mercredi 30 juin 2010

Pour Le Pen, nous serions d’extrême-droite !

Dans l’entretien qu’il a donné à France-Soir au sujet de sa succession, décochant au passage quelques flèches empoisonnées à l’encontre de Bruno Gollnisch, Jean-Marie Le Pen classe Bernard Antony parmi les personnalités « d’extrême-droite » que Bruno Gollnisch souhaiterait faire « rentrer au bercail ».

On avait l’habitude de voir manier ce qualificatif infâmant « d’extrême-droite » par les journalistes du Monde et les politiciens de l’establishment, pour jeter en pâture à l’opinion ceux que ces messieurs du système voulaient mettre au ban de la société. Jean-Marie Le Pen devrait en savoir quelque chose. Cela ne l’empêche pas de se servir de cette arme, qu’il a naguère si souvent condamnée, contre ses anciens amis. Méthodes indignes !

Le Président en sursis du F.N. sait très bien que, ni par ses écrits et discours, ni par ses relations et ses amitiés, Bernard Antony ne peut être qualifié d’homme d’extrême-droite, pas plus que les mouvements et initiatives qu’il dirige.

Ce que M. Le Pen ne sait peut être pas, car on le renseigne mal, c’est que depuis que Bernard Antony a quitté le F.N., nous avons pu élargir le cercle de nos contacts et de nos relations à des personnalités de grande qualité, hommes d’églises, universitaires, historiens, grands chefs d’entreprises qui, bien que partageant notre vision de la France et de la Chrétienté, ne souhaitaient pas jusque là s’afficher, de près ou de loin, avec des proches du F.N. et de son chef. Jean-Marie Le Pen a, en effet, enfermé son parti dans un ghetto par ses déclarations et dérapages sur des sujets qui n’apportent rien au combat politique que nous menons et qui sont l’apanage d’une certaine extrême-droite et d’une partie de l’extrême-gauche que M. Le Pen s’est plu à fréquenter ces dernières années.

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Yann Baly

Ignominie de la démagogique foutebalesque







Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre.

À écouter le déferlement des commentaires politico-médiatiques, le manque de succès français aux jeux du ballon rond serait un désastre national, une déroute, une catastrophe…

Comment ose-t-on employer un tel vocabulaire sur un tel sujet alors que c’est bel et bien la France qui connaît dans tous les domaines de sa vie nationale et sociale un immense effondrement ?

Car comment ne pas considérer ce qui suit :



Quoique l’information en soit très minimisée, les Français se font chaque jour lynchés ou assassinés par des bandes barbares.

Des pans entiers de notre territoire relèvent désormais de fait d’une nouvelle forme politico-sociale, celle des lois et des mœurs de l’oumma islamique très étrangère à ce que furent les éléments fondamentaux de notre civilisation.

Des soldats français sont tués en Afghanistan dans une guerre sans stratégie et sans solution alors que la menace talibane est tout autant chez nous.

L’immense diffusion des drogues en tous genres débilite tout une partie d’une jeunesse de plus en plus déracinée, illettrée, hébétée par les modèles médiatiques dominants.

Notre agriculture et notre industrie ont été détruites par pans entiers pour satisfaire à la division du travail à l’échelle planétaire imposée par les diktats mondialistes.

L’endettement des Français et le chômage augmentent.

L’Éducation Nationale n’est plus que l’intitulé mensonger d’un système antinational.

Alors comment ne pas s’indigner du fait que dans une abjecte platitude devant les passions des foules des jeux du stade, c’est le seul insuccès dans un jeu de ballon que les politiques et les médias osent quasiment qualifier de catastrophe historique pour la nation française. Voici que les dirigeants de ce jeu, que nous ne plaignons certes pas, car ils en ont longtemps été les grands bénéficiaires, sont bien plus vilipendés que les responsables politiques de la défaite de 40, ou des déroutes de l’Indochine et de l’Algérie.



La perversion du sport en facteur d’hypnose et de sujétion des masses va ainsi de pair avec la déliquescence intellectuelle et morale de toute la classe politico-médiatique et affairiste.

