vendredi 21 décembre 2012


Noël 2013.

  • À tous les lecteurs de ce blog, Cécile Montmirail, David Fontey, Yann Baly et Bernard Antony souhaitent un très bon et saint Noël et particulièrement à ceux que frappent des épreuves, la ferveur de l’espérance dans l’Enfant de la Crèche.
  • Je ferai le petit effort de venir à Paris ce mercredi 26 décembre pour notre dernière émission de l‘année sur Radio-Courtoisie de 18 h à 21 h, l’émission « de la Réplique » dans le cadre des « libres journaux » initiés jadis par notre ami Serge de Beketch.
Seront dans le studio Cécile Montmirail, Louis Chagnon, Pierre Henri, Richard Haddad et comme invité l’abbé Vincent Ribeton. Et nous aurons au téléphone Jeanne Smits dont je recommande plus que jamais le blog tout comme celui d’Yves Daoudal si splendidement oxygéné par les deux poumons d’Orient et d’Occident du christianisme et les séquences de chant liturgique grégorien ou grec qu’il nous  offre chaque jour de l’Avent.

Il nous envoie ainsi de sa Bretagne profonde des bouffées spirituelles de grand air celte et océanique déblayant les irrespirables miasmes sataniques des ricanants apprentis sorciers du LGBT-OGM, de l’IVG et sans crainte de l’atroce contradiction de la PMA, et encore de l’IVV.

Quel bonheur de vérifier, si quelquefois, devant le mystère du mal, vacille un peu la foi, que Satan à l’évidence de la laideur de ses supplétifs, telle celle d’un Pierre Bergé sarcasmant et ricanant contre la grandeur de la femme, que Satan, dis-je, existe indubitablement.

Et donc, aussi ce Dieu de bonté qui a mystérieusement, incompréhensiblement, supporté sa révolte. Mais, pauvres de nous, c’est ainsi !

  • À retenir enfin, d’ores et déjà.
Samedi 12 janvier, veille de la marche très clairement, pour l’immense majorité, contre le pareillage  « homo » et la dictature LGBT-OGM, Galette des Rois à 17 h 30 au Centre Charlier sous l‘égide de l‘AGRIF.
Petite Participation aux frais de cidre et de gâteau : 5 € !

On s’y inscrira par téléphone à partir du 3 janvier (01 40 46 96 31 ou 01 40 51 74 07)

PS : ce blog ne sera nourri que par intermittence ou pas du tout jusqu’à l’année prochaine pour cause d’impérialisme familial mais aussi de préparation d’un livre nécessaire.


Hollande à Alger : le déshonneur et la bêtise d’un président mais d’abord une indécente injure à la vérité.



Au moment où, faisant fi de la vérité autant que de l’honneur et de l’intelligence politique, Mr Hollande parlait du « devoir de mémoire » devant l’assemblée d’un régime algérien miné par l’incapacité le népotisme et la corruption, la police de cet État interdisait une fois encore à Tizi-Ouzou avec la complicité de l’occultation médiatique, une manifestation de l’identité kabyle.

Car ce qui subsiste de l’ancien peuple d’Algérie est tout aussi interdit d’expression politique et culturelle par la domination arabe qu’est sans cesse réduit et persécuté dans la dhimmitude celui des Égyptiens (« coptes ») dans leur pays jadis majoritairement chrétien.

Mr Hollande a fustigé sans restriction aucune, en une culpabilisation unilatérale de notre pays, 132 ans de présence française en Algérie. Sa conception de la « mémoire » est à l’évidence façonnée par la conjonction d’une idéologie de préférence systématique pour tout ce qui est antinational, d’une ignorance sans doute mais qui n’excuse rien et aussi de cette affligeante bêtise des politiciens contents d’eux qu’il ne faut jamais sous-estimer.

Mais face à ces propos, ceux qui aiment tout simplement la vérité, avant même l’amour de leur patrie, ont en effet un devoir de mémoire, un devoir de mémoire d’abord pour les victimes innombrables horriblement massacrées torturées, déportées, englouties par la barbarie des « libérateurs » de l’Algérie à la mode Bouteflika.

Ce devoir de mémoire doit reposer sur la connaissance des enchaînements de l’histoire avant et durant ces 132 ans qui ne furent certes pas, bien sûr, exempts d’erreurs tragiques et de mauvaises actions du fait de la politique française beaucoup plus que de celui des méfaits de certains individus comme il y en a plus ou moins toujours et partout.

Plus ou moins, car si les Européens s’étaient comportés en Algérie comme les Yankees en Amérique du nord, la population de l’Algérie en 1830 n’aurait pas été multipliée par quatre en 130 ans mais divisée par dix. Génocidée !

L’histoire de l’Algérie moderne a d’abord été façonnée par la conquête arabo-musulmane de l’Afrique du nord, chrétienne, juive ou encore animiste, au prix de millions de victimes et mit des siècles pour soumettre les populations des montagnes.

Sur cette domination arabo-islamique qui signifiait aussi celle de l’homme sur la femme, vint s’imposer la conquête ottomane avec son système de piraterie barbaresque et d’esclavagisme.

Le devoir de vérité implique de décrire la réalité et les chiffres des populations enlevées et vendues, des jeunes femmes peuplant les harems, des enfants mâles condamnés à devenir à leur tour des pirates ou des eunuques.

La conquête française mit fin à la domination turque, à une colonisation sans aucun effet bénéfique.

La colonisation française se développa certes non sans injustices et fautes politiques : celles du jacobinisme sous le second empire, celle du catastrophique décret Crémieux en faveur des seuls indigènes juifs, celles de Jules Ferry, celles de la continuité de l’aveuglement socialiste de Léon Blum à Guy Mollet et à François Mitterrand.

Mais enfin, malgré les errements politiques et individuels, quelle œuvre globalement magnifique au prix de tant et tant d’héroïsme, de sacrifices et aussi de générosité !

Non, l’histoire de l’Algérie française ne se résume pas à des rapports de domination ou aux injustices d’une crapulerie qui fut essentiellement celle de la politiciennerie anticléricale, affairiste radicale et socialiste sous couvert de grandiloquence humaniste d’inspiration maçonnique.

À son déni de vérité historique, Hollande a ajouté l’indécente injure faite à la mémoire des milliers de nos compatriotes de toutes confessions qui subirent les sorts les plus atroces que puissent perpétrer la cruauté de l’homme.

N’ayant pas un mot pour eux, il a réservé l’expression de son seul émoi mémoriel au cas d’une victime communiste et pro fellagha de nos parachutistes, soldats admirables missionnés par ses prédécesseurs socialistes dans une sale guerre d’éradication d’un terrorisme abominable.

