samedi 29 janvier 2011

Chrétienté-Solidarité dénonce les propos du ministre turc des affaires étrangères et réaffirme la droit de critiquer l’islam.

Dans un entretien à La Croix du 25 janvier 2011, Ahmet Davutoglu, ministre des affaires étrangères de la Turquie, a osé mettre sur le même plan l’assassinat des minorités chrétiennes d’Orient et ce qu’il appelle « l’islamophobie » en Occident : « Les extrémismes – la violence contre les minorités chrétiennes au Moyen-Orient, l’islamophobie en Europe – se renforcent mutuellement. À Bagdad et au Caire, les minorités chrétiennes ont vécu depuis des siècles et leur histoire témoigne de la tolérance religieuse qui a longtemps prévalu dans cette région. »

Chrétienté-Solidarité tient à rappeler à M. Davutoglu que cette soi-disant « tolérance » a abouti à la quasi disparition des chrétiens d’Orient. Au fil des siècles, ils ont été frappés par toutes sortes de massacres. Dans son propre pays au XXe siècle, ils sont passés de 30% de la population à moins de 1% aujourd’hui avec l’immense génocide des Arméniens, des Chaldéens et autres chrétiens.

Et cela continue. Le 3 juin 2010, à Iskenderun, l’archevêque Luigi Padovese a été frappé de 8 coups de poignard dans le dos, par un Turc musulman de 26 ans, Murat Altun, qui hurlait « Allahu Akhbar », "Allah est le plus grand !" L’archevêque a couru dans la rue pour demander de l’aide, qu’il n’a pas reçue. Son assassin l’a poursuivi pour lui couper la tête, ne la laissant attachée au corps que par un lambeau de chair. Même la très consensuelle Commission européenne a affirmé dans un rapport que les restes de communautés chrétiennes de Turquie doivent « affronter de nombreux obstacles pour vivre au quotidien leur religion : absence de personnalité juridique, restrictions au droit de propriété, ingérences dans la gestion des fondations et impossibilité de former le clergé. » Elle note aussi qu’une surveillance policière est exercée sur les chrétiens tandis que les assassinats se multiplient.

Pendant ce temps, en Occident, les mosquées se construisent, les produits hallal se développent, les exigences vestimentaires islamiques s’étalent. Et aucun musulman n’est, bien heureusement, tué en raison de sa religion.


Alors, redisons comme l’a fait au Parlement autrichien Ewald Stadler du parti BZÖ : « Notre pays n’est pas uniquement constitué de ces sortes de « romantiques de la tolérance », nous avons aussi des gens qui n’en peuvent plus de ce bla-bla de la tolérance à sens unique ».(...)« Je vous avertis, il y a des hommes au niveau politique qui n’acceptent plus du tout cela, et les électeurs, là, dehors, ne l’acceptent absolument plus du tout.»

Nous aussi en France, nous n’acceptons plus cette tolérance à sens unique !


Cécile Montmirail

jeudi 27 janvier 2011

Reconquête n°274


A commander à Reconquête
70, bd Saint-Germain 75005 PARIS.
6€ le n° franco de port. 
Abonnement : 45€ pour l'année.

mardi 25 janvier 2011

On ne célèbre pas Céline, mais alors il faut aussi arrêter de célébrer Aragon !


Monsieur Serge Klarsfeld a obtenu du ministre de la culture Frédéric Mitterand que, bien qu’il ait été un très grand écrivain, Louis-Ferdinand Céline soit retiré de la liste des célébrations nationales.
Mais est-il possible alors que l’on puisse tolérer que des rues et des places et des lycées et des collèges puissent encore porter le nom de Louis Aragon ?
Ce dernier fut quelquefois à ses heures un délicat poète et un romancier de talent. Mais il fut tout au long de sa vie un atroce laudateur de toutes les abominations et exterminations communistes. Véritable crapule stalinienne, honoré pour sa servilité, il n’était pas seulement le thuriféraire du gigantesque assassin du Kremlin mais il hurlait à la mort, il en rajoutait de la manière la plus vomitoire qui fut.
Alors qu’à la Loubianka, siège de la Tchéka et de ses appellations successives en NKVD, G.P.U. (Guépéou), puis KGB, on torturait, on « liquidait » des centaines de milliers de victimes (et au final, chiffre russe officiel : cinq millions d’assassinés) Aragon écrivait : « J’appelle la terreur du fond de mes poumons » (La révolution surréaliste – 1925).
Cette crapule bolchevique confirmait cette aspiration sanguinaire : « L’éclat des fusillades ajoute au paysage une gaieté jusqu’alors inconnue : ce sont des ingénieurs et des médecins qu’on exécute. » (Front rouge – 1930).
Alors que des millions de russes, de baltes et d’ukrainiens mourraient au goulag, dans les famines et les exterminations de masse, ce chouchou de nos médias, qui dénonçait et condamnait ses anciens amis surréalistes qui déplaisaient à Staline, n’hésitait pas, ô le doux poète, à confier : « Je chante le Guépéou qui se forme en France à l’heure qu’il est. Je chante le Guépéou nécessaire à la France ». Ce Guépéou était d’ailleurs nécessaire aussi à l’Allemagne nazie ! Car au moment de la lune de miel entre Staline et son compère Hitler, ce dernier envoya à l’invitation du premier les cadres de la Gestapo se faire instruire par le Guépéou.
Faut-il préciser que, se félicitant des exterminations des « koulaks » et des peuples honnis par Staline, Aragon, prix Lénine de littérature en 1957, ne broncha pas non plus à la nouvelle de l’élimination des médecins juifs du fantasmagorique « complot des blouses blanches » qui annonçait une grande vague d’extermination antisémite que le rappel au diable de Staline évita ?
Mais alors que Céline fut pendant longtemps un réprouvé et un maudit, Aragon, lui, se vautrait dans les palaces et les honneurs.
Avec le manque total de vergogne qui le caractérisait, François Mitterand le décora lui-même de la légion d’honneur le 19 novembre 1981.
On attend maintenant pour le moins de Frédéric Mitterand, de l’ensemble du gouvernement et des collectivités que Louis Aragon qui, pendant un demi siècle, mit son talent au service des crimes contre l’humanité du communisme soit banni de l’honneur public des rues et des édifices et que nul négationnisme de son abjection n’entrave la nécessaire révision de la manière dont on l’évoque dans les livres scolaires.

