats qui figurent parmi la liste noire des « mauvais élèves », mais d’Etats avec lesquels la France (Algérie, Irak, Arabie saoudite) entretient les relations les plus courtoises ou dans lesquels elle envoie ses soldats se battre et mourir pour eux (Afghanistan).
Dans certains pays, les chrétiens ne disposent même pas d’avocats  en raison des menaces de morts pesant sur nos confrères. Certaines décisions sont prises en l’absence de toute référence à des textes de loi. D’autres sont prises en vertu de lois qui bafouent les principes les plus élémentaires de la liberté de conscience.
Le Cercle des avocats libres demande à ce que les droits les plus élémentaires de la défense soient respectés et qu’aucune personne ne soit inquiétée en raison de ses convictions religieuses. Il sollicite également l’application du principe de réciprocité entre les pays musulmans et les pays jadis de terre chrétienne.
C’est dans cet état d’esprit que le Cercle des avocats libres appelle tous les hommes de bonne volonté à se joindre à la veillée de prière organisée le 9 décembre prochain à 19 heures place Saint Augustin.

lundi 6 décembre 2010

Monseigneur Joseph Khoury, catholique maronite, nous écrit.

"Je m'associe à vos prières pour notre  Orient  en appreciant  beaucoup l’initiative. Le Synode   pour le Moyen Orient reste en session   permanente. Unissons-nous pour garantir la pérennité  du pied de terre du Christ. "

Mgr. J. Khoury,
éveque synodal, Canada.

Aux côtés de nos frères persécutés avec Chrétienté-Solidarité

Communiqué de David Fontey, coordinateur.

Ce jeudi 9 décembre à 19H30, place Saint-Augustin Paris 8e (métro Saint-Augustin), la veillée de solidarité et de prière avec les chrétiens d’Orient persécutés.

Voici la liste de ceux qui appellent à participer et animeront la veillée de 19 h 30 à 21h 30 :
-         Accueil par Bernard Antony
-         Mohamed Christophe, responsable de l’association Notre-Dame de Kabylie
-         Abbé Lecocq, aumônier du pèlerinage de Chartres
-         Pasteur Saïd, fondateur de la « casbah évangélique »
-         Daniel Hamiche, journaliste, animateur de Riposte Catholique
-         Sobhy Gress, Secrétaire général de Solidarité Copte France-Europe
-         Abbé Vincent Ribeton, supérieur de la Fraternité Saint-Pierre en France.
-         Jeanne Smits, journaliste
-         Richard Haddad, animateur de Chrétienté-Solidarité et France-Liban.
-         Hratch Bedrossian, historien arménien
 -         Elish Yako, responsable irakien de l’Association d’Entraide aux Minorités d’Orient
-         Frédéric Pichon, Cercle des Avocats Catholiques

Les prises de parole et les prières alterneront avec des chants grégoriens et des cantiques en langues berbères, araméennes, arabes, arméniennes et coptes.

mercredi 1 décembre 2010

Reconquête n°273



A commander à Reconquête, 70, bd Saint-Germain 75005 PARIS.
6€ le n° franco de port. Abonnement : 45€ pour l'année.

jeudi 25 novembre 2010

À Paris ce 9 décembre, place Saint Augustin, à 19 Heures, Solidarité et Prière pour les chrétiens persécutés !


Voici maintenant, après la condamnation à mort d’Asia Bibi, graciée grâce à la mobilisation internationale mais toujours menacée de mort par les activistes islamiques, que c’est à Kaboul qu’un homme doit être « jugé » ce 28 novembre, aucun avocat ne se risquant à le défendre, pour le crime de conversion au christianisme. Après lui aussi, on hurle à la mort !

On mesure sur ce fait l’utilité de la présence de soldats occidentaux censés devoir instaurer la démocratie et faire respecter les droits de l’homme ! Et dire que meurent pour ce mensonge des soldats chrétiens !

Les chrétiens sont persécutés aujourd’hui en Corée du nord et toujours privés de droits fondamentaux au Vietnam, en Chine et à Cuba.

