vendredi 30 juillet 2010

Mes intermittences

Plongé dans la préparation de quelques articles, conférences et livres éventuels, je ne m’exprime ces temps derniers qu’épisodiquement sur ce blog où je suis fort heureusement et bien plaisamment relayé par Yann Baly et Louis Chagnon toujours très pertinents.

Ce jour, je me dois tout de même de répondre à quelques questions sur la situation internationale que me posent certains d’entre vous, amis lecteurs.

Pourquoi le gouvernement britannique de David Cameron soutient-il ardemment l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne ?

La réponse est nous semble-t-il à plusieurs niveaux d’interprétation non contradictoires : traditionnellement le Royaume Uni est partisan d’une Europe du « libre-échange », très « élargie » mais peu « approfondie », c’est à dire peu unifiée et laissant aux Etats leur souveraineté. On pourrait comprendre et approuver cela si l’entrée de la Turquie devait mettre un terme au processus d’unification fédérale des nations européennes. Or, si la Turquie veut entrer, ce n’est évidemment pas seulement pour des raisons économiques mais pour des raisons nationales et religieuses. C’est ce que nous avons désigné dans Reconquête sous le terme de « retour ottoman ».

- De ce retour ottoman, le Royaume-Uni, qui n’a plus conservé qu’un vernis de christianisme et qui est de plus en plus islamiquement pénétré, ne se soucie point. Comment d’ailleurs ne pas se souvenir que les Britanniques ne se sont jamais préoccupés du sort des minorités chrétiennes en Orient, poussant cyniquement au contraire à l’extermination par les Druzes des maronites catholiques pour eux trop liés à la France ?

Totalement indifférents aussi au sort des Arméniens ou des Chaldéens lors du génocide de 1915.

- Sans doute aussi David Cameron voudrait-il recoller les morceaux entre la Turquie et Israël dont la séparation ruine toute la stratégie israélo-anglo-américaine.

Mais par ailleurs Cameron accuse de « traîtrise » l’allié pakistanais…

Bien sûr car à Londres comme à Washington comme à Tel Aviv on a misé, et on voudrait miser encore sur de bonnes relations avec un islam « modéré » et l’on ne se fait aucune illusion sur les possibilités d’entente avec cet islam talibanisé que l’on a jadis si impardonnablement suscité.

On le voit, ce n’est plus seulement le Moyen-Orient qui peut aujourd’hui s’embraser mais désormais tout l’Orient.

Croyez-vous à une nouvelle guerre Israël-Hezbollah au Liban ?

Avant de répondre à cela il faut observer que la présence à Beyrouth aujourd’hui du roi d’Arabie Abdallah et du syrien Bachar el Assad est un évènement diplomatique majeur d’un enjeu géopolitique extrêmement complexe où interviennent toutes les puissances régionales et mondiales et les entités principales du monde islamique.

Ce qui est en jeu comme je l’ai expliqué il y a quelques mois dans Reconquête c’est évidemment un échange, un échange très subtil que l’on peut résumer ainsi :

« On » redonne à la Syrie la main-mise sur le Liban à la condition que celle-ci musèle le Hezbollah et n’en fasse plus une menace pour Israël.

Mais qui est ce « On » ?

Ce « on », c’est l’accord politique de l’Amérique, d’Israël, de l’Arabie saoudite et de quelques autres dont la France qui compte assez peu même si avec Sarkozy-Kouchner elle fait semblant de manifester un peu d’intérêt pour le sort du Liban et de ses chrétiens.

Cela va-t-il réussir ?

Nul ne peut l’affirmer car reste à savoir comment l’Iran va réagir et manœuvrer le Hezbollah et si le régime syrien veut et peut se dégager de son alliance avec l’Iran.

Alors guerre ou pas guerre ?

Je pense qu’elle est très possible selon le scénario de départ que voici :

1)Assurance donnée à la Syrie qu’elle contrôlera totalement le Liban et qu’elle recevra l’appui du monde sunnite.

2)Les prétextes ne manquant pas, attaque massive par Israël et cette fois-ci, destruction impitoyable du Hezbollah quel qu’en soit le coût.

Et alors que se passe-t-il ?

-Bien sûr l’ensemble des Etats musulmans sunnites protesteront avec d’autant plus de virulence qu’ils seront décidés à ne rien faire alors que leurs foules hurleront dans la rue leur haine d’Israël et l’appel à la guerre sainte.

-Evidemment la Syrie n’interviendra pas au-delà de la gesticulation et de l’indignation.

-Mais c’est l’attitude de l’Iran que l’on ne saurait prévoir. Considérant que c’est une de ses cartes maîtresses qu’on lui enlèverait, son seul allié que l’on éliminerait, et que cela constituerait un préliminaire à la guerre totale contre lui, le régime islamo-chiite pourrait alors se lancer dans le conflit. Avec des conséquences que l’on ne saurait évaluer.

Quid des chrétiens du Liban ?

Ils sont minoritaires et ils sont divisés. La sympathie très engagée depuis longtemps qui est la mienne pour leur cause ne m’aveugle pas. Sauf extraordinaire bouleversement de situation, on ne voit pas comment ils pourraient interrompre un processus de minoration démographique et de régression vers la dhimmitude.

