vendredi 23 décembre 2011

À tous ceux qui ont réagi


À tous ceux qui ont réagi avec approbation et enthousiasme à mon communiqué d’hier, et quelquefois avec quelques questions supplémentaires, je redis que je mets dans les génocides des temps modernes bien sûr celui des vendéens dont j’avais déjà inlassablement demandé la reconnaissance dès  1989 lors de la triste commémoration de la révolution française.

J’y mets tous les génocides perpétrés par le communisme, comme nous en avions fait mémoire le 9 novembre 1997, ayant consacré une journée à juger du cas particulier du traître tortionnaire Boudarel. (Film disponible)

Nous avons sans cesse aussi rappelé l’abomination de l’exterminationnisme nazi contre les juifs, mais sans oublier non plus qu’il s’accompagnait d’un programme de mise en esclavage des peuples slaves.

Pour ce qui est du génocide arménien, aussi bien dans mes émissions sur Radio-Courtoisie que dans mes livres et articles, j’ai rappelé qu’il n’avait pas visé que les Arméniens mais aussi tous les chrétiens de Turquie (catholiques romains, grecs, assyriens, chaldéens et autres).

Enfin, d’une manière continue, nous avons exigé la reconnaissance du génocide des harkis, tant l’horreur sans limites et l’importance des massacres a atteint  les sommets d’abomination des génocides précédemment évoqués.

Mais je n’oublie pas non plus que se poursuit un très grand génocide contemporain, celui perpétré par l’avortement de masse.

Nous évoquerons tout cela ce mercredi 28, lors de nos émissions de la Réplique dans le cadre du Libre Journal de la Résistance Française.

À tous, joyeux et saint Noël !

mercredi 21 décembre 2011

La négation du « génocide arménien » : l’AGRIF, la première, l’a judiciairement combattu. Mais il faut en finir avec une pénalisation du négationnisme aux effets pervers.

Bernard Antony, président de l'AGRIF, communique :

C’est l’AGRIF qui, la première, intenta un procès contre la négation du génocide arménien qu’avait formulée (« Ce génocide est fort douteux ») l’historien Bernard Lewis dans Le Monde (06/11/1993).

Le procès, présidé par Yves Montfort, vint devant la 17° Chambre correctionnelle le 15 octobre 1994. L’AGRIF fut déboutée au motif que ses statuts ne prévoyaient pas explicitement la défense de la cause arménienne.

Car à l’époque la loi Rocard-Gayssot du 13 juillet 1990 ne prévoyait que la répression de la négation du génocide juif et des crimes contre l’humanité du nazisme définis par le Tribunal de Nuremberg.

Les organisations arméniennes dont le président du Conseil Central, Ara Toranian, vint me remercier, purent reprendre l’action initiée par l’AGRIF par des procès sur la base de l’article 1382 du Code Civil « réparant sur le fondement de la responsabilité civile le préjudice causé aux victimes ».

Pour moi en effet qui ai étudié l’immensité de l’horreur du génocide des Arméniens et autres chrétiens perpétré avec un hallucinant raffinement de cruauté par l’État jeune-turc et toute une population fanatisée, il était indécent, et même objectivement raciste, que la négation d’un génocide soit moins dénoncée qu’une autre, qu’il s’agisse des génocides commis par le nazisme ou par le communisme.

Mais l’évidence s’impose depuis longtemps que, comme l’avait très lucidement fait observer l’écrivain Annie Kriegel, (Figaro du 3 avril 1990), la loi Rocard-Gayssot ne serait pas une bonne chose.
La répression du négationnisme n’a en effet que des effets pervers. Alors que l’on exalte le principe de la liberté absolue du blasphème, et même de l’exécration et de l’excrémentation contre les religions, cette répression contre une « opinion » historique, fût-elle abominable, paraît incongrue.

Elle est évidemment interprétée comme l’imposition d’une vérité officielle, d’un tabou à respecter et ce sous peine de sanctions.

La loi de répression du négationnisme institue ainsi les effets pervers de croyance que « le génocide n’est pas vrai puisqu’il est obligatoire d’y croire ».

Or, aucun historien sérieux ne nie plus la triste réalité de la continuité des génocides de l’histoire moderne, depuis le génocide vendéen jusqu’à ceux commis par le nazisme et le communisme en passant par l’extermination des Arméniens et autres chrétiens par les Jeunes-Turcs.

J’avais en 1989 démontré au Parlement Européen les constantes idéologiques de justification de ces génocides.

J’ai été heureux que Maître William Goldnadel, le remarquable président d’Avocats sans Frontières et vice-président du CRIF, en ait fait à son tour une très émouvante et percutante démonstration dans sa préface au livre de l’historien Reynald Seycher « Vendée – Du Génocide au mémoricide ».

Aujourd’hui il n’est que temps d’enseigner cette atroce continuité des différentes formes de la barbarie totalitaire.

Mais il ne faut pas sécréter et encourager dialectiquement le négationnisme par une répression liberticide. Il faut le combattre par l’exposé de la vérité. Il faut bien sûr en réprimer les injures et les diffamations qui s’y rattachent, comme cela était possible avec la très bonne loi de 1880 sur ces délits, à éventuellement adapter et compléter.

La liberté ne saurait être en effet celle de l’injure, de la diffamation, de l’incitation à la haine, de provocations sans limites.

Tous les chrétiens, comme les Arméniens en particulier, comme les juifs et d’autres devraient être également protégés contre ces délits. Mais en matière d’histoire, c’est par la vérité qu’il faut réfuter le déni de réalité, fût-il abominable. 

lundi 19 décembre 2011

Le dernier de l’année.

Sauf communiqués nécessités par des événements sur lesquels nous nous devrons de réagir, je n’écrirai pas sur ce « blog » avant le 2 janvier.

Outre quelques pages encore pour le numéro de Reconquête du mois de janvier, je dois en effet me consacrer à la préparation d’un livre éventuel dont l’idée me taraude sur le personnage de Jaurès dont on prépare en 2014 une année de commémoration du centenaire de la mort (31 juillet 1914) qui sera aussi celui du centenaire du début de la grande guerre déclarée à la France le 3 août 1914 par l’Allemagne.