Ils le sont dans les 50 pays du totalitarisme islamique qui sont soumis à des régimes allant selon les cas de la relégation sociale à la persécution « légale » ou aux massacres « incontrôlés ».

Aucune part en islam n’est possible librement et sans risque la conversion d’un musulman au christianisme ou à une autre religion.

Elle est « légalement » punie de mort physique dans bien des pays et de mort civile dans tous.

Mais en France, en Europe, en Amérique, aucune organisation islamique et notamment de l’islam dit « modéré » ne s’est élevée contre cet état de fait.

La vérité, c’est que partout où il domine, l’islam refuse aux non-musulmans les libertés qu’il exige partout où il ne domine pas encore.

Il ne faut pas accepter cet état de fait, il faut en appeler à tous les gouvernements des pays libres pour qu’ils exigent la réciprocité.


En attendant, il faut sans cesse informer nos concitoyens et prier pour les chrétiens persécutés partout dans le monde islamique, comme dans les derniers pays communistes.

À l’initiative de Chrétienté-Solidarité, à laquelle se joignent plusieurs associations  dont la liste sera publiée prochainement, une grande veillée de solidarité et de prière se tiendra place Saint-Augsutin, Paris 8e.

mardi 23 novembre 2010

Votre soutien nous est indispensable

Amputation du voleur et amputation du coran…

Les illettrés propagandistes de la niaiserie de l’islam « modéré », fussent-ils journalistes, s’étonnent de ce que la BBC vient de découvrir dans l’enseignement des cours de religion dispensés dans les écoles musulmanes en Angleterre. On y apprend, ô horreur, que les non-musulmans iront en enfer ou encore qu’il faut couper la main du voleur, lapider les sodomistes et les femmes adultères…

Mais c’est en effet cela la charia selon tout simplement les lois ordonnées par Allah dans le coran.

Il n’est pas une seule mosquée où l’on pourrait commettre le blasphème d’amputer ce coran et pas une seule école musulmane où l’on pourrait commettre le crime de ne pas enseigner ce qu’il prescrit.

Pour ceux qui n’ont pas le goût ou le temps de le lire, mon livre « Dieu et les hommes dans le coran », à paraître la semaine prochaine, en offrira une étude thématique et une anthologie des versets essentiels.

Ce sont des escrocs idéologiques et religieux, fussent-ils soi-disant chrétiens, qui affirment voir dans le coran un livre de paix et de tolérance. Comment est-il possible que des religieux catholiques aient pu et puissent en faire un livre sacré de méditation et non de réfutation ? Cela eut suscité chez le père de Foucauld une grande affliction. Il suffit pour le savoir de lire la lettre(1) où il recommande de ne surtout pas apprendre l’arabe aux Touareg afin qu’ils ne puissent lire le coran.

On mesure la malhonnêteté de ceux qui osent assimiler la position bien regrettable du prieur des moines de Tibihérine à celle du père de Foucauld.

(1) Charles de Foucauld, par René Bazin Ed Nouvelle Cité p322.

A paraître très prochainement : Dieu et les hommes dans le Coran


Bernard Antony, commentant le film Des hommes et des dieux dans une réaction que l’on trouvera en annexe de ce livre, a mis en avant combien les spectateurs ne connaissant que peu ou pas l’islam et le Coran pouvaient se laisser impressionner dans le sens d’une conception idéalisée et fausse d’un islam en soi “modéré”, qui serait défiguré par un islamisme extrémiste, fanatique et terroriste.
Par exemple, lorsque dans une séquence du film le prieur, Christian de Chergé, cite, pour le chef islamiste menaçant, le verset 82 de la sourate V du Coran, invoqué comme exprimant la tolérance pour les chrétiens et notamment les moines, la plupart ne comprennent évidemment pas la continuation en arabe de la citation par le terroriste. Or, la tendresse d’Allah, comme on le lira dans l’intégralité des versets cités (s5, 82-83) ne s’adresse à ces chrétiens que parce qu’ils se convertissent à l’islam.
 Ainsi, ce qu’il faut, avant d’élucubrer sur l’islam dit “modéré” ou qualifié “d’islamiste”, c’est connaître pour le moins ce qui, pour tous les musulmans sans exception, est la parole de Dieu “inaltérée” et ses commandements transmis par Mahomet, son “messager”, son dernier “prophète”.
Ce livre très pédagogique, aux textes commentés excellemment choisis pour leur importance, constitue sans nul doute un très utile et très nécessaire travail.