Ils ont été certes atteint comme tant de peuples par le mauvais génie de la division mais il est vrai qu’ils n’ont pas eu depuis longtemps de puissance protectrice et que ce n’est pas non plus dans l’ensemble de l’Eglise catholique qu’ils ont pu trouver un soutien.

Mais hélas, le spectacle de leur progressif étouffement ne semble pas nous avoir prémuni de notre désastreuse évolution. Chez eux au moins, beaucoup auront eu l’honneur de se battre héroïquement.

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Nous apprenons le décès de notre grand ami, militant fidèle jusqu’au bout de Chrétienté-Solidarité, de l’Agrif et de tous les combats nationaux, le commandant Guy Daniel.

A son épouse nous exprimons toute notre sympathie et notre union de prière.

Les obsèques de Guy Daniel auront lieu ce mercredi 4 août à 14heures en l’église de Mennecy (91).

La loi sur la burqa dépassée ?

Le 29 juillet, nous avons croisé rue de Rivoli, en plein Paris, deux musulmanes portant le niqab laissant apparaître leur visage, jusque-là rien de très original, mais de surcroît, elles arboraient un masque métallique ! Oui, vous avez bien lu, un masque métallique ! En plein Paris au XXIe siècle ! Celui-ci était constitué d’un arceau vertical et d’un arceau horizontal formant une croix sur le visage avec au niveau de la bouche une plaque métallique, il cachait ainsi le nez et la bouche de ces musulmanes, c’est une tradition chez les femmes originaires des Émirats. Le pire est que ce masque qui ressemble à une muselière était, vraisemblablement, portée sans contrainte, car ces musulmanes circulaient librement dans les rues de Paris et rien ne les empêchaient de demander de l’aide ou d’aller se réfugier dans le plus proche commissariat afin de faire cesser leur calvaire.
La lutte contre l’islam est bien une lutte pour libérer les musulmans de leur carcan idéologique.

Louis CHAGNON
Vice-président de l’institut du Pays libre

jeudi 29 juillet 2010

La petite pointe émergée de l'iceberg

"Horrible, effrayant, terrible découverte, stupéfaction, horreur indicible"... Les médias n'ont pas de mots assez durs et rivalisent de zèle pour décrire la découverte des restes de 8 nourrissons enterrés dans un jardin ou cachés dans une maison de Villers-au-Tertre dans le Nord.
Mais cela n'est que la petite pointe émergée de l'immense iceberg que constituent les millions d'infanticides légaux perpertés depuis 1975 dans les avortoirs par la faute de Mme Veil.
L'horreur indicible et effrayante, c'est aussi cela ! Que les journalistes et les hommes politiques qui réagissent promptement dans les toujours plus nombreuses affaires d'infanticides se mettent en cohérence avec leur position sur l'avortement. On ne peut être pour l'avortement, qui est un infanticide, et s'offusquer de ces affaires récurentes.
Yann Baly

mercredi 28 juillet 2010

Université d’été 2010 du Centre Charlier

A Bordeaux, du dimanche 22 au samedi 28 août 2010


La crise de l’Eglise et de la résistance catholique au XXe siècle. - Le réveil catholique en ce début de XXIe siècle. - Questions géopolitiques et nationales

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Lundi 23 août :

9h00 : L’affaiblissement intellectuel et l’élimination des personnalités par les méthodes de la dynamique des groupes par Bernard Antony, président du Centre Charlier de Chrétienté-Solidarité.

14h30 : Un exemple de résistance intellectuelle et morale : Henri et André Charlier par Jean Madiran, écrivain, fondateur de la revue Itinéraires et directeur émérite du quotidien Présent.

17h30 : table-ronde : les droites nationales, combats, idées sociales novatrices, ornières et contradictions, animée par Cécile Montmirail, avec Bernard Antony, Philippe de Beauregard, Thibault de la Tocnaye, Thierry Bouclier …

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Mardi 24 août :

9h00 : La joie de croire : le témoignage du goulag roumain par Monica Papazu, professeur de littérature comparée et de théologie orthodoxe.

14h00 : Les catholiques dans la société : de l’amollissement à la résistance par Yann Baly, secrétaire général du Centre Charlier.

15h00 : La connivence médiatique pour le suicide démographique par Jeanne Smits, directrice du quotidien Présent.

16h00 – 19h00 : temps libre, tourisme, activités sportives…

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Mercredi 25 août :

9h00 : La Doctrine sociale de l’Eglise : référence incantatoire ou source de créativité ? par Yves Daoudal, directeur de Daoudal-Hebdo, rédacteur en chef de Reconquête.

10h00 : L'art espagnol, reflet de l'histoire du pays par Alberto Torresano, professeur d'histoire de l'art.

14h30 : L’influence de l’Eglise sur les institutions nationales et internationales par l’abbé Christian Gouyaud.

17h00 : Où s’arrêtera l’expansion chinoise ? par Louis Chagnon, professeur d’histoire.

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Jeudi 26 août 9h00 : L’islam pourrait-il n’être qu’une religion ? par Houchang Nahavandi, ancien ministre du Shah d’Iran, ancien recteur de l’université de Téhéran.

Après-midi : temps libre, tourisme, sports, possibilité de baignade sur la côte atlantique…

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Vendredi 27 août :

9h00 : Russie et monde orthodoxe par Marie-Aude Albert, professeur agrégée, docteur ès-lettres (langue russe).

14h30 : L’Occident, mythe ou réalité ? par David Mascré, docteur en philosophie et en mathématiques.

