jeudi 31 mai 2012

Centre Henri et André Charlier – Chrétienté Solidarité
Université catholique d’été
Lourdes 2012 – 20 au 27 juillet

Le programme définitif est désormais établi, ne pouvant varier que dans la répartition des horaires et des sorties dans les Pyrénées en fonction de la météorologie.
On va trouver ci-après :
1)      Les conférences et les débats
2)       Les avis pratiques

I Conférences et débats (présidés et animés par Bernard Antony et Yann Baly)

- Sur notre patriotisme français et l’unité européenne à la lumière de l’universalisme chrétien : la voie solidariste.

Bernard Antony : régime libéraux et totalitarismes issus de la Révolution française. Un autre modèle conciliant liberté et solidarité à la lumière des valeurs chrétiennes est-il possible ? (Deux causeries suivies de débats).

- Europe : l’aberration d’une construction-destruction, par Olivier Figueras. (Causerie suivie de débat).

II  L’écologie dans une perspective chrétienne.


- Abbé Christian Gouyaud : le concept d’écologie humaine chez Jean-Paul II et Benoît XVI.
Débat avec Marie-Geneviève Antony, professeur agrégée de philosophie.

- Cécile Montmirail (cadre d’entreprise) : La nécessité écologique au XXI° siècle.
(Causerie suivie de débat)

- Thibaut de La Tocnaye (ingénieur – chef d’entreprise) : L’avenir énergétique de la planète. (Causerie suivie de débat).

- Joseph Le Bosquet (ingénieur – docteur en neuro-sciences – enseignant) : La science source de progrès humain ou de barbarie. (Causerie suivie de débat)

III Les limites de la liberté religieuse et politique face à la réalité de l’islam, théocratie totalitaire.

- Yves Daoudal : Les persécutions des chrétiens en pays d’islam. Des statuts de relégation aux phases d’extermination.

- Bernard Antony  et Thibaut de La Tocnaye : Avec la collaboration des clercs et laïcs islamophiles, la domination de l’islam sur l’Europe occidentale est-elle inéluctable ?

IV Conférences libres.

- Jeanne Smits (directrice de Présent – vice présidente de l’Agrif) : Les attaques des socialistes contre la culture de vie et les résistances.

- Pierre-Marie Bonneau (avocat de l’Agrif au barreau de Toulouse) : Les grands procès de l’Agrif à Toulouse : contre les satanistes, les racistes, les islamistes et les diffamateurs.

- Présentation du dernier livre de Bernard Antony :« Jean Jaurès : le mythe et la réalité »

- David Fontey ( professeur – président de Chrétienté-Solidarité Persécutions) : La charité chrétienne concrètement. L’accueil des chrétiens d’Orient menacés de mort.


Emploi du temps prévu (et modifiable)

Vendredi 20 

- accueil dans l’après-midi avant 17h.

- 17h30 : Visite et prière à la Grotte.

- Veillée : Les apparitions de la Sainte Vierge à Bernadette par l’abbé Gouyaud.

Samedi 21

-Conférences de Cécile Montmirail et Abbé Gouyaud.

- Veillée : Mon pays de Bigorre. L’extraordinaire Gaston Phoebus, prince et précurseur. Les intrusions musulmanes en Béarn et Bigorre, par Bernard Antony.

Dimanche 22

- Messe dans le sanctuaire de Lourdes.

- Après-midi libre : visite des sites proches.

- 17 h : A l’heure d’internet, les livres de nos bibliothèques : notre muse vagabonde.
La civilisation du pain et du vin, par Paulin Calvet, viticulteur ( Château Picque-Caillou de Pessac-Léognan)
Notre cher Raoul Ponchon, le grand poète du vin, par Bernard Antony. Lectures par Cécile Montmirail.

- Veillée : Les grands hommes de notre vie militante. 

Lundi 23

- La vallée de Cauterets. Deux marches au choix selon aptitudes.

- Veillée : La situation au Proche-Orient.

Mardi 24

- Conférences de Jeanne Smits, Thibaut de La Tocnaye, Joseph Le Bosquet.

- Veillée : L’ignominie de la fin de l’Algérie Française.

 Mercredi 25

- La vallée de Luz-Saint-Sauveur et Gavarnie. Deux marches au choix selon  aptitudes.

- Veillée : Commentaire de l’actualité politique et religieuse.

Jeudi 26

- Conférences d’Yves Daoudal, Bernard Antony, Pierre-Marie Bonneau.