Avant de reconstituer une équipe de joueurs de ballon, c’est à la reconstruction de la France qu’il faudrait d’abord s’attaquer.



mardi 29 juin 2010

Une perle du bac 2010





En tant que professeur, l’Éducation nationale m’a donné pour mission de participer à la session du bac 2010, en surveillant et en corrigeant des copies d’histoire-géographie. Le sujet pour la série E.S. comportait un croquis de géographie à réaliser sur l’Europe rhénane ou sur la Russie. Je voulais rendre hommage à un candidat qui a réussi le tour de force, très audacieux, de faire une synthèse entre la Russie, l’Afrique et les États-Unis, en me localisant en Russie, sur son croquis, le Sahara et le Sun Belt (en gribouillis bleus) ; accessoirement il m’a également localisé Saint-Pétersbourg sur la mer Noire. Il me semble qu’il est légitime de rendre hommage à l’Éducation nationale qui a si maternellement conservé jusqu’en terminale un élève aussi brillant.



Louis CHAGNON



La terre tourne….autour du ballon !

Me voici de retour sur ce blog après notre dernière annuelle dizaine d’étapes avec trois amis, sur les chemins de Compostelle.

Je ne décrirai ces chemins ni ici ni ailleurs, ce qui a été fait maintes fois au fil des siècles avec force anecdotes et souvent une haute spiritualité.

Gardant donc pour moi en cette occurrence ce qui ressort des sentiments religieux je n’exprimerai rapidement ici que quelques impressions.

La première est celle de la disparition de l’État espagnol. On ne marche plus guère en Espagne mais en Pays Basque, en Rioja, en Castille y Leon, en Galice. Les panneaux sans cesse rappellent que les chemins constituent un « itinéraire culturel européen » entretenu par l’Europe et le gouvernement autonome du lieu. Et en dehors de la Castille où certes l’on parle toujours le pur espagnol, qui est le castillan, on parle de plus en plus l’idiome du pays tel le galicien qui ressemble au portugais. Mais d’ailleurs au Portugal aussi le portugais s’efface devant les parlers locaux.

Les « micros-nationalismes » véhéments sont ainsi les plus sûrs alliés de l’eurocrassie triomphante qui ne voit aucun mal à leur maintien. Le folklore régionaliste n’émeut pas Mr Barroso. Il faut en effet toute la cécité des militants d’un nationalisme nain pour croire que des États lilliputiens pourraient agir efficacement, face au rouleau compresseur euro-mondialiste, pour le maintien des libertés fondamentales et d’une souveraineté effective.

Cela dit, en Espagne comme chez nous la masse est fanatisée et vibre dans tous les bistrots devant la grande aventure foutebalesque des temps modernes. A la halte, quelle que soit l’auberge, impossible de picorer trois « tapas » avec un verre de cidre dans le calme. Dans un formidable phénomène de transfert parfaitement orchestré par la plouto-médiacrassie, le sentiment patriotique est dérivé dans un fanatisme pour des équipes dites nationales qui, surtout chez nous, ont pour caractéristique de représenter le contraire d’une identité nationale réelle.

Mais pendant que l’on fait des affaires d’État de la plus ou moins grande réussite de quelques garçons surpayés à envoyer un ballon entre deux poteaux, les braves prolétaires de Romorantin ou de Figueras, fascinés par les transferts de joueurs, ne s’inquiètent pas des immenses transferts de population, de mœurs et de religion par lesquels s’effectue un génocide par substitution dont ils n’ont aucune conscience.

Pour ce qui est de mes observations sur l’aspect religieux du chemin de Saint Jacques de Compostelle, elles n’incitent ni à l’enthousiasme ni à la désolation. A l’évidence, tous les marcheurs ne sont pas des pèlerins ! Mais après tout, qui sait ce que peut faire germer dans des âmes et des esprits même incultes, une longue déambulation sur une route chargée de mémoire et de signification spirituelle ?

