jeudi 31 mars 2011

Messages, questions-réponses…

Mes deux admirables et si patientes collaboratrices, Yvonne pour le centre Charlier et Chrétienté-Solidarité, Anne pour l’Agrif, me transmettent les « courriels » de plus en plus nombreux que l’on m’adresse. Je suis souvent très ému des messages d’amitié et d’encouragements que je reçois et que méritent toutes celles et tous ceux qui travaillent avec moi. Je ne puis hélas vraiment pas répondre à tous, sinon par l’affirmation, ici, de ma gratitude et de l’espoir de vous rencontrer, chers amis, lors de mes conférences à Paris et en province (à Bordeaux ce samedi, à Paris jeudi prochain, à Brest le vendredi 8 avril, à Toulouse le samedi 7 mai).
Mais, ce jour, je vais au moins m’efforcer ici de répondre brièvement aux nombreuses questions que l’on me pose ou que l’on me repose sur les grandes questions de l’actualité et aussi à quelques-unes sur mes engagements personnels.

- Révolution dans le monde arabe.
On me demande si je persiste à exprimer qu’il s’agit d’une « foutaise ». J’ai écrit qu’il s’agirait d’une foutaise tant que le principe de la liberté religieuse n’y serait pas institué, c’est-à-dire le principe d’égalité politique, civique, juridique et sociale des musulmans et des non-musulmans, des femmes et des hommes.
Je ne vois hélas venir rien de tel, ni en Tunisie, ni en Egypte et ailleurs.

- Tunisie : que faire des « sans-papiers » qui déferlent sur les îles européennes ?

Chez eux, c’est après la nuit de la dictature de Ben Ali, l’aurore des droits de l’homme, de la tolérance, de la liberté et de la démocratie. Il faut donc les rassurer et les renvoyer chez eux jouir de toutes ces bonnes choses.

- Sur la situation en Libye ? une otanerie !

Oui, je trouve irréfléchie et même irresponsable la politique sur la question de Sarkozy.
En politique étrangère une constante et sage attitude consiste à ne pas confondre la reconnaissance des Etats avec celle de leurs régimes que l’on peut ne pas apprécier ou même détester.
Sarkozy s’est précipité dans la reconnaissance comme Etat d’une opposition au régime de Kadhafi sans savoir ce qu’elle représente et par qui elle est constituée. De toutes parts arrivent des informations selon lesquelles les islamo-terroristes  de  la nébuleuse alquaydaïste s’emploient à s’introduire et à manœuvrer en son sein.
A ce que l’on en voit sur les télévisions, le cri de guerre et le seul slogan de cette opposition est  « Allah Akbar ». Sans que l’on ait la moindre sympathie pour Kadhafi, ce Bédouin bouffon jadis dangereux qu’il eût sans doute fallu intelligemment éliminer il y a longtemps, on lance maintenant contre lui la fantastique coalition d’une otanerie sans perspective politique. Car, s’il y a bien une chose dont on peut être assuré, c’est que ce n’est pas demain la veille que s’établira de Tripoli à Benghazi le système des ordres politiques séparés de Montesquieu, si cher à ce donneur de leçon sans vergogne qu’est Alain Juppé.

- Sortir du nucléaire ? 

Je n’ai aucune sympathie politique pour les écologistes de gauche méprisant le fait que la première nature à respecter, c’est la nature humaine. Mais il n’est vraiment pas très honnête de s’indigner de leurs commentaires sur la tragédie de Fukushima qu’ils peuvent tout de même, sans être odieux pour cela, analyser comme une preuve du bien-fondé de leurs craintes.
Je crois me souvenir qu’il y a déjà longtemps Jean-Marie Le Pen les avait également manifestées. Je l’approuvais alors et je suis resté sur cette ligne, beaucoup plus proche donc sur ce point encore de mon ami Yves Daoudal (voir son blog et son si remarquable Daoudal-Hebdo) que par exemple de mon ami Thibaut de La Tocnaye, brillant ingénieur et qui, pour y avoir travaillé, a confiance dans la sécurité de nos centrales.
Moi, je crois que les risques, fussent-ils aux limites de l’improbable, sont trop élevés et trop durables pour être courus.
Alors oui, je crois qu’il faut sortir à terme de la production électrique par le nucléaire en espérant que d’autres catastrophes ne se produiront pas d’ici-là.