jeudi 20 janvier 2011

Marine Le Pen et moi

Certains des lecteurs de ce blog me demandent ce que je partage avec elle ou ce qui me distingue ou me sépare de Marine Le Pen.
Ils pourront lire cela d’une manière plus travaillée dans Reconquête, la revue du Centre Charlier, de Chrétienté-Solidarité et de l’Institut du Pays Libre qu’on lit de plus en plus dans les élites politiques sociales et militaires de notre pays (et même dans le jeune clergé à l’opposé des vieilles lunes soixantuitardes).
Mais je vais m’efforcer de résumer ici.
- Ce que je partage évidemment avec Marine Le Pen, comme avec son père, avec Bruno Gollnisch, avec Carl Lang, c’est, je le crois, je l’espère, le patriotisme français, le désir de lutter pour que France continue. Cela signifie la volonté de redonner à la France son indépendance, sa souveraineté, la maîtrise de ses frontières, de sa monnaie, de l’accueil ou non de ceux qui veulent s’y installer.
Mais sur ce plan, ce qui, je le crois, me distingue d’elle, c’est le sens que nous avons de l’identité française et du rôle de la France dans l’Europe et le monde.
Pour moi, les valeurs chrétiennes et de l’identité française ne relèvent pas simplement d’un respect du passé, encore moins d’un attachement archéologique. Ce sont les valeurs qui fondent notre capacité de survie et notre futur.
Face au néo-totalitarisme soviétoïde de Bruxelles, j’oppose pour ma part ce que je crois être la vision d’avenir d’une Europe possible, une Europe respectueuse de la personnalité de ses peuples, consciente de son unité fondée sur les communes racines chrétiennes et le valeurs qui en découlent de la dignité humaine et du respect de la vie . Ce pourquoi je milite c’est pour une Europe consciente de son unité civilisationnelle mais unie non par le carcan technocratique et totalitaire de la funeste Commission mais par des pactes d’alliance et de créativité tels que l’industrie aéronautique en a été le précurseur, le modèle et le fleuron.
- Ce qui me distingue encore et déjà me sépare de Marine Le Pen c’est le rôle hypertrophié qu’elle assigne à l’Etat. A bien l’écouter, mais peut-être, je l’espère , que je me trompe, elle semble ne trop voir la vie et la réforme politique et sociale que par l’Etat. Je la perçois comme très jacobine. Giovani Gentile, le principal philosophe inspirateur du fascisme, énonçait que : « l’individu n’existe que par l’Etat et pour l’Etat ». C’était là le résumé de l’idéologie du « tout Etat » que la véritable droite, la droite de conviction n’a jamais pu admettre.
Car la société ne se ramène pas à la réalité abstraite de l’individu d’un côté et de l’Etat de l’autre. Ça, c’est hélas le principe totalitaire comme l’a bien résumé Arthur Koestler dans son livre  Le zéro et l’infini  et qui a débouché sur le fascisme, le communisme et le nazisme.
Tout ne peut pas et ne doit pas passer par l’Etat !
La doctrine de la droite de conviction est celle du respect et de la défense de la famille, des corps intermédiaires, en un mot de l’enracinement, la valeur fondamentale si admirablement défendue par l’admirable Simone Weil, qui elle, eut mérité vraiment l’Académie Française.
- Ce qui me sépare de Marine Le Pen est en cohérence avec ce qui précède. Ainsi, elle n’a cessé, en signe de connivence avec la triste inversion actuelle des valeurs, de clamer sa volonté de maintien de la loi Giscard-Chirac-Veil qui a banalisé l’avortement.
Pour elle, comme pour Chirac, il ne saurait y avoir « une loi au dessus des lois de la République ». Dieu doit être soumis à César.
On sait ce que sont certaines de ces lois de la République, concoctées par des minorités plus ou moins occultes, notamment maçonniques, comme la loi Veil élaborée par le docteur Simon et la Grande Loge comme je l’ai analysé dans mon livre « Vérités sur la franc-maçonnerie ».
La droite de conviction, héritière aussi bien de la pensée grecque que la Bible, défend que les lois de la République ne sauraient contredire la loi morale, la loi naturelle, ces grandes lois non écrites que dans l’œuvre impérissable de Sophocle la petite Antigone défend face à Créon le politicien qui entend, au nom de la raison d’Etat, hier comme aujourd’hui, interdire le respect de la vie et même de la mort.
Pour nous, les lois de la République, n’en déplaise à l’idéologie laïciste de Chirac et de ses pareils, et même à Marine, ne sauraient aller à l’encontre des lois éternelles de la conscience morale, celles exprimées dans le Décalogue,  charte des devoirs et des droits donnée non seulement aux juifs et aux chrétiens mais à l’humanité. Le jacobinisme et ses rejetons totalitaires du nazisme et du communisme ont rejeté cette primauté de la loi morale immuable et affirmé l’absolutisation des lois pourtant si variables en fonction des variations de l’opinion.
On méprise donc la loi morale aujourd’hui sous notre république, d’une certaine manière comme on le faisait sous le nazisme imposant ses politiques eugénistes et de manipulation génétique. Que Marine ne veuille pas cela, on veut bien le croire, mais déjà elle accepte beaucoup de la culture  laïciste de mort dont elle n’a peut-être pas encore mesuré tout le potentiel de dérives.
- Dernier point : Marine Le Pen, face à l’expansionnisme visible de l’islam dans nos quartiers et nos rues émet qu’à la croisade impossible elle préfère le remède de la laïcité.
Sur le premier point, d’accord. Même s’il faut noter au passage que nul ne sait plus le pourquoi des croisades. Il faut pour cela lire Régine Pernoud et René Grousset et apprendre un peu sur ce que fut l’atroce déferlement de cruauté des Turcs sejdjoukides sur les populations encore majoritairement chrétiennes de l’Orient et de la Palestine en particulier.
Sur le second, elle n’émet hélas pas autre chose que presque toute la classe politique qui ne cesse de caqueter :  « laïcité, laïcité ! ». Or cela est une billevesée, une tromperie, consciente ou inconsciente. Lorsque l’islam a commencé à s’implanter en France, cela faisait  belle lurette que la laïcité en était un principe constitutionnel, l’esprit de ses lois et celui de son éducation nationale.
Sous le couvert de la laïcité, qui ne devrait être que le principe de distinction des domaines spirituels et temporels et des pouvoirs religieux et politiques (rendez à César…) le laïcisme idéologiquement athée a progressé pour détruire le soubassement spirituel et éducatif chrétien de notre nation.
Mais, pas plus en France qu’en Turquie, la laïcité n’a fait reculer l’islam qui, au contraire, chez nous progresse dans le vide laissé par le catholicisme sociologiquement effondré. L’islam en vérité n’a cessé de progresser sous le couvert de la laïcité, avec la complicité à courte vue d’un laïcisme maçonnique hostile au christianisme et aussi, hélas, celui de tout un clergé à la fois dialogueux et inculte.
Personne dans la classe politique ne semble ni vraiment observer le phénomène ni donc essayer de l’expliquer. Ceci tient à plusieurs causes que je proposerai à l’Institut du Pays Libre de considérer lors d’un prochain colloque scientifique.
Pour faire bref aujourd’hui, je crois que l’explication tient à la nature de l’islam qui, par essence, ne distinguant pas le spirituel du temporel, ni d’ailleurs aucun domaine de la vie individuelle et sociale, échappe à la notion même de laïcité. L’islam n’est pas seulement une religion, une théocratie, il est une totalité sociale et fondamentalement un totalitarisme politique par delà la diversité de ses régimes et quelques exceptions historiques dites laïques, aujourd’hui en fin de parcours en Tunisie comme en Turquie.
Enfin, la pratique instinctive et vertueuse de la Taqqya, c’est à dire de la dissimulation dans l’intérêt de l’Oumma, lui permet une extrême souplesse de pénétration et d’adaptation.
Le principal est que fleurissent les mosquées comme autant de premières parcelles constitutives du Dar el islam. Ce n’est pas en revendiquant comme marine Le Pen que les minarets ne soient pas trop hauts que cela freinera l’avancée des « cavaliers d’Allah ».
L’islam conquérant ne reculera aujourd’hui ni par la croisade ni par la laïcité. Il reculera si d’abord on commence à en saisir la réalité et si on a ensuite la volonté de défendre la liberté de le réfuter dans la vérité, de le critiquer, d’en démonter les mécanismes, d’en dire l’histoire, tout cela sans haine et injures à l’égard des musulmans et dans la seule perspective de les libérer eux d’abord de l’enfermement psychologique dans le Coran, comme s’en sont libérés nos amis arabes et berbères qui ont retrouvé la foi dans le Christ de leurs ancêtres convertis de force.

