samedi 30 octobre 2010

Triste, triste...

Dans Présent daté du vendredi 29 octobre, on lit sous la plume de Jean Madiran le propos suivant à propos du film Des hommes et des dieux : « Certes, le film nous montre ces héroïques moines de Tibhirine sans cacher leurs imperfections liturgiques et peut-être doctrinales, et avec leur probable sous-estimation de l’islam. Il ne les fait point parler comme un livre de Bernard Antony. C’est en les faisant parler comme un livre de Bernard Antony qu’il y aurait eu tromperie. Ce qu’il y a de sage et de nécessaire dans les doctes précisions de Bernard Antony sur l’islam aurait pu trouver sa place comme une sorte de complément au film et non pas en réquisitoire contre ceux qui l’ont apprécié. »
Quelle phrase ou quel mot de ma part justifierait-il ce qualificatif de "réquisitoire" ?

mercredi 27 octobre 2010

Jugement sur l'exposition Larry Clark

Communiqué de l'AGRIF

Le Juge des référés vient de juger ce 26 octobre 2010 que « aucun des moyens invoqués n’est de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée ».

Il n’y a pas de motivation. Devant une telle décision, et s’agissant d’une affaire particulièrement abjecte qui touche la jeunesse, l’AGRIF fait immédiatement un pourvoi devant le Conseil d’Etat, seul recours ouvert en la matière.

L’AGRIF rappelle également qu’elle a saisi le Procureur de la République de l’infraction visée à l’article 227-23 du Code pénal qui punit des peines correctionnelles les plus graves le fait de diffuser des photographies à caractère pornographique mettant en scène des mineurs.

Aujourd'hui : entretien avec Bernard Antony dans Minute


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Où trouver l'hebdomadaire ? http://www.trouverlapresse.com/
ou en ligne ici : www.minute-hebdo.fr



jeudi 21 octobre 2010

Exposition Larry CLARK : audience aujourd'hui.

Ainsi que nous l'avions annoncé, Me Jérôme Triomphe, agissant au nom de l’AGRIF, a saisi le Président du Tribunal administratif de Paris d’une requête en annulation de l’exposition Larry Clark et d’une requête en référé-suspension.

L’audience de référé vient d’être fixée : le Président du Tribunal entendra les parties sur la demande de suspension de l’exposition le vendredi 22 octobre 2010 à 14h30 au Tribunal administratif de Paris, 7 rue de Jouy dans le 4ème arrondissement.

mercredi 20 octobre 2010

Chienlit : on s'étonne des effets, on ne remonte pas aux causes !

Communiqué de Bernard Antony

Les partisans et politiciens de la majorité présidentielle se désolent des grèves-prises d’otages, des manifestations de lycéens-vieillards qui, sans rien savoir des réalités du monde, se soucient de ne pas devoir travailler longtemps et de ceux qui jouent les gardes rouges selon les modèles qu’on leur a transmis.

Ils s’inquiètent de l’effervescence des groupes prospères de l’anarcho-gauchisme et de la violence des casseurs, surgissant de nos banlieues de plus en plus livrées à la domination de clans barbares régnant dans une quasi impunité.

- Mais qui donc, depuis des dizaines d’années, dans l’indolence et l’aveuglement, a laissé quasi totalement les sectes du vieux marxisme-léninisme se partager les sphères de la domination médiatique, avec il est vrai la complicité active des grands milliardaires roses et rouges ?

- Qui donc a fait nommer Philippe Val, l’ancien directeur du canard scatologique et vomitoire Charlie-Hebdo, à la tête de France-Inter, plus que jamais faisant fonction de radio tam-tam de la CGT et autres syndicats rouges et noirs et des ligues anarcho-trotskistes ?

Qui, sinon Carla Bruni qui, pour être l’épouse de notre chef de l’État, n’en demeure pas moins une emblématique donzelle, aux idées pseudo-généreuses aussi courtes que conformistes, de la connexion « capitalo-bobo-gaucho » ?