On sait combien l’histoire est instrumentalisée en France plus qu’ailleurs pour la propagande idéologique et le combat politique. On a fait ainsi de Jaurès panthéonisé le grand prophète d’une humanité socialiste paradisiaque dont les méchants réactionnaires entravent sans cesse la marche qui doit y conduire, guidée par un glorieux parti socialiste immaculé, entièrement dévoué de Lille à Marseille et de Hilton en Sofitel à la satisfaction au moindre coût des aspirations légitimes des pauvres hommes en mal d’affection.

Jaurès n’était pas antipathique. Il n’était pas un mauvais homme même s’il déçut terriblement Charles Péguy en tombant de la mystique dreyfusarde à la politiciennerie. Je voudrais raconter notamment la puissance oratoire du personnage qui fascinait son adversaire et néanmoins plutôt ami Maurice Barrès.

Ce dernier fut un des premiers, après son assassinat, à aller s’incliner sur sa dépouille, accueilli avec émotion par Léon Blum qui lui rappela combien il avait été « le prince de sa génération ».

Mais je voudrais aussi montrer combien l’idéalisme germanophile de Jaurès l’avait conduit à un pacifisme aux conséquences graves  dans l’impréparation de la funeste guerre civile européenne que seule aurait pu éviter l’application de la maxime bien connue : «  Si vis pacem, para bellum ! ».

Mon ami, le grand journaliste Gérard Marin m’a prié d’être téléphoniquement à sa disposition pour son émission sur Radio-Courtoisie ce mercredi 21 décembre. Son émission débute vers 18h avec notamment l’excellent père Argouarc’h et Marc Fromager le directeur si dévoué et talentueux de l’Aide à l’Église en détresse.

Gérard me voudrait vers 20 h 20 pour évoquer les combats de Chrétienté-Solidarité.

À vous tous lecteurs et amis qui lisez ce blog, joyeux et saint Noël !

vendredi 16 décembre 2011

Veillée de solidarité et de prière pour les chrétiens persécutés : ce sera le mercredi 8 fevrier.

Prenant en compte les avis de tempête lancés par la « Météo », j’ai annulé la manifestation d’hier, craignant surtout pour le retour dans la nuit des banlieusards et aussi pour l’important et coûteux matériel prévu (grand écran) qui aurait pu être arraché.

La tempête n’a pas soufflé autant qu’annoncée et sans doute aurions-nous pu tenir ! Non sans grande difficulté, je l’ai vérifié. Car me doutant bien que tout le monde n’aurait pas été prévenu de l’annulation, j’avais tenu à être sur les lieux où effectivement une bonne centaine de personnes sont passées. Il pleuvait, il y avait du vent, et il faisait froid. Mais grâce au matériel léger de Jacques Le Morvan, nous avons pu tenir comme une veillée de répétition avant celle que nous sommes déterminés à tenir donc, avec ou sans grand écran,  quelles que soient les conditions, le mercredi 8 février.

Hier au soir, il y avait place du Trocadéro un fort groupe de chrétiens coptes admirables de foi, bien mal habillés pour les intempéries, surtout d’imprudentes jeunes filles sans vêtements imperméables ou anoraks appropriés.

Il y avait là aussi un prêtre éthiopien plein de ferveur à qui j’ai demandé de prier aussi dans la langue sacrée du christianisme le plus ancien, le plus vénérable de ce pays africain.

Notre ami Jacques Arnould a su également faire prier la Sainte vierge notamment pour les chrétiens de Corée du Nord condamnés à un atroce enfermement jusqu’à la mort.

Déjà en cette soirée, beaucoup de sympathie fraternelle s’est établie, (échanges d’adresses, courriels et téléphones), et tout le monde est reparti dans une grande volonté mobilisatrice de solidarité chrétienne pour le 8 février.

Hier encore est venu nous rencontrer au Centre Charlier Monseigneur Raphaël, l’admirable curé de la cathédrale de Bagdad, atteint de plusieurs balles lors du terrible massacre.

Les pèlerins du dernier pèlerinage de Chartres se souviennent de l’adoration du Saint-Sacrement qu’il dirigea malgré son épuisement. Il va mieux mais dans les explosions du massacre il a aussi perdu l’ouïe et il faut qu’il soit appareillé.

C’est là une dépense que, grâce aux dons supplémentaires ajoutés à ceux des parrainages de petits enfants chrétiens d’Égypte et d’Irak, nous pourrons faire. Merci encore aux généreux donateurs.

CONFERENCE A BAYONNE.

Elle est décidée et quelque peu improvisée autour d’un passage à Bayonne de Bernard Antony ce lundi 19 décembre 2011. Mais des amis se mobilisent pour qu’elle soit une réussite.

Bernard Antony parlera donc des combats de l’AGRIF,  salle Montaud, 5 place Montaud, à 19 heures.

(Libre participation aux frais)

À l’issue de la causerie, il signera ses livres et puis les organisateurs ont prévu que l’on puisse continuer par un dîner.

mercredi 14 décembre 2011

Veillée reportée en raison de la tempête annoncée

Chers amis

Météo France annonce pour demain soir une tempête qui affecterait Paris: des vents de 100 à 120 km/h sont prévus. Dans ces conditions, notre veillée ne peut être maintenue. Nous la reportons à une prochaine date qui vous sera communiquée dans les prochains jours.

Le Comité Directeur de la Coordination Laïque de la Solidarité Chrétienne

mardi 13 décembre 2011

Sur le procès Houria Bouteldja.

Bernard Antony, président de l'Agrif, communique:

Après la longue période précédant sa mise en examen et après deux renvois, le procès d’Houria Bouteldja pour ses propos racistes vient enfin demain à 14 heures au tribunal correctionnel de Toulouse.


