mardi 29 novembre 2011

Le 15 décembre, unissons nous aux souffrances de nos frères persécutés

Dans les dizaines de pays où règne la théocratie totalitaire islamique, c'est au mieux pour les chrétiens le régime de relégation de la dhimmitude souvent accompagné de fortes incitations pour qu'ils se convertissent à la religion du coran et de l'ordre de la charia. En Afghanistan, au Pakistan, en Égypte, au Nigéria, au Soudan, en Iran, en Irak, en Turquie aussi, dans d'autres pays, cette pression ne va hélas pas sans emprisonnements " légaux " ou crimes, enlèvements, viols, assassinats et massacres perpétrés par les plus fanatiques et terroristes.

Mais en Corée du Nord toujours et encore en Chine, les chrétiens de toutes confessions subissent la persécution. C'est cette réalité tragique qu'évoqueront des témoins, des rescapés et des responsables militants de la liberté chrétienne, des prêtres et des pasteurs, catholiques, orthodoxes, protestants, avec les prières et les chants qui montent des chrétientés martyres.


Les organisateurs regroupés en une Coordination Laïque de Solidarité Chrétienne (COLSOC).

Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité-Persécutions ;

Moh. Christophe Bilek, Notre-Dame de Kabylie ;

Pasteur Saïd Oujibou, communauté chrétienne d'Afrique du Nord ;


Premiers appelants :

Dom Louis-Marie, (Père Abbé du Monastère Sainte-Madeleine du Barroux)

Abbé Vincent Ribeton, (Fraternité Saint-Pierre)

Abbé Guillaume de Tanouärn, (Centre Saint Paul)

Jean Maher, (président des Coptes d'Europe)

Elish Yako (Association d’Entraide aux Minorités d’Orient, Irak)

Abbé François Pozzetto (Fraternité Saint Pierre)

Guillaume de Thieulloy (Riposte Catholique)

Richard Haddad (éditeur, Liban)

Jeanne Smits, (journal Présent)

Cécile Montmirail, (journaliste) ;

Maurice Calmein et Pierre Dimech, (présidents fondateurs du Cercle Algérianiste).

Monseigneur Marc AILLET, évêque de Bayonne

Bernard CARAYON, député-maire de Lavaur

Xavier LEMOINE, maire de Montfermeil

Jacques BOMPARD, maire d'Orange et Conseiller général de Vaucluse.

Marie-Claude BOMPARD, maire de Bollène et Conseiller général de Vaucluse.

Pierre BERNARD, ancien député-maire de Montfermeil

Général François CANN, membre du conseil de la Légion d'Honneur

Marc FROMAGER, Directeur de l'Aide à l'Eglise en Détresse

Jean Pierre MAUGENDRE, président de Renaissance Catholique

Révérend Père ARGOUARC'H, Oeuvre de Riaumont

Marie Thérèse & Dominique URVOY, professeurs d'université

Anne BRASSIE, écrivain

François FOUCART, journaliste

Daniel HAMICHE, journaliste

Maître Jérôme TRIOMPHE, avocat

Maître François WAGNER, avocat

Jacques ARNOULD, Choeur Montjoie Saint Denis.

vendredi 25 novembre 2011

À Toulouse, au tribunal correctionnel, l’AGRIF face aux satanistes.

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :


Plus de cent tombes de deux cimetières profanées à Toulouse en 2007, croix renversées, vases brisés, tags et emblèmes sataniques (« pentacles »), dessins de chauve-souris. L’adjoint au maire chargé des cimetières, le dénommé Ducap, connu pour sa subtilité intellectuelle, dira alors : « Ce n’est pas du racisme, seules des tombes catholiques ont été profanées ! »(Dépêche du Midi)

Paroles dignes pourtant de demeurer dans les mémoires car illustrant parfaitement la perfection raciste du soi-disant antiracisme imprégnant hélas les cerveaux d’un grand nombre de braves gens peu critiques ou des imbéciles.

Le président Roussel, qui mènera bien les débats, prendra toutefois soin de préciser que les cimetières dévastés n’ont pas pris « l’aspect de champ en ruine » et qu’il ne faudrait pas « en rajouter dans l’intensité dramatique »…

Son tribunal est là pour juger sept adultes (de trente à trente-cinq ans) mis en examen pour ces actes. Les aveux qu’ils ont signés, dira-t-il, n’ont pas été obtenus par des policiers particulièrement méchants ni par un juge d’instruction connu pour sa sévérité. Il va interroger les prévenus avec un grand souci de compréhension, mettant en évidence à la fois la véracité de leurs aveux et les mensonges évidents de leurs rétractations butées mais maladroites devant le tribunal. Un des principaux membres de « la mouvance » comme ils disent, le surnommé « Satanas » du groupe « musical » « Messe noire », ne s’est pas présenté mais semble, à la lecture des aveux, être un des inspirateurs idéologiques.

Certains, revenant sur ces aveux, nient absolument avoir jamais fréquenté les cimetières, et en tous cas, pas lors des nuits de dévastation. D’autres affirment « œuvrer » dans les cimetières et les lieux de culte pour « faire des photos évoquant la peur, la mort… » Ils se disent gothiques, surtout pas satanistes !

Leur égérie, dont le pseudonyme est Sadistik Virgin, qui a été aussi « l’amie » de plusieurs d’entre eux, est très sagement vêtue ce jour à la différence de ses photos sur son site où on la voit, dira Madame le Procureur, dans les compositions les plus délirantes, les plus sanglantes.

Tous nient les profanations, mais l’un d’eux affirmera cependant agir pour dire « non à la religion établie », « non aux dogmes ». Il ajoute : « Ce n’était pas de façon insensée que nous agissions, c’était par conviction ». Tous s’affirment des artistes , « chanteurs » et « batteurs » des groupes musicaux « Putréfaction », Transylvania » ou « Messe noire ».

Ce sont à l’évidence des militants de « l’art contemporain », adeptes de la musique « métal ». Ce sont aussi des adeptes des boissons fortes et mélangées, et des « cigarettes » qui favorisent l’expression de cet art.

L’avocat de l’AGRIF, Pierre-Marie Bonneau, avec une grande logique, mettra en relief les éléments irréfutables de la culpabilité. Il fera aussi observer au tribunal ce qu’il en serait de l’ambiance entourant l’affaire si les inculpés avaient profané le cimetière d’une autre religion et écrit « je hais les juifs ! » comme ils ont écrit « je hais les chrétiens ! ».

Madame le Procureur considèrera la circonstance aggravante de ces dévastations menées sous l’emprise de la haine, celle du racisme antichrétien. Elle demande une condamnation à six mois avec sursis et 800 € d’amende pour chacun. Les avocats des prévenus nieront pour leur part la véracité d’aveux obtenus après des gardes à vue selon un déroulement qui a désormais été modifié, avec la présence constante d’un avocat. C’était la seule ligne possible de défense.

