mardi 31 janvier 2012

 Lourdes 20 au 27 juillet 2012 
Université d’été Centre Charlier et Chrétienté-Solidarité

Principes d’une doctrine politique et sociale pour notre temps.




Quatre thèmes : conférences suivies de tables rondes et débats


I La patrie et l’universel.

Ni nationalisme xénophobe, ni cosmopolitisme mondialiste : patriotisme français et unité européenne à la lumière de l’universalisme chrétien.

II Ni socialiste, ni libérale : la voie solidariste.

III Respecter la nature mais d’abord la vie et la nature humaine : l’écologie chrétienne.

IV Les limites de la liberté religieuse et politique face à la réalité politico-sociale de l’islam, théocratie totalitaire.

A la veillée :
-       Histoire de Lourdes et du comté de Foix, de Béarn et Bigorre. Gaston Phoebus, un précurseur de    l’Etat moderne.
-         Sainte Bernadette et les miracles de Lourdes.
-         Itinéraires de conversion de l’islam au Christ : témoignages.
-         Les génocides des chrétiens d’Orient.
-         L’agonie de l’Algérie française.

D’ores et déjà prévus pour parler dans les conférences, tables rondes et veillées :
Sophie Kelbrener, Cécile Montmirail, Jeanne Smits, Marie-Geneviève Soleil, Bernard Antony, Joseph Le Bosquet, Yves Daoudal, Pierre Henri.

Messes : dans la chapelle du lieu de l’université et aussi dans le Sanctuaire de la grotte, célébrées par l’abbé Christian Gouyaud.

Deux journées de sorties dans le parc national des Pyrénées, avec deux niveaux de marche (promenade facile ou randonnée dirigée et encadrée).

Coût et hébergement :
-         En chambre double (tout confort) : 290€ / personne ( enfants de 3 à 12 ans : 150€ ; moins de 3 ans : gratuit)
-         Seul en chambre (très peu de disponibilités) : 370€ / personne
-         En « bungalows » (quatre couchages ; lavabos, douches et wc à l’extérieur) : 210€ / personne ( enfants de 3 à 12 ans : 110€ ; moins de 3 ans : gratuit)

Les prix couvrent la pension complète et les frais divers d’organisation.
Lieu :À trois kilomètres du sanctuaire. Grand air et grand calme. Vue sur les Pyrénées.

N.B. - Merci, comme chaque année, aux généreux donateurs nous permettant éventuellement de consentir une réduction aux moins fortunés (jeunes gens, familles)
-         Accueil possible en gare de Lourdes.
-         Prévoir vêtements et chaussures de marche ou de randonnée
-         Participants : l’université est prioritairement réservée aux cadres et jeunes militants de nos organisations.
-         Pour les nouveaux, adresser un courrier de simple demande de participation mentionnant : l’État civil (situation familiale, âge, profession, activité militante, civique ou caritative), l’adresse postale et électronique et le téléphone.

Message de Mgr Aillet

Les chrétiens persécutés nous sont chers comme la prunelle de nos yeux. En première ligne, ils sont le témoignage vivant de la fidélité du Christ à laquelle ils répondent généreusement par un attachement sans faille. Les chrétiens de France ont tant à recevoir de leur exemple et de leur courage. Aussi, nous devons faire notre maximum pour les aider et les défendre face aux idéologies religieuses et athées qui les menacent en tant d’endroits du globe : Irak, Egypte, Liban, Corée du Nord, Syrie, Chine, Pakistan, Vietnam, Nigéria, Soudan, …  Si nous savons les soutenir, nous pourrons nous aussi demeurer fidèles à notre foi dans nos pays de vieille chrétienté.
Que notre prière et notre action n’aient de cesse, car il en va de la civilisation de l’amour.  A tous les participants à la grande veillée de solidarité et de prière avec les chrétiens persécutés qui se tiendra le 8 février 2012, je viens apporter mon soutien et ma bénédiction.
O Crux ave, spes unica !

+ Marc Aillet
Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Le parquet de Toulouse n’accepte pas non plus la relaxe d’Houria Bouteldja et fait appel.

Bernard Antony, président de l'Agrif, communique :

Suite à l’appel interjeté par l’Agrif à l’encontre du jugement vraiment surprenant rendu le 25 janvier 2012 par le Tribunal correctionnel de Toulouse, le procureur de la République a décidé de reconnaître et d’accompagner notre démarche très légitime en exerçant son droit de recours devant la Cour d’Appel.
Il considère en effet que le jugement du tribunal présidé par monsieur Guillaume Roussel est d’abord entaché de graves irrégularités de forme notamment en ce qu’il s’appuie sur les déclarations de témoins recueillies en dépit des règles les plus impératives du code de procédure pénale.
Il observe ensuite que le jugement n’a pas du tout pris en compte les termes de la plainte de l’Agrif selon laquelle la communauté évidemment identifiée, désignée et injuriée est bien celle des « blancs » ; « ces blancs », qu’ « il faut rééduquer », qu’ « il faut bien nommer », et qu’Houria nomme en effet : « moi, je les appelle des sous-chiens ».
Est-il vraiment croyable que l’on n’ait pas saisi le réciproque renforcement injurieux de ces propos additionnant :
- le dédain menaçant : « ces blancs »  qu’ « il faut rééduquer ».
- le mépris pour ces moins que rien : « ces blancs, il faut bien les nommer ».
- le racisme dégoulinant : « moi, je les appelle des sous-chiens ».

Qui, sérieusement, pourrait prétendre ne pas voir là l’expression d’une venimeuse haine raciste ?
L’Agrif attend désormais avec confiance de la Cour d’Appel de Toulouse la juste condamnation d’Houria Bouteldja.


AGRIF 70, boulevard saint Germain 75005 Paris – 01 40 46 96 31 – agrif@wanadoo.fr

lundi 30 janvier 2012

Pourquoi nous faisons appel contre le jugement du tribunal de Toulouse dans notre poursuite contre la raciste Houria Bouteldja.

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF.

Dans les commentaires que l’on peut faire sur des jugements qui choquent, la loi interdit de « jeter le discrédit dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice et de son indépendance ».

Très soucieux du respect de la loi, je me contente donc pour ma part de publier ci-après les motivations rédigées par le président du tribunal Guillaume Roussel. Que l’on en juge,  devant pareil texte, serait-il raisonnable de ne pas faire appel ?

« Attendu qu’en l’espèce, le 2 juin 2007, lors d’une émission diffusée sur France 3 Houria BOUTELDJA, porte-parole de l’association « le Mouvement des indigènes de la république » (MIR), fait usage du néologisme souchiens, blessant, ce faisant, nous dit l’Alliance Générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française, par cette expression injurieuse, la sensibilité des français de souche identifiés dans la prévention comme représentant la communauté des victimes :

Ces propos pouvaient-ils porter atteinte à l’honneur ou à la sensibilité d’une personne ou d’un groupe de personnes identifiées ou à tout le moins identifiables à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une race ou une religion déterminées ?

Attendu que cette notion de français de souche qui va susciter en miroir celle de souchien a des résonances de pertinence affective et respectable (« la Nation, c’est la terre et les morts », disait Barès (sic !) tandis que Zola parlait de ce français de souche né en France de parents français), mais n’est en aucun cas un acquis validé par la recherche scientifique (des travaux de M. Tribala, J. Depaquié, de l’INED à ceux de H. Lebras de l’École des Hautes Études de science sociale) pour être une notion trop idéologique et mouvante, selon les circonstances, faisant penser à celle de noblesse avec ou sans quartier.

Que cette expression surgit réellement dans les discours officiels roboratifs à l’attention des français installés à l’étranger, colons ou expatriés, et plus particulièrement à ceux d’Algérie auxquels s’adressait le général de Gaulle.