Par cette indécente sélectivité minable, Mr Hollande a simultanément injurié la vérité, l’honneur de sa fonction et celui de la France. Et s’y ajoute l’immense bêtise d’un discours qui n’a fait que conforter la haine antifrançaise de ceux qui, imprégnés par un total travestissement de la vérité historique, s’estiment toujours plus en droit de faire payer la France et les Français.

On mesure ici combien ceux qui ont voté pour ce sinistre politicien acquis à toutes les subversions et toutes les inversions ont hélas porté au pouvoir le candidat de ceux dont le projet se résume dans les trois mots du livre de Mr Saïd Bouamama que poursuit l’AGRIF : « Nique la France ! » .

mercredi 19 décembre 2012

À RCF (radio chrétienne française) une émission sur le suicide assisté, élément du bonheur citoyen.



Accueil vraiment charmant ce matin à 7 h 50, fait sur RCF, sans l’ombre d’une opposition ni même d’une objection, d’une interrogation, au professeur Didier Sicard qui a présenté hier à François Hollande son rapport sur la fin de vie.

Ce dernier parle d’une voix doucereuse pour décrire ce que sera la suavité du « suicide assisté » selon son projet.

Les citoyens pourront choisir ainsi (bien sûr, pensez donc, ce ne sera pas obligatoire…) un départ progressif vers le nirvana, gentiment accompagné.

Le bon citoyen Sicard qui met de la citoyenneté quasiment dans toutes ses phrases a bien développé que ce qu’il préconise ferait l’objet d’un consensus citoyen et que pour le citoyen qui déciderait de ce mode de fin de vie, il ne s’agirait, bien sûr, pas d’une euthanasie !

C’est que l’établissement du meilleur des mondes nécessite un judicieux emploi des mots et de leur glissement sémantique. Une euthanasie, a-t-il dit, c’est brutal, cela rappelle les exécutions en Amérique. Non, non, pas question d’euthanasie mais un suicide bien assisté, c’est différent.

Comme si « euthanasie » ne signifiait pas déjà « bonne mort » ! Mais il faut savoir jouer sur les mots et, en ce registre aussi, on n’arrête pas le progrès : ainsi l’embryon que la décision citoyenne n’aura pas destiné à une IVG mais à une accession à la citoyenneté pourra s’acheminer vers une citoyenne IVV (Interruption Volontaire de Vieillesse).

Je convie ici ceux qui pourraient se le procurer à lire ou relire sur cette conception de la vie citoyennement contrôlée le livre du docteur Simon « De la vie avant toute chose ». Ce dernier, qui a été l’un des principaux concepteurs de la loi Chirac-Giscard-Veil sur l’IVG, y développait sous ce titre fallacieux sa conception maçonnique (il fut Grand Maître de la Grande loge) que la vie ne saurait  être considérée comme une propriété individuelle mais comme le résultat d’une décision citoyenne.

Ce qui n’est en rien différent sur le fond de la conception communiste ou nazie…

J’ai consacré à cela un chapitre de mon livre « Vérités sur la franc-maçonnerie » (37 € franco de port).
Ce matin, je réfléchissais une fois de plus au pourquoi de ces dosages de bêtise, de tiédeur ou d’abandon de toute conviction que l’on constate hélas encore bien souvent dans les médias dits chrétiens.




mardi 18 décembre 2012

Pierre Bergé : à propos de la PMA sa conception matérialiste de l’homme ( et surtout de la femme) jusqu’au bout de l’horreur.


Communiqué:

Pierre Bergé, le milliardaire homocratique et socialiste, patron du journal Le Monde, vient de déclarer en faveur de la procréation médicalement assistée que le fait pour des femmes de louer leur corps pour un service de gestation pour autrui n’était pas plus contestable que celui pour les travailleurs de louer leurs bras pour le travail.

Ce grand humaniste autoproclamé vient ainsi de formuler cyniquement le comble de l’abjection matérialiste, de pure réduction marchande du corps de la femme, rappelant ceux de son ami DSK évoquant s’être occupé pour ses partouzes du « matériel humain ».

Et ça c’est le fait non pas de brutes esclavagistes et mafieuses, mais de hauts personnages capitalo-socialistes se targuant sans cesse d’humanisme et de défense des droits de l’homme.
C’est le mépris atroce de la beauté, de la grandeur de la vocation de la femme dans la mutuelle imprégnation biologique, psychologique, spirituelle avec l’enfant qu’elle va faire naître et aussi dans le miracle de la fusion biologique avec la transmission paternelle.

Il n’y a plus désormais dans l’horreur du meilleur des mondes génialement anticipé par Huxley et, on le voit, désormais prôné par Bergé la considération de ce que tout enfant naît d’un acte d’amour, fut-il hélas quelquefois bien dévalué, et qu’il grandit dès l’embryon au premier jour, déterminé, façonné par la conjonction des dons paternels et maternels.

Certes, dans les tristes époques de la pure réduction esclavagiste ou du capitalisme matérialiste du travail, on louait trop souvent les bras du manœuvre sans se soucier de sa personne. Du moins n’achetait-on pas son être profond.
Et même dans le mariage « de complaisance » de l’islam chiite, même dans la prostitution, ne monnaye-t-on misérablement qu’un moment de jouissance.

Dans la conception mercantiliste de  Bergé, comme dans les « lebensborn »  du nazisme, il s’agit désormais de payer des géniteurs dont une mère porteuse pendant 9 mois.
Et bien sûr, si l’enfant produit ne s’annonce pas conforme à ce que l’on a souhaité et acheté, il sera loisible de le supprimer, la « porteuse » n’aura pas éventuellement à s’en plaindre, on l’aura payée, elle aura rempli son contrat de production et si la production est défectueuse ou ne plaît plus, les acheteurs pourront évidemment la supprimer ou la revendre.

La conception réductionniste de l’homocratique Pierre Bergé est monstrueuse, non seulement dans le mépris de la féminité, de la maternité mais tout simplement de l’humanité : un ventre de femme, que diable, comme tout le reste, ça se loue, non ?
Et bien justement, non !
Et pourquoi pas demain des centres de vente de bébés et à des tarifs selon le nombre de mois d’élevage ?
Et pour les labos, bien sûr, les embryons au kilo.

Humanisme, vous avez dit humanisme !

Bernard Antony

« Mariage homo » : « Il y a des choses plus importantes »… ?

