vendredi 30 septembre 2011

Adieu à François-Georges Dreyfus.

Il était un grand universitaire, un grand patriote, et un chrétien luthérien, plus fervent défenseur de la papauté que la plupart de nos évêques.

Dans la ligne de Robert Aron, il ne portait pas sur les années 1939-45 un regard manichéen.

Je me souviens de ses propos sur le sujet lors d’une conférence qu’il était venu prononcer chez moi. Il nous disait : « Si le 9 novembre 1942, date de l’occupation de la zone encore libre, le Maréchal Pétain avait choisi de quitter la France pour Alger et prendre la tête de la résistance, c’eût été mieux pour la France mais bien pire pour les Français, et, pour moi, petit enfant de race juive, cela eût probablement signifié la déportation et la mort. »

 La France eût alors en effet connu le sort d’un pays directement dirigé par un gauleiter nazi, sans l’écran, si imparfait soit-il, du gouvernement de Vichy.

François-Georges était resté deux jours à la maison, heureux de retrouver un peu la région où il avait, avec d’autres enfants juifs, bénéficié de la discrète et efficace protection de préfets de Vichy, dans l’Hérault et dans le Tarn.

Ce luthérien de baptême souhaitait la grande retrouvaille chrétienne dans la « maison mère » de l’Eglise catholique romaine. En fait, je crois pouvoir dire sans le trahir qu’il n’était pas loin de l’itinéraire du pasteur Viot, qu’il connaissait bien, vers le catholicisme. 

La dernière fois que je l’avais rencontré, c’était à Radio-Courtoisie (il était un grand ami d’Henry de Lesquen). À peine marchait-il encore, comme plié sur lui-même, sa colonne vertébrale toute recourbée. Mais il luttait jusqu’au bout par l’écrit et la parole pour l’honneur de l’intelligence française et du christianisme.
Aujourd’hui, nul doute qu’il ne soit dans la lumière à laquelle il aspirait.  

mardi 27 septembre 2011


Bernard Antony signera son nouveau livre :

Ce que j’ai vu en Terre Sainte, entretien avec Cécile Montmirail
(prix : 27€)

le jeudi 6 octobre 2011 de 10h à 12h et de 14h30 à 18h

au Centre Charlier 70, Bd Saint Germain 75005 Paris

Métro Maubert Mutualité


Il le présentera la veille dans la première partie de son émission sur Radio Courtoisie.

lundi 26 septembre 2011


À propos de monsieur Déeska.

J’ai reçu un véritable flot d’approbations enthousiastes suite à mon communiqué exprimant, question de liberté, mon refus de l’immense matraquage médiatique pour voir ce monsieur réciter son numéro avec Claire Chazal. Bien sûr, je ne condamne pas du tout ceux qui, sans être esclaves ni conditionnés, se sont fait un devoir de regarder et de juger.

C’est ainsi que, grâce à leurs témoignages,  j’ai pu me faire une idée de cette misérable mise en scène : et je songe en comparaison à ceux dont les propos sont présentés à la télévision, tronqués, déformés, accompagnés de commentaires sans possibilité de réplique, sinon celle d’un hypothétique droit de réponse obtenu après une procédure judiciaire. C’est au moins cela que, grâce à Me Georges-Paul Wagner, j’obtins jadis de TF1 après des propos diffamatoires tenus contre moi par Anne Sinclair.

Comme je n’ai hélas pas beaucoup de mémoire, je consacre chaque mois quelques heures à relire dans ma salle d’archives des articles que j’ai conservés. Je tombe ainsi sur un article de Philippe Labro dans le Figaro du 6 septembre 2010 titré : « Deux sur la balançoire » où il se livrait à une comparaison bien menée, plaisante et même un peu complaisante pour les deux personnages de Martine Aubry et de monsieur Déeska.
De monsieur Déeska, il écrivait ceci : « DSK vient du soleil. Il a l’hédonisme du Séfarade et les neurones de l’Ashkénaze, puisqu’issu de sources familiales multiples (Odessa, Tunis, Alasace, Géorgie, Mongolie). »

Plus loin : « Il est accommodant avec les autres autant qu’avec lui-même. » On a pu en effet le vérifier !
Et sur l’un et l’autre : « Ils ont des corps plutôt ronds, ça rassure les hommes et les femmes ».

Que ses maris aient pu être « rassurés » par le corps de Martine, c’est possible, aux psychanalystes de l’expliquer. (Je ne crois guère à cette pseudo-science…) Mais que les femmes soient rassurées par le corps de monsieur Déeska est plus contestable. Pour deux d’entre elles au moins, il est plutôt « le corps du délit ».
P. S. Pour des raisons de flemme et de désir des plages de mon Sud-Ouest, je ne compte pas, sauf nécessité, m’exprimer ici avant vendredi. À vendredi donc, si Dieu le veut.

N. B. Prochaine émission de la Réplique sur Radio-Courtoisie le mercredi 5 octobre à 18 h.

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :

Sarkozy : la fin programmée ?

L’émission de Patrick Rouan « Duel à droite » sur France 2 de ce dimanche 26 septembre ne présentait pas seulement l’intérêt de l’évocation bien menée du long combat de deux rivaux politiques ne se heurtant guère pour des divergences d’idées pour l’intérêt de la France mais se haïssant mortellement dans le simple antagonisme de leur ambition.

Bien plus, on y a vu et entendu les personnages essentiels de la vie de l’UMP parler non seulement avec la liberté de ton annoncée mais pour le ministre François Baroin et pour le chef de l’UMP Jean-François Copé avec des jugements sévères voire sans pitié. Et surtout, comme si la page Sarkozy déjà se tournait, comme si Sarkozy, c’était déjà le passé.

