lundi 31 octobre 2011

La directrice des abattoirs de Narbonne fait respecter la tradition française

Les abattoirs de Narbonne sont sollicités, pour ne pas dire harcelés, par de nombreuses associations musulmanes qui exigent l'ouverture de l'établissement le dimanche 6 novembre à l'occasiuon de l'Aïd el Kébir.
La réponse de la directrice est ferme et sans détours ; "Pas question d'ouvrir un dimanche, mes employés ont le droit de se reposer et d'aller à la messe... et ce serait pareil, si la date était tombée un samedi".
On aimerait entendre plus souvent un langage clair comme celui-là !
Evidemment, cette fermeté soulève un tollé dans les associations islamiques. La représentante de l'une d'elles, Isla Nouri, ordonne au Préfet, avec une rare arrogance, de réquisitionner les abattoirs, "ce devrait être une décision publique !" Ben voyons ! L'Etat au soutien des exigences coraniques, cela s'appelle la Charia !
Heureusement, pour l'instant le représentant de l'Etat déclare qu'il n'est pas possible d'imposer l'ouverture.
La courageuse directrice, elle, est menacée de poursuites pour discrimination !
Face à cela, l'AGRIF appelle tous ses adhérents et amis à lui faire parvenir des messages de soutien pour la responsable des abattoirs narbonnais, que notre association lui transmettra globalement pour ne pas encombrer les moyens de communication de l'établissement.
On peut envoyer les message ici : agrif@wanadoo.fr

mercredi 26 octobre 2011

Les cafards de théâtres, les politiciens, les médias, les souteneurs et les profiteurs de l’excrémentation antichrétienne subventionnée : il faut en faire, à la française, des sujets de création artistique !

Le grand écrivain de Montevideo Sigismond Kelbrener, célèbre auteur des Myrtilles d’Acapulco, en vacances dans les Pyrénées avec Bernard Antony, reproduit ici quelques extraits qu’il a pris sur le vif de différents entretiens de ce dernier questionné par quelques spécimens de la faulculterie médiatique, vertueusement indignés de la réaction des cathos à l‘égard du scatologiquement et blasphématoirement correct christianophobe.
Il nous narre d’abord les circonstances de ces entretiens.

La providence a voulu que je puisse accompagner pendant deux jours mon vieil ami Bernard Antony en activité vacancière en son pays natal de sélection de jambons de porc noir de Bigorre et de crus de Jurançon, de Madiran et de Pacherene de Vic-Bilh.

Militantisme oblige, il n’avait pas renoncé à son téléphone portable, acceptant au gré de son humeur de répondre, aux heures qu’il fixait, en fonction des arrêts dégustation, à des demandes d’entretien.

De très bonne humeur le plus souvent, il ne m’en fit pas moins la confidence de sa tristesse face aux jugements très affligeants des tribunaux sur les plaintes de l’AGRIF contre les abominations antichrétiennes et antihumaines journalistiques ou théâtrales.

Nous étions précisément en une auberge du village d’Artagnan lorsqu’avec une indignation de mousquetaire gascon, il me confia ceci : « Face au déferlement de toute cette vomissure d’injures à Dieu et à sa création, certains appellent à des prières sur les lieux. Je ne les désapprouve pas mais elles suscitent surtout les quolibets de la faune des provocateurs satisfaits de la pub puisque leur but n’est pas seulement de déverser de l’immondice mais de faire parler d’eux.

D’autres avec courage manifestent.

Je les approuve mais hélas, pour le moment, les catholiques de conviction chez nous, en France, ne remuent pas, pour la protestation, le dixième de ce que mobilisent les frères musulmans.

Nous, nous menons avec des avocats courageux et talentueux les combats devant les tribunaux, mais c’est une drôle de justice qui nous est rendue, allant jusqu’à nous faire odieusement payer des milliers d’euros pour procédure abusive.

Alors, en attendant que la Providence et la justice nous entendent, on oublie par trop, sacrebleu, de traiter comme il convient les misérables escrocs-sados-masos de l’excrémentation christianophobe. C’est par le quolibet qu’il faut d’abord les traiter, avec le fouet de l’ironie, avec l’éclat de rire hussardier, avec la gauloiserie qu’impose tout de même leur abjection d’intellocrassie de recherche du blasphème badigeonné de vertueux prétexte.»

Et c’est ainsi que j’ai eu la joie d’entendre un Bernard Antony répondre, d’une manière qu’ils n’attendaient certainement pas, à trois journalistes, à ce que j’en percevais manifestement très adeptes de la scatologie sérieuse et même compassée et d’une doctrinaire dégueulasserie.

Voici les réponses que j’ai pu assez facilement glaner, Bernard Antony ayant l’habitude pédagogique de la reformulation de la question posée ou de son évacuation pour manque d’intérêt.

- « Vous m’interrogez sur des spectacles d’art, dites-vous ? Vous vous moquez ! Le grand Salvador Dali, qui traitait comme il convenait les « cocus du vieil art moderne », distinguait l’art « création » de l’art « récréation ». Ensuite venait l’art « décréation », celui par exemple de Picasso deuxième manière.

Mais aujourd’hui les spectacles sur lesquels vous m’interrogez sont évidemment des mises en scène d’exécration. Si on appelle cela de l’art, c’est pire que de l’art naque, c’est de l’excrémentation, un « art dit contemporain » subventionné par messieurs Lang, Douste-Blazy, Donnadieu de Vabre, Mitterrand, Delanoë et autres, semble-t-il fascinés fondamentalement par la mise en scène de l’urinaire et de la défécation.

- « Comment j’analyse cela ? Non, monsieur, je ne veux pas analyser leurs excréments !

- « Non, les spectacles d’aujourd’hui ne sont pas nouveaux. Mais ils sont dans une progression. On avait eu par exemple à Montpellier Santa Suzanna, ignominie blasphématoire et partouzarde, qui aurait plu sans doute à un grand économiste mondial très amateur.

- « Ensuite, entre autres, au Théâtre de la Ville, à Paris, subventionné avec les impôts des chrétiens et des gens de goût, le spectacle de dégoût et d’égout « The crying body » du misérable flamand Jan Fabre. On pouvait y voir, entre autres très artistiques créations, la scène immonde d’une confession avec un évêque se masturbant. Après quoi, le ministre Donnadieu de Vabres à l’évidence apprécia pour sa part particulièrement le lever de jupes « d’actrices », spécialistes de l’expression urinaire, qui déversèrent devant lui en un grand effet d’ouverture le liquide abondamment stocké dans leur vessie.

Alors, ayant ainsi créé les formes artistiques de leurs flaques, elles les projetèrent d’un coup de pied vigoureux non moins artistiquement sur le premier rang au centre duquel le ministre Donnadieu de Vabres. Ce superbe effet fut salué par un concert d’applaudissements. Quant au ministre, il en fut si énamouré qu’il revint voir le si beau spectacle au Festival d’Avignon.

Je proposais alors que lors d’un prochain spectacle le génial Ian Fabre puisse utiliser un camion de vidange pour l’asperger de merde.