Houria Bouteldja a déclaré avoir joué sur l’homonymie entre les termes de « sous-chiens » et de « souchiens » puisqu’ « il faut bien leur donner un nom à ces blancs ! », ne dissimulant ainsi nullement sa claire volonté d’injure raciste. Mais cela était renforcé encore par sa précision de mépris : « Il faudra bien les rééduquer ces blancs ».
Après les atrocités exterminatrices des camps nazis, communistes, ou encore de ceux du FLN algérien où moururent atrocement au long des années les milliers de françaises et de français enlevés en 1962 à Oran et ailleurs, on sait ce que cela signifie !
Houria Bouteldja a pour principal tuteur idéologique le pseudo-sociologue Saïd Bouamama auteur du livre titré « Nique la France » expression résumant explicitement et parfaitement leur idéologie raciste conquérante.
A tous les journalistes et élèves journalistes qui m’interrogeaient sur ce procès j’ai proposé de réfléchir sur ce que n’aurait pas manqué de produire une déclaration traitant pareillement Madame Bouteldja de sous-chienne, proposant sa rééducation et également la diffusion d’un livre « Nique l’Algérie ». C’est ce que nous ne manquerons pas de redire demain.
Pour ce qui est du déroulement du procès je ne puis que répéter combien je trouve pitoyable le procédé des groupes « Identitaires » et « Riposte Laïque » consistant à profiter du procès intenté par l’Agrif pour mener une tentative de « récupération-agitation » à des fins médiatiques et dans la plus parfaite indifférence à l’issue du procès puisqu’ils méprisent la voie légale judiciaire de l’Agrif.
Pourquoi donc ces groupes laïques n’ont-ils jamais manifesté devant le siège du groupuscule d’Houria Bouteldja ou encore devant les télévisions ou radios qui l’invitent ? Sans vergogne, ils tentent une manœuvre parasitaire, une opération de coucou, grossière, mais que ne manquent pas d’exploiter certains journalistes avec les grosses ficelles marxistes-léninistes de l’amalgame.
Quoi qu’il en soit, on sait de plus en plus que l ‘Agrif, défend tous les chrétiens quelle que soit leur race et tous les français agressés pour leur appartenance à notre patrie, quelle que soit leur religion.

N.B : Pour les amis et adhérents de l’Agrif qui entendent assister au procès je réitère donc ma consigne expresse de ne répondre à aucune provocation et de ne se joindre à aucun groupe de manifestation. L’Agrif n’en cautionne strictement aucun.

AGRIF 70, boulevard Saint Germain 75005 Paris – 01 40 46 96 31 – agrif@wanadoo.fr

lundi 12 décembre 2011

PROCÈS D’HOURIA BOUTELDJA.

Le procès de la raciste Houria Bouteldja se tiendra donc ce mercredi à 14 heures au Tribunal correctionnel de Toulouse.

J’encourage nos amis, s’ils veulent y assister, à y venir très en avance.

Qu’ils se gardent bien de céder à quelque provocation que ce soit. Nous avons l’assurance qu’un important service d’ordre est prévu par les autorités.

vendredi 9 décembre 2011

Bernard-Henri Lévy : il faut d’urgence qu’il retourne en Libye !

Ça va mal en Libye. Les milices et groupes armés pullulent. Les vaillants guerriers qui ont mené l’élimination de Khadafi (avec un petit renfort de l’OTAN…) ne semblent pas être disposés à rendre les armes ou à intégrer l’armée nouvelle issue de la glorieuse révolution démocratique islamiste, « modérée », cela va sans dire.

Il faut donc d’urgence que retourne là-bas le prophète de cette révolution, notre très grand philosophe dont les trois initiales BHL sont partout reçues comme un tryptique d’espérance.

En effet BHL, cet infatigable arpenteur des dunes et des djebels, qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, a affirmé qu’il connaissait là-bas tous les chefs de village, tous les chefs islamistes. Nul doute qu’il peut rapidement mettre fin aux chikayas.

D’autant que, selon nos informations, sa côte de popularité est si grande, aussi bien Tripolitaine qu’en Cyrénaïque, qu’il pourrait être facilement porté au pouvoir. D’avance on imagine les superbes fantasias bédouines que cela occasionnerait. Et ce n’est pas à Juppé qui le jalouse que cela arriverait.

Reconquête n°283

A commander au Centre Charlier,
70 bd Saint-Germain 75005 Paris.
7 € franco de port.


L’Agrif déboutée de son référé par le tribunal de Grande Instance de Paris : un jugement incompréhensible !

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

L’AGRIF demandait, à titre principal l’interdiction de GOLGOTA PICNIC, aussi abjectement antichrétien qu’attentatoire à la dignité humaine, mais à défaut de simples interdictions partielles des propos et scènes les plus odieux pour mettre le spectacle en simple conformité avec la loi pénale.

Encore à défaut, l’AGRIF demandait une simple interdiction aux mineurs et la lecture d’un communiqué avant chaque représentation sur le caractère choquant du spectacle pour les Chrétiens et l’information des exhibitions obscènes s’y commettant.

Le théâtre du rond-point avait communiqué en référé un DVD des 2h23 de GOLGOTA PICNIC dont les extraits disponibles sur Internet donnent un pâle aperçu des abominations de ce spectacle éprouvant.

Rappelons notamment les singeries de la crucifixion par une actrice méprisante et vulgaire portant un justaucorps sur lequel est imprimé le corps supplicié du Christ et portant un casque sur lequel est imprimé la couronne d’épines.

Madame Magali BOUVIER, 1ère Vice-Présidente du Tribunal de grande instance de Paris, qui a visionné ce DVD, a pourtant débouté l’AGRIF de l’ensemble de ses demandes.

Elle n’a même pas accordé la lecture d’un simple communiqué d’avertissement sur le caractère choquant pour les Chrétiens et attentatoire à la pudeur du contenu de ce « spectacle », ce qui avait pourtant été accordé à l’AGRIF dans l’affaire de la « Dernière tentation du Christ » il y a plus de 20 ans par la Cour d’appel de Paris qui avait ordonné l’apposition de bandeaux sur toutes les affiches du film, mesure autrement contraignante que ce qui était demandé ici.

Le juge a commencé par invoquer le fait que l’AGRIF n’avait engagé aucune action pénale pour provocation à la haine envers les Chrétiens, alors qu’une telle action pénale ne sera possible qu’après la première représentation de ce 8 décembre !

Le juge continue : « l’auteur d’une telle création n’est tenu de se conformer à aucune opinion, foi, esthétique ou morale déterminée, et il n’est limité que par les obligations imposées par la loi ».

