jeudi 28 janvier 2010

Le retour des bédouins ?

L’excellent bulletin de Bernard Antony concernant les événements qui se sont déroulés récemment à Woippy, nous incite à émettre quelques réflexions sur certaines valeurs véhiculées en France actuellement.
Dans notre pays, il fut un temps où la honte rejaillissait sur une famille lorsque l’un de ses membres commettait une infraction envers la loi. Ce temps est bien révolu !
La famille et l’entourage de ces individus victimes de l’accident de scooter volé, Malek, Nabil et Joshua, appréciant l’usage de biens mal acquis, loin d’être couverts de honte par l’infraction commise, ont organisé une manifestation silencieuse en « hommage » aux trois jeunes victimes de l’accident de scooter ; manifestation qui s’est transformée en nuit d’émeute, avec véhicules brûlés. Encore mieux, la mère de Malek, selon T.F.1, et celle de Nabil, selon R.T.L., voudraient déposer plainte contre les policiers qui poursuivaient leurs délinquants de fils. Le message est clair : Nous sommes au dessus de la loi, laissez nous voler, circuler en infraction, bref, faire tout ce qui nous plaît, sinon il y aura de la casse !
Rappelons qu’historiquement, pour les bédouins, le pillage était un moyen comme un autre de subvenir à leurs besoins, dénué de connotation péjorative ou entaché de péché comme dans nos sociétés judéo-chrétiennes. Il est à rappeler également que le Coran justifie le pillage des biens des non-musulmans à condition que leur répartition suive les prescriptions de la sourate VIII, intitulée justement « Le butin ».
Nous pouvons donc nous demander si ce fait divers n’illustre pas une résurgence de la tradition bédouine des razzias, mais celle-ci ne doit pas donner lieu à sanction, parce que les traditions des minorités visibles doivent être respectées. Elles sont un enrichissement pour la France, mais pas pour tout le monde !

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du pays libre

mardi 26 janvier 2010

Reconquête-Diffusion - Cercle du livre choisi

Sélection du Livre choisi : suite de liste janvier 2010.

A commander au Centre Charlier 70, bd Saint Germain 75005 Paris

- Abécédaire du christianisme et de l‘islam

par Dominique et Marie Thérèse Urvoy.

Bien connus des lecteurs de Reconquête ces deux grands islamologues, à l’œuvre si importante, ont livré avec ce livre un très remarquable et utile travail pour la connaissance de ce qui différencie fondamentalement, sur presque tous les plans de la religion, le christianisme et l’islam.

La présentation en est très claire, très pédagogique : sur chacun des 57 mots essentiels retenus, l’exposé, pages de gauche, de la doctrine catholique et en regard, pages de droite, ce que l’islam met sous ces mots.

Voilà ce que pourraient lire notamment les hommes politiques et les clercs pour éviter de dire n’importe quoi sur ce qui, en quelques dizaines d’années, est devenu un fait majeur de la société française : l’implantation de l’islam.

(160 pages ; 28 euros)

- Pie XII – Biographie

par Andrea Tornielli.

Au moment où la décision de Benoît XVI de déclarer Vénérable le pape Pie XII suscite encore d’injustes attaques, le livre d’Andrea Tornielli, célèbre « vaticaniste » du grand quotidien italien Il Giornale, constitue un document de référence décisif sur le sujet.

Andrea Tornielli a effectué un énorme travail, documenté, référencé, précis sur la vie et l’œuvre du grand pape dirigeant la barque de Pierre dans un monde en proie à la montée des totalitarismes meurtriers puis à la tourmente de la guerre.

Les écrits de Pie XII sont amplement cités, disséqués, et ses actes exposés en regard des arguments du dénigrement et de la désinformation.

(810 pages ; 36 euros)

- Naissance d’un monstre, l’opinion publique

par Bernard Faÿ

Comment le règne de l’ « opinion publique » changeante, volatile, manipulée, instrumentalisée s’est substitué à celui de « l’esprit public » encore appelé « l’esprit général » par Montesquieu, à savoir l’ensemble des références, des valeurs, des convictions et modèles communément partagés par le peuple français du Xème au XVIIIème siècle à partir du socle fondamental de la culture chrétienne.

Bernard Faÿ dont l’immense culture littéraire et historique s’épanouit dans une superbe élégance de plume a produit là une de ses plus belles œuvres.

Bien agréable à lire avec une grande abondance des extraits des poèmes, libelles et chansons dont pétilla longtemps chez nous la vie politique et sociale avant la crétinisation scolaire et médiatique.

Un ouvrage pour toutes les bonnes bibliothèques, à lire avec délectation et profit.

(446 pages ; 37 euros)

« Réfugiés » kurdes : on se moque de nous, qu’on les renvoie chez eux !


En aucun cas, les kurdes débarqués en Corse ne peuvent être considérés comme des réfugiés politiques ou des miséreux.

A l’évidence en bonne santé et fort bien mis, ils se sont aussitôt comportés comme parfaitement au courant de nos généreuses lois d’hospitalité et en ont revendiqué l’application avec une psychologie conquérante.

D’où viennent donc ces kurdes ? En Turquie, les kurdes représentent près du tiers de la population. Faudrait-il nous laisser conter que cette très forte minorité est persécutée ? Et l’on nous raconterait par ailleurs que la Turquie doit entrer dans l’Union Européenne ! Faudrait-il alors nous apprêter à accueillir les quinze millions de kurdes de Turquie ?

Les Français d’origine arménienne, dont tous n’ont pas la mémoire courte comme messieurs Aznavour et Devedjan, savent combien les indicibles horreurs du génocide arménien furent perpétrés , avec comme toujours des exceptions, par des populations entières de kurdes ivres de la cruauté la plus sadique. Et la haine anti-arménienne en particulier et anti-chrétienne en général demeure encore vivace dans une grande partie de cette population islamiquement rude.