- Qui donc a promu la triste enfilade des successifs ministres de la Culture ouverts à l’encouragement à toutes les décréations-perversions de l’idéologie morticole du soi-disant « art contemporain » ?

- Qui donc a laissé dominer dans l’enseignement primaire les pédagogies révolutionnaires surannées destructrices des apprentissages fondamentaux ?

- Qui donc a laissé transformer sans réagir tant de lycées et collèges en centres de manipulation idéologique et aussi, de plus en plus souvent, en lieux de domination barbare et raciste ?

- Qui donc a décidé des nouveaux programmes d’histoire et des manuels scolaires, véritables instruments de perte des repères, de désinformation historique et de culpabilisation nationale ?

- Qui donc a permis sur notre sol le regroupement et l’expansion de populations « travaillées » par le fondamentalisme islamiste désormais de plus en plus dominant dans les pays musulmans ? Héla, comme toujours, c’est le peuple qui finira par payer l’aveuglement, la légèreté, la lâcheté et la décadence morale de ceux qui les conduisent. Voilà pourquoi un grand mouvement national de salut public ne peut être construit que sur l’alliance de la fidélité aux valeurs morales et sociales fondamentales de la civilisation de la dignité humaine et de l’élaboration d’un programme politique répondant aux défis du monde actuel.

lundi 18 octobre 2010

Nullité journalistique à France-Inter ou désinformation ?

Communiqué de Bernard Antony.

J’ai entendu ce matin par hasard, vers 7 h 45, sur France-Inter, parler de moi à propos de la lutte successorale qui agite le Front National.

Il y est parait-il question de mon retour, possible pour les uns ou impossible pour les autres. Le chroniqueur m’a présenté comme un vieux « cacique, catholique traditionaliste et maréchaliste » !

À cela je me dois de répondre.

1) J’ai été séparé du Front National il y a huit ans parce que j’en souhaitais de profondes réformes d’organisation et de modes de réflexion à rebours du « führer princip » et de son principe dynastique.

2) Je ne sais si je suis un « vieux cacique ». J’essaie de réfléchir et d’écrire des livres mais je ne reste guère sous ma tente. Bien que m’efforçant d’être chrétien selon ma foi, je ne fume pas toujours le calumet de la paix sans condition même si je souhaite toujours cette dernière pour peu qu’elle ne s’accompagne pas de mise en esclavage ou en dhimmitude islamique. Me trouvant plutôt en forme intellectuelle, morale et physique malgré que je ne sois chronologiquement séparé de Jean-Marie Le Pen que de 17 ans, je me sens encore caciquement jeune.

3) Je suis certes catholique, mais pourquoi préciser traditionaliste ? Y a-t-il religion sans tradition ? J’ai, je crois, de ce concept la compréhension admirablement développée par le pape Benoit XVI. Je travaille donc en politique sur le principe de l’union de tous les hommes de bonne volonté face au pire, à laquelle appelèrent tous les grands papes face aux menaces de leur époque, ottomane, communiste ou nazie. Voilà pourquoi j’agis pour la liberté des chrétiens dans le monde aussi bien avec mes amis orthodoxes et protestants, et pour mon pays avec tous les Français patriotes chrétiens, juifs, agnostiques et autres.

4) Je ne sais quel est ce « maréchalisme » dont on me targue ! On m’a peut-être entendu évoquer mon grand-père maréchal-ferrant.

Si l’adjectif maréchaliste désigne l’adhésion aux principes politiques du Maréchal Pétain, je rappelle que je suis né en 1944 et que j’agis pour mon pays dans le contexte de 2010.

Cela dit, passionné d’histoire, j’ai en effet des opinions sur l’action du Maréchal Pétain et du Général de Gaulle entre 1939 et 1945. Je les ai formées à l’écoute de ma famille plutôt gaulliste, des grands combattants et résistants qui ont été les amis du Centre Charlier, tels Jean-Baptiste Biaggi, Michel de Camaret, Albert Chambon, ou Jean-Jacques Plat.

