lundi 27 juin 2011

Le procès qui s’ouvre à Phnom Penh, c’est bien mais c’est le grand procès historique du communisme qui est nécessaire.

Depuis l’organisation en 1978 du Comité de Boycott des Jeux Olympiques à Moscou, ensuite notamment avec la journée du 9 novembre 1997 à la salle de la Mutualité à Paris consacrée aux crimes contre l’humanité du communisme à travers le cas particulier du traitre tortionnaire français Georges Boudarel, je n’ai cessé de clamer l’urgence d’un grand tribunal de l’histoire pour juger du plus grand système totalitaire et exterminateur de tous les temps. En effet, par la durée (1917 à nos jours) et par l’étendue de ses crimes sur tous les continents, la monstruosité communiste l’a emporté sur celle du nazisme.
Tant que la communauté des nations libres n’aura pas fait le bilan de l’horreur communiste qui hélas tue toujours dans l’immense Asie et ailleurs, le monde courra en effet le risque d’une reprise de la lèpre rouge.
Je lance à nouveau cet appel toujours dans le ferme espoir que se produira enfin l’aspiration vers cette nécessité  de justice et d’humanité parmi d’abord les historiens et parmi les personnalités influentes des familles spirituelles, intellectuelles et morales.
La condamnation qui fut certes légitime et nécessaire du seul nazisme sans celle du communisme ainsi banalisé et relativisé se dévalue en effet au rang d’un règlement de compte des vainqueurs sur les vaincus.
L’honneur de la mémoire des grandes souffrances de l’humanité exige que l’histoire ne retienne pas seulement les condamnations d’un tribunal de Nuremberg terni par la présence parmi les juges d’Hitler des hommes de son comparse Staline.
Que quelques-uns des comparses de Pol-Pot soient aujourd’hui jugés et puissent être condamnés est une bonne chose. Mais ce sont aussi les justificateurs occidentaux de ces criminels qu’il faudra juger un jour dans le Grand Tribunal, par exemple les journalistes du Monde tel Patrice de Beer, grand défenseur de la révolution khmer rouge au Cambodge comme l’avait été dans le même journal son confrère Jean Lacouture pour l’invasion viet-cong du Sud-Vietnam.

mardi 21 juin 2011

Libye : qui pourra nous expliquer ?

Que le régime du colonel Khadafi ait manigancé pendant des années de bien sales coups de terrorisme et autres vilaines opérations en Afrique semble une évidence. Mais depuis quelques années, comme je l’ai écrit par ailleurs, le volcan s’était, sinon éteint, du moins très assoupi. Aussi, même si on le considérait comme de plus en plus givré dans son folklore de bédouin provocateur toujours accompagné de ses panthères et plantant sa tente sur les vertes pelouses des palais gouvernementaux à Paris, Rome ou Madrid, on ne refusait pas de le recevoir considérant que les contrats, à bon goût de pétrole, qu’il offrait valaient bien une généreuse dédiabolisation.
Bernard Henri Lévy en a décidé autrement déterminant par son immense influence de philosophe autoproclamé l’intervention militaire de la France et de toute la coalition. Mais pour remplacer le colonel par qui ? Semble-t-il par de fieffés gredins de son entourage et par toute une cohorte d’islamistes idéologiquement pires. Musulman fort original, se voulant quasiment l’égal du prophète, Kadhafi n’était pas, c’est le moins qu’on puisse dire, un allié de Ben Laden, son ennemi juré et contre lequel le 16 mars 1998 les autorités judiciaires de Tripoli avaient rédigé un mandat d’arrêt international, reçu et repris le 15 avril suivant par le siège d’Interpol à Lyon, mais alors dédaigné par les américains.
On relira aujourd’hui avec profit sur cette question le très documenté ouvrage « Ben Laden, la vérité interdite » (Folio documents)  de Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié, spécialistes reconnus du renseignement économique et géopolitique.
A moins de grande naïveté bernardhenrilévienne, nul ne peut sérieusement alléguer que l’intervention en Libye n’aurait eu qu’un motif humanitaire . Comment expliquer alors l’inertie quant à la situation en Syrie ?
Faut-il alors aller chercher des explications dans le vieux ressentiment britannique contre l’officier qui, jadis, dans les années 1970, avant de devenir un dictateur fou récupéra pour son peuple les champs pétrolifères de Libye aux mains de British Petroleum ?
La politique anglaise ne rechigna pas alors à l’alliance avec les groupes les plus extrémistes de l’islam liés à l’Arabie Saoudite et aux Frères Musulmans.
La vérité en Libye ne serait-elle pas que l’on voudrait y négocier comme en Arabie un avantageux partage du pétrole au prix de la plus grande tolérance pour l’avancée islamique partout dans le monde. Les capitalistes, selon le célèbre expression léniniste, « payaient la corde pour les pendre ». Pour leurs intérêts pétroliers à court terme, ils n’ont semble-t-il pas fini de susciter des talibans et des Ben Laden.