C’est Marine Le Pen qui exprime cela à propos du débat sur le « pareillage homo ». Ces mots sont révélateurs de ce qui nous sépare toujours de l’actuelle présidente du Front National qui a peut être progressé sur une question très importante mais hélas pas sur d’autres très essentielles aussi.


Son progrès a porté sur la prise de conscience de la réalité menaçante de l’islam alors qu’elle avait adopté pendant un certain temps, sous l’influence sans doute de son père et de leur conseiller d’un moment, Alain Soral, une attitude ressemblant à de l’islamophilie.
Cela avait été pour moi un élément de divergence irritante avec Jean-Marie le Pen dont on se souvient de son discours de candidat à la présidence de la République sur la dalle d’Argenteuil où il avait tenté par trop démagogiquement une récupération de l’électorat « beur ».
Ce qui n’est pas en soi répréhensible mais on connaît ma position très réfléchie : le plus sûr moyen de rallier vraiment les musulmans à l’amour de la France, c’est d’aider ceux qui les appellent, comme ils l’ont fait eux-même, à la conversion au Christ.
Jean-Marie Le Pen n’était certes pas sur le point de devenir un fidèle de Mahomet mais il avait tort, pour je ne sais quelle stratégie, d’accepter les invitations de l’ambassade d’Iran pour la fête de commémoration de la révolution si sanglante (400 000 morts) menée par l’ayatollah Khomeyni et d’où procède un régime fondé sur la charia et la terreur de ses polices.

Ce qui nous sépare toujours de Marine Le Pen c’est, non seulement sa conception disons pour résumer « chevenementiste » de l’État (Mr Philippot, le premier vice-président vient de chez Chevènement) mais ce sont aussi ses positions sur ce que l’on appelle aujourd’hui les questions « sociétales ».
Ainsi, elle n’entend pas toucher à la loi Veil qu’il faudrait pourtant absolument remplacer par une législation protectrice du respect de la vie innocente, du droit de l’enfant à naître.

 Aujourd’hui, dans la même veine, elle considère qu’il y a des choses « plus importantes » que le projet dit de « mariage pour tous ». Par conviction ou prudence politique, elle n’est certes pas pour, mais finalement elle relativise la portée de ce qui est pourtant une radicale mesure de révolution anthropologique, de désintégration de la société.

Cette position « a minima » est regrettable.

Bernard Antony

lundi 17 décembre 2012

FRIGIDE, FAUT TOUT DE MÊME PAS CHARRIER !



« MANIF POUR TOUS » ( ?) DU 13 JANVIER : REFUS DE L’HOMOPHOBIE, SOIT, MAIS AUSSI DU PIÈGE DE LA DIALECTIQUE BINAIRE ET DE « L’HOMODÉLISATION ».
FRIGIDE, FAUT TOUT DE MÊME PAS CHARRIER !

D’abord les faits : craignant d’être taxée d’homophobie, madame pseudonymée Frigide Barjot qui d’une main de fer assure avec son style propre la direction et la communication de cette « manif » si nécessaire, abandonne toute frigidité et s’excite dans un grand enthousiasme d’homophilie. Elle a ainsi annoncé que la marche contre le « mariage homo » serait simultanément une marche contre l’homophobie. Alors elle a prévu, au cœur de la manifestation pour tous, comme à la Gaye-Pride, un « char des homos », et elle a déclaré : « J’appellerai tout le monde à venir danser sur le char gay ». Il faut considérer ici bien sûr la part de l’échauffement de Frigide car cela ferait beaucoup de monde sur un seul char !

Par ailleurs, dans sa fièvre de réplique dialectique, la chère Frigide annonce que si les « femhaines » allaient provoquer la manif, de même qu’elle a prôné de riposter au « kiss-in » des homos par la directive d’en faire autant dans un grand enthousiasme de bouche à bouche, elle a annoncé que s’il le fallait elle se déshabillerait elle aussi. Dansera-t-elle toute nue sur le char homo ?

On ne sait pas si le spectacle en serait heureux mais, ne bénéficiant pas comme les femhaines ukrainiennes d’un organisme génétiquement modifié par les irradiations de Tchernobyl, résistera-t-elle au froid de janvier ? On n’aimerait pas, parce qu’on l’aime malgré tout, la voir emportée par une fluxion de poitrine.

Plus sérieusement, si l’on peut dire, elle a annoncé encore : « Nous travaillerons à un projet alternatif qui assure les droits sociaux civils, patrimoniaux des familles homoparentales, sans bouleverser les principes du droit civil ». Somme toute, elle voudrait améliorer le PACS.

Ce qui précède amène deux observations :

La première c’est que Frigide Barjot ne se rend évidemment pas compte qu’elle va transgresser sa propre directive, dans la légitimité de son autorité que nous ne contestons pas, de ne pas tolérer à « la manif pour tous », emblèmes, banderoles, bannières et slogans d’identification particulières. Finalement les seuls à pouvoir affirmer une fierté identitaire particulières seront les homosexuels ! Mais comment Frigide Barjot ne voit-elle pas la grossièreté de cela à l’égard des homos qui seraient ainsi trimballés ostentatoirement à la vue de tous ? Y en aura-t-il pour accepter ce char de carnaval ?

La deuxième, c’est que Frigide Barjot tombe dans le grossier panneau dialectique d’utilisation de la phobie comme arme de discrédit jadis mise en place en URSS par le KGB. Si l’on n’était pas prosoviétique, c’est que l’on était soviétophobe, donc fou, parce que la phobie est une maladie mentale, et donc bon pour l’asile psychiatrique, forme perfectionnée du goulag.

Depuis, certains essayent de faire le même coup sur différents registres : ainsi si l’on est opposé à la domination étrangère c’est que l’on est « xénophobe » alors qu’il faut être xénophile pour être politiquement correct, ou de même si l’on refuse la théocratie totalitaire de l’islam c’est que l’on est « islamophobe » alors qu’il faut être islamophile.

Nous savons bien que la position de l’immense majorité de ceux qui défileront le 13 janvier est celle que nous avons déjà résumée ainsi : « Ce n’est pas parce qu’elles sont homosexuelles que l’on aime des personnes mais parce que, même homosexuelles, on doit s’efforcer malgré leurs défauts et les nôtres d’aimer nos semblables selon les commandements d’amour du Décalogue et de l’Évangile ». Position que comprennent les homosexuels qui ne demandent ni la charité ostentatoire d’une homophilie idéologiquement correcte ni la revendication véritablement homocratique du lobby LGBT–OGM.