- Veillée : L’apport de Reynald Seycher à la vérité sur l’histoire de la Révolution française. La préface « historique » de Gilles-William Goldnadel, par Jeanne Smits et Bernard Antony.

Vendredi 27

- Chrétienté-Solidarité Persécutions, avec David Fontey. Témoignages. Réflexions. Que faire ?

- Causeries finales par l’abbé Gouyaud, Cécile Montmirail, Bernard Antony.


INSCRIPTIONS ENCORE POSSIBLES !

NB : seulement en chambres doubles ou en bungalow et pour l’ensemble de l’université.
Demandes à formuler par courrier ou courriel en joignant impérativement un numéro de téléphone.
Ecrire à :
Centre Charlier – Chrétienté Solidarité
70, boulevard saint Germain
75005 Paris
01 40 51 74 07

P.S. : Il peut pleuvoir et faire frais dans les Pyrénées au mois de juillet. Prévoir lainages, vêtements de pluie et chaussures de randonnée ou de marche.

Coût et hébergement :

-         En chambre double (tout confort) : 290€ / personne ( enfants de 3 à 12 ans : 150€ ; moins de 3 ans : gratuit)
-         En « bungalows » (quatre couchages , lavabos ;douches et wc à l’extérieur) : 210€ / personne ( enfants de 3 à 12 ans : 110€ ; moins de 3 ans : gratuit)

Les prix couvrent la pension complète et les frais divers d’organisation.

mardi 29 mai 2012


Racisme antichrétien à Carcassonne : caillassage d'une messe

 Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Lors de la messe de Pentecôte en l’église Saint joseph de Carcassonne, quatre jeunes gens d’origine maghrébine ont fait irruption et ont procédé à un caillassage rapide et sauvage de l’assemblée en prière avant de s’enfuir vers la cité La Conte.
C’est la seconde fois qu’un pareil événement se produit à Carcassonne. En effet, le 2 novembre 2010, ce sont les paroissiens de Saint-Jacques, dans le quartier du Viguier, qui avaient été l’objet d’une pareille agression.
Du côté des autorités catholiques, on tient à minimiser ce nouvel incident en insistant sur la volonté du bien vivre ensemble. On attend avec intérêt, le communiqué réciproque des responsables de la communauté musulmane.
On ne saurait mettre seulement ces actes sur le fait d’une irresponsabilité de jeunesse. Les paroissiens quant à eux, comme la plupart des habitants du quartier, sont exaspérés.  Ils soulignent le fait que trop de ces jeunes baignent dans une culture de violence et surtout d’animosité contre les chrétiens.
On a là, comme un avant goût de la persécution générale contre les chrétiens qui sévit dans les pays islamiques du Nigeria au Pakistan, de l’Egypte à l’Indonésie, du Mali à l’Afghanistan.
On ne saurait non plus passer sous silence la réalité d’un fanatisme islamiste, minoritaire sans doute, mais qui exalte, à Carcassonne comme à Toulouse, les massacres de Mohamed Merah.
L’AGRIF soutient les chrétiens qui ont le sentiment légitime d’être abandonnés par des autorités spirituelles tièdes et très éloignées de la réalité à laquelle ils sont confrontés. Elle est prête avec ses avocats à engager les poursuites qui s’imposeraient. 


Deux grands évènements de solidarité chrétienne

Chrétienté-Solidarité salue les deux événements majeurs qui ont marqué  cette fête de la Pentecôte, pour les chrétiens de France soucieux de solidarité effective avec leurs frères persécutés de part le monde :
- la veillée à Notre-Dame de Paris organisée ce vendredi par l’Aide à l’Eglise en Détresse en présence de 4 grands témoins et notamment le cardinal chinois Zen et l’héroïque Pakistanais Paul Bhatti, frère du martyr Shabaz Bhatti ;
- la Conférence européenne des chrétiens de culture nord-africaine et du Moyen-Orient organisée  à Paris du 26 au 28 mai à l’initiative de notre ami le pasteur Saïd Oujibou, avec nos frères des églises catholiques et orthodoxes plus menacées que jamais.

Ceci rompt avec une islamophilie collaborationiste de plus en plus répandue par les « dialogueux » de l’Eglise catholique, indifférents ou négationistes des atrocités, persécutions, exterminations subies depuis un siècle par les chrétiens dans les pays d’Islam.