- « J’ironise ? Ah, libre à vous, monsieur, de le penser !

- « Les « spectacles » actuels contre lesquels s’est portée l’AGRIF, oui, bien sûr, je vais vous en parler. Sur le fond, pas de grande innovation. L’important, toujours et encore, c’est de blasphémer, ça ne coûte rien et ça rapporte gros, c’est d’injurier les chrétiens que Caroline Fourest, dans Charlie-Hebdo de Philippe Val, le chouchou de Carla, aimerait tant voir livrer à nouveau aux lions.

- « Plaisanterie ? Après les cent millions de martyrisés des génocides arméniens et des autres, après les exterminations du communisme et alors que l’islamisme en viole, en assassine, en massacre tous les jours, au Pakistan, en Égypte, en Irak, au Soudan, mais la liste est longue…

- « Piss Christ » ? Mademoiselle, encore de l’obsession urinaire !

- « Analyser cela ? Non merci, l’urine de Serrano ne m’attire pas, je ne suis pas biologiste.

- « Ah, pardon ? Comment j’explique ? Je crois finalement que tout n’est peut-être pas à rejeter dans les thèses de ce semi-charlatan de Freud : la régression infantile, l’obsession du pipi-caca, avec le spectacle subventionné « Sur le concept du visage du Christ » et avec « Golgotha Picnic », oui, nous y voilà ! Et plus on vend de la merde aux bobos, plus ils en redemandent !

- Vous me dites qu’il y a du monde pour aimer cela ? Non, madame, vous dites n’importe quoi. Ce n’est qu’une faune de snobinards défoncés, de déglingués du sexe et du cerveau, amateurs frénétiques de pisse et de merde, provocateurs : tu parles !, pas plus conformistes qu’eux au dégoût du jour !

- Oh, chère madame, les crachats sur le visage du Christ, ça ne vous choque pas, ni la complaisance scatologique, ni qu’on épate les imbéciles avec de l’étalage diarrhéique, pour quoi faire, pour quoi prouver ? Mais vous vous offusquez de mon langage, oh, que vous êtes prude ! Ainsi, l’abjection blasphématoire, ça ne vous choque pas, mais, c’est fantastique, ce qui vous heurte, ce sont les mots qui la désignent. Cette pudibonderie dans la défense de l’excrémentiel me fascine, oui, vraiment, à moi Freud !

- « A Metz, l’exposition appelée « L’infamille », on voit l’allusion, non ? Cette exposition, c’était aussi de l’art contemporain bien sûr, avec une quarantaine de panneaux sur lesquels des phrases sorties des cerveaux de pervers criminels subventionnés, alors qu’en toute société un peu saine on les enfermerait au plus vite. Cela, ça ne vous choque pas, monsieur, ces promesses des sévices sexuels, y compris par l’emploi de chiens. Et tout le monde d’accepter !

Oui, monsieur, je n’invente rien, coudre le sexe de leurs enfants, les livrer aux chiens, les sodomiser, c’est un échantillon des inscriptions élucubrées par d’immondes tarés subventionnés suivies de « Car ceci est mon corps, ceci est mon sang ». Oui, l’évêque, le misérable évêque s’est tu, oui, le préfet de merde a approuvé, et les ministres de « l’éducation » et de la « culture » ont laissé faire. C’est une élue courageuse du FN, Françoise Grollet, qui a dénoncé cette impensable ignominie que l’AGRIF, au prix de l’acharnement d’une longue procédure, ne laisse pas passer.

Evêques silencieux, élus indifférents et un préfet radicalement indigne, ou lui-même pervers, pour oser nous écrire qu’il fallait bien sûr un « accompagnement pédagogique » pour cette exposition. Un « accompagnement pédagogique » pour faire comprendre aux enfants ce que des enfoirés de psychologues criminels imaginent habituellement être dans le cerveau des parents. Cela, il fallait oser le proposer !

- « Quoi, vous trouvez que je ne suis pas respectueux de ces coupables de non-assistance à enfants en danger ? Vous osez, monsieur, proférer grotesquement cette remarque à faire hennir les constellations. Non seulement je ne les respecte pas, mais je les avertis que leur sort est d’ores et déjà scellé pour l’éternité.

« Malheur à ceux qui scandalisent les petits enfants ! Mieux aurait valu qu’on les précipitât dans l’abîme avec une meule autour du cou… » Voyez-vous, on comprend pourquoi ces démoniaques subventionnés ont tant de haine pour le Christ.

- « Je vais répondre à votre question, jeune homme, sur ce que je pense des spectacles que vous osez qualifier du mot de créations. Ce sont des trucs de déglingués de la calebasse, de suceurs d’hémorroïdes, de coprophages, de pervers multiformes. Ah, ainsi mes propos vous choquent ! Mais l’excrémentation blasphématoire des spectacles christianophobes ne vous choque pas ?

- « Vous me dites fermé à la création artistique moderne, diable non, car il y a de très grands artistes aujourd’hui. Et je rêve même du surgissement d’artistes à la hauteur d’un Jérôme Bosch ou d’un Goya, pour peindre ou dessiner nos fantastiques politiciens en charge de la culture et de ses subventions.

Je vois ainsi par exemple de belles fresques avec l’enfilade de nos successifs ministres de la culture, parmi tout un grouillement de sorcières, de personnages hideux, de damnés. On y verrait, à vous d’identifier, une composition de faune avec une tête de gargouille grimaçante, à la figure piquée de petite vérole et coursant un pauvre berger andalou.

Il précèderait celui que l’on appelle « l’aspergé ». Allo, non je ne parle pas d’asperges, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, car je le sais, certains aiment engloutir les asperges par différents endroits, de leur « crying body » mais encore une fois, c’est de l’aspergé que je vous cause, pas des asperges !

Trop, c’est trop !, me dites-vous, c’est en effet ce que je pense aussi. Mais si vous voulez vraiment que je réponde à vos questions, vous n’avez pas le choix, il faut encore que je vous brosse la fresque jusqu’au bout.

Ensuite, voyez-vous, il y aurait le ministre du doux bla-bla à la Mamounia. Après ses galipettes gidiennes, on le peindrait un peu gêné sur son pieu dans sa piaule, devant une dévastatrice compagne, trop tôt de retour et moins complaisante quoique de même milieu professionnel que dame Sinclair.

Certes, il n’était plus alors à la Culture mais aux Affaires Étrangères, et donc partiellement en charge de la culture française dans le monde. Ah, les fantaisies à la Mamounia ne se terminent pas toujours par des fantasias !

Viendrait enfin, vous vous en doutez, celui que l’on appelle le cornaqué de Bangkok, ce triste blafard avide de féroces boxeurs thaïs mais, adultes, faut bien préciser.

Alors, votre question, elle arrive ? Vous avez oublié ? Cela vous reviendra ! Alors continuons. Dans l’enfilade on devra peindre aussi le maire de Paris, l’actif cyclophile subventionneur prosélyte du Théâtre de la Ville et de toutes les associations qui se retrouvent dans la Gay-Pride.