Notons qu’il n’y avait personne pour représenter les victimes, pas d’avocat non plus de la mairie de Toulouse. Seule l’AGRIF était là.

Jugement le 15 décembre.

lundi 21 novembre 2011

Les obsèques de Sergei Chepik seront célébrées vendredi 25 novembre à 15 heures en l'église orthodoxe russe de la rue Daru (Parie 8ème).

La Russie a perdu un grand peintre : Sergeï Chepik.

Quel bonheur d’avoir rencontré un tel artiste ! Grâce à Marie-Aude Albert son épouse, dont nous partageons le deuil, nous avions eu la chance de l’approcher, dans son atelier de Montmartre. Il était une sorte de géant accueillant, à l’œil doux et rieur, parmi ses esquisses et quelques œuvres en attente de galeries à Paris, Londres ou Milan et bien sûr Saint-Pétersbourg.

Il était un grand peintre, un très grand. De la race des Greco et des Goya, peintre des univers qu’il aimait, celui du vieux Paris, de Venise, celui du cirque et des corridas, mais avant tout, par-dessus tout, le peintre de l’immense tragédie de la Russie des hécatombes et des goulags, celui des voyages au bout de la nuit de morts-vivants dans les neiges glacées des immensités.

Mais sa peinture n’était pas celle du désespoir. Elle était magnifiquement chrétienne avec ses tableaux de crucifixion, ses pietas, ses golgothas, ses apocalypses et ses croix.

Chepik a brossé souvent les affres de la souffrance et de la mort, mais toujours comme chemin vers la Résurrection et la Rédemption.

Hélas, il ne signera pas le livre « La Garde Blanche » de Mickaïl Boulgakov si superbement illustré par lui et réalisé par son épouse. Il est tout de même monté trop tôt parmi la garde blanche des anges qui l’ont accueilli. Que Marie-Aude dans l’épreuve reçoive l’expression de notre amitié et de notre prière. 

À propos des manifestations contre les abominations antichrétiennes et contre la dignité humaine : précisions de Bernard Antony.

Président de l’AGRIF, j’applique depuis des années la décision mûrement réfléchie au sein de son bureau de ne pas l’engager dans des manifestations de rue par ailleurs très légitimes.

Ceci afin d’éviter, à la lumière de l’expérience, les conséquences qui pourraient être fâcheuses de provocations et d’amalgames mais aussi de tentatives de récupération, tout cela facilitant la désinformation.

Le rôle de l’AGRIF est de combattre les racismes antifrançais, antichrétiens et aujourd’hui, de plus en plus, antihumains. L’AGRIF analyse, informe, réagit et engage les actions judiciaires qu’elle peut mener dans la limite des moyens financiers que lui apportent ses seuls adhérents.

Elle s’est toujours voulue et est totalement indépendante de tout parti politique et de toute association religieuse, séculière ou régulière, quels que soient par ailleurs le légitime engagement personnel et les adhésions de ses dirigeants et militants. Par exemple, elle interdit formellement à ses militants de distribuer en même temps ses documents et les tracts du parti politique pour lequel certains militent.

À propos des manifestations légitimes et souhaitables, nous avons exprimé et exprimons notre compréhension pour les réactions d’exaspération face à la violence provocatrice des spectacles. Nous avons affirmé notre approbation pour les différentes réactions courageusement organisées par l’association Civitas et d’autres groupements.

Président par ailleurs de Chrétienté-Solidarité, je n’ai pas voulu lancer en ces circonstances, concurremment, d’autres initiatives de protestation afin de ne pas gêner celles de Civitas. Sans partager peut-être toutes les formes de protestation et certaines orientations des discours des dirigeants de Civitas et des courageux prêtres de la Fraternité Saint Pie X qui les animent, nous avons incité nos militants à se rendre à leurs manifestations. Ainsi à Toulouse, ma fille Marie-Bénédicte et son mari, animateurs nationaux de Chrétienté-Solidarité-Jeunesse, étaient là avec leurs amis.

J’ai déclaré à tous les journalistes qui m’ont appelé ma totale solidarité avec les manifestants de Toulouse comme de Paris.

La Dépêche du Midi, où l’on ne m’aime guère et qui m’a presque toujours dénigré et même diffamé, n’a évidemment pas restitué convenablement mes propos non seulement de compréhension mais de vive approbation. Mais bien sûr, j’ai indiqué, dans la stricte logique de ce qui précède, que la manifestation n’était pas l’affaire de l’AGRIF et que par ailleurs je n’en étais nullement l’organisateur. Pure vérité.

Je regrette donc certaines interprétations peu bienveillantes de ce qui précède. Je regrette aussi des incitations un peu trop comminatoires à accepter des réunions de coordination qui n’ont pas de raisons d’être. En effet, l’AGRIF, par nature, n’a pas à être coordonnée institutionnellement avec d’autres associations, que ce soient des partis ou des fraternités religieuses.

Elle est en revanche ouverte à toute rencontre amicale dans la perspective d’utiles coopérations éventuelles.
Pour Chrétienté-Solidarité, c’est bien différent. Ce mouvement peut organiser des manifestations, seul ou avec d’autres, établir des coordinations ponctuelles ou durables, discuter d’actions unitaires. Ainsi, il y a quelques années, il organisé place des Invalides une importante manifestation pour l’abolition et le remplacement de la loi Veil. Une amicale concertation fit que l’abbé Bouchacourt, curé de Saint-Nicolas-Du-Chardonnet, y vint avec nombre de ses paroissiens et y prit librement et excellemment la parole dans le temps convenu.

De même, régulièrement, mes amis et moi acceptons des invitations selon les différentes formes de participation   souhaitées par les organisateurs.

C’est ainsi, pour conclure, que mes amis et moi concevons chrétiennement nos combats : dans le respect mutuel, dans la vérité et la liberté.

Par delà les différences, voire les divergences possibles dans nos analyses, c’est cela qui fonde l’Amitié Française.

Bernard Antony

P.S. : Nous invitons les lecteurs de ce blog à prendre connaissance de la remarquable analyse de Mgr Brincard au sujet de la pièce de Castelluci. Pour cela, aller sur le site « Perepiscopus ».                                                               


ALBERT GERARD.

Le Centre Henri et André Charlier est en deuil, mais un deuil surmonté par une sûre espérance.

Albert Gérard, l’un de ses trois parrains lors de sa création en 1979 avec Jean Madiran et Dom Gérard, est allé retrouver le fondateur du monastère du Barroux dans la lumière d’une éternelle contemplation du Dieu auquel ils ont aspiré durant tout leur pèlerinage terrestre.

Dessinateur, peintre, fresquiste, mais aussi commentateur de la nature de l’art, Albert Gérard, élève d’Henri et André Charlier, était avant tout un homme consacré dans son labeur d’artiste à la louange du Dieu Créateur et de la beauté de Sa création.