17h00 : Exemplarité de saint Vincent de Paul pour notre temps par l’abbé Vincent Ribeton.

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Samedi 28 août :

9h00 : table ronde : les grandes questions scientifiques actuelles, animée par Pierre Henri, avec Joseph Le Bosquet, Yves Daoudal et Jeanne Smits.

11h00 : conclusions des travaux par Bernard Antony et Yann Baly.

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Messe tridentine quotidienne à 11h30, petit-déjeuner de 7h30 à 8h30, déjeuner à 12h30, dîner à 19h30.

Tarifs (hébergement, pension complète et frais d’organisation) pour les 7 jours :
230 € par personne

Etudiants, lycéens : 190 €.

Enfants de 6 à 12 ans : 90 €.

Enfants de 2 à 5ans : 30 € (bébés : gratuit).

DEMANDE D’INSCRIPTION accompagnée du règlement avec vos coordonnées (tél. obligatoire et courriel souhaité) à adresser au Centre Charlier - Université d’été, 70, boulevard Saint Germain 75005 PARIS. Renseignements : 01.40.51.74.07. ou chretientesolidarite.fr@gmail.com

Une confirmation ainsi que les modalités d’organisation vous seront envoyées après validation de votre inscription.

Pour les personnes qui ne pourraient venir à l’université d’été mais qui souhaiteraient aider des jeunes ou des familles, une bourse de mécénat militant est ouverte. D’avance merci pour vos dons !

Toujours plus ridicule !

Alors que depuis des années, les autorités de la République, de gauche comme de droite, laissent se développer les paroles de haine et les incitations au meurtre proférées par des groupes de rap bien souvent subventionnés avec l'argent public et dont la plupart des "oeuvres" haineuses sont diffusées par les grands trusts commerciaux dont les dirigeants sont les amis du pouvoir, ces autorités là, par l'intermédiaire de M. Hortefeux, ministre de l'intérieur, annoncent qu'elles viennent de saisir la société "Les Poulets de Loué" ainsi qu'une chaîne de rôtisserie pour leur demander de retirer certaines de leurs publicités.
Ces campagnes de pub associant leur produit au terme argotique de "poulet" servant à qualifier les policiers, "participent, selon le ministre, à une forme d'irrespect qui peut conduire à des dérives"...
Quel ridicule ! Ce n'est pas ça que demandent les policiers qui font leur travail ! A quand l'interdiction de diffuser sur les ondes les chansons de Georges Brassens où "lorsqu'il s'agit de rosser les cognes, tout le monde se réconcilie" ? Seulement, le poète de Sète, lui, n'avait pas la haine dans le sang, il se faisait simplement l'héritier d'une vieille défiance gauloise à l'égard de l'autorité d'où qu'elle vienne.
Une fois de plus, la république est à côté de la plaque. S'il y a des paroles qui font germer la haine anti-flic, ce sont celles de certains rappeurs, coqueluches d'un certain milieu politico-médiatique (Jack Lang par exemple), toujours friant de s'offrir des frayeurs ou de défendre la diversité en affichant son admiration pour de véritables fauteurs de guerre civile, pourvoyeurs de la haine anti-française.

Yann Baly

lundi 26 juillet 2010

Quis custodiet ipsos custodes ?

Des policiers de la BAC qui sont intervenus lors du casse du casino d'Uriage et pendant les émeutes de Grenoble qui ont suivi la mort d'un des braqueurs ont fait l'objet de menaces précises de la part des "frères d'armes" du malfaiteur abattu. Des contrats auraient été mis sur la tête de policiers ciblés. Leurs noms sont tagués sur les murs de la cité de Villeneuve ainsi que le numéro de leurs plaques minéralogiques
Ces menaces semblent être prises très au sérieux par les autorités et des mesures de protection ont été prises. Des mesures de protection et d'exfiltrtation (et oui, c'est la guerre) puisque certains policiers vont être mutés dans une autre région pour leur sécurité et celle de leurs familles. D'autres ont été mis au repos forcé loin de Grenoble. Eh oui, cela se passe en France en 2010 !
Un SMS envoyé à de nombreux destinataires donnaient ces informations dès ce week-end. D'après certains journalistes, il émanerait d'un policier grenoblois. Si cela est vrai, l'Etat peut se faire du souci car dans ce SMS, on peut notamment lire "ne prenez plus de risque pour un Etat qui ne peut garantir la sécurité des premiers de ses défenseurs". L'Etat peut être inquiet, les Français aussi, les Français surtout...

Yann Baly

vendredi 23 juillet 2010

Elles voulaient se baigner voilées !

Samedi dernier, à Port-Leucate dans l'Aude, un maître-nageur a été violemment pris à parti par deux hommes qui l'ont menacé, brandissant des boules de pétanques en sa direction.
La raison ? Le maître nageur a demandé aux épouses respectives de ces individus de bien vouloir sortir de la piscine du village de vacances dans laquelle elles se baignaient, vêtues de leur pantalon, d'un tee-shirt et la tête coiffée d'un hijab.
Le maître-nageur a porté plainte pour les menaces à peine voilées dont il a été l'objet mais les deux agresseurs n'ont finalement pas été poursuivis. Ces deux maris attentionnées en ont profité pour déposer plainte à leur tour pour discrimination.
La sous-préfète de Narbonne a tenu à préciser que pour des raisons d'hygiène "l'accès à la piscine est réservé aux porteurs de maillot de bain. Même les shorts longs sont interdits".