Justement, les conventions internationales et la loi française, qui protègent les Chrétiens contre la provocation à la haine mais également la dignité humaine ne le permettent pas. Il n’y a pas été répondu, pas plus qu’il n’a été répondu au scandale des subventions publiques qui permettent, seules, de proposer ce spectacle à quelques bobos parisiens décérébrés.

Encore une fois, la Croix a été appelée à la rescousse par le juge qui invoque expressément les justifications manifestement gênées de ce quotidien paraît-il catholique.

En ce qui concerne les exhibitions sexuelles particulièrement obscènes, le juge a tenté de les atténuer et de les justifier en prétendant que rien n’interdisait la nudité dans un spectacle. Sauf que le Code pénal interdit toute exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible au public !

En tout état de cause, ce n’est pas la simple nudité qui est ici en cause mais une mise en scène d’une rare obscénité. Pour seul exemple cette scène où l’on voit des acteurs non pas dans une simple nudité naturelle mais dans la plus obscène composition d’avilissement scatologique représentent exactement l’inverse de ce qu’est la dignité humaine.

Puisque nous sommes confrontés à un total négationnisme de la réalité, pardon d’être contraints de révéler ce que les promoteurs ou les défenseurs objectifs de GOLGOTA PICNIC n’ont pas osé dire. Et encore est-ce une des captures d’écran les plus présentables (et on ne parle pas des régurgitations de hamburgers projetées sur grand écran) !

Ici prendrait place la photo d'une des scènes ignobles que nous réservons pour les évêques, journalistes, hommes politiques et responsables divers, afin qu'ils ne puissent dire qu'ils ne savaient pas.

On voit certes par ailleurs bien des obscénités, mais qui atteignent rarement ce degré d’abjection. Surtout, elles ne sont pas associées, comme dans GOLGOTA PICNIC, à des fins profanatrices dans une ignoble volonté blasphématoire et d’incitation à la haine envers les Chrétiens, et dans le plus total mépris de la dignité humaine.

C’est la conception même de notre civilisation et de ce racisme anti-humain qui sont ici en cause. Mais il n’y a paraît-il aucun trouble manifestement illicite justifiant ici l’intervention du juge des référés.

Pour fonder sa décision de rejet, le juge a même réussi à remettre en cause l’unanimité de la condamnation de l’Episcopat français.

Pour faire bonne mesure, l’AGRIF est condamnée au maximum de ce qui a été réclamé par le théâtre du Rond-Point, 3.500 €. Comme à Avignon dans l’affaire du Piss Christ dans laquelle le juge des référés avait condamné l’AGRIF à 8.000 €. Pour lui apprendre à s’indigner et à réclamer l’égalité des droits y compris pour les Chrétiens.

Cette décision ne fait que renforcer notre détermination.

GOLGOTA PICNIC comporte des propos qui constituent des provocations pénales directes à la haine et à la violence envers les Chrétiens. Mais également, pour un passage explicite, envers les Juifs : « Il voulut être le meneur d’une poignée de fous — il les désigna comme le peuple élu pour l’inauguration du chauvinisme — et il voulut mener ce peuple de fous à la guerre contre tous ».

Nous poursuivons donc l’ensemble de ces passages devant la 17ème chambre correctionnelle et nous saurons ce qui est licite et ce qui ne l’est pas aux yeux de la justice actuelle.

Le combat continue !

jeudi 8 décembre 2011

Le 15 décembre : notre prière pour Asia Bibi.

Je découvre ce jour avec surprise et grande gêne que je figure parmi les cinq « finalistes » retenus par les blogueurs du Salon Beige pour la désignation du titre de « Laïc catholique de l’année 2011 ».
Concours dans lequel je n’ai vraiment pas demandé à figurer !
Je remercie ces blogueurs amicaux mais je les adjure instamment tous de me retirer de leur choix final. D’autant plus qu’outre trois jeunes femmes admirables figurant dans cette liste de « finalistes », il y a encore et surtout Asia Bibi.
Asia Bibi, héroïquement, est dans l’immense souffrance, dans le martyr effroyable d’une détention horrible dans la solitude d’une geôle dans une prison où, chez les gardiens comme chez les prisonniers, on exècre les chrétiens. Sa famille menacée, terrorisée, est dans le supplice de son absence, dans l’angoisse du sort qui les menace tous.
Vers eux doivent aller sans cesse nos pensées et pour eux et pour tant d’autres qui vivent la même tragédie, monter nos prières.
Notre idéal de Chrétienté-Solidarité peut se resserrer en huit lettres : Asia Bibi !
Pendant que là-bas, dans l’enfer de la barbarie de  l’islamisme « modéré » pakistanais, Asia Bibi souffre persécution, ici, chez nous, en France, c’est sur la profanation de la croix du supplice qu’elle partage que s’acharne la barbarie des bobos dans la complaisance collaborationniste des « tièdes », clercs ou laïcs, que le Christ vomit de sa bouche.
Le 15 décembre, à 19 heures, dans notre veillée de prières et de solidarité pour les chrétiens persécutés, esplanade du Trocadéro, Asia Bbi sera dans nos cœurs et nos prières.

Golgota Picnic

Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, communique :

En tant que président de Chrétienté-Solidarité, devant l’abomination que constitue la pièce subventionnée Golgota Picnic, morceau de choix pour les bobos de l’art-naque contemporain et pour les obsédés de la haine anti-chrétienne et amateurs de tous les avilissements de la dignité humaine, j’appelle tous les militants et amis de Chrétienté-Solidarité à se joindre aux prières de réparation ou aux manifestations d’expression du bon goût français devant un pseudo-théâtre où s’expriment, dans une triste nudité, de pitoyables suceurs d’hémorroïdes.

J’invite aussi, puisqu’il le faut, à ce que, hors de portée des enfants, les adultes qui veulent se faire une opinion regardent les photos de la « pièce » et notamment celles où une triade d’acteurs se livre, dans des scènes de grand écart, à leur activité linguo-torcheculative.
Si Rabelais était encore là, il en mourrait d’affliction.


70, bd Saint Germain 75005 Paris – 01 40 51 74 07 – chretientesolidarite.fr@gmail.com


mardi 6 décembre 2011

Europe: ils vont encore charger davantage la brouette. Plus que jamais « sortons de cette Europe-là » !