Cet élève, devenu un maître merveilleux, créa à Paris d’abord, dans les locaux du Centre Charlier, jadis près de Montmartre, puis au village du Barroux, l’Atelier de la Sainte Espérance. Il y fit éclore les magnifiques talents de Clotilde Devillers dans tous les registres de l’art pictural sacré, et de la sculpture.

Oblat du monastère du Barroux, Albert Gérard était avant tout un homme de contemplation mais également un maître attentif, plein d’humanité, de gentillesse, de bonté.

Mais il soutenait aussi toutes les initiatives de Centre Charlier dont il fut l’un des passionnants conférenciers des colloques et universités d’été. Il était à sa manière un militant très passionné par tous les combats de Chrétienté-Solidarité et aussi de l’AGRIF, jusqu’à ce que, au fil de ses dernières années, ses forces l’abandonnent, ce qu’il affrontait dans la douceur, la sérénité, la prière.

Quelle joie doit être la sienne de retrouver là-haut Clotilde et Dom Gérard, les Charlier et tous les amis de Maslacq dans l’infinie beauté éternellement renouvelée de la lumière du grand Créateur.

P.S. : Bien, sûr, nous évoquerons Albert Gérard plus longuement dans Reconquête du mois de janvier.

vendredi 18 novembre 2011

Procès contre Golgota Picnic

Lundi 14 novembre, l’AGRIF, représentée par Me Jérôme Triomphe, a porté devant le juge du Tribunal administratif de Toulouse une demande visant à suspendre le déroulement de la pièce de Rodrigo Garcia qui véhicule une violente haine anti chrétienne.

Convainquant, brillant, Jérôme Triomphe a plaidé devant un juge impassible mais attentif et ses propos semblaient même parfois entamer la suffisante assurance de nos contradicteurs. Pourtant ni la qualité du débat, ni le Droit lui-même ne nous ont permis d’obtenir la suspension de cette pièce.

Pourtant, le droit, tel qu’il est encore écrit dans nos lois, nous aurait donné raison.
Mais l’évidence et le bon sens sont aux abonnés absents.

Le droit français, ainsi que le droit européen, garantissent en effet pour tout citoyen le libre exercice des droits et libertés fondamentaux reconnus par les Lois et la Constitution. Parmi ceux-ci la liberté d’expression. Mais celle-ci peut-elle être – comme l’affirment nos opposants – illimitée et inaliénable ? Existe-t-il seulement en droit une seule liberté qui soit illimitée et inaliénable ? Ce serait un contre-sens puisque l’économie même du système des droits et libertés fondamentaux repose sur l’équilibre des libertés entre elles et sur le principe de proportionnalité. La liberté d’aller et venir par exemple est refusée au criminel parce que les victimes ont le droit fondamental d’être en sécurité. Ainsi la liberté d’expression doit-elle prendre fin si elle devient expression de haine, injure, et expression pornographique.

Ces arguments n’ont cependant visiblement pas convaincu le juge qui rejette sans motif la requête de l’AGRIF. Accuser le Christ de promouvoir la pédophilie, Le traiter de messie du sida ou de putain de diable, projeter sur grand écran les sexes des acteurs… ce ne sont assurément pas des injures, cela n’a rien à voir avec la haine antichrétienne, ni avec de l’exhibition sexuelle. C’est de l’art. D’ailleurs, l’avocat de la ville de Toulouse a déclaré qu’il avait « envie d’aller voir la pièce en lisant ce script »…

Marie Benoît

mercredi 16 novembre 2011

Le prix Dolores Ibarruri

Il a donc été décerné comme prévu, sous le signe de l’ironie sans méchanceté en réprimande de la haine venimeuse de l’un à l’égard de Jérôme Triomphe, l’avocat de l’AGRIF, et de la stupidité de l’autre, toujours contre l’AGRIF. L’un et l’autre faisant obsessionnellement profession de foi antifranquiste (en 2011 !), nous les avons qualifiés « d’héroïques militants de la résistance à Franco ». Et comme ils confondent leurs fantasmagories antifranquistes avec la haine de l’AGRIF, nous leur avons décerné le prix Dolorès Ibarruri, du nom de cette femme appelée la « pasionaria » qui déclencha la guerre civile espagnole et se rendit célèbre par l’habitude qu’elle avait de mordre dans le cœur extirpé du cadavre de ses ennemis.

Avant de leur offrir leur prix, Bernard Antony a procédé à quelques nécessaires répliques historiques sur ce qui motiva, après de longues hésitations, le très légaliste et républicain général Franco à s’engager depuis les Canaries dans son action salvatrice.

En 1936, après les incendies d’églises par milliers, les assassinats par centaines, les viols et massacres de religieuses, une double terreur s’abattait sur l’Espagne :
-       - La noire, celle des anarchistes de la FAI et autres mouvements dans la ligne du « catéchisme du révolutionnaire » de Bakounine, celle de la culture de la cruauté.
-          -     La rouge, celle de l’Internationale communiste dirigée depuis Moscou et qui allait l’emporter sur la noire dans la systématisation de la terreur planifiée.

Aux deux récipiendaires qui n’ont pas eu la sportivité de venir débattre de leurs positions sur hier et aujourd’hui, il a été offert deux pièces de cet « art contemporain » où, selon ses dogmes, « tout est art ».
Au père de La Morandais était destiné un beau tube de harissa du Cap-Bon, l’indispensable sauce pimentée accompagnatrice des couscous, brochettes et autres délices de la cuisine méditerranéenne.

Le tube en a été magnifiquement modelé. On peut l’admirer, réfléchir sur sa forme et sa matière. Le jaillissement de l’harissa à laquelle pourrait procéder M. de la Morandais est d’un grand intérêt symbolique. Normalement, l’harissa s’ingère par la bouche, mais on peut penser aussi qu’elle pourrait être moins dangereuse, quoique aussi digne de réflexion, pour « l’acteur » du sublime Castelluci qui, dans la prière « genesi » s’enfonce des débris de verre dans le fondement.

Pour Jacques de Guillebon, c’est une magnifique boîte de pois chiches qui l’attendait, délicatement bosselée.
On a pu réfléchir ainsi sur la famine qu’entretint pendant des dizaines d’années l’atroce régime franquiste que visitaient néanmoins chaque année douze millions d’ignobles touristes européens et autres, collabos cyniques du régime affameur. Mais l’art contemporain, nourri de la kabbale chère à Castelluci, est toujours riche de plusieurs lectures symboliques possibles. Le pois chiche est ainsi souvent le symbole de la réduction du cerveau. On connaît l’expression « il a un pois chiche à la place du cerveau ».