Si je n’existais pas…

Depuis des années je suis attaqué sur de nombreuses chaînes de radio et de télévision par de pétulantes tricoteuses de l‘invective antifrançaise et antichrétienne. Ainsi par Caroline Fourest dont on trouve par ailleurs aussi bien les écrits dans Le Monde que dans la feuille d’immondice de Charlie-Hebdo, ainsi par Houria Bouteldja que j’aurai au moins la satisfaction de rencontrer devant le tribunal correctionnel de Toulouse devant juger ses propos racistes. Mais moi, face à elles, on ne m’invite jamais. Alors c’est évidemment facile, c’est évidemment sans risque de me dénigrer, de me conspuer, de me caricaturer sans avoir à m’affronter.
Les gens des media diront que s’ils ne m’invitent pas c’est parce que je n’existe pas médiatiquement. Superbe raisonnement ! Mais par exemple Marine Le Pen, elle, elle existe médiatiquement. Mais si on ne l’avait jamais invité ?
Pourtant, si je n’existais pas on ne m’attaquerait pas autant ! Si Fourest et Bouteldja font de moi une de leurs cibles préférées, c’est peut-être que j’existe, non ?
Mais, sauf rarissimes exceptions, les media préfèrent ne pas me faire exister. Cela ne m’empêche pas, à la tête de l’Agrif , de démonter la dialectique du racisme de l’antiracisme.
Il y a plusieurs années, à Toulouse, il me souvient d’avoir eu droit  sur FR3, à un « minimum syndical » médiatique, une émission de 20 minutes. Dans cette émission, FR3 procédait à un sondage. 90% des téléspectateurs déclarèrent m’approuver.
A la suite de quoi, le rédacteur en chef Gérard Vallès (ancien militant de la Ligue communiste) me déclara en souriant « ne vous attendez pas à revenir souvent ». Je n’eus plus ensuite en effet que des miettes médiatiques. Et c’est ainsi que fonctionne la diversité démocratique et le pluralisme dans notre république donneuse de leçons.
Cela dit, amis lecteurs ne vous lassez pas de réclamer auprès des médias mon droit de réplique. Et même de le réclamer à Radio Notre Dame et à la chaîne KTO. Parce qu’enfin, là aussi, pourquoi cette discrimination ? Les rédacteurs auraient-ils peur de m’inviter ? Serais-je trop peu aligné sur le politiquement correct de la bureaucratie épiscopale ?
En attendant, écoutez donc Radio Courtoisie, la seule véritable et grande radio libre du Pays Réel et de la Francophonie. J’y serai mercredi prochain 26 janvier à 18 heures. Avec Cécile Montmirail, Jeanne Smits et Louis Chagnon. J’y accueillerai le chrétien irakien Elish Yako et le chrétien égyptien Sobhy Gress.
Sera aussi mon invité Bernard Zeller, fils du général Zeller que Edmond Michelet, que certains voudraient voir béatifier( !), appelait à fusiller.

mercredi 19 janvier 2011

Procès d'Houria Bouteldja

Comuniqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF.

Par décision en date du 18/01/2011, le Procureur de la République de Toulouse a formulé un réquisitoire définitif de renvoi devant le Tribunal correctionnel à l’égard d’Houria Bouteldja.
Le Procureur a retenu que le fait de qualifier de « souchiens » les Blancs et les Français de souche constituait bien " une expression outrageante, un terme de mépris ou une invective injuriant les Blancs représentés par l’AGRIF en raison de leur appartenance à une race."

L’AGRIF attend maintenant avec confiance la date prochaine de la fixation du procès.


En attendant, on lira avec intérêt mon livre de réplique à Houria Bouteldja disponible  ici !

Si vous n'êtes pas encore adhérent, soutenez l'AGRIF : adhésion en ligne sur le site en cliquant ici ! ou en envoyant votre adhésion de 15€ au 70, boulevard Saint Germain 75005 PARIS. agrif@wanadoo.fr

mardi 18 janvier 2011

"Il appartient aux fidèles de mettre leur pratique religieuse en accord avec la République."

Camel Bechikh, proche de l'imam de la mosquée de Bordeaux, responsable des relations publiques du Centre de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens proche des islamistes de l’UOIF, accrédité au Congrès du F.N. à Tours est-il en accord avec cette affirmation de la nouvelle Présidente du Front national,  Marine Le Pen ?...

lundi 17 janvier 2011

Les conférences de l’université d’été 2010 en DVD et CD toujours disponibles.

Le Centre Charlier vous propose presque toutes les conférences de sa XXXIe Université d’été en DVD et CD. Les enregistrements vidéo en haute définition ont été augmentés de documents iconographiques illustrant le propos des conférenciers. Cet ensemble très réussi vous permettra de vous plonger (ou de vous replonger) au cœur des sujets traités par des intervenants de grande qualité.