Qu’elle va prendre son essor dans les années 1980 sur un mode néo-raciste avec la politisation de la question de l’immigration et des enfants de l‘immigration que cet artifice de langage tend à matérialiser en race définie en creux, avec en toile de fond cette idée de la disparition de la grande race ou de la revendication d’un type supérieur d’humanité.

Que les recherches de la génétique nous ont appris par ailleurs que nous sommes tous métissés bien qu’uniques et que la diversité est une règle de la nature : Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur en 2006, n’affirmait-il pas raisonnablement qu’il n’existait plus de français de souche ?

Qu’ainsi, faute de pouvoir déterminer que le propos incriminé a porté une atteinte directe à des personnes identifiées ou simplement identifiables, Houria bouteldja sera relaxée des fins de la poursuite et la partie civile déboutée de ses demandes. »

Par ailleurs, je lis avec beaucoup d’attention les nombreux commentaires et réflexions que le jugement suscite.
On pourra lire notamment en citation sur mon blog les deux articles de Madame Elisseievra, « blogueuse » habituelle de l’association « Riposte laïque ». Ils procèdent en effet d’un rigoureux travail d’analyse et de commentaire tout à fait remarquable que pourront utiliser avec profit les historiens des rapports en ce début du XXI° siècle entre magistrature, idéologie et culture.

Nous sommes touchés des remerciements adressés à l’AGRIF par Madame Elisseievra. D’autant plus que, jusqu’à présent, le combat de l’AGRIF contre Houria Bouteldja, la fanatique trotskyste en tchador, a été ignorée des journalistes « positionnés » à droite aussi bien du Figaro que de Valeurs Actuelles.

Madame Elisseievra pour sa part n’est pas une française de vieille souche, n’est pas catholique, n’est pas de droite et nous ne nous dissimulons point nos divergences. Mais elle a trois grandes qualités : elle est intelligente, elle est éprise de vérité et elle aime la France.    

dimanche 29 janvier 2012

Procès Bouteldja : réponse aux magistrats de Toulouse

Les attendus du jugement qui a relaxé Houria Bouteldja sont maintenant connus. Je souhaite donc apporter la réponse suivante aux magistrats de Toulouse.

Les motifs de la relaxe, tels que je les comprends, peuvent être résumés comme suit, les termes employés par les magistrats sont entre parenthèses.

Houria Bouteldja est relaxée, car le « néologisme »qu’elle a employé, « souchiens », n’a pas « porté une atteinte directe à des personnes identifiées ou simplement identifiables. Le tribunal reconnait que la « notion de souchien » se rapporte à « cette notion de français de souche ». Mais il estime (premier argument) que Nicolas Sarkozy parle « raisonnablement » en affirmant « qu’il n’existait plus de français de souche ». Cette inexistence découle selon le tribunal, du fait que « cette notion de français de souche » « n’est en aucun cas un acquis validé par la recherche scientifique », ni par « les recherches de la génétique », qui selon le tribunal, montreraient que « nous sommes tous métissés bien qu’unique ». De plus, le tribunal ajoute (deuxième argument), que la « notion de français de souche » est « un artifice de langage » utilisée « sur un mode néo-raciste », « qui tend à matérialiser en race définie en creux, avec en toile de fond cette idée de la disparition de la grande race ou de la revendication d’un type supérieur d’humanité ».

Au deuxième argument, la réponse est que le tribunal fait ici implicitement un procès d’intention aux personnes qui emploient l’expression de « français de souche » : celui de revendiquer pour les français de souche le statut de type supérieur d’humanité. On est là purement et simplement dans le procès d’intention. Affirmer qu’il existe une population de français de souche, signifie affirmer qu’il existe, historiquement, une population dont les ancêtres sont pour la plupart et depuis des siècles, nés en France. C’est affirmer que cette population est identifiable, par la généalogie, et distinguable d’autres populations. Cela ne signifie aucunement prétendre que cette population aurait une supériorité quelconque sur d’autres.

Au sujet de la « notion » de « français », je rappelle, juste en passant, que la France est depuis Clovis au moins, chrétienne ; ce qui signifie qu’elle reconnait l’égalité fondamentale de tous les êtres humains, également « créés à l’image de Dieu », que « Jesus-Christ est la victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les notres, mais aussi pour ceux du monde entier » (Jean). Plus : la France est historiquement catholique, or le Vatican a depuis des siècles un discours anti-raciste (Ex : 1435, bulle Sicut-Dudum du pape Eugène IV condamnant l’esclavage des habitants noirs, sous peine d’excommunication. Ex : 1537, le pape Paul III déclare « les Indiens eux-mêmes sont assurément des hommes véritables » « en vertu de notre Autorité apostolique [nous] décrétons et déclarons [...] que les dits Indiens, et tous les autres peuples, même s’ils sont étrangers à la foi, [...] ne devront pas être privés de leur liberté ou de leurs possessions [...] et ne devront pas être réduits en esclavage, et quoi qu’il advienne de contraire soit considéré comme nul et non avenu ».), y compris pendant la deuxième guerre. Il me parait difficile de parler de l’histoire de la France et de sa population en omettant ce trait fondamental dans la culture française – y compris son droit - qu’est le christianisme. Il me parait difficile de prétendre interpréter des propos tenus sur la population française en faisant mine d’oublier à quelque histoire intellectuelle et culturelle ils se réfèrent, donc à quelle conception fondamentalement anti-raciste ils se réfèrent. Le tribunal pour faire son procès d’intention, se réfère lui aux débats récents sur l’Algérie et l’immigration, affirmant (ce qui est une appréciation des plus discutables) que la « notion de français de souche » aurait été là employé « sur un mode néo-raciste ». Cette optique me parait bien courte, elle est de toute façon biaisée par la méthode du procès d’intention.

Au premier des arguments, la réponse est la suivante. Si pour le tribunal, la « notion de français de souche » ne correspondant pas « à des personnes identifiées ou simplement identifiables », parce que « les recherches de la génétiques nous ont appris que nous sommes tous métissés bien qu’unique », alors cela signifie qu’aucune autre personne ne peut être « simplement identifiable » « en raison de son appartenance à une ethnie, une race (…) déterminée », puisque nous serions tous « unique », impossibles à identifier. Mais alors que diable avait donc en tête le législateur en faisant allusion à l’éventualité d’une identification « en raison de son appartenance à une ethnie, une race », puisqu’elle serait « selon les recherches de la génétique », impossible ?

Autrement dit, pour le tribunal, repérer un noir, un juif (français de souche ou pas), un arabe est possible, mais pas repérer un français de souche (chrétien ou pas), donc punir une agression contre un noir, un juif, un arabe est faisable, mais pas punir une agression contre un français, puisqu’en effet, on ne peut pas punir une agression contre « ce » qui n’existe pas, « ce » qui n’existe pas ne peut être agressé. Si l’on pousse ce raisonnement jusqu’au bout – et je pense que tel est bien le sens de ces attendus du jugement, même si le tribunal ne s’en rend visiblement pas compte – un tel discours est hallucinant, le degré de déni de la réalité historique et sociale qu’il contient est hallucinant.

