mardi 28 septembre 2010

« Des hommes et des dieux » : un film certes beau et poignant mais lourd d’influence pernicieuse.


On comprend que le film « Des hommes et des dieux » par ses beautés de mise en scène, sa charge émotionnelle, sa pénétration spirituelle et psychologique, la qualité d’interprétation de ses acteurs, ait suscité un accueil quasiment sans réserve et les récompenses que l’on sait, entraînant une affluence record dans les salles de projection .

A bien des égards, les catholiques doivent s’en féliciter : on a là une autre image du religieux que celle dévaluée par l’abomination de la pédophilie et son exploitation par les campagnes de désinformation pratiquant d’odieux amalgames.

Pourtant, n’est ce pas aussi et surtout le positionnement religieux faussement dit « œcuménique » du prieur Christian de Chergé qui aurait motivé une critique aussi enthousiaste ? Certes la sincérité et l’héroïcité de ce dernier et des moines qu’il a menés dans l’acceptation d’une possible sinon probable mise à mort ne soulèvent que le respect. Mais elles n’impliquent pas d’accepter sans réflexion une conception des rapports de la foi dans le Christ avec l’islam quelque peu en contradiction avec la doctrine catholique et notamment avec la pensée et les actes du père Charles de Foucauld. Ce dernier aimait les musulmans de tout son cœur et de toute son âme et il priait donc, témoignait et agissait pour les libérer de l’islam.

Cela dit, même si le film et notamment l’acteur Lambert Wilson ne semblent pas trahir sur le fond la pensée du père de Chergé, on peut s’interroger sur certains de ses gestes et propos significatifs. Et surtout sur la manière dont le spectateur va les recevoir et les comprendre.

Ainsi ses échanges avec le chef qui dirige l’intrusion des terroristes dans le monastère le soir de Noël peut être mis sur le compte d’une légitime prudence. Mais sur le fond, ils sont lourds d’ambiguïté religieuse et le spectateur peut les prendre les uns pour vérité d’évangile, les autres pour vérité coranique.

Ainsi, pour l’inciter à la clémence, Christian de Chergé rappelle-t-il à cet islamiste le verset 82 de la sourate V (« La table servie ») selon lequel il est dit : « on trouve parmi eux (les chrétiens) des prêtres et des moines qui ne s ‘enflent pas d’orgueil ». Et l’islamiste qui sait son coran poursuit la récitation.

Mais l’immense majorité des spectateurs croiront sans doute que c’est là l’expression de la tolérance de l’islam.

Bien peu auront ensuite la curiosité d’aller voir que plus loin, dans la sourate 9( v.30 à 34) sont écrites les paroles de condamnation véhémente des Juifs et de Chrétiens (« Que Dieu les anéantissent !») et aussi des docteurs et des moines « pris comme seigneurs au lieu de Dieu ».

La plupart ignoreront que sur ces textes du Coran se sont fondés les appels à l’élimination des moines par l’important doctrinaire Ibn Taymiyya (13ème siècle) grand inspirateur jusqu’à nos jours de tous les courants du wahhabisme saoudien et autres fondamentalismes aujourd’hui très majoritaires dans tout l’islam sunnite.

Nous avions ainsi révélé le 14 janvier 1998 que, sous le pseudonyme de Nasreddin Lebatelier, le très courtois professeur à l’université catholique de Louvain Jean Michot, en fait musulman convaincu, était l’auteur de l’étude titrée « Le statut des moines » justifiant très doctement le meurtre de ceux de Tibéhirine…

Au fanatique barbu, le prieur Christian de Chergé rappelle encore que cette nuit de Noël est celle de la naissance du « prince Isâ ». Prudence compréhensible bien sûr. Mais les spectateurs n’en concluront-ils pas que les musulmans croient eux aussi en Jésus, comme les chrétiens ?

Or ce n’est pas le cas. Isâ est en effet pour les musulmans le dernier prophète avant Mahomet, nullement Dieu, fils de Dieu que les chrétiens arabes appellent Yasû.

On peut bien sûr penser que si Christian de Chergé avait évoqué la naissance de Jésus, fils de Dieu, la mise à mort des moines eut été aussitôt accomplie tant le fait de croire en un Dieu en trois personnes est le seul péché qu’Allah ne pardonnera pas (sourate IX verset 30).

En revanche, un peu plus loin dans le film, devant le cadavre malmené de l’islamiste et en présence d’un officier algérien, il fait ostensiblement le signe de la croix. Ce qui n’est pas, semble-t-il, en cohérence avec son refus doctrinal de toute ostentation catholique vis à vis des musulmans. Là, le prieur Christian de Chergé fait courageusement monter la prière catholique pour un mort, fut-il musulman.

Mais, à la fin du film, son interprète Wilson nous lit les mots que l’on peut effectivement lire dans ses écrits sur « la caricature de l’islam qu’encourage un certain islamisme». Et c’est là que l’influence du film peut être très pernicieuse : que l’islam soit caricaturé, comme peut l’être de diverses manières le catholicisme, soit ! Mais lorsque l’on expose sa croyance de Dieu et sa condamnation absolue de la connaissance trinitaire qu’en ont les chrétiens, on ne le caricature pas.

Lorsque l’on expose qu’il est une totalité à la fois religieuse, politique, morale, sociale, hors de la distinction des ordres du spirituel et du temporel prononcés par le Christ, on ne le caricature pas.

Lorsque l’on expose que sa conception de la dignité de la femme n’est pas celle du christianisme on ne le caricature pas !

Lorsque l’on constate que partout dans les pays dits « d’islam » il vise la conformité avec le modèle du gouvernement totalitaire de Mahomet à Médine, on ne le caricature pas !