Avec une suave assurance et même avec une grande suffisance, monsieur Copé, sans doute fort d’encouragements dans les milieux décisionnels, n’a pas du tout dissimulé son ambition d’être au plus vite le prochain calife à la tête de la république.

À l’évidence, le remplacement de Nicolas Sarkozy est programmé. On le laissera ferrailler avec Villepin, réglant les comptes de leurs coups bas.

Voici donc que s’annonce le duel Copé-Fillon. Seuls les naïfs et les sots ne mesurent pas combien les discours incantatoires de religiosité démocratique ne font que cacher des appétits bien aiguisés et d’âpres rivalités. Copé face à Fillon dispose de l’appareil de l’UMP comme jadis Sarkozy face à Villepin.

La République, en France, selon la tradition de ses origines guillotineuses demeure hélas celle de rivalités impitoyables de clans s’appuyant même quelquefois, comme aujourd’hui, sur de véritables gangs.

mardi 20 septembre 2011

La politique et le jeûne : l’exemple hindou. Le Pen précurseur !

 Non, en Inde il ne s’agit pas de grèves de la faim comme quelquefois en Europe pour obtenir des États la satisfaction d’une revendication.
Selon le Figaro de ce jour, ce sont les dirigeants qui jeûnent et d’abord le premier ministre Narendra Modi de l’État du Gujerat. Narendra Modi est par ailleurs le très charismatique chef du Parti nationaliste hindou dont on sait que le dialogue inter-religieux n’a pas été jusqu’ici la préoccupation première puisque ses partisans, nombreux et fanatiques, ont maintes fois incendié volontiers églises et mosquées et tué beaucoup de ceux qui ne partageaient pas leur conception de la vie et de la mort.
Mais, touché par une aspiration à la repentance, Narendra Modi, dont on peut admirer notamment le blanc turban déployé en un élégant éventail circulaire (un peu à la mode de jadis des coiffes du pays Bigouden), a décidé de s’imposer un jeûne rédempteur de trois jours. Il entend contribuer ainsi à la Sadbhavna, c’est à dire à l’harmonie intercommunautaire.
Son jeûne, très médiatisé, a attiré les foules au point qu’un jeune couple a été empêché de le contempler.
La déception de ces émouvants tourtereaux a été si forte, on le comprend, qu’ils ont protesté en s’ouvrant les veines. On pouvait tout de même s’attendre à de telles choses bien dans la tradition Indoue, et prendre des mesures. Mais que fait la police dans le Gujerat ?
Quoi qu’il en soit, le rival de Narendra Modi, monsieur Vaghela, du parti du congrès, s’est mis lui aussi à jeûner. Mais étant jusqu’ici visible par tous, nul de ses partisans ne s’est encore ouvert les veines.
D’autres responsables politiques ne devraient pas tarder non plus à se lancer dans la diète absolue et nul ne sait ce que feront leurs admirateurs.
Néanmoins, Narendra Modi ayant refusé d’ôter un instant son turban pour se coiffer du calot musulman offert par l’imam Sayed Shabi, ce dernier, il faut bien le comprendre aussi, a considéré cela comme une très grave injure à l’islam. Et l’opinion musulmane, très à cheval sur la question du couvre-chef, le suit.
Donc, patatras ! Le jeûne n’aura sans doute pas suffi pour attendrir les cavaliers d’Allah toujours prêts à venger les offenses faites à la pacifique religion de l’islam modéré.. Décidément les choses ne paraissent pas sur le point de s’arranger du côté du Pendjab et autre Bengale. Plus que jamais il faudrait envoyer là aussi SOS racisme.
Mais la compétition dans le jeûne et par le jeûne, (quoi de plus conforme aux principes de liberté, d’égalité et de fraternité ?), ne devrait-elle pas être reprise par nos politiciens concurrents ?
Une fois encore précurseur, Jean-Marie Le Pen avait, il m’en souvient, l’habitude d’une sérieuse cure d’amaigrissement en Suisse avant chaque compétition électorale.
Hollande, à ce que l’on peut en juger, l’a suivi et cela semble lui réussir.
Martine Delors, épouse Brochen et ancienne épouse Aubry, aurait dû faire pareil. Car, avec ses soucis, comme on disait dans les campagnes, elle a tendance à faire de la mauvaise graisse. C’est que, même si son mari, l’avocat Brochen, est un musulman  très assidu, et même si elle l’a un peu suivi dans le « jeûne » du Ramadan par solidarité de couple, ce jeûne est un faux jeûne au cours duquel, très souvent, on s’empiffre dès le soleil couché dans la festivité quotidienne de la rupture du jeûne.
Non, plutôt que le Ramadan si peu diététique, rien ne vaut vraiment la pacifique thérapie démocratique du jeûne Hindou !
Le P.S. aurait pu l’organiser pour ses « primaires ». Ainsi, au lieu de s’exténuer à courir le pays, les compétiteurs, parallèlement allongés sur des hamacs, à leur chevet des bouteilles d’eau minérale (pas de Vichy !), auraient reçu leurs partisans pour leur distiller les sages maximes de leur thérapie pour la France.
L’on se prend aussi à penser que si monsieur Deesseka avait pris l’usage de tels jeûnes plutôt que de s’empiffrer de homards, caviars et pâtes aux truffes et autres produits aphrodisiaques, il eut été peut-être plus à même de s’adonner à la lente délicatesse du Khama-Soutra  plutôt qu’à de vilaines pulsions d’assouvissement brutal selon la tradition très barbare des soudards mongols de Gengis Khan…

Mais peut-être, après tout, qui sait, n’est-ce pas là le goût de madame Sinclair ? 

lundi 19 septembre 2011

« France-Inter », c’est tout de même, théoriquement, la radio nationale française, non ?