Il me rappelle pourtant quelque chose. Une sorte de blague, la blague du pied de la lettre. En réalité le Tribunal de Toulouse est très catholique, il fait du christianisme comme Monsieur Jourdan, sans le savoir, mais selon le mode « pied de la lettre ». Aveugle à la métaphore. Quand Paul dit « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni homme libre ; il n’y a plus ni homme ni femme : car vous n’êtes tous qu’une personne dans le Christ Jésus. Et si vous êtes au Christ, vous êtes donc « descendance » d’Abraham, héritiers selon la promesse », il parle métaphoriquement, par raccourci. Bien sur, il y a des juifs et des grecs, bien sur ils sont juifs et grecs, bien sur que l’on peut les « identifier », mais …, explique Paul, s’ils ne sont plus d’abord, plus principalement, juifs ou grecs c’est qu’ils sont « une personne dans le Christ », c’est que la « réalité » des « personnes dans le Christ » prime sur les autres aspects de la réalité, et donc, que ces autres aspects ne comptent plus, ne doivent pas compter, donc, par métaphore, par raccourci, Paul dit qu’ils ne sont plus … mais il sait très bien cependant qu’ils sont toujours existants, constatables. De la même manière, quand Simone de Beauvoir dit « On ne nait pas femme, on le devient », elle veut dire par là que le mot « femme », l’idée que l’on s’en fait, relève du domaine du langage, des idées, de la culture qui traduit et commente ce qu’est la réalité des êtres humains de sexe féminin, et a donc un aspect culturel et non simplement une relation directe avec la réalité physique, et elle veut encore dire par là, qu’un être humain de sexe féminin « devient femme », sera « socialement » reconnu comme telle ; comme « vraie femme », s’il se conforme à ces « idées » formées en partie par la culture … mais elle sait très bien que la réalité physique des êtres humains de sexe féminin existe dès la naissance et avant. La blague aujourd’hui, c’est de prendre ces écrits « au pied de la lettre », comme si leurs auteurs avaient voulu dire que les juifs et les grecs ont disparu à la naissance de Jésus ou que les bébés naissent asexués et transformables à volonté (peut-être que la production en utérus d’acier inoxydable précédée du tripatouillage des gamètes permettra un jour cette « production », mais j’ai un peu peur de l’allure de ladite production …). Boris Vian, à l’aide, au secours, dis’y leur ce que métaphore veut dire …

On retrouve aussi dans les attendus du jugement la contradiction existant dans la revendication concomitante du « métissage » et de la « diversité » : si tout le monde est métisse et « unique », il n’y plus de diversité, il y a l’uniformité du métissé, métissé de quoi d’ailleurs, puisque l’on ne peut pas métisser entre membres d’un corps « unique » … bref, cet argument relève de la confusion la plus confuse.

J’aimerais que le Tribunal de Toulouse, et tous ceux qui raisonnent aujourd’hui comme lui, en niant l’existence du peuple français, et assimilent toute critique de l’immigration à du racisme, prennent connaissance des écrits de la deuxième organisation internationale, l’OCI, le « club des Etats musulmans » sur les notions de communauté et d’identité, j’aimerais qu’ils prennent ainsi la mesure de l’acharnement de ces Etats à conserver le caractère « identifiable » des musulmans, de leur refus acharné de se laisser « métisser » et « coloniser » « démographiquement ».

Citons l’OCI : « Conférence de la Oumma islamique au 21ème siècle – Dakar 2008… La Conférence a réaffirmé sa décision de considérer toute proposition de réforme qui négligerait la représentation appropriée de la Oumma islamique dans n’importe quelle catégorie de membres au sein du Conseil de sécurité élargi, ne sera pas acceptable pour le monde musulman … La Conférence a renouvelé son soutien et son appui aux efforts, initiatives et bons offices du Secrétaire général, en vue de trouver un règlement juste aux problèmes des musulmans, des communautés et minorités musulmanes dans les Etats non membres aux plans politiques, culturels et économiques …La conférence a prié tous les Etats islamiques de saisir l’occasion de la célébration du 60eme anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme pour faire connaître et mettre en relief le concept des droits de l’homme selon la vision islamique…La Conférence a également exprimé sa vive préoccupation au sujet des tentatives répétées d’associer injustement l’Islam aux violations des droits de l’homme et à toute activité visant à en faire usage en vue de s’attaquer aux Etats membres de l’OCI pour des raisons politiques. Elle a mis l’accent sur le besoin de faire face aux tentatives de plus en plus nombreuses de créer une nouvelle forme d’idéologie de culture unique à travers laquelle les pays industrialisés cherchent à imposer leurs valeurs, opinion et modes de vie sur les pays en développement et ce, au détriment de leurs identités culturelles, voire moyennant la perte de celles-ci….La Conférence a fermement condamné …toutes les observations inappropriées sur l’Islam et le Prophète Mohammad (PSL) sous le prétexte de la liberté d’opinion et de la presse… La Conférence a rendu hommage au secrétaire général de l’OCI pour ses efforts d’interaction avec les médias visant à les sensibiliser aux préoccupations de l’OCI et de ses Etats membres au sujet des campagnes de presse hostiles à la religion islamique et aux musulmans … La Conférence a souligné le besoin pour tous les musulmans d’être suffisamment informés pour comprendre que toute dispute entre les adeptes des différentes écoles juridico théologiques de l’Islam, est de nature à nuire à l’ensemble de la Oummah et à mettre en danger son unité. Elle a affirmé..que le sang, la propriété, l’honneur et la réputation des musulmans sont sacro-saints. »

Citons encore l’OCI : « Conférence islamique. Doha, Etat du Qatar [ vous savez, ceux à qui certains veulent vendre Areva et Uramine, c'est-à-dire notre nucléaire et notre uranium … ] 2009. … Consciente de l’importance du rôle des communautés et des minorités musulmanes établies en Occident, et partout dans le monde, dans la réduction du fossé culturel qui sépare le monde islamique du monde non islamique, et en vue de les protéger contre la dilution culturelle et la perte de l’identité islamique, notamment les deuxième, troisième et quatrième générations, l’ISESCO [ organisation dépendante de l’OCI] a décidé de mettre en place un cadre référentiel de l’action culturelle à l’extérieur du monde islamique… L’ISESCO a toujours accordé une grande attention aux musulmans établis à l’extérieur du monde islamique, qu’ils soient issus de l’immigration ou de souche, en leur consacrant plusieurs programmes éducatifs, culturels, scientifiques et de communication… Partant de la parole d’Allah : « A chaque communauté parmi vous, Nous avons établi une Loi et une Voie », l’ISESCO, convaincue que les nations et les peuples ne sauraient prétendre au renouveau et au progrès que dans la mesure où ils se penchent sur la réalité de leur identité civilisationnelle et élaborent des plans de développement pour leur avenir… Le principe de la différence des civilisations appelle à prendre conscience des fondements de la paix civilisationnelle islamique, à la protection de l’identité de la civilisation du Musulman contre les méfaits des courants idéologiques, culturels et politiques qui sont incompatibles avec son identité civilisationnelle… Croyant fermement que les communautés musulmanes d’Europe forment un élément constitutif important de la Oumah islamique, l’ISESCO a tenu, depuis sa création en 1982, à protéger l’identité islamique des communautés islamiques vivant en Occident…. »