Pour ce qui est des offices du soir, à la halte, certes ils n’étaient pas selon le rite que je préfère et même, à une occasion, une « célébration » suscita ma véhémente réprobation. En revanche, à Santiago, la cathédrale était pleine et la messe célébrée par l’évêque, digne, et son sermon ne fut pas trop long ce qui est déjà une première qualité. Et de surcroît, Monseigneur ne nous parla pas de foutebale, ce qui était reposant.

Mais déception ensuite lorsque, dans les boutiques de ce joyau de la chrétienté que fut Saint Jacques de Compostelle, je découvris la raréfaction des statuettes représentant en pleine action civique Santiago « Matamoros ». Je n’en trouvais que deux ou trois, de fort mauvais goût, en plastique et encore deux, très chères, en bois de cèdre. Je n’en achetais donc aucune. Mais s’offrait aussi partout à la vente des fées et des sorcières telles que pour la détestable fête de Halloween.

A l’évidence s’offre à nos amis espagnols une vaste tâche de reconquête en tous domaines.

Retour en France, ce dernier vendredi :

Des piles de journaux. Je commence comme toujours par la lecture des numéros de Daoudal-Hebdo. Car l’ami Daou va toujours à l’essentiel. Et il sait même admirablement traiter du phénomène foutebalesque et de la politique française.

Je parcours une première fois rapidement les Présents, repérant les articles à lire plus attentivement. C’est un long retard à rattraper. Cela ne m’empêche pas d’acheter et de parcourir, métier oblige, la dite « grande presse » et les nouvelles d’elle-même. L’évènement médiatique est la vente du Monde.

Pourquoi il ne peut plus y avoir de « Révolution-Subversion ».

Dans Le Figaro de ce jour, dans les pages Medias, sur cinq colonnes : « Bergé, Niel et Pigasse rachètent Le Monde » et en dessous, la photo des trois milliardaires. Cette seule photo suffit à illustrer ce que je développais il y a peu lors d’une causerie, qu’il ne peut plus y avoir aujourd’hui de révolution, au sens de la subversion radicale des valeurs. Car cette révolution est au pouvoir. A lui seul, Pierre Bergé incarne cela, immense milliardaire, socialiste de poids, militant du prosélytisme homosexuel, collectionneur par milliards d’euro des déjections du soi-disant « art contemporain ». Il n’est certes pas le seul, mais il est chez nous emblématique de la puissance de ces « états confédérés » de la ténébreuse alliance du socialisme, du capitalisme et de la subversion-inversion de toutes les valeurs. Inutile de dire que totalement contrôlés par de pareils maîtres les petits roquets révolutionnaires à la Besancenot ne sont pas près de les chasser du pouvoir.

Contre la Révolution installée et dominatrice, les seuls véritables révolutionnaires aujourd’hui ce sont les contre-révolutionnaires conséquents et organisés, assez intelligents pour ne pas offrir à l’ennemi au pouvoir la caricature de ce que nous sommes réellement.

vendredi 25 juin 2010

Un nouveau livre pour la réplique

L’AGRIF a fait mettre en examen madame Houria Bouteldja pour ses propos d’incitation à la haine raciste contre “les blancs” qu’elle appelle “souchiens”, et des souchiens qui doivent accepter d’être “rééduqués”… “ avant qu’il ne soit trop tard”... “ S’ils veulent sauver leur peau”.
Houria Bouteldja alimente assurément la fureur de ces jeunes sauvages hurlant “mort aux blancs! ” dans les scènes de lynchage que l’on sait, comme place des Invalides, au Mans ou à Perpignan.
Elle impute aux Français, aux “blancs”, tous les méfaits du colonialisme et de l’esclavage n’hésitant pas, quoique vivant en France et payée par la France, à se dire française de “papiers”, à exalter son nationalisme algérien, et sa “race arabe” (qu’entend-elle par là?) dans le plus parfait mépris du fait qu’elle est à l’évidence de race blanche et que, pour ce qui est des odieux systèmes de traite négrière hors de l’Afrique, celui de la traite orientale, arabo-musulmane, l’emporte par la durée et le nombre sur celui de la traite occidentale.
Dans sa dialectique aussi sommaire que cynique, elle s’efforce ainsi, au mépris le plus total de la vérité, de rallier les noirs à la cause de la reconquête arabo-islamique, tablant au fond, selon une
sorte de racisme, non moins odieux car implicite, sur leur crédulité, ce qui révolte la plupart de ceux qui, connaissant l’histoire, refusent avec indignation leur instrumentalisation.
Nous ne répondons pas à la haine d’Houria Bouterldja par la haine. Car l’histoire est riche d’exemples, depuis Saint Paul, de ceux qui, à la lumière de la vérité, ont trouvé le chemin de l’amour.
C’est tout ce que nous souhaitons à Houria Bouteldja en rappelant dans ce petit livre et en puisant largement dans les meilleurs ouvrages, des vérités qu’elle semble totalement ignorer sur le colonialisme et l’esclavage, qui ne fut pas le monopole d’une seule race ou d’un seul peuple mais dont sa culture devrait tout de même faire repentance.