De la boîte, que l’on peut vider et qui sera toujours très digne, une fois ouverte et dans l’expression d’une attente de plénitude, d’être admise à Beaubourg, Monsieur de Guillebon pourra extraire douze fois douze pois chiches qui, « tous ensemble, tous ensemble, oui, oui, oui » pourraient se rassembler en un beau cerveau révolutionnaire.

Au sujet du cerveau de Jacques de Guillebon, on en lira une belle expression de culture historique et d’élan révolutionnaire dans le dernier numéro de Permanences, revue d’une officine catholique jusqu’ici plutôt positionnée dans un registre ne relevant pas de la théologie de la libération et des grands élans socialistes.

Avec sa hardiesse continue, Guillebon y pourfend Montalembert et Veuillot « qui s’unirent en 1848 pour que décidément les cris du peuple ne pénètrent plus dans la nef des églises ».

Cela, dans une revue de la continuité de Jean Ousset, il fallait oser l’écrire !

Guillebon écrit encore : «  Mais peut-être les catholiques croient-ils que le combat du jour soit la défense de la liberté d’enseignement ?  

Pour moi, je n’y crois pas. Ou plutôt, je croirai à la grandeur de l ‘école catholique libre le jour où elle passera aux barbares à son tour, où elle aura commencé d’aller enseigner aux sauvageons des quartiers abandonnés, où elle ne sera plus la mère nourricière de la bourgeoisie, catholique ou athée d’ailleurs, peu importe.

Rompons, rompons définitivement avec tout libéralisme, ce piège suprême qui nous aura enlevé et la religion et la liberté. L’histoire le prouve assez, si même l’on ne croit pas à la démonstration en raison.
Définitivement, notre christ est celui des barricades. »

Oui, vraiment, du grand élan ! C’est pas de la gnognote incantatoire ! Au diable donc la liberté d’enseignement à la gomme, selon le catholicisme bourgeois. Au diable Anne Coffinier et les petites institutrices des écoles non subventionnées qui s’occupent des enfants durant beaucoup plus que 35 heures hebdomadaires pour à peine le SMIG ! Avec Guillebon, nous entonnerons le célèbre chant anarchiste espagnol célèbre sur l’air de La Varsovienne « A las barricadas !». Et dans un grand frémissement guerrier, nous planterons le vrai visage du Christ sur les barricades où viendra se briser la soldatesque versaillaise.

Certains trouveront peut-être curieux et même très contradictoire cet élan anarchiste avec la défense véhémente de l’État par laquelle débute l’article de Guillebon. Ces esprits chagrins ne sont vraiment pas à la hauteur de sa dialectique transcendantale.

Jacques de Guillebon, admirable héros futur qui, faute de pouvoir « mourir à Madrid » ou, tel Byron, à Missolonghi, pourrait peut-être aller chercher la gloire dans tant d’endroits d’oppression que nous pourrions lui indiquer, du Nigéria à la Corée du Nord.

Pour l’instant, notre héros semble préférer demeurer à Paris. C’est mieux en effet pour chanter les barricades qu’à Pyongyang, à Pékin ou à Islamabad…

mardi 15 novembre 2011

Veillée de prière et de solidarité pour les chrétiens persécutés, le jeudi 15 décembre de 19 h à 22 h.

Les lumières des dernières chrétientés d’Orient vacillent.

Dans les dizaines de pays où règne la théocratie totalitaire islamique, c’est au mieux pour les chrétiens le régime de relégation de la dhimmitude souvent accompagné de fortes incitations pour qu’ils se convertissent à la religion du coran et de l’ordre de la charia.

En Afghanistan, au Pakistan, en Égypte, au Nigéria, au Soudan, en Iran, en Irak, en Turquie aussi, dans d’autres pays, cette pression ne va hélas pas sans emprisonnements « légaux » ou crimes, enlèvements, viols, assassinats et massacres perpétrés par les plus fanatiques et terroristes.

Mais en Corée du Nord toujours et encore en Chine, les chrétiens de toutes confessions subissent la persécution. C’est cette réalité tragique qu’évoqueront des témoins, des rescapés et des responsables militants de la liberté chrétienne, des prêtres et des pasteurs, catholiques, orthodoxes, protestants, avec les prières et les chants qui montent des chrétientés martyres.

Les organisateurs :
- Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité-Persécutions ; Moh. Christophe Bilek, Notre-Dame de Kabylie ; Pasteur Saïd Oujibou, communauté chrétienne d’Afrique du Nord ; La Coordination Laïque de Solidarité Chrétienne. (COLSOC).

Premiers appelants :
         -  Pierre Bernard, (ancien député-maire de Montfermeil) ; Maurice Calmein et Pierre Dimech, (présidents fondateurs du Cercle Algérianiste) ; Dom Louis-Marie, (Père Abbé du Monastère Sainte-Madeleine du Barroux); Richard Haddad ; (éditeur, Liban) ;  Jean Maher, (président des Coptes d’Europe) ;  Cécile Montmirail, (journaliste) ; Maître Frédéric Pichon, (Europae Gentes) ;  Abbé Vincent Ribeton, (Fraternité Saint-Pierre) ; Jeanne Smits, (journal Présent) ;  Abbé Guillaume de Tanouärn, (Centre Saint Paul) ; Guillaume de Thieulloy (Riposte Catholique) ; Elish Yako (chaldéen, Irak).

Lieu à préciser.

lundi 14 novembre 2011

Ce matin en me réveillant...

Nous publions sur le blog ce texte que nous a fait parvenir une de nos amies et militantes de la région bordelaise.

"Ce matin en me réveillant, je réalise avec tristesse que cela fait longtemps que le monde est plein d’intégristes fondamentalistes chrétiens…

Dès le premier siècle de notre ère, il y eut d’abord Nicodème, intervenu devant le Sanhédrin pour contester la légalité de la pièce, mais qui heureusement ne reçut aucun soutien : elle put être jouée. Ensuite de dangereux individus osèrent monter sur scène et modifier le scénario : une nommée Véronique, choquée par le réalisme du metteur en scène, qui voulut essuyer un peu de sang, un peu de larmes, sur le visage de l’acteur principal. Un certain Simon de Cyrène trouva que le bois était trop lourd à porter et voulut bien le prendre un peu sur lui, sans comprendre la portée symbolique de son geste… il y eut aussi un groupe de femmes qui, comble de la violence, exprimaient leur colère avec des larmes et des cris. Mais que dire, que dire surtout de cette violence symbolique, toute silencieuse mais d’autant plus réelle de ceux qui osèrent rester sur scène jusqu’au bout et qu’on ne put déloger… eux aussi devaient laisser couler leurs larmes et sûrement commettaient-ils l’agression suprême : la prière de leur cœur devait tenir du cri le plus violent qui soit… et pourtant ils n’avaient reçu aucun mandat du chef de leur église : celui-ci ne connaissait pas le sujet de la pièce et n’approuvait pas leur implication. Au dernier moment, un des acteurs prit part à la conspiration et voulut modifier le scénario : ils étaient deux à devoir insulter la victime, mais lui se mit au contraire à la plaindre et à contester le bien-fondé du script…Le metteur en scène dut justifier son œuvre jusqu’à la fin : « Ce qui est écrit est écrit », fut-il obligé de répéter devant ses détracteurs. Mais c’est sans fin qu’au cours des siècles l’abomination se perpétuera et ce matin je me dis avec tristesse qu’il est certain que le danger de toujours, le danger d’aujourd’hui et de demain, ce sont les intégristes fondamentalistes chrétiens… "

Françoise Le Bosquet

Lettre de Mgr Dominique Rey, Evêque de Fréjus-Toulon, à Bernard Antony, Président de l'AGRIF.