Citons encore l’OCI : « Question de la Palestine de la ville d’Al-Qods Al-Charif [ nom donné par l’OCI à Jérusalem ]. Session de la Oummah islamque au 21eme siècle. Sénégal 2008. La Conférence islamique ..se fondant sur les résolutions islamiques affirmant … qu’une paix juste et globale ne saurait être réalisée qu’avec le retour de la ville d’al-Qods al-Charif sous souveraineté palestinienne, en tant que capital de l’Etat de la Palestine … Condamnant vivement toutes les mesures et pratiques illégales … visant à judaïser la ville et à en oblitérer le caractère arabo-islamique… réaffirme qu’aucune paix juste et globale ne pourra s’instaurer au Moyen-Orient aussi longtemps qu’Israel ne se sera pas retiré .. d’Al-Qods al-Charif…Réaffirme que toutes les mesures, dispositions législatives, administratives relatives à la colonisation et visant à changer le statut juridique, démographique, urbanistique et culturel de la ville sainte sont nulles et non avenues … demande au Conseil de sécurité de ..empêcher la colonisation d’al-Qods …dénonce les plans israeliens permettant aux juifs extrémistes de profaner l’esplanade de la mosquée al-Aqsa, d’y faire leurs prières et d’occuper les bâtiments adjacents, considèrent ces mesures comme des actes de provocation délibérée visant à permettre aux organisations juives extrémistes de continuer à profaner la saint Mosquée al-Aqsa, à marquer leur présence dans l’enceinte de la mosquée … Demande au Secrétariat général de l’OCI d’organiser des conférences sur la sauvegarde du cachet historique et culturel islamique de la ville d’al-Qods et sur les moyens de déjouer les tentatives incessantes de l’occupant israelien pour changer les caractéristiques historiques, démographiques, culturelles et religieuses de la ville sainte.. Invite le Vatican, les Eglises orientales et autres congrégations chrétiennes à participer à la lutte contre la judaïsation de la ville d’al-Qods afin de préserver la dimension spirituelle de la ville …Appelle à apporter de l’aide aux habitants de la ville d’al-Qods dans leur lutte contre les mesures visant à judaïser la ville sainte et à les en expulser… Appelle les Etats membres à fournir l’assistance requise ..pour permettre de mener à bien leur mission de sauvegarde du cachet culturel arabe et islamique de la sainte ville et d’appui à la résistance de ses habitants aux récurrentes mesures israeliennes de judaïsation.. Loue les efforts déployés par Sa Majesté Mohamed VI, président du comité Al-Qods, pour soutenir la ville sainte, préserver son identité arabe et islamique et appuyer la résistance de ses habitants aux tentatives de judaïsation dont ils sont l’objet.. »

A la lecture de ces textes récents de l’OCI, on voit l’abime de perspective entre la vision du Tribunal de Toulouse, qui est celle de tous ceux qui en France, rêvent d’un monde où règnerait la paix universelle et perpétuelle entre des êtres humains se reconnaissant tous d’abord et essentiellement comme membres d’une même humanité commune, « communiante » avec ou sans dieu, et la vision des Etats musulmans. Pour l’OCI, les peuples et les nations existent, les différences de civilisations existent, les « de souche » (« L’ISESCO a toujours accordé une grande attention aux musulmans établis à l’extérieur du monde islamique, qu’ils soient issus de l’immigration ou de souche »), existent, et l’identité doit être préservée y compris chez les migrants, toujours rattachés à leur « communauté islamique ». Et puis, je ne sais pas à quoi auront pensé les lecteurs des écrits de l’OCI sur « al-Qods » mais … ces passages sur Jérusalem me font furieusement penser à la Basilique de Saint Denis, sépulcre de nos Rois de France.

Alors au vu de ces textes de l’OCI, je me suis mise à imaginer ce qu’une transposition de ces textes donneraient si un « français de souche » les écrivait, et j’ai donc retranscrit les passages principaux en remplaçant « musulman » par « chrétien », « arabe » par « français », « judaiser » par « islamiser », « chrétiens » par « juif », « al-Qods » par « Saint-Denis », et en en déduisant les décisions qui s’imposeraient selon les principes de l’OCI, concernant les propos de Houria Bouteldja. Voici le résultat :

« La France, convaincue que les nations et les peuples ne sauraient prétendre au renouveau et au progrès que dans la mesure où ils se penchent sur la réalité de leur identité civilisationnelle et élaborent des plans de développement pour leur avenir… Le principe de la différence des civilisations appelle à prendre conscience des fondements de la paix civilisationnelle chrétienne, à la protection de l’identité de la civilisation du Franco-Chrétien contre les méfaits des courants idéologiques, culturels et politiques qui sont incompatibles avec son identité civilisationnelle… Croyant fermement que les communautés chrétiennes d’Orient forment un élément constitutif important de la communauté chrétienne …. »

« Consciente de l’importance du rôle des communautés et des minorités chrétiennes établies en Orient, et partout dans le monde, et en vue de les protéger contre la dilution culturelle et la perte de l’identité chrétienne, l’Europe a décidé de mettre en place un cadre référentiel de l’action culturelle à l’extérieur du monde chrétien… »

« La France, L’Europe chrétienne a réaffirmé sa décision de considérer toute proposition de réforme qui négligerait la représentation appropriée de la communauté des chrétiens dans n’importe quelle catégorie de membres au sein du Conseil de sécurité élargi, ne sera pas acceptable pour le monde chrétien … »

« Elle a mis l’accent sur le besoin de faire face aux tentatives de plus en plus nombreuses de créer une nouvelle forme d’idéologie de culture unique à travers laquelle les pays pétroliers cherchent à imposer leurs valeurs, opinion et modes de vie sur les pays sans ressource pétrolière et ce, au détriment de leurs identités culturelles, voire moyennant la perte de celles-ci… »

« La France, L’Europe chrétienne a fermement condamné …toutes les observations inappropriées sur le christianisme ou l’humanisme occidental sous le prétexte de la liberté d’opinion et de la presse…La France, L’Europe chrétienne a souligné le besoin pour tous les français d’être suffisamment informés pour comprendre que toute dispute entre les adeptes des différentes écoles politico-philosophico-théologiques gréco-chrétiennes, est de nature à nuire à l’ensemble de l’Occident et à mettre en danger son unité. Elle a affirmé… que le sang, la propriété, l’honneur et la réputation des français/chrétiens/blancs sont sacro-saints. »



Or donc, attendu que « l’honneur et la réputation des français de souche/blancs sont sacro-saints », le Tribunal condamnera les propos traitant les français de chiens et même de moins que des chiens, de sous chiens, ce qui porte indiscutablement atteinte à leur honneur et à leur réputation. Reprenons le texte :

« Condamnant vivement toutes les mesures et pratiques illégales … visant à islamiser la ville et à en oblitérer le caractère franco-chrétien… Réaffirme que toutes les mesures, dispositions législatives, administratives relatives à la colonisation et visant à changer le statut juridique, démographique, urbanistique et culturel de la ville sainte sont nulles et non avenues … demande au Conseil de sécurité de ..empêcher la colonisation de Saint Denis …dénonce les plans de certains pouvoirs musulmans permettant aux musulmans extrémistes de profaner l’esplanade de la Basilique, d’y faire leurs prières et d’occuper les bâtiments adjacents, considèrent ces mesures comme des actes de provocation délibérée visant à permettre aux organisations islamiques extrémistes de continuer à profaner la sainte ville de Saint Denis, à marquer leur présence dans l’enceinte de la Basilique … Demande ….d’organiser des conférences sur la sauvegarde du cachet historique et culturel chrétien de la ville de Saint Denis et sur les moyens de déjouer les tentatives incessantes de l’occupant arabo-musulman pour changer les caractéristiques historiques, démographiques, culturelles et religieuses de la ville sainte.. Invite les Rabbinats et autres organisations juives à participer à la lutte contre l’islamisation de la ville de Saint Denis afin de préserver la dimension spirituelle de la ville …Appelle à apporter de l’aide aux habitants de la ville de Saint Denis dans leur lutte contre les mesures visant à islamiser la ville sainte et à les en expulser… Appelle les Etats occidentaux à fournir l’assistance requise ..pour permettre de mener à bien leur mission de sauvegarde du cachet culturel français et chrétien de la sainte ville et d’appui à la résistance de ses habitants aux récurrentes mesures arabo-musulmanes d’islamisation. »

Que penseraient nos nouveaux gardiens du temple prétendu antiraciste de telles déclarations si elles étaient réellement proférées ? Mon dieu, mon dieu, sainte flaireuse de fascismes sans symptômes ( vous vous rappelez ? la schizophrénie sans symptôme qui permettait d’enfermer et torturer les dissidents soviétiques ?) et renifleuse de traces jaunes, protégez nous d’une telle puanteur diabolique, ne dérivons pas et gardez nous de telles abominables pensées … Bref, ils n’en penseraient pas grand-chose, car le terrorisme intellectuel du « tu es raciste même si tu n’en as pas conscience, si tu écoutes seulement de tels arguments », empêche notre génération moralement poltrone d’écouter autre chose que de lamentables gourous s’instituant en minables tortionnaires de conscience, (les véritables nouveaux inquisiteurs), et surtout pas une telle question …

On notera aussi que conformément à l’appel de l’OCI à développer la « science des objectifs » (un domaine du « fiqh », droit islamique), le Conseil européen de la Fatwa, (notre prochaine commission des lois), a, après le conseil de la fatwa du Koweit, permis l’usage des prêts bancaires afin de faciliter l’accès des immigrés musulmans en Europe à la propriété.