Aussi, que Frigide Barjot veuille clairement affirmer qu’elle n’est et que nous ne sommes pas mus par quelque haine ou aversion que ce soit contre les homosexuels, c’est une chose, mais de là à les hisser emblématiquement sur un char de glorification, c’en est une autre !

Frigide, il faudrait tout de même que tu fasses attention à ne pas involontairement sans doute mener toi-même un véritable détournement hétéro-télique (c'est-à-dire de changement inattendu dans une autre direction) de ta manif si nécessaire contre le mariage homo et l’adoption d’enfants qui en résulterait par des couples sodomites et autres.

Il faut que la manif réussisse et ce sera en partie ton mérite mais aussi celui de milliers et de milliers de familles qui viendront avec des dizaines de milliers d’enfants. Mes quatre filles et gendres y amènent ainsi tous les leurs, mais pas pour danser ou voir danser sur un « char homo » ! Et comme moi et tous ceux qui me font confiance : sans bannières ni tambours ni trompettes. Soit !

Encore une fois, faut pas trop charrier Frigide. Tu es déjà Barjot, ne deviens pas dingo !

Nous t’en conjurons : arrête ton char tant qu’il est temps. Et si la sagesse ne t’inspire pas, crains du moins les imparables sifflets.

Bernard Antony

L'INDÉCENT DEPARDIEU: BON DÉBARRAS!


 Communiqué:

Que la lourde fiscalité soit en France celle de l’aberration socialiste à la fois antiéconomique et antisociale est une évidence.

Mais alors que tant de persécutions frappent des peuples, et surtout des chrétiens, souvent chassés alors sur les routes de l’exil du désespoir, c’est une fois de plus dans une grande indécence que se vautre l’acteur de pornographie fangeuse du film « Les valseuses » en reniant comme il le fait son appartenance à la nation française pour de simples raisons de fisc et de fric.

On comprend certes que certains aient pu fuir leur pays lorsque les menaçaient dans leur liberté et même leur vie des persécutions religieuses ou politiques : huguenots après la révocation de l’Edit de Nantes ; prêtres, religieux et fidèles fuyant les abominations anticatholiques de la Révolution française ; membres des congrégations interdites, expulsés de leurs couvents et écoles confisqués sous la IIIeRépublique maçonnique ; juifs fuyant après 1940 la zone occupée et résistants franchissant les Pyrénées pour l’Espagne ; et plus près de nous les patriotes pourchassés encore pour leur résistance à l’abandon de l’Algérie et les soldats de l’honneur tenant leur parole de ne pas trahir le serment jurés aux harkis et aux populations d’origine ou de fidélité française menacées du pire.

À l’exception de ceux voués à un long ou lointain exil, les persécutés sont demeurés français et souvent plus ardemment encore.

Pour conserver ou mériter la nationalité française, c'est-à-dire l’appartenance à notre patrie, à la communauté de destin de la nation française, des foules de femmes et d’hommes, comme tant de catholiques du Tonkin, ont consenti tous les sacrifices. Ce n’est pas pour des motifs de fric, mais de foi, de liberté, de survie, qu’ils avaient du quitter leur pays natal. Des milliers d’hommes de toutes origines, servant des années durant sous nos drapeaux sont devenus des Français par leur vie risquée et souvent par leur sang versé. Même atrocement abandonnés ou trahis par le gouvernement français, des hommes comme le Bachaga Boualem proclamaient encore et sans cesse : « Mon pays : la France ! ».

Gérard Depardieu, injuriant jusqu’à la signification de son nom, est devenu riche, très riche, grâce au cinéma subventionné, aux gros cachets versés d’ailleurs indécemment par les télévisions payées par les « redevances » - quel mot bien choisi – prélevée par l’État français. Et même grâce, incroyable mais vrai, aux fortes indemnités de chômage d’intermittent du spectacle.

Il faut, hélas, toute notre décadence esthétique et morale pour que ce gros ivrogne urinant immondément en arrivant dans le couloir d’un avion devant hôtesses et passagers, ait pu s’enrichir au point de se payer au cœur de notre Paris un de ces superbes hôtels particuliers construits avec le goût exquis de notre architecture classique.

C’est en ce lieu hélas, mais en quelque sorte dans la perfection de sa triste nature, qu’il a besogneusement élaboré les textes, à ne faire tordre de rire que les gorets, de son narcissisme de super pétomane. Car rarement ceux qui écrivent dans ce registre intestinal et torcheculatif possèdent la verve et la plume du génie d’un Rabelais. Ce n’est pas son cas.

Depardieu a donc « passé la frontière », une frontière qui n’existe plus avec un pays qui d’ailleurs existe si peu. Ce minable « exilé » (pour une fois nous approuvons notre triste Ayrault au sourire si rare) n’y risquera pas d’être enlevé comme le duc d’Enghien par les barbouzes de Bonaparte puis fusillé à Vincennes.

La nationalité française, il le prouve, ce n’était pour lui qu’un « passeport » et une carte de « sécu », de la paperasse.

Encore une fois, que la fiscalité socialiste soit méchante et surtout bête, c’est indéniable ; que l’argent des riches s’en aille de France ce n’est pas une bonne chose car les pauvres n’en seront que plus pauvres. L’argent a sa logique et sans aucunement les admirer, on doit s’attendre à ce que certains riches (pas tous) s’emploient à le préserver hors de notre pays.

Du moins pourraient-ils avoir et ont-ils souvent au moins, même si le culte du Veau d’or les éloigne de celui de la patrie, la décence de ne pas l’injurier.

Mais on ne saurait, il est vrai, pas plus espérer cela de l’urino-pétomane Depardieu que de Caroline Fourest un mariage avec Vladimir Poutine.

Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre.

Reconquête n°293


vendredi 14 décembre 2012

HALTE AU TERRORISME D'ACT-UP !