Chrétienté-Solidarité invite, plus que jamais, les chrétiens de France à accueillir  les musulmans qu’il faut aimer et recevoir dans l’Eglise du Christ, pour qu’ils se libèrent du carcan totalitaire de la théocratie islamiste.

jeudi 24 mai 2012



Église catholique : le poids des compromissions et des fautes humaines du passé. Les regrets et les repentances doivent-ils engendrer des complexes inhibiteurs ? Est-ce là l’explication de la déficience dans la réplique et la solidarité avec les persécutés  du communisme, ou de l’islam ?

Ma brève réaction sur ce blog quant au traitement de l’histoire de la mafia sur « la chaîne Histoire » m’a valu déjà des demandes impatientes de répliques.

Avant mon émission sur Radio-Courtoisie, je m’en tiendrai ici à faire observer la malhonnêteté du procédé consistant à traiter de l’histoire de la mafia avec comme fond d’images, revenant sans cesse, une procession de Semaine Sainte en Sicile, comme si c’était là une preuve de la catholicité de la mafia et de la mafioserie de l’Église !

Qu’il y ait eu des prêtres et des évêques plus ou moins compromis avec la mafia, c’est possible et c’est regrettable. Mais il y en a au beaucoup plus hélas avec le communisme ! les commentateurs du film s’employaient encore sans la moindre vergogne à développer leur interprétation marxiste et anticatholique du phénomène au mépris des témoignages extraits d’autres reportages expressifs d’une réalité plus complexe que leur réductionnisme idéologique.

L’amusant était aussi de constater leur gêne pour ne pas nier, tout en niant, la vérité indéniable de ce que le seul éradicateur de la mafia fut Mussolini. Mais bien sûr on lui reprocha les méthodes musclées attentatoires aux droits de l’homme de ses services de lutte… On connaît la même chanson à propos de la bataille d’Alger.

Je parlerai bien sûr de Lucky Luciano et de Slansky. Et j’évoquerai les juges héroïques assassinés, Borsellino et Falcone. On s’est bien gardé de rappeler que ce dernier était un catholique très proche de la droite nationale italienne du grand dirigeant Giorgio Almirante. Je me souviens d’un voyage avec lui en Sicile où ce dernier lui consacra un grand hommage devant toute une foule.

Certes il ne faut pas faire d’anachronisme mais que l’Église catholique ait été par trop minée aussi dans une inextricabilité des domaines de Dieu et de César comme dans notre Ancien Régime, on ne saurait le nier. Le système de la « commende » attribuant des abbayes et des évêchés à des laïques, à seules fins de bénéfice était fort mauvais. Et par ailleurs, tout n’était tout de même pas vraiment très conforme à la charité catholique dans l’ordre judiciaire notamment.

Certains, avec raison, contestent l’idéologie des droits de l’homme sans Dieu  de la Révolution. Cela implique a contrario le fait de ne pas rejeter une doctrine des  droits de l’homme avec Dieu, conforme à la charité.

Ni l’inquisition qui condamna Sainte Jeanne au bûcher, ni la torture pour obtenir des aveux, ni les supplices dans certaines mises à mort n’étaient choses catholiques. Et cela pèse, avec de surcroît aujourd’hui les énormes affaires de pédophilie, dans les procès faits à l’Église. Or, fût-ce implicitement, une telle doctrine, rompant avec des pratiques héritées des sociétés non chrétiennes, n’était pas toujours inspiratrice d’un ordre social prétendument chrétien.

La défense de la foi catholique nécessite évidemment de pouvoir expliquer et répliquer. À cette fin tout n’a sans doute pas été inutile dans les repentances de Jean-Paul II même si certaines n’étaient pas vraiment justifiées, ce dont j’ai traité alors.

Mais sans doute inhibés par ces procès faits à l’Église, trop de catholiques non seulement ne savent pas répliquer mais au contraire se figent, voire se laissent entraîner dans une non-résistance voire pire, dans de nouvelles formes de collaboration.

Cela a été le cas avec le communisme. Ce l’est de même avec l’islam, ce que déplore notre ami Magdi Christiano Allam. On se souvient que ce dernier, journaliste de grande envergure, italien d’origine égyptienne et musulman, a été baptisé par Benoît XVI. Aujourd’hui député européen, il lance dans Il Giornale des cris d’alarme devant la massive lâcheté catholique, voire la collaboration, face à l’islam. Il dénonce l’indifférence pour les convertis de l’islam et pour les chrétiens persécutés.

C’est sur cela qu’avec quelques-uns nous avions prévu de réfléchir en quelque endroit dans ces jours de Pentecôte, ayant pris pour cela des billets d’avion non remboursables et ne pouvant donc changer nos plans pour participer aux excellentes journées de dialogue sans complaisance avec l’islam organisées par nos chers amis de plusieurs chrétientés d’Orient et d’Afrique du Nord.




mardi 22 mai 2012


Orange : chez Jacques Bompard.