                                                   Toulon, le 2 novembre 2011


Monsieur le Président,

Vous avez bien voulu me solliciter à propos de l’action en justice de l’association AGRIF, que vous présidez, demandant l’interdiction du spectacle de Rodrigo Garcia intitulé « Golgota Picnic » et programmé du 16 au 20 novembre 2011 au théâtre de la Garonne à Toulouse et du 8 au 17 décembre au Théâtre du Rond Point à Paris.

Les éléments rassemblés dans l’assignation préparée par votre avocat correspondent aux informations circulant dans les médias depuis plusieurs semaines, en provenance d’Espagne notamment, à propos tant du spectacle lui-même que des déclarations de son auteur, M. Garcia.

Depuis que la programmation de ce spectacle est connue, de nombreux chrétiens de mon diocèse et d’ailleurs en France m’ont fait part de leur profonde peine, de leur incompréhension, de leur exaspération et parfois de leur colère face à une nouvelle atteinte au cœur de notre foi chrétienne et de la religion catholique.  L’identité de tout fidèle catholique est en effet constituée par la personne même du Christ, et par son sacrifice sur la Croix, au Golgotha, où Il nous a rachetés de nos péchés et ouvert, dans son sang, la voie de la réconciliation avec Dieu. Porter atteinte à la personne du Christ en Croix, c’est tout à la fois porter atteinte à la religion chrétienne dans son ensemble, mais c’est aussi insulter gravement et au plus intime de sa conscience et de son cœur chaque fidèle.

Dans le cas présent, traiter le Christ en Croix de « fou », de « chien de pyromane » et « messie du sida », de « putain de diable », en faire l’égal d’un terroriste, équivaloir la multiplication des pains qui annonce le don renouvelé de Lui-même dans son Eucharistie, à chaque Messe et à chaque communion, et la Crucifixion par laquelle Il nous sauve, à des représentations enfermant les hommes dans la cruauté, tout cela dépasse de très loin la mesure de ce qu’un chrétien peut entendre sans éprouver le sentiment d’une agression très vive dans ce qu’il a de plus cher et de plus intime. Le projet de M. Garcia de prouver que la vie du Christ a créé une iconographie de la terreur va directement à l’encontre de la foi de tous ceux qui voient dans le sacrifice du Christ sur la Croix la source de toute paix et réconciliation.

Un tel spectacle ne peut que blesser violemment les consciences chrétiennes comme celles de tous les hommes de bonne volonté attachés au respect mutuel des uns par les autres. J’espère vivement que le succès de vos actions permettra à tous ceux qui ont déjà exprimé leur dégoût et leur révolte, de comprendre que la société dans laquelle nous vivons les protège dans leur identité, leur conscience, et leur volonté de dialoguer dans la paix, sans offense et sans violence, avec ceux qui ne partagent pas leur foi ou qui se posent légitimement des questions sur le Christ et sur l’Église.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma prière fidèle et de mon soutien dans votre action confiante en la justice de notre pays.

Mgr Dominique REY
Evêque de Fréjus-Toulon

mercredi 9 novembre 2011

Au collège Saint Pierre des Essarts sur Yon, le cheminement de l’islamophilie à l’apostasie.

Oui, ce collège a amené ses élèves de cinquième à la mosquée de la Roche sur Yon s’imprégner de l’islam (sic !) avec l’imam Ali Bensaada. On leur a appris les postures islamiques de la prière et de la soumission. Et la presse commente qu’un « échange riche » s’en est suivi. Comme si parmi ces enfants il y en avait pour savoir ce qu’il y a dans le coran et les hadiths, qui était Mahomet, quel est le sort réservé dans l’islam aux non-musulmans, quel est le statut de la femme, et donc poser à l’imam Ali quelques questions qui auraient pu l’embarrasser fortement.

Mais que savent de l’islam le directeur de ce collège et ses enseignants ? Leur probable ignorance n’excuse rien car elle est criminelle. 

Lettre ouverte à Monsieur l’abbé de La Morandais

Monsieur l’abbé,

Vous avez l’autre soir,  invité par Paul Amar à débattre avec monsieur  François-Xavier Péron et Maître Jérôme Triomphe, témoigné d’un acharnement peut-être un peu fanatique et pas vraiment d’actualité à combattre le franquisme. Votre passion hélas vous a rendu méchant et vous a desservi.

Sans doute avez-vous été, en votre jeune âge, un combattant des Brigades Internationales ne partageant pas alors les répulsions, entraînant leur départ, de Simone Weil et de Georges Orwell. Et certes, vous êtes donc aux antipodes des jugements sur le général Franco de la grande éditorialiste et chroniqueuse Annie Kriegel.

Je regrette vraiment d’ailleurs que la chaîne de télévision qui vous recevait ait très rapidement supprimé la possibilité de visionner à nouveau le débat sur son site. Dommage, car il était sinon politiquement, du moins religieusement et psychologiquement, et donc pédagogiquement, très intéressant à analyser.

Quoi qu’il en soit, le bureau de l’AGRIF, par vous sensibilisé à la question de l’actualité antifranquiste, et tenant à rendre hommage à un acharnement sans doute ancien et respectable, a décidé de vous décerner le prix Dolorès Ibarruri 2011 de l’héroïcité dans la résistance antifranquiste. Vous en avez fait la preuve dans votre débat en première ligne médiatique digne des plus acharnés combats des tchékistes de Yagoda et de Marti, que vous connaissez bien, pour éliminer les suspects de franquisme ou leurs complices objectifs trotskystes et anarchistes.

Je présenterai le prix ce mardi soir 15 novembre vers 20 h 30 au Centre Charlier où nous serions heureux de vous accueillir pour tout débat à la loyale, comme nous les aimons, dans le respect de l’autre.

Je vous prie d’accepter, monsieur, l’expression de ma réelle considération pour votre apostolat antifasciste.

Bernard Antony

Lettre ouverte à Monsieur Jacques de Guillebon

Cher Monsieur,
 
C’est avec stupéfaction que le bureau de l’AGRIF, au sein duquel des adhérents de toutes races et notamment en son conseil un syndicaliste et un magistrat de race noire, a lu votre méchante attaque.