- Conférences disponibles en DVD (vidéo) et en CD (audio) :


« L’affaiblissement intellectuel et l’élimination des personnalités par les méthodes de la dynamique des groupes » par Bernard Antony (Président du Centre Charlier et l’Institut du Pays Libre).
Fort de ses expériences de militant et de cadre supérieur dans les ressources humaines, Bernard Antony analyse ici les méthodes de manipulation mentale dites de dynamique des groupes, utilisées dans les loges maçonniques, qui se sont répandues du monde de l’entreprise à l’Eglise, avec les conséquences subversives que l’on sait.


« Pourquoi les Charlier ? », conférence de Jean Madiran (écrivain, fondateur de la revue Itinéraires et directeur émérite du quotidien Présent).
Nul mieux que Jean Madiran ne pouvait parler avec autant de profondeur de l’œuvre d’Henri et d’André Charlier. Un acte de piété filiale, un document pour l’histoire, une invitation au combat pour la réforme intellectuelle et morale.



« Nicolae Steinhardt, la joie de croire. Témoignage du goulag roumain », conférence de Monica Papazu (professeur de littérature comparée et de théologie orthodoxe).
Avant la conférence de Monica Papazu, les participants à l’université d’été ne savaient rien de Nicolae Steinhardt. Après sa conférence, tous ont compris qu’ils venaient de découvrir un des grands témoins du Christ au XXe siècle mais aussi un écrivain et un poète exceptionnel.



« L’art espagnol, reflet de l’histoire du pays. », conférence d’Alberto Torresano (ancien professeur d’histoire de l’art à l’université de Madrid).
Alberto Torresano nous dresse une vaste fresque de l’art espagnol au risque de l’histoire, alliant ses qualités de critique artistique à une ironie et à un humour désopilants. Des galeries du Prado aux églises de la vieille Castille, après un crochet par la cour d’Isabel et Fernando, il évoque le coup de pinceau de Vélasquez, l’immense talent de Goya pour terminer sur Picasso et Dali.



« Russie et monde orthodoxe. Histoire et actualité. », conférence de Marie-Aude Albert (professeur agrégée, docteur ès-lettres en langue russe).
Voyage au cœur de la sainte Russie et du monde orthodoxe, de saint Vladimir au patriarche Cyrille élu en 2009, Marie-Aude Albert nous fait découvrir, avec un talent et une vaste culture, la face orientale de la Chrétienté, son « deuxième poumon ».



« L’Occident, mythe ou réalité ? », conférence de David Mascré (docteur en philosophie et en mathématiques).
David Mascré nous livre une conférence de très haute tenue intellectuelle sur cette question fondamentale. Une démonstration remarquablement construite, sous-tendue de faits historiques, d’analyses philosophiques et de références théologiques.



« Vincent de Paul, un saint pour notre temps. », conférence de l’abbé Vincent Ribeton (supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale saint Pierre).
Des bagnes barbaresques de Tunis à la cour de Louis XIII et Anne d’Autriche, l’abbé Ribeton nous montre en quoi la sainte vie de Monsieur Vincent est un exemple pour notre temps pour la défense des tout-petits, la nouvelle évangélisation ou la lutte contre l’islamisation.



- Conférences uniquement disponibles en CD audio :


« La Doctrine sociale de l’Eglise : référence incantatoire ou source de créativité ? », conférence d’Yves Daoudal, directeur de Daoudal-Hebdo, rédacteur en chef de Reconquête.
De saint Louis à Benoît XVI, une conférence très documentée sur l’histoire et l’actualité du catholicisme social. Yves Daoudal parle de l’enseignement des papes, des grands combats du XIXe siècle, de la dérive de l’action catholique et de la démocratie chrétienne pour terminer sur le renouveau initié par Jean-Paul II et Benoît XVI.



« Où s’arrêtera l’expansion chinoise ? », conférence de Louis Chagnon, professeur d’histoire.
Le chroniqueur économique du mensuel Reconquête aborde ici, chiffres et données précises à l’appui, la situation actuelle de la Chine et les perspectives d’avenir de ce pays dont l’envolée économique pourrait se heurter à certains obstacles, avec notamment la question démographique.


Attention ! Les enregistrements audio (CD) ne comprennent pas les questions posées à l’intervenant après sa conférence et les réponses faites par ce dernier.

Prix des DVD : 9,95 € l'un + port : 1,65 € pour 1 disque, 2,55€ pour 2 disques, 5,75 € à partir de 3 disques jusqu'à 7 disques.
En cas d'achat des 7 DVD, les 2 CD audios d'Yves Daoudal et Louis Chagnon sont offerts (port compris).
Prix des CD : 9,95 € l'un + port : 0,95€ pour 1 disque, 1,40€ pour 2 ou 3 disques, 2,30 € à partir de 4 disques jusqu'à 9 disques.

A commander dès maintenant au Centre Charlier 70 boulevard Saint-Germain 75005 Paris. Chèque à l’ordre du Centre Charlier. Les commandes seront expédiées à partir du 1er octobre 2010.

Elections de Marine Le Pen à la tête du FN : vers l’Union Mariniste Politicienne ?