Or, depuis des jours et des jours, elle a été un impudent centre de propagande pour la fête de l’Humanité. Avec un centre même d’émission au cœur de cette fête !

La radio « France-Inter » traiterait-elle de même une hypothétique fête d’un journal nazi ? Non, bien sûr ! Or quelle est la différence essentielle entre la monstruosité nazie et la communiste ? Simplement que l’abomination communiste a duré beaucoup plus, et dure encore, et a martyrisé un plus grand nombre de peuples.

L’Humanité a été le journal d’éloge dithyrambique de Staline, compère d’Hitler, et de quarante de ses pareils dans le crime.

Sans repentance !

La propagande communiste incessante sur notre radio nationale est une abomination, une insulte aux torturés par dizaines de milliers, aux victimes des exterminations, des famines organisées, des purges, aux morts des goulags.

France-Inter, avec l’argent de tous les contribuables, se livre ainsi à un abject et implicite négationnisme.

À la tête de France-Inter a été placé Philippe Val, l’ancien directeur de la feuille d’immondices, Charlie-Hebdo, sur l’influence de Carla Bruni-Sarkozy qui l’apprécie beaucoup. Et Sarkozy s’étonnera l’an prochain d’avoir perdu les élections !

Toujours est-il que voter pour lui reviendra objectivement à voter pour tout le système de domination de la culture gauchiste, la culture de mort. Pas moins qu’en votant pour les camarades Hollande ou Mélenchon !

Mr Sarkozy, nous ne voulons pas d’une radio nationale de propagande communiste. Voilà, notamment, pourquoi nous ne voterons pas pour vous !
  Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre,  communique :     

Ne pas regarder TF1 hier au soir, c’était bien sûr une réaction de bon goût, mais plus encore une affirmation de liberté, un devoir de résistance à un insupportable conditionnement médiatique !

Depuis un an déjà, la petite chrétienne pakistanaise Asia Bibi subit le long martyre de son atroce enfermement dans l’indifférence la plus générale. Mais depuis des jours, 24 h sur 24, toute la machinerie radiophonique et télévisuelle du système de domination des « alpha-plus » a fonctionné pour conditionner les « bêta-moins » à regarder et écouter par millions l’émission de Claire Chazal pour apitoyer le monde sur la persécution subie par monsieur Déesseka et lui donner amplement la parole.
Cette indécente émission, orgueilleuse et dominatrice, a été concoctée, exigée, commandée par la grande maîtresse de la schlague médiatique que fut et demeure Anne Sinclair, épouse Déesseka.

Alternant avec ses appels pour « la fête de l’Huma », (le rouge journal de la plus longue collaboration avec le plus grand et le plus long système de torture et d’extermination que le monde ait connu), Yvan Levaï, l’époux précédent d’Anne Sinclair, faisant claniquement bloc, usait de tout l’art de sa dialectique et de sa science de fabrication de l’apitoiement pour inciter les français à être tous des téléspectateurs de cette émission.

À son exemple, au fur et à mesure de l’approche du grand événement, ont battu toujours plus les tambours médiatiques de l’armée des ondes sinclairo-gengiskhanesques. Hier, au fil des heures d’une longue autoroute, je vérifiais qu’il n’y avait pas de bulletins dits d’information sans les incessantes alertes à la mobilisation pour le grand événement télévisuel du soir.

Ainsi, chaque quart d’heure, inlassablement, les muezzins de France-Info lançaient leurs appels pour que tout le monde soit bien le soir devant son poste de mobilisation citoyenne. Par un formidable et certes fascinant processus d’inversion des valeurs, tout le monde était appelé à s’émouvoir devant l’héroïsme exemplaire du couple d’Anne et de Dominique.

Les braves ploucs et crétins socialistes allaient encore pleurer dans leurs chaumières sur les malheurs de leurs généreux milliardaires de la Place des Vosges et autres lieux, si frappés par la méchanceté indécente d’une noire diablesse de femme de chambre. Pour beaucoup de bons camarades, cette dernière, sans doute plus inspirée par le vaudou que par l’islam, aura été l’instrument d’un complot, d’une atroce machination sofitellement  concoctée dans une diabolique intrigue.

Mais, fort heureusement, est venue au secours de la cause du couple humilié, du mari persécuté et de la femme fidèle, la blanche fée Claire Chazal.

Trêve d’ironie. Ne pas regarder cette émission, c’était selon moi un acte de résistance au bombardement médiatique. C’était le choix de la résistance et de la liberté. C’était celui de Moïse contre les adorateurs du Veau d’Or. C’était celui de l’esprit public français contre les Baal-Moloch médiatiques, c’était même le plaisir du mot de Cambronne pour refuser l’immonde totalitarisme idéologique d’anti-culture, de désinformation et d’abêtissement, dont le néo-totalitarisme abreuve les consommateurs de médias pour les soumettre toujours plus à l’insupportable domination du clan des « alpha-plus » sans vergogne.

                                            

vendredi 16 septembre 2011


           
  Lybie : c’est l’ottoman Erdogan qui rafle la mise.

Après Nicolas Sarkozy et David Cameron, hier, c’est le premier ministre turc Recip Erdogan qui a aujourd’hui été chaleureusement accueilli à Tripoli. Ainsi s’affirme toujours plus le grand succès de ce que nous appelions dans Reconquête en juin 2011 : « Le retour ottoman ».

Erdogan a désormais réussi une politique qui n’était pas au départ assurée de succès : la conquête de l’amitié arabe pour la Turquie dans un commun retour à l’islamisme après la fin de la période des nationalismes arabes, islamo-laïques, dont ne reste plus que le régime syrien. Ce grand « retour ottoman » qui, en juin 2010, faisait le titre de notre revue Reconquête, s’affirme ainsi puissamment.