Mais j’ai aussi écouté et compris ceux qui ont, comme eux, voulu servir la France derrière le Maréchal Pétain appelé au pouvoir par toute la classe politique. J’ai sur le gouvernement de ce dernier une réflexion élaborée notamment à partir des œuvres de Robert Aron, d’Henri Amouroux, de mon ami le professeur François-Georges Dreyfus et j’ai fait miennes beaucoup des réflexions de la grande éditorialiste et historienne de la presse juive et du Figaro, Annie Kriegel.

Pour en savoir plus sur ce point, on lira ce que j’en dis dans mon « Histoire des Juifs d’Abraham à nos jours » qui me vaut la haine de quelques groupuscules et individus d’une extrême-droite antisémite.

Je crois encore que si le général de Gaulle a eu raison en 1940, il a eu tort en 1945 de ne pas faire la paix entre les Français comme le souhaitait l’incomparable écrivain royaliste et grand résistant Jacques Perret. Il est vrai qu’à l’époque les communistes s’employaient à massacrer les ennemis de Moscou pour faire oublier leur allégeance collaborationniste à Hitler en 1940.

Ce que l’on peut dire avec vérité, c’est que déjà politiquement engagé en 1960 (j’avais seize ans) je ne me repends pas de n’avoir pas admiré le général de Gaulle coupable de la grande trahison de ses serments et de non-assistance à nos compatriotes français de toutes confessions.

Je m’emploie d’ailleurs aujourd’hui à agir avec Chrétienté-Solidarité pour la liberté et la vie des chrétiens de ce pays si persécutés. Mais tout autant j’anime avec l’Institut du Pays Libre un centre de réflexion sur les grandes questions géopolitiques, idéologiques, écologiques et stratégiques de notre temps.

Je ne me désintéresse pas de ce qui se passe au Front National et j’ai à cette fin envoyé pour publication de leurs réponses dans Reconquête une liste de questions à Marine Le Pen et à Bruno Gollnisch. Je regrette que cette dernière ait finalement choisi de ne pas répondre.

Je suis profondément partisan partisan de la constitution d’un vaste mouvement national, irrigué par les idées que je défends d’une droite de conviction fidèles aux valeurs fondamentales de notre civilisation gréco-latine et judéo-chrétienne et les inscrivant dans la modernité pour répondre aux défis du présent et de l’avenir.

vendredi 15 octobre 2010

Des hommes et des dieux… suite.

À propos du film « Des hommes et des dieux », certains qui ne m’ont pas lu ou mal lu et qui ne savent rien ou pas grand-chose du coran, me disent : « mais tout de même, le verset où il est dit du bien des chrétiens et des moines existe, même si d’autres sont quelque peu d’esprit contraire. » Et les bons musulmans doivent certainement s’appuyer sur ce « bon » verset. Alors je réponds qu’il faut en effet lire ce « bon » verset (sourate V, 82) et lire intégralement aussi celui qui le suit (83). Et ces deux versets consécutifs à la lumière des versets précédents. (72 – 73).

N’oublions pas que, selon la croyance musulmane, c’est Dieu qui parle à Mahomet qui ne fait que réciter (coran = récitation) son message.

Et voici :

- « Tu constateras que les hommes les plus hostiles aux croyants sont les Juifs et les polythéistes.

- Tu constateras que les hommes les plus proches des croyants par l’amitié sont ceux qui disent : « Oui, nous sommes chrétiens ! » parce qu’on trouve parmi eux des prêtres et des moines qui ne s’enflent pas d’orgueil. (v. 82)

- Tu vois leurs yeux déborder de larmes lorsqu’ils entendent ce qui est révélé au Prophète à cause de la Vérité qu’ils reconnaissent en lui. Ils disent : « Notre Seigneur ! Nous croyons ! Inscris-nous donc parmi les témoins. »

Ceci signifie on ne peut plus clairement que ces prêtres et ces moines ne sont chers à Dieu que parce qu’ils se convertissent à la Vérité transmise par Mahomet dont ils vont devenir les témoins.