Sans doute reviendrai-je sur cela dans Reconquête du mois de Février.
Je lis dans Présent le propos rapporté par Jeanne Smits selon lequel un conseiller de la fille de Jean-Marie Le Pen aurait déclaré : « Notre électorat à 95 % n’est ni bourgeois ni catholique. Les catholiques conservateurs représentent le passé et s’opposent à notre stratégie de modernisation. On ne rappellera jamais des gens comme Bernard Anthony (sic). Ils nous sont nuisibles. »
La vérité, c’est que, m’aurait-on rappelé, je ne serais pas revenu au FN ! J’ai quitté en 2003 son Bureau Politique et du coup on m’a, au mépris de toute élégance, rayé de la liste des adhérents. Bien des choses, il est vrai, m’opposaient alors et au Père et à la Fille entre lesquels, qu’on me pardonne ce petit trait sans blasphème, je n’ai jamais d’ailleurs perçu quelque flux d’esprit saint…
Du père et de son entourage je n’appréciais et n’apprécie toujours pas les positions sur l’islam et les relations avec certaines composantes islamiques (cf. Soral, Dieudonné, Ramadan, Le Pen à plusieurs reprises à l’ambassade d’Iran pour fêter la sanguinaire révolution de ce régime abject). Je n’appréciais pas la réédition du « détail » (une fois, ça va, on peut essayer de défendre, ensuite, niet !) J’étais encore plus indigné par ses procédés odieusement et impardonnablement diffamatoires contre Marie-France Stirbois (Le Pen sait de quoi je parle).
De la fille, je désapprouvais les rappels incessants de significative connivence dite « républicaine » avec l’établissement politico-médiatique, en faveur du maintien de la loi Veil alors que l’on sait bien, avec le travail du Centre Charlier, qu’il est nécessaire et possible de la remplacer par une loi de culture de vie.
Sur le fond, je trouve tout de même Marine quelque peu ringarde, très IIIe république, je n’ai pas beaucoup entendu d’elle des propositions novatrices à la hauteur de la nécessaire politique nationale qu’il faut imaginer pour relever les défis de notre époque.
Elle est en effet bien décevante sur la politique pour relever le défi de l’islam. « Laïcité, laïcité » : cette incantation ne suffit pas. L’islam progresse parfaitement sous le couvert de la laïcité, mot qui a d’autant moins de signification qu’on l’emploie à toutes les sauces idéologiques.
Elle l’est sur la politique de l’éducation.
Elle l’est sur la révolution d’internet (voir notre numéro de Reconquête à paraître).
Nul ne sait ce qu’elle préconise exactement en matière de politique étrangère. Sur l’influence de son ex beau-frère Maréchal et des amis de papa, elle semble jouer Gbagbo en Côte d’Ivoire. Mais c’est un peu court.
Cela dit, nous la jugerons désormais à ses discours et à ses actes en tant que chef de parti et si ce qu’elle dit et fait va dans le sens de nos valeurs et du combat contre le génocide français et européen, nous n’aurons aucun scrupule pour le constater, modifier notre jugement, et l’approuver. Car même si le passé l’éclaire, la politique est l’art de l’avenir.
Elle a lu à Tours un discours sur le fond somme toute très chiraco-chevènementiste. C’était à l’évidence d’une facture très Louis Aliot. Pour ce qui est de la forme, quant à la gestuelle, c’était du Le Pen mais sans l’art consommé de Jean-Marie. Trop semblable, trop imitatif et trop masculinisé pour une femme.
Pour ce qui est du style oratoire, énergique certes, je l’ai perçu comme trop martelant, trop comminatoire, un style dictatorial un brin fascistoïde à la manière chiracoïdale des années 1980.
Mais peut-être après tout, avec les épreuves et les embûches qui l’attendent, son propos se nuancera-t-il, se poétisera-t-il, se féminisera-t-il ? L’épreuve politique peut en effet durcir ou au contraire humaniser. Et n’est-ce pas pour un nationalisme « à la française », un nationalisme à visage humain, modelé par l’Amitié Française et par les liens de la chrétienté, que nous luttons ?
Il ne faut désespérer de rien et souhaiter que Marine ne se laisse pas influencer par certains fâcheux conseillers que je lui connais (1) dans les voies politiciennes de la démagogie dont les succès passagers ne seront pas, je le crains, dans l’ordre du bien commun français.

(1)  Je note en revanche que, dans l’ordre des élections au Comité Central, Thibaut de la Tocnaye, vice-président de Chrétienté-Solidarité, arrive troisième. Lui serait un bon conseiller et, on le voit, sa qualité bien connue de militant de chrétienté n’a pas empêché une majorité de voter pour lui.

samedi 15 janvier 2011

L'élection de Marine Le Pen à la Présidence du Front National

Communiqué de l'Institut du Pays Libre.

L'élection de Marine Le Pen à la tête du F.N. était plus que prévisible.
Marine Le Pen s'est démarquée à plusieurs reprises de certaines positions regrettables de son père. Malgré cela, Jean-Marie Le Pen a soutenu sa fille.
Bruno Gollnisch est, quant à lui, resté inconditionnellement fidèle à Jean-Marie Le Pen. Le Président fondateur du F.N. n'a pas soutenu Bruno Gollnisch, ayant même parfois tenu à l'égard de ce dernier des propos ironiques teintés d'un certain mépris.

L'élection de Marine Le Pen tient donc à plusieurs facteurs :
1) le soutien appuyé de son père et de l'appareil politique du parti.
2) la bienveillance des grands médias qui n'ont jamais cessé de promouvoir sa candidature, écartant Bruno Gollnisch  de toutes les émissions et autres tribunes importantes.
3) Marine Le Pen a, par ailleurs, il faut le reconnaître, fait preuve d'une certaine habileté  et quelquefois d'une bonne répartie face aux contradicteurs dans ses prestations médiatiques.

Il s'agit désormais de savoir au service de quelles orientations politiques elle va mettre ces qualités et quelle direction elle va maintenant donner au mouvement qu'elle préside, notamment sur les questions importantes de l'islamisation et de la défense de la famille et de la Vie.

L'Institut du Pays Libre continuera à développer et à proposer les axes de ce que devrait être une authentique et responsable politique d'intérêt national.

Yann BALY

vendredi 14 janvier 2011

Chrétienté Solidarité Persécutions : une initiative en plein développement. Aidez-nous !

L'annonce de la création du fond Chrétiénté Solidarité Persécutions rencontre un succès et une vague de soutiens plus qu'encourageants.
Les demandes de tracts affluent chaque jour et nous allons devoir tripler le tirage initalement prévu.
Le budget de lancement de l'opération augmente par conséquent lui aussi. Vos aides sont donc dès maintenant les bienvenues !
Merci à celles et ceux d'entre vous qui nous ont déjà fait parvenir leur parrainage ou leur contribution à l'action.
Nous publierons sur ce blog dans quelques jours la première liste du Comité de soutien de l'opération.

Yann Baly

Parrainage : 150 € par an et par enfant.
Contribution à l'action : 30 € par an.
Aides et parrainages à envoyer à Chrétienté-Solidarité Persécutions 70, boulevard Saint Germain 75005 PARIS. chretientesolidarite.fr@gmail.com

mercredi 12 janvier 2011

Il faut sauver la famille Nadarkhani!


Youssef Nadarkhani


Chrétienté-Solidarité alerte sur le sort des époux Nadarkhani et de leurs enfants. Cette famille iranienne fait l’objet d’une terrible persécution en raison de sa foi en Jésus Christ.

Youcef Nadarkhani, 34 ans, a été arrêté après avoir protesté auprès de la direction de l’école où sont scolarisés ses enfants. Son crime ? Ce jeune père de famille chrétien refusait que ses enfants reçoivent une instruction religieuse islamique, en se fondant sur le principe de liberté religieuse inscrit dans la constitution iranienne. Il a comparu devant un tribunal le 12 octobre 2009 et a été transféré à la prison de Lakan, dans la périphérie de Rasht.