Selon le cinéaste Moati, Delanoë est, comme lui, bien atterré par l’évolution démocratique de la Tunisie. Franco-tunisiens, Delanoë et Moati ne sont pas de ces méchants colons qui faisaient suer le burnous. Eux ont plutôt profité non pas du « temps béni des colonies » mais de celui de Ben Ali dans la douceur de Sidi-Bou-Saïd.

Avec ces islamistes, c’est pas demain la veille qu’on pourra balader en Tunisie ces spectacles d’excrémentation, fussent-ils christianophobes. Car même si le Christ n’est pas le Isa du Coran, dans l’ordre islamique on n’apprécie pas trop et même pas du tout l’art coprophage.

- « Je vous entends mal, monsieur, vous me parlez de l’élasticité de leurs fondements, qu’entendez-vous diable par là ?

- Allo, allo, oui, ça y est, j’ai compris, vous me reprochez plutôt de ne pas accepter que le droit au blasphème soit un des fondements de la laïcité. J’ai déjà entendu cela en maints tribunaux. Et en effet j’ai de la laïcité une autre conception, celle du respect du sacré, celle du respect de la dignité humaine. Mais l’ahurissant, c’est que les crapules vicelardes se drapent dans une vertueuse dignité offensée lorsqu’on les traite de ce qu’ils sont : des charognards du blasphème subventionné, des impuissants en mal de stimulations malodorantes. Faut quand même le faire, non, de faire souffler de l’odeur de merde dans le théâtre pour authentifier l’épandage diarrhéique !

- « Mademoiselle, vous vous étonnez, me dites-vous, de mon indifférence aux positions de prêtres et évêques défendant les œuvres de ce que l’on appelle l’art contemporain.

Non, ce n’est pas de l’indifférence ! Ce sont les phénomènes habituels, plus ou moins importants selon les époques et dans leur diversité : époques d’avachissement, alignement sur les modes, conformisme et snobisme, collaboration avec les totalitarismes et même apostasie silencieuse et trahison. Cela dit, ce ne sont pas tant les prises de position des détraqués du ciboulot parmi les clercs qui m’inquiètent. C’est le silence de beaucoup trop, sous les prétextes de ne pas faire de vagues, qui me heurte.

A un moment où toute une couche de « dialogueux » mène calamiteusement le plus mauvais dialogue interreligieux possible, dans un à priori de complaisance totale pour leurs interlocuteurs juifs ou musulmans, ils se gardent pourtant bien de les imiter dans ce que l’on peut admirer chez eux. Musulmans et juifs ne laissent pas cracher sur leur religion, souvent n’admettant même pas la liberté de la critique ou du refus. Mais l’esprit de paix s’est hélas transformé en tiédeur indifférente, puis en complaisance pour le pire dans la gradation qui va de la torpeur à la lâcheté, et finalement à la trahison.

- « Je blasphème, dites-vous, monsieur, contre la laïcité, la liberté, les autorités. Cela, c’est vraiment magnifique !

Eh bien oui, je blasphème sans état d’âme contre les blasphémateurs de Dieu, de l’innocence des enfants, de la beauté, de la dignité humaine, de la liberté du bien. Et je ne crains pas d’outrager ceux qui outragent le Christ et l’humanité par leurs défécations et leurs injures subventionnées.

Ils sont des médiocres, confits dans leur conformiste confort, exhalant dans une continuité bien rémunérée leur haine fétide contre le Christ. Je leur préfère ces anarchistes espagnols qui, en pelotons d’exécution, fusillaient le Christ en croix.
C’était moins médiocre.
Mais quoi qu’il en soit, il faut bien que le Christ existe pour qu’on le haïsse autant. Dieu ne meurt pas. »

lundi 24 octobre 2011

Le « printemps arabe » a désormais un nom : sharia !

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique.
La proclamation à Benghazi de la sharia comme désormais source principale du droit en Libye, c’est vraiment le très beau, le superbe résultat de la politique, approuvée à droite comme à gauche, de messieurs Bernard-Henri Lévy, Sarkozy et Juppé et des bombardements protecteurs de l’OTAN !

Pour beaucoup, que n’abreuvent que les informations ou la désinformation des médias, la sharia c’est simplement le retour à la législation de la polygamie et l’on ne saurait prendre cela au tragique. Les imbéciles ignorants feront sur cela des quolibets salaces.

Or la sharia, c’est ni plus ni moins l’ensemble du code islamique intégrant et régissant la totalité des actes humains. L’islam, c’est la sharia, la sharia, c’est l’islam. C’est le socle de la théocratie totalitaire dont le modèle a été établi à Médine par Mahomet.

Cent fois le Coran rappelle qu’obéir à Dieu, c’est obéir à son prophète. La sharia, c’est la codification aux premiers siècles de l’islam de ce qui est prescrit dans le Coran et de tout ce que le prophète, selon la tradition (sunna), aurait fait et enseigné (hadiths). C’est la perfection d’une théocratie totalitaire régissant tout le monde et toutes choses dans tous les ordres de la religion, de la morale, de la politique, de la culture, en résumé de la vie individuelle et sociale sous tous leurs aspects et sous le contrôle de tous par tous.

Avec les phénomènes résultant de l’effondrement de l’empire ottoman et de la domination des puissances européennes, les peuples de plusieurs pays d’islam avaient connu plus ou moins de distanciation avec le système sharaïque. Mais nous assistons partout en islam à son retour en force.

La sharia, ce n’est pas seulement le mariage possible avec quatre épouses simultanément et l’achat d’autant de concubines que l’on peut en avoir, avec toutes les facilités d’un divorce avec les unes, prononcé en trois répétitions de la phrase de répudiation, ou d’une simple expulsion pour les autres.

La sharia, ce n’est pas seulement le statut d’infériorité et de soumission de la femme sur bien des plans. C’est encore notamment, comme le rappelle Le dictionnaire du Coran (Robert Laffont) sous l’éminente direction de Mohammed Ali Amin-Moezzi, grand universitaire de la Sorbonne, une affirmation de la stratification de l’humanité qui, idéologiquement, légitime l’esclavage.

Au haut de la hiérarchie est le mâle musulman, parmi lesquels la sharia distingue le commun (al-âmma) et l’élite (al-khâssa).

Au bas de l’échelle, il y a les hommes sans religion, les « adamiens ». Selon la sharia, ils sont « sans foi ni loi ».  S’ils ne se convertissent pas, affirme la sharia,  "leur sang est licite".

Au milieu sont « les gens du Livre », les juifs et les chrétiens, gens inférieurs mais que l’on peut laisser vivre selon le statut de « dhimmi », ses tolérances et ses contraintes, mais que l’on a souvent persécutés quand ils refusent la conversion.

C’est un dogme de l’islam et de sa sharia que d’affirmer que tous les non-musulmans païens ou gens du Livre iront en enfer.

La sharia est aujourd’hui le code proclamé de l’ordre totalitaire islamique dans la plupart des grands pays d’islam, chiites ou sunnites, Iran, Arabie, Pakistan, Afghanistan, Soudan, Nigéria du Nord, etc… D’autres pays la rétablissent progressivement dans les faits selon le rideau de fumée de l’islamisme « modéré ». (Turquie-Égypte-Irak)

En Libye, grâce à l’OTAN, grâce à la France, la sharia est donc proclamée. En Tunisie, avec la victoire électorale des dits « islamistes », elle va être d’abord imposée dans les faits.