VÉRITÉS SUR LES ESCLAVAGISMES ET LES COLONIALISMES, réponse à Houria Bouteldja de Bernard Antony. 18 € franco de port, à commander au Centre Charlier 70, boulevard Saint Germain 75005 PARIS.
COMMANDE EN LIGNE SUR LE SITE DE L'AGRIF : ICI.

mercredi 16 juin 2010

Enfin une pub non conformiste !

La récente publicité Eurostar pour les voyages Paris-Londres fait dans le non-conformisme.
Un imitateur y prend (mal) la la voix de Charles De Gaulle pour pasticher les fameuses émissions de la BBC "Les Français parlent aux Français". Parmi les arguments développés pour inciter les Français à venir visiter Londres, l'on peut entendre ceux-ci : "ici personne ne nous regarde de travers comme à Paris . Ici, je peux parler librement".
Pas mal et facile à comprendre... En tous cas, mieux que les habituelles dégueulasseries de la publicité actuelle !
Yann Baly

mardi 15 juin 2010

La Préfecture de police de Paris applique la charia dans le XVIIIe

Communiqué de Chrétienté-Solidarité du 15 juin 2010.
On vient d'apprendre que, comme cela était prévisible, les autorités de la République française, anciennement laïque, ont décidé d'interdire l'apéro "saucisson-pinard" prévu ce vendredi dans le quartier de la Goutte d'Or.
La Préfecture motive son interdiction en raison "du lieu, du jour et de l'horaire retenus".
Il y a donc bel et bien en France, un lieu (un quartier fortement islamisé), un jour (le vendredi, jour de la grande prière musulmane) et une heure (le match Angleterre-Algérie) où l'on ne peut pas pour ces raisons manger du saucisson et boire du vin !
Comme nous le prévoyions hier, la République vient de reconnaître officiellement une enclave musulmane en France, où la charia s'applique au détriment des traditions françaises.
Les Français doivent le savoir et en prendre acte.

Yann Baly
Secrétaire général de Chrétienté-Solidarité
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NB du 16/06/2010 à 17hoo : le Salon Beige a reçu un commentaire à notre communiqué d'un "prêtre catholique et étranger", réaction de nouveau publiée en post cet après-midi. Nous avons réagi dès ce matin à ce commentaire mettant en cause Chrétienté-Solidarité, le Salon beige n'a pas encore publié ce texte, nous le faisons sur ce blog en précisant, comme l'a justement remarqué Yves Daoudal, que notre communiqué n'a pas la prétention d'être "de soutien" à une manifestation interdite mais constitue un regard critique sur les motivations des autorités.
"A "un prêtre catholique et étranger"
C'est sans doute parce que vous êtes étranger, Monsieur l'abbé, que vous n'avez pas compris le sens de notre communiqué.
Il s'agit d'un commentaire des motivations de la Préfecture de Police pour interdire ce rassemblement et ces motivations ne sont à l'évidence pas fondées sur les règles de l'Eglise, ni sur le Catéchisme catholique et ce ne sont pas des centaines de catholiques qui occupent ce quartier tous les vendredis.
Un prêtre catholique, fût-il de "Tradition" a mieux à faire que d'allumer des polémiques inutiles. Il faudrait mieux tenter d'évangéliser les quartiers comme celui de la Goutte d'or mais ce n'est pas la République qui vous y aidera, peut-être alors aurez-vous besoin des pauvres pécheurs qui ont imprudemment appelé à manger du saucisson un vendredi après Vêpres...