Lorsque l’on constate que selon une application stricte, mais non contraire à la charia, on fouette, on lapide, on coupe des mains, en Iran comme en Arabie, au Nigéria comme au Soudan, au Pakistan comme en Afghanistan, on ne le caricature pas.

Et hélas, même dans ce beau royaume du Maroc, sans l’aide duquel le film n’aurait pas été si bellement produit, quel est le sort réservé aux musulmans qui se convertissent au christianisme ? Les plus lourdes peines.

Ce n’est pas caricaturer que d’observer cette réalité. Il nous appartient donc de ne pas accepter que la vie et la mort des moines de Tibéhirine, certes courageusement risquée et assumée, serve à légitimer l’islamisation de nos sociétés dans lesquelles ne survivront des groupes de chrétiens que dans une étrange mission de derniers témoins ne répondant plus à l’appel évangélique :« Aller et enseigner ».

La revue du mois.



A commander au 70, boulevard Saint Germain 75005 PARIS. 6€ franco de port.
Abonnement annuel : 45 €.



jeudi 23 septembre 2010

Ce soir Reynald Secher au Centre Charlier

Le génocide et la Révolution

24 ans après le maître ouvrage La Vendée-Vengé, le point sur l’historiographie du génocide vendéen


JEUDI 23 septembre 2010 à 19h30.


au Centre Charlier, 70 Boulevard Saint-Germain 75005 PARIS

( métro Maubert-Mutualité, autobus 24, 47, 63, 86, 87, RER B et C Saint-Michel)


Téléphone : 01 40 51 74 07

La conférence sera suivie du traditionnel buffet


Participation aux frais : 8 € / Étudiants, chômeurs : 4 €

Profanations anti-catholiques.

Après l’irremplaçable Présent voici que le Figaro d’aujourd’hui observe que « les profanations touchent très majoritairement des tombes chrétiennes ou des églises » et qu’un lieu sacré est visé tous les deux jours.

On le sait, chaque fois qu’elle informée et saisie, l’Agrif porte plainte. Hélas, les enquêtes de gendarmerie n’aboutissent pas toujours. Il nous faut donc renforcer notre vigilance et notre pression.

Ce sera l’objet de la réunion que j’organise demain à Paris avec Me Triomphe et Me François Wagner et la semaine prochaine à Toulouse avec Me Bonneau. Dans cette ville les profanateurs satanistes ont été, sur notre plainte, mis en examen et nous attendons le procès.

mardi 21 septembre 2010

La guerre d’Algérie, hélas, n’est pas encore finie.

On lira ci après mon communiqué à la presse de ce jour sur l’émission d’hier soir sur FR3 consacrée aux harkis. Je l’ai regardée avec la même émotion, la même colère, les mêmes réflexions sur le pourquoi du mal qui m’assaillaient lorsque dans ma jeunesse je recevais les informations en provenance d’Algérie.

Certes mes réflexions sur la question algérienne et un autre règlement possible que le pire perpétré par De Gaulle ont évolué. Mais je ne regrette toujours vraiment pas de m’être alors laissé entraîner dans le réseau de l’OAS qui recrutait en 1961 au sein de la P.M. para de Tarbes-Pau . Sans doute infiltrée par quelque barbouze, notre aventure ne dura pas longtemps et ne me valut que de passer, puisque mineur, devant le tribunal pour enfants de Tarbes !

Mais la question algérienne ne relève pas du passé. Ce passé détermine fortement l’avenir de la France, de l’Algérie et du monde. On le sait, nous combattons lucidement et fermement avec nos associations l’islamisation de notre pays. Mais sans haine pour les musulmans considérés dans leur personne, et avec un grand respect pour ceux qui ont servi la France comme le grand Bachaga Boualem, à qui j’ai dédié mon livre « Réplique à Houria Bouteldja » : « A la mémoire du Bachaga Boualem, en souvenir du martyre de tant des siens, de sa grandeur d’âme et de son héroïsme ». Hier au soir, je regardais le film de ces hommes du Commando Georges décorés par De Gaulle et qui, moins de deux ans plus tard, allaient être abandonnés, les uns ébouillantés, les autres, selon toute une fresque d’horreur, déchiquetés, empalés, ou enterrés vivants.

C’est en pensant aussi à ces français musulmans, aux survivants de leurs familles ou de leurs proches, que j’ai exprimé l’absurdité provocatrice d’approuver le fait de brûler le livre de leur religion. Je n’aurais pas aimé faire cette peine au Bachaga ou à mon héroïque ami Djillali Chelbab. Mais plusieurs des leurs ayant lu et saisi la violence meurtrière du Coran se sont convertis au Christianisme en découvrant le Dieu d’Amour.

Le Bachaga d’ailleurs, nullement hostile au christianisme, n’avertissait-il pas de se garder du réveil d’un « islam oscillant sans cesse entre le fanatisme et le fatalisme » ?

Je n’ai donc que mépris pour les fanatiques qui m’envoient des courriels fantasmagoriques où ils proposent de brûler tous les corans et d’exterminer tous les musulmans. Vaste programme !

Ces imbéciles semblables à peu de chose près aux provocateurs antisémites, et quelquefois les mêmes, constituent pour nos ennemis des caricatures rêvées de la manière dont ils veulent nous camper.

La comparaison du Coran et de l’Evangile, de Mahomet et du Christ, est sûrement pour ceux qui savent l’effectuer et la diffuser un des chemins de la conversion au christianisme.

Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre :

La grande trahison

L’émission « La blessure » sur France 3 consacrée à la tragédie des harkis n’a sans doute pas hélas marqué, comme sa présentatrice l’a souhaité, le véritable « premier jour de la paix en Algérie ». Partager cette illusion équivaudrait à croire en une miraculeuse transformation humaniste du dictateur algérien Bouteflika et de la nomenklatura féroce du FLN qui l’entoure. Mais il faut reconnaître qu’ont été exprimées enfin à un niveau de grande médiatisation des irréfutables vérités jusqu’ici niées aussi bien par l’idéologie anticolonialiste dominante que par les deux régimes complices : le gaulliste et le fellagha.

- Première vérité : Le FLN ne représentait nullement l’ensemble du peuple algérien. Appuyé par l’URSS et les pays arabes, il ne s’imposa contre la majorité que par une politique d’effroyable terreur et d’extermination systématique des mouvements nationalistes avec lesquels aurait pu être mis en œuvre une autre solution que la pire pour l’avenir de l’Algérie.

- Deuxième vérité : Il y avait en Algérie une population musulmane éduquée de plus en plus nombreuse, francisée, dont le FLN massacra aussi les élites représentatives avec une indicible cruauté.

Les harkis n’étaient pas une infime minorité collaboratrice mais toute une fraction du peuple algérien sous les armes pour conjurer la menace des massacres perpétrés par l’organisation terroriste du FLN minoritaire mais extrêmement mobile. Néanmoins, grâce à eux, agissant en symbiose avec les unités d’élite de notre armée et les S.A.S., le FLN en 1960 était vaincu. Les fellaghas errant dans le bled et les djebels étaient alors quatre fois moins nombreux que les harkis.

- Troisième vérité: C’est le général de Gaulle qui, pour imposer la pire des solutions pour l’Algérie, a décidé cyniquement, au mépris de ses serments les plus solennels, de faire désarmer les harkis, de redonner vigueur au FLN, et d’imposer à notre armée de laisser commettre contre eux un véritable génocide, sans oublier les enlèvements et crimes également atroces contre la population d’origine européenne.

Privé des meilleurs de ses chefs et de ses meilleures unités démantelées après le sursaut d’honneur du putsch d’avril 1961, l’armée française a alors été globalement déshonorée par des généraux acceptant l’ordre d’imposer la non-assistance à populations en danger et en laissant perpétrer des crimes contre l’humanité.

- Quatrième vérité : Rien n’imposait au général de Gaulle, ni sur le plan national, ni sur le plan international, de décider d’un tel abandon dans le déshonneur le plus total, d’un pays et d’un peuple. Cela est sans équivalent dans notre histoire ; le général de Gaulle s’est rendu coupable de ce qui doit demeurer dans notre histoire comme « la grande trahison ». Je proposerai au Mémorial de l’Honneur Français que j’ai créé jadis avec Roger Holeindre de se réunir solennellement pour déclarer son indignité nationale dans la volonté que des hauts lieux de notre pays ne soient pas définitivement ternis par son nom.

- Cinquième vérité : Un autre avenir des relations des peuples de France et d’Algérie peut et doit être préparé. Les jeunes algériens qui, dans les manifestations durement réprimées, crient « Algérie Française » n’est pas seulement le révélateur de la contestation grandissante d’un régime dictatorial corrompu et vieilli mais d’une volonté de renouveau dans le respect de toutes les composantes, kabyles autant qu’arabes, des peuples d’Algérie. La vérité de leur histoire et de leurs racines doit être transmise à la jeunesse d’une Algérie qui a vu naître saint Augustin.

Samy Gémayel nous écrit.

Suite au communiqué de soutien que lui a adressé Chrétienté-Solidarité pour ses courageuses déclarations, Samy Gemayal nous envoie le mot suivant :

"Je ne sais comment vous remercier pour votre appui inconditionnel. C'est la seule voix venue d'occident ayant à coeur l'avenir des chrétiens du Liban. Nous vous serons pour toujours reconnaissants pour tout ce que vous avez toujours fait et continuez à faire pour une communauté qui a perdu tout appui officiel français.

Merci encore."


Samy Gémayel

jeudi 16 septembre 2010

Les vaches à lait.

Le journal Les Echos l'a révélé : de nouveaux médicaments de première nécessité vont être encore moins bien remboursés ainsi que les visites chez les médecins généralistes. Ceux qui n'ont pas d'assurance santé vont donc payer plus, ceux qui en ont une verront leurs tarifs de mutuelles augmenter.
Pendant ce temps là, la planète entière peut continuer de bénéficier de toutes nos prestations sociales (CMU, allocations diverses...). Le problème du coût de l'immigration n'est toujours pas posé. On traite le problème des retraites sans ce facteur essentiel. Autant mettre de l'essence dans un réservoir perçé !
Les Français se laissent quart-mondiser sans broncher. Les familles voient leur ressources diminuer à vue d'oeil et l'on annonce des augmentations d'impôts.
Mais la colère ne monte pas, la révolution n'est pas prête d'arriver.
Jusqu'à quand ?

Yann Baly

Sur les traces de son père ?

Le prince Louis-Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou et prétendant légitimiste au Trône de France, est-il en train de marcher dans les pas de son regretté père, le prince Alphonse, décédé accidentellement en 1989 ?
Ce dernier était en effet un prétendant très présent et actif, doté d'une personnalité et d'une formation politique remarquables.
Il ressort d'un entretien donné à Paris-Match (cité par le Salon Beige) que son fils Louis-Alphonse se place dans la continuité de son père, affirmant sa volonté de prétendre au Trône et de servir la France, n'hésitant pas par ailleurs à briser les tabous actuels en défendant la mémoire de son arrière grand père, le général Franco.
Cela tranche avec le politiquement correct et les habituels propos politiques et historiques conformistes d'autres princes de la lignée capétienne.

Y.B.

mercredi 15 septembre 2010

Honneur à Jacques Bompard !