Le 18 juin 2010, Fatemah, son épouse, a été arrêtée après des mois de harcèlement policier. Les enfants du couple, âgés de 6 et 8 ans, ont été placés dans une famille musulmane. Fatemah a été condamnée à la réclusion à perpétuité. Cette sentence a été confirmée en appel le 11 octobre 2010. Un mois plus tôt, son mari a été condamné à mort à l’issue de sa comparution devant la 11ème chambre d’assises de la province de Gilan après des mois de pressions et tortures pour le pousser à abjurer sa foi chrétienne.

Le 13 novembre dernier, la condamnation a été notifiée par écrit à l’accusé qui, conformément à la procédure judiciaire, a fait appel . La vie de Youcef Nadarkhani est aujourd’hui suspendue à une décision de la cour suprême iranienne.

Chrétienté-Solidarité appelle les chrétiens de France à faire connaître le cas de la famille Nadarkhani et demande aux plus hautes autorités de notre pays de prendre officiellement position dans cette affaire comme l’ont déjà fait le Président des Etats Unis et le Premier ministre canadien. Mobilisons nous pour la famille Nadarkhani !

Encore un attentat anti-chrétien en Egypte

Lu sur le Salon Beige :

Un Egyptien de confession chrétienne a été tué et cinq autres personnes blessées par un homme qui a ouvert le feu mardi 11 janvier à bord d'un train au sud du Caire. Le tireur était un policier, mais n'était pas en uniforme. Il a été arrêté. Monseigneur Morcos, de l'évêché de Samalut, raconte :
"Ce fou a fait un aller-retour dans le wagon pour repérer les chrétiens. Il a vu un groupe avec des filles et des femmes qui ne portaient pas de voile, alors il a compris que c'étaient des coptes et il a tiré en criant 'Allah Akbar' ".

Plus que jamais, soutenez l'initiative Chrétienté Solidarité Persécutions !

lundi 10 janvier 2011

Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen, les chrétiens d'Orient et l'islam.

Communiqué de Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité.
- On ne peut que considérer favorablement les propos de Nicolas Sarkozy sur « l’épuration » qui frappe les chrétiens d’Orient et la réciprocité des droits qui devrait être appliquée pour les chrétiens et les musulmans dans les pays d’Orient comme dans ceux d’Occident.
Mais soit par prudence politique, soit par méconnaissance, Nicolas Sarkozy ne voit pas ou ne veut pas voir la réalité de l’islam qui n’est pas seulement une religion mais la continuation historique du modèle totalitaire théocratique, politique, moral, juridique, mis en place à Médine par Mahomet, ordonné autour de la soumission de l’individu à la communauté islamique (oumma) et à la charia, la loi qui les régit dans les moindres détails de la vie.
Nicolas Sarkozy, avec quelques considérations rapides et une sélectivité historique fort contestable, entend continuer à accréditer la dialectique d’un bon islam contre un méchant islamisme. Il n’est d’ailleurs hélas pas le seul dans cette ligne.
Or la vérité, c’est que selon les époques et les pays, l’islam a partout traité ceux que le Coran appelle « les gens du Livre » selon l’alternance de la guerre dite sainte (jihad) ou selon le statut de dhimmitude, c’est-à-dire de tolérance plus ou moins protectrice moyennant un assujettissement à différentes contraintes.  
Nicolas Sarkozy ferait bien de lire sur ce point les ouvrages remarquables et essentiels de la grande historienne juive Bat Ye’Or. Il y prendrait connaissance de la suite des persécutions, massacres et génocides qui ont séculairement frappé à intervalles réguliers les chrétiens et aussi les juifs en terre de domination islamique.
Certes, il y a eu, dans les phases les plus abominables d’extermination, des musulmans généreux pour sauver des chrétiens ou des juifs.
Voilà pourquoi on peut en effet dialoguer avec des musulmans plus facilement qu’avec l’immense, insaisissable et multiforme oumma islamique. Mais la générosité exceptionnelle d’un Abd el Kader ne saurait faire oublier qu’en 1860, des montagnes du Chouf jusqu’à Damas, c’est tout de même un immense massacre de chrétiens qui est perpétré. Après bien d’autres. Et hélas surtout avant les immenses abominations de 1894-1895 et encore les indicibles horreurs des massacres de Cilicie en 1909 et puis la phase finale du génocide des Arméniens et autres chrétiens, des Églises catholiques ou orthodoxes.
Au XXe siècle, le nombre des chrétiens résidant sur les terres de l’actuelle Turquie à été diminué de plus de 98 %. Ailleurs, c’est une érosion constante qu’ont subie leurs communautés par le fait d’une conjugaison de la persécution d’État et de la terreur du renouveau fondamentaliste.
La réalité que les dirigeants politiques français ignorent ou font semblant d’ignorer, c’est que ce qu’ils appellent l’islam de France devient de plus en plus l’islam en France, c’est-à-dire un ensemble à la fois religieux, social, culturel et de plus en plus politique, se structurant à partir des différentes communautés islamiques d’immigration en une entité très consciente de son appartenance à l’immense oumma, dotée avec l’OCI (l’Organisation de la Conférence Islamique) d’une structure mondiale de concertation, d’alliance et de pression politique à laquelle adhèrent plus de cinquante pays.
Dans la plupart de ces pays, le climat « d’épuration » antichrétienne n’est évidemment pas le fait des seules composantes dites islamistes mais celui des États et hélas, de vastes couches populaires imprégnées des centaines de versets du coran d’exécration des non-musulmans.
Il est donc tragique de se voiler la face sur la réalité de l’islam comme le font la plupart des politiques et hélas tant de religieux. Ce n’est qu’en considérant sa dimension idéologique et politique, et pas exclusivement religieuse, qu’on pourra conduire les politiques de réalisme et de fermeté pour assurer aujourd’hui la survie des derniers chrétiens d’Orient et demain le maintien de la liberté en France et en Europe en général.


- Jean-Marie Le Pen quant à lui, interrogé ce dimanche 9 janvier, a approuvé par un simple oui le discours de Nicolas Sarkozy devant les responsables religieux sur l’épuration qui frappe les chrétiens en Orient. Il n’a prononcé aucun mot supplémentaire de compassion, aucun mot de solidarité, française et chrétienne.
Il a redit son accord pour les droits de prière, de mosquée et de mœurs pour l’islam en France.
Mais quant à sa position sur l’accueil éventuel de chrétiens d’Orient persécutés et menacés dans leur existence, il a répondu par un non catégorique ! (Tout comme le MRAP !)
 Il n’a pas hésité à oser prétendre que l’accueil de ces réfugiés serait susceptible d’entraîner l’afflux d’autres populations ! Comme si ces dernières avaient attendu quelques entrées de chrétiens pour pénétrer chez nous.
Cela, il fallait vraiment un Le Pen pour oser le proférer !