« Conseil européen de la Fatwa : Achat des maisons par l’intermédiaire d’un prêt bancaire avec intérêt pour les musulmans résidents en dehors de la terre d’islam « le Conseil, à la lumière des arguments, des règles et des considérations juridiques, ne voit aucun inconvénient à avoir recours à ce moyen, c’est-à-dire au prêt bancaire avec intérêt en vue de l’acquisition d’une maison dont le musulman et sa famille ont besoin comme résidence » … Raisons : « A côté de ce besoin individuel pour tout musulman, il y a un besoin collectif relatif à l’ensemble des musulmans qui vivent en minorité en dehors de la terre d’Islam, et qui consiste à améliorer leurs conditions de vie et à élever leur niveau. Ils présenteront alors une image rayonnante de l’islam. Cela consiste également à se libérer des contraintes financières qu’ils subissent pour s’acquitter de leur devoir de « da’wa » et contribuer à l’essor de la société dans son ensemble. Or, cela implique que le musulman ne doit pas consacrer tout son effort et toute son énergie à payer ses charges locatives et le coût de sa subsistance quotidienne, ne trouvant plus ainsi l’occasion de servir sa société ni sa religion. » « Si le musulman n’a pas recours à ces contrats juridiquement invalides (en terre d’Islam) – dont l’usure – sa conformité à l’islam sera la cause de son affaiblissement au niveau économique et la source de ses pertes financières. Or, en principe, l’islam est sensé le renforcer et non pas l’affaiblir, l’enrichir et non pas l’appauvrir, lui profiter et non pas lui nuire. D’ailleurs, certains savants parmi les pieux prédécesseurs ont permis au musulman d’hériter un parent non-musulman en se référant au hadith : « L’islam rajoute et ne diminue pas » , c’est-à-dire, il accroît les biens du musulman et ne les diminue pas, ainsi qu’au hadith : « L’islam élève et rien ne s’élève au-dessus de lui »

Cette mesure est indubitablement « de nature changer les caractéristiques historiques, démographiques, culturelles et religieuses » de la France. Ne faudrait il donc pas suivant la logique identitaire et communautariste de l’OCI, la considérer comme « nulle et non avenue », sans parler de la vente des biens eux-mêmes ?

Attention je ne suis pas en train de dire qu’il faudrait refuser d’appliquer nos propres lois démocratiques anti-discrimination, et bafouer ainsi notre propre démocratie, je suis légaliste et démocrate donc loin de moi cette idée, je mets en garde contre de tels actes « désespérés », je demande seulement : face à une telle volonté de faire en sorte que « l’islam rajoute mais ne diminue pas », que faut il donc faire : se laisser faire ou réfléchir sérieusement à se protéger, et comment le faire sans y perdre notre « âme » ?

Le retour à un principe d’égalité « toutes choses égales par ailleurs », le retour à la conception de la liberté limitée par le souci de ne pas laisser détruire les libertés par des abus de droit, devraient nous amener à repenser la notion de « discrimination », à nous autoriser à « distinguer » entre les « distinctions » et « différences » de traitement abusives ou pas. Quand on sait par exemple que des pays tout à fait respectables interdisent la vente de biens immobiliers aux non nationaux, et quand on sait l’importance de la notion de « terre islamique », c'est-à-dire la gravité de l’accession à la propriété de terres par des musulmans selon l’islam, on peut estimer que la France devrait interdire la vente de biens immobiliers à toute personne dont les convictions la conduisent à penser, elle et son groupe, que du fait de cette vente, la terre vendue échappe à la souveraineté française et relève de la souveraineté d’un pays étrangers ou d’une communauté étrangère ou en partie étrangère.

Le temps de Zola et de De Gaulle est passé, ai-je encore envie de répondre aux Magistrats : l’islam est présent, présent parce que nous lui avons permis d’être là, il intervient dans les FAITS que les juges ont à juger de plus en plus et tous les jours, il serait donc temps de se mettre à la lecture des orientalistes classiques européens, du temps où ils pouvaient écrire sans craindre, sans même imaginer qu’ils pourraient avoir à craindre pour leur vie en Europe, sans même imaginer que nul magistrat ne trouverait à redire à leurs écrits descriptifs, ainsi qu’à la lecture des érudits musulmans, des juristes musulmans, leurs collègues, qui se démènent pour expliquer dans toutes les langues, quels comportements doivent avoir les musulmans envers les non musulmans, envers les « de souche » qui refusent de se convertir. Comment peut on juger lorsque l’on ne connait pas LES FAITS, TOUS LES FAITS ?!

Enfin, je remercie Bat Yeor pour son travail d’analyse des textes de l’OCI ( cf son ouvrage L'Europe et le spectre du califat, se référant à ces textes dont le sens est des plus clairs, et qui n’ont rien de « fantasmes »).

Je remercie surtout l’AGRIF, pour son énergie à défendre « l’honneur et la réputation » du peuple français, seule association à le faire, quand on injurie ce peuple de façon ignoble ...

Personnellement, je n’ai aucun mal à « identifier » le peuple français, et je n’ai nulle envie qu’il disparaisse ( chacun ses gouts et ses couleurs, les miens sont peut être pervers mais j’y tiens ..). Chacun a le droit de penser qu’il n’existe pas, que sa propre existence n’est qu’une illusion, et de se suicider. Mais Messieurs nos Juges, svp, si vous n’aimez pas l’existence, n’en dégoutez pas les autres …

Elisseievna

« Souchien » serait il l’équivalent de « Pédé » ou « Goudou » ?

Témoignage d'une indignée de la relaxe d'Houria Bouteldja.
Sous Chiens, Sous hommes, Untermenschen, Blancs, descendants des Singes et des Porcs ... ben quoi où est le mal, faudrait il dire après le jugement du tribunal de Toulouse ?!

Houria Bouteldja, à la télévision, traite les français de souche de "sous chiens" et de "blancs", qu'" il faut bien les nommer" ... et elle est relaxée par le Tribunal de Toulouse !

Le masochisme et le déni (violent psychologiquement car judiciaire !) de la violence anti-française sont absolument fous dans de telles décisions.

Elle ouvre la porte à tous les insultes, qui sont elles mêmes la voie à toutes les violences, car " qui veut tuer son "sous chiens" dit qu'il n'est qu'un "chien" et qu'il a la "rage"", car pour tuer on commence par animaliser, verminiser, et diaboliser l'autre ...