Et dans le film, c’est d’ailleurs ce que continue à réciter le chef islamiste en guise de réplique au prieur de Tibéhirine. Mais c’est en arabe… Redisons ici que, pour ce qui est des chrétiens, croyant en un Dieu en trois personnes et que le Christ est Dieu, fils de Dieu, ils sont dans le coran des abominables « associateurs » commettant en effet le seul péché impardonnable d’associer d’autres dieux à Dieu.

Voici ce que le dieu du coran en dit à Mahomet :

- « Oui, ceux qui disent : « Dieu est le Messie fils de Marie » sont impies.

- « Dieu interdit le Paradis à quiconque attribue des associés à Dieu. Sa demeure sera le Feu. Il n’existe pas de défenseurs pour les injustes. » (v. 72)

Et encore :

- « Ceux qui disent : « Dieu est, en vérité, le troisième de trois » sont impies. (v.73)

Lisons encore plus loin :

- « Les chrétiens ont dit : « Le Messie est fils de Dieu ! ». Telle est la parole qui sort de leurs bouches ; ils répètent ce que les incrédules disaient avant eux. Que Dieu les anéantisse ! Ils sont tellement stupides. »

Si aux yeux du dieu de Mahomet, les chrétiens associateurs sont décidément stupides, ne peut-on en dire autant de ceux qui croient à la compatibilité théologique de l’islam et du christianisme ? Que ne méditent-ils la shahada chaque jour indéfiniment martelée comme un cri de guerre par tous les muezzins du monde musulman « Il n’est d’autre dieu que Dieu et Mahomet est son prophète ».

Communiqué de Bernard Antony.

Compte-tenu de la conjoncture générale et des difficultés possibles de transport, la manifestation prévue devant l’ambassade d’Algérie est reportée à une date ultérieure.

mardi 12 octobre 2010

Les vérités à méditer du colonel Kadhafi

Dans Paris-Match de cette semaine, on peut lire un entretien bien mené avec « le Guide » du régime libyen, le colonel Muammar Kadhafi. Ce dernier rectifie ou plutôt précise des propos antérieurs qui avaient suscité les commentaires de stupéfaction des autruches de l’information dont il est toujours plaisant d’entendre le mélange inhérent à leur espèce de barrissement, de couinement, de mugissement lorsqu’elles sortent, rarement, leur indigente tête à cervelle de noisette des sables de leur conformisme.

Voici donc ce qu’a déclaré le guide suprême :

« Comme vous le savez, la Turquie est un pays musulman de 75 millions d’habitants. Si l’on ajoute les populations de l’Albanie , de la Bosnie et du Kosovo, toutes les communautés islamiques des autres pays européens -qui se comptent par millions- plus les Européens convertis à l’islam, dont le nombre est en constante augmentation, compte tenu du vieillissement de la population et du fait que le nombre de chrétiens a tendance à stagner, pour moi, il apparaît clairement que, à l’avenir, l’Europe ne sera plus ce qu’elle est aujourd’hui. On ne peut pas dire qu’elle sera chrétienne, mais musulmane. Voilà ce que j’ai dit. Et je persiste et signe ! »

On ne voit pas hélas en quoi serait faux ou même provocateur ce constat tranquille, heureux pour lui et bien triste pour nous.

Plus loin Kadhafi rappelle que lorsque Mahmoud Ahmadinejad exprime : « Celui qui choisit une foi qui n’est pas l’islam sera parmi les perdants le jour du jugement dernier » il ne fait qu’énoncer le Coran. Et ne lit-on pas d’ailleurs dans la brochure « initiation à l’islam » vendue en la très « modérée » mosquée de Paris : « Croyants et incroyants ne peuvent pas être égaux : les uns vont au Paradis et les autres en Enfer ; mais il s’agit de l’au-delà ».