On n'avait pas vu cela depuis des années au Conseil municipal d'Orange. La séance d'hier soir a été agitée. Suspension de séance, demande de vote à bulletin secret de la part du groupe socialiste, échanges moins feutrés qu'à l'habitude...
La raison ? Une délibération engageant les finances de la Ville ? Une décision fondamentale sur l'orientation politique municipale ? Pas du tout.
La municipalité de Jacques Bompard a simplement décidé de rebaptiser le petit théâtre municipal, une copie XIXe en miniature de l'Opéra Garnier, récemment restauré. Ce bâtiment portait le nom de Gilbert Ricci, un ancien maire communiste d'Orange, qui avait massacré l'architecture intérieure de ce bâtiment, raison pour laquelle Jacques Bompard trouvait inconvenant qu'il porte son nom.
Le théâtre se trouvant à l'endroit même où on été guillotinnées les soeurs sacramantines de Bollène, les Bienheureuses Martyres d'Orange, c'est tout naturellement que la municipalité orangeoise a décidé de donner leur nom au hall principal de l'édifice restauré, ainsi que le nom des saints particulièrment honorés à Orange (saint Martin, saint Eutrope, saint Florent et saint Clément) aux différentes autres salles.
Tollé à gauche ! Jean Gatel, chef de l'opposition P.S. et ancien secrétaire d'Etat à la défense de François Mitterrand, invoque tour à tour la mémoire de son camarade Ricci, la résistance des communistes sous l'occupation, les principes de séparation de 1905, la "provocation" (sic) que constitue cet hommage aux Bienheureuses Martyres alors que sous la Révolution, les crimes ont été commis des deux côtés notamment en Vendée (resic !).

La réponse de Jacques Bompard a été aimable mais ferme et cinglante.
La résistance des communistes ? Oui, à partir de juin 1941, avant c'était plutôt la collaboration.
La Terreur révolutionnaire, les persécutions anti-catholiques. Une belle leçon d'histoire pour l'opposition de gauche et celle de l'UMP qui s'est jointe aux clameurs laïcardes du P.S.
Jacques Bompard a conclu en disant qu'il faisait là un acte d'affirmation de notre civilisation, à l'heure où les persécutions anti-chrétiennes redoublent dans le monde, que les martyres chrétiens ont été plus nombreux depuis un siècle que durant toute l'histoire de la chrétienté. L'affirmation de notre christiannisme étant, a encore rappelé le Maire d'Orange, la meilleure réponse aux idéologies politico-religieuses qui baffouent les principes de notre civilisation comme le respect de la femme et sa place dans la société.
Il n'en fallait pas plus pour rendre quasi-hystériques les opposants de gauche et de droite qui réclament une suspension de séance puis le vote à bulletin secret. Refusé par la majorité qui a voté comme un seul homme la délibération.

Chrétienté-Solidarité félicite Jacques Bompard et son équipe pour leur courage et leur ténacité !

mardi 14 septembre 2010

Solidarité totale avec Sami Gemayel et le Liban chrétien.


Notre ami, le courageux député libanais Sami Gemayel, fils d’Amine Gemayel ancien président de la république du Liban, frère de Pierre, le député assassiné, neveu de Bechir Gemayel le président de la république assassiné ainsi que sa petite fille et tant et tant des militants du Liban chrétien est aujourd’hui l’objet d’une immense campagne de haine et d’appel au meurtre du fait de tous les mouvements terroristes islamistes, sous obédience iranienne ou syrienne qui occupent le Liban et veulent en détruire l’identité chrétienne.

Le Hezbollah et les autres hordes islamistes reprochent à Sami Gemayel d’avoir osé affirmer le droit et la raison qu’ont eu les chrétiens du Liban, le dos à la mer, d’acheter des armes à Israël.

Aussi Sami Gemayel a-t-il fièrement proclamé hier, devant une grande foule : « Tout le monde devrait se mettre dans la tête que nous n’avons pas honte de ce que nous avons fait dans notre histoire, notre résistance et notre politique » et encore : « Nous refusons la dhimmitude ou la citoyenneté de deuxième degré… Nous n’accepterons que de vivre ici, au Liban, et comme nous l’entendons, la tête haute et jouissant de notre dignité. Que les autres apprennent à s’adapter à cette réalité. Ils sont habitués à nous voir silencieux. Lorsque nous avons eu le courage de leur répondre ils se sont tus. Nul ne reconnaîtra notre existence si nous ne l’imposons pas nous-même ».

C’est là, à n’en pas douter, un beau modèle de courage pour les Français et les chrétiens qui en ont assez de la France avilie, mise en dhimmitude, couchée sous le poids du « fièrement hallal ».

Face au danger de réanimation de la guerre antichrétienne au Liban, j’appelle tous ceux qui, depuis 1984, m’y ont accompagné en maints séjours ou ont soutenu nos campagnes d’aide à ses enfants sinistrés, à s’apprêter à reprendre l’effort de l’Amitié Française et de la solidarité chrétienne pour le pays des cèdres, dans la fidélité à l’idéal, à l’action et à l’exemple pour les siècles de Saint Louis le plus grand de nos rois et gouvernants.

Avec moi, une délégation de Chrétienté-Solidarité se rendra bientôt au Liban pour étudier la mise en œuvre de tout ce que nous pourrons faire pour le fier pays où les chrétiens préfèrent, s’il le faut, le combat et la mort à la soumission dans la dhimmitude.

Libérez Vincent Reynouard !

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :

C’est avec stupéfaction et indignation que j’ai appris la condamnation à la prison du « négationniste » français Vincent Reynouard, père de huit enfants. Je ne partage rien des convictions « national-socialiste » de ce dernier, rien de ses convictions racistes et rien non plus de son étrange « version radicale du catholicisme». Tout cela est pour moi aberrant.