Yann Baly

jeudi 22 juillet 2010

Profanation de l’église d’Echillais

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF

Au moment où, avec raison, les juifs protestent contre la profanation d’un cimetière israélite en Alsace, c’est dans l’indifférence médiatique qu’est tombée la nouvelle de la profanation et la dévastation de l’église d’Échillais en Charente-Maritime.

La rage dans la destruction du crucifix indique clairement que nous sommes là encore, après des dizaines d’autres abominations du même genre cette année, en présence d’un acte de haine antichrétienne.

L’AGRIF va charger l’un de ses avocats d’instruire la plainte qui s’impose.

Lutte contre la délinquance : enfin des actes forts !

A Lyon, une père de famille, encombré par des béquilles l'empêchant de conduire sa fillette aux toilettes publiques, a fait faire pipi à son enfant au pied d'un arbre. Pris en flagrant délit par des policiers municipaux, il a été convoqué devant le tribunal de police et s'est vu infliger une amende de 450 € pour "miction sur la voie publique".
"Je ne supporte pas ce genre d'attitude !", aurait déclaré au papa délinquant le policier verbalisateur, sur le ton sec et comminatoire que certains fonctionnaires zélés n'emploient qu'à l'adresse des citoyens "de souche", sans doute pour se laver des humiliations subies dans certains quartiers, où le même ton ne serait pas sans conséquence pour l'intégrité physique des agents de l'ordre public...
Y.B.

mardi 20 juillet 2010

Jusqu’où ira la patience des forces de l’ordre et des Français ?

Communiqué de Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre :

- Un jeune voyou gitan est tué par les gendarmes alors qu’à deux reprises, refusant de s’arrêter, il a foncé sur leur barrage blessant l’un d’entre eux.

Loin de regretter son geste aux conséquences certes tragiques pour lui, les membres de sa communauté dite des « gens du voyage » attaquent et dévastent la gendarmerie et son voisinage en une véritable action insurrectionnelle de tribalisme conquérant.

Loin de prendre la parole pour exprimer que dans notre république française on n’attaque pas impunément les protecteurs des personnes et des biens, le ministre de l’intérieur Hortefeux, tremblant à l’idée d’être traité de boutefeux calme le jeu. Dès lors, chez certaines bandes extrémistes des « gens du voyage », on ne doutera plus qu’il est normal et sans risque majeur d’aller régler leur compte aux gendarmes.

Rappelons-nous qu’après l’assassinat en Alsace de la petite Jeanne-Marie Kegelin après des heures de séquestration, de viol et de tortures, accompli par le monstre Pierre Bodein de la communauté gitane, dans la silencieuse indifférence et l’omerta de ses proches, les Alsaciens dans leur sagesse n’avaient pas, eux, réagi contre les gitans comme ceux d’entre eux pour lesquels le racisme anti-gendarme est une expression de légitime révolte.

- A Grenoble, après la mort d’un malfrat pris en flagrant délit, poursuivi et atteint dans un « échange de tirs », c’est encore une véritable scène de guerre insurrectionnelle qui s’est déclenché. Mais l’action des impressionnantes forces dites de l’ordre s’est limité à laisser incendier les véhicules (vétille sans importance !) et à éviter les balles.

Comme d’ordinaire, les tireurs bénéficient dans bien des commentaires médiatiques de toute la complaisance due à des « jeunes » victimes de leurs conditions sociales…

- A côté de ces actes de guerre civile, le fait de brûler des drapeaux français apparaît bien sûr comme totalement anodin.

- En Algérie cependant, les jeunes gens désespérés par la misère maintenue dans leur riche pays par un régime d’incompétence et de corruption, et qui ont crié « Algérie française » en brûlant des drapeaux algériens, ont été condamnés à des peines de deux à huit ans de prison.

- On sait hélas comment on entre dans une prison en Algérie. On ne sait jamais quand et comment l’on en sort si l’on en sort.

Jusqu’à quand le peuple français acceptera-t-il que l’on mette impunément à feu et à sang ses quartiers, que l’on prenne pour cible ses forces de l’ordre humiliées par des concentrations de moyens aussi énormes qu’inefficaces car interdites de riposte proportionnelle ?

Jusqu’à quand le peuple français acceptera-t-il de subir la loi de violence et de mort de bandes de trafiquants de drogue et exactions de toutes natures, bandes goguenardes et conquérantes dont les professionnels de la subversion au sein des medias et de la magistrature justifient sans vergogne toutes les agressions contre les travailleurs et les gens sans défense ?

Jusqu’à quand le gouvernement français acceptera-t-il le déshonneur d’un stupéfiant décalage entre ses promesses électoralistes et ses actes ?

L’Institut du Pays Libre fera tout ce qui est en son pouvoir pour qu’enfin s’effectue la nécessaire mobilisation politique et sociale de salut public face à la domination barbare et à la démission du pouvoir.


lundi 19 juillet 2010

Alors que la libanisation s'installe, la presse continue de prendre les Français pour des imbéciles

Concernant les émeutes de Grenoble, on peut lire dans une dépêche A.P. de ce jour la perle suivante, reprise en tiitre sur le site du Nouvel Obs :

"Le calme semblait revenu lundi matin dans le quartier de la Villeneuve, à Grenoble, malgré trois tirs sur une voiture des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC). "

Sans commentaire...