Richard Haddad

Ed. Godefroy de Bouillon, 136 p. 17 € franco de port.
A commander dès maintenant au Centre Charlier 70, bd Saint-Germain 75005 PARIS. Tél. : 01.40.51.74.07. ou en cliquant ici.

dimanche 21 novembre 2010

Du faux halal ! Mais que fait Hortefeux ?

La lecture de ce reportage du site musulman Al Kanz nous apprend qu'il y aurait un vaste trafic de fausse viande halal à Rungis et dans les grandes surfaces lècheuses de babouches. Certains musulmans appellent au boycott ! Qu'ils ne se gênent pas, cela fera les pieds aux marchands dhimmis !
Mais que fait le ministre de l'intérieur ? Il faut absolument que le répression des fraudes se dote d'une cellule pour lutter contre le faux halal. Il n'y aurait rien de plus normal dans cette "Etat laïque. Dont la religion est l'islam" qui fait distribuer par ses préfets une cicurlaire pour apprenddre à bien sacrifier les moutons de l'Aïd el Kébir (voir Daoudal Hebdo n° 104 de cette semaine).

Y.B.

vendredi 19 novembre 2010

Sommes-nous entrés en djihad ?

Communiqué de la délégation AGRIF de Vaucluse.

La délégation en Vaucluse de l’AGRIF condamne évidemment avec la plus grande fermeté l’attentat par tentative d’incendie qui a visé l’église Saint Jean-Baptiste d’Avignon, il y a un peu plus d’une semaine.

Elle attend des pouvoirs publics qu’ils réagissent à ces actes avec la même fermeté et la même détermination que lorsque ce sont des lieux de prières musulmans ou juifs qui sont visés.

L’AGRIF est prête à mettre à la disposition de l’Eglise d’Avignon ses compétences et ses avocats pour que les coupables soient condamnés.

Mais au-delà d’une réaction ponctuelle, l’AGRIF invite toutes celles et ceux qui se sentent concernés par les agressions anti-chrétiennes qui se multiplient à travers toute la France à se poser la question : sommes-nous entrés dans une période de djihad, la guerre sainte prônée par le Coran dans les territoires non encore soumis à l’idéologie islamique ?

Si oui, acceptons-nous de devenir des dhimis, statut que la charia réserve aux non musulmans qui se soumettent à elle, bénéficiant, moyennant le paiement d’un tribut, d’une relative « protection » ? C’est ce statut qui est imposé aux Chrétiens dans la plupart des pays musulmans. Malheurs à ceux qui refusent cette condition : le massacre de la cathédrale de Bagdad et la menace qui pèse sur Assia Bibi au Pakistan n’en sont que quelques tristes exemples.

Plutôt que la dhimitude, nous préférons quant à nous défendre notre identité, refuser une idéologie totalitaire d’asservissement, étrangère à notre civilisation et reprendre à notre compte les fermes propos de Sami Gémayel, courageux député chrétien libanais :

"Nous n’accepterons que de vivre ici, au Liban, et comme nous l’entendons, la tête haute et jouissant de notre dignité. Que les autres apprennent à s’adapter à cette réalité. Ils sont habitués à nous voir silencieux. Lorsque nous avons eu le courage de leur répondre ils se sont tus. Nul ne reconnaîtra notre existence si nous ne l’imposons pas nous-même ".

En France comme au Liban : non à l’hallalisation de nos pays ! ».

mercredi 17 novembre 2010

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :

Réaction à l’entretien de Nicolas Sarkozy.