Elle prouve, pour un commentateur des événements en 2011, une absolue méconnaissance tout de même surprenante de la législation antiraciste fondée sur une extension du concept de racisme à la nation, à la religion et bientôt à l’orientation sexuelle.

La stupidité de cette attaque se retournant donc contre vous, nous ne vous en tiendrons pas rigueur au-delà de la semaine prochaine et nous vous la pardonnons déjà. Néanmoins, nous nous sommes souvenus d’un de vos propos dans la Nef, en 2010, sur le risque que vous assumiez à notre époque, en vous déclarant antifranquiste, vous positionnant ainsi comme Georges Bernanos écrivant Les grands cimetières sous la lune à Palma de Majorque en 1937 .

Quel courage, en effet, il vous faut pour combattre en France en 2010, sans doute au rebours du politiquement et médiatiquement correct si épouvantablement franquiste !

Aussi avons-nous tout de même décidé, sans méchanceté, histoire simplement de répondre à votre pique, de vous décerner ce mardi 15 novembre le prix Dolorès Ibarruri 2011 de l’héroïcité dans la lutte antifranquiste. Ce sera à l’issue d’une causerie que je ferai au Centre Charlier sur une proposition de réforme révolutionnaire (pas de subventions ! aération et imagination !) du Théâtre de la Ville.

Vous partagerez ce prix avec le vieux père de la Morandais qui, lui aussi, dans une extratemporalité étonnante, a attaqué, avec une férocité griffue de vieux raton laveur enragé et méritant de demeurer quelque temps dans les annales de la haine bête et méchante, les deux jeunes gens tranquilles et souriants avec lesquels il était convié à débattre.

Ayant ainsi répondu sans animosité à vos attaques contre l’AGRIF, je me tiens bien sûr à votre disposition pour tout dialogue, débat ou polémique. Et si vous le voulez, dès ce mardi, dans la plus grande sportivité.

La vérité, c’est que ni vous, monsieur de Guillebon, ni monsieur de la Morandais n’ayant nui à l’AGRIF, bien au contraire même, je vous prie de croire à la distinction de mes sentiments à votre égard. Sans la moindre rancune.
                                                                 
 Bernard Antony

mardi 8 novembre 2011

L'AGRIF communique:


• L’AGRIF organise une conférence de presse de son président, Bernard Antony, également président de Chrétienté-Soldarité, le lundi 14 novembre à 15 h, au Centre Charlier, 70, boulevard Saint-Germain, 75005 Paris. Elle portera sur les points suivants:

Les procès de l’AGRIF
1. Poursuite pour la diffamation de Caroline Fourest dans Le Monde.
2. Le 14 décembre à Toulouse, procès d’Houria Bouteldja pour « injures racistes ».
3. Golgota Picnic : le soutien à l’AGRIF de Mgr Dominique Rey.

Rassemblement pour les chrétiens persécutés.
Le 15 décembre, grand rassemblement de soutien et de prière pour les chrétiens persécutés à l’appel de Chrétienté-Solidarité, de Christophe Bilek, fondateur de Notre-Dame de Kabylie, du pasteur Saïd Oujibou (communauté nord-africaine chrétienne).
Annonce des associations et des personnalités se joignant à cet appel.


Le Centre Charlier communique:

• Le mardi 15 novembre, à 19h 30, au Centre Charlier 70, bd Saint Germain 75005 Paris, conférence de Bernard Antony : « Le Théâtre de la Ville, un salon petit-bourgeois néo-conservateur, douillet, protégé, subventionné : pour une réforme révolutionnaire et aérée. »

A cette occasion, attribution du prix Dolores Ibarruri à un journaliste et un ecclésiastique s’étant particulièrement distingués pour leur héroïsme anti-franquiste.


La causerie sera suivie de la traditionnelle tartine de l’amitié-vin rouge.
Participation aux frais : 8 euros.
Etudiants, chômeurs : 4 euros.


Texture de la conférence:

-Art contemporain ou arnaque ?
-Le mystagogue Castelluci.
-Les « créateurs » et admirateurs de l’art contemporain le présentent comme un « art de rupture » et même l’art de la rupture, c’est l’art « abject » avec la machine à déféquer de Delvoye, avec la « partouze zoophile » de Jan Fabre.
Il se proclame un art de transgression, de retour au  « chaos terrifiant» des traditions kabbalistes.
Il se prétend la forme parfaite du christianisme débarrassé de toute religiosité. Tout cela a été magistralement développé dans « les mirages de l’art contemporain » de Christine Sourgins.
Selon cet « art », l’homme véritable est « l’homme déchu » et de cela il tire que sont monstrueux tout art et toute pensée valorisant l’homme debout, pêcheur certes, mais qui lutte pour sortir de sa boue, accéder à plus grand que lui.

Avec Castelluci cet  « art » se veut « expérience de l’abomination ». Ainsi s’explique l’exposition atroce de « l’infamille » à Metz consistant en dix-neuf hallucinantes inscriptions de perversions sexuelles, de tortures sadiques, coprophagiques et zoophiles imaginées par des psychologues véritablement criminels. Les dix-neuf inscriptions sont toutes suivies de « car ceci est mon corps, ceci est mon sang ». Nul doute que certains ont pu voir là, dans cette projection d’ordure, une intéressante source de réflexion mystique !
Mais les « créateurs » et admirateurs de cet art (de l’art ou du cochon ?) qui s’affirme « ordurier », provocant, « source de violence », « de scandale », poussent des cris de vertueuse indignation, comme s’ils risquaient d’être égorgés, lorsque répondent bien pacifiquement à cette provocation des protestations, des lazzis ou des prières de commisération.
Les acteurs de Castelluci se livrent, eux, pour favoriser la réflexion mystique, à des lancers de matière issue de la production des sphincters sur la face du Christ, symbolisant les offenses des hommes.
Mais eux, -ah les faux-derches !- ils hurlent lorsque, répondant pourtant à leur désir de scandale, de bons jeunes gens lancent quelques tomates ou quelques œufs susceptibles de se transformer en création artistique sur leurs trognes ou leurs précieux « jeans » dernier cri !
Avec une indécence sans limite, relayés indéfiniment par les médias de « l’artistiquement correct », du « politiquement correct » et du « sexuellement ou transexuellement correct » ces révolutionnaires de la culture néo-vespasienne glapissent comme s’ils étaient agressés par des escouades de squadritti ou de regulares.
A faire hurler de rire Georges Orwell dans son au-delà et peut-être même à faire encore pleurer au paradis Simone Weil qui, l’un et l’autre, partirent en Espagne dans les brigades combattre les méchants nationalistes mais en revinrent vite, ne goûtant pas vraiment les abominations massives perpétrées par les rouges, les tortures sous la férule de Yagoda, et les exploits de Marti, « le boucher d’Albacète ».
Comment ne pas se bidonner devant le manque de vergogne de ces tartuffes de bobos-gauchos et cathos-scatos s’étouffant de rage devant une artistique créativité interruptionnelle et implorant alors les secours de ces CRS qu’ils traitaient hier de SS !
Mais, néanmoins, notre objectivité nous amenant à reconnaître qu’il y a parmi les défenseurs de l’art mystique contemporain de vaillants résistants antifascistes, nous en honorerons tout particulièrement deux, un chroniqueur et un ecclésiastique, en leur décernant le prix Dolorès Ibarruri 2011 pour l’héroïcité  de leur résistance, très actuelle et donc très risquée, à l’horreur franquiste.





lundi 7 novembre 2011

Diffamation de Bernard Antony par Caroline Fourest.