Ce qui est sûr, c’est que ce n’est tout de même pas dans cette Turquie dont on nous vante tant l’humanisme et la modernité que les kurdes peuvent être persécutés. Ne sont-ils d’ailleurs pas des centaines de milliers à Istanbul et à Ankara ? Certes, le parti communiste du Kurdistan (PKK), indépendantiste, mène des actions de guérilla et de terrorisme dans les zones frontières de la Turquie et de l’Irak. Mais, dans ce pays, aujourd’hui les kurdes disposent d’un véritable pays autonome, riche de son pétrole, pacifique et prospère. D’éventuels réfugiés kurdes de Turquie peuvent toujours se réfugier chez les kurdes d’Irak.

La vérité, c’est que des centaines de milliers de Turcs kurdes se sont déjà installés chez nous et en Allemagne, organisés socialement, syndicalement, politiquement, avec même leurs quotidiens et leurs radios.

Et cela, on le comprend aisément, fait doublement l’affaire du gouvernement islamiste turc qui pousse volontiers en Europe ses populations kurdes un peu remuantes. Ces dernières constituent alors des éléments avancés de ce qui est bien une colonisation turque de peuplement.

Voilà tout ce que ne disent pas les organisations de la subversion humanitaire qui ont eu l’indécence ignoble de protester lorsque le gouvernement a décidé d’accueillir un petit nombre de chrétiens d’Irak expulsés de chez eux et menacés des pires sévices. Alors que des millions d’immigrés musulmans se sont installés en France, on a alors entendu le MRAP protester contre un choix sélectif de réfugiés chrétiens (sic !) au nombre de …500.

Chrétienté-Solidarité défend le principe d’accueil en France et en Europe des véritables réfugiés chrétiens persécutés pour leur foi et menacés dans leur vie. Les nombreux immigrés musulmans pour leur part peuvent être accueillis avec bonheur dans les très riches pays de l’oumma.

vendredi 22 janvier 2010

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

LA FRANC-MAÇONNERIE INVISIBLE ET PARTOUT…

J’ai précédemment évoqué l’extraordinaire floraison de livres et magazines que provoque le dernier best-seller à énorme publicité de dimension mondiale de Dan Brown.

Le magazine Le Point qui titre sur « Les bastions francs-maçons » propose même son achat avec celui d’un DVD intitulé « Grand-Orient, les frères invisibles de la République ». Ce film a été tourné avec toute la coopération de l’obédience de l’ancien grand maître Bauer, ami et conseiller de Nicolas Sarkozy, et celles de France 5 et du Centre National de la cinématographie. C’est dire qu’il a été financé aussi avec l’argent des contribuables qui, pour n’être pas maçons à 99 %, payent tous avec leurs impôts les glorifications par le Système de la secrète religion de la République.

Cela dit, ce film présente un grand intérêt : à la fois pour ce que l’on y montre et pour ce que l’on n’y montre pas ; pour ses fieffés mensonges et surtout pour ses mensonges par omission.

Je le commenterai ce mercredi dans la seconde partie (19 h 30) de mon émission de la Réplique sur Radio-Courtoisie.

Sans complexe je suis heureux de constater que mon livre « Vérités sur la franc-maçonnerie » permet largement de rectifier les assertions de ce film, d’en démonter les mensonges mais aussi d’en éclairer l’évidence de non-séparation de l’État et des loges qu’il expose cyniquement. La république dite française est bien hélas une république maçonnique, ouvertement, quasi officiellement mais sans que le bon peuple le sache, une république très exactement de manipulation, d’influence et de pouvoir maçonnique.

Voilà pourquoi je n’aime pas cette fausse république : par amour de la vérité et de la liberté.

Ce mercredi, je répondrai aux questions que vous pourriez me faire parvenir au 70 boulevard Saint-Germain – 75005 ou sur le courriel de l’AGRIF : agrif@wanadoo.fr ».

Bien à vous.

jeudi 21 janvier 2010

Pour la sécurité des délinquants va-t-on bientôt supprimer la police ?

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, membre du bureau politique du Parti de la France, communique:

A Woippy, trois jeunes sur un scooter volé, sans casques, sans feux de position, et en sens interdit. Un conducteur « connu des services de police ». Une voiture de cette police poursuit ce véhicule dangereux. Dans n’importe quel pays au monde la loi réprime pareils faits. Et dans certains, les sanctions seraient très lourdes.

L’affaire tourne mal pour les délinquants : dérapage, un mort, deux blessés. Déplorable certes. Mais lorsque en cas analogue, et récemment encore, des voyous ont renversé, tué ou blessé des passants, il n’y a pas eu d’émeutes des voisins et des proches des victimes.

Mais une fois de plus, une certaine population, au mépris des faits, des actes délictueux, sans aucune analyse des responsabilités, se lance dans l’émeute, terrorise, saccage, casse, incendie les voitures des braves gens qui ne sont vraiment pour rien dans l’accident. Pure manifestation de haine sauvage. Cela n’était pas dans les usages de notre peuple. Et pour apaiser les incendiaires et terroristes, ce sont les policiers que l’on place en garde à vue.

Comment croire que la police ne va pas se décourager, se barricader dans ses commissariats déjà si souvent attaqués ? Avec ce mépris de la loi, on enfonce la France dans le règne de la violence. Cela pourrait mal finir. Apeurés et inertes aujourd’hui, les Français non défendus, excédés, pourraient finir par ne plus tolérer la montée de la sauvagerie. Il n’est que temps d’épargner à notre peuple les actes du désespoir. Mais y-a-t-il encore un Etat en France ?

Pas de retraite pour Martine Aubry !

En 1983, les socialistes ont fait passer l’âge de départ possible en retraite de 65 à 60 ans.
27 ans après, certains socialistes se rendent enfin compte que leur politique envoie les caisses de retraite à la faillite ! Martine Aubry commence a émettre l’idée qu’il serait bon que l’âge légal de départ à la retraite soit reculé.
Vous croyez qu’il s’agit d’un enjeu d’intérêt général, pas du tout ! En fait, Martine Aubry prêche pour sa paroisse, en effet elle atteindra l’âge de départ à la retraite le 8 août prochain : née le 8 août 1950, elle aura 60 ans en août 2010.
Si elle suit la doctrine socialiste en la matière, elle devrait partir en retraite, mais que faire lorsqu’on véhicule des idées déjà bien sclérosées ? Eh bien ! Martine voudrait tout simplement faire comme les autres : être élue Présidente de la République.
En 2012, elle aura 62 ans, François Mitterrand a bien été élu Président de la République à 65 ans, Jacques Chirac à 63 ans, pourquoi pas Martine à 62 ans ?
En fait, vous vous apercevez que la maison de retraite la plus disputée de France est le Palais de l’Élysée ! Tous frais payés par les contribuables. Elle espère pouvoir y jouer aux dominos en mangeant des cakes avec Henri Emmanuelli, né en 1945 (65 ans), Dominique Strauss Kahn, né en 1949 (61 ans), Jospin, né en 1937 (73 ans), etc.
Ah ! Vive la retraite pour les socialistes !