Interrogé par des journalistes de gauche (pléonasme ?) Nicolas Sarkozy n’a pas eu à répondre sur les aspects les plus contestables, décevants ou calamiteux de ses politiques : celle de la famille, de l’éducation nationale, de la culture, de l‘implantation de l’ordre politico-social de l’islam.

Avec ces journalistes qui manifestement ne l’aiment pas, il partage néanmoins hélas les contre-valeurs de ce que Jean-Paul II a appelé la culture de mort, du déracinement, de la dissociation sociale, de l’idéologie des genres sexuels et de la banalisation du meurtre des enfants à naître.

Malgré tout cela, qui n’est pas rien, il était agréable de le voir moucher Claire Chazal et David Pujadas, ces détenteurs monopolistiques d’une information qui est devenue avec eux et bien d’autres une gauchiste, lucrative et indécente désinformation.

Il semble hélas que l’on ne puisse rien attendre de mieux de la part d’un chef de l’État manifestement si influencé par une épouse peut-être charmante et charmeuse mais idéologiquement perverse.

lundi 15 novembre 2010

Bruno Gollnisch, l’islam et le Liban : que d’erreurs en peu de mots !

Je relève dans l’entretien donné par Bruno Gollnisch à Jeanne Smits et Olivier Figueras les propos suivants : « Au risque de heurter un certain nombre de nos amis, je pense que l’islam n’est pas monolithique. Je pense qu’il y a de profondes différences, quoi qu’on en dise, entre la bourgeoisie sunnite francisée, francophone et souvent francophile du Liban, et les salafistes, les talibans afghans, les chiites iraniens ».

On sait l’amitié que je porte à Bruno Gollnisch et combien j’admire sa grande culture de juriste international et son don des langues. Mais comme tout le monde il a ses failles. Au risque à mon tour de le heurter, je ne puis que relever qu’il a exprimé beaucoup d’erreurs et une grande méconnaissance en peu de lignes sur un des sujets centraux de la vie du monde actuel.

Voici donc ce que je me dois de lui exprimer.

Je ne sais s’il a des amis pour proférer l’erreur que l’islam serait monolithique. Ils seraient en effet de peu de culture. Car ce n’est évidemment pas la réalité à bien des égards si l’on considère ses grandes divisions califales et finalement politico-religieuses entre sunnites, chiites et les sectes dérivées de ce rameau (druze, alaouite, ismaélienne, etc…) et, bien sûr, les différences inhérentes à la diversité des peuples qui le composent.

Cela dit, le prophète Mahomet, selon ce qu’en rapporte ses biographes musulmans mit fin au paganisme polythéiste des Mecquois qui étaient des « litholâtres », c’est-à-dire adorateurs de pierres noires tombées du ciel (météorites). Il n’en conserva qu’une, donc selon un principe mono-lithique : la célèbre « Pierre Noire », qui aurait été scellée bien avant l’islam sur la Kaaba, le temple cubique central de la religion islamique, et dont les chiites s’emparèrent au X° siècle de notre ère avant de la restituer aux sunnites moyennant une colossale rançon.

Mais, à la vérité, s’il n’est pas monolithique, il y a tout de même dans l’islam un formidable principe d’unité dans une idéologie politico-religieuse partagée par tous et dont le modèle parfait est le gouvernement établi à Médine par Mahomet, auquel il faut croire et obéir absolument autant qu’en Allah, ce que répètent des centaines de versets coraniques.

Ce principe d’unité, c’est le Coran, c’est le modèle théocratique du gouvernement de Mahomet, c’est l’oumma (« la meilleure communauté qui ait été produite pour les hommes » cor. 3, 110) et à laquelle tous les musulmans et tous leurs États affirment une immense conscience d’adhésion. Et, si l’on n’est pas de l’ « oumma », on ne saurait avoir au mieux qu’un statut politico-social de dhimmi sauf, hélas peut-être pas pour longtemps encore, dans l’exception libanaise, le Liban étant le dernier pays du Proche-Orient où les chrétiens ne sont pas en dhimmitude.