Décision de plainte auprès du Procureur de la République pour provocation directe au meurtre complaisamment relayée par l’association ACT-UP contre les opposants au « mariage » homosexuel.
Grâce au site « Riposte catholique », nous avons découvert l’ahurissante menace explicite de mort contre les catholiques et opposants au mariage homosexuel formulée par un conglomérat de toutes les marginalités possibles et relayée par l’importante association étatiquement subventionnée Act-Up.
On peut lire sur le site de cette dernière la liste des prosélytes des orientations idéologiques et sexuelles que l’on entend coaliser dans cette menace terroriste : « NOUS, féministes, gouines, trans, bi-e-s, pédés, antifascistes, psychiatrisé-e-s, séropos, asexuel-le-s, queers, anormaux-ales, masochistes, poly(in)fidèles, hystériques, avortante-s, intersexes, enculé-e-s, putes, travs, pornographes, et autres combattantes dénonçons le regain de respectabilité des discours des droites extrêmes, leur diffusion dans les médias et leur influence sur les prises de décision politiques. »

Cette admirable enfilade est ni plus ni moins appelée à agir ainsi contre les catholiques : « NOUS NE QUÉMANDONS PAS LES PLEINS DROITS QUI NOUS REVIENNENT. NOUS NE TENDRONS NI LA MAIN NI L’AUTRE JOUE : PRÉPARONS LES PLANCHES ET LES CLOUS ! »
L’AGRIF ne peut laisser passer pareille provocation au meurtre, s’inscrivant dans le désir d’un retour barbare aux atrocités des persécutions de l‘empereur Néron, dans un Colisée dont les gradins étaient peuplés de la même faune vociférante.
Ces appels ont déjà été constatés par huissier, et la plainte doit être déposée incessamment auprès du Procureur de la République.

mercredi 12 décembre 2012

Tous à la Marche pour la défense du mariage du 13 janvier !


L’AGRIF qui œuvre contre les racismes antifrançais et antichrétien réagit avec la même détermination et appelle à un surcroît d’énergie mobilisatrice devant une forme de racisme encore plus abominable, celle de la haine nihiliste contre la vie et la famille :
- Contre le déni du droit de naître à des enfants conçus et leur extirpation meurtrière dans le sein de leur mère.
- Contre la dénaturation-destruction du mariage de l’homme et de la femme sur lequel a toujours fondamentalement reposé la famille, noyau constitutif des sociétés.

Avec l’unanimité de son bureau, j’appelle donc nos milliers d’adhérents à participer à la Marche pour la défense du mariage le 13 janvier 2013.

Compte tenu de l’importance immense de l’enjeu de civilisation, s’unissent à cet appel les autres initiatives à finalités distinctes que j’anime  par ailleurs, à savoir Chrétienté-Solidarité, le Cercle d’Amitié Française Juive et Chrétienne et l’Institut du Pays Libre dont les positions sur d’autres plans n’engagent pas l’Agrif.
Nos militants, partout, en province et  à Paris, s’emploieront dans la discipline à tout faire pour la réussite d’une immense manifestation d’intérêt non seulement national mais de civilisation et de refus d’une loi de barbarie moderne que veut imposer le lobby ultra-minoritaire d’inversion-subversion LGBT.

Nous défilerons, comme cela est exigé par le centre d’autorité de la manifestation, sans banderoles, ni bannières, ni slogans particuliers.
Nous n’en sommes que plus légitimés pour demander à cette direction, et notamment à madame Virginie Merle, alias Frigide Barjot, de ne pas tout de même trop confondre dans ses généreux appels passionnés, le respect des personnes homosexuelles avec d’inutiles expressions d’affectivité par trop ostentatoires et exagérées pour leur orientation sexuelle et qui en deviendrait ainsi comme un modèle.

En effet, ce n’est pas parce qu’elles sont homosexuelles que l’on aime des personnes mais parce que, même homosexuelles, on doit s’efforcer malgré leurs défauts et les nôtres d’aimer nos semblables selon les commandements d’amour du Décalogue et de l’Évangile.
Présents avec nombre de militants et amis dès le rassemblement mais sans organisation propre, nous serons heureux dans notre déambulation de rencontrer nombre de celles et ceux que nous connaissons, toujours fidèles dans la défense de la vie et de l’avenir des petits enfants contre les idéologies et les lois de l’inversion-destruction nihiliste.

lundi 10 décembre 2012

Profanation de la chapelle de la base navale de Toulon



Saisie par ses adhérents du Var profondément indignés par les profanations abominables de la chapelle de la base navale de Toulon,la direction de l‘AGRIF porte plainte.

En effet, comme l’a déclaré Mgr Poinard,  vicaire général du diocèse aux Armées françaises : 

On s'en est pris aux trois grands symboles de notre foi : le Saint Sacrement (tabernacle renversé et brisé, les saintes espèces répandues sur le sol), le baptistère totalement brisé et l'ambon (la Parole de Dieu) jeté à terre et piétiné.
FAITES CONNAITRE CET EVENEMENT ODIEUX..."

L’AGRIF a chargé Maître Gestat de Garambet du Barreau de Toulon, ancien Bâtonnier, de mettre immédiatement en œuvre la procédure qui s'impose pour actes de haine anti-chrétiens.

vendredi 7 décembre 2012

Abus laïciste à Narbonne contre le signe de croix.


Considérant l’information diffusée par l’agence Novopress, selon laquelle  des menaces de sanction auraient été formulées par un professeur à l’encontre d’un élève ayant fait un signe de croix à l’occasion de la visite de la cathédrale Saint-Just de la ville de Narbonne, Bernard Antony, président de l‘AGRIF, a immédiatement appelé le Principal du collège Cité, Monsieur Bagdadi, pour lui manifester son étonnement et s’enquérir de ce qu’il en était exactement.

Monsieur Bagdadi a répondu qu’on ne lui avait pas rapporté ce fait, et que aucune punition n’avait été demandée pour quelque élève ayant participé à cette visite. En revanche, il a indiqué à Bernard Antony les consignes de tenue décente et de respect des lieux qu’il donne pour pareille visite, ce qui est bien.

Mais il a lu aussi la suite de sa directive, dans laquelle il stipule que toute expression religieuse devait être en l’occurrence bannie conformément au principe de laïcité. Ce qui n’est pas bien.

Bernard Antony lui a alors exprimé combien il était abusif, peu respectueux et même pré-persécutoire d’interdire à des enfants catholiques, dans une cathédrale catholique, de faire le signe de croix qui est évidemment pour eux la reconnaissance du caractère sacré d’une cathédrale construite pour l’expression catholique du sacré et le culte de leur religion.

Il s’est efforcé de faire comprendre à Monsieur Bagdadi que sa consigne outrepassait l’application du principe d’une laïcité de tolérance, dans une dérive de laïcisme agressif. Il lui a fait remarquer que dans la visite d’une synagogue, on ne saurait demander à des enfants juifs de quitter leur kippa, pas plus que dans la visite de la grande  mosquée de Paris on ne se risque pas à exiger des enfants musulmans (et même aux autres !) de ne pas se déchausser. Il a rappelé à Monsieur Bagdadi que trop souvent dans notre pays on avait commencé par de pareilles vexations précédant des périodes de persécutions.