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du pays libre

mercredi 20 janvier 2010

Vive les rappeurs, à bas les « dérapeurs » !

Le 30 novembre dernier, André Valentin, le maire (U.M.P.) de Gussainville dans la Meuse, avait été voué aux gémonies pour avoir affirmé qu’il y avait en France dix millions d’immigrés « payés à rien foutre ».
C’est maintenant au tour de Jean-Claude Gaudin, maire U.M.P. de Marseille, de subir les foudres des cerbères de l’anti-racisme et du politiquement correct, tout simplement pour avoir dit lors d’un débat sur l’identité nationale le 15 janvier : « Nous nous réjouissons que les musulmans soient heureux du match, sauf que quand après ils déferlent à 15.000 ou à 20.000 sur la Canebière, il n'y a que le drapeau algérien et il n'y a pas le drapeau français, cela ne nous plaît pas ». Il faisait référence au match Algérie-Égypte qui s'était déroulé en novembre dernier. Aussitôt, quelques sympathisants U.M.P. se sont levés et ont quitté la salle dans laquelle se déroulait le débat. Paroles qui ont « révolté » Patrick Menucci, chef du groupe socialiste à la mairie de Marseille, drapé dans sa « bonne conscience socialiste », il s’est insurgé : « C'est une déclaration terrifiante, j'ai de la considération pour Jean-Claude Gaudin et je pense justement que ces propos, qui sont inqualifiables, sont le fruit du débat sur l'identité nationale » Excusez du peu ! Qualifier les paroles de Jean-Claude Gaudin de « terrifiantes » fait sombrer Patrick Menucci dans le ridicule, ce serait plutôt les socialistes qui nous terrifient par leur gestion irresponsable et leurs manigances cousues de fil blanc, comme Vincent Peillon nous en a encore donné récemment un exemple.

Dessin de Chard

Aujourd’hui, en France, pays soi-disant des droits de l’homme, il suffit que vous prononciez quelques paroles sensées, somme toute bien timides, pour que les cerbères de service vous qualifient de « dérapeur » ; par contre c’est motus et bouche cousue lorsqu’ils écoutent les hurlements de haine du groupe SNIPER, dont voici un extrait de leur chanson intitulée « La France » :
« (…) La France est une garce et on s'est fait trahir Le système voilà ce qui nous pousse à les haïr La haine c'est ce qui rend nos propos vulgaires On nique la France sous une tendance de musique populaire On est d'accord et on se moque des répressions On se fout de la république et de la liberté d'expression (…) »
Pour ces gestapistes de la pensée unique obligatoire, si prompts à dénoncer tout propos anodin teinté de patriotisme, ces paroles ne constituent pas un dérapage mais la simple expression du mal-être d’un rappeur.
Moralité, selon que vous soyez Français de « souche » ou non, vous serez rappeur ou dérapeur !

Louis CHAGNON
Vice-président de l’institut du pays libre.

L'AGRIF et les élections régionales

Communiqué de Bernard Antony

Pas plus que lors des précédents scrutins, pour les élections régionales prochaines, l’AGRIF, qui n’est pas un mouvement politique à visée électorale, n’invitera à voter pour telle ou telle liste.

La finalité spécifique de l’AGRIF est la lutte contre les racismes anti-français et antichrétien et aujourd’hui, de plus en plus, contre le nihilisme anti-humain de la barbarie moderne et de la culture de mort. Les militants et amis de l’AGRIF sont fondamentalement unis dans la défense de l’identité française et chrétienne et contre l’inversion raciste galopante, ils défendent tous le respect de la vie innocente, de la dignité humaine et des libertés familiales et sociales qu’elle implique.

Mais ils sont divers dans leur appartenance politique, dans la préférence pour tel ou tel régime ou institution, dans leurs conceptions de l’organisation de la cité.

Ainsi, nous le savons par nos rencontres amicales, certains sont royalistes, d’autres républicains, d’autres sont attachés à une démocratie représentative du pays réel. Il en est, (dans l’ordre alphabétique) à l’AF, au CNI, au FN, au MNR, au MPF, à la NDP, au PDLF et sans doute ailleurs encore.

L’AGRIF est ainsi un lieu de maintenance de l’Amitié Française entre patriotes au-delà de leurs différences et divergences.

Les dirigeants et militants de l’AGRIF sont tout à fait libres par ailleurs d’exprimer leurs choix et leurs idées mais ne doivent en aucun cas engager l’AGRIF. En conformité avec son idéal, l’AGRIF invite simplement les électeurs à n’apporter en aucun cas leurs voix à des candidats qui ne défendent pas expressément le respect de la vie innocente, de la dignité humaine, de l’identité française, de ses racines et valeurs chrétiennes. Ce sont là des exigences non négociables.

mardi 19 janvier 2010

Sur l’islam et l’islamisme, l’incompréhension ou l’ignorance de Claude Imbert.

L’éditorial de cette semaine dans Le Point de Claude Imbert, titré « le virus islamiste » constitue un nouvel exemple de la méconnaissance tragique de l’islam qui est celle de tant de journalistes, de politiciens ou politologues. Claude Imbert traite de l’islamisme au sens où on entend ce mot aujourd’hui. Hier l’islamisme c’était tout simplement la doctrine de l’islam, il en désigne désormais les formes extrémistes et terroristes. Soit. Décrivant son embrasement un peu partout et dans des contextes très différents, Imbert émet la considération que « son unique fédérateur, c’est un dogme simpliste que récusent les autorités théologiques de l’islam ». Et, traitant de la guerre que mène l’islamisme, il écrit : «Est-ce une guerre de religion ? Oui, car l’invocation divine inspire prêches, meurtres et martyrs. Non, parce que l’immense religion d’islam et son milliard de fidèles ne rallient pas son fanatisme. L’islamisme, en somme, est un virus à la propagation énigmatique. Le trop faible islam réformateur n’a pas trouvé son vaccin ».