En même temps, c’est l’échec de la stratégie israélienne, tant vantée par Alexandre Adler dans le Figaro, il y a encore une semaine, de constitution d’une entente israélo-irano-turque qui limiterait ainsi la menace des pays musulmans pour Israël aux seuls pays arabes.

 Erdogan joue bien et sans cesse réaffirme intelligemment le rôle de la Turquie comme seule puissance capable, sinon d’unifier le monde islamique, du moins de faciliter les relations de ses composantes, l’arabe, la perse, la turque et les autres.

Erdogan, en grande amitié avec les frères musulmans, entend faire progresser partout l’islam mais a compris que pour les gogos incultes de roumis, il fallait proclamer l’islamisme, selon son modèle, comme « modéré ». Cela est facile en comparaison de Ben Laden et de ses émules. L’islam terroriste sert ainsi, par contraste, à légitimer et faire avancer l’islam.

L’islam modéré, c’est l’islam tranquille, l’islam tranquillement installé, de l’Orient à l’Occident, où les non-musulmans s’intègreront peu à peu puis, de plus en plus, après quelques périodes d’une dhimmitude de transition.

Éxagération ! diront certains. Mais savent-ils que plus de cinquante États adhèrent d’ores et déjà à l’OCI (Organisation de la Conférence Islamique) qui entend imposer à l’ONU, par le subterfuge de la condamnation de l’islamophobie, toute critique de l’islam, toute réfutation du Coran, tout refus de la théocratie totalitaire mahométane ?


mercredi 14 septembre 2011


Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :

Lybie : une fois encore, on veut faire gober aux peuples crédules la fable de l’islam « modéré » !

Voici que le premier résultat politique indéniable de l’opération de l’OTAN inspirée par la France de Nicolas Sarkozy sous l’impulsion active de Bernard-Henri Lévy est le remplacement du régime de « l’agité du turban », Khadafi, sans aucun doute odieux à bien des égards, mais volcan éteint sur le plan terroriste et très hostile à Al-Qaïda, par un régime islamiquement plus orthodoxe.

Comme cela est déjà arrivé dans le monde musulman, Khadafi était un de ces mégalomanes se proclamant Kalife et se voulant même, avec son petit livre vert, un continuateur-novateur de Mahomet, voire son égal. Ce qui le faisait très mal voir par l’ensemble de l’islam. Voici que Mustafa Abd-el-Jalib, le président du Conseil National de Transition cher à nos dirigeants politiques a expliqué clairement vers quoi allait tout de suite se faire la transition : ce sera vers le retour à la SHARIA comme « inspiratrice des lois », formule usuelle et islamiquement correcte pour affirmer que désormais les lois seront en conformité avec la sharia, ce dont s’était quelque peu évadé le régime fantasque dit de la Jamahiriya concocté par le Guide, il y a peu encore si 
chaleureusement reçu à Paris, Rome et Madrid.
La sharia, c’est très exactement la loi selon le Coran.

Le Coran est selon la croyance musulmane le texte de la religion vraie, déformée par les Juifs et les Chrétiens, et enfin rectifiée. Il dit pour toujours et en tous lieux, en tous domaines, tout ce qui convient aux hommes. Dans le Coran, reçu, récité et transmis par Mahomet, est sans cesse répété 
: « Obéissez à Dieu et à son prophète ».

La sharia est la loi instaurée à Médine par Mahomet. Elle constitue toujours et partout en islam le socle de référence en tous domaines du droit musulman, le Fiqh, qui ne se différencie secondairement que par ses quatre écoles d’interprétation.

Tous les musulmans considèrent l’islam comme un régime parfait, juste, mesuré, donc modéré, bien sûr !

On pourra certes faire selon les conditions historiques une application plus ou moins stricte de la sharia. Il faut donc être complètement ignorant de la réalité de l’islam pour se bercer d’illusions lorsque ses dirigeants affirment le vouloir « modéré ». Certes mieux vaut un islam « modéré » qu’un islam terroriste.

Mais on serait très heureux, très agréablement surpris, et nous les féliciterions, si messieurs Sarkozy, Lévy et Juppé nous amenaient l’assurance qu’en Lybie désormais avec une application très modérée de la sharia étaient assurés par exemple les principes suivants :
-          Égalité juridique de l’homme et de la femme.
-          Liberté religieuse et donc de conversion d’une religion vers une autre.
-          Non-lapidation des femmes adultères.
-          Liberté de discussion et de refus de la théocratie islamique.
-          Liberté pour les femmes de porter ou non le voile.
-          Liberté de suivre ou de ne pas suivre le ramadan.
-          Interdiction de juger les non-musulmans selon la sharia.
-          On saura ainsi très vite s’il était si urgent de propulser au pouvoir à Tripoli Mr Mustapha Abd-el-Jalib et ses frères.


lundi 12 septembre 2011

« Société multiculturelle » ? Le piège des mots et la confusion du débat.

J’entends ce matin sur les ondes les commentaires hostiles à la réitération par Marine Le Pen du discours classique du Front National contre « la société multiculturelle », source inéluctable de conflits.

Sur le fond, comprenant ce que l’on voulait dire par là, je n’ai jamais combattu cette position mais j’ai sans cesse essayé, hélas en vain, de prôner un plus clair usage des concepts et des mots.

Dans tous les domaines des arts et des connaissances, on ne saurait prôner en effet comme un idéal le repliement, la fermeture.

Le concept de civilisation chrétienne, fondé sur une communauté de foi, recouvre ainsi une multiplicité de civilisations particulières en Orient et en Occident, avec leurs propres modes d’éclosion des valeurs du vrai, du beau, du bon.  Qui peut sérieusement nier que l’avancée de notre civilisation française, notre civilisation européenne, se soit faite sans apports extérieurs ? Peut-on l’imaginer sans notre alphabet, dont les Grecs ont hérité des Phéniciens ?