Monsieur Bagdadi ayant cru comprendre que c’était là une allusion à la seule période 1940 – 1945, Bernard Antony lui a précisé qu’il y a eu aussi  d’autres moments de persécution dans notre histoire : les abominations antichrétiennes sous la Révolution Française, et celle des persécutions sous la III° république… Il a encore exprimé à Monsieur Bagdadi que, comme les juifs, les catholiques pouvaient avoir aussi très légitimement une sensibilité en éveil et la vigilance appropriée devant la multiplication des manifestations de haine anti-chrétienne en France et dans le monde. Il lui a redit avec fermeté que l’interdiction du signe de croix à des enfants catholiques dans un lieu de culte catholique relevait objectivement d’un abus laïciste inacceptable.

Monsieur Bagdadi lui ayant réitéré que nulle sanction n’avait été et ne pourrait être prise, Bernard Antony l’a remercié de sa courtoisie et l’a assuré et de son respect et de sa vigilante attention pour que soit respectée aussi l’élémentaire liberté pour les enfants chrétiens d’un signe de croix dans la cathédrale, qui n’agresse personne et n’est que l’expression d’une adhésion à Celui qui a dit : « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! »




jeudi 6 décembre 2012




Bernard ANTONY 

dédicacera ses livres 

au Centre Charlier 

70, boulevard saint Germain 75005 PARIS 

01 40 51 74 07 

LE MERCREDI 12 DÉCEMBRE 2012 

de 10 h à 12 h et de 14h 30 à 18 h 30 

À retenir dès maintenant et solliciter au plus tôt son inscription.
Pour les jeunes, d’âge ou de cœur, qui refusent la tiédeur d’une lâche inertie devant la domination de la culture de mort et veulent mieux qu’une réaction sans doctrine.

À Lourdes, du 27 juillet au 3 août 2013, la plus anticonformiste des universités !
L’université du Pays Libre et de Chrétienté-Solidarité organisée par le centre Henri et André Charlier sur le thème:

Face à la révolution nihiliste, une politique de la vie.

Au programme :

I) Les idéologies révolutionnaires d’hier et d’aujourd’hui, les mécanismes des subversions, les réseaux et les hommes.

- « Le phénomène socialiste » selon Igor Chafarevitch
- La récupération-subversion de « l’antiracisme ».
- La haine antichrétienne et la déshumanisation de la société , ses agents de propagande, de désinformation et de terreur contre les défenseurs de la vie.
- Analyse politico-psychologique de l’émergence de l’impérialisme « gaye », L.G.B.T.-O.G.M. et du racisme sodomite.
- La triste conception de l’homme et de la femme selon l’islam : la sexualité dans le coran, les hadiths et la charia.

II) Doctrine, objectifs et méthodes d’une réaction politique et sociale.

- La doctrine chrétienne de la vie, de la société, de l’État et des régimes politiques.
- La patrie, l’Europe, le sens actuel de la chrétienté.
- La mondialisation et l’idéologie mondialiste.
- L’écologie remise à l’endroit.
- La réanimation de la famille et des corps intermédiaires
- Les libertés scolaires.

III) Que faire concrètement ?

- Les partis politiques et les associations.
- L’AGRIF
- Chrétienté-Solidarité Persécutions.
- L’Institut du Pays Libre.

Centre Charlier 70, bld saint Germain 75005 Paris -  chretientesolidarite.fr@gmail.com

mercredi 5 décembre 2012

Non, ils ne sont pas devenus fous, ils le sont depuis belle lurette.



L’hebdomadaire Valeurs Actuelles titre cette semaine avec un appel au secours à l’ancien chef de l’État : « Sarkozy reviens, ils sont devenus fous ! » « Ils », ce sont bien sûr les pieds-nickelés Copé-Ribouldingue et Fillon-Filochard.

Quant à Ribouldingue-Juppé, il est rentré à Bordeaux. Il restera célèbre pour son éloge l’an dernier de la bonne éducation des Frères Musulmans alors qu’il était le nullissime sinistre français placé aux Affaires Étrangères par Nicolas Sarkozy, à l’évidence pour ne pas contester le rôle dominant en ce domaine de Bernard-Henri Lévy, l’éminent philosophe du Café du Commerce, comme l’appelait Raymond Aron (il est vrai que ses affaires commerciales sont très prospères…). B. H. L. s’affairait à l’époque à faire anéantir en Lybie le dictateur Kadhafi pour amener dans ce pays la paix, la prospérité, la liberté et tant de bonnes choses encore. Hélas, sans solution politique et avec les résultats que l’on sait.

Au fait, ce grand humaniste, cet admirable humanitaire, cet héroïque défenseur de toutes les justes causes semble ne pas trop se remuer devant la progression islamiste dans les immensités du Sahel et le sort des otages français dont on parle si peu, voire plus du tout. Il est vrai qu’ils ne sont pas journalistes ou soldats « franco-israéliens »…

Mais revenons aux pieds-nickelés et à leur ancien chef que haussent des chaussures à talons non pas nickelés mais épaisses pour le grandir de trois centimètres, ce qui n’est pas rien lorsque l’on se trouve idiotement complexé par une taille jugée insuffisante à l’aune de celle des dinosaures De gaulle et Chirac.

On le sait, en invoquant après bien des hésitations la politique non pas du « moindre mal » mais du « moindre pire », j’avais pris la décision après avoir fait voter au premier tour des élections présidentielles pour Marine le Pen (dont les positions ne sont pas les miennes sur certains points non négligeables) d’appeler à voter pour Sarkozy au deuxième tour, persuadé que Hollande irait en effet encore plus vite dans la politique de désintégration nucléaire de la société et la ruine économique.

Mais en appeler comme on le fait à Valeurs Actuelles au retour de Sarkozy pour ramener les pieds-nickelés à la raison, c’est oublier que c’est lui qui les a mis en place en toute connaissance et de leurs idées et de leur aptitude à la politichiennerie.

Idéaliser le tableau de ce que fut le règne de Sarkozy, c’est être amnésique de ce qu’il n’hésita pas à propulser au gouvernement des femmes très « agitées du bocal » pour la seule raison qu’elles étaient issues de la diversité, mais aussi à la Culture le grand amateur de boxeur thaï, Frédéric Mitterrand et encore à la Justice, Rachida Dati, aussi dictatoriale qu’indigente « Garde des Sceaux », mais qui tout de même fait aujourd’hui confiance à la justice de son pays (et à la science !) pour imposer, quelques années après la conception et la naissance, la reconnaissance de la paternité de sa fille par un très riche amant, selon elle méchamment oublieux du sort d’une petite enfant qui lui devrait d’être née.