Assurément avec la part d’erreurs graves que renferment ces lignes il y aurait de quoi mener toute une causerie de réfutation et d’enseignement. Contentons-nous ici de rappeler que le concept « d’autorités théologiques de l’islam » est éminemment contestable. Et contestable encore l’allusion au « trop faible islam réformateur ». La vérité, on le sait, redisons-le encore et encore, c’est que l’islam n’est pas seulement une religion. La vérité c’est que c’est une idéologie et une idéologie de conquête guerrière. Il n’est que de lire le coran pour le vérifier. « L’islam réformateur » est un concept issu du cerveau de Mr Imbert. On pourrait peut-être rêver d’un « islam réformé » mais de cela on ne trouve guère d’exemple réussi et durable. Le Kémalisme est mort et mort le parti Baas en Irak. Et en Syrie encore baassiste l’Etat est islamique et les non-musulmans sont tolérés dans le statut de dhimmitude. Ni plus, ni moins. La réalité c’est que dans aucun des cinquante pays adhérents de la Conférence Islamique, les non-musulmans n’ont un statut d’égalité avec les musulmans ; et dans aucun de ces pays n’existe une entière liberté religieuse, notamment de conversion. En fait le distinguo entre islam et islamisme est non seulement nouveau mais bien insatisfaisant. Il convient plutôt de ne pas désigner l’islamisme comme nécessairement terroriste. Le terrorisme est l’usage d’un islamisme extrémiste. Mais l’islamisme, nourri notamment dans la branche sunnite par le wahabisme c’est tout simplement l’islam réel. Mais pour en savoir un peu plus, notre ouvrage « l’islam sans complaisance » jamais contesté, jamais réfuté, présente croyons-nous un exposé convenable de ce qu’est l’islam, tel qu’il se définit, tel qu’il se présente historiquement et se connaît. Cela est d’ailleurs sans doute contestable. Mais c’est une toute autre affaire qui relève des grands chercheurs et islamologues de notre temps.

(L’islam sans complaisance, de Bernard Antony. A commander au Centre Charlier ; 29 euros franco de port)

dimanche 17 janvier 2010

Vient de paraître : "L'identité nationale et l'islam"

Relancé à l’automne 2009 aux fins d’une nouvelle campagne de séduction de l’électorat français encore attaché à la défense de la personnalité, de la continuité et de la souveraineté de la France, le débat sur l’identité nationale s’enlise. Il se noie dans le verbiage politico-médiatique, dans l’enchevêtrement de rhétoriques et discours incantatoires, où on lance des mots sans en préciser le sens et où l’on manie des concepts sans les définir. La notion d’identité nationale perd ainsi de plus en plus en compréhension claire ce qu’elle gagne en extension imprécise.
Bernard Antony propose dans ce petit livre neuf points de définition et de clarification de ce qu’on appelle l’identité nationale et commente les dix critères qui, selon Max Gallo, font l’identité française.
Mais peut-on traiter de notre identité nationale sans aborder le phénomène islamique et son expansion en Europe? Bernard Antony aborde le sujet par une proposition de dialogue islamo-chrétien non frelaté débutant par des Etats Généraux au Liban, à Rome, à la Mecque et à Jérusalem et dont la feuille de
route serait le dialogue religieux, mais aussi le dialogue juridique et moral et le dialogue politique.
Enfin Bernard Antony répond à la tribune libre de Nicolas Sarkozy dans le Monde par des remarques sur le populisme, le communautarisme, le métissage, et sur ses propres rapports avec l’islam fondés sur une imposture : FAIRE SEMBLANT D’IGNORER QUE L’ISLAM N’EST PAS SEULEMENT UNE RELIGION.

Richard Haddad

A commander au Centre Charlier 70, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris.
15 € franco de port.

vendredi 15 janvier 2010

Ce jeudi sur Antenne 2 :Eric Besson inculte et médiocre, Marine Le Pen décevante, rien sur l’islam…

Communiqué de Bernard ANTONY
Président de l’Institut du Pays Libre, membre du bureau politique du Parti de la France.

L’émission de ce jeudi 14 sur Antenne 2 organisée autour d’Eric Besson, ministre de « l’immigration et de l’identité nationale », a fait apparaître que ce dernier était strictement incapable d’exprimer ce qu’était cette identité autrement qu’en invoquant, d’ailleurs sans le moindre talent, qu’elle reposait sur « les grands principes républicains ». Or, quiconque réfléchit un tant soit peu sait bien que ces principes étant d’ordre universel, par nature, ne définissent donc pas du tout la spécificité de l’identité humaine particulière, religieuse, historique et culturelle de la nation française constituée au fil des siècles depuis Vercingétorix.

Eric Besson n’a pas du tout laissé filtrer qu’il aurait lu et médité les grandes œuvres sur la question, celles notamment de Paul Valéry et de Fernand Braudel, d’Henri Charlier et de Frédéric Mistral, et sur l’enracinement et l’universel, de Simone Weil et de Gustave Thibon.

Il n’a pas pu exprimer que notre identité nationale était bâtie sur le socle des populations européennes, culturellement, religieusement et politiquement héritières de nos trois racines principales de civilisation : Athènes, Rome et Jérusalem ; et certes enrichie par bien des apports dus principalement à l’épopée française dans le monde.

On a noté avec un peu de commisération qu’Eric Besson n’a cru bon d’évoquer l’origine nationale de sa mère que par une appartenance « méditerranéenne », sans vouloir préciser si celle-ci était française, espagnole, grecque ou turque, d’origine phénicienne, berbère ou numide.

Cette évocation folklorique ou de type culinaire (huile d’olive, tajine, salade grecque) est certes sympathique mais tout de même insuffisante dans l’expression d’une identité de sa mère formulée par un ministre soi-disant de l’identité nationale. Cela est un peu fort de café (turc ?).