En tous domaines, la culture n’est-elle pas à la fois identité et universalité ? De même, notre identité personnelle n’est-elle pas à la fois ce qui nous distingue mais aussi ce qui nous unit, dans une même perception de notre humanité ?

Refuser ce que l’on appelle maladroitement « la société multiculturelle », ce n’est donc pas du tout se fermer à la connaissance et aux apports d’autres civilisations.

Bien sûr que nous devons les chiffres aux Babyloniens et aux Indiens ! Et nous pouvons certes aller chercher des réflexions de sagesse universelle dans Confucius sans contradiction avec tout ce dont nous héritons d’Aristote, de Platon et de la Bible. Mais il en est des apports culturels comme des nourritures : il y a celles que l’on peut ingérer et digérer et celles que l’on ne peut absorber sans danger. Il y a des « cultures » dont certaines « valeurs » ne sont pas les valeurs universelles du respect de la personne humaine qui est l’immense legs de la civilisation gréco-latine et chrétienne, celle des trois racines : Athènes, Rome et Jérusalem.

On peut donc accepter l’apport d’autres cultures si ce sont des apports de civilisation et non de barbarie. Mais on ne saurait approuver l’établissement dans notre société d’ensembles de populations constitués non seulement en sociétés différentes mais en sociétés socialement et politiquement conquérantes de la nôtre. Ce n’est pas le cas, pour l’heure, des communautés bouddhistes ou confucianistes. Quoi qu’il en soit, pour le maintien de l’ordre public, l’État doit nous protéger de tous les groupes prédateurs et délinquants, qu’ils soient chinois, péruviens, siciliens ou roms, jaunes ou noirs.

Mais le problème majeur de la société française et de la plupart des sociétés européennes est aujourd’hui celui de la cohabitation avec la société différente véritablement constituée par la communauté islamique, l’oumma, société rassemblée par un ordre totalitaire, celui de l’ordre à la fois religieux, juridique, politique et social, moral et culturel tel qu’établi à Médine par le prophète Mahomet selon l’ordre sans cesse réitéré dans le Coran : « Obéissez à Dieu et à son prophète ! » Cet ordre est celui d’une perfection totalitaire à l’opposé de la fondamentale distinction chrétienne de ce qui est du domaine de Dieu et de ce qui relève de César, celui de l’authentique principe d’une bonne laïcité qui ne peut être fondée sur le refus de la loi morale naturelle mais sur son respect.

Il faut donc avoir la lucidité, la franchise et le courage de reconnaître et d’affirmer que le danger pour la société et l’identité françaises n’est pas bien défini par ce que l’on appelle « multiculturalisme ». Le danger est fondamentalement « bi-sociétal », c’est-à-dire celui de la mise en place et de l’extension chez nous d’une société de l’oumma islamique se constituant de plus en plus dans son intégralité totalitaire jusqu’à son établissement majoritaire définitif.

Et le danger est d’autant plus important qu’il ne demeure plus guère de société française rassemblée par un esprit public fondé sur un socle de mœurs et de valeurs partagées mais une simple collectivité citoyenne de plus en plus éclatée, atomisée, constituée d’individus déracinés, ce que le grand philosophe belge Marcel de Corte a désigné par l’expression de « dissociété ».

Ce que Marine Le Pen devrait donc dénoncer, c’est une société non pas tellement « multiculturelle » mais de plus en plus « bi-sociétale », c’est hélas la triste réalité d’une société française éclatée et d’une contre-société islamique chez nous comme ailleurs totalitairement unifiée selon des valeurs qui ne sont pas celles de la conception chrétienne de la liberté, de la dignité humaine en général et de la femme en particulier, et de la distinction des pouvoirs. Quand donc verra-t-elle que l’on peut et doit à la fois aimer les musulmans et critiquer l’islam, dont il faut leur permettre de se libérer ?

jeudi 8 septembre 2011

Pauvre Alexandre Adler, suite !

Alexandre Adler aura été comme nul autre un sioniste ardemment turcophile jouant tout son rôle dans une mirobolante idéalisation de l’histoire des Juifs dans l’empire ottoman, d’ailleurs assortie d’une grande indifférence mémorielle pour l’immense atrocité du génocide des Arméniens et autres chrétiens avec des sommets inimaginables d’une indicible cruauté.
Avec la grande historienne juive Bat’Ye-Or nous savons combien cette histoire euphorisante correspondait en fait à un artifice de propagande pour susurrer aux dirigeants turcs combien la Turquie et Israël devaient demeurer dans une séculaire continuité amicale. Moyennant quoi aussi on appuyait, « à fond la caisse », les visées d’intégration de la Turquie dans l’Union Européenne, consistant plutôt à une véritable désintégration de l’Europe dans l’immense ensemble ottoman en pleine reconstitution de la Méditerranée aux confins de la Chine.
Mais hélas, la nouvelle politique ottomane de l’islamisme (bien sûr si « modéré » !) de Recep Tayyip Erdogan préfère désormais, pour des raisons évidentes de captation de l’ensemble des opinions islamiques, affirmer son soutien aux Palestiniens et son opposition aux interdits israéliens d’accès maritime à Gaza
Devenant de plus en plus une puissance militaire, même qualitativement, la Turquie, qu’Adler finira par ne pas trouver si modérément islamique, entend prendre de plus en plus de place en Méditerranée, exploiter les gisements de gaz sur les côtes chypriotes, et faire librement naviguer sa marine y compris pour « protéger » les bateaux de « secours » à Gaza.
Et voici que n’acceptant pas le refus de repentance israélienne pour les 9 morts turcs propalestiniens tués en mai 2010, Ankara expulse l’ambassadeur d’Israël.
Qu’on me pardonne cette immodestie mais les lecteurs de Reconquête savent que j’avais prévu cette évolution. Je ne m’en désole pas. On peut en effet penser que désormais la pression israélo-américaine pour l’entrée de la Turquie dans l’U.E diminuera fortement d’intensité.
Je parie même que certains ne tarderont pas à réviser l’histoire des juifs dans l’empire ottoman dans un sens moins idyllique et qu’Alexandre Adler finira même par moins trouver de charme aux grands mamamouchis de notre temps.