On se souvient pourtant que pour être vraiment une femme de son époque selon les critères de la bourgeoisie bohème, Rachida affirmait bel et bien à l’époque vouloir d’un enfant sans père connu.

Citons encore enfin le misérable ministre de l’Éducation nationale Luc Châtel, aujourd’hui vice-président de l‘UMP faction Copé dont l’action essentielle consista à vouloir imposer la criminelle utopie dite du « gender » dans les livres et l’enseignement et qui jeta avec férocité hors de l’Éducation nationale, sans aucune indemnité, un professeur, Philippe Isnard, coupable selon lui d’avoir montré à ses élèves ce qu’est un avortement.

Ainsi, ces quelques rappels  nous paraissent-ils nécessaires pour rappeler aux lecteurs de Valeurs Actuelles que Copé et Fillon sont peut-être en effet devenus encore plus fous, possédés par une de ces haines sans limites que sécrète le venin de la rivalité, mais que c’était déjà un gouvernement vraiment dans l’ordre du pire que dirigeait Nicolas Sarkozy.

Hélas, si comme dans les cercles de l’enfer, on s’enfonce encore plus dans le pire avec un François Hollande, on ne peut tout de même croire que c’est un Sarkozy qui, étant allé si loin dans la nocivité politique, pourrait faire remonter notre pays. 

mardi 4 décembre 2012


L’agrif communique :

La fantasmagorie révolutionnaire de Madame Duflot.

Du haut de son ministère, Cécile Duflot a interpellé lundi 3 décembre l’Eglise de France pour lui demander de mettre à disposition de l'État certains de ses bâtiments vides pour héberger des sans-abris. "Il semble que l'archevêché de Paris possède des bâtiments quasi vides. Je viens donc de leur écrire pour voir avec eux comment utiliser ces locaux", a-t-elle déclaré. "Je ne comprendrais pas que l'Eglise ne partage pas nos objectifs de solidarité."

C’est donc par une menace à peine voilée que la ministre du logement s’est adressée à l’Eglise laissant entendre que celle-ci n’était pas assez solidaire.

Cette interpellation de la part d’un ministre membre d’Europe-Ecologie-les-Verts qui prônait dans son programme de campagne présidentiel le droit à la fécondation artificielle pour tous les homosexuels est bien évidemment à mettre en relation avec la prise de position de l’Église catholique contre la dénaturation du mariage.

Car, rappelons-le, la ministre du logement et ses compères du gouvernement refusent à l’Église le droit d’agir selon sa nature et d’exprimer des vérités naturelles aussi simple qu’un mariage n’existe qu’entre un homme et une femme.

En agissant de la sorte, Madame le ministre du logement se joue à l’évidence une fantasmagorie révolutionnaire.

Telle les pétulantes discoureuses et agitatrices des salons et des clubs du temps jadis, elle se campe dans une posture de mépris dominateur à l’égard de l’Eglise de Dieu qui ne devrait qu’obtempérer aux ordres de César. Bien plus, elle serait sans doute heureuse de passer à la postérité comme membre d’un gouvernement décidant la troisième confiscation des biens de l’Église depuis le 2 novembre 1790. On punirait ainsi cette dernière de l’indécente provocation à vouloir demeurer encore catholique en défendant quelques aspects de sa doctrine morale et sociale fondamentale. L’embêtant est que sur la question du mariage, cette morale découle directement de la Bible et que les Juifs et tous les chrétiens ont la même lecture de la Genèse et aussi du Décalogue.

Pour l’heure, Madame Duflot n’a pas explicitement visé le Temple et la Synagogue dans son exigence réquisitionnelle. Oubli ou prudence, on ne sait ?

La verte ministre ne sait à l’évidence rien non plus des immenses biens immobiliers des comités d’entreprise,  totalement vides l’essentiel de l’année. Serait-ce qu’elle considérerait a priori les syndicats comme fermés à la solidarité ?

lundi 3 décembre 2012

Fin de semaine à Biarritz : contre le magnifique « colloque international pour la vie » de Monseigneur Aillet, la haine du conglomérat nihiliste politico-médiatique.



Ayant eu le bonheur de suivre avec Jeanne Smits et quelques autres le colloque pour la vie organisé par l’Académie diocésaine pour la Vie, mis sur pied par l’évêque de Bayonne Mgr Aillet, je veux sans plus attendre en dire quelques mots.

Nous le commenterons longuement et ultérieurement dans notre émission de Radio-Courtoisie (probablement celle du 26 décembre) et dans Reconquête de janvier ou février 2013.

Pour l’immédiat, disons d’abord l’excellence d’une parfaite organisation au service de l‘expression dans une grande ferveur d’amitié chrétienne non seulement de toutes les raisons, éclairées par la foi, de lutter contre la culture de mort mais surtout des témoignages de tant de réalisations admirables pour que puissent naître et vivre les enfants menacés de condamnation à mort par avortement. Et pour aussi que puissent aller au terme de leur vie ceux dont les politiques d’euthanasie programment une plus rapide élimination.

Puisque le début de ce colloque, vendredi 30 novembre, coïncidait avec une journée officielle de propagande pour les « droits » de la femme selon les critères de l’idéologie « eugénique » du meilleur des mondes, contentons-nous ici d’en citer deux parmi les interventions pour nous les plus captivantes :

-          Celle de la française Sœur Marie-Luc, pédiatre, membre de l’Académie Pontificale pour la vie, décrivant l’œuvre magnifique d’établissements catholiques, consacrés dans le même amour aux soins de la maternité et de la fin de la vie, à laquelle elle continue de se vouer après des dizaines d’années d’exercice de sa vocation de religieuse-médecin au service des plus fragiles.

-          Et celle de l'américaine Lila-Rose, présidente de Live Action, 24 ans à peine, conjuguant la jeunesse, la beauté, l’énergie et le courage d’actions risquées avec un magnifique don d’expression de sa foi et de sa charité. Dieu, qu’elle mériterait selon moi d’être un jour à… la Maison-Blanche !


Aux grilles du colloque :
Les rictus et les sarcasmes de la haine révolutionnaire et nihiliste vieille comme Satan.

Alors qu’une assistance d’un millier de participants, parmi lesquels nombre de religieuses et de jeunes prêtres du diocèse mais aussi par exemple de la Fraternité Saint-Pierre venus avec leurs supérieur l’abbé Vincent Ribeton, écoutaient dans la paix les évêques, les savants et les animateurs d’œuvre de vie, dehors hurlait à la mort toute une faune de misérables possédés par la haine.