Le principe de l’unité islamique s’incarne dans les relations internationales, Bruno Gollnisch ne peut l’ignorer, dans la formidable influence et dans les projets de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) qui réunit aujourd’hui cinquante-sept États presque tous officiellement islamiques mais aussi le Liban et quelques autres pays qui ne le sont pas ou pas encore.

Pas monolithique donc, l’islam ? Certes, mais cependant aujourd’hui dans un grand élan de conscience unitaire, y compris avec l’Iran dont s’est rapproché la Turquie.

Le cas particulier libanais, encore une fois « l’exception libanaise », si mini-minoritaire dans le monde islamique, ne saurait fonder comme le fait Bruno Gollnisch une réflexion analogique sur l’islam : il y a plus d’un milliard de musulmans dans le monde dont à peine trois millions de Libanais et parmi eux, moins d’un million de sunnites, parmi lesquels une petite minorité bourgeoise et une infime minorité francophone, soit environ deux ou trois millionièmes de l’islam.

Cela dit, Bruno Gollnisch semble ne connaître vraiment pas l’histoire et la réalité libanaises. Notre ami Richard Haddad, que ses propos ont en effet heurté, et tous nos amis libanais chrétiens francophones et francophiles, et tous nos amis universitaires islamologues lui enseigneraient que la bourgeoisie sunnite a été historiquement anglophile et aujourd’hui américanophile. Elle est le plus souvent formée à l’université américaine de Beyrouth. Rares sont ceux qui parlent le Français. Et surtout profondément liés à l’Arabie Saoudite et au premier rang la famille Hariri, libano-saoudienne, si chère à Jacques Chirac.

Cette bourgeoisie sunnite très minoritaire mais très riche poursuit au Liban le projet d’acheter avec ténacité les terres appartenant aux chrétiens dont la majorité est pauvre ou très pauvre. Cela suscite l’angoisse des responsables chrétiens et de leurs évêques qui supplient les chrétiens, malgré leur misère, de ne pas vendre. Ils ont exprimé cela dans leur synode.

La bourgeoisie sunnite, dont Bruno Gollnisch a sans doute rencontré comme moi quelques distingués spécimens polyglottes et diplomatiquement francophiles en quelques charmantes réceptions, fait naturellement allégeance à la famille Hariri qui en est le sommet féodal.

C'est Rafic Hariri, le premier ministre assassiné et père de Saad Hariri qui lui a succédé qui a construit au centre historique de Beyrouth, place des martyrs, en un lieu qui fut toujours chrétien, l’immense et magnificente mosquée qui porte son nom, dans la parfaite imitation, en volume et en style, de la mosquée de Constantinople qui fut jadis cathédrale.

Bruno Gollnisch plus que tout autre devrait se garder des illusions que peuvent sécréter la sociabilité des rapports entre gens de même classe.

Il y a certes des musulmans « modérés » intelligents, charmants, qui ne sont pas tous en effet des partisans et encore moins des pratiquants du terrorisme et il y en a autant et même plus chez les chiites que chez les sunnites. Bruno a tort d’amalgamer les salafistes, les talibans et les chiites iraniens ! Car la majorité des Iraniens exècre le régime issu de la sanglante révolution de Khomeiny.

Hélas Jean-Marie Le Pen assiste à l’ambassade d’Iran à la célébration de l’anniversaire de cette révolution comme d’autres célébraient Octobre à l’ambassade d’URSS, avec pour certains l’excuse des exigences diplomatiques que ne saurait invoquer un chef de parti. En conclusion, qu’il y ait plus que jamais dans la conjoncture mondiale et nationale actuelle nécessité de dialogue et de diplomatie avec les puissances islamiques est une évidence.

Du moins faut-il ne pas les construire sur des erreurs et des illusions.

vendredi 12 novembre 2010

« Des hommes et des dieux » et la condamnation au Pakistan d’Asia Bibi.

J’ai appris hier au soir grâce à l’irremplaçable Salon Beige la condamnation d’Asia Bibi à laquelle j’ai réagi aussitôt ce matin par le communiqué ci-dessus.