- Les élections et moi

Pour faire court et même simpliste et sans développer ici quelques nuances que je pourrais développer par ailleurs, je rappelle qu’en matière électorale je prône d’abord le principe de ne jamais voter pour les hommes de gauche et de s’abstenir encore de voter pour les hommes de droite lorsqu’ils sont aussi gauchis, mais plus hypocritement, que ceux de gauche.
Mais ça et là, on peut en trouver sur la ligne du « moins mauvais » ou du « pas trop mal » et l’on peut alors glisser un bulletin dans l’urne qui est comme le saint tabernacle de la religion démocratique.
Pour ce qui est de la dernière élection, j’ai écrit il y a peu ce que j’aurais fait si j’avais eu à voter. Je me suis bien sûr réjoui de la victoire de Marie-Claude Bompard dans le Vaucluse et j’ai eu la joie de le lui exprimer à peine le résultat acquis.
On m’a dit aussi du bien des deux candidats du Front National élus en Provence. Mais au contraire de ce qu’ont exprimé des journalistes ignares, Minute relève avec raison qu’ils ne sont pas les premiers, qu’il y en avait eu treize avant eux en d’autres années.
Bien sûr, je l’ai écrit et dit à Radio Courtoisie, j’ai apprécié globalement la défaite de l’UMP au profit du FN.
Mais je n’en observe pas moins sans enthousiasme que le Front National non seulement est présenté mais se targue d’être devenu « un parti comme les autres ».
Lorsque j’y militais, je souhaitais qu’il ne soit pas du tout un parti comme les autres, qu’il le soit même de moins en moins.
Qu’il ait eu à évoluer sur bien des points et même à rompre avec un certain passé et avec certaines pratiques, j’en étais bien convaincu et je ne le cachais pas.
Mais devenir « comme les autres », sans même faire allusion à leurs plus mauvais côtés politiciens mais simplement à leur conformisme d’alignement sur les soi-disant valeurs de la république à leur façon, de la démocratie selon leur secte, cela je ne le voulais pas.
Je préfère toujours en effet la république selon Charles Péguy à celle selon Jules Ferry. Mais il faudrait expliciter cela. Contentons nous ici de dire que nous ne renonçons pas à proposer et promouvoir les solutions de progrès de la politique d’une droite de conviction fermement opposée aux entreprises de la culture de mort. 

A Bordeaux le 2 avril 2011

    L'AGRIF
Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne

Vous invite à une conférence de
Bernard ANTONY


LE  MIEL  ET  LE  CYANURE

Islamophilie, connivence maçonnique : anciennes et nouvelles formes de la subversion dans l'Eglise.


Le samedi 2 avril 2011 à l'hôtel KYRIAD PRESTIGE MERIGNAC
(Accès facile: Rocade sortie n° 9)


Ouverture des portes à 16h00- : - Conférence à 17h00 -Participation 4 €
Ceux qui le souhaitent pourront prolonger la soirée en participant au repas qui sera servi dans les salons de l'hôtel à partir de 19h30. Réservation obligatoire avant le 28 mars.
BULLETIN D'INSCRIPTION AU REPAS
Mr Mme …..........................................Tél: ….......................
S'inscrit pour la conférence:  4 € x........... =........................
S'inscrit pour le repas:  26 € x.............      = …......................
Soit un total de …....................................................................€
Chèque à l'ordre de Mireille de Badereau – Renseignements : 0556766002
ou par courriel: de-badereau.francois@akeonet.com

Ne peut venir, mais soutient l'Agrif :....................................€

mardi 29 mars 2011

Conférence de Bernard Antony à Paris


"Le miel et le cyanure. Islamophilie, connivence maçonnique : anciennes et nouvelles formes de la subversion dans l’Eglise"

JEUDI 7 avril 2011 à 19h30 précises,

au Centre Charlier, 70 Boulevard Saint-Germain 75005 PARIS
(métro Maubert-Mutualité, autobus 24, 47, 63, 86, 87, RER B et C Saint-Michel)
Téléphone : 01 40 51 74 07
La conférence sera suivie d’un buffet
Participation aux frais : 8 €
Étudiants, chômeurs : 4 €

lundi 28 mars 2011

Toujours l'AGRIF...