Communiqué de l’AGRIF.

Dans Le Monde daté du 5 novembre, mademoiselle Caroline Fourest, dans sa chronique : « Sans détour » intitulée « les nouveaux inquisiteurs », se livre à une attaque diffamatoire contre Bernard Antony.

Elle affirme que ce dernier aurait en 1988 été l’instigateur de l’incendie du cinéma Saint Michel où passait le film odieux pour les chrétiens « la dernière tentation du Christ ».

Contre ce film l’AGRIF avait organisé, conformément à la liberté républicaine, une manifestation de protestation sans aucun débordement.

Plus tard, un lancement de fumigènes dans la salle par des jeunes gens entraîna l’incendie. Ces derniers n’étaient pas des adhérents de l’AGRIF, ils n’avaient jamais rencontré Bernard Antony, ce que vérifièrent la police et le juge d’instruction.

Madame Fourest accuse ensuite le président de l’AGRIF d’avoir intenté des procès à Charlie-Hebdo ! Cela prouve d’ailleurs que l’AGRIF, dans sa lutte contre les racismes antifrançais ou antichrétiens, n’use constamment que des voies légales.

Elle déverse ses sarcasmes contre le manque d’humour de l’AGRIF. On ne voit pourtant vraiment pas la moindre parcelle d’humour dans les dessins représentant le pape, la Vierge Marie et le Christ dans les postures les plus obscènes.

Par exemple, où réside donc l’humour dans la représentation de la Vierge Marie dans un dessin de femme aux cuisses ouvertes et dont le vagin est qualifié de « grotte de Lourdes » ? Où réside donc l’humour dans le dessin d’une hostie à avaler au bout d’un membre viril ?

On est là dans le registre des plus bêtes, des plus sordides, des plus minables grossièretés dépassant largement dans l’abjection les caricatures des « humoristes » sans-culottes ou des anarchistes et bolchéviques les plus ravagés. Il faut être Caroline Fourest, que la haine anticatholique égare, pour trouver là de « l’humour » !

Fallait encore trouver humoristique son affirmation qu’elle ne verrait pas d’inconvénient à « redonner les chrétiens à bouffer aux lions » ? Ceci à une époque où les chrétiens ont été martyrisés comme lors des persécutions de l’antiquité, mais cette fois de l’Arménie à la Russie et à la Chine, par dizaines de millions.

Lors d’un procès intenté à Charlie-Hebdo par la mosquée de Paris, l’avocat de ce canard, Me Malka, fit constater aux musulmans que la petite dérision qu’ils n’acceptaient pas n’était pourtant pas le millième de ce qui avait été déversé contre les chrétiens. Il leur demanda s’ils voulaient vraiment une égalité de traitement avec eux. Il leur sortit alors des exemples : le « Bienvenue au pape de merde », l’appel à « aller chier dans les églises en représentant des personnages déféquant dans les bénitiers », les dessins représentant « le pape castrant des enfants », « celui de Jésus avec un clou dans le cul ». Et de leur demander s’ils voulaient qu’on dessine Mohamed avec un trou dans le cul. Il leur montra encore « des dessins du pape dans des soirées homosexuelles ». Alors les musulmans éclatèrent de rire, satisfaits que leur religion ne soit pas injuriée comme celle des chrétiens. (On peut voir cette scène dans le film documentaire : « C’est dur d’être aimé par des cons ».) On a là comme une petite anthologie de l’humour délicat que goûte Caroline Fourest.

Aujourd’hui on a encore vérifié la grande prudence de Charlie-Hebdo dans son numéro Charia Hebdo. Il n’y a là en effet qu’une dérision sur ce qu’est la charia mais qui ne comporte pas, et c’est heureux, le centième de la pornographie blasphématoire et de l’incitation à la haine réservée aux chrétiens.

Caroline Fourest, qui se veut une grande et vertueuse défenseur de la liberté et du droit, n’a pas l’élégance de ne pas détester ceux qui n’acceptent pas le grotesque, l’injure et la diffamation. On ne peut que s’interroger et la plaindre pour sa complaisance pour la scatologie la plus ordurière. Mais la commisération n’interdit pas de se défendre de sa diffamation. Encore et toujours par la seule voie judiciaire.

AGRIF
70 Bd Saint Germain                           .                                         
75005     PARIS                 
Tél: 01.40.46.96.31               
Fax: 01.40.46.96.47                   
www.lagrif.fr                  
agrif@wanadoo.fr         

dimanche 6 novembre 2011

Conférence à ORANGE le 12 novembre prochain.

Le Cercle d’Amitié française du Vaucluse et Chrétienté-Solidarité Persécutions ous invitent à une après-midi de conférences et de discussions sur le thème :
Chrétiens et musulmans, mythes et réalités
Samedi 12 novembre 2011 à ORANGE
Théâtre municipal, Cours Aristide Briand.

Programme :
14 h 30. Mot d’introduction par Yann Baly, secrétaire général de Chrétienté-Solidarité.
14 h 45. Quelle place dans l’Église pour les convertis venant de l’islam ? par Mohamed Christophe Bilek.
16 h 30. Le principe de réciprocité entre chrétiens et musulmans en Orient et en Occident est-il une illusion ? par Bernard Antony.
Jusqu’à 19 h 00 : rencontres avec les intervenants, stands de livres et dédicaces.

Mohamed-Christophe BILEK - Fondateur des associations Notre Dame de Kabylie et Eleutheros. Algérien, kabyle, converti au christianisme pendant son adolescence et baptisé à 20 ans, il n’a de cesse de dénoncer le calvaire que vivent ses frères dans la foi en Algérie. Il a écrit Un Algérien pas très catholique, éditions du Cerf 1999, Saint Augustin raconté à ma fille, éditions Qabel 2011.

Bernard ANTONY - Président de Chrétienté-Solidarité. Il est directeur du mensuel Reconquête et auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels : Le génocide des chrétiens d’Orient, éd. Godefroy de Bouillon, 2005, L’islam sans complaisance : Mythes et réalités, éd. Godefroy de Bouillon, 2005, Dieu et les hommes dans le Coran, éd. Godefroy de Bouillon, 2010, Ce que j’ai vu en Terre Sainte, éd. Godefroy de Bouillon, 2011.