Y.B.

vendredi 16 juillet 2010

Avec l’argent du contribuable, la manne financière d’un syndicalisme pourri : plus de 250 euros par fonctionnaire et par an !

Le secrétaire d’État à la fonction publique, Georges Tron, a rencontré hier les apparatchiks des fédérations syndicales de fonctionnaires pour soi-disant « mettre à plat » les aides dont bénéficient ces organisateurs des collectivités publiques, et des hôpitaux, de la part des ministres donc des citoyens.

Des milliers de permanents syndicaux des administrations et les moyens dont ils disposent sont ainsi payés par tous les électeurs, de droite comme de gauche. Les syndicats perçoivent pour cela une manne estimée à minima à 250 euros par fonctionnaire et par an ! Multipliée par les six ou huit millions de fonctionnaires, on est là devant des sommes colossales avec lesquelles les permanents anarcho-lénino-trotskystes peuvent aisément préparer des manifestations et des grèves sans le moindre risque et dans la plus cynique indifférence à toutes les nuisances pour les usagers.

Inutile de préciser que les apports des cotisations syndicales ne pèsent quasiment rien en regard de ce qui est prélevé dans la poche de tous.

La vérité, c’est que leur seule utilité est de comptabiliser d’une manière plus ou moins « bidonnée » le nombre des adhérents pour les congrès où s’affrontent les appétits des dizaines de tendances des sectateurs des drapeaux rouges et noirs (et de plus en plus aujourd’hui ceux de la pénétration islamo-sociale).

Cette réalité du syndicalisme de prébende des fonctionnaires ne doit pas faire oublier que dans les autres activités le syndicalisme est trop souvent aussi celui d’une connivence de rencontres préalables, de chantage et de dessous de table.

Dans de très grandes entreprises à capitaux privés ou publics, les syndicats ne bénéficient pas seulement de l’argent obligatoirement affecté aux comités d’entreprise et au financement des différents délégués. Tout le monde connaît au moins l’exemple du scandale du prélèvement pour la CCAS de l’EDF d’1% des factures, ce qui est colossal.

Mais il y a aussi la tradition des enveloppes « de la main à la main » telle que pratiquée à l’UIMM et ailleurs par les organisations patronales et des directions des affaires sociales considérant comme légitimes et intelligentes ces « achats de la paix sociale ».

Comme on le voit, on est bien loin de l’époque où les adhérents des syndicats étaient peut-être aveuglés idéologiquement mais où ils auraient tenu pour une infamie de recevoir le dessous-de-table des patrons.

Charles Péguy ou Léon Bloy auraient traité de l’avancée de cette corruption avec tout le talent de leur sainte colère. Dans le domaine syndical aussi s’impose une révolution au meilleur sens du mot : une révolution réactive.

jeudi 15 juillet 2010

La vocation de notre institut

Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre

Après concertation avec les animateurs de l’Institut du Pays Libre, Bernard Antony, toujours très occupé par la direction du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité et surtout de plus en plus par l’AGRIF, a choisi de ne se consacrer dans le registre de la politique d’opposition nationale qu’à la présidence de cet institut.



Ses animateurs entendent développer toujours plus les propositions, les analyses, les études dans la logique des exigences fondamentales de la droite de conviction pour le bien commun français. Nous les rappelons ci-après :



  • Le respect de la vie innocente de la conception à la mort et de la dignité humaine ;

  • La défense de la souveraineté nationale, la sortie de la France de l’actuel carcan eurocratique, la construction d’une Europe des patries : la France libre dans une Europe libre ;
  • Le respect de l'âme chrétienne de la France ;

  • La défense de la famille naturelle et de l’éducation des enfants par leurs parents ;

  • La liberté du choix de l’école par les parents et de l’égalité du financement par l’introduction du chèque scolaire ;

  • La réforme du code de la nationalité sur le principe fondamental de son acquisition par la filiation ou le mérite, l’interdiction de principe de la double nationalité ;

  • L’opposition à tout racisme et notamment à « l’antiracisme raciste », l’opposition à l’antisémitisme anti-juif aussi bien qu'anti-arabe et bien sûr le combat contre la haine anti-française et anti-chrétienne ;

  • La lutte pour la liberté contre les visées conquérantes de l’idéologie politico-sociale islamique ;

  • La séparation de l’Etat de la secrète « religion de la République », la franc-maçonnerie ;

  • Le soutien aux minorités chrétiennes menacées et persécutées à travers le monde et notamment à l’indépendance du Liban.

Bernard Antony et les animateurs de l’Institut du Pays libre sont prêts à oeuvrer avec tous les mouvements et cercles accueillant favorablement l’essentiel de ces points.

Ils travailleront toujours volontiers avec aussi bien le Parti de la France de Carl Lang, la Ligue du Sud de Jacques Bompard, les groupes identitaires patriotes et les militants du Front National toujours en grand nombre d'accord avec nos positions.

vendredi 9 juillet 2010

Immigration : l’illogisme d’Eric besson. Et le coût de l’immigration légale ?

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :

Le ministre de l’immigration Eric Besson annonce qu’une étude sur « le coût de l’immigration illégale n’est pas tabou ». Voilà qui est bien. Même si, incroyablement, dans la chape de plomb totalitaire de l’antiracisme et du politiquement correct ce tabou a été longuement maintenu.