- On me demande mes commentaires sur la situation en Libye. Là aussi, je renvoie sans mal à ce que j’ai exprimé de consternation dans Reconquête lors du déclenchement de nos opérations militaires. Aujourd’hui, je crois que l’on pourra exprimer un ironique et cinglant « vraiment bravo ! monsieur Bernard Henri Lévy ! » et bravo encore à Mr Sarkozy pour avoir confié la direction de la politique étrangère et militaire de la France à ce grand génie de la philosophie et de l’interventionnisme « humanitaire ».
Mais, plus sérieusement, il faudra bien un jour essayer de comprendre pourquoi l’Occident a été si aveugle, si bête, si irresponsable, en Afghanistan, en Iran, en Irak et aujourd’hui en Libye et ailleurs.

A lundi j’espère, et attendant bonne fin de semaine !

mardi 6 septembre 2011

Juifs et communistes : suite – l’impudence d’Elisabeth Roudinesco



- J’écoutais ce samedi sur France-Inter, la radio dirigée par Philippe Val (l’ancien directeur de Charlie Hebdo), s’exprimer à loisir, avec son habituelle sûreté d’expression orgueilleuse et dominatrice, « l’intellectuelle » (d’extrême gauche donc) Elisabeth Roudinesco.
Cette diplômée en lettres s’attribuant avec un immense culot le droit de régenter la psychiatrie alors qu’elle n’est pas médecin, parlait de son gourou, le grand farfelu de la psychanalyse, Jacques Lacan auquel elle vient de consacrer encore un bouquin dont je ne ferai pas l’achat. Et elle osait une fois encore se parer des plumes d’un non-conformisme « contre la pensée unique »(sic !). Comme si elle n’était pas l’exemple même de la tranquille jouissance d’une domination culturelle installée depuis des décades avec tous les soutiens du système de l’intellocrassie freudo-marxiste.
Je  me remémorais, en l’entendant pérorer, son odieuse accusation, il y a quelques années, contre Jacques Bénesteau l’auteur de l’immense et décisif ouvrage « Mensonges freudiens ». Comme Jacques Bénesteau démolit très scientifiquement dans son livre nombre de thèses et prétentions du cher docteur (qui d’ailleurs, en politique, n’était pas de gauche et admirait même Mussolini…), devant ce sacrilège, elle le traita sans vergogne de « négationniste », le mot qui tue.
Admirable ressort d’une dialectique au comble de la mauvaise foi revenant à marteler que nier la vérité de Sigmund Freud, c’est comme si l’on niait les exterminations d’Auschwitz.
Or la camarade Roudinesco, quoique d’origine juive roumaine, n’avait pas hésité à adhérer au parti communiste en 1985 ! Oui, en 1985 ! Alors que tout le monde savait la réalité du bilan communiste.
Ainsi, à l’inverse d’Annie Kriegel, après Boris Souvarine et tant de juifs se repentant de leur collaboration (s’ils n’avaient pas été liquidés !) avec le marxisme-léninisme, la camarade Roudinesco n’hésitait pas à rejoindre le parti du grand Staline qui était aussi celui des Ceaucescu, les bourreaux du peuple roumain.
Cela est en effet surréalistement lacanien. Sans nul doute faut-il peut-être, en pareil cas, les ressorts de la psychanalyse pour comprendre.
Idem d’ailleurs pour l’autre gourou de la même mouvance le psychanalyste Gérard Miller toujours si fier de son maoïsme de jeunesse.
Des cinglés idéologiques dira-t-on. Sans nul doute, mais dont le salmigondis lénino-freudien n’a pas fait des « damnés de la terre » ni des « crève de la faim » mais d’arrogants et impudents bourgeois.

- Revenant sur mon éloge du Staline de Simon Sebag Montefiore, un lecteur me dit que « l’Inquisition, c’était pas mieux ». Le hasard fait que hier, dans la salle d’attente de mon médecin, je tombe sur l’Express (qui n’est pas une revue de l’intégrisme catholique) du 22 décembre 2010, consacré à l’histoire du christianisme. On y rappelle très honnêtement les travaux du grand historien actuel de l’Inquisition dont nul ne conteste la rigueur scientifique Agostino Borromeo.
Le bilan de l’Inquisition espagnole de 1540 à 1700 s’élève à 44674 inculpés dont 800 furent condamnés à mort. C’est en effet triste et avec Jean-Paul II l’Eglise Catholique en a fait repentance (même si le motif de cette rigueur était plus politique que religieux et s’il ne faut pas faire d’anachronisme).
Pour ma part, je ne suis nullement admirateur ou nostalgique de l’Inquisition. Mais cela n’interdit pas de constater qu’en 160 ans cette Inquisition ne condamna pas l’équivalent des mis à mort d’une seule après-midi de terreur léniniste en Russie ou de massacre de Bela-Kun, en Hongrie…
Le moins qu’on puisse dire c’est que les « cocos » ont moins de complexes mémoriels que les « cathos » !

lundi 5 septembre 2011


  • Juifs et communistes.