La nécessité, hier, de commenter les abominations négationnistes de l’enragé Mélenchon m’ont fait remettre à ce jour l’expression de mon espérance très fondée en l’élection de Jacques Bompard dans la circonscription du Vaucluse dont il est le maire de la ville principale, Orange, alors que son épouse Marie-Claude l’est de Bollène.
La popularité de Jacques n’est pas un phénomène factice, provisoire, « feu de paille ». Il en est à son troisième mandat de maire.
Lorsque l’on marche avec lui dans les rues de cette ville latine et provençale, on a l’impression que tout le monde le connaît et qu’il connaît tout le monde. Il n’y a aucune affectation dans les rapports réciproques : quelques mots de gentille sociabilité, simplicité, bonhomie. On peut ainsi aller vers le restaurant sans être happé par des importuns.
En l’occurrence nous allons cette fois au « Saïgon » proche du théâtre antique dont j’aime la cuisine et encore plus l’accueil si amical que réserve toujours la grande famille de compatriotes originaires de ce pays que tant de nos soldats ont aimé.
Dirais-je ici leur joie lorsque quelquefois on y va accompagnés du prêtre catholique d’une église proche ?
Beaucoup de souvenirs m’attachent à Orange, où j’ai organisé tant d’universités et colloques du temps de notre Front national et aussi, après, lorsque survint la triste rupture. Je me suis garé près du petit hôtel où nous descendions et où nous nous retrouvions le soir tard et au petit déjeuner avec Georges-Paul Wagner et Jean-Baptiste Biaggi, avant de retrouver sur les lieux des débats Marie-France Stirbois et les niçois, Michèle Carayon et les marseillais autour de Marie-Claude et Jacques Bompard.
Quelquefois, presque toujours, nos journées d’étude se terminaient par une visite au monastère du Barroux pour entendre Dom Gérard nous ramener à l’essentiel, à savoir que le nécessaire combat pour la cité des hommes ne saurait se détourner de sa finalité dans le royaume de Dieu, où il est aujourd’hui et où il a retrouvé Biaggi et Wagner .
Ce dimanche 20 mai, il y a foule au « Saïgon ». mais dans l’arrière-salle on va nous « arranger » deux places. En attendant, je vois qu’il n’est pas une seule table d’où ne fuse un gentil bonjour et un signe d’encouragement à Jacques. J’en suis heureux, très heureux d’abord pour Marie-Claude et pour lui, mais tout autant pour tout ce que représenterait sa présence à l’Assemblée, celle d’un homme libre, défendant les valeurs de ce que l’on appelait jadis « l’esprit public » et qui sont celles du Pays Libre. Jacques Bompard est évidemment à l’opposé de ce jacobinisme mélenchonien qui massacra tellement ici à Orange (330 guillotinés dont les religieuses de Bollène !) et encore en ce Vaucluse, à Bédoin et à Avignon.
Il est un défenseur de l’enracinement, valeur si bellement exprimée par la philosophe Simone Weil et par celui qui l’abrita pendant la guerre, non loin d’ici, dans son mas de l’autre côté du Rhône, à Saint Marcel l’Ardèche, notre cher Gustave Thibon dont le génie était justement de montrer combien les grandes œuvres de nos racines de civilisation, d’Homère à Dante, de Virgile à Mistral, convergeaient dans l’universalité du Vrai et du Beau.
Ici, à Orange, on comprend parfaitement la nécessité du « politique d’abord », qui n’est pas du tout la formule totalitaire de l’omniprésence et de l’omnipuissance de la politique mais simplement celle de la cité qu’il faut protéger pour que s’y épanouissent la paix, le travail, l’art et la prière.

« L’histoire de la mafia ».

Hier au soir à 20h45, c’était sur la chaîne Histoire : un modèle de désinformation communiste anticatholique ! Du « beau » travail de professionnel méritant d’être décortiqué dans ses techniques de mixage du vrai et du faux, d’amalgame, d’utilisation subliminale des images et aussi des mensonges les plus cyniquement assénés.
Si Dieu le veut, j’y consacrerai un bon moment sur Radio-Courtoisie mercredi 13 juin.

lundi 21 mai 2012



Un débat fuligineux sur fond d’inculture : Marine, Mélenchon, Copé, à propos de Brasillach et de Robespierre.