Le procès en appel devant la Cour contre le jugement de première instance relaxant la présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, que l’on avait montré sur France 2 proférant que dans son entreprise « à compétence égale, on choisira autre chose que le mâle blanc… pour être clair » (sic !) s’est tenu jeudi dernier 24 mars.
Invité par le président, avant les plaidoiries, à motiver pourquoi l’AGRIF avait interjeté appel, j’ai convié les magistrats à se demander si vraiment un même jugement de relaxe aurait été rendu à l’encontre d’un chef d’entreprise qui aurait analogiquement affirmé vouloir recruter  autre chose que « la femelle noire », propos assorti ou non du vasouillard « pour être clair » de dame Lauvergeon.
Notre avocat, Me François Wagner, a ensuite très bellement démonté et démontré les contradictions d’un antiracisme à sens unique tel qu’on ne comprend pas que l’on ait pu condamner un Éric Zemmour et pas madame Lauvergeon.
On verra si la Cour dans son arrêt confirmera le jugement du tribunal relaxant somme toute madame Lauvergeon, en considérant non pas tellement ce qu’elle avait dit, mais ce qu’elle n’avait sans doute pas voulu dire.
Il faut ainsi en certains cas que les juges fassent preuve d’imagination pour relaxer ou condamner selon l’air du temps.
Jean Giraudoux ne professait-il pas que « le droit est la plus puissante des écoles de l’imagination » ?

Toulouse, jeudi 26 mai 2011, le procès pour injure raciste d’Houria Bouteldja !

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF.
Pour ses propos sur « les blancs » que, d’après elle, « il faut bien nommer des sous-chiens » selon une des injures les plus usitées du racisme le plus répandu, Houria Bouteldja, présidente du mouvement appelé « indigènes de la république » a été renvoyée par Madame le juge d’instruction devant le tribunal correctionnel de Toulouse à la date du 26 mai.

C’est là enfin l’aboutissement de l’opiniâtreté de l’AGRIF qui, avec son avocat Me Pierre-Marie Bonneau, a mené, seule, une procédure exigeant beaucoup de temps et de vigilante attention.

La condamnation légitimement attendue d’Houria Bouteldja signifiera que les incitations à la haine raciale et les actes de violence qui en découlent ne sauraient être traités avec une intolérable discrimination dans l’application de la loi en fonction de la race, de l’ethnie ou de la religion visées.

L’AGRIF se félicite encore de ce que son assistance tout aussi opiniâtre à un jeune ouvrier atrocement agressé au Mans et grièvement blessé (trois mois d’arrêt de travail) le 30 janvier 2010 au cri de « Par Allah, sur le coran, on va te saigner ! » a pu enfin déclencher l’ouverture d’une enquête diligentée par le Parquet.

mardi 22 mars 2011

Elections cantonales.

Suite à mon communiqué d’hier plusieurs lecteurs de ce blog me demandent pour qui j’ai voté dimanche dernier et pour qui j’aurais fait voter.
Les mêmes et d’autres encore me demandent ce que je préconise pour dimanche prochain. Je réponds ceci :
Je n’ai pas voté dimanche dernier car le siège de mon canton n’était pas « renouvelable ».
Si j’avais eu un don d’ubiquité électorale, j’aurais voté, là où ils se présentaient, pour les courageux candidats de l’honneur du Parti de la France comme mes amis Christian Baeckroot dans le Nord ou Michèle Carayon à Marseille et pour ceux de la Ligue du Sud présidée par Jacques Bompard et notamment Marie-Claude Bompard. Partout ailleurs j’aurais voté pour les candidats du Front National excepté le curieux candidat récemment converti à l’islam et présenté sur un canton de Strasbourg et excepté encore quelques curieux zèbres pas très catholiques…
Pour dimanche, tous mes amis du Vaucluse se mobilisent pour assurer la réélection de Marie-Claude Bompard, épouse de Jacques et courageuse maire de Bollène. Partout ailleurs, il faut voter pour les candidats du Front national.
En matière électorale mieux vaut bien sûr choisir le meilleur mais faute de ce meilleur on peut et on doit le plus souvent choisir le moins mauvais.
Pour m’exprimer encore plus clairement je souhaiterais bien sûr pour la prochaine élection présidentielle militer et voter pour un candidat défendant les exigences fondamentales défendues et développées par l’Institut du Pays Libre.
Mais, quelles que soient mes divergences importantes avec Marine Le Pen au regard de son discours programmatique du congrès de Tours, entre elle et un Sarkozy ou un Juppé, une Aubry ou un Strauss-Khan, certainement je voterai et ferai voter pour elle à moins d’une forte et insupportable réaffirmation de sa volonté de maintenir la loi Veil ou de donner toute sa place à un « islam de France ».