Mieux que Le Parisien....

C'est le ministre de l'éducation nationale Luc Chatel qui parle d'une "altercation pour des raisons sentimentales" et d'une "bagarre qui a mal tourné".
Comme à Bollène, où un jeune ouvrier est décédé il y a quelques semaines après avoir été tabassé à mort par deux sauvages (Le Parisien les nommerait Lothaire et Gaudéric), le ministre pense que la mort est due à la chute au sol de la jeune fille. Il faut mettre en examen le trottoir... ou l'expulser ?

Y.B

Dans "Le Parisien" comme pour la plupart des médias français : le mensonge par substitution de prénoms.

Dans l'affaire de la jeune fille sauvagement agressée à coups de poing, à Florensac dans l'Hérault, qui est décédée des suites de ses blessures, Le Parisien nous livre un nouvel exemple de l'omerta des médias français sur la réalité de ces agressions et des individus qui les commettent.
Alors que le prénom de la victime, Carla, est divulguée sans problème, celui de l'agresseur est passé sous silence. Mieux, le journaliste en invente un autre ! Lisez plutôt :
"Une rivalité amoureuse entre deux filles, Carla et Margot*, au sujet d’un garçon et qui semble avoir dégénéré au fil des semaines. Ce qu’il faut comprendre maintenant, c’est pourquoi Gaël, le frère de Margot, est venu se venger aussi violemment."
L'astérisque renvoie le lecteur à une note : "* Les prénoms ont été changés. "

Margot et Gaël... ça fleure bon le terroir, on dirait une chanson de Brassens ou un conte breton !

Cependant, ce n'est ni dans les contes bretons, ni dans la tradition sétoise que les grands frères viennent frapper à mort une jeune fille fût-elle la rivale de leur petite soeur.

Quo usque tandem abutere patientia nostra ? 

Y.B.

vendredi 17 juin 2011

Notre réunion à Nice le samedi 25 juin 2011

Nous rappelons à nos amis et adhérents la réunion à Nice avec Bernard Antony sur le thème :
« Le mensonge du prétendu printemps arabe et les conséquences des révolutions pour les chrétiens d’Orient, la France et l’Europe. »
Cette réunion aura lieu à 14 h 30, dans le salon Masséna de l’hôtel Splendid
50 boulevard Victor Hugo
06000 Nice
Il est possible de participer au repas qui précède. Réserver rapidement au : 04 93 84 12 57