Communiqué de Bernard Antony, Président de l'Institut du Pays Libre.

Je me souviens de ce que, lorsque je siégeais au Parlement Européen, je commentais l’incroyable amoncellement des traités et de leurs révisions qui auraient nécessité une brouette pour les transporter.
Et voilà que le couple directionnel Merkel-Sarkozy nous annonce encore un « nouveau traité » « à marche forcée » pour « refonder » l’Europe et pour « sauver la monnaie unique ».
Ainsi, l’Union Européenne dont on vantait, il y a à peine quelques années, l’admirable construction source de paix et de prospérité est, si les mots ont un sens, en ruines puisqu’il faut la refonder.
Ainsi, cet euro créé il y a juste douze ans, en 1999, dans un immense concert de promesses de nos dirigeants et des partis gouvernementaux, est-il si malade qu’il doit être sauvé.
Se souvient-on encore des discours que tenaient les dirigeants des partis de gouvernement, du RPR aux socialistes en passant par les écologistes et les centristes, méprisant les eurosceptiques, les souverainistes, les partisans d’une Europe des patries. Il faut qu’ils soient vraiment dépourvus de vergogne aujourd’hui pour ne pas avoir au moins la décence de reconnaître qu’ils se trompaient. Il est vrai que le politicien est un animal caractérisé par une grande amnésie sur lui-même. Et au passage que l’on songe ici aux faramineux laudateurs du « printemps arabe » dégoulinant d’optimisme dans la quasi unanimité médiatique.
Le prochain traité de la « marche forcée » (mais vers où ?) sera bâclé, durcissant encore le régime de la « schlague » et du carcan eurocratique.
Mais voici que l’inénarrable Bayrou, le rougeaud des Pyrénées, jadis le plus eurolâtre des eurolâtres, histoire de faire son miel du cancer de l’Europe concoctée par le constructivisme démocrate-chrétien pas chrétien, embouche les trompettes de Déroulède pour vanter les mérites du patriotisme économique. Au train où il va, demain il nous dira les dangers de l’immigration et de l’islamisation. Sur ce deuxième point hélas, le Front National, qui n’avait que le tort d’avoir raison trop tôt, a depuis bien varié et vacillé.
Plus que jamais, je crois qu’il faut « sortir de cette Europe-là » selon le slogan que j’avais lancé il y a à peu près vingt ans dans la revue Reconquête. L’euro devait apporter puissance et prospérité à cette Europe. C’est le contraire qui s’est produit. L’alliance de l’idéologie et de la politiciennerie a menti aux peuples d’Europe ; elle a fait prospérer la bureaucratie, la gabegie, la corruption.
Et voici qu’à toute force, à « marche forcée », on veut que l’Europe s’unisse pour sauver cet euro-là ! Comme s’il n’y avait pas d’alternative à cette construction artificielle eurocratique.
Or, cette alternative existe : c’est celle des pays d’Europe intelligemment unis sans coercition totalitaire dans des pactes de solidarité et de créativité empiriquement organisés autour des réalités et de la recherche du Bien commun.

Le dogme du « Point de salut hors de l’euro ! » est une absurdité. L’euro ne doit pas être le corps mort qui plombe l’Europe vers l’abîme. Il ne faut peut-être le conserver que comme une monnaie commune. Pas comme une monnaie unique.

lundi 5 décembre 2011

Proche-Orient : la fin probable du régime Assad et ses conséquences possibles.

En Syrie, la guerre civile a commencé. Inexpiable. Le sang va couler de plus en plus.

- D’un côté, le régime dictatorial de Bachar el Assad avec le Baas, son parti unique et reposant essentiellement sur la minorité alaouite, secte dérivée du chiisme et, comme souvent en Orient, devenue un peuple constituant de 10 à 12 % de la population. Ce fut un coup de génie du père de Bachar, Hafez el Assad, que de s’emparer du pouvoir dans les années 1970 par le noyautage conjugué du parti et des régiments d’élite de l’armée.

Dans le parti Baas, on trouve aussi, comme jadis chez son frère ennemi le parti Baas irakien, des chrétiens, des kurdes, des druzes et longtemps une minorité de sunnites ralliés à sa force bien plus par l’intérêt (et la peur) que par idéologie.

- De l’autre côté, l’immense majorité de la population sunnite très majoritaire dans le pays (70 % au moins) mais aussi les minorités d’opposants au régime des autres confessions et peuples (de rares alaouites, des kurdes, et chrétiens).

Globalement, entre les alaouites et les sunnites le point de non-retour a été atteint. Les sunnites, encadrés par les Frères Musulmans et autres salafistes, crient vengeance pour les massacres, crimes et tortures perpétrés par un régime dont le principe de gouvernement depuis 1971 a été, en Syrie comme au Liban, de faire de tout opposant un homme mort.

Le sort des chrétiens.

À gauche (chevènementistes) comme à droite (y compris dans le Front National) certains ont jusqu’à ce jour mis en avant le fait que le régime Assad constituait une protection pour les chrétiens de Syrie. Ce n’est pas une considération à rejeter avec mépris.

Comme en Irak (où Saddam Hussein, issu du sunnisme majoritaire, avait intérêt à ne pas négliger la minorité chrétienne, élément d’équilibre face à la forte majorité chiite), le régime a en effet tenu à ménager les chrétiens, les maintenant dans un statut de dhimmitude douce, mais en aucun cas dans un statut d’égalité (pas de liberté d’enseignement…).

À vrai dire, les chrétiens, comme en Irak, n’avaient guère le choix : c’était ou l’allégeance au régime ou la persécution.

Aujourd’hui en Syrie, ils risquent de payer cher cette compromission si la marée humaine sunnite déferle sur la minorité alaouite qui pourrait alors, dans un processus de partition, se replier sur un « réduit » alaouite constitué des régions où la secte est majoritaire. Mais où iraient les chrétiens ? Dans ce réduit ? Au Liban ?

Les aounistes : fieffés imbéciles ou collabos.

Cependant, au Liban, on peut observer comment se comporte le Hezbollah chiite, allié de la Syrie et sous contrôle iranien, toujours soutenu par le général Aoun et ses partisans chrétiens.