Appel militant de Chrétienté-Solidarité

Comme annoncé, il y a quelques jours par Bernard Antony, Chrétienté-Solidarité lance une grande initiative de soutien aux Chrétiens persécutés d'Orient et d'ailleurs (Egypte, Irak, Pakistan…), au moyen de parrainages d'enfants blessés ou orphelins. L’action sera menée avec les nombreux relais que nous avons dans ces pays et au sein de ces communautés en France.
Cette opération aura également un caractère pédagogique, à destination de nos compatriotes, sur la réalité du totalitarisme de l’idéologie islamique.

Pour cela, un tract couleur de qualité va être réalisé qui pourra être diffusé à un large public.
Nous aurons besoin d’aide pour sa distribution, notamment à la sortie des messes  mais également en tous lieux publics où ce message doit être entendu.

Chacun doit être prêt à nous apporter ce soutien militant pour que la France  soit présente aux côtés de nos frères persécutés, pour que les silences ou les mensonges des autorités ne passent pas pour être la voix du pays réel.

Si, comme Chrétienté-Solidarité l’espère, nous pouvons compter sur vous, merci de communiquer à notre secrétariat la quantité de tracts souhaitée (tracts qui vous seront envoyés gratuitement) ainsi que l'adresse où nous pourrons vous les faire parvenir d'ici un mois au plus tard, en écrivant par courriel à chretientesolidarite.fr@gmail.com

Si vous ne pouvez nous aider en distribuant nos dépliants ou si vous souhaitez montrer l’exemple avant de vous lancer dans la diffusion de notre tract, pensez au parrainage (150 € par enfant) ou à la contribution à l’action (30 € annuels, donnant droit à la carte de Chrétienté-Solidarité) en envoyant vos règlements à Chrétienté Solidarité Persécutions 70, boulevard Saint Germain 75005 PARIS (reçu pour déduction fiscale de 66% sur demande).

D'avance merci pour votre aide et votre soutien.

Amitiés françaises.

Yann Baly
Secrétaire général de Chrétienté-Solidarité.

samedi 8 janvier 2011

L’AGRIF réclame la fin des programmes de connaissance des cultures d’origine et leur remplacement par des cours d’histoire de France

A un moment où, selon Rachida Dati, « de plus en plus d’élèves parmi les moins intégrés, les fréquentent et dans le même temps ne savent plus qu'ils sont français », l’AGRIF réclame comme elle et comme le Haut Conseil à l’intégration, l’arrêt immédiat des enseignements de culture d’origine et leur remplacement par des cours d’histoire de France.

Comme le dit Rachida Dati, ancien Garde des Sceaux dans une chronique publiée dans Le Monde du 30 décembre 2010 : « Est-il encore judicieux, en particulier pour les enfants de la troisième ou quatrième génération, en majorité de nationalité française, de se présenter devant des enseignants en "langues et cultures d'origine" qui, eux, ne connaissent de notre pays que peu de chose ? »

La réponse est dans la question. Il est plus que temps de remplacer ces cours développés dans les années 1980 afin de faciliter les liens avec des "pays d'origine" par des cours facilitant les liens avec leur pays, la France.

Réciprocité des droits des religions : l’AGRIF salue les propos de Nicolas Sarkozy et lui demande de dévoiler son plan d’actions au plus vite.

Lors de la présentation de ses vœux aux autorités religieuses, Nicolas Sarkozy a déclaré le 7 janvier 2011 : « le sort des chrétiens d’Orient symbolise les enjeux du monde globalisé dans lequel nous sommes entrés, irréversiblement ». « Nous ne pouvons pas accepter que cette diversité humaine, culturelle et religieuse qui est la norme en France, en Europe disparaisse de cette partie du monde. Les droits qui sont garantis chez nous à toutes les religions doivent être réciproquement garantis dans les autres pays ».

L’AGRIF salue cette avancée et demande au président de dévoiler au plus tôt son plan d’actions pour que cette réciprocité soit effective.

Car, comme le disait Hannah Arendt : « La compassion sans justice est l’un des complices les plus puissants du diable »

vendredi 7 janvier 2011

Le prix Renaissance 2011

Je suis très heureux de ce que le prix Renaissance 2011 ait été attribué à notre cher ami Xavier Martin, Professeur émérite des Facultés de Droit, historien, pour son ouvrage « La France abîmée », essai historique sur un sentiment révolutionnaire (1780 – 1820) (Éditions Dominique Martin Morin).
Le Professeur Xavier Martin, dans la « France abîmée », démasque la subversion révolutionnaire qui vise à détruire les plus hautes valeurs. Courage, liberté d’esprit, rigueur intellectuelle d’une part, textes et références à l’appui d’autre part, lui ont permis de réaliser une œuvre considérable depuis 1994. Le Professeur Xavier Martin a eu le grand mérite d’avoir révélé le « pessimisme anthropologique » des philosophes des Lumières qui engendra un asservissement révolutionnaire sans limite.
Cette distinction lui sera remise le mercredi 9 février 2011 par M. Philippe Maxence, rédacteur en chef de « L’Homme nouveau », dans le cadre du dîner de gala du 41° anniversaire du Cercle Renaissance.
La cérémonie se déroulera dans les salons de l’Aéroclub de France, 6 rue Galilée, 75016 Paris.
Réservation préalable auprès du Secrétariat du Cercle Renaissance (Tél. 01 42 27 48 22, de préférence l’après-midi).

jeudi 6 janvier 2011

Oui à la réciprocité en économie et en religion !

L’AGRIF appelle à la création d’une mission sur la réciprocité en matière de politique religieuse.

Alors que nos frères orthodoxes en terre d'islam ou ailleurs fêtent aujourd’hui Noël la peur au ventre, nous pouvons lire dans Le Monde une déclaration d’Eric Besson : « La réciprocité est un principe majeur. L’Europe doit en finir avec l’angélisme en matière industrielle ».
Cette prise de conscience tardive ne doit pas se limiter à l’industrie. En matière de religion aussi, la réciprocité est un principe majeur.
Certes, il est important de créer une mission sur la réciprocité en matière industrielle mais il est tout aussi important de créer une autre commission sur la réciprocité en matière de politique religieuse.
Si les musulmans peuvent construire des mosquées en France avec l’argent de l’Arabie Saoudite, les chrétiens doivent pouvoir construire des églises en Arabie Saoudite.
Si les musulmans peuvent faire du prosélytisme en France appuyés par les milliers de missionnaires venus chaque année d’Egypte, les chrétiens doivent pouvoir annoncer l’Evangile sur le sol égyptien.
Si les chrétiens peuvent se convertir à l’Islam en France, les musulmans doivent pouvoir se convertir au christianisme en Algérie, au Maroc ou ailleurs, sans risquer leur vie.
Oui, il est temps de ne plus être naïfs et de retrouver le courage de défendre la liberté religieuse partout dans le monde.

mercredi 5 janvier 2011

Vérité sur les propos du docteur Dalil Boubakeur, président de la Mosquée de Paris.