La vidéo de l'émission où elle a prononcé ces mots est très interessante d'ailleurs, car dans le débat qui a lieu entre elle et le rappeur Abd el Malik qui lui répond, on voit bien deux conceptions opposées : le rappeur défend le débat sur les idées et critique l'insulte envers les personnes, elle lui répond qu'il faut combattre. Autrement dit, que la volonté de combattre obligerait à ne pas respecter ces exigences éthiques … Quel aveu ! http://www.dailymotion.com/video/x2du97_souchiens_news#rel-page-3  

Dans les propos de Houria Bouteldja, la phrase « il faut bien les nommer les blancs » est presque plus terrible que l’expression « sous chiens », car ce qui n’est pas nommé dit on, n’existe pas …

Autrement dit c’est un désir ( je ne dis pas que ce serait là son intention, je dis que c’est le symbole contenu dans ses paroles, dont elle ne se rend peut etre pas compte) d’anéantir celui que l’on ne nomme que du bout des lèvres, qui est ici exprimé ici. Le regret d’avoir à nommer, symbolise, à cause de ce que représente le nom comme reconnaissance de l’autre, le regret de voir exister …

Quand un politicien français dit qu’il souhaite une France où l’expression sous chiens, à laquelle il donne le sens uniquement de français de souche, n’existera plus, il exprime en fait l’idée ( il est impossible de dire s’il le fait consciemment, mais il est certain que ses propos seront compris par beaucoup ainsi) qu’il serait souhaitable que les français de souche n’existent plus. Soit qu’ils seront tous métissés, soient qu’ils auront été tout simplement remplacés.

La confusion intellectuelle aussi autour de ces questions est il faut le dire terrible, la confusion des juges n'en est qu'un aspect, un résultat, amené par les imbécilités des militant(e)s, politicien(ne)s, et prétendus intellectuel(le)s.

Quand des politiciens reprennent le terme "sous chiens" en faisant mine de croire qu'il serait seulement une autre forme de l'expression "de vieille souche" et non pas le pendant de l'expression " sous homme", quand des militantes se nomment (il est vrai bien avant) "chiennes de garde", on peut comprendre la confusion des juges.

Surtout quand aucune association prétendue "anti-raciste" ne s'élève contre les propos ignobles de Bouteldja ..., ce qui n'a rien d'étonnant puisque les grandes associations dites anti-racistes, sont subventionnées par la décisions de partis qui cherchent leurs voix décisives dans le vote de ceux que Houria appelle " indigènes de la République" par opposition aux français de souche ... Ces associations ont donc intérêt à ne pas attaquer une femme qui crée chez ces populations un sentiment d'injustice, puisque ce sentiment d'injustice qui va servir aux politiciens à se "vendre" comme défenseurs de ces populations prétendument ( et en partie réellement) victimes d'injustice.

Le marketing politique à ce point là, ce n’est plus de la politique, c’est de la putasserie. C’est dégoutant aussi pour les dites populations chez qui on entretient la crainte, le malaise, l’impression que la majorité les haïrait … or cette impression d’être haï est un sentiment déprimant s’il en est, un sentiment qu’il est cruel d’entretenir quand il est faux ! Dire à quelqu’un ou à un groupe « vous savez, tout le monde vous hait, tu sais, tout le monde te méprise » est cruel. Tout comme à l’inverse, devant une parole de mépris, dénier que cette parole ait ce sens, est également cruel.

La confusion intellectuelle est totale. Lors du procès de Marie-Neige Sardin, une juge lui demanda ce qu’elle entendait par « français de souche » et devant sa confusion, lui asséna que elle, la juge, avait une formation scientifique et qu’elle savait que ce que disait Marie-Neige Sardin était faux.

La juge faisait apparemment allusion au fait que tous les être humains font partie de la même espèce humaine, et peuvent avoir des enfants métissés ensemble. De ce fait effectivement « scientifique », certains déduisent que les « races » humaines n’existeraient pas : première confusion entre la notion d’espèce et celle de race. Un être humain ne peut pas se reproduire avec un chat car ils ne font pas partie de la même espèce, mais il existe des races de chat comme des races d’humains. En ce sens, quand un peuple suffisamment endogame pour présenter une forte homogénéité peut-être décrit comme une « race » sans qu’il y ait là aucun racisme dans le sens d’idéologie de supériorité d’une race sur une autre.

Seconde confusion de la juge, celle qu’elle fait apparemment entre la notion de race et la notion de « français de souche » : être de vieille souche d’un lieu, c’est tout simplement avoir depuis plusieurs générations des ancêtres nés dans ce lieu et non ailleurs, voilà tout. En ce sens, les antillais venus d’Afrique, sont maintenant, depuis trois siècles que leurs ancêtres ont été déportés sur le territoire français d’outre-mer, (conquis sur des populations d’amérique du sud « indigènes » ou « de souche »), des « français de vieille souche », parce que trois siècles cela fait « un bail ».

La confusion parait aussi totale dans le discours des soit-disant anti-racistes. Houria Bouteldja estime que « il y a un problème racial » en France, qu’il y a des « blancs » en France, mais au même moment Eric Zemmour se voit reprocher par Rokaya Diallo de dire qu’il y a des noirs et des blancs qui sont deux races différentes : Diallo s’offusque de l’idée de l’existence de races, Bouteldja utilise des mots qui présupposent l’existence de ces races.

En réalité le sens de leurs discours est le suivant et il n’est malheuresement que trop clair: elles pensent qu’elles mêmes ont le droit de parler de « blanc » et de « problème racial » pour vilipender les « blancs », les français dont les ancêtres sont originaires de France et non d’Afrique, mais elles interdisent tout simplement auxdits « Blancs » et « français de souche » ( auquelx « le juif » Zemmour est visiblement assimilé) sous peine d’accusation de racisme, d’utiliser ces mêmes mots.


Quand les gays et lesbiennes reprennent ironiquement les termes « goudous », « pédés » ou « queer » pour se désigner, ils font un acte d’anéantissement de la haine, ils désamorcent en quelque sorte ces termes, par le sourire, par la dérision, ils montrent l’inanité de leur contenu, ils signifient que les accusations que ces insultes renferment implicitement sont inexistantes, qu’ils sont donc creux, ridicules, risibles, des monstres de papier dont ils font un masque de carnaval. Quand les homosexuel-les emploient ces termes initialement péjoratifs pour détruire leur caractère péjoratif, ils ne disent pas du tout dans le même temps, que le mot homosexuel serait à oublier, que l’on pourrait rêver d’un monde où le mot « homosexuel » n’existerait plus, comme si les homosexuel-les eux ou elles même étaient une catégorie dont on pourrait rêver l’éradication … Ils récupèrent un « espace » symbolique, ils « libèrent » des mots de leur contenu de haine, ils effacent ce mépris des mots …

Par contre aujourd’hui, des politiques reprennent le terme « sous chien /souchien», en faisant mine de croire qu’il ne serait que l’équivalent de « français de souche », alors que dans le même temps, des juges estiment que le seul emploi de ce terme signifie race et indiquerait du racisme ( au sens d’idéologie de la supériorité d’une race sur les autres) de la part de qui le prononce, et alors que dans le même temps des politiques disent rêver qu’un jour en France, « on ne parlera plus de français de souche ». Dès lors l’utilisation du mot « sous chien / souchien » par ces politiques ne signifie plus du tout un désarmorçage de la haine et des accusations ignominieuse contenues dans ce terme, elle en signifie au contraire que ces politiques reconnaissent la validité de ces accusations ignominieuses, donc la justification de cette haine là. Il ne s’agit donc pas de libérer des noms du mépris et de la haine qu’ils contiennent. Il s’agit bien au contraire, dans une attitude totalement masochiste, d’accepter de subir ce mépris, de dire donc qu’il serait justifié, et par conséquent de renoncer à le dénoncer, de refuser de condamner ceux qui l’énoncent.