Dans les zones à majorité chiite (banlieue-sud de Beyrouth, sud du Liban et Bekaa), le Hezbollah fait régner de plus en plus, comme en Iran, l’ordre de la théocratie totalitaire islamique version chiite. On y interdit la vente publique de vins et boissons alcoolisées, on y impose la charia, et même dans les écoles chrétiennes, on impose désormais une heure d’enseignement islamique hebdomadaire, par un imam.

Avec ses « alliés » syro-aounistes, le Hezbollah entend imposer sa principale revendication consistant en l’abolition du fameux « statut de 1943 » selon lequel la représentation politique au Liban est partagée à part à peu près égale entre chrétiens et musulmans au profit d’une représentation proportionnelle.

Étant donné la forte démographie de la population chiite, cela aboutirait inéluctablement à l’institution d’une république islamique. Ce serait alors la fin du Liban moderne, seul pays du Moyen-Orient (avec Israël) à n’être pas soumis à la loi islamique.

Mais pour l’heure, la question est de savoir si le Hezbollah et les deux gouvernements chiites de l’Iran et de l’Irak vont constituer une coalition pour venir au secours du régime alaouite. Que feront dans ce cas les États sunnites ?

De la guerre civile en Syrie, on pourrait bien passer alors, selon certains, à un grand conflit régional entre l’islam sunnite et l’islam chiite. Les conséquences pourraient alors être désastreuses pour le monde, ne serait-ce que pour nos approvisionnements énergétiques.

Pour ma part, je crois que ce n’est ni l’intérêt de l’Iran, ni celui de l’Arabie saoudite, ni celui des pays d’Europe et d’Amérique.

Le pire n’est donc pas sûr. Et la fin du régime alaouite serait sans nul doute une bonne chose pour le Liban.

jeudi 1 décembre 2011

OFFRE SPÉCIALE NOËL


Pour ceux qui ne se contentent pas des idées reçues, et de connaissances sommaires : les livres de Bernard Antony pour l’étude et les combats de la réplique.
Pour la Noël 2011, et les fêtes du Nouvel An 2012, les sélections thématiques groupées au meilleur prix, port offert.

Sur l’islam et ses menaces :
L’islam sans complaisance (25 €)
Dieu et les hommes dans le coran (15 €)
L’identité nationale et l’islam (13 €)
Vérités sur les esclavagismes et les colonialismes (15 €)
Soit au prix normal un total de 68 € (plus frais d’envoi), le tout ramené à 60 €.

Sur l’histoire du phénomène juif de l’Ancien Testament à l’actuel Israël :
Histoire des Juifs d’Abraham à nos jours (38 €)
Ce que j’ai vu en Terre Sainte (27 €) (superbe cahier photos)
Soit un total de 65 €, plus frais d’envoi 8 €, le tout ramené à 60 €.

Enfin, deux ouvrages majeurs de culture et de culture politique :
L’irremplaçable Dictionnaire de la Réplique (37 €)
Vérités sur la Franc-Maçonnerie (33 €)
Soit 70 € plus frais d’envoi 8 €, le tout ramené à 60 €.

Salués aussi bien par le grand historien Jean de Viguerie que par de nombreux journalistes de la presse du catholicisme de conviction et de la résistance nationale, les livres rigoureux de Bernard Antony n’ont jamais fait l’objet de procès de presse.
Ils constituent désormais en bien des domaines de la politique, de l’histoire, des idéologies et des religions, des ouvrages agréables de culture générale mais aussi pour les étudiants spécialisés des sources utiles de bibliographie et de documentation.  

mardi 29 novembre 2011

Le 15 décembre, unissons nous aux souffrances de nos frères persécutés

Dans les dizaines de pays où règne la théocratie totalitaire islamique, c'est au mieux pour les chrétiens le régime de relégation de la dhimmitude souvent accompagné de fortes incitations pour qu'ils se convertissent à la religion du coran et de l'ordre de la charia. En Afghanistan, au Pakistan, en Égypte, au Nigéria, au Soudan, en Iran, en Irak, en Turquie aussi, dans d'autres pays, cette pression ne va hélas pas sans emprisonnements " légaux " ou crimes, enlèvements, viols, assassinats et massacres perpétrés par les plus fanatiques et terroristes.

Mais en Corée du Nord toujours et encore en Chine, les chrétiens de toutes confessions subissent la persécution. C'est cette réalité tragique qu'évoqueront des témoins, des rescapés et des responsables militants de la liberté chrétienne, des prêtres et des pasteurs, catholiques, orthodoxes, protestants, avec les prières et les chants qui montent des chrétientés martyres.


Les organisateurs regroupés en une Coordination Laïque de Solidarité Chrétienne (COLSOC).

Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité-Persécutions ;

Moh. Christophe Bilek, Notre-Dame de Kabylie ;

Pasteur Saïd Oujibou, communauté chrétienne d'Afrique du Nord ;


Premiers appelants :

Dom Louis-Marie, (Père Abbé du Monastère Sainte-Madeleine du Barroux)

Abbé Vincent Ribeton, (Fraternité Saint-Pierre)

Abbé Guillaume de Tanouärn, (Centre Saint Paul)

Jean Maher, (président des Coptes d'Europe)

Elish Yako (Association d’Entraide aux Minorités d’Orient, Irak)

Abbé François Pozzetto (Fraternité Saint Pierre)

Guillaume de Thieulloy (Riposte Catholique)

Richard Haddad (éditeur, Liban)

Jeanne Smits, (journal Présent)

Cécile Montmirail, (journaliste) ;

Maurice Calmein et Pierre Dimech, (présidents fondateurs du Cercle Algérianiste).

Monseigneur Marc AILLET, évêque de Bayonne

Bernard CARAYON, député-maire de Lavaur

Xavier LEMOINE, maire de Montfermeil

Jacques BOMPARD, maire d'Orange et Conseiller général de Vaucluse.

Marie-Claude BOMPARD, maire de Bollène et Conseiller général de Vaucluse.