Mais il n’en demeure pas moins que Vincent Reynouard est condamné pour délit d’opinion. Alors que l’on n’embastille pas ceux qui nient les génocides du communisme, en Ukraine, au Cambodge et ailleurs, ceux qui nient le génocide des Arméniens et autres chrétiens exterminés par le régime maçonnique des Jeunes-Turcs.

Et pire encore, il y a la négation de ces génocides par occultation, le véritable mémoricide qui est hélas le fait de la plupart des livres d’histoire par lesquels on organise l’amnésie nationale et internationale des crimes les plus gigantesques contre l’humanité.

Depuis son vote en juillet 1990 par un Parlement de méduses, la loi Rocard-Gayssot n’a finalement cessé d’instaurer par un effet pervers, comme un climat de doute sur l’immense abomination du nazisme et son exterminationnisme dont sainte Bénédicte de la Croix (Edith Stein) et saint Maximilien Kolbe assassinés à Auschwitz ont été parmi une immense foule des victimes emblématiques.

Avec une grande lucidité, la grande journaliste et écrivain français de confession juive, Annie Kriegel, avait analysé et dénoncé dans Le Figaro le 3 avril 1990, cette loi confiant au pouvoir judiciaire de « traquer le délit d’opinion et d’expression ». J’ai maintes fois cité l’essentiel de son texte et je le tiens à disposition de tous.

Depuis, Elisabeth Badinter et cinq cent historiens ont dénoncé à leur tour les « lois mémorielles » visant à accréditer en histoire « une vérité officielle ».

Il n’est que temps d’abolir la loi scélérate Rocard-Gayssot.

Les négationnistes de toutes les monstruosités totalitaires, Jeune-Turc, nazie ou communiste engendrées dans la logique de la révolution jacobine exterminatrice de la Vendée doivent être réfutés mais non persécutés. Ou bien alors, la police de la pensée doit tous les enfermer. Alors Vincent Reynouard ne sera pas le seul !

A l’évidence, son emprisonnement est à la fois bête et méchant.

Il faut abolir la loi Rocard-Gayssot.

Il faut libérer Reynouard.

Il faut punir l’injure et la diffamation et toutes les incitations à la perversion. Même contre les chrétiens !

Il ne faut pas punir le délit d’opinion.

Il faut laisser cheminer la vérité au risque de la liberté.

Visitez le site TTM !

Pour constater l'ampleur de la question, il faut absolument visiter le site TTM (trouve ta mosquée) qui recense toutes les mosquées implantées en France.
Pour les enfants, il y a même des mosquées à colorier...

lundi 13 septembre 2010

Il y a 28 ans... Béchir Gémayel.

Le 14 septembre 1982, Béchir Gémayel, le jeune Président libanais, était assassiné dans un attentat en plein Beyrouth.

A l'occasion de ce triste anniversaire, le blog vous propose d'entendre une magnifique chanson d'hommage à Béchir, intitulée "La promesse faite au Liban", interprêtée à Beyrouth en 2008 , en présence de la famille Gémayel, par Pascale Sakr, une magnifique chanteuse libanaise née à Zahlé, fille d'un des compagnons de Béchir, chef du mouvement chrétien des Gardiens du Cèdre.

Cliquez sur l'image

Promenade dans mon courrier.

Je suis ce matin de très bonne humeur : un flot continu de courriels, souvent très émouvants, vient approuver mon communiqué sur la manière d’affronter le défi islamique. Des prêtres me font par ailleurs savoir leur entier accord sur la revendication d’une politique de réciprocité : des églises en Arabie et d’autres pays d’islam. Même si nous n’avons aucune illusion. Mais n’est-ce pas là un argument majeur pour affirmer notre opposition à des mosquées en France ?

Je maintiens notre position selon laquelle il est inepte d’exaspérer le milliard et demi de musulmans dans le monde en brûlant quelques corans. Cela expose les minorités chrétiennes des pays dit d’islam au massacre. Mieux vaut, comme l’a prôné excellemment Jeanne Smits dans Présent, faire lire le Coran !

C’est pédagogiquement très instructif et ceux qui le lisent sont vaccinés contre l ‘islam. Nous en produirons avant la Noël une irréfutable anthologie.

Sur ces points, quelques crétins m’adressent des injures. Eux, ils veulent brûler tous les corans du monde et massacrer tous les musulmans. La plupart prennent soin de ne pas signer de leurs noms. Rien que des pseudonymes souvent grotesques !

Je ne pense pas qu’ils soient de ceux qui, courageusement, à visage découvert, m’accompagnent dans les manifestations devant les ambassades des pays musulmans ou devant les tribunaux lors des procès de l’AGRIF. Courageux, mais pas téméraires ? Non, ils ne sont ni courageux ni téméraires, ces pauvres diables de l’invective anonyme.

D’autres, à la cervelle un peu fêlée, mais non anonymes, c’est leur honneur, trouvent que ma proposition de paix et de réciprocité révèle mon appartenance à la franc-maçonnerie. Ah ! Les bons garçons ! C’est bien connu : Saint Bernard, Saint Louis, Sainte Catherine de Sienne et Charles de Foucauld combattant l’islam mais aimant les musulmans étaient des francs-maçons, et Benoît XVI bien sûr, cela va sans dire.

Dernière jubilation enfin : pour avoir dans Reconquête critiqué la politique de l’État d’Israël, deux extrémistes juifs me traitent d’antisémite. Deux autres, considérant le même article, et détestant ma foi catholique dans l’amour du Christ, de la Vierge Marie et des apôtres, dans la poésie des psaumes, dans l’affection pour sainte Bénédicte de la Croix (Édith Stein) me traitent plus grossièrement encore de suppôt des juifs.