Besson n’a guère répliqué à Marine Le Pen sur la question de l’immigration. Pourtant lorsqu’il a fait allusion à la position du F. N. contre les minarets mais en faveur des mosquées, là pouvait s’instaurer le vrai débat sur ce qui est au cœur de l’actuelle question sur notre identité nationale.

Marine Le Pen s’est prudemment bien gardée de s’y aventurer. Car le débat devrait certes porter sur la conception que l’on a de la patrie, valeur périmée ou toujours actuelle. Il doit porter bien sûr sur l’immigration, l’intégration possible ou non de masses de population selon leur quantité et plus encore selon leur propre identité d’origine plus ou moins compatible avec l’assimilation. Mais surtout ce débat ne peut éviter la question la plus évidemment cruciale, celle qui touche le plus les Français, à savoir la possible ou non coexistence paisible et durable d’un islam en France sans cesse en expansion numérique et structurelle avec notre identité et aussi avec le principe de laïcité bien compris, c’est-à-dire de distinction des pouvoirs et des domaines du politique, du religieux, du culturel, du moral, du social.

Or Eric Besson, comme la plupart des hommes politiques, semble tragiquement ignorant du fait que sauf fantôches parisiens ou professionnels de la « taqqya » (mensonge coraniquement autorisé), tous les penseurs musulmans s’accordent sur le fait, inlassablement répété, que l’islam, sur le modèle du gouvernement de son prophète à Médine, est un ordre totalisant au sein duquel on ne sépare pas le religieux de tous les autres domaines de la vie individuelle et sociale.

Le débat aurait dû évidemment porter sur la réalité, anticipatrice de la nôtre, des cinquante pays musulmans dans le monde où jamais l’égalité de traitement n’est accordée aux non-musulmans et seulement une application plus ou moins dure du principe de la dhimmitude.

Quant aux mosquées, avec ou sans minarets, elles sont, n’en déplaise aux discours de Jean-Marie et Marine Le Pen qui expriment leur confiance en un « islam de France », les lieux de pouvoir, bases de l’expansion islamique sociale et territoriale.

La seule question que j’aurais posé à Marine Le Pen et à Eric Besson eût été la suivante : « Est-ce que les régions où l’islam est de moins en moins minoritaire ne deviendront pas dans un avenir proche des « autonomies islamiques » ? La France, la Belgique, l’Angleterre, l’Espagne et la Grèce ne verront-elles pas surgir de nouveaux Kosovos ? »

La question est donc de savoir si l’islam, aujourd’hui, peut en France et en Europe, renoncer sincèrement à l’établissement futur de la charia, et à la dialectique du jihad ou de la dhimmitude.

Qui peut aujourd’hui affirmer sérieusement que le pays réel islamique n’est pas de plus en plus celui de ce que l’on appelle l’islamisme alors que depuis plus de quarante ans l’évolution de la pensée islamique, dans tous les pays du monde musulman, marquée par le wahhabisme et le chiisme révolutionnaire, est celle d’une fermeture totale à la critique et à la discussion de ses fondements religieux et de son ordre sociétal. J’ai abordé cela dans mon petit livre « l’identité nationale et l’islam ». (1)

Le Parti de la France, pour sa part, défend une conception équilibrée de l’identité française fondée à la fois sur les valeurs de l’enracinement et de l’universel, de la patrie, communauté de destin, accueillante pour qui le mérite, quelle que soit son origine, mais fermée à qui veut la conquérir.


1) 15 euros franco à commander à Chrétienté-Solidarité, 70 boulevard Saint-Germain, 75005 PARIS.

jeudi 14 janvier 2010

6e Marche pour la Vie

A l'occasion des 35 ans de la loi ayant légalisé l'avortement, le collectif « En marche pour la vie ! », qui regroupe 13 des principales associations françaises d'aide aux mères en détresse et de défense de la vie de la conception à la fin naturelle, organise à Paris sa 6e Marche pour la Vie.
Chrétienté-Solidarité appelle ses militants et amis à se joindre à cette manifestation de défense de la vie.
Rendez-vous est donc donné dimanche 17 janvier à 14h30, place de la République à Paris.

mercredi 13 janvier 2010

Ci-gît l’Éducation nationale

À la demande du ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, la communauté éducative a rendu hommage mardi par une minute de silence dans de nombreux collèges et lycées à Hakim, poignardé vendredi au lycée Darius-Milhaud du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Luc Chatel s'est rendu, lui-même, dans le lycée Rodin à Paris (XIIIe) pour partager ce recueillement avec des élèves d'une classe de terminale.
C’est sur l’Éducation nationale elle même qu’il aurait fallu se recueillir car cela fait belle lurette qu’elle est morte et enterrée.

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du pays libre

Aujourd'hui à 14h00 : AGRIF contre L'Oréal

Jean-Paul AGON, directeur général de L'Oréal a fait état de la politique de recrutement « volontariste » qui conduit à embaucher plutôt « un candidat qui a un prénom d'origine étrangère ». L'AGRIF le poursuit pour délit de provocation prévu par l'article 24 alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881.
L'affaire de l'AGRIF contre L'Oréal viendra en appel ce mercredi à 14 heures à la 11e chambre de la Cour d'appel, au Palais de Justice de Paris.
Soyez nombreux à venir écouter et soutenir en silence la plaidoirie de notre avocat Maître François Wagner !

Le réchauffement s'accélère. La taxe carbone, vite !