On ira vérifier cela dans la sourate 98 consacrée au sort des « gens du Livre » demeurant « incrédules » malgré la preuve décisive de la vraie religion apportée par le Prophète : « Ils seront dans le feu de la Géhenne où, immortels, ils demeureront ». (Coran-traduction Blachère, Ed Maison Neuve et Larose p.660 ; ou traduction D.Masson in Pléiade, p.763)

Aux lecteurs de Présent : la légèreté de lecture et de coup de ciseaux de Caroline Parmentier.

Je lis ce jour dans Présent, dans la page « Au pied de vos lettres » de Caroline Parmentier, des extraits de mon communiqué du 28 septembre 2010 sur le film « Des hommes et des dieux ». Je suis, avec quelque tristesse, obligé de relever ce qui suit :

1) Il ne s’agit pas d’un courrier que j’aurais adressé à Caroline mais d’un communiqué envoyé à toute la presse.

2) Ce texte est hélas tronqué de passages essentiels ce qui déforme gravement mes observations. On le vérifie aisément en le lisant dans son intégralité.

3) Avec une sorte de condescendance pédagogique Caroline écrit : « Cher Bernard, si vous le permettez, à mon avis ce n’est pas l’objet du film. Ce n’est pas un film sur le père de Foucauld ».

Mais comment peut-on manifester pareille incompréhension ? Les lecteurs de l’ensemble de mon texte peuvent en juger : comment donc peut-on interpréter que j’aurais ramené ce film à une idée que son sujet serait le père de Foucauld ? Certes je fais une allusion à la différence de perspective entre le prieur Christian de Chergé et ce dernier, mais ce n’est pas je crois commettre là un déplacement de perspective, c’est au contraire apporter une réflexion comparative sur le personnage central du drame.

4) Ce que Caroline Parmentier a supprimé, sans doute par légèreté et manque de connaissance sur le sujet, c’est mon commentaire des versets coraniques contradictoires sur les moines et sur l’influence d’Ibn Taymiyya. Hélas les lecteurs de Présent qui ne lisent pas ce blog ou ne liront pas le prochain numéro de Reconquête n’auront de mon texte que le résultat d’une amputation non pas malhonnête, car Caroline Parmentier est honnête, mais hélas, même si c’est involontairement, bien déformatrice.

Or, cette amputation occulte le vrai débat. Je précise encore ici que je ne sais pas où diable elle va chercher dans mon texte des considérations sur des « dérives pseudo-conciliaires ». Là, c’est sans doute de la confusion avec d’autres courriers.

5) A Chrétienté-Solidarité nous venons d’accueillir la semaine dernière un catholique algérien converti de l’islam, Mohammed baptisé Jean, menacé de mort en raison de son influence.

Pour des motifs immédiats de sécurité pour lui et sa famille encore là-bas, je ne puis pour l’instant présenter son cas plus longuement. Cela viendra. Mais jeudi dernier il a raconté devant l’équipe de Reconquête tout son cheminement. C’est avec beaucoup de douleur et en termes très vifs qu’il a parlé des ignorants qui, en France, se laissent aller à la grande illusion de « l’islam modéré ». L’islam est modéré pour faire « patte blanche » a-t-il dit. Mais ensuite, dès qu’il tient le pouvoir, alors c’est la réalité du refus de toute liberté religieuse. Ce ne sont pas les « islamistes » qui menacent Jean mais l’oumma, c’est à dire à la fois la société islamique et son gouvernement.

vendredi 8 octobre 2010

L’AGRIF demande au Procureur et à la Justice d’agir contre l’obscène et abominable exposition pornographique de Larry CLARK mettant en scène des mineurs

Ce 8 octobre 2010 et jusqu’au 2 janvier 2011, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris expose une rétrospective du photographe américain Larry Clark.

A l’ouverture de l’exposition, une permanente de l’AGRIF s’est rendue avec l’un de nos avocats pour s’assurer de son illégalité préalablement à toute action judiciaire.

Ce qu’ils y ont vu dépasse l’entendement : il s’agit ni plus ni moins que d’une exposition pornographique mettant en scène des mineurs que l’on justifie bien entendu au nom de l’art moderne.