Mais depuis trop longtemps aussi demeure un autre tabou : celui du coût de l’immigration légale ! Etudier le premier coût et non le second est une absurdité.

Car l’immigration illégale fournit à peu près chaque année les contingents des grandes régularisations et elle se meut donc en immigration dite légale.

Cette immigration a un coût sans doute énorme. Elle produit un fort contingent de chômeurs et est affectée de tous les autres phénomènes sociaux dus au déracinement : communautarisation, délinquance, abus dans l’utilisation des caisses de solidarité nationale. Et l’on sait aussi combien fréquemment l’immigration dite légale exploite l’illégale. Mais ce dont on ne mesurera sans doute jamais véritablement le coût, c’est celui de la rupture d’homogénéisation de la société française avec, il est vrai, l’incompétence assimilatrice de notre système scolaire de non-éducation fondamentalement antinational.

mercredi 7 juillet 2010

L'Université d'été du Centre Charlier dans Présent

Présent du vendredi 2 juillet 2010

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"Yann Baly nous présente l’Université d’été du Centre Charlier

Comme chaque année depuis 30 ans, le Centre Charlier organise son université d’été, avec chaque fois un programme alléchant. Quels sont les points forts pour 2010 ?

Une nouveauté pour commencer, qui concerne le lieu. Mises à part nos universités hors frontières de Saint Jacques de Compostelle, du Liban et de Sienne, ces dernières années nous nous sommes toujours réunis dans le sud-est de la France. Pour 2010, c’est au cœur du vignoble bordelais que nous allons nous retrouver, dans un cadre exceptionnel à tous points de vue. Cela va permettre à nos amis de l’ouest, qui sont nombreux de la Bretagne au Pays basque, de nous rejoindre plus facilement.

Pour le programme, nous avons décidé, cette année encore, de ne pas fixer un thème unique. L’actualité politique, nationale et internationale, les évènements et décisions du pontificat de Benoît XVI, le développement de la culture de mort et de la haine anti-chrétienne et anti-française font que nous ne pouvions nous contenter de travailler sur un seul sujet.

On retrouvera donc au cours de cette riche semaine, un ancien ministre du Shah d’Iran, son excellence M. Houchang Nahavandi, sur un thème fondamental et d’actualité (« L’islam pourrait-il n’être qu’une religion ? »), une spécialiste du monde russe, Marie-Aude Albert qui interviendra sur la Russie et le monde orthodoxe, sujet oh combien important à l’heure où des rapprochements historiques s’opèrent entre Rome et les églises orthodoxes. Il y aura aussi la remarquable Monica Papazu, qui nous avait subjugués par son immense culture et sa finesse d’analyse il y a deux ans… D’autres encore, demandez le programme !

Et les « fondamentaux » du Centre Charlier ?

Ils ne seront pas oubliés, bien au contraire ! Nous aurons la grande joie d’accueillir Jean Madiran, l’un des trois parrains du Centre, qui viendra nous parler des Charlier, de leurs œuvres, de leur pensée et surtout de ce que l’on peut y puiser de richesses intellectuelles et spirituelles pour les combats du moment. Ce sera, j’en suis certain, un des grands moments du cru 2010.

Il y a beaucoup, de plus en plus, de rendez-vous estivaux de formation dans notre famille de pensée : Renaissance catholique, Famille missionnaire Notre Dame, Labos de la foi, d’autres encore. Qu’est ce qui distingue l’UDT du Centre Charlier de ces initiatives ?

Il y a déjà l’antériorité. Le Centre a initié ce type de rencontres à la fin des années 70, depuis il a fait école et c’est tant mieux !

Sur les fondamentaux que vous évoquiez tout à l’heure, Renaissance catholique les partage en grande partie avec nous. Et pour cause : nous ne faisions qu’un jusqu’à la triste année 1988 où les fondateurs de Renaissance catholique ont choisi de suivre Mgr Lefebvre. Depuis, heureusement, cette fracture religieuse s’est refermée.

Mais je pense encore une fois que ce qui distingue vraiment le travail du Centre c’est la variété des sujets que nous proposons : du spirituel à l’économie, de l’histoire aux questions scientifiques, de la politique à la littérature…

Par ailleurs, de la même manière que nous refusons le politiquement correct, nous sommes viscéralement opposé au prêt à penser réducteur qui sévit trop souvent dans nos milieux et qui conduit à un aveuglement dangereux. Nous ne voulons pas nous embourber dans les ornières d’une certaine extrême-droite caricaturale, pas plus que dans l’activisme irraisonné d’autres structures. Chez nous pas de vision simpliste des idées et des faits, pas de causalité unique appliquée à des phénomènes complexes (l’actualité internationale nous le démontre tous les jours) et tous nos sujets sont passé au crible d’une critique positive et intelligente. C’est ainsi que l’on formera des militants en phase avec les réalités actuelles, capables de peser sur les événements et d’agir efficacement dans leurs milieux familiaux, sociaux ou professionnels.

Nous jouons en quelque sorte le rôle d’une contre-éducation nationale : réplique aux mensonges et à la désinformation, développement de l’esprit critique et incitation à la rigueur dans la pensée et les actes."

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LE PROGRAMME COMPLET DE L'UDT : ICI !