Yann Baly Secr. Gal de Chrétienté-Solidarité"

lundi 14 juin 2010

Comme ça, c'est clair !

Le site du Figaro, nous apprend que cette nuit, le drapeau français de la Mairie de Villeneuve Saint Georges (Val de Marne) a été brulé et remplacé par le drapeau algérien. C'est ce que les politiciens et les sociologues appellent un "signe fort".
Ce dimanche se jouait le premier match de l'équipe algérienne lors de la coupe du monde de football. A travers toute la France, des milliers de policiers ont été réquisitionnés pour prévenir des incidents liés à ce match et ce sera sans doute le cas lors des rencontres à venir.
On n'a pas entendu dire que les autorités aient pris les mêmes mesures pour prévenir des débordements venant de ressortissants portugais ou italiens lors des matchs des équipes de leur pays d'origine... Il y a donc une exception algérienne. Il faudra bien un jour se décider à la faire cesser, faute de quoi le drapeau vert et blanc flottera définitivement sur nos édifices publics.

Yann Baly

jeudi 10 juin 2010

Le Figaro ridiculisé

On a appris ce matin la victoire considérable des « populistes » aux élections législatives des Pays-Bas.

Le Figaro avait consacré hier presque toute sa page 7 à son pronostic électoral. Un premier article était ainsi titré : « Le VVD (libéraux) de Mark Rutte fait oublier les diatribes de l’extrême droite » (sic). Le second article, du même rédacteur, Thierry Portes, était ainsi surmonté : « A Almere, le populiste Geert Wilders a perdu de sa superbe ». Ce jour Thierry Portes s’en tient à commenter un sondage sorti des urnes et annonce les scores des libéraux et des travaillistes (31 sièges) sans mentionner les 24 sièges populistes, soit le double de la dernière fois !

Manifestement Thierry Portes, au mépris de tout professionnalisme, a exhalé sans nuances son animosité contre « l’extrême droite » et prophétisé ses désirs que la réalité a démentis. La vérité c’est qu’il s’est ainsi ridiculisé. Dans certains magazines, on le mettrait dans la rubrique « à la baisse ». Et pourquoi pas « à la porte » ?

Livre de réplique à Houria Bouteldja

Oui, bien sûr, après sa mise en examen, le procès d’Houria Bouteldja viendra devant le tribunal correctionnel de Toulouse. En attendant, je viens d’écrire un petit livre où j’analyse les propos racistes de cette dame et où je lui offre de quoi compléter son éducation historique. On y trouvera l’exposé appuyé sur les meilleurs ouvrages des historiens spécialistes de ce qu’a été l’esclavage arabo-turco-musulman depuis Mahomet jusqu’à nos jours. Ce sera à lire sans modération et à faire lire encore plus pour boucher les trous de mémoire sans cesse élargis par la pudibonderie idéologique du politiquement correct.

Au revoir et à bientôt

Pendant un peu plus d’une quinzaine de jours, je vais m’extraire de l’actualité politique et médiatique. Yann Baly et Louis Chagnon alimenteront ce blog avec toute la pertinence, la compétence et l’humour qu’on leur connaît. En principe je serai de retour le 28 juin.

Qu’on se rassure je ne vais pas à Johannesbourg assister aux grands jeux, d’ailleurs très risqués, du galimatias du sport, du fric, de la violence et de l’idéologie.

Réflexions sur l'affaire Boutin

Au sujet de sa rémunération disproportionnée pour une mission bidon, Christine Boutin déclare dans Le Parisien : « Je comprends que cela puisse choquer. Mais je n'y peux rien. La loi est comme ça. ».

Cela signe son pacte de servilité avec l'ordre en place. Lorsqu'à l'avenir, elle émettra les timides réserves dont elle a le secret et le sens de la formule, sur l'actuelle législation concernant l'avortement, les partisans de l'IVG lui répondront que l'avortement aussi est légal.