Mais la vérité, partout, c’est que l’islamisme, c’est l’islam réel fondé sur la sharia.

Hélas, chez nous, tous les responsables des grands partis politiques, sans exception aucune, et aussi presque tous les responsables religieux, et encore la plupart des enseignants et des journalistes ne veulent voir dans l’islam qu’une religion.

Soit ils sont des ignorants, soit des dissimulateurs de la vérité.

vendredi 21 octobre 2011

Réflexions sur quelques propos de Marine Le Pen.

Plusieurs de nos amis m’ont demandé ce que je pensais des réponses de Marine Le Pen dans l’émission hier matin de Patrick Cohen. Par chance, j’avais pris cette émission en cours de route, c’est le cas de le dire, coincé dans le long encombrement de la rocade de Toulouse.

Considérant ses qualités de vivacité de parole et son sens de la répartie, j’écoute souvent Marine avec attention. Je partage beaucoup de ses indignations sur les erreurs accumulées des responsables politiques, sans même parler du déferlement des affaires de corruption.

Je suis dans l’obligation de répondre que, sans la moindre hostilité à priori, j’étais hier en large divergence ou désaccord avec ses affirmations.

Sur son positionnement « ni droite, ni gauche ».

Marine a exprimé qu’elle n’est pas d’extrême-droite parce qu’elle n’est pas de droite. Moi, je ne suis pas « d’extrême-droite » parce que je suis simplement un homme de droite, de cette droite de conviction qui, à l’inverse de la gauche et de la fausse droite culturellement gauchie, eurocratique, et mondialiste, se fonde sur le respect de la vie et des exigences de la nature humaine, la défense des communautés naturelles et de la patrie.

C’est la doctrine de l’écologie authentique, fondamentale, l’écologie chrétienne qui rappelle que s’il faut respecter la Création, découvrir et utiliser les lois de la nature sans les enfreindre, il faut en premier lieu respecter la nature humaine et la vie innocente.

La vraie droite, c’est à l’évidence la droite de conviction sociale, patriotique, respectueuse de l’âme chrétienne de la France, le contraire de l’extrême-droite réelle, celle de certains groupuscules : l’antisémitisme, le racisme, la nostalgie « rouge-brun » des régimes totalitaires, l’Europe des länders, l’eugénisme, l’euthanasie.
On ne peut honnêtement pas attribuer ces convictions à Marine.

En revanche, on peut lui reprocher de confondre la fausse droite avec la droite patriotique, sociale, populaire telle que s’en réclamait jadis le Front National.

Enfin, Marine commet, comme jadis son ex beau-frère Maréchal, l’erreur inadmissible d’attribuer à la gauche une sorte de légitimité historique de défense de la justice sociale.

Sans doute, je le crois, par ignorance. Parce qu’enfin, c’est la triste Révolution française étatique, totalitaire qui a mené une impitoyable action de « déboisement social » et c’est la droite chrétienne, souvent légitimiste, qui a suscité en réaction toutes les lois sociales, courant historique de progrès et de modernité dans lequel nous nous inscrivons.

On me dira que tout cela n’est pas bien grave, qu’il s’agit de récupérer des voix de droite et de gauche. Je crois pour ma part que l’efficacité électorale ne nécessite pas des contre-vérités idéologiques et historiques.

Sur le printemps arabe.

Comme moi, (et je l’approuve donc !) Marine exprime son scepticisme sur l’utopie du « printemps arabe ». En revanche, par ignorance évidente, elle a formulé des considérations partiellement justes ou très erronées sur les dictatures arabes, et leur « protection » des chrétiens.

Ces dictatures ont appliqué en effet à l’égard de ces derniers, avec plus ou moins de rigueur, le principe de « dhimmitude », mot qui n’est pas venu dans le propos de Marine.

Certes la vérité, c’est qu’en Irak le régime de Saddam, établi sur la domination de la minorité sunnite arabe sur les arabes chiites et sur les kurdes, avait intérêt à ne pas se mettre à dos la minorité chrétienne, non négligeable numériquement avant l’invasion et la chute (de 3 à 4 % de la population), rescapée des massacres du siècle dernier.

En Tunisie, sous Ben Ali, il n’y avait pas de liberté religieuse pour les Tunisiens, c’est-à-dire pas de liberté de conversion au christianisme par les musulmans.

En Lybie, même chose.

On verra bien ce qu’il en sera désormais dans ces deux pays où existait au moins la tolérance des cultes chrétiens pour les étrangers et les immigrés non musulmans.

Pour ce qui est de l’Égypte, Marine, contredite avec justesse par ses interlocuteurs, a émis la bourde que la situation des Coptes était bonne sous Moubarak. Elle semble ignorer totalement qu’elle était tout simplement de plus en plus dramatique avec leur relégation politique et sociale, avec une suite ininterrompue, tout au long de la seconde moitié du XX° siècle, d’attentats et de massacres. Simplement, avec un islamisme de plus en plus féroce, l’Égypte voit une situation encore pire de jihad (la guerre sainte) succéder à celle de la dhimmitude.

Le point sur lequel je ne puis hélas, mais sans surprise, que manifester un total désaccord avec Marine, c’est devant son refus d’exprimer la moindre condamnation du régime syrien, sanguinaire et tortionnaire, des Assad père et fils.

Prétendre, comme l’a fait aussi Jean-Marie Le Pen, que ce régime de féroce domination de la minorité alaouite (secte dérivée du chiisme) sous couvert du parti Baas, spécialiste de l’assassinat systématique de ses opposants, a constitué la dernière protection des chrétiens d’Orient est en effet contraire à la réalité.

La vérité, c’est que les malheureux chrétiens n’ont pas eu et n’ont pas le choix. Pour survivre, ils ne pouvaient et ne peuvent refuser l’allégeance au régime. Or, celui-ci, tellement honni pour sa féroce domination conjuguant les massacres de masse et les pires atrocités dans la répression policière, va tôt ou tard s’effondrer sous la pression de la majorité sunnite encadrée par les Frères Musulmans. Il est alors à craindre et hélas très probable que les chrétiens soient, comme en Irak, d’autant plus frappés qu’ils auront soutenu le régime.

J’ai attendu en vain que Marine exprime ce qu’elle devrait avoir appris du sort terrible du Liban sous la dictature syrienne, du massacre de nos paras du Drakkar, de l’assassinat de nos diplomates.

Nous savons bien qu’elle est très influencée, comme son père, par deux ou trois conseillers menant de bonnes relations avec le régime syrien, avec l’iranien et aussi le Hezbollah libanais.

Et par ailleurs, rien ne semble indiquer qu’elle ait comblé sa méconnaissance de la réalité totalitaire, dans tous les ordres de la vie individuelle et collective, autant que religieuse de l’islam, qu’elle persiste en d’autres déclarations à ne considérer que comme une religion. .