Pierre BERNARD, ancien député-maire de Montfermeil

Général François CANN, membre du conseil de la Légion d'Honneur

Marc FROMAGER, Directeur de l'Aide à l'Eglise en Détresse

Jean Pierre MAUGENDRE, président de Renaissance Catholique

Révérend Père ARGOUARC'H, Oeuvre de Riaumont

Marie Thérèse & Dominique URVOY, professeurs d'université

Anne BRASSIE, écrivain

François FOUCART, journaliste

Daniel HAMICHE, journaliste

Maître Jérôme TRIOMPHE, avocat

Maître François WAGNER, avocat

Jacques ARNOULD, Choeur Montjoie Saint Denis.

vendredi 25 novembre 2011

À Toulouse, au tribunal correctionnel, l’AGRIF face aux satanistes.

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :


Plus de cent tombes de deux cimetières profanées à Toulouse en 2007, croix renversées, vases brisés, tags et emblèmes sataniques (« pentacles »), dessins de chauve-souris. L’adjoint au maire chargé des cimetières, le dénommé Ducap, connu pour sa subtilité intellectuelle, dira alors : « Ce n’est pas du racisme, seules des tombes catholiques ont été profanées ! »(Dépêche du Midi)

Paroles dignes pourtant de demeurer dans les mémoires car illustrant parfaitement la perfection raciste du soi-disant antiracisme imprégnant hélas les cerveaux d’un grand nombre de braves gens peu critiques ou des imbéciles.

Le président Roussel, qui mènera bien les débats, prendra toutefois soin de préciser que les cimetières dévastés n’ont pas pris « l’aspect de champ en ruine » et qu’il ne faudrait pas « en rajouter dans l’intensité dramatique »…

Son tribunal est là pour juger sept adultes (de trente à trente-cinq ans) mis en examen pour ces actes. Les aveux qu’ils ont signés, dira-t-il, n’ont pas été obtenus par des policiers particulièrement méchants ni par un juge d’instruction connu pour sa sévérité. Il va interroger les prévenus avec un grand souci de compréhension, mettant en évidence à la fois la véracité de leurs aveux et les mensonges évidents de leurs rétractations butées mais maladroites devant le tribunal. Un des principaux membres de « la mouvance » comme ils disent, le surnommé « Satanas » du groupe « musical » « Messe noire », ne s’est pas présenté mais semble, à la lecture des aveux, être un des inspirateurs idéologiques.

Certains, revenant sur ces aveux, nient absolument avoir jamais fréquenté les cimetières, et en tous cas, pas lors des nuits de dévastation. D’autres affirment « œuvrer » dans les cimetières et les lieux de culte pour « faire des photos évoquant la peur, la mort… » Ils se disent gothiques, surtout pas satanistes !

Leur égérie, dont le pseudonyme est Sadistik Virgin, qui a été aussi « l’amie » de plusieurs d’entre eux, est très sagement vêtue ce jour à la différence de ses photos sur son site où on la voit, dira Madame le Procureur, dans les compositions les plus délirantes, les plus sanglantes.

Tous nient les profanations, mais l’un d’eux affirmera cependant agir pour dire « non à la religion établie », « non aux dogmes ». Il ajoute : « Ce n’était pas de façon insensée que nous agissions, c’était par conviction ». Tous s’affirment des artistes , « chanteurs » et « batteurs » des groupes musicaux « Putréfaction », Transylvania » ou « Messe noire ».

Ce sont à l’évidence des militants de « l’art contemporain », adeptes de la musique « métal ». Ce sont aussi des adeptes des boissons fortes et mélangées, et des « cigarettes » qui favorisent l’expression de cet art.

L’avocat de l’AGRIF, Pierre-Marie Bonneau, avec une grande logique, mettra en relief les éléments irréfutables de la culpabilité. Il fera aussi observer au tribunal ce qu’il en serait de l’ambiance entourant l’affaire si les inculpés avaient profané le cimetière d’une autre religion et écrit « je hais les juifs ! » comme ils ont écrit « je hais les chrétiens ! ».

Madame le Procureur considèrera la circonstance aggravante de ces dévastations menées sous l’emprise de la haine, celle du racisme antichrétien. Elle demande une condamnation à six mois avec sursis et 800 € d’amende pour chacun. Les avocats des prévenus nieront pour leur part la véracité d’aveux obtenus après des gardes à vue selon un déroulement qui a désormais été modifié, avec la présence constante d’un avocat. C’était la seule ligne possible de défense.

Notons qu’il n’y avait personne pour représenter les victimes, pas d’avocat non plus de la mairie de Toulouse. Seule l’AGRIF était là.

Jugement le 15 décembre.

lundi 21 novembre 2011

Les obsèques de Sergei Chepik seront célébrées vendredi 25 novembre à 15 heures en l'église orthodoxe russe de la rue Daru (Parie 8ème).

La Russie a perdu un grand peintre : Sergeï Chepik.

Quel bonheur d’avoir rencontré un tel artiste ! Grâce à Marie-Aude Albert son épouse, dont nous partageons le deuil, nous avions eu la chance de l’approcher, dans son atelier de Montmartre. Il était une sorte de géant accueillant, à l’œil doux et rieur, parmi ses esquisses et quelques œuvres en attente de galeries à Paris, Londres ou Milan et bien sûr Saint-Pétersbourg.

Il était un grand peintre, un très grand. De la race des Greco et des Goya, peintre des univers qu’il aimait, celui du vieux Paris, de Venise, celui du cirque et des corridas, mais avant tout, par-dessus tout, le peintre de l’immense tragédie de la Russie des hécatombes et des goulags, celui des voyages au bout de la nuit de morts-vivants dans les neiges glacées des immensités.

Mais sa peinture n’était pas celle du désespoir. Elle était magnifiquement chrétienne avec ses tableaux de crucifixion, ses pietas, ses golgothas, ses apocalypses et ses croix.

Chepik a brossé souvent les affres de la souffrance et de la mort, mais toujours comme chemin vers la Résurrection et la Rédemption.

Hélas, il ne signera pas le livre « La Garde Blanche » de Mickaïl Boulgakov si superbement illustré par lui et réalisé par son épouse. Il est tout de même monté trop tôt parmi la garde blanche des anges qui l’ont accueilli. Que Marie-Aude dans l’épreuve reçoive l’expression de notre amitié et de notre prière. 