Il faut cependant souligner que les politiques et les journalistes qui ont lancé cette affaire et tirent à boulets rouges sur Christine Boutin ne le font sans doute pas pour nuire à la personne de Mme Boutin qui, répétons-le, fait partie de leur système mais plutôt pour discréditer ce qu'elle est censée représenter dans le rôle qu'on lui fait jouer : une catholique attachée aux valeurs de la Vie et de la famille.

Personne n'a le souvenir d'une telle campagne contre Jack Lang, missionnaire de Sarkozy pour Cuba puis pour la Corée du Nord. Pour quel niveau de rémunération ? On ne le sait toujours pas.

Pas plus qu'on ne connaît la hauteur de la rétribution de Michel Rocard pour sa fameuse mission sur la taxe carbone. Et d'autres encore, la liste des gens à remercier ou à acheter est longue...

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Yann Baly

mercredi 9 juin 2010

Le cas exemplaire de Liès Hebbadj



Après sa garde à vue et sa mise en examen, l’on découvre que le fameux Liès Hebbadj a touché, en fraudant, au moins 175.000 € des Caisses d’allocations familiales en 3 ans, au titre des quinze (bientôt dix sept) enfants qu’il a eu de ses quatre femmes (la République, ayant une vision du monde centrée sur la laïcité, pas enore suffisamment ouverte à l'autre, dit une épouse et trois concubines).

L’imbécillité de Liès Hebbadj, qui aurait mieux fait s’écraser et de payer ses 22 € d’amende, ainsi que la volonté du ministre de l’intérieur de transformer cette affaire exemplaire en coup de propagande politique ont abouti à la découverte de cette escroquerie et à cette mise en examen.

Mais combien de milliers d’autres Liès Hebbadj y a-t-il en France ? Un exemple. Dans le Vaucluse, sous la pression de Jacques Bompard, Maire d’Orange mais aussi Conseiller général, le Conseil général a décidé il y a 2 ans de lancer une opération anti-fraudeurs au RMI devenu RSA. Résultat des courses : le Conseil général serait en mesure de récupérer 1,5 à 3 millions d’euros obtenus par fraude. Somme en apparence importante mais qui est certainement loin du total de prestations illicitement obtenues car, il faut le savoir, il n’y a à ce jour aucun moyen législatif, administratif ou technique pour confronter les fichiers du RSA de chaque département !

L’affaire Liès Hebbadj met en avant ce que tout le monde sait sauf ceux qui ne veulent pas savoir, politiciens ou journalistes : le coût de l’immigration est l'une des principales causes des déficits des caisses de sécurité sociale, d’allocations familiales et en général du budget social de l’Etat et des collectivités territoriales.

Rappelons que même s’il n’avait pas fraudé, Liès Hebbadj aurait eu droit à 80.000 € d’allocations familiales en 3 ans…

A côté de cela, on nous annonce une prochaine augmentation de la CSG, le relèvement de la TVA dans différents domaines voire l’augmentation de l’impôt sur le revenu. Le peuple qui travaille va subir une nouvelle saignée. Racketté par l’Etat, il faudra qu’il travaille toujours plus pour joindre les deux bouts.

La semaine dernière, un bébé de 16 mois est mort, oublié par sa mère dans sa voiture en plein soleil. La maman avait passé toute la nuit à veiller son autre enfant gravement malade. Le lendemain, elle est allée travailler parce que, comme des millions de Français, elle ne peut pas faire autrement même dans des situations difficiles. Epuisée, elle a oublié de déposer son bébé à la garderie.

Pendant ce temps-là des milliers d’autres se la coulent douce en empochant les fruits des prestations sociales.

Jusqu’à quand ?



Yann Baly



vendredi 4 juin 2010

Assassinat de Monseigneur Luigi Padovese

Communiqué de Bernard Antony, Président de Chrétienté-Solidarité

Chrétienté-Solidarité apprend avec beaucoup d’émotion la nouvelle du meurtre de Mgr Luigi Padovese, vicaire apostolique d’Anatolie et président de la Conférence épiscopale turque.