Poutine : la rancune byzantine.

Vladimir Poutine a cru bon de reprendre la séculaire rhétorique islamiste contre l’occident en assimilant l’irresponsable attaque bombardière sur la Libye à une agression de croisés. Peut-être pour essayer de faire oublier les crimes sovieto-russes en Tchéchénie ?
Certes le monde orthodoxe a globalement conservé et sans cesse entretenu une millénaire mémoire de grand ressentiment contre les croisades et donc contre l’Eglise catholique. Cela se fonde sur la triste réalité de la sauvage prise de Constantinople le 25 avril 1204 par la quatrième croisade, totalement détournée de sa finalité en Terre Sainte par l’appétit impérialiste fort peu évangélique du comte Baudouin de Flandres et de ses chevaliers.
Mais il faut rappeler que, si un siècle plus tôt avait été lancé par le pape Urbain II l’appel à la croisade, c’était tout de même parce que non seulement, depuis plus de trois siècles, les peuples chrétiens avaient été en grande partie conquis par l’islam sur Byzance mais que l’occupation était devenue encore plus cruelle avec la domination des Turcs Seldjoukides.
La population chrétienne vivait alors sous la terreur d’une dhimmitude férocement appliquée et assortie de massacres dans le raffinement de cruautés de la « culture » turco-mongole.
Les croisades n’étaient donc qu’un mouvement de reconquête chrétienne. Il tourna certes mal à Byzance et en d’autres lieux et moments et ne fut pas qu’une geste d’enfants de chœur. Mais certains historiens du phénomène n’hésitent pas à faire remarquer qu’elles n’en avaient pas moins très certainement retardé de plus de deux siècles la chute de Byzance qui se solda en 1453 par la mort définitive de Constantinople le 29 mai 1453 dans les horreurs d’un massacre sans survivant.

« Printemps arabe », c’est vraiment une foutaise ! La réalité c’est la rétrogradation mahométane.

Dans son toujours très remarquable blog, Yves Daoudal a été un des rares à observer hier l’écrasante vérité, qui ne surgira pas des débiles commentaires journaleux, qu’en Egypte on a voté à 77% pour la charia.
En effet, la réforme présentée aux égyptiens n’a pas proposé l’abolition de l’article 2 de la constitution stipulant que la source principale de la législation est la charia. Les Frères musulmans et le parti de Moubarak, en parfaite connivence sur ce point fondamental , avaient appelé à voter oui.
Or, comme je l’ai souvent exprimé, un véritable printemps arabe ne peut que passer par l’abolition de la charia et par une véritable liberté religieuse concrétisée notamment par la liberté de conversion sans risque de mort lorsqu’elle va de l’islam au christianisme.
Mais de cette liberté, la plupart des commentateurs de nos médias se moquent totalement. Que ne voient-ils pourtant que la charia qui s’applique à tous en tous domaines constitue l’architecture du totalitarisme islamique théocratique et politico-social par Mahomet à Médine?