Cette décision est donc terrible. Mais ce qu’elle montre aussi, c’est le caractère pernicieux des lois de censure du langage, leur caractère contre-productif. Ces lois utilisent le pénal, c'est-à-dire le domaine où la présomption d’innocence doit absolument être respectée avant tout. Or pour juger de l’existence ou non de l’infraction, les juges doivent eux-mêmes apprécier le sens de propos, et porter des jugements non seulement logiques, non seulement sur le sens des propos, mais aussi sur leur portée politiques ou idéologique, sinon sur leur valeur politique. Alors la confusion devient totale, la confusion du sens du jugement devient totale. Si l’on n’est pas d’accord avec l’interprétation du sens et de la portée des propos faite par les juges, il peut apparaitre catastrophique. Mais il se peut qu’en réalité, ce jugement n’ait pas du tout le sens qu’on lui donne. Il se peut que les juges aient tout simplement appliqué la présomption d’innocence, et au fond en réalité, se soient refusés à voir un élément intentionnel mauvais dans les propos tenus, dans la bouche de l’individu précis, l’accusé, qu’ils doivent juger. Le résultat est de toute façon, que leur jugement apparaitra comme validant ces propos en eux-même, de façon générale. A l’inverse si l’on est d’accord avec leur appréciation, on pourra se sentir rassénéré, mais en réalité la démocratie y perd dans les deux cas. Le juges deviennent dans les deux cas (qu’ils le veuillent ou non) arbitres dans les débats politiques, ce qui n’est absolument pas leur rôle dans une démocratie, ce qui transforme la société en une forme d’oligarchie remplaçant la démocratie … c’est là l’effet pervers de ces lois.


Elisseievna

jeudi 26 janvier 2012

Une extrait de la recension du livre de Bernard Antony "Ce que j'ai vu en Terre Sainte", par Judith Cabaud, dans l'Homme Nouveau du 28 janvier 2012.

"Comme guide touristique décrivant les divers sites à visiter en Terre Sainte, ce livre de Bernard Antony n'a pas son pareil. Car une promenade commentée de cette façon ne laisse pas indifférent. Avec sa lucidité habituelle, tempérée par moult expériences antérieures au Proche-Orient, l'auteur répond à son interlocutrice sur le fond des choses...."
"En fait, Bernard Antony réussit cet exploit de faire "crier les pierres" qui ont vu les juifs, les chrétiens et les musulmans fouler ce sol où Dieu s'est plu à venir habiter parmi les siens. L'auteur nous fait pénétrer aussi dans le coeur du conflit israélo-palestinien avec toutes ses implications politiques, économiques et religieuses, sans jeter l'anathème sur quiconque, en nous expliquant simplement à partir de la vie quotidienne des uns et des autres l'enjeu humain..."

"Ce que j'ai vu en Terre Sainte" (196 pages dont 24 pages photos couleur), 31euros (franco de port)
 À commander au Centre Charlier 70, bd st Germain 75005 Paris
Henry de Lesquen, président du Club de l'Horloge, vous prie de lui faire l'honneur de participer à la réunion qui aura lieu à l'occasion du

PRIX LYSSENKO 2012

remis à LUC CHATEL ministre de l'éducation nationale, ERIC FASSIN sociologue, JUDITH BUTLER philosophe, pour leur contribution remarquable à la promotion de la théorie du genre,
le samedi 11 février 2012 à 15 heures
en l'Espace Léopold Bellan
64, rue du Rocher
Paris 8°

La cérémonie sera suivie d'un apéritif garni.
Renseignements et inscriptions: Club de l'Horloge 4, rue Stockolm 75008 Paris -Tel: 01 42 94 14 14  - Courriel: cdh@cdh.fr - Web: www.clubdelhorloge.fr

LE PRIX LYSSENKO
Le prix Lyssenko, créé par le Club de l'Horloge en 1990, est attribué chaque année à un auteur ou une personnalité qui a, par ses écrits ou par ses actes, apporté une contribution exemplaire à la désinformation en matière scientifique ou historique, avec des méthodes et arguments idéologiques.
Les lauréats sont choisis par un jury scientifique formé de spécialistes des diverses disciplines - mathématiques, physique, chimie, géologie, géographie, météorologie, biologie, démographie, économie, linguistique, ethnographie, sociologie, politologie, psychologie, psychiatrie, criminologie, histoire...La composition du jury reste secrète, de manière à protéger la liberté de jugement de ses membres.


Trophime Denissovitch Lyssenko (1898-1976)
Maître de la biologie soviétique sous Staline et Khrouchtchev, Lyssenko combattit la génétique, en montrant que ses enseignements étaient contraires au marxisme. Selon son analyse, la science progressiste appelle à la transformation de la société et s'oppose à la science réactionnaire - bourgeoise, fasciste, nazie-, qui justifie le conservatisme et l'inégalité. Ceux qui s'attaquent aux théories jugées par eux réactionnaires et dénoncent les auteurs qui soutiennent celles-ci dans les divers domaines de la science sont fidèles à l’inspiration de Lyssenko, à défaut de s'attacher à la lettre de sa pensée. 


mercredi 25 janvier 2012

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Inadmissible relaxe d’Houria Bouteldja.

Ce 25 janvier, le Tribunal de Toulouse a considéré, contre le sens commun, que le fait de traiter les français désignés comme « blancs » de « sous-chiens », pour qualifier avec un mépris évident ceux que l’expression commune désigne comme Français de souche, ne relevait pas d’une injure raciste.

Et ce, de surcroît, au mépris du fait qu’Houria Bouteldja appelait, avec suffisance, à « rééduquer ces sous-chiens », selon une expression de sinistre mémoire. Si bien que « sous-chiens » ou « souchiens », comme elle prétendait benoîtement avoir employé ce néologisme, le mépris injurieux et raciste était le même !

Même le ministre de l’Intérieur de l’époque, Mr Hortefeux, avait constaté l’évidente injure et annoncé des poursuites qui ne vinrent jamais.

L’AGRIF a été aussi victime, d’une manière provocatrice, de la malhonnête assimilation par les médias locaux avec le groupe appelé Bloc Identitaire, qui n’était en rien concerné par ce procès. Il avait osé clamer à propos de Mme Bouteldja : « Nous la ferons condamner ! », tout en injuriant le tribunal lors d’un renvoi du procès.

Le tribunal a pu être abusé par cet amalgame médiatique, notamment par La Dépêche du Midi, au mépris de nos protestations jamais publiées. L’AGRIF considère donc que le groupe Bloc Identitaire porte une grave responsabilité de cet échec provisoire.

L’AGRIF attend de lire les attendus du jugement et se prépare à faire appel.

mardi 24 janvier 2012

Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité Persécutions, communique:

Notre veillée de solidarité et de prière avec les chrétiens persécutés.

Nos concitoyens ont plus ou moins entendu parler du sort atroce au Pakistan de la mère de famille catholique Asia Bibi, jetée dans les affres de sa prison et de sa famille menacée aussi du pire.
Mais la plupart ont déjà oublié son nom, d’autant que même dans les églises on n’en parle plus ou si rarement.
Pas plus qu’on n’évoque ou qu’on ne prie pour les victimes des tragédies si fréquentes, au Pakistan, en Egypte et ailleurs : enlèvements de jeunes filles chrétiennes, conversions forcées, relégations dans l’esclavage sexuel, lapidations pour adultère suivant leurs viols.
Ainsi les derniers peuples chrétiens subsistant encore dans l’océan islamique vivent-ils dans les gradations de l’angoisse, de la peur, de la terreur et quelquefois dans l’horreur.
Et cela, ponctué par les massacres dont nous parviennent les nouvelles. Vite oubliées.
Mais chez nous, en France, en Europe, qu’il est rassurant d’entendre tous les jours qu’il y a des pays où l’islamisme est modéré, fréquentable, pas du tout terroriste.
 Et c’est vrai, à tel point que dans certains on peut encore aller se bronzer sur la plage ou à dos de chameaux…dans leurs réserves touristiques.
Cela va d’ailleurs d’autant mieux qu’il n’y a plus guère de chrétiens vivant dans ces pays : juste ce qu’il faut pour la devanture. Comme en Turquie.
Ce qui nous rassemblera le 8 février c’est bien sûr l’appel de la charité chrétienne pour nos frères persécutés et menacés, du Nigeria à l’Indonésie, du Kosovo au Bengale. Et c’est donc aussi la claire conscience de ce qui menace ici, chez nous, en vieilles terres chrétiennes de France et d’Europe.
C’est simultanément encore, avec nos amis venus de l’islam dans la conversion au Christ, l’affirmation de l’amour que nous portons aux musulmans. Ceux-ci devraient pouvoir partout choisir la voie de la vérité et de la liberté annoncée dans l’Évangile.
Nous vous demandons, nous vous conjurons d’entendre cet appel, de laisser parler votre cœur, et donc votre courage.