I° séquence : Mélenchon, pendant la campagne des présidentielles, reproche à Marine Le Pen le fait que son père Jean-Marie ait cité le nom de Robert Brasillach.

Je note alors dans un communiqué que Marine Le Pen aurait pu lui parler d’Aragon, le collabo laudateur des crimes contre l’humanité de Staline. Brasillach n’avait pas choisi le bon camp. Il a été fusillé. Aragon, lui, avait mieux choisi sa cause. Il a été sans cesse honoré.

2° séquence : Jean-François Copé y va aussi de son couplet de condamnation de Brasillach mais s’indigne de ce que Mélenchon ait exalté Robespierre.

3° séquence : Mélenchon, toujours dans son rôle de sans-culotte léniniste affirme comme Clémenceau tout prendre, tout assumer de l’héritage de la Révolution « qui est un bloc ». Et très logiquement il assume tout également des exterminations du communisme mais nie qu’il y ait eu cent millions de massacrés.



Que penser de tout cela ?

Sur Brasillach.

D’un point de vue littéraire.

Il était un grand écrivain, et encore plus, étant donné l’âge auquel il a été fusillé, un écrivain très prometteur.

Deux autres grands écrivains de la collaboration, Céline et tout récemment Drieu La Rochelle ont été édités dans la Pléiade. Il serait souhaitable qu’à partir de ses œuvres complètes trop volumineuses (chez Plon), il soit également édité à la Pléiade.

D’un point de vue idéologique.

La collaboration avec le nazisme a été dans son principe aussi détestable que celle avec le communisme. Hélas de part et d’autre, la passion, la crédulité idéologique ont entraîné des personnes non médiocres au service d’une mauvaise cause. Certains écrits de Brasillach étaient sans doute aussi insoutenables que ceux d’Aragon.

La vérité aussi, c’est que si Brasillach ne s’était pas livré en 1945 à la police de l’épuration afin que l’on ne garde pas sa mère en otage, quelques années plus tard il aurait pu comme Céline rentrer sans grand risque de quelque exil.

On a encore l’exemple d’un jeune condamné à mort par contumace qui fut un as de la clandestinité et qui s’en tira fort bien. Il s’appelait Jean-André Faucher. Plusieurs années après la guerre, l’épuration devenant moins sanglante, il passa certes quelques trois ans en prison, puis, par le biais d’un ancien collaborateur aussi, le franc-maçon Charles Hernu, qui sera le ministre de la Défense de François Mitterrand, il entra au service de ce dernier. Le socialiste charles Hernu pour sa part, toujours en mal de collaboration, la pratiqua alors avec le régime communiste roumain de Ceaucescu…

Jean-André Faucher quant à lui accomplit une très originale carrière politique et journalistique, passant au gré des manœuvres mitterrandiennes des eaux troubles de la gauche socialiste et radicale à celles pas plus claires de la « droite ». Il mena surtout une grande carrière maçonnique, devenant Grand Chancelier et Grand Secrétaire de la Grande Loge de France. On trouvera sur la vie extraordinaire de ce condamné à mort un récit plus détaillé dans mon livre « Vérités sur la Franc-Maçonnerie ». Ajoutons tout de même ici qu’il fut décoré de la Légion d’Honneur par François Mitterrand lui-même, qui aimait rappeler que « l’histoire ne s’écrit pas en noir et blanc… ».



Sur Mélenchon.

Le camarade Mélenchon, lui, il assume :

Tout de la Révolution Française avec « la Vendée, premier des génocides contemporains », « crime contre l’humanité repris et appliqué par les systèmes de même nature mortifère comme le communisme et le national-socialisme », selon les mots de Gilles-William Goldnadel, président d’Avocats sans Frontières (et aussi de France-Israël), dans sa préface si pénétrante et émouvante au livre essentiel de notre ami Reynald Seycher : « Vendée, du génocide au mémoricide ».

Il assume tout des colonnes infernales violant, éventrant, dépeçant, torturant hommes, femmes et enfants, tout des fonderies de graisse humaine et des tanneries de peau humaine, tout des noyades de Nantes, tout de l’urbanocide de Lyon par Collot d’Herbois. Il assume tout de la monstruosité communiste. Mais faut pas exagérer, dit-il en substance, ça fait pas cent millions ! Mélenchon aime Lénine, Staline, Bela Kun, Mao, Ho-Chi-Minh, Pol Pot, Tito, Ceaucescu, Castro et les autres…

Son regard de forcené tchékiste et sa lippe de guillotineur laissent à penser qu’il éprouve sans doute de grands frissons de volupté sadique à la pensée des grandes exterminations.