lundi 21 mars 2011

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, président de Chrétienté-Solidarité, communique :
SARKOZY DEVRAIT PARTIR TOUT DE SUITE !
Je me réjouis du succès électoral du Front National même si j’en ai été exclu sans élégance en 2003. Car au-delà des avanies individuelles ne comptent en politique que le bien commun français et le meilleur ordre possible des nations.
Je demeure donc plus que jamais aux créneaux de mes responsabilités diverses un militant actif de l’intérêt national français, de la culture de vie et de la liberté des peuples persécutés, notamment les chrétiens. Aussi, quoi qu’il en ait été de mes divergences avec Jean-Marie Le Pen et quoi qu’il en soit de ce qui me sépare doctrinalement de Marine, je n’en considère pas moins comme très heureuse pour la France sa victoire d’hier.
Si, malgré ce que je regrette dans ses positions, elle œuvre au moins sur certains plans, positivement pour notre patrie, j’oublie sans difficulté ses attaques de jadis dans son livre et l’hostilité de certains dans son entourage pour ce que je représente à leurs yeux.
L’important, c’est que le succès national d’hier devrait accélérer le processus pour que la France soit débarrassée du chef de l’État occupant toute sa place dans une continuité calamiteuse que n’interrompit que la présidence de Georges Pompidou.
L’intervention bombardière en Lybie contre le régime certes d’un scélérat, que l’on accueillait d’ailleurs il y a peu de temps avec servilité, s’avèrera en effet une lourde faute entraînant au mieux la partition tribale de la Lybie, au pire son évolution en une sanglante anarchie terroriste et pirate de type somalien.
Cette mesure n’aurait de justification que si elle s’inscrivait dans une continuité politique et si elle était accompagnée d’un règlement politique fiable.
La coalition - déjà bien fissurée - anti-Khadafi, va-t-elle maintenant intervenir au Yémen, au Bahreïn, et ailleurs où l’on méprise autant qu’en Lybie les libertés des peuples et la vie des personnes ?
Lorsque Messieurs Sarkozy et Juppé osent invoquer l’horreur d’un régime faisant tirer sur son peuple, l’évidence s’impose de la sélectivité dans leur indignation et de leur amnésie.
Ainsi, pourquoi n’est-on jamais intervenu contre le régime syrien, dictatorial, massacreur et terroriste des Assad, père et fils, responsable de tant d’horreurs contre son peuple et contre le peuple libanais mais aussi contre la France avec l'assasssinat de nos diplomates et la tuerie de nos paras du Drakkar ?
Et l’abomination du régime iranien est-elle moins grande que celle du régime lybien ?
La politique de Sarkozy n’est que de rodomontades et d’incohérence. Il faut qu’il s’en aille ou qu’on le pousse à s’en aller. En tous cas, tant mieux si aujourd’hui le Front National semble bien en avoir fini avec la trop longue complaisance de Jean-Marie Le Pen pour des partis islamistes en France comme en Turquie et pour les tapis de l’ambassade d’Iran.
Car ce n’est pas à Tripoli que l’islamisme nous menaçait le plus mais c’est chez nous, en France, qu’il menace toujours plus.




lundi 14 mars 2011

JAPON :
Jean d’Ormesson a commencé ce jour dans Le Figaro. L’immense tragédie qui frappe le Japon va susciter  une multitude d’articles. On y développera tous les lieux communs possibles, et au demeurant justes, sur l’impuissance de l’homme face à la nature lorsque celle-ci déchaîne ses forces, ou encore sur les conséquences du progrès qui tour à tour ou simultanément tue et sauve.
D’incertains théologiens disserteront les uns sur l’action de Dieu, d’autres sur son inaction.
Pour ma part, si je repère une considération originale sur le mystère du mal, l’enchaînement des causes, les déterminismes de la nature, je ne manquerai pas de vous en faire part.
Le seul point sur lequel je me risquerai peut-être à proposer quelques réflexions est celui de l’admirable comportement du peuple japonais, qui fascine tout le monde.
Discipline, sang-froid, courage et même héroïsme sont les mots qui viennent naturellement. Mais ces vertus sont-elles les caractéristiques héréditaires de ce peuple ? Quel est le rôle respectif des déterminants raciaux et culturels, de l’éducation et des traditions, de l’inné et de l’acquis ?
Quoi qu’il en soit, a-t-on même le droit d’observer, de penser et d’exprimer que sur certains plans au moins, et pour certaines qualités, le peuple japonais nous semble un peuple peut-être supérieur à d’autres et notamment au nôtre ? On sait très bien que dès que l’on touche à cela, la police de la pensée du Big-Brother antiraciste veille.