Je ne connais pas Asia mais elle est, ô combien, notre « prochaine ». Je ne sais pas, à l’heure où j’écris, si elle sera conduite ou non au gibet. Il faut agir autant qu’on le peut et prier pour que cela ne soit pas.

Mais quoiqu’il en sera, d’ores et déjà elle subit le terrible tourment de la geôle pakistanaise. Dans une solitude absolue. Dans l’angoisse pour les siens, pour sa famille de cinq enfants, dans l’environnement de haine antichrétienne façonnée par l’imprégnation coranique, de ce coran dicté à Mahomet par un étrange Dieu, cet Allah qui n’est pas celui de l’Évangile, pas de nos frères arabes, ce Dieu qui, à cent reprises ne promet que les tourments de l’enfer pour ceux qui croient en un Dieu d’amour, un Dieu-Trinité.

Asia subit la violence, et est menacée de mort, non pas du fait « d’islamistes » qui, selon l’expression du Prieur des moines assassinés de Tibéhirine « défigureraient » l’islam ! Non, c’est tout simplement l’islam « réel » et « légal » qui la persécute, l’islam totalitaire comme il l’est en Arabie, au Yémen, en Égypte, au Soudan, en Irak, en Algérie et dans trente autres pays, selon des régimes plus ou moins sévères ou cruels dans l’application de la charia, la loi qui régit tout de la vie individuelle et sociale, et du statut de dhimmitude que le Prophète Mahomet instaure dans son gouvernement-modèle de Médine pour les gens dits du Livre.

Le dhimmi, selon les moments de l’histoire, à condition de respecter les interdits et les exigences à son endroit de l’oumma musulmane, peut vivre plus ou moins bien.

Mais pas la moindre réflexion critique sur l’islam et son prophète ne saurait sortir de sa bouche. Tout y sera interprété comme blasphème méritant la mort. Le libre examen et le libre commentaire des textes et de l’histoire ne furent possibles en pays dits « d’islam » (c’est-à-dire conquis par l’islam) que lorsque les puissances européennes les dominèrent.

Aujourd’hui, même au Liban, on ne tolère plus aucun livre de liberté critique sur ce qu’ils appellent « la religion ».

Je repense ce jour au film sur les moines de Tibéhirine. C’est avec beaucoup d’émotion que je reçois les courriers et les appels des amis connus et inconnus et notamment de prêtres et de religieux qui m’approuvent d’avoir exprimé une réflexion non-conformiste quelque peu dissonante par rapport à un enthousiasme généralisé quasiment sans réserve.

Ce film certes a, semble-t-il, exprimé très fidèlement la position sinon de tous les moines assassinés, du moins de leur prieur Christian de Chergé par rapport à l’islam « modéré » si apprécié par lui, de l’autre par rapport à la mission ou non d’annonce explicite de l’Évangile.

Pour avoir exprimé sans passion et sans haine mes doutes sur ce point, j’ai subi deux attaques successives qui, je l’avoue, m’ont fait mal, de la part de journalistes jadis amis et dans un journal qui m’est cher. Attaque sans la moindre communication amicale préalable que j’aurais pu attendre, réquisitoire contre mon incompréhension de la pensée et de l’attitude du Père de Chergé.

Aujourd’hui, en pensant à Asia Bibi, qui a refusé la conversion à l’islam, en pensant aux catholiques qui risquent comme elle la mort en Algérie, je trouve plus regrettables encore, quel que fut son courage, les positions du Père de Chergé.

Le film véhicule donc l’image de ce que notre ami algérien Mohamed, devenu Jean et réfugié près de nous, appelle « l’islam patte blanche » : tactique pour se faire accepter, s’implanter et puis, devenu majoritaire, comme partout, imposer sa charia et sa dhimmitude par lesquelles on condamnera les courageux témoins du Christ comme Asia Bibi.