Une de mes grandes lectures de mon mois d’août a été le « Staline, La cour du tsar rouge »de Simon Sebag Montefiore (collection Tempuis – Ed. Perrin) édité en France en 2010 et enfin répandu en librairie. Sur la monstruosité de l’abomination de l’exterminationnisme, et de l’œuvre infernale de Staline en particulier, nous avons certes une ample production historique depuis le célèbre ouvrage de Kravchenko (« J’ai choisi la liberté ») jusqu’au « Livre noir » en passant par « La grande terreur » de Conquest (qui a conseillé Montefiore) et l’œuvre immense de Soljenitsyne.

Mais cet historien britannique (né en 1965) a fourni avec La cour du tsar rouge un travail méticuleux dans la description d’une fresque d’horreur et de perversion inégalée dans le temps et dans l’espace.

On peut en contester le bien-fondé du titre. Seules en effet les cruautés d’Yvan le Terrible peuvent être comparées à celles de Staline. Mais quelles qu’en furent les atrocités, elles ne furent pas quantitativement le centième du système lénino-stalinien des massacres et famines exterminatrices, des camps d’extermination, des tortures et exécutions ininterrompues dans les abattoirs humains de la célèbre Loubianka où, en ce seul lieu, plus de cinq millions d’hommes et de femmes furent, après des tortures plus ou moins raffinées selon leur importance, exécutés d’une balle dans la nuque.

Le chiffre est celui que reconnaît aujourd’hui le gouvernement russe.

Mais l’originalité du travail de S. S. Montefiore est de nous décrire la cour véritablement démoniaque des monstres s’empressant à obéir, à devancer tous les désirs de leur Dieu Staline plus assoiffé de sang que tous les Baal-Moloch de Phénicie et de Carthage, que toutes les idoles affreuses des Aztèques et des Mayas. C’était bien pire que cela, car sans l’excuse des superstitions et frayeurs de l’antique humanité.

Sous Lénine, Staline, Mao et les autres, les torrents de sang et de larmes était présentés comme la condition de l’éclosion radieuse du paradis communiste.

L’originalité de Staline par rapport à Hitler, c’est qu’il n’extermine pas principalement des ennemis politiques et une race qu’il abhorre. Staline a fait certes éliminer avec ses famines autant sinon plus de « koulaks » qu’Hitler de juifs.

Mais il ne s’est pas contenté de mettre en œuvre la haine marxiste contre les paysans et bien sûr contre les bourgeois ou toutes les couches de population suspectes de pouvoir freiner l’instauration de son meilleur des mondes. Il a été aussi le plus grand tueur de communistes. Selon un processus déjà observable sous notre Révolution, les exterminateurs staliniens n’ont cessé de s’exterminer entre eux, à la plus grande satisfaction du satan du Kremlin.

Montefiore nous les peint dans leur compagnonnage, leurs amitiés, leurs amours, leurs perversions, leurs orgies. Du jour au lendemain, d’une heure à l’autre, le bourreau de l’instant d’avant devient le torturé de l’instant d’après, et torturé par son ami de la veille.

Staline est un gros félin, monstrueux, rusé, jouisseur de la mort, qui joue non pas avec des souris entre ses pattes avant de les achever mais avec ses propres créatures aussi perverses que lui et qui ne pensent qu’à s’éliminer, par ambition ou le plus souvent parce qu’il n’y a pas le choix, pour survivre : tuer ou être tué, torturer ou être torturé.

Les monstres, les serpents de Staline se pourlèchent des quotas d’arrestations de « traîtres » à mener, d’exécutions à perpétrer. Par vagues de centaines de milliers, et des bilans par millions. Mais entre eux aussi, tout autant, la frénésie de l’élimination. Un exemple : entre le XV° congrès du PC en 1927 et le XVII° en 1934, 1108 délégués sur 1966 ont été éliminés.  
Dans ce laboratoire de l’enfer qu’est le PC de l’URSS émergent les grands démons : Kaganovitch, Kirov, Yagoda, Ejov, Lakoba, Beria, Meklis, les frères Ordjonikidze. Ejov exécute Yakoda, Beria empoisonne Lakoba et torture enfin personnellement, à la Loubianka, son si cher Ejov…

On peut lire comment Youri Piatakov propose pour prouver sa bonne foi bolchévique d’être autorisé à exécuter tous les condamnés à mort, y compris sa femme, lors d’un des innombrables procès d’une vague à éliminer. Cela ne sauvera pas l’infâme Piatakov.

Ailleurs, on lit encore comment des pères accusent leurs enfants et des enfants leurs pères. Le 5 juillet 1937, 18000 épouses sont raflées, et 25000 enfants et le 15 août suivant tombe le décret que « les enfants socialement dangereux âgés de 3 à 15 ans pourront être emprisonnés en fonction de leur dangerosité »…

Mais il faut aller au texte ! Simon Sebag Montefiore est juif. Il fait partie de ces juifs qui ont pour honneur de ne pas taire l’immense responsabilité de tant de juifs dans l’abomination communiste et pour lesquels s’impose l’expression d’une repentance solennelle et d’un grand tribunal de l’histoire tel que je l’ai pour ma part sans cesse réclamé, notamment lors du « procès Boudarel » le 9 novembre 1997.


Le cas Alexandre Adler : une perle de presse, un incroyable aveu.