LE SECRET MAÇONNIQUE INCOMPRIS.
Tel est le titre de l’article dans Le Figaro de ce jour dans la page « débats et opinions » donné par François Stifani, le Grand Maître de la Grande Loge Nationale française. On peut y lire : « Il n’est jamais question de politique ou de religion à la GLNF ». Si c’est lui qui le dit…
Mais aussitôt après, le Grand Maître nous explique que le rôle de son obédience se résume somme toute à la « quête d’une dimension spirituelle ». Il définit cela comme « le décryptage des mystères du grand livre de l’universel et de l’approfondissement des symboles proposés par l’ordre… qui remontent aux concepts beaucoup plus anciens de la Tradition primordiale ».
Comme si cela ne relevait pas de l’ordre de la religion !
Le Grand Maître se moque vraiment des lecteurs du Figaro. Il s’en moque bien sûr sur la question de la politique car on en fait beaucoup dans la sphère de la GLNF, soit dans les « agapes fraternelles » qui suivent les tenues, soit dans le cadre des Fraternelles professionnelles réunissant les frangins de toutes obédiences.
Il s’en moque car bien sûr la croyance à une « Tradition primordiale » est une croyance religieuse. Et il sait bien que c’est une croyance religieuse incompatible avec la foi catholique et la foi chrétienne en général.
Mais cela, il ne peut le dire ouvertement pour ne pas choquer les catholiques de peu de cohérence et s’efforcer plutôt de les séduire.
Alors il appelle « quête spirituelle » sa religion maçonnique initiatique, ésotérique et gnostique, pas du tout dans le sens chrétien qu’ont pu avoir ces mots. C’est là en effet, outre les secrets de connivence, le véritable secret maçonnique : celui de l’adhésion ou de la pseudo-adhésion à la pseudo-religion de la Tradition primordiale, chère à tous les mystagogues à la mode guénonienne ou évolienne.
Or, ne leur en déplaise à tous, le Christ n’est pas plus un grand initié que le dernier prophète avant Mahomet.
Il est le Fils de Dieu.

vendredi 11 mars 2011

Entretien sur France-Culture
Bernard Antony a répondu à un entretien avec des journalistes de France-Culture devant être utilisé pour l’émission historique de ce mardi 15, de 9 h à 10 h.
Il écoutera avec attention la manière dont on utilisera quelques-unes de ses réponses.

mardi 8 mars 2011

Les propos d’Alain Juppé en Egypte.

                                     
Alain Juppé est, selon nous, le très possible sinon probable remplaçant de Nicolas Sarkozy dans la prochaine élection présidentielle. Il vient de proférer des propos d’autant plus ennuyeux pour sa crédibilité politique qu’il semble plus mesuré et réfléchi que ce dernier même si son ton docte, suffisant et condescendant n’est pas un élément positif.
On ne semble pourtant pas avoir pesé dans les commentaires combien il était sans vergogne dans son indignation contre le colonel Kadhafi faisant tirer sur son peuple. Le dictateur libyen, que presque tous les chefs d’Etat flattaient encore il y a peu d’une manière indécente et vile, devrait selon lui être jugé pour crime contre l’humanité pour avoir fait tirer sur son peuple. Nous qui n’avons pas plus apprécié ce dictateur arabe mégalomane et bouffon que les autres, nous ne saurions nous affliger de son élimination même si l’expérience nous apprend, par exemple avec l’Irak, que le pire peut hélas succéder à un grand mal.
Mais, si l’on inculpe Kadhafi, il faudrait alors ne pas oublier de juger aussi les dirigeants chinois responsables de tant de massacres et aussi du génocide du peuple tibétain qu’ils considèrent comme une entité du peuple chinois.
Il faudrait encore traiter de même les dirigeants russes responsables du massacre de dizaines de milliers de civils en Tchéchénie, république de la fédération de Russie.
Il faudrait enfin procéder à l’inculpation en France des nombreux complices toujours vivants de l’exécution, sans objection de conscience, des ordres du général de Gaulle qui , personnellement, non content de la fusillade des pieds-noirs rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962, n’hésita pas à donner l’ordre à notre aviation de bombarder le quartier populaire de Bab el Oued.
Les officiers commandant notre marine, eux, avaient eu pour honneur de refuser cet ordre criminel.

Alain Juppé et les Frère Musulmans du Caire.