Comme quoi le fanatisme et la bêtise sont des phénomènes transversaux et à peu près équitablement répartis.

Dernier point pour aujourd’hui : toute ma gratitude à mon ami le pasteur évangélique Saïd Oujibou dont le message d’amitié me touche beaucoup.

Avec son épouse, chrétienne d’Algérie, et nos amis catholiques de Notre-Dame de Kabylie, ils savent, eux, comment affronter l’islam par la conversion de leurs frères dans l’amour du Christ.

Ce qui ne devrait pas dispenser les pays jadis de chrétienté de conjurer politiquement et quand il le faut, militairement, les menaces.

Référendum en Turquie.

La plupart des commentateurs politiques et les responsables de l’Union Européenne se réjouissent de la victoire du oui au référendum sur la révision de la constitution en Turquie. Imbéciles ! Alors qu’il s’agit ni plus ni moins d’une victoire du gouvernement islamique.

Et les Etats-Unis de Barack Hussein Obama poussent toujours à l’entrée dans l’Union Européenne de cet immense cheval de Troie ottoman. Cela semble désormais beaucoup moins appuyé par Israël depuis l’affaire des bateaux « humanitaires » pour Gaza et la rupture des accords militaires avec la Turquie.

On veut croire que l’association France-Israël, dont le président est l’avocat William Goldnadel, n’agira pas pour que soit rénovée cette alliance.

Ce dernier, dans le Figaro de ce jour, publie un excellent article titré : « immigration : le crépuscule des sots ? »

Cela nous éloigne des élucubrations de l’idéologie de l’antiracisme propagée par tant d’intellocrates juifs de gauche.

Goldnadel écrit notamment : « À qui va-t-on faire croire que ceux des Français qui n’ont pas une conception extatique de l’immigration, qui ne considèrent pas forcément qu’elle est « une chance pour la France » en matière de sécurité et que le métissage obligatoire est l’avenir de l’humanité sont de redoutables xénophobes ? À quel jobard peut-on faire gober que des gens du voyage ne peuvent poser problème et que les responsables européens se sont montrés avisés lorsqu’ils ont négocié avec la Roumanie son entrée dans la Communauté, sans que ne soit améliorée chez elle la condition des Roms ?

Pour interdire ce débat, l’idéologie dominante « xénophile » - du même métal que la xénophobie – a eu recours à son arme traditionnelle du terrorisme intellectuel. (...) Que le pouvoir politique en place tente de maîtriser légalement le phénomène migratoire, l’idéologie « xénophile », assurée du soutien d’artillerie médiatique, pilonnera l’opinion publique jusqu’à, sinon la mystifier, au moins la faire douter, l’intimider, lui imposer une conduite morale, un surmoi tétanisant, une abstention dans la manifestation verbale. »

Et d’appeler à ce que vienne enfin le libre débat sur l’immigration. Goldnadel écrit là ce que la droite de conviction n’a jamais cessé de clamer. Il faut s’en féliciter.

vendredi 10 septembre 2010

Pour la paix dans le monde.

Communiqué de Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité.

Le projet du pasteur américain annoncé à grand renfort de médias de brûler des exemplaires du Coran est provocateur et irresponsable. Il offense inutilement les musulmans en les blessant dans leur croyance et motive la récupération de leur indignation par les plus extrémistes et les terroristes.

Certes le Coran comporte un grand nombre d’appels à la violence et même au meurtre contre les incroyants, les juifs, les chrétiens (qualifiés de polythéistes) et la biographie islamique de Mahomet (Sira) comporte des récits témoignant de sa grande cruauté.

Aussi ce n’est qu’en faisant connaître aux musulmans le message d’amour de l’Évangile qu’on peut ramener leur grande et respectable religiosité hors du totalitarisme islamique.

Cela dit, on aimerait que les massacres, crimes et exactions perpétrés au nom de l’islam par des individus, des groupes ou des États contre les chrétiens et leurs édifices suscitent une indignation semblable à celle soulevée par un pasteur qui ne représente que lui-même et sa dérisoire poignée d’adeptes.

On aimerait entendre les grandes associations de l‘islam en France et en Europe, solidaires de l’oumma universelle, dénoncer clairement les violations de la dignité humaine (lapidations, châtiments corporels, traitement des femmes) que l’on inflige de l’Arabie Saoudite au Nigéria, du Soudan à l’Iran, de la Somalie à l’Afghanistan, dans l’application de la charia coranique.

Ne serait-il point temps pour que juifs, chrétiens et musulmans, par delà leur foi ou croyance respectives, s’accordent pour prôner ensemble, dans le respect réciproque, la commune morale de la loi naturelle, celle des dix commandements de Dieu ?

Et que la même liberté religieuse et les mêmes droits civils soient garantis à tous dans une pacifique réciprocité. Le temps n’est-il pas venu pour les musulmans tolérants de se manifester et de permettre la réalisation de notre réclamation raisonnable de construction d’églises à La Mecque et à Médine comme il y a des mosquées à Rome ?

jeudi 9 septembre 2010

Un nouveau site pour l'AGRIF !

L’AGRIF vous invite à visiter son nouveau site internet à sa nouvelle adresse : www.lagrif.fr

Merci de diffuser cette adresse autour de vous !

mardi 7 septembre 2010

Fini la Belgique?

La Belgique a été créée en 1830 pour des raisons de séparation dynastique et religieuse avec les Pays-Bas. L’antagonisme culturel, linguistique, économique et politique n’a depuis cessé de se développer entre la Flandre et la Wallonie au point qu’une partition ne semble plus improbable encore que bien difficile à réaliser en raison notamment du statut qui devrait être imaginé pour Bruxelles.