Son nom rejoint la longue liste de tous les assassinés ces dernières années parmi les derniers chrétiens présents en Turquie.

Curieusement, comme de la plupart des précédents meurtres, il est dit qu’il a été le fait d’un déséquilibré. Ainsi ces déséquilibrés ne connaissent pas longtemps la prison. Mais ces victimes chrétiennes de fanatiques ou de meurtriers téléguidés par des fanatiques rejoignent ainsi l’immense foule des chrétiens exterminés au XX° siècle dans les génocides et massacres des arméniens et des autres communautés chrétiennes de Turquie.

On aimerait apprendre qu’il y aurait eu quelque prière pour eux dans quelque mosquée de par le monde. Espérons du moins que ces prières monteront dans nos églises de France et d’Occident.

La nouvelle guerre scolaire a commencé.

Le Salon Beige nous apprend, qu’après une seconde inspection de l’académie, les parents d’élèves du collège Don Bosco-Saint Projet de Bordeaux sont priés d’inscrire leurs enfants ailleurs, avec poursuites pénales à la clé en cas de refus d'obtempérer. C’est donc l’arrêt de mort de ce collège hors-contrat.

Les arguments invoqués par l’académie de Bordeaux annoncent une nouvelle guerre scolaire. Pour la défense de l’enseignement libre hors contrat et bientôt même celui sous-contrat (voir ici), les catholiques en général et ceux du courant traditionaliste en particulier vont devoir sortir de la réserve qui touche la trop grande majorité d’entre eux.

C’est un combat contre une forme de totalitarisme qui ressurgit à intervalles réguliers dans l’histoire des républiques françaises. De la Révolution au projet de loi Savary contre l’école libre, en passant par la persécution des congrégations sous la IIIe République, les difficultés à venir s’inscrivent dans un phénomène constant de l’idéologie laïciste, celle de l’ordre du temple scolaire qui veut s'approprier les esprits pour mieux les embrigader.

A l’heure où l’Education nationale sombre dans un échec pédagogique de plus en plus flagrant, avec ses professeurs poignardés, ses classes ravagées, ses établissements pris en otages par les bandes ethniques, les raisons invoquées par l’inspection pour la fermeture du collège bordelais n’en deviennent que plus ridicules.

Alertés par les flics-journalistes, l’académie de Bordeaux constate : l’absence « d’ouverture aux autres », un enseignement de l'histoire « scientifiquement décalé », « l'absence de cours d'instruction civique » qui ne permet pas aux élèves de « se former un esprit critique ». De quoi se mêle cette éducation anti-nationale qui ferait mieux de s’occuper de ses profs dépressifs, de ses élèves délinquants en puissance, nourris de haine anti-française malgré les fameux cours d’instruction civique ?

Plus grave encore, le reproche qui est fait à l’établissement catholique de ne fournir aucun enseignement sur l'histoire des religions (hormis le catholicisme) et de distiller une instruction historique uniquement marquée par "une vision catholique du monde".

Les inspecteurs de l’éducation nationale se rendent-ils dans les établissements de confessions juives ou musulmanes, y compris dans les madrassas clandestines qui se développent au cœur même de nos villes, pour contrôler que leur enseignement s’ouvre aux autres religions et n'est pas centré sur une vision juive ou musulmane du monde ?

Les catholiques français vont devoir défendre leur "vision du monde" contre les intégristes laïcistes et dans le droit fil des appels répétés de Benoît XVI.


Yann Baly

mercredi 2 juin 2010

Le n°268 de Reconquête est arrivé !


A commander (6€ franco de port)
ou s'abonner (45€ l'année)
au 70, bd Saint Germain 75005 PARIS
Tél. 01.40.51.74.07.

mardi 1 juin 2010

Gaza : les conséquences d’un aveuglement. Une bonne chose pour l’Europe ?


Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, président de Chrétienté-Solidarité :

Israël, dont l’Etat est plus que jamais dirigé par des nationalistes extrémistes, commence à subir les conséquences de ce que le correspondant de France 2 à Jérusalem a analysé dans son livre Le Grand Aveuglement.