Vaucluse, 10 janvier 2010

lundi 11 janvier 2010

Faits divers dans la diversité

Le 8 janvier un élève en tuait un autre dans l’enceinte de leur lycée au Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne. Il fallut quelques temps pour que nos journalistes s’enquièrent de l’origine de ce meurtrier et de sa victime. Finalement, les Français pourront savoir que le meurtrier se prénomme Islam, qu’il est algérien, que son frère vient de sortir de prison pour vol à main armée, que sa victime Hakim était d’origine tunisienne et que sa dépouille sera inhumée en Tunisie. Ce fait divers synthétise à lui seul toute la France d’aujourd’hui : Islam a tué Hakim ! Beau symbole de la France de la diversité qu’appelait de ses vœux, un individu comme Bertrand Cantat, chanteur du groupe Noir Désir. En avril 1999, il voulut marquer son opposition aux lois relatives à l'immigration en se produisant dans un concert de soutien au Groupe d’information et de soutien des immigrés. Si Bertrand Cantat veut de la diversité pour la France, le moins que nous puissions dire est que le sort de ses compagnes manque, lui, singulièrement de diversité. Il n’est pas bon être la femme ou d’avoir été la femme d’un « bon citoyen » de gauche prônant la diversité et la tolérance. Une mort violente a mis fin aux jours des deux femmes qui ont partagé sa vie. Il tua sa femme, Marie Trintignant, en 2004, crime pour lequel il ne purgea que 4 ans de prison. Que la vie d’une femme pèse peu lorsque son meurtrier est un adepte de la diversité ! Puis, hier, son ex-femme, Kristina Rady, préféra passer l’arme à gauche en se suicidant alors que le chanteur dormait du sommeil du juste de « gauche » dans une autre pièce.
Tous ces faits divers résument bien le résultat de la politique de ces Messieurs de la gauche de droite et de la droite de gauche qui nous donnent des leçons de démocratie et de tolérance ! En 2002, Bertrand Cantat avait lancé à Jean-Marie Messier, patron du groupe Vivendi : « Même si nous sommes embarqués sur la même planète, nous ne sommes décidément pas du même monde ! » Nous renvoyons ces paroles à l’expéditeur, oui Monsieur Cantat nous sommes fiers de ne pas être du même monde, nos femmes et nos enfants ne s’en portent que mieux, et nous ne voulons en aucun cas de ce monde barbare que vous voulez nous imposer.

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du pays libre

vendredi 8 janvier 2010

Franc-maçonnerie : ce n’est pas un sujet tabou !

Le dernier film de Dan Brown, « Le symbole perdu », a déclenché une vaste agitation éditoriale.

S’engouffrant dans le large créneau de « marketing » ouvert par le spectacle, livres et magazines abondent sur le sujet.

La franc-maçonnerie est fréquemment le recours des publications en période creuse d’actualité. A peu de choses près, on ressort les mêmes articles inusables en mixant un peu les ingrédients : le temple de Salomon, les templiers, les Rose-croix, la Kabale, les rites et symboles, les hauts grades, les fraternelles, etc..etc…

Dans notre ouvrage « Vérités sur la franc-maçonnerie » nous avons exposé les origines et le cheminement du phénomène dans l’histoire moderne, la subversion de l’ancienne maçonnerie « opérative », d’essence catholique, en maçonnerie « spéculative », idéologique et utopique.

Nous avons exposé sa constitution en véritable contre société, en hiérarchies parallèles d’influences occultes des pouvoirs, et même en pouvoirs invisibles et donc irresponsables et à l’abri de toute contestation.

Dans les secteurs essentiels de la vie sociale, l’influence maçonnique est souvent ressentie avec agacement par ceux qui ne font pas partie des loges. Plus ou moins distinctement, ils perçoivent des connivences, des copinages, des phénomènes de courte-échelle, et bien des complaisances affairistes voire carrément mafieuses.

Le pouvoir maçonnique n’est pas de même nature que celui d’un parti unique de type nazi ou communiste dans un régime totalitaire.

Il est plus insidieux, plus subtil, plus indirect. Il s’exerce surtout dans la pratique par le biais des « fraternelles », réunissant au sein d’un même corps professionnel les frères émanant des diverses obédiences. Aussi, quels que soient ses prétextes idéologiques, républicains, égalitaristes, humanitaires, la maçonnerie indispose ceux qui perçoivent qu’elle est de fait une ramification de complicités discriminatoires à tous niveaux où le « non-frère » ne dispose pas des soutiens et des relais dont bénéficie le « frère ».

Or, tout le monde ne peut être franc-maçon, cela n’aurait plus d’intérêt… Alors, « l’ordre » maçonnique n’est tout de même pas entièrement à l’abri des regards, des enquêtes, des critiques. La forme d’appartenance maçonnique, ses titres pompeux, ses cérémonials, ses falbalas, ses fantasmagories, ses singeries mimétiques de la religiosité chrétienne répugnent tout de même à beaucoup, même dans le monde médiatique et politique.

Ainsi, les livres de Sophie Coignard (1) et de François Koch (2) ont-ils l’intérêt, pour le grand public, d’exposer au moins partiellement ce qui hélas est d’ordinaire réservé aux auteurs de notre bibliographie, et à ce que nous avons écrit nous même avec, nous le pensons, plus de perspective historique et analytique.

C’est donc avec plaisir que l’on a pu lire par exemple leurs propos dans « Historia » mais aussi, plus encore, dans l’important entretien publié pourtant dans une revue du sérail médiatique : « Médias ». Dans cette dernière « Où se cachent les journalistes francs-maçons ? » est l’intitulé du dossier.

Après lecture, on pourrait presque en concevoir un autre qui serait titré « Quels sont les journalistes importants à n’être pas francs-maçons ? ».

Sophie Coignard et François Koch exposent qu’ « il y a, sauf accident, des frères dans toutes les rédactions ». L’accident doit être rare…

Ils révèlent ainsi par exemple le mode de gouvernance maçonnique à TF1 sous la direction de Patrick Le Lay : « Ce dernier organisait de temps en temps des déjeuners maçonniques à l’étage noble de la tour. Tous les maçons, à tous les échelons de la hiérarchie, recevaient leur petit carton…» Et un peu plus loin : «A l’époque, il y avait énormément de francs-maçons dans la hiérarchie de TF1 ». Et que l’on pèse bien ce qui suit : « Un rédacteur en chef, franc-maçon aussi, envoyait du papier bleu à tout journaliste qui posait la moindre question ».

Ce que nous venons de citer suffit à nourrir une réflexion sur le mode d’exercice de la domination maçonnique, sur le phénomène essentiel que sans cesse nous avons mis en relief de la hiérarchie parallèle et de surcroît sur ce qu’il faut bien désigner comme la violence maçonnique (« le papier bleu »).

Nous avons souvent dit que plus encore qu’une pseudo-activité philosophique c’était essentiellement cela qu’il fallait observer, dénoncer, contester. Car une hiérarchie parallèle ce n’est pas autre chose qu’un pouvoir réel mais occulte, non assorti de visibilité et de responsabilité.