Lorsque l’on sait que les Etats-nations de l’union européenne ont perdu (hélas) l’essentiel de leurs prérogatives législatives, économiques et monétaires, il y a dans cette double volonté de sécession quelque chose de surréaliste puisque, ni la Flandre, ni la Wallonie ne semblerait vouloir majoritairement quitter l’Union.

Un facteur évolutif important pourrait peut-être un jour ressusciter la Belgique, mais au prix de quelque changement tout de même. Car en raison de la proportion grandissante d’immigrés, principalement musulmans, on pourrait alors voir se constituer une république islamique de Belgique au sein de laquelle les vieux flamands et les vieux wallons pourraient jouir ensemble de la douce paix de la dhimmitude

lundi 6 septembre 2010

Front National : une analyse shakespearienne !

Je lis dans le toujours très intéressant et documenté Salon beige les informations sur la manière «disciplinaire» dont Le Pen fait taire les derniers partisans de Gollnisch.

Je lis par ailleurs dans la presse du dimanche les procédés d’écrasement et de mépris par lesquels la continuité Le Pen traite le très fidèle, très loyal et très inconditionnel Bruno Gollnisch. Ce dernier ne réagit décidément jamais aux avanies qu’il subit de la part de son chef bien-aimé, avec un degré d’obéissance personnelle que l’on ne demande dans aucun ordre religieux catholique.

Dans l’Église en effet, l’obéissance n’est due que dans la conformité de l’autorité à la finalité de la mission. C’est le contraire de l’esprit de secte où le disciple accepte tout d’un gourou.

Le Salon Beige rapporte que Le Pen a annoncé que « l’animateur du site « les jeunes avec Gollnisch » sera déféré devant la commission de discipline du Front National et devra s’expliquer ». Le Salon Beige commet une petite erreur en ajoutant que ce sera par « une méthode qui a fait ses preuves par le passé avec des personnalités comme Bernard Antony, Jacques Bompard… »

En effet, j’avais pour ma part démissionné du Bureau Politique du Front National pour marquer ma désapprobation devant sa croissante inutilité, espérant, sans grande illusion, en entraîner certains à un sursaut d’exigence d’un autre mode de fonctionnement.

Mais je n’avais pas quitté le Front National et quelle n’avait pas été ma surprise de lire dans la presse la nouvelle que j’avais été rayé de la liste des adhérents pour « non-renouvellement de cotisation » (sic) alors que celle-ci était parfaitement en règle comme l’attestait ma carte dont l’échéance n’expirait que l’année suivante !

Ce bas procédé d’élimination par M. Aliot que je baptisais alors « Loulou la Purge » ne s’encombrait même pas de quelque proposition de réunion de la très stalinienne commission de discipline.

Mais je défiais alors Jean-Marie Le Pen d’accepter un débat avec moi devant le Bureau Politique ou devant le Comité Central dont je n’avais pas démissionné. Le Pen se déroba.

Depuis lors, je n’ai pu que me féliciter d’être hors d’un parti politicien où les méthodes et les mœurs politiques à sa tête ne sont pas mieux qu’ailleurs. L’intérêt à les observer n’est pas tant politique que psychologique.

Je suis certes en désaccord sur certains points fondamentaux avec Marine Le Pen et avec Bruno Gollnisch sur quelques autres de moindre importance. Mais je persiste à être fasciné par la constante de non-réactivité de ce dernier devant les humiliations distillées par Le Pen (ce que ne nécessite pas en politique la vertu chrétienne de la joue tendue) et devant l’élimination de ses amis exclus ou poussés au départ. Demeurera-t-il dans un double rôle de réceptacle de mépris et de faire-valoir pour Marine ? On est là devant un cas intéressant pour les grands amoureux comme moi du théâtre de Shakespeare.

vendredi 3 septembre 2010

Grand Orient : "toujours les mêmes mots..."

Un nouveau grand maître, Guy Arcizet, a été élu au Grand Orient. À lire ses déclarations on peut mesurer l’archaïsme idéologique dans lequel s’englue la vieille obédience mais aussi toute la franc-maçonnerie. Il est vrai hélas que presque toutes les réformes révolutionnaires, à l’opposé de la loi naturelle, prônées depuis trois siècles par cette « société de pensée » ont été adoptées pour le plus grand malheur de notre civilisation, inspirées par une idéologie individualiste et nihiliste appelée « émancipation » ou encore « désaliénation » à l’opposé des valeurs de l’enracinement si bellement défendues par la philosophe Simone Weil.

Selon la meilleure tradition de psittacisme et de langue de bois maçonnique le nouveau grand maître, sans la moindre recherche d’originalité, a prôné « la liberté de conscience et la séparation des Églises et de l’État ».

Mais au fond, nous lui disons : Chiche ! Car pour le moins ne faudrait-il pas respecter l’objection de conscience des médecins et personnels soignants qui ne veulent pas pratiquer le meurtre qu’est l’avortement ?

Et ne faudrait-il pas également séparer la contre-Église maçonnique de l’État alors que le prédécesseur du frère Arcizet, le poly-conseiller Alain Bauer, a affirmé dans le DVD sur son obédience vendu par le Point qu’un fil direct la reliait à l’Élysée ?

Racisme mémoriel : le génocide vendéen, et l'ukrainien, et l'arménien, et le cambodgien ?

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF :

Un professeur d’histoire de Nancy, Catherine Pederzoli, suspendue pour quatre mois de son enseignement après deux rapports d’inspection et une pétition signée par 180 de ses collègues, crie à la persécution antijuive !

Cela paraît vraiment très surprenant venant d’une telle convergence académico-enseignante d’autant que le monde de l’éducation nationale n’est pas, semble-t-il, collectivement antisémite et qu’il ne se risquerait pas à affronter les foudres des lois antiracistes. Madame Pederzoli a, semble-t-il, vraiment abusé de son intérêt très exclusif pour la « shoah ». On aimerait savoir le temps qu’elle a consacré aux autres génocides de l’histoire moderne et contemporaine.