Participation aux frais : 5 euros. Étudiants et chômeurs : 2 euros.
Renseignements : agrif84@orange.fr






vendredi 4 novembre 2011

Boubakeur compare la charia au «droit canon»(sic !)

Le cher docteur Dalil Boubakeur, sachant parfaitement la grande ignorance de ses concitoyens en matière religieuse et idéologique, se fiche vraiment d’eux en leur faisant gober la pilule de l’analogie de la charia et du « droit canon » de l’Église catholique.

Le droit canon ne régit en effet que la discipline interne de l'Église et l’administration des sacrements. La charia régit tout dans la théocratie totalitaire de l’islam. Elle régit tout de la vie de l’oumma où tout le monde contrôle tout le monde. Elle dit tout de la vie privée et même intime (sexuelle, hygiénique, alimentaire…), elle détermine tous les codes juridiques (le Fiq). La charia, en un mot, couvre simultanément tous les domaines de la vie religieuse, sociale, morale, politique, culturelle.

Et elle dit comment on doit traiter les non-musulmans : les gens du « Livre » (juifs et chrétiens) selon le statut de la très relative tolérance de la « dhimmitude » ; les non-croyants qui ne doivent en aucun cas pouvoir vivre dans les pays d’islam. Les uns et les autres sont, selon le coran, destinés à l’enfer dans l’au-delà. Quand cela est possible, ils doivent être éliminés ou soumis par le jihad (la guerre sainte).

Oui vraiment, la charia règle tout : comment se torcher obligatoirement de la main gauche, comment copuler, comment punir ou battre sa femme selon les impératifs du coran, elle dit le droit public, le droit administratif, le droit privé, le droit financier qu’appliquent selon les nuances de quatre interprétations califales les quatre principales écoles juridiques, plus ou moins rigoristes de l’islam. Et elle détermine aussi, non pas un droit canon, mais celui de la guerre, le droit du canon !

Monsieur Boubakeur ne peut sans mentir réfuter ce qui précède.  

Injures à l’islam et aux chrétiens : un traitement symétrique de l’information pour une réalité dissymétrique.

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF.
 
La dérision de Charlie-Hebdo sur la charia n’est vraiment pas du tout comparable à ce que cette feuille et d’autres telles que Libération ont publié dans le registre de la pornographie blasphématoire la plus obscène possible contre  la religion chrétienne et la dignité humaine.

On est obligé de rappeler ici pour le prouver les caricatures du Christ sur la croix avec un préservatif, celles de l’hostie donnée au bout d’un membre viril ou encore sous la légende de la grotte de Lourdes la représentation de la Vierge Marie, par le dessin d’une nudité obscène au vagin largement ouvert.

Et ne parlons pas des compositions de même veine pour Jean-Paul II et Benoît XVI. On ne saurait évidemment souhaiter pareil traitement de dégueulasserie pour le prophète de l’islam, ses 16 femmes et ses concubines…

Simplement, il faut constater que l’on est tout de même très prudent à Charlie-Hebdo et à Libération. Tout le monde sait bien ce que susciterait d’insurrection généralisée du monde islamique, par exemple, la composition du prophète (telle que la rapporte les « saints Hadiths ») copulant à Médine sur sa chamelle avec la jeune épouse d’un des mille juifs de la tribu des Banu Qoraïza venant d’être égorgés tout au long d’une journée aussi remplie que les fosses du charnier creusées sur la place du marché.

L’AGRIF, qui ne reçoit aucune subvention, porte, quand elle en a les moyens, les plus ignobles de ces injures devant la justice. Elle ne recherche pas la condamnation pour blasphème que la loi républicaine n’interdit pas et dont elle s’entend même dire dans les tribunaux que sa liberté sans limite est un des fondements de la laïcité !

Ainsi en est-il du fondamentalisme laïque !

Mais ce que l’AGRIF poursuit encore une fois, c’est tout simplement l’injure à la dignité humaine selon l’émergence sado-freudienne de ce que l’on peut désigner par « racisme antihumain ». L’AGRIF dénonce la malhonnêteté consistant à également traiter « d’intégristes » ou de « fondamentalistes » les égorgeurs et massacreurs islamistes et les fidèles chrétiens.
Ainsi les chrétiens qui tout simplement vont à l’office, observent le Carême et qui affirment leur opposition à l’avortement et leur respect de la vie innocente sont désignés par les mêmes termes que les extrémistes terroristes de l’islam. C’est là une désinformation totalement malhonnête.

En revanche, les musulmans fidèles aux prescriptions de la charia, telles que le halal, le ramadan, les prières, la soumission des femmes à ses principes, sont-ils honorés comme de bons musulmans : « modérés » selon l’étiquetage médiatique. Les chrétiens qui, dans la simple tradition des lazzis devant des spectacles de navets sifflent les représentations scatologiques du théâtre torcheculatif, sont traités comme des fanatiques wahabites ! Alors qu’ils sont dans une continuité de liberté critique, illustrée notamment par la célèbre « bataille d’Hernani ».

Mais dans certains médias, et chez certains journalistes, la haine antichrétienne est telle qu’ils ne voient pas que les actions judiciaires de l’AGRIF et par ailleurs la protestation de milliers de jeunes gens non-conformistes et courageux est celle du combat sans cesse nécessaire pour la liberté et même pour l’ironie décapante. Il s’agit de dire avec insolence le mot de Cambronne aux formes de régression néo-freudienne, à une conception de l’homme ramenée aux seuls instincts. Et ici, par le culte de la libération des intestins !

Il sera intéressant d’analyser médicalement ce phénomène d’une double perversion réciproque du cerveau et l’instinct également malades. Longtemps l’humanité fut anthropophage. Elle est aujourd’hui atteinte dans sa cérébralité malade de coprophagie. Nous trouvons pitoyable cette évolution régressive de la pseudo-culture vers le stade sadico-anal.

Ce n’est pas faire du fondamentalisme. Bien au contraire il s’agit de la liberté d’apitoiement pour une « culture » obsessionnelle du fondement et de la soi-disant « création »  artistique par l’excrémentation. Nous disons non à la culture « trou du cul » si généreusement subventionnée et médiatiquement terroriste de ceux qui, comme le disait jadis le truculent Abadie, maire radical de Lourdes, « font de leur fondement » un fond de commerce !

Libre donc aux gogos de goûter les spectacles continuellement diarrhéiques du sieur Castelluchie prisés par les Delanoë et autre Mitterrand. Mais il est intolérable que cette culture de dégoulination du fondement soit subventionnée par les impôts publics.
Que les « cocus du vieil art moderne », selon l’expression du génial Salvador Dali, financent donc avec leurs fonds privés leur esthétique du bas-fond !