Les mécanismes de fonctionnement du pouvoir d’influence maçonnique avec ses hiérarchies parallèles est facile à comprendre avec cet exemple de TF1 :

- D’un côté, une minorité d’initiés, de complices, répartie à tous les niveaux de la hiérarchie, qui se concertent, s’informent, se renseignent, s’entraident, se liguent facilement contre ceux qui se mettent en travers de leurs plans.

- De l’autre, une majorité d’individus obéissant à leurs missions professionnelles, sans idées de manœuvre, sans secrète complicité.

Il est aisé de comprendre comment la minorité sans contre-pouvoir, peut faire progresser ses intérêts. Sophie Coignard rapporte que selon un « frère » technicien, la proportion de maçons à France 2 comme à France 3 est de un sur trois : chiffre sans doute à peu près idéal pour la tranquille gouvernance maçonnique !

Le phénomène des hiérarchies parallèles et des pouvoirs occultes d’influence est ainsi ce qu’il y a de plus parfaitement antidémocratique. Car très logiquement, sans passion aucune, sans exagération, on peut imputer à la franc-maçonnerie en raison de son mode fonctionnement, autant que par ses utopies, de vicier largement notre système politique depuis la Révolution dite française.

Sophie Coignard évoque la loge du Grand Orient « Spartacus composée de journalistes, de patrons de médias, de patrons de l’audiovisuel et de producteurs ».

En admettant même (avec beaucoup de naïveté) que ce qui réunirait ces gens soit un pur désir d’activité philanthropique, comment pourrait-on croire un seul instant que Spartacus ne serait pas un lieu de connivence et de pouvoir idéologico-professionnel ?

Et, de même au Figaro où, sans mollir, le frère Jean Miot soutint le frère Crozemarie, l’ignoble escroc détourneur de fonds de l’Arc (3).

Sophie Coignard, à propos des francs-maçons au Point s’exprime encore ainsi sur les liens entre les journalistes membres de la fraternelle du Renseignement et « leurs éventuelles sources » : « On peut considérer que cela n’a pas beaucoup d’importance ; mais aussi que, dans un certain nombre de cas, cela peut être grave…Prenons un exemple concret : une affaire politico-financière, les H.L.M. de la ville de Paris pour ne pas les nommer, où quasiment tous les protagonistes sont francs-maçons, sauf un ou deux qui y ont échappé par extraordinaire. Qui appellent-ils dans les rédactions pour étouffer l’affaire ? Leurs frères. »

Nous avons suffisamment chaque jour de motifs d’indignation sur la vie politique et médiatique pour ne pas nous réjouir lorsque sont ainsi dévoilées de révélatrices vérités. Reste que l’influence maçonnique ne s’exerce pas seulement pour des visées de pouvoir mais pour imposer par ce pouvoir, les idées et lois politiques et sociales les plus funestes.

(1) Sophie Coignard, auteur de « Un Etat dans l’Etat-le contre pouvoir maçonnique » (Albin Michel)

(2) François Koch, auteur de « Le Vrai Pouvoir des francs-maçons » (Express-Roularta)

(3) Association de recherche contre le cancer.

jeudi 7 janvier 2010

Paranoïa républicaine et indisponibilité de la couronne

On reste stupéfait en lisant les dépêches concernant la galette des rois de l’Elysée.
Nicolas Sarkozy a demandé à ce qu’il n’y ait ni fève, ni couronne en accompagnement de cette galette. "On ne saurait désigner un roi au sein de la présidence de la République", a-t-il rappelé très sérieusement sur le mauvais ton professoral qu’on lui connaît.
Le fournisseur de la galette a confirmé : "C'est une demande du protocole de ne fournir ni fève ni couronne puisqu'on est dans une enceinte de la République et que ça fait mauvais effet de désigner un roi".
Mais alors, pourquoi partage-t-on la galette des rois à l’Elysée ? On devrait créer pour l’occasion la brioche des Présidents, le clafoutis du Grand maître ou encore, pour faire dans la diversité républicaine, le baklawa géant du Sultan.
Sarkozy paraît bien peu confiant en la solidité des institutions républicaines si une couronne en papier et une fève en faïence ou en or lui paraissent constituer un danger pour la République.
Hélas (pour la solidité du régime), l’explication est sans doute à chercher ailleurs… Peut-être que Nicolas Sarkozy ne voulait tout simplement pas prendre le risque de ne pas être le roi et qu’un autre lui ravisse son couronnement d’un jour ?

Yann Baly

mercredi 6 janvier 2010

L'égalité selon l'intelligence de Valérie Pécresse

L’inénarrable Valérie Pécresse, officiellement ministre de l’enseignement supérieur mais dont la tâche principale, comme tous les autres membres du gouvernement, est de lutter contre les discriminations, vient de se déclarer en faveur d’un changement dans les examens oraux de concours pour l’accès aux grandes écoles. Coupe rase, tout le monde au même niveau !
Son objectif est de tester "au lieu de la culture classique, l'intensité du parcours d'un étudiant". La culture classique, on sait ce que c’est mais " l'intensité du parcours d'un étudiant " ?
Comment mesure-t-on " l’intensité du parcours étudiant " ? Avec un ampèremètre, une sonde gastrique ou une prise de sang (pour voir si l’étudiant a passé plus de temps dans les bars que sur ses cours) ?
L’entourage de Madame le ministre précise : il s’agirait de " mesurer l'intelligence plutôt que de se fonder sur des critères discriminants. Par exemple, les épreuves de langue, dont le coefficient est très fort dans les écoles de commerce, favorisent les étudiants qui ont pu partir souvent à l'étranger." Et ceux qui parlent habituellement une langue étrangère en famille…
Mais surtout, quelle affreuse discrimination là encore que d’oser comparer les intelligences des candidats ! C'est le concours lui même qu'il faut abolir. Libre accès sur présentation de la carte vitale ou d'un certificat CMU !
Personne n’aurait l’outrecuidance d’aller tester l’intelligence des membres de l’actuel gouvernement pour confirmer les places de ministres librement admis, sans discrimination, par les procédés égalitaires du recyclage, du fayotage, du copinage qu’il soit vertical ou horizontal …

Yann Baly

mardi 5 janvier 2010

Français, Françaises, pollueurs, pollueuses !