Dans le Figaro du samedi 20, l’orgueilleux oracle de la géopolitique, l’ancien stalinien Alexandre Adler écrit ces lignes qui méritent méditation : « Déjà en 1967, la rupture totale avec Israël, prônée depuis son fief indépendant de Belgrade par un Tito déjà gâteux qui allait définitivement précipiter la Yougoslavie vers un drame qui sera tout de même épargné à l’Union soviétique, représentait aussi un coup irréparable pour le système communiste dans son ensemble, qui avait tant reposé sur d’indomptables énergies juives pour assurer encore ce qui lui restait de prestige dans le monde. »

On ne peut mieux affirmer, mais sans aucune esquisse de repentance, la vérité d’une massive participation juive à l’abomination communiste ! Adler énonce peut-être exagérément une part de la vérité mais n’a pas ici les accents de la tante de son épouse Blandine, la très grande journaliste Annie Kriegel qui fut, après avoir été une fieffée stalinienne, une grande anti-communiste.

Mais quand je pense que moi, pour avoir rappelé l’élémentaire vérité de la participation juive au communisme, je fus jadis, en 1983, inculpé, injurié, diffamé, mes propos ayant été totalement déformés dans « Le Monde » par un spadassin de la plume, qui allait devenir célèbre, un dénommé… Edwy Plenel.

À la suite de quoi je perdis mon emploi et je dus lutter avec mon ami, mon frère de combat, l’immense avocat Georges-Paul Wagner, contre de multiples diffamations (dont celle d’une certaine Anne Sinclair, à l’époque épouse… Levaï).

Toujours victorieusement, tant la mauvaise foi de Plenel et de sa cohorte médiatique était manifeste. Je parlerai un peu de cela sur Radio-Courtoisie ce mercredi.

vendredi 2 septembre 2011

Aux chers lecteurs et amis de ce blog.
Compte-rendu d’activités.
Je n’ai pas encore rattrapé le retard de travail dû pour moi à la période très chargée du dernier printemps et de cet été. Mais j’avance.

Au mois de mai, avec l’abbé Christian Gouyaud et mes amis de Nice Hélène et Jacques Larmande, responsable de l’Agrif, j’avais tout de même enfin pu tenir mon projet d’un pèlerinage en Terre Sainte, toujours remis au long des années en raison de mes engagements préférentiels au Liban, en Pologne, en Croatie et ailleurs.

Enfin, dans ma 67° année, je pus enfin visiter Jérusalem, Bethléem, Nazareth, les lieux du lac de Tibériade et à mon retour mener avec Cécile Montmirail un vaste entretien débouchant sur un livre qui sera titré : « Ce que j’ai vu en Terre Sainte ». Le décès de mon père au mois de juillet en interrompit la préparation de l’édition que je viens quasiment d’achever aujourd’hui grâce à Cécile et à notre ami Richard Haddad, notre fidèle éditeur à peine rentré de son habituel mois d’août au Liban dont il nous entretiendra prochainement.

Le livre dans le genre de mon « Itinéraire libanais » paraîtra donc d’ici quelques semaines, petit ouvrage de description et d’impressions mais aussi de réflexion sur les « trois religions », sur l’État d’ Israël et sur la Palestine. Je suis prêt à parier que les fanatiques ne l’apprécieront pas : ni les antisémites, ni les inconditionnels d’Israël, ni les islamophiles. Mon regard s’efforce tout simplement d’être celui d’un chrétien sur les pas du Christ et d’un analyste de la situation de ce Proche-Orient où se joue encore grandement l’avenir de notre monde.

L’urgence à publier ce petit travail pour cette rentrée m’a encore fait reporter tous les remerciements que j’ai à adresser à tous ceux qui soutiennent avec générosité les combats pour le respect de notre identité française et chrétienne avec l’AGRIF ou encore ceux de la solidarité avec les chrétiens d’Orient persécutés. Le soutien financier des uns permet les batailles judiciaires des avocats de l’AGRIF ou apporte pour d’autres de l’amour catholique et français pour des enfants si cruellement frappés tout simplement parce qu’ils sont nés chrétiens.
Mais, à vous mes amis militants et à moi, pourquoi ne pas le dire simplement, la constatation de cette générosité souvent « remonte le moral » et nous incite à ne pas baisser les bras lorsque, quelquefois, la lassitude s’empare de nous.


Radio-Courtoisie, ce mercredi 7 septembre à 18 h.
Je prendrai certainement quelques minutes dans notre émission de la Réplique pour traiter de quelques « belles figures » de la probité journalistique qu’il m’a été donné de connaître et d’affronter devant les tribunaux. Notre immense avocat Georges-Paul Wagner avait projeté d’écrire sur mon cas et mes procès un petit livre intitulé « Traquenards et tribunaux ». Hélas, Georges-Paul n’est plus. Reprendre sans lui, sans son talent, le projet sera difficile. Quoi qu’il en soit, j’ai quelques souvenirs qui me permettent de savoir à quoi m’en tenir sur quelques personnages comme Edwy Plenel, Georges-Marc Benamou, Anne Sinclair, Patrick Cohen, Philippe Pallat, Emile Mallet, Thierry Thuillier…

En deuxième partie, à 19 h 30, Cécile Montmirail mènera l’entretien avec cet héroïque mais aussi très étonnant personnage qu’est le docteur Xavier Dor, dont la pensée et la carrière ne se ramènent pas aux seuls combats contre la loi Veil. On y découvrira un étonnant Xavier Dor, médecin en Afrique, universitaire, chercheur, pétillant d’idées et souvent d’humour.

Notre université d’été, en cette fin du mois d’août, a été une fois encore d’une grande richesse. Je l’évoquerai sans doute ici dans les jours qui viennent et elle fera l’objet de publications très importantes dans Reconquête. Elle a été pour moi suivie encore de réunions dans ma région autour de ce merveilleux ami qu’est « Mohamed Christophe », le fondateur de « Notre-Dame de Kabylie ». Seule une foi catholique lumineuse lui permet sans doute de ne pas désespérer de tout un clergé « collabo » qui se préoccupe plus de tout accepter de l’islam que de soutenir les musulmans convertis et les chrétiens persécutés.