Cela constituera évidemment un aspect important de la notation pour les élections présidentielles que l’Institut du Pays Libre lui accordera au vu de son programme et de ses déclarations.

mercredi 19 octobre 2011

Du côté de l'AGRIF...

TRISTE, TRISTE…
Notre procès en référé au Tribunal de Paris contre l’abomination scatologique au Théâtre de la Ville intitulé « Sur le concept du visage du Fils de Dieu » avec un débordement d’excréments sur ce visage accompagnés d’odeurs de synthèse diffusées dans la salle pour les malades mentaux qui regardent ce spectacle, nous l’avons perdu.

Mais nous l’aurons mené une fois encore pour notre honneur. Les défenseurs de l’abjection, une fois encore aussi, auront trouvé un misérable prêtre pour venir soutenir l’insoutenable.
J’écrirai un jour la mémoire de ces trahisons ecclésiastiques.


SUPERBE SOIRÉE AGRIF À TROYES.
Comme je viens de l’écrire, il n’y a pas que des heures agréables dans notre combat. Surtout lorsque la justice considère comme non répréhensibles les pires offenses antichrétiennes qui sont aussi pour le moins des insultes à la dignité humaine et des incitations au sadisme.

Alors je ne cache pas ma joie lorsqu’une assemblée importante, amicale, chaleureuse, nous encourage et nous incite, s’il en était besoin, à continuer. C’était le cas hier au soir à Troyes. Notre ami Jean-Louis Chaton, personnalité de la ville, m’avait invité à parler des combats de l’AGRIF sous l’égide de son association le Carep (Comité d’Action pour le Respect de l’État de Droit). Dans la très belle salle de la Maison des Associations se pressaient plus de cent cinquante participants. Parmi eux, un adjoint au maire de Troyes, des maires de communes voisines, de fervents militants de l’AGRIF et de Chrétienté-Solidarité.

À noter aussi que nous avions eu le soutien très amical du prêtre desservant l’église accordée pour ce que l’on appelle « le rite extraordinaire » et que je préfère pour ma part simplement désigner comme le rite traditionnel de l’Église latine.

À noter aussi qu’il y avait des militants du Front National que j’ai eu plaisir à revoir, du MIL, et aussi de Riposte Laïque.

J’ai parlé des vrais racismes et de la perversion nihiliste du soi-disant antiracisme, et surtout de l’islam que l’on a le devoir de connaître, de critiquer et de refuser. J’avais la forme des bons jours. La salle ne m’a pas mesuré son soutien enthousiaste et unanime. Elle a particulièrement vibré lorsque j’ai exprimé avec force que notre modèle politique et social, ce n’était pas celui de la théocratie totalitaire de l’islam, que ce soit sous les formes des régimes saoudien, iranien, pakistanais, turc, égyptien et autres. Nous ne voulons pas de cela pour la France, nous ne voulons pas subir le sort du Kosovo, nous ne voulons pas subir la rééducation vengeresse de Madame Houria Bouteldja et de ses amis de « Nique la France ».

Le débat s’est longuement poursuivi avec des interventions très pertinentes et convergentes. Et malgré l’heure, personne ne quittait la salle. Je suis reparti avec mon énorme valise à roulettes bien légère, déchargée de tous mes livres et du gros paquet des publications de l’AGRIF.

Une soirée parfaite donc, superbement organisée. Qui fera mieux ? Le concours est ouvert.

vendredi 14 octobre 2011


Chez Caroline Fourest, conformiste cuisinière : les « saints de la laïcité ».

Histoire de me stimuler en début de journée, avec le café, dans l’exercice de la réplique, j’écoutais ce matin encore France-Inter, modèle Philippe Val. Caroline Fourest, celle qui écrivait dans Charlie-Hebdo qu’elle ne verrait « pas d’inconvénient à donner à nouveau les chrétiens aux lions » en est désormais éditorialiste.

Caroline et sa concubine Flammetta Venner ont fait un fond de commerce de leurs commentaires sur l’extrême-droite. Elles écrivent depuis des années et des années à peu près les mêmes bouquins.

Comme les cuisinières d’antan de mes campagnes veillant sur le cassoulet ou la garbure, elles laissent au feu la même grande marmite remettant sans cesse ce qu’il faut de haricots ou de légumes, avec un tout petit peu de viande, car la viande est chère.

Je n’ai donc pas acheté le dernier bouquin de Caroline sur Marine, je l’ai juste feuilleté à l’aéroport de Toulouse en attendant l’embarquement. J’ai survolé les cinq ou six pages qu’elle m’y a consacrées, juste pour vite vérifier qu’elles sont toujours les mêmes.

Caroline, comme nos vieilles cuisinières traditionalistes, n’aime pas l’innovation. Pour le cassoulet, il ne faut certes la manier qu’avec circonspection. On ne saurait y adjoindre du curry ou du chocolat (ça, c’est de la cuisine bobo !) mais moi, que le quotidien de la gauche anarcho-capitalo-trotskyste avait appelé « l’ayatollah cassoulet » je sais le varier sans cesse dans le respect de son identité fondamentale. Car la tradition, ce n’est pas une religiosité de l’imitation ou d’un identitarisme figé.

Il ne faut pas opposer en effet la tradition et la nécessaire innovation. Nous ne sommes pas exactement conservateurs, mot qui, comme disait Maurras, commence mal !

Dans le cassoulet, toujours avec le haricot de Tarbes, je varie donc, selon mes humeurs, dans l’harmonie, des confits (d’oie ou de canard) et des côtes de porc, mais toujours bien sûr, porc noir de Bigorre, le meilleur, dans l’adjonction de la tomate ou non, de l’andouille ou de la saucisse, et enfin de la pointe d’ail.

Caroline et Fiammetta sont de bien piètres cuisinières de la politique, avec le même fond de sauce ranci de l’extrême-droite, malgré l’apport de viande fraîche avec Marine qu’elles ne savent pas vraiment bien accommoder.

Mais ce matin Caroline, histoire de ne pas faire oublier son bouquin dont les piles ne baissent pas, est revenue sur Marine dont ces temps derniers, primaires obligent, François et les autres, et Ségolène et Martine surtout ont quelque peu occulté la présence.

Caroline, au-delà de son hostilité obligée, comme la plupart des commentateurs, a noté positivement la ferveur mariniste pour la laïcité mais sans pouvoir dire vraiment si c’est… du lard ou du cochon. Car pour elle, la bonne, la vraie laïcité, c’est simple : « les chrétiens aux lions ! ».

En cette haine, mais seulement en cette haine, contre les chiens de chrétiens, Caroline et sa compagne Fiammetta rejoignent Houria. Car, si Houria et ses islamistes conquièrent le pouvoir (bien aidés, par tous les évêques et religieux islamophiles et financiers de mosquées, hélas oui, père Gollnisch !) nos petites vipères antichrétiennes seront cuites au même feu que les chrétiens. En attendant, il est presque émouvant de constater, un peu psychanalytiquement, combien leur antichristianisme procède essentiellement d’une inversion mimétique, sans doute même d’un processus de fascination-répulsion.