Alain Juppé s’est chaleureusement auto-félicité d’avoir pu mener un entretien très fructueux au Caire avec les salafistes et autre frères musulmans. Il les a appréciés comme des interlocuteurs somme toute très respectables, pondérés et fort soucieux de promouvoir la démocratie.
Il croyait peut-être que ces islamistes avaient une apparence sauvage, la bave aux lèvres et le rasoir entre les dents !
Il s’inscrit ainsi hélas dans la longue lignée des politiciens occidentaux d’une naïveté confinant à la bêtise qui, après leurs rencontres, confiaient avoir finalement trouvé des interlocuteurs très mondains, très pondérés et souvent séduisants en Lénine et Staline, Hitler et Mao, et de même avec ces sages, impassibles et courtois ayatollahs iraniens.
Alain Juppé ne s’est évidemment pas enquis auprès de ses interlocuteurs de savoir s’ils entendaient promouvoir une démocratie en rupture avec le modèle de la théocratie totalitaire établie en 622 de notre ère à Médine par le prophète Mahomet.
Dédaignant les incessants incendies d’église et massacres de chrétiens, il ne s’est pas inquiété de savoir quelle devrait être selon ces gentils frères l’évolution du sort fait dans la société égyptienne aux non-musulmans.
Mais Alain Juppé ne sait sans doute pas bien ce qu’est la dhimmitude, ni en quoi  consiste l’art consommé de la Taqqyia, c’est-à-dire du double langage et de la dissimulation, enseigné en islam comme une vertu au service des intérêts supérieurs de l’oumma de l’islam .
Communiqué de Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre.

vendredi 4 mars 2011

Au débat « À vous de choisir », inculture et déni de réalité sur l’islam.

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF.


L’essentiel du débat présidé par Arlette Chabot a hier au soir porté essentiellement sur les révolutions dans les pays arabes et sur, chez nous, l’islam et la laïcité. Il a été d’une grande médiocrité car occultant totalement, soit par ignorance, soit par crainte politicienne, ce qui aurait dû en être la réalité fondamentale à prendre en compte, à savoir la spécificité de l’islam.
Tous en ont parlé comme d’un « culte », d’une religion devant voisiner au mieux avec les autres, et devant bénéficier des mêmes droits dans le cadre de la laïcité.
Marine Le Pen a certes fait observer avec raison combien l’extension de l’islam dérogeait de plus en plus largement aux exigences de cette laïcité. Mais pas plus que les autres intervenants, elle n’a su ou voulu remonter des effets aux causes des revendications, qui iront toujours croissant, de l’islam.
L’islam est en effet fondé sur le message religieux du coran qui, dans sa lettre, véhicule sans cesse une immense exécration contre ceux qui ne se soumettent pas à sa foi et à sa loi. Il est le projet séculairement poursuivi d’une théocratie totalitaire fondée sur l’obéissance absolue au modèle politique, juridique, moral et religieux établi jadis selon sa loi à Médine, par son prophète.
L’islam ne se résoudra donc jamais à se réduire aux domaines de la religion et de la morale. Il n’acceptera jamais de rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu, car il ne les distingue pas.
François Bayrou, pour sa part, ne laisse pas grand chose à Dieu. Il laisse presque tout à César, c’est-à-dire tout à l’État. Même hélas la morale de Dieu, celle du Décalogue, que la loi de César ne saurait ignorer ou bafouer.
Ce curieux catholique qui ne veut pas de distinction mais séparation radicale des domaines et réduction maximale, strictement privée, de celui de la foi, a admis néanmoins l’élémentaire observation de l’intolérance générale dans les pays d’islam pour les autres religions.
Il voudrait que nos nations agissent pour qu’il n’en soit pas ainsi. On ne peut que l’approuver. Mais ni lui ni les autres ne se sont avisés que dans les révolutions arabes, qu’ils saluent avec beaucoup d’optimisme, on n’a pas du tout entendu s’exprimer la moindre revendication de liberté religieuse. Or, que ne voient-ils que sans cette liberté, la théocratie islamique demeurera, qu’elles qu’en soient les appellations !                              

jeudi 3 mars 2011

Précision nécessaire : je ne suis adhérent d’aucun parti politique.