Comme hier le totalitarisme rouge, le totalitarisme vert sait montrer patte blanche. Oui, aujourd’hui j’ai de la peine au cœur en pensant à Asia Bibi, de la peine en pensant que certains qui, on pouvait le croire, étaient le mieux armés pour ne pas se faire prendre au piège évident de la dialectique islamique y sont tombés, on l’espère, sans perfidie véritable au plein sens de ce mot, mais non sans en favoriser le climat.

La dialectique islamique est pourtant faite de grosse ruse : rejetons ensemble les affreux islamo-terroristes, et favorisons toujours plus les mosquées des lumières ! On peut faire pour cela confiance aux artistes de la Taqiya, le double langage nécessaire à la progression de l’oumma et aux « idiots utiles » de l’islamophilie, encore plus stupidement et impardonnablement gogos que ceux du communisme mais hélas s’exprimant au cœur même du catholicisme de conviction.

Bien sûr que les derniers chrétiens d’Orient, eux, ne peuvent pas faire autrement que d’en appeler au dialogue avec un islam « modéré ». Ils recherchent le moindre pire, ils n’ont que le choix de la dhimmitude ou de la mort.

On sait aujourd’hui que Monseigneur Faraj Raho, l’archevêque de Mossoul en Irak, a été assassiné après avoir été torturé atrocement, énucléé, émasculé et on lui avait fait absorber de l’acide, parce qu’il demandait aux chrétiens de ne plus payer l’exorbitante JIZYA, l’impôt de la dhimmitude.

Certains penseront peut-être que ces informations relèveraient d’une « docte » culture sur l’islam…

Non, elles relèvent de la connaissance que nous avons de la tragédie de nos frères héroïques des chrétientés d’Orient rescapés des génocides d’une hallucinante cruauté et que l’horreur frappe encore.

Mais, il est vrai, que certains se demanderont pour quoi diable cette pauvre Asia Bibi a cru bon de parler comme elle l’a fait de Mahomet et du Christ, au lieu de se fondre dans la douceur de l’islam, belle voie d’accès vers Dieu, « comme on pouvait le lire dans le journal encore appelé « La Croix ».

Nous, nous espérons que viendra un jour un film sur Asia Bibi pour évoquer l’immense tragédie des martyres de la foi chrétienne dans les États islamiques !

Pakistan : Il faut agir pour Asia Bibi condamnée à mort parce que chrétienne !

Communiqué de Bernard Antony,

président de Chrétienté-Solidarité.

Au Pakistan, Asia Bibi, trente sept ans, mère de famille de cinq enfants, a été condamnée à mort par pendaison pour avoir simplement osé dire à propos de Mahomet : « Qu’a fait ce dernier pour les hommes quand Jésus s’est sacrifié pour le péché des hommes ? »

Cette ouvrière des champs a exprimé cela dans une discussion avec les femmes travaillant avec elle. Pour ces dernières, parce qu’elle était chrétienne, elle avait rendu « impure » l’eau qu’elle était allée chercher !

Pour cette simple phrase, relevant d’une élémentaire liberté d’expression, les femmes se mirent à la lyncher, ce dont elle fut sauvée par la police pour être emprisonnée et condamnée à mort par le tribunal de l’ordre politico-social islamique de ce Pakistan, puissance nucléaire, pays allié des Etats-Unis et à qui la France a vendu des armes et notamment des navires.

La condamnation d’Asia Bibi montre ce qu’est le statut de dhimmitude accordé aux chrétiens dans le totalitarisme islamique : le droit du silence ou la mort. Il faut que les États occidentaux exigent du gouvernement pakistanais la vie et la liberté pour cette femme chrétienne qui n’est coupable que de croire à l’amour du Christ.

À cette fin, Chrétienté-Solidarité appelle à la constitution d’un comité de soutien à Asia Bibi et à sa famille. Il y convie tous les journalistes, responsables de mouvements et militants qui ne demeurent pas indifférents à l’annonce du martyre programmé d’Asia Bibi.