Ainsi Caroline, comme bien d’autres « laïques », parle-t-elle de laïques impeccables, oui, insistons, des laïques sans péchés. Et aujourd’hui, tenez-vous bien, elle a parlé à propos de François et des autres de sainteté dans l’irréprochabilité laïque. C’est-y pas émouvant ? On connaissait déjà les baptêmes républicains, voilà qu’on connaîtra peut-être les béatifications et les canonisations laïques déjà annoncées, il est vrai, avec « la république du Panthéon » selon le titre d’un excellent livre de Jean Madiran.

On le voit, quoi qu’ils fassent, le catholicisme colle non seulement à la peau mais au cerveau des « laïques ». Sans qu’ils s’en rendent compte, tout leur système idéologique, tous leurs clivages, tout leur symbolisme sont encore religieux dans leur anti-religiosité.

Les chrétiens en ont la clé mystérieuse d’interprétation : le diable n’existe que par Dieu et tout dans la production diabolique n’est que grimace, imitation grotesque, inversion radicale de la réalité de Dieu.

Mais mon christianisme fait que si je dois la réfuter, je ne dois pas haïr Caroline, à vrai dire même, je ne le puis. Il y a dans son exaspération anticatholique même, quelque chose d’émouvant, comme la rage d’un manque, l’évidence d’un vide.

Je la plains.

Je ne désespère pas d’elle.

On a déjà connu dans l’histoire d’aussi acharnés qu’elle contre le Christ, d’aussi lapidateurs. L’un d’eux était le rabbin Saül. La grâce de Dieu sur le chemin de Damas en fit Saint Paul, ce géant de la foi. Si Caroline ne se ferme pas à la nostalgie qui l’habite et à la grâce de Dieu, alors elle pourra être sur la voie de la véritable sainteté.

jeudi 13 octobre 2011

France Inter : apologie des Brigades Rouges.

Je tombe hier au soir après les « informations » de 20 h sur une ahurissante émission de justification et d’idéalisation des Brigades Rouges italiennes menée par une donzelle de cette radio que se partagent les influences anarchistes, communistes et autres gauchismes.

On y développe que l’Italie des années 75-80 était toujours fasciste, que l’épuration n’avait pas été bien menée, qu’il eût fallu somme toute exécuter encore quelques millions de citoyens coupables d’avoir fait le salut à la romaine devant l’instituteur socialiste Benito Mussolini !

On n’y rappelait pas que Léon Blum notamment avait poussé ce dernier dans les bras d’Hitler.

On y entend évoquer combien c’était l’enfer dans les usines, combien les patrons étaient des esclavagistes et on expliquait donc pourquoi on peut comprendre la nécessité de l’assassinat du démocrate chrétien Aldo Moro et de ses cinq gardes du corps.

On y entend louer sans vergogne la grandeur de « l’immense fleuve communiste » de libération de l’humanité.

Alors je ne m’étonne pas qu’un dénommé Sigal, producteur de l’émission La Marche de l’Histoire ait cru bon de m’envoyer à l’AGRIF des injures du plus pur style bolchévique.

Pour ces gens-là, ne comptent guère les cent millions de victimes sur tous les continents de la terreur rouge. Il est bien connu en effet que, pendant que l’ouvrier italien souffrait sous le fouet capitaliste, en Chine, en URSS, et dans tous les pays communistes, c’était le paradis des travailleurs ; avec les camps de vacances au grand air du goulag et du laogaï et les gentils animateurs du KGB et autres polices protectrices.

Bien que sa famille, craignant les Brigades Rouges, se soit réfugiée en France, Carla Bruni, épouse Sarkozy, fut, on le sait, une pétulante gauchiste (milliardiare, certes, mais ce n’est pas du tout contradictoire). Aussi peut-elle se féliciter d’avoir fait placer le camarade Philippe Val, patron de Charlie-Hebdo, à la tête de cette grande officine nationale de désinformation et de subversion qu’est France-Inter.

Nicolas Sarkozy y est à peu près chaque jour vilipendé, moqué, discrédité, attaqué. Il s’étonnera après cela de perdre les élections ! Mais Carla est sans doute satisfaite : d’une part France-Inter est bien sur la ligne de son anarcho-gauchisme, de l’autre en faisant battre son cher mari, grâce à Val, elle peut espérer qu’il pourra tranquillement la voir pouponner son dernier nouveau-né dont il est assurément, semble-t-il, le père.

Car après avoir été une militante active, démonstrative, exemplaire de la polygamie et de la polyandrie (« Je suis monogame de temps en temps, mais je préfère la polygamie et la polyandrie ») après avoir eu Aurélien avec le fils, Raphaël, marié avec Justine Lévy, (fille de BHL) de son amant d’un moment Jean-Paul Enthoven, Carla est étrangement stable (depuis le 2 février 2008 !) dans sa monogamie avec Nicolas Sarkozy.

Après tant et tant « d’ex » comme on dit dans le jargon de la presse pipoline, ce dernier serait-il le « der des der » ? Ce serait surprenant mais pas impossible tant il est vrai que souvent femme varie. Au point de garder enfin un mari ?

Yvan Levaï, Anne Sinclair et Dominique Déeska.

N’est-il pas d’ailleurs émouvant de constater que tous les « ex » ne se détestent pas. Ainsi, quoique Anne ait un jour quitté Yvan après avoir succombé au charme de Dominique, Yvan Levaï est-il allé plaider la cause de ce dernier auprès de Nicolas Sarkozy. Pour faire pression sur la police et la justice dans l’affaire Banon ? On n’ose le croire ! Pour le faire ministre ? Pas impossible !

Certains se sont émus de tout ce q’aura coûté à Anne l’ignoble montage de l’affaire sofitélienne concoctée contre le pauvre Dominique. Ces braves gens ne pouvaient croire facilement que cette socialiste puisse être immensément riche, plus riche encore que le socialiste Tapie ou que le radical socialiste Baylet (qui n’est vraiment pas pauvre !) Mais quoique très, très riche de par son héritage d’une immense fortune familiale faite sur le commerce des œuvres d’art (en France, bénéfices non imposables grâce à Laurent Fabius, par ailleurs lui aussi très riche héritier), Anne Sinclair eut naguère à cœur de montrer l’exemple du combat pour les droits des travailleurs à travers son cas personnel.

Ainsi, lorsqu’elle fut « licenciée » de TF1, en 2001, elle était payée 250 000 francs par mois sur treize mois. À cela s’ajoutait deux primes annuelles de 280 000 francs (en février et en juillet) lui permettant d’aller un peu aux sports d’hiver et à la plage.

Mais TF1 ne lui payant pas à son gré une suffisante indemnité de séparation,  elle put obtenir du Conseil des Prud’hommes de Paris, le 5 novembre 2002, la somme de 12,445 millions de francs.

Même pour elle, après tout, c’était bon à prendre, un peu d’argent de poche, ce n’est pas inutile.

Procès Houria Bouteldja.