Cette rétrospective est consacrée à l’adolescence. On y voit donc des photos d’adolescents, dont beaucoup à peine pubères, qui se droguent, qui miment des suicides, qui sont représentés nus dans des scènes d’une étonnante laideur, d’une grande vulgarité et d’une rare obscénité.

Surtout, de nombreuses photographies mettant en scène des adolescents et des adolescentes, sortant à peine de l’enfance pour certains, sont explicitement pornographiques.

Comme pour l’infâme exposition de « l’Infamille » à Metz, qui a donné lieu à ouverture d’une enquête préliminaire, l’AGRIF a décidé d’agir.

En effet, cet objectif est contenu depuis l’origine dans les statuts de l’AGRIF qui « entend lutter contre le racisme anti-français et anti-chrétien, l’étalage public de la pornographie et tout ce qui porte notamment atteinte à la dignité de la femme et au respect de l’enfant ».

Les organisateurs ont cru se protéger d’une interdiction judiciaire et même de poursuites pénales, en se fondant sur le seul article 227-27 du Code pénal, issu de la loi du 5 mars 2007 sur la protection de l’enfance qui réprime les messages à caractère violent ou pornographique s’ils sont « susceptibles d’être vus par un mineur ». D’où l’interdiction aux moins de 18 ans dont plusieurs bonnes consciences se sont d’ailleurs émues.

Cependant, ils n’ont tenu aucun compte de l’article 227-23 du Code pénal modifié par la même loi du 5 mars 2007 sur la protection de l’enfance qui punit de la peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75.000 € d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit, l’image ou la représentation d’un mineur à caractère pornographique.

Dans n’importe quel État civilisé, cette exposition eût été interdite.

Dans n’importe quel État de droit, les pouvoirs publics feraient fermer cette exposition séance tenante et engageraient des poursuites pénales.

C’est pourquoi l’AGRIF, qui constate qu’elle est encore bien seule, a chargé l’un de ses avocats de porter plainte pénale entre les mains du Procureur et d’engager toute action judiciaire pour que cesse immédiatement le scandale de ces gravissimes infractions pénales commises dans la capitale.

mardi 5 octobre 2010

Agression raciste à Toulouse


Bernard Antony, président de l'Agrif, communique:

J’ai chargé ce jour Me Pierre-Marie Bonneau, avocat au barreau de Toulouse, de se porter partie civile ou d ‘exercer toute action utile devant les tribunaux après la grave agression raciste mercredi dernier à Toulouse d’une jeune fille pour motif qu’elle était blonde. On mesure une fois de plus, avec un tel acte, combien les appels à la haine contre « les blancs » par des personnages tels qu’Houria Bouteldja ou Said Bouamama sont lourds d’influence raciste et de violences.

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :


Au Brésil, grand succès de la candidate de l’écologie réelle.

L’Institut du Pays Libre a accueilli avec joie la nouvelle des remarquables résultats obtenus par Marina Silva, la candidate d’un parti Vert, défenseur d’une écologie véritable et non subvertie comme trop souvent en Europe. Marina Silva, chrétienne fervente et sans complexe a en effet mis en avant avec talent et courage que le fondement même de l’écologie authentique passait par le respect de l’écologie humaine impliquant d’abord le respect de la vie.

L’Institut du Pays Libre souhaite qu’en France de même le respect de la vie soit explicitement défendu par un grand mouvement politique.

Et si l’on pensait aux bébés « éprouvés »

Les médias se félicitent de l’attribution du prix Nobel de médecine au biologiste Robert Edwards concepteur de la fécondation « in vitro » permettant la naissance d’enfants dits « bébés éprouvettes ».

Etonnamment dans ces médias on ne relève pas que sévit parallèlement la tragédie immense des « bébés éprouvés » c’est à dire de ceux que l’on décide finalement de tuer peu après et quelquefois très longtemps après leur conception « in utero ». C’est là une des plus affligeantes contradictions du « meilleur des mondes » tel qu’anticipé par le grand écrivain Aldous Huxley