Il semblerait qu’elle ne s’en souciait guère. M. Luc Chatel, ministre de l’Éducation dite nationale, vient à son secours en rappelant que « l’enseignement de la Shoah est une priorité ».

On comprend qu’il faille lui accorder sa place, toute sa place, mais pourquoi si peu de place, voire pas du tout aux autres génocides, aussi atroces, aussi numériquement comparables, et mus par des idéologies semblables de haine de classe, de race ou de religion ?

Cette occultation relève d’un insupportable racisme mémoriel que nos compatriotes issus de ces peuples génocidés ne devraient pas tolérer.

jeudi 2 septembre 2010

Commentaires d'actualité

LES FRONTIÈRES D’ÉRIC BESSON ?

L’inénarrable Éric Besson vient de déclarer que pour « stopper » l’immigration clandestine, il fallait le faire « en s’attaquant aux filières » (belle découverte en vérité !) et « protéger mieux nos frontières ».

De cela il ressort ou que ce monsieur est un imbécile ou qu’il prend les Français pour des idiots. On aimerait en effet qu’il expose de quelles frontières il parle : celles de la France largement démantelées ou celles de l’Union Européenne à l’intérieur de laquelle doit être respecté le principe de la libre circulation ?

Une fois qu’il aura dit cela, on aimerait savoir comment il entend protéger les frontières qu’il invoque.

La triste vérité est que comme toute la classe politique ce citoyen-ministre est incapable de remonter des effets aux causes. La première urgence est de « sortir de cette Europe-là » et de reprendre notre souveraineté sur notre sol.

CONTRADICTIONS AU FIGARO : L’ÂNERIE DE LUC FERRY.

Dans la pleine page 2 du Figaro d’hier, Jean-Marie Guénois écrit preuve à l’appui qu’il est « rigoureusement inexact » d’affirmer que Benoît XVI aurait fait quelque allusion que ce soit à l’affaire française des « Roms ».

Aujourd’hui, au mépris de cela, Luc Ferry reprend la désinformation justement dénoncée en l’assortissant de propos fielleux. Il ose écrire qu’il aurait « préféré que Benoît XVI s’occupât de ces évêques révisionnistes et antisémites qu’il a si opiniâtrement protégés ces derniers temps » (sic).

Ceci est une allégation aussi mensongère que diffamatoire. Mr Ferry qui, à juste titre, dénonce « l’ânerie » de ceux qui prétendent « la France de Sarkozy au bord du fascisme » n’a pas pu s’empêcher de déverser une ânerie encore plus grosse.

À l’évidence, sa méchanceté contre le pape le rend bête. Car ce qu’il affirme de Benoît XVI va à l’encontre des faits et de la vérité.

Les affligeants propos du seul Mgr Williamson totalement imprévisibles n’ont en effet été approuvés par aucun autre évêque et encore moins par le pape. On aimerait que les propos incroyablement racistes de certains rabbins en Israël soient désavoués par leurs pairs avec la même fermeté que celle du Vatican pour les propos de Mgr Williamson.

mercredi 1 septembre 2010

Le montage "Roms"

L’affaire des Roms a été l’occasion d’une belle complicité de fait, gouvernementale, médiatique et épiscopale permettant d’occulter la signification du grand coup de pub du « fièrement halal » pour exprimer l’entrée de la France en islamitude. Dans cette affaire-là tous les protagonistes se sont joués des Français :

- Le ministre de l’Intérieur Hortefeux d’abord se campant à bon compte dans une stature d’homme de décision pour quelques actes de fermeté soigneusement orchestrés comme s’il ne devait pas être normal et même routinier de sévir contre des gens dits « du voyage » mettant à sac une gendarmerie (s’ils avaient été des militants « d’extrême-droite », on les condamnerait à de longues années de prison) et contre des Roms délinquants.

- Les médias de gauche (c’est un pléonasme) toujours prêts à hurler au fascisme dès la moindre mesure de fermeté légale… et contribuant ainsi dialectiquement au ressaisissement de l’image sécuritaire du gouvernement Sarkozy.

- Quelques-uns de ces clercs à peu près totalement indifférents au sort des chrétiens si souvent discriminés et si souvent massacrés dans les pays d’islam mais se parant d’une grandiloquente héroïcité en osant tenir quelques propos d’indignation sur les méthodes d’une police assimilée à la Gestapo, et comme si eux-mêmes risquaient le camp de concentration.

Notons ici le misérable détournement des paroles de Benoît XVI appelant à Rome le 22 août, comme cela est de sa mission, au rassemblement des hommes dans le Christ. En d’autres circonstances les mêmes manipulateurs n’auraient pas hésité à dénoncer une exorbitante prétention à catholiciser le monde.

Le gag dans toute cette histoire, tout le monde le sait parfaitement, c’est que le gouvernement ment lorsqu’il parle de reconduite de ces Roms dans leur pays, à l’intérieur de leurs frontières. Car il n’y a plus de frontières et comme on le sait, ces Roms qui sont avant tout des « gens du voyage » n’ont pas d’appréhension psychologique à faire leur vie durant des allers-retours entre chez nous et ailleurs puisqu’ils sont, depuis des siècles, de nulle part.

Mais, tout de même, comme d’autres, beaucoup plus nombreux, venus des immenses territoires du Sud et de l’Orient islamique, voilà qu’ils manifestent quelque sérieuse inclinaison à s’installer définitivement entre Rhin et Pyrénées, en des terres où il fait si bon vivre et que peuplent de moins en moins de méprisables « souchiens ».