On imagine sans mal sa détestation de Marine Le Pen.

Cette dernière peut voir ainsi, par la seule étude du cas de Mélenchon, ce qu’est cette Révolution qui fut en effet un bloc dans sa continuité terroriste.

Marine Le Pen a bien pu exalter cette gauche qui « depuis sa naissance a mené constamment d’immenses combats de libération ». Cette gauche « dans son combat pour la liberté, pour les libertés … »

Non, chère Marine, certes il a pu y avoir des individus généreux fourvoyés à gauche (et même dans le gaullisme aussi, que tu encenses tant), mais la gauche, c’est tout de même beaucoup plus que toi, Mélenchon qui en incarne la continuité jacobine, comme l’incarnent Ayrault et Taubira.

Et voilà pourquoi, par-delà les divergences dans le combat que tu mènes contre ce sardonique vociférateur, aucune voix de l’Amitié Française ne doit te manquer à Hénin-Beaumont.





Paris, le 18 mai 2012

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

De Madame Belkacem à Madame Taubira, quelques points d’interrogation citoyenne.

François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont affirmé très fort et avec raison leur volonté de ce qu’aucun ministre ne puisse être nommé sans qu’il ne démissionne préalablement de tout autre engagement qui le placerait éventuellement dans une situation de conflit d’intérêts.

Or, comme l’a fait remarquer le journaliste et écrivain Yves Daoudal, pour la première fois dans notre histoire, le gouvernement de la République française a pour porte-parole une royaliste marocaine !

Certes, Madame Najat Vallaud-Belkacem, de « double nationalité » française et marocaine, qui, nommée antérieurement par Sa Majesté le Roi du Maroc membre du conseil représentatif des Marocains de l’étranger, nomination impliquant pour le moins l’allégeance au monarque, au royaume et à ses institutions (au demeurant excellentes dans la répartition de l’autorité du Roi et de celle des ministres), a résilié ses fonctions.

Mais ne conviendrait-il pas tout de même que Madame Belkacem renonçât aussi à la nationalité de ce pays, dont le Roi a toujours affirmé, on ne saurait le lui reprocher, que l’obtention d’une autre nationalité d’adoption ne saurait en annuler les devoirs de fidélité au Maroc.

Quant à la désignation comme Garde des Sceaux et ministre de la Justice, c’est-à-dire au troisième poste de la hiérarchie ministérielle après l’Économie et l’Éducation, de madame Christiane Taubira, elle autorise pour le moins l’exigence d’être rassuré par quelque déclaration sans ambiguïté sur son évolution patriotique.

Madame Taubira a longtemps été en effet en Guyane française une activiste indépendantiste, militante du « Moguidé » (Mouvement Guyanais de décolonisation) dont certains éléments extrémistes commirent des attentats dans les années 1980 dont un, à Kourou, causa la mort d’un légionnaire.

Fort heureusement, Christiane Taubira se contentait pour sa part d’actes de désobéissance civile ou plus exactement fiscale. Elle a peut-être évolué depuis, on veut bien le croire, en obtenant, grâce au très jacobin parti radical de gauche de Jean-Michel Baylet, des mandats au Parlement européen.

Néanmoins on a déjà vu, souvent, comme avec le communiste Paul Vergès à la Réunion (meurtrier du député Alexis de Villeneuve) des élus de gauche concilier l’indépendantisme idéologique et les mandats électifs français.

Aussi une claire déclaration de Christiane Taubira d’allégeance à la République « une et indivisible » serait-elle rassurante.
On l’espèrera alors, comme le souhaitent nos adhérents français de toutes races, vigilante pour que les actes de racisme antifrançais et antichrétien ne soient pas discriminatoirement négligés.


vendredi 18 mai 2012

BON DEBUT !

Il n’aura pas fallu trois jours pour que certains, déjà, découvrent le bien-fondé de ce que j’écrivais avant ces élections présidentielles : que ce serait pire encore avec Hollande qu’avec Sarkozy. Oui, je n’ai jamais cessé, pendant 5 ans, de dénoncer et de combattre la politique de Nicolas Sarkozy, tellement exécrable sur tant de points essentiels.

Mais, de même que l’on rencontre selon Dante « neuf cercles » ou régions dans la descente aux enfers, il y a en politique des degrés d’enfoncement dans l‘exécrable, dans le pire, dans ce que le pape Pie XI à propos du communisme appelait « l’intrinsèquement pervers ».