Toujours à Nice, demain samedi 18 juin manifestation d’indignation devant la provocation de l’érection d’une statue de De Gaulle à Nice où l’on n’oublie pas dans quelles conditions d’abominations a été bradée l’Algérie Française.
RV place de la libération, face à la gare du sud, vers 17 h 15.
Église catholique : en Orient l’horreur des persécutions, chez nous l’abomination de la collaboration.
Là-bas, c’est l’islam réel : au Pakistan où Asia Bibi subit son long martyre, où l’on enlève, marie et convertit de force de jeunes filles chrétiennes.
Et c’est la même chose en Égypte dans l’alternance des enlèvements, des chantages à la conversion et des attentats.
En Afghanistan également où meurent nos soldats, le crime de christianisme est puni de mort. En Irak, c’est la chasse aux derniers chrétiens. Au Soudan, à nouveau, l’on apprend les massacres de chrétiens perpétrés par le régime islamique de Khartoum. En vérité, on pourrait chaque jour remplir des pages aux seules nouvelles de l’avance de l ‘islam par la pression sociale, l’intimidation ou la terreur.
Mais, hélas, on pourrait aussi les assortir par contraste des nouvelles qui tombent sans cesse des propos et des actes de connivence et de collaboration illustrant l’islamophilie galopante affectant de vastes strates de la hiérarchie et de bien des communautés et paroisses.
Là, c’est un évêque qui invite un iman à commenter les beautés du coran pour les enfants du catéchisme. Ailleurs, dans de vénérables lieux sacrés, on met à la vente toute une littérature coranique ou coranisante.
Le plus triste, c’est que lorsque l’on constate une crainte devant la réalité islamique, c’est parce que la communauté islamique n’a guère de complaisance pour la propagande et l’exhibitionnisme homosexuel tel que pratiqué sous prétexte de lutte antihomophobe au lycée catholique Jean-Baptiste de la Salle à Rennes. Alors les responsables de cette école, où l’on affiche des photos de « beaux mecs » en caleçon rose, s’inquiètent des réactions des élèves et parents d’élèves musulmans.
Ainsi évolue toute une partie du corps social catholique qui, à l’image de notre pauvre peuple, oscille entre le rose « gay-pride » et le vert de l’islam.
Pauvre France, pauvre Église !
PS : Je n’ai pas pu ces derniers temps nourrir ce blog comme je l’aurais souhaité en raison de mes nombreux déplacements. Et de surcroît une série d’accidents de santé ou de décès dans leurs familles ont gravement affecté le noyau militant de nos initiatives.  Pour ma part, en bonne forme après avoir, malgré quelques ampoules, marché de Paris à Chartres avec tous nos admirables amis catholiques arabes ou berbères, je vais m’efforcer de reprendre ici mon rythme de publication.
NB : Je serai à Paris ce dimanche pour la fête de Radio-Courtoisie.

mardi 14 juin 2011

Dimanche 19 juin 2011 : pèlerinage national de Vivières (Aisne) en l'honneur de sainte Clotilde

Depuis 1947 a lieu chaque année en juin un pèlerinage national en l'honneur de sainte Clotilde. Il est venu s’ajouter à la fête locale de sainte Clotilde (3 juin) célébrée depuis des siècles dans la paroisse de Vivières. Le pèlerinage national de Vivières (dans l'Aisne) est organisé et animé spirituellement par la confrérie sainte Clotilde.
Le France et la Chrétienté ont besoin de nos prières et de l’intercession de sainte Clotilde. Soyons donc nombreux à nous rendre ce 19 juin à Vivières, derrière les bannières de la Confrérie sainte Clotilde et celles du Centre Charlier, soutien fidèle et apprécié du pèlerinage depuis plus de 25 ans.


11 h : Messe grégorienne.
Repas tiré du sac en forêt.
15 h : Vêpres chantées. Procession dans la vallée jusqu'à l'oratoire Sainte-Clotilde (près de la source)
Salut du Saint-Sacrement.


On peut se rendre à Vivières en voiture particulière : sortie de Paris Porte de la Villette Nationale 2 – Le Bourget – direction Soissons. À Villers-Cotterêts prendre à gauche dans la déviation la route de Vivières, ou par l’autoroute A1, sortie Soissons et suivre la direction Soissons.

Depuis Paris, un car est réservé pour le voyage. Lieu de départ et de retour : Gare de l’est (à droite quand on est face à la gare, angle de la rue du Faubourg saint Martin et de l’avenue de Verdun).Veuillez vous inscrire auprès de Pierre Maire. Une participation de 20 euros est demandée. Le règlement se fait par chèque bancaire ou en espèces dans l’autocar.

Renseignements et inscriptions auprès de : Pierre Maire 85, rue Petit 75019 PARIS. 06.80.72.72.77

Vous pouvez également visiter le nouveau site internet de la Confrérie : http://confrerie-ste-clotilde.perso.sfr.fr ou nous écrire par courriel à confrerie-ste-clotilde@sfr.fr

jeudi 9 juin 2011

Reconquête n°278




A commander à Reconquête
70, bd Saint-Germain 75005 PARIS.
7€ le n° franco de port.
Abonnement : 50€ pour l'année.

mercredi 8 juin 2011

Sur les événements dans le monde arabe et musulman.