J’en parlerai longuement dans Reconquête. J’avoue avoir été stupéfait de la tentative de récupération des coucous du Bloc Identitaire (« Nous la ferons condamner ! »). Ensuite, ils ont raconté vraiment n’importe quoi sur le renvoi du procès. Les avocats de l’AGRIF en ont été consternés. Contre Houria, ces Identitaires n’avaient que l’embarras du choix pour aller manifester (devant le siège de son parti, devant les télévisions qui l’invitent, etc… ).

Beaucoup s’interrogent sur leurs véritables objectifs. On connaît les directives léninistes et trotskystes sur les associations et les syndicats (cf. « les 21 conditions de Moscou »). Lorsqu’on ne peut les noyauter et s’en emparer, alors il faut les détruire. Les Identitaires prétendent à l’évidence au monopole de la défense de l’identité. Mais au fait, que mettent-ils sous ce vocable ?

L’AGRIF agissait certes quand ils n’existaient pas encore, mais là n’est pas l’important. Ce qui est important, c’est ce que l’on défend vraiment. J’ai dit que nous n’avions, hélas à l’évidence, pas les mêmes valeurs. Lesquelles ?

D’abord, la plus importante, le respect de la vérité : s’attribuer les mérites d’un procès difficilement obtenu par l’acharnement et le talent de Maître Bonneau, mon opiniâtreté, et l’argent des adhérents de l’AGRIF, il fallait oser le faire ! Ça, ce n’est pas de la droiture, c’est un procédé de facture trotskarde !

Écrire encore comme avant-hier que le renvoi du procès que Maître Bonneau et moi avons tant préparé et tant attendu, c’était une « dérobade » (sic), il fallait encore le faire ! Qui cela visait-il ? Nous ? Le tribunal ? Histoire, peut-être après la tentative d’amalgame, d’injurier et d’indisposer ce dernier ? La question se pose. Les Identitaires qui méprisent l’action de l’AGRIF ne veulent-ils pas au fond que ce procès, déjà bien difficile, soit perdu ? Alors bien sûr, à coups d’apéros saucisson-pinard, avec Riposte Laïque, eux, ils feront reculer l’islam !

Je ne vois rien à redire à leur mode d’action, du moins si le vin est bon et la charcuterie authentique. Libre à eux d’organiser ce qu’ils veulent. Quoi qu’il en soit, nous, prochainement, avec nos amis musulmans convertis, de plus en plus nombreux, nous trinquerons avec du très bon vin !

Quant aux ubuesques considérations judiciaro-juridiques des Identitaires (là, ce sont vraiment des cadors !) dans la confusion totale du droit de la presse et du droit commun, elles ont suscité non seulement la stupéfaction apitoyée de nos avocats mais aussi de certains ayant à priori de la sympathie pour eux.

Que ce soit l’occasion de leur apprendre :
1)      Qu’un « sous-chien » domicilié en France ne peut être placé en détention provisoire ou déféré devant un tribunal par voie de comparution immédiate pour des infractions de presse.
2)   Qu’il est accablant mais surtout méprisant de qualifier d' « employée » la juge en charge du procès et surtout de qualifier odieusement sa maladie avec des guillemets comme si celle-ci était imaginaire.

On mesure là combien le tribunal méprisé pourrait être légitimement indisposé s’il confondait l’AGRIF avec ces décidément très curieux  « Identitaires ». Oui, redisons-le, les Identitaires se moquent à l’évidence du résultat du procès et n’auraient pas agi différemment s’ils avaient voulu le faire capoter. Car pour eux l’important est de faire de l’agitation. Pour nuire à Houria Bouteldja ? Non ! Elle a été ravie de leur provocation, elle est entrée objectivement dans leur jeu, et elle ne se prive pas de les amalgamer avec l’AGRIF.

Dernier point : il y a, je le sais, des militants de conviction nationale et de foi catholique chez les Identitaires. Les procédés de leurs chefs à notre égard en ont indisposé déjà plus d’un qui me l’ont fait savoir. Mais qu’ils leur posent donc les questions suivantes :
-         Placez-vous le respect de la vie innocente, de la fécondation à la mort naturelle, comme valeur fondamentale de notre civilisation et de notre morale politique ?
-         Considérez-vous les valeurs de la morale naturelle, de la loi naturelle, déjà si bellement défendues dans la civilisation grecque (les « grandes lois de la conscience » d’Antigone) et explicitées dans le Décalogue commun aux juifs et aux chrétiens, comme le socle de la morale d’hier et de demain ?
-         Considérez-vous l’unité et la souveraineté de la patrie française, séculaire communauté historique de destin, comme les principes fondamentaux de notre volonté politique ?
-         Êtes-vous pour une Europe des patries et non pour une Europe fédérale fondée sur les euro-régions ?
-         Êtes-vous pour le libre choix des parents de l’école pour leurs enfants et le financement des établissements par le chèque scolaire ?
-         Vous opposez-vous, avec raison, au racisme « anti-blanc » mais vous opposez-vous tout autant au racisme antifrançais et au racisme antichrétien visant des compatriotes de races différentes issus de ceux parmi les peuples de l’empire français qui ont choisi la fidélité à la France et l’intégration dans notre séculaire civilisation chrétienne.

mercredi 12 octobre 2011

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

LE PROCÈS D’HOURIA BOUTELDJA.

Le procès d’Houria Bouteldja, intenté sur plainte de la seule AGRIF en 2007, et qui devait venir ce jour, a été reporté, nous en avait-on informés avant-hier, en raison de difficultés d’organisation du Tribunal.
Il a été renvoyé au mercredi 14 décembre à 14 h.

Il est à noter que pour soutenir Houria Bouteldja, et croyant sans doute faire pression sur le Tribunal, une faune curieuse de quelques dizaines de dénommés Indigènes de la République s’est retrouvée aujourd’hui devant le Palais de justice.

Pour le 14 décembre, l’AGRIF maintient les mêmes consignes que pour aujourd’hui : présence souhaitée de ses adhérents et amis de Midi-Pyrénées.

mardi 11 octobre 2011

Toujours la question de l’Islam.

Procès Houria Bouteldja

Dois-je confier combien j’ai mal pris hier l’annonce de son renvoi à une date que nous devrions savoir demain ?
Il tombait à un moment particulièrement tragique pour nos frères chrétiens d’Egypte dont le massacre perpétré par une alliance de militaires et de civils a été marqué par des actes de cette immense sauvagerie caractéristique de la haine islamiste.
On y massacrait les coptes en les traitant de chiens. Et le qualificatif de « sous-chien » est une renforcement de cette injure.
Voilà ce que je m’apprêtais à dire au Tribunal.