Oh, ils n’étaient pas bien nombreux, trois cent au plus, souvent venus de Toulouse ou d’Espagne à l’appel de l’habituel conglomérat des groupuscules rouges et noirs et de ceux du LGBT, et des grotesques déguisés dans les accoutrements de dérision de la religion, mais aussi étaient là, très explicitement, des représentants et des élus ou des partis socialistes ou radicaux, donc des partis d’un gouvernement qui légifère et entend imposer les lois et les mœurs de la culture de mort.

Le pire de l’affaire, c’est que le quotidien régional Sud-Ouest avait largement relayé et appuyé les appels à cette mascarade avec même une indigente caricature de dérision anticléricale au niveau des caniveaux de l’anarcho-trotskysme. Et multipliant sans vergogne par trois le nombre des vociférateurs.

Jeanne Smits et moi sommes allés voir de près cette petite triste horde où l’on brandissait les drapeaux des idéologies exterminatrices et aussi des pancartes de l‘éloge de la sodomie. Dieu, que la haine rend laid et notamment les femmes que rancissent les aigreurs venimeuses des révoltes contre les lois de la vie, d’une laideur en quelque sorte idéologiquement perfectionnée par une longue complaisance dans les rictus horribles des slogans d’exécration contre les beautés et les lois de la création.

Mais quelle joie aussi de rencontrer là, au contact direct de la meute, une sympathique équipe de bons et joyeux basques, des retraités me disent-ils, avec de bonnes gueules et gabarits de joueurs de rugby et de pelotaris secs et musclés, pas du tout impressionnés par la meute et qui exerçaient puissamment eux aussi le droit à contre-manifester avec une puissance créatrice de verts quolibets que je ne reproduirai pas ici !

Avertissant avec une calme et virile fermeté ceux du conglomérat sodomite qui voulaient les faire taire qu’ils ne s’avisent  surtout pas de leur marcher sur les pieds. Ainsi s’exprimait une force tranquille de paisibles citoyens ne sachant d’ailleurs rien du Colloque pour la Vie mais trouvant simplement que cette faune polluait le cours de leur promenade et injuriait leur sens viril des libertés et de l’identité basques. J’ai fait bien sûr chorus avec eux. Quel bon moment ils nous ont fait passer, bravo les gars !

Nul de mes amis ne s’étonnera de ce que je crois en effet éventuellement très utile de pouvoir quelquefois passer d’un style de colloque à un autre. La force et la santé basques mises au service de la tranquillité citoyenne, voilà ce que nous ne saurions déplorer…   



POURSUITE POUR "AGRESSION ANTI-CHRÉTIENNE".

Ce 30 novembre 2012, Maître Jérôme Triomphe a déposé au nom de l'AGRIF entre les mains du Procureur une longue plainte contre les neuf Femen et leurs complices qui ont "attaqué" selon leurs propres termes la manifestation du 18 novembre 2012 à Paris. 

Conformément à l'objet statutaire et à l'habilitation légale de l'AGRIF, cette plainte est portée pour :
- violences aggravées, en réunion, en préméditation, sur mineur de moins de 15 ans, avec armes, et en raison de l'appartenance des manifestants à la religion catholique,
- injures en raison de l'appartenance des manifestants à la religion catholique.

Cette plainte vise également Mademoiselle Caroline FOUREST pour complicité de violences aggravées.

jeudi 29 novembre 2012

Courte éclipse.

En raison de mes déplacements et rencontres pendant les jours à venir, je ne m'exprimerai sans doute à nouveau sur ce blog que lundi prochain 3 décembre.

Le mercredi 12 décembre je serai au Centre Charlier, 70 boulevard saint Germain et je signerai volontiers mes livres de 10h à 12h et de 14h à 19h.

mardi 27 novembre 2012

Les justes et émouvants propos à Rome du Cardinal Barbarin.


L’AGRIF communique :

Le Cardinal Barbarin a courageusement exprimé à Rome des propos qui rejoignent les analyses et prévisions que nous avons formulées depuis longtemps, notamment avec notre article de 1976 sur ce que nous avions désigné comme « le génocide français », dans ses trois composantes de saccage spirituel, moral et culturel, politique et social.

Sans grands moyens, sans accueil médiatique, nous nous sommes pourtant efforcés d’y faire face :

-          En travaillant notamment avec Chrétienté-Solidarité face aux défis de l’islam mais dans la charité pour les personnes, avec nos frères musulmans héroïquement convertis au christianisme, qu’ils soient catholiques ou évangéliques.
-          En œuvrant avec l’AGRIF qui, avec ses milliers d’adhérents, défend les chrétiens de toutes races agressés pour le seul fait qu’ils sont chrétiens, et les Français de toutes religions agressés pour le seul fait qu’ils sont Français.

Nous comprenons le Cardinal Barbarin  déclarant que le Cardinal Vingt-Trois, quoique blessé, a eu raison de ne pas réagir à la provocation de Charlie-Hebdo « parce que cela leur aurait fait de la publicité ».

Mais simultanément, et un peu contradictoirement, le Cardinal Barbarin dit bien que « voir ça dans nos rues était un scandale, une horreur, une honte ». C’est dire que de la publicité, il y en a eu, et beaucoup ! Mais l’on peut comprendre le choix du Cardinal Vingt-Trois de ne pas risquer de nouvelles provocations ordurières en intentant un procès. Nous avons en effet pour notre part souvent dû entendre les indigents propos de réjouissance porno-blasphématoire des avocats de Charlie-Hebdo et les articles de ce torchon pour ne pas critiquer le Cardinal auquel en cette occasion nous exprimons à nouveau notre déférent et solidaire respect.

Néanmoins nous, qui ne sommes pas des cardinaux, et qui n’avons pas à risquer des crachats sur nos barrettes offensant l’Église et tous les chrétiens, nous avons opté, prenant notamment exemple sur l’attitude systématique des responsables de la communauté juive, de ne rien laisser passer volontairement, de toujours réagir, si peu que nous puissions le faire, par notre faible voix ou si possible devant les tribunaux.

En l’occurrence hélas et à la lumière de la triste jurisprudence que nous savons sur le prétendu droit au blasphème, l’AGRIF ne peut rien faire. Seul aurait pu réagir le Cardinal Vingt-Trois, car injurié personnellement.

En revanche, l’AGRIF poursuit dans les affaires Plantu et Golgota Picnic, qui relèvent bien non pas du seul blasphème mais d’une provocation à la haine contre les chrétiens tombant objectivement sous le coup de la loi actuelle.

Bernard Antony