Mais il y en avait pour professer que cela ne pouvait pas être pire qu’avec Sarkozy. Et alors, ils ont préféré voter et faire voter pour Hollande et tout à coup, ils ont la révélation que cela va être pire. Mais ça pourra demain être pire encore avec un autre qu’avec Hollande. Il y a encore en effet du chemin à faire dans la spirale infernale pour aboutir à Staline ou à Pol Pot.

En attendant, nous voilà avec Peillon à l’Éducation et Taubira à la Justice. Et Moscovici le proche politiquement et joyeux compagnon de DSK à l’Économie. Oui cela va être pire, du moins plus vite vers le pire, et même tout de suite sur bien des points.

Nous en reparlerons.

mercredi 9 mai 2012


Un totalitarisme sous le couvert d’un autre.

Pour la première fois dans l’histoire de France, le vote musulman, de par son importance numérique, a été déterminant dans une élection. Tous les analystes l’ont noté. Sept cent imans avaient appelé à voter Hollande et le vote des musulmans en sa faveur a été, selon les instituts de sondage, de l’ordre de 90%.
Il a été décisif. Ce vote n’a pas fondamentalement exprimé une adhésion au programme socialiste. Il a été un vote en faveur des intérêts de l’oumma islamique qui établit naturellement son ordre communautaire sur des espaces de société de plus en plus grand selon le modèle de Mahomet à Médine.
L’islam se développe ainsi, lentement, démographiquement, sûrement. Aujourd’hui, encore minoritaire, il ne revendique que la liberté d’application de ses « cinq piliers » (la profession de foi, la prière, le jeûne, le pèlerinage, l’aumône.) et de ses pratiques de vie individuelle et collective.
Mais comme toujours et partout, c’est vers l’application générale de la charia qu’il tendra. Et certes il est prévu pour les croyants juifs ou chrétiens un statut de tolérance plus ou moins douce, la dhimmitude. Pour les autres, ce sera plus compliqué… Allez donc voir ce qu’il en est en Bosnie et au Kosovo.
Alors, que faire ? Eh bien tout simplement connaître, critiquer et réfuter l’islam. Faire lire le coran et faire réfléchir sur ses aberrations et ses violences. Et puis surtout, il faut aimer les musulmans et leur ouvrir les portes de la conversion au Christ. Pour cela il faut soutenir des associations comme Notre Dame de Kabylie fondée par notre merveilleux ami Mohamed Christophe Bilek.

N.B. Je pars demain pour quelques jours à Rome où je vais notamment retrouver les amis de Chrétienté-Solidarité dans la marche pour la vie qui est organisée, et avancer le projet de création d’une sœur italienne de l’Agrif.
Je serai mercredi 16 à Paris pour l’émission de Radio-Courtoisie où j’ai convié notre ami Reynald Secher le grand historien du génocide vendéen et de l’enchaînement génocidaire et aussi monsieur l’abbé Ribeton, supérieur de la Fraternité saint Pierre, pour commenter l’actualité de l’Église catholique. Avec nous bien sûr, Jeanne Smits, Cécile Montmirail et Pierre Henri.

dimanche 6 mai 2012

Paris, le 6 mai 2012, 18 heures.

Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre, communique:

Je vois sans affliction Nicolas Sarkozy quitter le devant de la scène politique. Mais je ne me réjouis pas de voir le socialiste François Hollande lui succéder à l’Elysée. Les paroles et les promesses de campagne électorale du Président « sorti » n’ont pas rattrapé les dommages ou l’insuffisance de ses actes et de ses promesses non tenues.
Comme je l’avais annoncé, j’ai voté ce jour pour lui sans aucun enthousiasme au second tour de l’élection considérant sa présence à l’Elysée comme un « moindre pire » par rapport à la politique que va mener François Hollande avec l’équipe idéologique que l’on sait.
Le parti socialiste et toute la gauche et l’extrême gauche avec lui disposent désormais dans notre pays de la Présidence de la République, de celle du Sénat, de celles de tous les Conseils régionaux sauf l’Alsace, des deux tiers des Conseils généraux, de la mairie de Paris et de celles d’une majorité de villes dont Lille, Lyon, Toulouse, Nantes.
La gauche et l’extrême gauche dominent totalement les médias, les syndicats, l’éducation, la culture et la magistrature.
Pour des gens comme moi, il n’était pas facile aujourd’hui de voter pour M. Sarkozy dont nous avions dénoncé pendant cinq ans les abandons de souveraineté nationale, les aberrations de la politique étrangère, la soumission de l’Education nationale à l’idéologie marxiste et à la culture de mort, et celle de la culture à toutes les déliquescences et abominations subventionnées de la chienlit bobo-gaucho-friquée. Mais le socialisme désormais au plus haut niveau du pouvoir s’apprête à aller encore plus loin et plus vite dans des politiques encore plus anti-nationales et liberticides. Je crains que ceux qui, aujourd’hui, à droite, ont voté Hollande, se sont abstenus ou ont voté blanc, par exaspération ou calcul stratégique sur les vertus positives du chaos ne s’en mordent les doigts. J’aimerais tant me tromper.
L’Institut du Pays Libre donnera bien sûr des consignes de vote pour les élections législatives. Nous ne tiendrons pas compte des étiquettes. Nous inviterons à voter pour ne pas élire les plus nuisibles et les plus bêtes ; nous voterons pour les plus patriotes et les plus respectueux de l’âme et des valeurs chrétiennes de la France, pour les plus courageux et les plus compétents parmi les candidates et candidats, qu’ils soient du Front National, du Parti de la France, de diverses ligues et mouvements, voire de l’UMP.