On le sait, je ne crois pas du tout à la véracité de la thèse du docteur Boubakeur selon laquelle l’islam n’est pas une politique, selon laquelle il n’est qu’une religion de paix, de tolérance, etc, etc…
Le drame pour le docteur, c’est que sa position nie la réalité et l’exemplarité du Coran et des Hadtihs. Mais la vérité exige de dire que sur certains sites d’information on a usé contre lui, sans doute involontairement, d’un très mauvais procédé de totale inversion de ses propos tenus sur BFM TV.
On l’entend en effet décrire avec tristesse  et effroi ce qu’est l’islam pour les fondamentalistes : « une idéologie de lutte et d’agression ». Ce n’est évidemment pas sa position ! Hélas, en isolant cela de son contexte, on lui prête l’adhésion à ce qu’il combat !
La seule excuse d’un pareil fait, c’est la hâte et l’étourderie. Car en soi, c’est exécrable, c’est de la pure désinformation. Il faut rectifier cela !
On peut, comme je n’ai cessé de le faire, rétorquer au docteur Boubakeur qu’il présente de l’islam une très personnelle vision irénique que dément non seulement toute son histoire mais surtout le modèle même de l’exercice du pouvoir par Mahomet à Médine. Mais il n’est pas honnête de lui prêter la position qu’il décrit et dénonce, même si elle  nous paraît d’évidence être celle de l’islam réel. Car il n’y a pas de Coran alternatif !

mardi 4 janvier 2011

Aux lecteurs de ce blog, tous mes vœux !

Déplacements, occupations et préoccupations diverse ne m’ont pas permis ces derniers temps de m’exprimer ici comme je l’aurais voulu. J’espère tout de même retrouver mon assiduité malgré ma présence à Paris cette fin de semaine et à Aix en Provence et Marseille la semaine prochaine.
A Paris je signerai mes livres, et notamment le dernier ( Dieu et les hommes dans le Coran ), vendredi 7 janvier après-midi de 14h 30 à 18h30 au centre Charlier, 70 boulevard saint Germain.
Le lendemain se tiendra un conseil de Chrétienté-Solidarité pour travailler sur le projet dont je vais ci-après esquisser les grandes lignes. En vous remerciant de votre attention, je vous souhaite  bien sûr une année heureuse sur le plan personnel et familial et, quoi qu’il en soit, toujours du courage et de la combativité pour épargner, s’il en est encore temps, à notre peuple les tragédies des chrétientés persécutées d’Orient.
Nous créons : « Chrétienté-Solidarité Persécutions ».
Nous aurons bien l’occasion de revenir sur les affligeants commentaires médiatiques qui accompagnent les nouvelles des attentats et des massacres perpétrés contre les minorités chrétiennes subsistant en pays sous domination islamique. Pour aujourd’hui contentons-nous d’observer que l’on y trouve un peu partout le leitmotiv qu’il ne faut surtout pas attribuer ces faits à l’ensemble de l’islam. Comme si, pour le moins, l’idéologie islamique n’était pas toujours celle de la relégation des chrétiens en dhimmitude. Pire encore, on nous explique doctement sur France-Inter (et ailleurs) que ces chrétiens d’Orient font l’erreur d’un « repli communautariste »(sic).
Comme s’ils avaient en réalité d’autres choix que de demeurer, coûte que coûte, dans leur foi chrétienne ou de se faire musulmans !
Comme si les coptes en Egypte avaient la moindre chance de faire élire des députés sauf les cinq potiches (sur 800) non pas élus mais nommés par Hosni Moubarak.
A l’opposé de cet indécent mélange d’hypocrisie et de lâcheté nous affirmons pour notre part un double devoir de solidarité pour ces peuples :

- Le premier, c’est le soutien chrétien  et français à leur résistance à la fois religieuse, politique et sociale. C’est la revendication d’une réciprocité de liberté et de droits. Les chrétiens doivent pouvoir jouir dans les pays de régime islamique des libertés et des droits dont les musulmans bénéficient dans les pays d’occident. Et nous devons tout autant tenir bon sur le droit, au moins pour nous, s’il leur est dénié chez eux, de critique et de réfutation du coran et de l’idéologie politico-sociale islamique. Cela fait partie des échanges culturels et du véritable dialogue inter-religieux au risque de la liberté si l’on ne veut pas les dévaluer dans la complaisance, l’ignorance et le masochisme.

- Le deuxième, c’est le plus possible d’aide concrète aux victimes, et notamment aux enfants, selon les moyens qui nous seront donnés.

Pour ces deux soutiens, dont le second est évidemment le plus important, nous créons le fond « Chrétienté-Solidarité Persécutions » avec ses deux volets :
- contribution à l’action
- parrainages pour la survie
.La contribution à l’action c’est permettre notamment l’organisation des manifestations de solidarité, l’édition et l’envoi des dépliants et tracts, l’aide aux missions de soutien judiciaire.
.L’initiative des parrainages pour la survie selon le modèle de ce que nous avons organisé pendant des années pour des milliers d’enfants libanais et des centaines d’enfants croates consistera à soutenir des enfants ou jeunes gens gravement blessés tels ceux actuellement soignés en France.
Chrétienté-Solidarité en établira ce mois-ci une première liste. Ce seront des enfants rescapés des massacres de chrétiens en Irak, en Egypte, au Pakistan.
Comme je l’ai toujours voulu et fait, les fonds reçus seront utilisés avec la plus grande rigueur par un comité qui sera constitué prochainement sous ma responsabilité. Deux personnalités m’ont donné leur accord pour en constituer le directoire de surveillance. Il s’agit de Pierre Bernard, ancien député et maire de Montfermeil et de Stéphane Gaillard, expert-comptable et président d’un grand cabinet toulousain.

Pour la contribution à l’action la somme demandée est de 30 euros (ou plus) et renouvelable annuellement.
Pour effectuer un parrainage, la somme à verser est de 150 euros.
« Chrétienté-Solidarité Persécutions » vous fera évidemment savoir au profit de qui votre argent aura été utilisé et, à votre demande, s’efforcera si vous le souhaitez de vous mettre en rapport avec l’enfant ou la famille secourue.