Président de l’Agrif mais aussi, selon le même idéal de défense des valeurs universelles chrétiennes et patriotiques, de Chrétienté-Solidarité et de l’Institut du Pays Libre, je n’adhère à aucun parti politique, même si je partage plus ou moins les positions de certains et si j’y compte de bons amis qui croient y œuvrer utilement.
J’ai, il y a bientôt huit ans, démissionné du Bureau politique du FN et l’on m’a rayé des adhérents de ce parti , ce qui ne m’a pas vraiment chagriné, étant donné mes divergences sur des points essentiels avec Jean-Marie Le Pen et avec sa fille.
Carl Lang, démissionnaire du FN, m’a alors demandé d’être parmi les initiateurs du Parti de la France. L’amitié et la considération que j’ai pour lui, mais surtout un accord sur les exigences fondamentales d’une politique pour notre temps m’avaient conduit à accepter.
Mais plus tard, sans que cela remette en cause notre amitié et la possibilité d’agir chaque fois que possible en convergence, je lui ai dit ma décision de retrait du Parti de la France. Carl Lang a en effet jugé bon de procéder, ce que je désapprouvais, à des alliances électoralistes ou rapprochements avec de petits mouvements et partis et aussi des journaux dont les positions sont incompatibles avec les miennes.
Je suis régulièrement attaqué dans ces journaux parce que je suis tout aussi hostile à tout racisme et à tout antisémitisme qu’à l’idéologie nihiliste appelée « antiracisme ».
Je rappelle ici que j’ai combattu depuis sa création la détestable loi Rocard-Gayssot tant dénoncée par la grande journaliste Annie Kriegel et  dont je n’ai cessé de montrer les effets pervers. Je suis heureux de voir combien Éric Zemmour exprime à son tour la nécessité de son abrogation. Mais hostile à la police de la pensée, je le suis également à tous les négationnismes des grandes monstruosités des temps modernes :
-         Négationnisme du génocide des Vendéens.
-         Négationnisme des massacres et du génocide des Arméniens et autres chrétiens d’Orient perpétrés par les ottomans et les Jeunes-Turcs.
-         Négationnisme des génocides de tant de peuples et de classes perpétrés par les régimes communistes.
-         Négationnisme du génocide des Juifs par les nazis.
-         Négationnisme des innombrables massacres et génocides perpétrés au long de l’histoire par les envahisseurs musulmans.
Parce que je ne suis ni négationniste des crimes du nazisme ni antisémite, des obsessionnels pratiquant une sorte de haine idolâtrique du peuple juif m’imputent d’être sioniste et me déclarent juif. À quoi j’ai plusieurs fois répondu ceci : « Je serais très fier d’être de la race de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de la Vierge Marie et des apôtres. Mais ce n’est pas le cas, je ne suis pas juif. Cela dit, je suis très fier de mes origines françaises ,bigourdanes, béarnaises et alsaciennes. N’étant pas juif, je ne vois pas non plus comment je pourrais être un nationaliste sioniste. Et sur ce que je pense longuement sur le peuple juif et sur l’État d’Israël, on pourra se reporter à mon livre L’histoire des Juifs d’Abraham à nos jours et à mes analyses dans Reconquête

mercredi 2 mars 2011

                                                      
                             Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité,  communique :

L’assassinat au Pakistan du ministre chrétien Shahbaz Bhatti : un meurtre afin que ce que l’on désigne par blasphème en islam soit toujours et partout légalement puni de mort.               

Aujourd’hui au journal de 13 heures de France-Inter, pas une seconde n’a été consacrée à l’évocation de cet assassinat. Mais durant un quart d’heure on devait supporter l’écrivain Tahar Ben Djelloul nous expliquant pourquoi l’islam n’est pas un danger et doit avoir toujours plus droit d’implantation en France.
On nous dira certainement par ailleurs que Shahbaz Bhatti, même s’il était le seul, était tout de même un ministre chrétien (des minorités) dans le gouvernement d’un pays musulman. Et donc que l’on ne saurait assimiler l’islam à ses meurtriers talibans, extrémistes terroristes.
Cela est exact. Mais cet assassinat a été réclamé dans d’immenses manifestations parce que Shahbaz Bhatti ne voulait pas que l’on punisse de mort ce que l’islam appelle le blasphème, c’est-à-dire le moindre propos de simple critique ou de simple réserve sur la personne et l’œuvre de Mahomet.
Shahbaz Bhatti essayait héroïquement d’épargner la pendaison à Asia Bibi condamnée pour un simple propos de préférence de Jésus-Christ à Mahomet. Mais voici qu’à l’ONU, la Conférence des États Islamiques (OCI) au sein de laquelle le Pakistan joue un rôle moteur veut faire mondialement interdire et punir « l’islamophobie », terme sous lequel on entend la moindre critique dans tous les domaines, historique, théologique, exégétique, moral et politique de l’islam et de son fondateur.
L’impérialisme islamique avance ainsi son système de domination sous le couvert de l’idéologie antiraciste dont on n’a pas fini de payer les ravages liberticides.