vendredi 4 mai 2012


Bernard Antony, président de l’AGRIF communique :

HELLFEST 2012

Du 15 au 17 juin 2012 doit se tenir sur la commune de CLISSON, en Loire-Atlantique, le concert intitulé « HELLFEST » et qui est violemment anti-chrétien.

En effet, certains groupes de musique s’appellent « Death Angel », « Suicidal Angels », « Benediction », « Jesus Crost », « Necros Christos », « The Devil’s Blood ».

Par ailleurs, les organisateurs du « Hellfest » n’hésitent pas à affirmer que « le black metal est par nature anti-chrétien et sataniste ».

Enfin, lors des différents concerts, certains groupes n’hésitent pas à appeler au meurtre des chrétiens.

De plus, ce spectacle fait l’apologie du nazisme. Les affiches représentent un soldat allemand de la Deuxième Guerre Mondiale et un groupe se produit sous le nom de « Sacred Reich ».

Devant l’inertie des pouvoirs publics, l’AGRIF a mandaté ses avocats pour demander l’interdiction de cette manifestation qui constitue un trouble à l’ordre public.


jeudi 3 mai 2012

La question islamique

enfin au cœur du débat


Depuis plus de 25 ans, avec Chrétienté Solidarité, nous menons un combat qui n'a jamais faibli en faveur des chrétiens persécutés dans le monde et contre l'islamisation de la France. Maintes fois nous avons critiqué sévèrement la politique laxiste, mais plus encore les pensées utopiques ou erronées de nos dirigeants, y compris Nicolas Sarkozy, sur la réalité de l'Islam. Du moins ce dernier a abordé clairement dans son débat d'hier sur les sujets concernant l'immigration et le droit de vote des immigrés le problème de l'Islam, si bien que son adversaire sur le plateau semblait croire à un "dérapage" et se s'apprêtait déjà à lui donner une de ces leçons de morale dont la gauche est spécialiste. Pour la première fois hélas, le Président de la République sortant, osait mettre en lumière le visage islamique de l'immigration massive et les problèmes graves que cela pose à la France.

Pour la première fois, hélas aussi, et malgré les interrogations teintées de leçons de morale de son adversaire, se disposant à l'accuser d'islamophobie et de xénophobie, il a fait observer la non réciprocité en matière de tolérance entre la France et les pays d'Islam, l'impossibilité de construire des églises dans ces pays et le sort qui est réservé aux chrétiens d'Orient.

Nous regrettons que la candidate du Front National, à côté d'autres bonnes propositions, n'ait jamais dit un seul mot pour les chrétiens d'Orient pendant sa campagne, n'ait fait aucune comparaison entre leur situation et ce que pourrait être celle des Français dans quelques années. Pourquoi donc n'a-t-elle pas à ce jour posé la question de l'islam dans son ensemble comme nous le lui avons sans cesse fait remarquer. Pourquoi camoufler la question dans la rhétorique de "l'islam radical" qui serait "minoritaire" ou la généralisation de la viande Halal qui serait due à "l'appât du gain par les patrons d'abattoir et non à l'islam qui n'y est pour rien" (propos de Marine Le Pen sur France 2 face au Franz Olivier Gisbert). Espérons, que comme beaucoup de nos amis du Front National le souhaitent, il y aura une bonne évolution sur ce point essentiel.

Richard Haddad
Vice-Président de Chrétienté Solidarité