Nous écologistes, nous vous le disons : Vous consommez trop ! Avec un salaire net moyen de 1.314 € par mois, vous vous gobergez et vous polluez à n’en plus finir. Vous avez des fins de mois difficiles, tant mieux ! Elles ne sont pas encore assez difficiles, pour ça, nous allons vous taxer un peu plus. Le mari de Carla Bruni a voulu vous imposer une taxe carbone à 17€ la tonne de Co2, plaisanterie ! Heureusement que le Conseil constitutionnel était là, vous allez la sentir passer, la nouvelle taxe carbone, bande de pollueurs ! Plus vous vous serrerez la ceinture, mieux se portera la planète ! Comme dit Nicolas Hulot : « nous avons un « devoir de riches » envers le Sud (…) Si nous, on ne fait pas en sorte de partager nos richesses plus efficacement, cette palette de l’humanité-là réagira »,»
Enfin pas « NOUS », mais VOUS ! Le camarade Hulot membre de l’élite écologiste n’a pas à partager les 30.000 € qu’il touche mensuellement pour ses quatre émissions annuelles de Ushuaïa, sans compter les royalties sur les produits dérivés ! Qu’est-ce que vous croyez ? il y en a qui sont condamnés à rester riches et d’autres qui sont condamnés à partager leurs salaires de pollueurs.

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du pays libre

Les SDE

Les sujets de réjouissance au niveau politique ne sont pas nombreux, raison de plus pour souhaiter à tous les patriotes une bonne et heureuse année 2010 de luttes nationales.
Nous profitons de ces vœux pour rappeler la situation difficile en cette saison de fêtes et de froid des S.D.F. Ayons une pensée pour toutes ces personnes qui errent dans la rue et frappent inlassablement à la porte de la maison de leurs rêves, mais dont les efforts demeurent vains et pour qui la porte ne s’est pas ouverte pour eux, nous voulons parler des S.D.E. comme Martine Aubry, Ségolène Royal, François Bayrou, Dominique de Villepin etc., pauvres hères qui écument les rues aux alentours de la douillette maison qu’ils convoitent, occupée à l’heure actuelle par le show-biz, ils ne leur restent plus qu’à s’emmitoufler dans les cartons de leur idéologie et de leurs ambitions. Ah oui ! Nous avons oublié de préciser la signification de l’abréviation S.D.E. : Sans Domicile Élyséen.

Louis Chagnon
Vice-président de l’Institut du Pays libre

Le sacrifice de Robert Park : folie aux yeux des hommes…

Dans la nuit, avant l’aube de Noël, Robert Park, 28 ans, militant chrétien américain d’origine coréenne, a traversé le fleuve Tumen, gelé en cette saison, passant ainsi de Chine en Corée du Nord. Les militants qui l’avaient accompagné jusqu’au fleuve ont rapporté l’avoir entendu clamer en arrivant sur la rive coréenne : « Je suis un citoyen américain, je vous apporte l’amour de Dieu ». Robert Park s’est enfoncé dans la nuit glaciale non loin de la ville de Hoeryong d’où ne filtrait aucune lumière. Car nul éclairage n’adoucit la nuit dans les villes et les campagnes du pays de Kim Jong Il, hormis ceux qui, à Pyongyang, la capitale, illuminent sa statue.

Robert Park était porteur d’un message au dictateur proclamant l’amour du Christ, lui demandant d’ouvrir les frontières pour combattre la famine et de fermer les camps de concentration. Avant son départ, Robert Park avait déclaré à l’agence Reuters à Séoul que tant que les camps ne seraient pas fermés, il ne voudrait pas être libéré, prêt à mourir avec les prisonniers, sacrifiant sa vie pour la rédemption des autres.

J’ai beaucoup pensé à Robert Park en ce début d’année. Qu’en est-il de lui aujourd’hui ? Encore vivant ou déjà mort ? Subissant de longs et impitoyables interrogatoires puis jeté dans quelque cellule sale et froide ?

On dira sans doute qu’il était un illuminé, un de ces fous de protestants évangélistes exaltés. Peut-être. Mais quelques prophètes de l’Ancien Testament n’étaient-ils pas un peu de cet acabit ? Et lorsque les missionnaires s’enfonçaient, solitaires, dans les terres les plus hostiles, étaient-ils des gens sages aux yeux de tous ?

La Corée du Nord est aujourd’hui un des derniers avatars monstrueux du ventre fécond du marxisme-léninisme stalino-maoïste. Un régime de folie totalitaire chimiquement pure ordonnée autour du culte de son grotesque et méchant petit dictateur dont un peuple que ruine la dépense militaire et que déciment les famines, chante sans cesse les louanges.

Ce n’est pas ici le lieu d’analyser la fonction dialectique de la Corée du Nord dans la stratégie chinoise de diplomatie et de propagande. Disons simplement qu’à la comparaison, le régime de Pékin d’aujourd’hui y trouve son compte. L’important c’est Robert Park. Son héroïsme nous donne la mesure de nos pusillanimités, de nos lâchetés, de nos compromissions.

Si l’on ne peut, ou si l’on n’est pas capable de pareil geste, faudrait-il pour autant s’interdire de l’admirer ? Faudrait-il se rapetisser médiocrement en essayant de dévaluer son acte sacrificiel par l’imputation de quelque démesure mystique ? Ce serait ajouter l’abjection du dénigrement à notre vie précautionneuse.

Mais il ne suffit pas d’admirer Robert Park, il faut savoir ce qu’il en est advenu. Les media et les professionnels de l’humanitarisme se désintéresseront-ils du sort d’un immigré si peu clandestin qui offre sa vie pour tout un peuple ? Nous reparlerons de lui je l’espère.

En attendant, pour l’année qui s’ouvre, puisons dans son exemple un peu de résolution à mener pour le moins, ici, chez nous les combats pour notre patrie, la vie et la liberté. Avec tout ce que l’on peut vous souhaiter sur le plan personnel, c’est le vœu que je formule pour vous, chers visiteurs de ce blog.

Bonne et sainte année dans l’espérance.