Nos sites indisponibles

En raison de problèmes techniques dont nous n'avons pas encore déterminé la cause, les sites de l'AGRIF, du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité ne sont plus acccessibles.
Nous travaillons pour rétablir cet accès au plus vite.
Merci de votre compréhension.

Les égouts de la télé débordent !

M6 a suspendu la diffusion de son émission de « téléréalité » intitulée « Trompe moi si tu peux ! » en raison du suicide d’un candidat.

La règle du jeu était d’une simplicité babylonienne : 10 couples tentaient de cacher aux autres qui était leur véritable conjoint, au besoin, c’était même conseillé pour l’audimat, en se montrant infidèles. A chaque épisode, les candidats changeaient de partenaire. Les 20 concurrents, dont un couple gay et un autre lesbien (diversité oblige…), s'adonnaient à des jeux de mains ou d’autres choses pour attiser la jalousie du conjoint ou de la conjointe et ainsi pimenter l'émission afin de gagner les 39.000 euros offerts par la chaîne.

Seulement, il y a eu un couac. Jean-Pierre, le petit ami de Hakim (diversité oblige... bien qu'il se soit fait appeler Ange pour l'émission !) s’est suicidé après, dit-on dans les milieux autorisés, que ce dernier l’ait quitté…

On vit une époque épatante !


Yann Baly

mardi 6 juillet 2010

« Les Vertus de notre race »

Si Dieu le veut, je consacrerai la seconde partie de mon émission du mercredi sur Radio-Courtoisie à narrer à des fins de formation politique les anecdotes de ma vie militante depuis le lycée de Tarbes dans les années cinquante du XX° siècle. Répondant aux questions de mes amis (et même des autres !) je m’efforcerai de les replacer à la lumière de ce que je comprenais alors et de ce que j’ai cru comprendre depuis. Car, bien sûr, au fil de mes expériences, de mes rencontres, de mes lectures, de mes méditations, mes jugements sur bien des points ont évolué. Le contraire serait consternant.

Par exemple, nourri très jeune de la lecture de l’hebdomadaire Carrefour défendant l’Algérie Française avec Georges Bidault, Jacques Soustelle, Jean-Baptiste Biaggi et…le général De Gaulle, je défendais au moment du 13 mai 1958 – j’avais quatorze ans – une solution intégrationniste pour tous les peuples, « d’une seule France de Dunkerque à Tamanrasset » selon le cri mensonger de ce dernier.

Depuis longtemps, j’ai pesé ce que cette position jacobine avait d’illusoire et combien la solution d’intérêt national eut été celle d’une réaliste solution confédérale. Réflexion qui n’est peut-être pas sans intérêt aujourd’hui alors que se manifestent héroïquement en Algérie des appels, notamment kabyles, au retour de la France.
Mais, avant même la lecture certes partielle de Carrefour et de ce que je pouvais en comprendre, j’étais, je l’ai pesé depuis, ô combien influencé par un « illustré » : Coq hardi. Coq hardi était une bande dessinée de la famille de Carrefour ; on y mettait en images les hauts faits des héros de la Résistance. Je ne pouvais imaginer alors que je deviendrai un jour l’ami de certains d’entre eux.

Or la providence fait que, sortant ces jours derniers de l’excellente librairie France-Livres proche de Saint Nicolas du Chardonnet à Paris, mon regard a été attiré par la devanture d’une boutique spécialisée dans les bandes dessinées anciennes (et souvent très coûteuses : Les « Tintins » authentiques, avant les exigences du politiquement correct, sont hors de portée de ma bourse). Mais j’ai pu acheter là au moins quelques numéros, pas trop onéreux, de mon cher Coq Hardi.

Et voici ce qu’à peine sorti j’ai pu découvrir à la page 7 du numéro 175 du jeudi 28 juillet 1949 que bien sûr bien trop jeune je n’avais pas lu à l’époque : Sous le titre « A propos du colonel X : Une tribu virile », on informe que sous le nom de Diable Rouge, le capitaine parachutiste des S.A.S. Dupontel vient d’adhérer à la tribu des « Coqs Hardis ». En voici le texte intégral.

" A propos de colonel X

Une tribu virile, par Marijac.

Après Closterman, l’As des As de l’aviation français, Dupontel, capitaine parachutiste S.A.S. vient d’adhérer à la Tribu sous le nom de Diable Rouge.

Vous retrouverez dans Colonel X, dont le scénario est fait d’après des documents authentiques, émaillés des souvenirs des plus illustres résistants et combattants français, l’atmosphère dans laquelle notre nouvel ami a vécu l’aventure la plus extraordinaire de sa vie…échappé enchainé à la fusillade d’un peloton d’exécution.

Cet exploit est déjà popularisé par le film « Bataillon du ciel », dont Dupontel et ses parachutistes furent les conseillers techniques.

Nous ne croyons pas faire œuvre guerrière comme certains nous le reprochent, en révélant à nos jeunes lecteurs les extraordinaires caractères que révèle notre race à l’heure du danger, ou alors l’histoire de France n’est qu’une suite d’aventures de gangsters dont les héros s’appellent Vercingétorix, Bayard, Duguesclin, Jeanne d’Arc et autres Guynemer.

Nous souhaitons la bienvenue à notre ami Dupontel en l’assurant que la Tribu des Coqs Hardis est la plus pacifique des associations, seulement nous voulons garder les vieilles vertus de notre race, ardeur, générosité et combativité, ce sont elles qui ont permis la continuité de notre beau pays, face à tous les orages."