« Le printemps arabe »

On peut se reporter en remontant dans ce blog au total scepticisme que je manifestais à l’égard de ce « printemps arabe » salué par tous nos imbéciles de la politique et de la médiacrassie.
J’exprimais que le seul signe d’une véritable libération des peuples arabes et de l’islam en général ne pouvait être que la manifestation d’une acceptation de la liberté religieuse, au delà de la dialectique entre dhimmitude et jihad. On vérifie une fois encore, cette fois en Egypte, combien la dhimmitude, ce statut prescrivant de laisser vivre, dans une infériorité de statut, ceux que les musulmans appellent « les gens du Livre » (juifs et chrétiens), est toujours bien fragile et débouche hélas sans cesse sur le jihad, c’est à dire la guerre dite « sainte » et les massacres.
Ces massacres des coptes, c’est à dire des égyptiens de souche, par les hordes des arabes (ou des arabisés) n’a pas semble-t-il ému dame Bouteldja qui continue à déverser  des énormités sur l’Agrif et sur moi.
Mais cette algérienne qui vit en France et n’apporte rien à son pays d’origine est une impudente raciste et impérialiste arabe. Elle voudrait somme toute que la France connaisse le sort de l’Afrique du nord berbère, conquise, écrasée, soumise, au prix de plusieurs siècles de massacres et d’exterminations des berbères de souche, ces « sous-chiens » chrétiens ou juifs.
La Kâhina, l’héroïne de la résistance kabyle à la fin du 7ème siècle, n’est évidemment pas un modèle aimé d’Houria Bouteldja.

Soutiens à l’Agrif : l’AF


A propos du procès, je prends connaissance ce jour de l’excellent communiqué de soutien à l’Agrif publié hier par le centre royaliste d’Action Française nous apportant « un soutien sans réserve ».
Aves l’Action Française nous partageons bien des valeurs et notamment celle de la vérité, celle de la patrie française, et aussi celle du respect mutuel, du bon voisinage et, pour tout dire, de l’Amitié Française.
Le soir du procès- qui viendra bien- leurs militants seront invités par l’Agrif au verre de l’amitié avec la meilleure charcuterie basque.

L’indignité de la maison d’édition Bayard.

Cette maison au nom emblématique fut jadis catholique et française.
On vient d’y éditer un misérable pamphlet anticatholique intitulé « De la dignité de l’islam » et présenté comme « la réfutation de quelques thèses de la nouvelle islamophobie chrétienne » (sic !). Son auteur, Michel Orcel, qui s’est retiré à Marrakech, oublie de préciser qu’il est un converti à l’islam.
Il doit se réjouir de pouvoir ainsi, sous le couvert de Bayard, injurier le pape qui, selon lui, « use de procédés retors et de bassesses pour discréditer un rameau concurrent de sa propre foi ». Il y injurie encore nos amis Urvoy et les autres grands islamologues français coupables de ne pas se soumettre comme lui au diktat du totalitarisme mahométan.
Les lèche-babouches se réjouiront de ce que Michel Orcel parle de « cet improbable Jésus qui jamais ne rit ni ne fait l’amour ». Propos en effet très islamiquement correct !
Eh bien, pour nous, notre idéal n’est pas celui du modèle politico-religieux de Mahomet, cet homme qui, lui, faisait en effet l’amour avec beaucoup de femmes et faisait encore plus la guerre, affirmation qu’aucun musulman ne saurait trouver irrespectueuse tant elle est conforme (et même inférieure) à ce que nous en disent les hadith.


« Ce que j’ai vu en terre Sainte ». Entretien avec Cécile Montmirail

Faute qui n’incombe qu’à moi, c’est le texte non corrigé qui a été imprimé.
Je retire le livre de la vente et nous imprimons le texte correct.
Nous remplacerons donc volontiers les premiers livres vendus. C’est là le respect que nous devons à nos lecteurs.

Le livre ( 31€ franco de port) est à commander au Centre Charlier 70, bd Saint Germain 75005 Paris.




lundi 10 octobre 2011

PROCES HOURIA BOUTELDJA
Dernière minute !!!
Notre avocat, Maître Pierre-Marie Bonneau, vient de nous informer que, suite à des problèmes d’organisation du Tribunal de Toulouse, le procès est une nouvelle fois renvoyé.
Nous ne pouvons qu’en prendre acte.
Nous ne manquerons pas de vous informer de la nouvelle fixation.

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Chrétiens d’Orient : vers l’extermination finale ? Chrétiens d’Occident : le processus est enclenché.

L’AGRIF ne peut que se féliciter de ce que Nicolas Sarkozy ait, à Erevan, rappelé la terrible réalité du génocide arménien toujours nié par l’État turc exterminateur.

Le processus de reconnaissance du génocide en France fut déclenché par le procès en octobre 1994 intenté par l’AGRIF l’année précédente après les propos négationnistes (« le génocide est fort douteux ») publiés dans Le Monde par l’historien turcophile Bernard Lewis.

L’AGRIF fut déboutée au motif que ses dirigeants n’étaient pas fils ou petits-fils d’Arméniens génocidés ; alors les organisations arméniennes reprirent le procès, avec succès, qui se solda par la reconnaissance du génocide par la justice française puis par l’Assemblée Nationale.

Ara Toranian, président du Conseil Central des Organisations Arméniennes de France, vint alors nous rendre visite et nous exprimer sa reconnaissance. Il est aujourd’hui très heureux que le président d’Avocats sans Frontières, Gilles-William Goldnadel, responsable important des institutions communautaires juives françaises, ait, dans sa préface au livre qui sort en ce moment de Reynald Seycher « Vendée – Du génocide au Mémoricide », superbement montré combien après la Vendée « premier des génocides contemporains » les autres furent perpétrés sur des raisonnements et mécanismes semblables par « les systèmes de même nature mortifère » (génocides en Turquie des Arméniens et autres chrétiens, génocides communistes et nazis).

Mais aujourd’hui s’accélère le processus d’éradication des chrétiens dans les États islamiques. Dans tous ils sont assignés au régime de dhimmitude. Les tueries de ce dimanche perpétrées en Égypte contre les Coptes par une armée prenant le relais massacreur des masses islamistes fanatisées frappe le dernier peuple chrétien numériquement important dans l’islamitude.

On attend toujours que les organisations islamiques en France combattives, au nom des droits de l’homme, pour les droits de l’islamisation manifestent un tant soit peu leur réprobation et l’exigence d’une égalité de respect des musulmans en Occident et des chrétiens en Orient.

On attend, il est vrai, aussi bien des prêtres, religieux et évêques de France et d’ailleurs, si prompts à favoriser chez nous l’accueil de l’islam et l’implantation de ses mosquées, qu’ils manifestent avec la même énergie une solidarité chrétienne effective avec les chrétiens d’Orient et, en France, avec les musulmans convertis au christianisme.

Pour notre part, avec Chrétienté-Solidarité-Persécutions, nous continuons à œuvrer pour aider à survivre plus de cent cinquante enfants chrétiens d’Égypte et d’Irak frappés par le terrorisme et la persécution. Avec l’AGRIF, nous poursuivons l’islamiste Houria Bouteldja qui a traité les « blancs » de « sous-chiens », exprimant avec rage son souhait de les « rééduquer » et le pire « s’ils ne se soumettent pas ».

Car, ne nous y trompons pas, le but d’Houria Bouteldja et de ses semblables, c’est de faire de nous les derniers des chrétiens Français. Comme en Égypte (copte signifie égyptien) où il faut éliminer le  reliquat des dix millions de chrétiens de l’ancien peuple, on veut faire de nous comme des coptes de France.

L’heure est à la résistance pour notre foi et notre liberté.