Pendant longtemps le nationalisme sioniste fut souvent brutal, immoral, cynique, mais dans sa perspective, intelligent. Il s’agissait de mener une stratégie de continuité territoriale et d’homogénéisation de population et les discours et les négociations constituaient le rideau de fumée de dissimulation.

Ce nationalisme, somme toute inspiré des leçons sur l’Allemagne du grand historien français Jacques Bainville, a toujours visé bien sûr la division des ennemis et le refus inconditionnel de tout partage du pouvoir en Israël avec les Palestiniens. Mais certains dirigeants, et même le général Sharon, avaient tout de même la sagesse de penser qu’il fallait bien accorder un état viable aux Palestiniens et non d’impossibles confettis de territoire analogues aux Bantoustans du stupide et intenable apartheid de l’Afrique du Sud.

Pour ne pas appliquer cela, depuis plus de vingt ans les dirigeants israéliens aussi stupides que les Américains jadis en Iran et en Afghanistan ont tout fait pour favoriser les islamistes les plus durs et pour affaiblir et détruire l’OLP. De même que les Américains armant les moudjahiddines afghans qui sont devenus les talibans, ils ont initialement favorisé le Hamas n’imaginant pas la dynamique d’un mouvement d’autant plus déterminé et explosif que contrôlant une population misérable, désespérée et confinée.

Les dirigeants israéliens n’ont pas vu venir non plus le formidable effet de contagion du nouvel islamisme conquérant s’emparant du gouvernement turc. Avec les dirigeants américains, Obama comme Bush, et la complicité de leurs amis politiciens européens israélophiles aussi complaisants qu’aveugles, ils ont continué à vouloir nous imposer la Turquie dans l’Europe. Cette Turquie qui constitue le cheval de Troie islamique dans l’OTAN dont il faudrait évidemment sortir ne semble plus désormais vouloir demeurer encore longtemps l’alliée d’Israël.

Son premier ministre Erdogan, qui n’était un islamiste « modéré » que pour les politiciens et journalistes ignares, joue aujourd’hui un rôle majeur dans la constitution d’un pacte islamique turco-iranien transcendant l’antagonisme chiito-sunite. Encore plus sûr de lui et dominateur que les dirigeants israéliens, mais plus rusé, il n’a plus aucun intérêt à conserver son pays dans l’alliance avec l’Etat hébreu.

L’histoire dira s’il a concocté le coup des bateaux pour Gaza qui, pour le moins, n’aurait pu être monté sans son accord, et comment les Israéliens sont tombés dans le piège.

Tout cela n’est pas bon pour la paix du monde. Le seul aspect positif c’est que l’on voit mal aujourd’hui les Israéliens continuer à encourager encore leur lobby pour la Turquie dans l’Europe.

Hélas, quoiqu’il en soit, l’islamisme progresse en France et en Europe avec ses mosquées toujours plus nombreuses et ses organisations politiques comme l’ont bien voulu les immigrationnistes de tous poils, juifs, chrétiens et francs-maçons, et ses collabos islamophiles de l’extrême gauche à l’extrême droite.

Morin prépare la « diversification » des officiers français

Répondant aux questions des journalistes du blog de la Ville de Bondy (93), Hervé Morin a regretté le manque de diversité chez les officiers de l’armée française, contrairement à ce qui existe chez les hommes du rang ou les sous-officiers. Ajoutant que « les grandes écoles de la défense sont des écoles où la diversité reste extrêmement marginale. », il a précisé que son plan d’égalité des chances de 2007 allait permettre de remédier à cela.

« L’armée est à l’image de la diversité française. La Seine-Saint-Denis est un département dans lequel le recrutement de l’armée est important », s’est félicité le ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy. Il répond ensuite à une question sur la place de la religion dans l’armée d’une façon fort peu diverse : « Un militaire du rang peut manger halal, il y a des aumôniers musulmans ». Voilà à quoi se résume pour M. Morin la diversité et la pratique religieuse dans l’armée : 100% halal !

Les militaires français envoyés en Afghanistan ne sont pas dépaysés !

Yann Baly