On recevra leurs appels ce lundi de 10 h à 19 h au 01 40 51 74 07.

mercredi 10 novembre 2010

Contre la barbarie djihadiste

Dix jours après l’ignoble attentat perpétré dans l’église Notre Dame du Perpétuel Secours de Bagdad et ses 44 morts, des attaques ciblées visant les chrétiens d’Irak ont fait aujourd’hui six nouvelles victimes. Cet enchaînement d’évènements sanglants démontre qu’une campagne de violences et de meurtres est à l’œuvre pour contraindre cette communauté à l’exil. L’Irak, qui comptait un million de chrétiens avant la chute du régime de Saddam Hussein, n'en dénombre plus que 150 000 aujourd’hui. En Egypte, les Coptes, menacés par les derniers communiqués d’Al Qaida, devront probablement vivre dans les prochaines semaines des événements tout aussi tragiques.
Nous ne pouvons pas demeurer passifs et silencieux face à la montée de la barbarie djihadiste: nous appelons nos responsables politiques et religieux à œuvrer avec détermination face à cette disparition annoncée du christianisme dans les terres qui l’ont vu naître et prendre son essor voici deux mille ans.


Chrétienté Solidarité appelle tous ses militants à s’unir à la manifestation de soutien aux chrétiens d’Orient qui se tiendra à Paris le dimanche 14 novembre 2010 à 14 heures à la statue de la Liberté (Ile aux Cygnes : accès piétonnier par le pont de Grenelle).


Le cortège se rendra ensuite au Parvis des Droits de l’Homme (Trocadéro) à Paris 16e.

Titre dans Ouest-France d'aujourd'hui :« Tout le monde se dispute l'héritage du gaullisme »

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Pas nous !

dimanche 7 novembre 2010

Honte à Mgr Planet, évêque de Carcassonne

Pour une fois, une attaque perpétrée contre une église catholique a été relayée lors du JT de TF1. La première chaine a en effet ouvert son journal de 20H00 vendredi 5 novembre pour dénoncer l'attaque par deux adolescents d'origine nord-africaine de l'église Saint-Jacques du quartier du Viguier de Carcassonne, lors de la cérémonie du jour des morts . Ces derniers ont, rappelons-le, caillassé les fidèles et cassé la statue de la Vierge Marie située à l'entrée de l'édifice.

Alors que les fidèles ont témoigné de la violence de l'attaque et que le curé, l'abbé Garouste a estimé, à juste titre, qu'il s'agissait "d'une véritable profanation", l'évèque, Mgr Planet, a déclaré : "Les déchaînements de haine anti-islamiste qui ont suivi les événements de Carcassonne sont beaucoup plus offensants pour le Christianisme et le Christ lui-même que la sottise de quelques enfants mal intentionnés. L’évêque de Carcassonne et Narbonne ne peut pas cautionner un appel à la haine et au communautarisme tel qu’il se développe actuellement sur les réseaux Internet."

Si Mgr Planet voulait bien enlever ses lunettes de béni-oui-oui, il saurait que cette profanation n'est pas anecdotique et que, comme le disent les habitants du quartier du Viguier, il y a des années que cette église n'est plus respectée par les musulmans du quartier à tel point que nombre de paroisiens de saint-Jacques se sont réfugiés dans une autre paroisse, moins exposée, l'église Saint-Michel.

S'il faisait son travail d'évêque, il essaierait de comprendre la nature de cet islam qui a fait irruption dans l'espace public et religieux français. Il s'apercevrait alors qu'au delà de la religiosité, l'islam est aussi un système social qui ne fait que tolérer les chrétiens les réduisant à un statut d'infériorité.

S'il faisait son travail d'évêque, il serait aux côtés des chrétiens d'Orient qui eux savent déjà dans leur chair ce que veut dire être chrétien dans un pays à majorité musulmane.

Pour ne pas finir comme nos frères d'Orient, il est donc plus que temps que les chrétiens de France fassent savoir tout cela à certains évêques incultes et dévirilisés et que dès à présent, ils ne tolèrent aucune exactions anti-catholiques, fussent-elles le fait de jeunes "mal intentionnés".