Mobilisez-vous et mobilisez autour de vous pour venir tenir au Trocadéro les flambeaux de la foi et de la charité.
Tous au Trocadéro mercredi 8 février à 19 heures !



70 Bd Saint Germain 75005 Paris – 01 40 51 74 07 – chretientesolidarite.fr@gmail.com

lundi 23 janvier 2012

 Bernard Antony, président de l’AGRIF, président de Chrétienté-Solidarité, communique :

Non à l’impudence nationaliste turque en France !

De Denfert-Rochereau au Sénat, ce samedi 21 janvier 2012, dans une marée de drapeaux turcs et de croissants de sinistre mémoire séculaire, des dizaines de milliers de nationaux-islamistes turcs, bien sûr possesseurs de cartes « d’identité » françaises, allemandes et autres, ont défilé en scandant des slogans d’une orgueilleuse revendication de diktat sur nos lois.

Cela est nationalement et démocratiquement insupportable.

Que des lois de répression des négationnismes soient absurdes et aux effets pervers à l’encontre du but recherché, c’est une chose et c’est notre affaire, à nous Français d’expliquer pourquoi. Mais ce n’est pas aux Turcs, bénéficiant de l’hospitalité française voire de notre citoyenneté, de venir en masse hurlante les contester et contester surtout la nécessaire reconnaissance d’un génocide immense qui fut celui des Arméniens et aussi celui de tous les chrétiens habitant la Turquie en 1915.

Ne pas sanctionner par des lois spécifiques des opinions historiques, fussent-elles aberrantes, c’est une chose. Les lois contre l’injure et la diffamation suffisent pour cela. Mais la reconnaissance par l’État français des crimes contre l’humanité en est une autre ! Cela relève en effet d’un devoir de mémoire à transmettre, car la France fut grandement impliquée dans la question d’Orient.

Avec raison, Serge Klarsfeld a rappelé que « sans le génocide arménien, la shoah n’aurait pas eu lieu ». Et avec raison aussi, l’avocat William Goldnadel, vice-président du CRIF, a rappelé également combien le génocide arménien était dans la continuité idéologique du génocide vendéen.

L‘enseignement de l’immense horreur du génocide perpétré en 1915 par l’État maçonnique Jeune-Turc et les populations musulmanes de Turquie, turques ou kurdes, est une exigence de vérité que les Turcs doivent reconnaître comme les Russes et tant d’autres peuples les abominations communistes ou les Allemands celles du nazisme.

Dans l’ordre de la sauvagerie sadique, dans l’ordre de l’indicible cruauté dont est capable la monstruosité humaine, le génocide des Arméniens et autres chrétiens de Turquie a atteint des sommets.

Que les Turcs d’aujourd’hui, et surtout leur gouvernement, aillent jusqu’à prétendre en interdire la mémoire, en France et ailleurs, révèle bien qu’il leur reste un long chemin à parcourir sur ce qui les sépare d’une civilisation de respect de la personne humaine.

Nous allons maintenant demander à l’ambassade de Turquie à Paris dans quelles conditions pourrait se dérouler à Ankara une manifestation devant l’assemblée nationale turque de Français souhaitant des évolutions de la loi turque sur la reconnaissance du génocide arménien et aussi sur la liberté religieuse.



vendredi 20 janvier 2012

    Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre,  communique :

En Afghanistan, c’est l’aveuglement volontaire de nos gouvernants sur l’islam avec la complicité de toute la classe politique qui livre nos admirables soldats à la merci des attentats des résistants islamistes.

Encore une fois, un des innombrables infiltrés talibans dans l’armée afghane a réussi à tuer lors d’une séance de « formation » quatre de nos soldats et grièvement blessé beaucoup d’autres.

Les propos du ministre de la Défense et autres, sur « la lâcheté et les conditions odieuses de l’attentat » selon la conformiste rhétorique d’usage sont affligeants de médiocrité. Comme si bien des résistances, armées et terroristes, d’hier et d’aujourd’hui n’employaient pas systématiquement de semblables procédés !

L’insupportable en l’affaire, c’est que depuis des années on a engagé nos soldats, sans que leur mission soit ordonnée à une claire finalité politique, engagement n’ayant pour fonction absurde que d’appuyer une intervention américaine par avance vouée à l’échec faute de la moindre perspective politique et sociale.

Ce que l’on appelle l’islamisme et qui n’est que l’islam réel, pas forcément terroriste, avance en effet partout, du Maghreb à l’Indonésie, parce que jamais, aucune part, on ne l’affronte d’abord idéologiquement comme on le faisait tout de même plus ou moins avec le communisme.

De quoi prétendait-on « libérer » l’Afghanistan si on ne voulait surtout pas toucher au système de l’islam avec sa charia totalitaire maintenant la femme, plus ou moins voilée selon les lieux, dans un statut d’infériorité et souvent d’esclave sexuelle et domestique, reléguant juifs et chrétiens au mieux dans la dhimmitude et les autres dans la seule perspective de leur élimination de ce monde ?

C’est exactement ce que regrettait l’an dernier l’admirable aumônier de la Légion, l’abbé de Pommerol, évincé en raison de ses francs et clairvoyants propos par Mr Longuet.

Qu’allait-on faire en Afghanistan, (comme en Lybie d’ailleurs) si ce n’était pour progressivement libérer les musulmans eux-mêmes de leur asservissement idéologique par l’instauration de la liberté de critique et de réfutation, et de la liberté religieuse ?

Hélas, en Afghanistan comme ailleurs, loin de faire reculer l’islamisme, la présence de troupes étrangères, une fois de plus, ne pouvait que le renforcer. Et cependant qu’on envoie nos soldats en d’impossibles missions,  l’islamisme, (toujours « modéré » bien sûr !), progresse chez nous avec la complicité de l’ignorance affligeante de la plupart des discoureurs politiques, médiatiques et hélas aussi, ecclésiastiques.

Et sur ce plan, ne se distingue vraiment, pour l’heure, sur le fond de la question, aucune et aucun candidat à la présidence de la république, craignant tous de chagriner l’électorat des mosquées.

jeudi 19 janvier 2012

Lu sur Le Salon Beige

La Secrétairerie d'Etat du Vatican réagit sur le spectacle de Castellucci

Mgr Peter Brian Wells, membre de la Secrétairerie d'Etat du Vatican a réponduau père Jean Cavalcoli, dominicain de Bologne, qui avait écrit au Pape le 8 janvier au sujet du spectacle de Castellucci, "Sur le concept du visage du Fils de Dieu", actuellement joué en Italie :
«Le pape espère que tout manque de respect envers Dieu, les saints et les symboles religieux, rencontre une ferme réaction de la communauté chrétienne, éclairée et guidée par ses pasteurs».