On peut ici vérifier ce que notre excellent ami et grand historien François-Georges Dreyfus développe dans sa remarquable Histoire de Vichy, si peu manichéenne. Il y affirme notamment que les valeurs de « Travail-Famille-Patrie », celles de la morale traditionnelle, du Décalogue et des vertus françaises étaient aussi bien celles de la Résistance que du gouvernement du Maréchal. Et l’on vérifie ici qu’en 1949, dans Coq Hardi, illustré des hauts faits de la Résistance, on ne craignait point d’exalter les « vieilles vertus de notre race ». Difficile de mettre cela au compte du nazisme ou du racisme !

Plus tard, j’eu la joie, grâce à Jean-Marie le Pen, je ne l’oublie pas quoi qu’il en ai été par la suite, d’avoir pour collègue au Parlement Européen, et très grand ami, l’autre héros du film « Bataillon du ciel » : le légendaire Michel de Camaret.

Et plus tard aussi Pierre Closterman vint à la Mutualité soutenir notre combat pour le Tribunal International des crimes du communisme. Et il soutint aussi ma candidature dans le Tarn à une élection cantonale où je pus obtenir 46% des voix au second tour.

Si j’ai pu bien sûr, et heureusement, évoluer et progresser, je l’espère, dans mes jugements politiques, je défends toujours les valeurs de Coq Hardi, celles de la race française que le venimeux racisme nihiliste du soi disant antiracisme veut interdire dans son action génocidaire de notre peuple.

lundi 5 juillet 2010

Haine anti-chrétienne : le curé de Sorgues (84) agressé

Communiqué de l'AGRIF 84

L'édition du jour de Vaucluse Matin nous apprend les faits qui ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi à Sorgues dans le Vaucluse.

En fin de soirée, des inconnus sonnent au presbytère. Une voix jeune demande au curé de lui ouvrir la porte. Le garçon prétend qu'une chaussure a été jetée par dessus la clôture du jardin. Le prêtre ouvre sans se méfier, mais à peine a-t-il mis le pied dehors, que le curé de Sorgues reçoit un violent coup sur la tête. Le prêtre âgé de 63 ans tient bon, résiste à ses agresseurs et se lance à leur poursuite. L'un d'eux est enfermé dans le presbytère, mais se saisissant d'une chaise, parvient à s'enfuir. Le curé s'en sort avec des points de suture.


La délégation de l'AGRIF en Vaucluse condamne fermement cette agression qui témoigne une fois de plus du climat de haine anti-chrétienne et anti-catholique qui règne dans notre pays. Elle apporte son soutien au père Bezol, salue son courage et son sang froid. L'AGRIF attend que les autorités réagissent à cette agression comme elles le feraient si la victime était un immam ou un rabbin.


Yann Baly

Délégué de l'AGRIF en Vaucluse

jeudi 1 juillet 2010

Comme l’Etat russe a commencé à le faire, la République française doit exprimer la repentance de ses crimes d’origine.

Il aura donc fallu 217 ans pour que soient effectuées au Mans des premières fouilles de charniers des guerres de Vendée.

Ceci permet, semble-t-il, de voir un peu soulever, ô combien timidement, un petit coin de l’immense et lourd voile d’amnésie qui recouvre et occulte depuis plus de deux siècles la vérité sur ce que fut la Révolution française. Mais il ne faut pas que retombe cette chape qu’il faut soulever entière pour l’honneur de la France, de sa mémoire, de sa continuité et pour la paix civile entre Français.

Car c’est la tare congénitale de notre système républicain que d’avoir été fondé sur l’assassinat du Roi de France et de sa famille et sur une guerre civile exterminatrice. De plus la Révolution française organisant la toute puissance étatique sur la dialectique de l’État et de l’individu dissolvante de tous les autres liens sociaux a constitué le modèle idéologique des deux monstres totalitaires du XXe siècle, le communisme et le nazisme.

Lénine comme Hitler ont exalté leur filiation jacobine. Du sans-culotte jacobin ont procédé le garde rouge et le SS. Les exterminationnismes rouges ou noirs ont justifié leurs génocides avec des arguments semblables à ceux par lesquels on défendait à la Convention celui de la Vendée. Et l’idéologie jacobine continue d’inspirer la subversion, des idées de liberté, d’égalité et de fraternité en un individualisme totalitaire destructeur des communautés naturelles et d’abord de la famille, confisquant notamment la fondamentale liberté d’éducation des enfants par leurs parents.

Moins de vingt ans après la fin de l’URSS, l’État russe, quoique à plusieurs égards très continuateur su système soviétique, a eu pour honneur de faire repentance de l’assassinat du Tsar et de sa famille et de replacer la Russie dans sa continuité historique et religieuse.

La France a besoin d’un pareil geste symbolique. L’État qui dans la vérité ferait repentance des crimes originels de notre République libérerait ainsi notre mémoire nationale, accomplissant un acte d’Amitié Française de haute portée.

Afin d’en finir avec la plus funeste des traditions dialectiques qui dresse sans cesse les Français les uns contre les autres.

La reconnaissance des crimes perpétrés selon les époques par tel ou tel camp est le plus sûr moyen de détruire un manichéisme destructeur de l’unité nationale qui devrait être un souci majeur d’État au service du Bien Commun de la France et des Français.

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Bernard Antony