À propos des manifestations contre les abominations antichrétiennes et contre la dignité humaine : précisions de Bernard Antony.

Président de l’AGRIF, j’applique depuis des années la décision mûrement réfléchie au sein de son bureau de ne pas l’engager dans des manifestations de rue par ailleurs très légitimes.

Ceci afin d’éviter, à la lumière de l’expérience, les conséquences qui pourraient être fâcheuses de provocations et d’amalgames mais aussi de tentatives de récupération, tout cela facilitant la désinformation.

Le rôle de l’AGRIF est de combattre les racismes antifrançais, antichrétiens et aujourd’hui, de plus en plus, antihumains. L’AGRIF analyse, informe, réagit et engage les actions judiciaires qu’elle peut mener dans la limite des moyens financiers que lui apportent ses seuls adhérents.

Elle s’est toujours voulue et est totalement indépendante de tout parti politique et de toute association religieuse, séculière ou régulière, quels que soient par ailleurs le légitime engagement personnel et les adhésions de ses dirigeants et militants. Par exemple, elle interdit formellement à ses militants de distribuer en même temps ses documents et les tracts du parti politique pour lequel certains militent.

À propos des manifestations légitimes et souhaitables, nous avons exprimé et exprimons notre compréhension pour les réactions d’exaspération face à la violence provocatrice des spectacles. Nous avons affirmé notre approbation pour les différentes réactions courageusement organisées par l’association Civitas et d’autres groupements.

Président par ailleurs de Chrétienté-Solidarité, je n’ai pas voulu lancer en ces circonstances, concurremment, d’autres initiatives de protestation afin de ne pas gêner celles de Civitas. Sans partager peut-être toutes les formes de protestation et certaines orientations des discours des dirigeants de Civitas et des courageux prêtres de la Fraternité Saint Pie X qui les animent, nous avons incité nos militants à se rendre à leurs manifestations. Ainsi à Toulouse, ma fille Marie-Bénédicte et son mari, animateurs nationaux de Chrétienté-Solidarité-Jeunesse, étaient là avec leurs amis.

J’ai déclaré à tous les journalistes qui m’ont appelé ma totale solidarité avec les manifestants de Toulouse comme de Paris.

La Dépêche du Midi, où l’on ne m’aime guère et qui m’a presque toujours dénigré et même diffamé, n’a évidemment pas restitué convenablement mes propos non seulement de compréhension mais de vive approbation. Mais bien sûr, j’ai indiqué, dans la stricte logique de ce qui précède, que la manifestation n’était pas l’affaire de l’AGRIF et que par ailleurs je n’en étais nullement l’organisateur. Pure vérité.

Je regrette donc certaines interprétations peu bienveillantes de ce qui précède. Je regrette aussi des incitations un peu trop comminatoires à accepter des réunions de coordination qui n’ont pas de raisons d’être. En effet, l’AGRIF, par nature, n’a pas à être coordonnée institutionnellement avec d’autres associations, que ce soient des partis ou des fraternités religieuses.

Elle est en revanche ouverte à toute rencontre amicale dans la perspective d’utiles coopérations éventuelles.
Pour Chrétienté-Solidarité, c’est bien différent. Ce mouvement peut organiser des manifestations, seul ou avec d’autres, établir des coordinations ponctuelles ou durables, discuter d’actions unitaires. Ainsi, il y a quelques années, il organisé place des Invalides une importante manifestation pour l’abolition et le remplacement de la loi Veil. Une amicale concertation fit que l’abbé Bouchacourt, curé de Saint-Nicolas-Du-Chardonnet, y vint avec nombre de ses paroissiens et y prit librement et excellemment la parole dans le temps convenu.

De même, régulièrement, mes amis et moi acceptons des invitations selon les différentes formes de participation   souhaitées par les organisateurs.

C’est ainsi, pour conclure, que mes amis et moi concevons chrétiennement nos combats : dans le respect mutuel, dans la vérité et la liberté.

Par delà les différences, voire les divergences possibles dans nos analyses, c’est cela qui fonde l’Amitié Française.

Bernard Antony

P.S. : Nous invitons les lecteurs de ce blog à prendre connaissance de la remarquable analyse de Mgr Brincard au sujet de la pièce de Castelluci. Pour cela, aller sur le site « Perepiscopus ».                                                               


ALBERT GERARD.

Le Centre Henri et André Charlier est en deuil, mais un deuil surmonté par une sûre espérance.

Albert Gérard, l’un de ses trois parrains lors de sa création en 1979 avec Jean Madiran et Dom Gérard, est allé retrouver le fondateur du monastère du Barroux dans la lumière d’une éternelle contemplation du Dieu auquel ils ont aspiré durant tout leur pèlerinage terrestre.

Dessinateur, peintre, fresquiste, mais aussi commentateur de la nature de l’art, Albert Gérard, élève d’Henri et André Charlier, était avant tout un homme consacré dans son labeur d’artiste à la louange du Dieu Créateur et de la beauté de Sa création.

Cet élève, devenu un maître merveilleux, créa à Paris d’abord, dans les locaux du Centre Charlier, jadis près de Montmartre, puis au village du Barroux, l’Atelier de la Sainte Espérance. Il y fit éclore les magnifiques talents de Clotilde Devillers dans tous les registres de l’art pictural sacré, et de la sculpture.

Oblat du monastère du Barroux, Albert Gérard était avant tout un homme de contemplation mais également un maître attentif, plein d’humanité, de gentillesse, de bonté.

Mais il soutenait aussi toutes les initiatives de Centre Charlier dont il fut l’un des passionnants conférenciers des colloques et universités d’été. Il était à sa manière un militant très passionné par tous les combats de Chrétienté-Solidarité et aussi de l’AGRIF, jusqu’à ce que, au fil de ses dernières années, ses forces l’abandonnent, ce qu’il affrontait dans la douceur, la sérénité, la prière.

Quelle joie doit être la sienne de retrouver là-haut Clotilde et Dom Gérard, les Charlier et tous les amis de Maslacq dans l’infinie beauté éternellement renouvelée de la lumière du grand Créateur.

P.S. : Bien, sûr, nous évoquerons Albert Gérard plus longuement dans Reconquête du mois de janvier.