« Printemps arabe » ? Non, encore une fois je n’y crois guère. Prêt bien sûr à reconnaître l’erreur de mon scepticisme et rectifier mes jugements si les événements manifestaient d’heureuses évolutions. Je souhaiterais tant m’être trompé !
Tunisie.
Pour l’heure, la réalité, c’est que la Tunisie s’enfonce dans le marasme et que les adeptes d’un islam à la tunisienne, façon Bourguiba, ne paraissent pas assurés de dominer ceux de « l’islam total ».
Lybie.
Avec nos amis britanniques, nous bombardons, nous bombardons. Mais une fois Khadafi éliminé, par qui va-t-on le remplacer ? Par celui qui avait condamné à mort les infirmières bulgares ? Par les dirigeants des Frères Musulmans ?
Égypte.
Tranquillement, les Frères Musulmans, les hommes de « l’islam total », s’emparent des leviers de commande. Déjà, sous Moubarak, comme sous Sadate et sous Nasser, ce n’était pas la joie pour les chrétiens discriminés bien sûr et souvent objets d’attentats, mais aujourd’hui, en plus, c’est la masse du peuple que l’on soulève contre eux.
Syrie.
Il y a seulement quelques semaines dans le Figaro le devin Alexandre Adler, qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, annonçait une très positive évolution selon lui du régime iranien vers une forme de régime révolutionnaire plus social et moins théocratique, somme toute - c’est moi qui l’ajoute – une sorte de fascisme « moindre-mal ».
Il développait également combien, avec l’Iran, la Syrie demeurait un facteur majeur de la stabilité dans la région dans une opposition à Israël plus gesticulatoire que réelle.
La Syrie demeurait ainsi depuis des années (sauf pour moi et quelques autres) un pays cher à presque tout le spectre politique de l’extrême-gauche à l’extrême-droite.
On avait toutes les complaisances pour un régime certes connu sinon admiré pour sa maîtrise dans la combinaison de la corruption, de l’assassinat, du massacre, de la torture. N’exigeant aucune repentance pour nos diplomates et paras assassinés, Nicolas Sarkozy invitait Bachar el Assad à Paris pour un quatorze juillet.
Et le régime syrien de tenir dans un exploit d’équilibre diplomatique exceptionnel : allié de l’Iran et de son allié le Hezbollah libanais, bien vu des monarchies arabes, grand ami de la Turquie et de l’Égypte, resserrant ses liens avec l’Irak et avec tout ça en effet le meilleur ennemi possible pour Israël.
Mais de tels équilibres ne peuvent durer.
Il fallait ne rien connaître des haines qui couvent comme des volcans en attente d’éruption entre les sectes de l’islam pour croire que la paix syrienne serait durable.
Maintenant, chaque mort infligée par l’armée et la police du régime alaouite à un sunnite ou à un druze amplifie la révolte. Le point de non-retour a été atteint. Verra-t-on le Hezbollah chiite libanais, fort de ses milliers d’hommes voler au secours de son protecteur, le régime alaouite ?
L’affaire hélas risque de devenir de plus en plus sanglante.

lundi 6 juin 2011

Je suis absolument submergé par ce que je dois écrire pour Reconquête, par l’écriture d’un petit livre tiré d’un pèlerinage entre amis en Terre Sainte et impressions d’Israël.
Enfin je serai pour plusieurs jours à Paris, notamment pour le pèlerinage de Chartres puis pour l’émission de la Réplique sur Radio-Courtoisie mercredi 15 à 18 h. Voilà pourquoi, sauf nécessité, je n’écrirai pas de longs commentaires en cette période dans mon blog. À retenir dès maintenant pour nos adhérents locaux : je serai à Nice le samedi 25 juin et à Perpignan le 28. Je parlerai sur le thème suivant : « Le mensonge du prétendu printemps arabe et les conséquences des révolutions pour les chrétiens d’Orient, la France et l’Europe. »
Oui, j’ai pris connaissance des dernières déclarations d’Houria Bouteldja dont le procès sur l’affaire « sous-chiens » est définitivement fixé au mardi 12 octobre. Nous nous interrogeons sur la nécessité d’une nouvelle plainte.