vendredi 29 juin 2012

Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre, communique:


Hollande comparativement à Sarkozy : économiquement et politiquement pas mieux, « sociétalement » pire.

Comme je l’avais prévu, le gouvernement socialiste ne fait pas mieux que le précédent régime , ni politiquement, ni économiquement.
Il ne s’agit pas plus aujourd’hui qu’hier de sauver la France, ni une unité de civilisation et une identité européennes. L’important, au dessus de tout, est de « sauver la zone euro ». Triste idéal en vérité de réduction monétariste pour la majorité des nations de la vieille Europe.
Mais comme je l’avais également annoncé, l’État totalitaire socialiste va s’efforcer de conserver un consensus de gauche sur les réformes qualifiées dans le nouveau jargon politique de « sociétales ».
La première est celle du dit « mariage » des paires homosexuelles. En attendant les triades ou mieux encore. Ces paires pourront désormais adopter des enfants puisque leur « orientation » sexuelle les écarte des joies naturelles de la fécondation et des peines de l’enfantement.
Mais conformément à l’idéologie collectiviste, l’époque se prépare où les bébés éprouvettes et les enfants d’élevage seront la norme. L’État socialiste pourra en attribuer la garde aussi bien aux parentèles « zomos » qu’aux couples « archéo-zétéros ».
Les autres, de moins en moins nombreux, seront les derniers enfants « sauvages ».
Vient aussi le moment où toute référence à un ordre naturel, à une loi naturelle sera interdite par la police de la pensée. Il s’agira enfin d’interdire la lecture et même la possession de la Bible dont notamment les cinq livres du Pentateuque, constitutifs de ce que les Juifs appellent la Tora, violent en évidence, avec l’histoire de Sodome et Gomorrhe, l’esprit des lois de l’antiracisme.

mercredi 27 juin 2012


La « pax syriana » : elle régna toujours par la terreur.

Profitant de la chaleur de l’été, j’ai pour habitude, dans un local proche de mon habitation, trop froid en hiver, de me livrer à des travaux de relecture et d’archivage de mes collections de journaux.

Je retrouve les numéros de Présent du mois d’octobre 1990. Dans celui du 19, le récit de « l’exécution » par l’armée d’occupation syrienne du Liban de 82 officiers libanais, mains liées dans le dos, une balle dans la nuque. Ces officiers de l’armée légale du Liban, obéissant à l’ordre de reddition du général Aoun, n’avaient commis que l’erreur de faire leur devoir de soldat.

Mais, ainsi assassinés, ils s’en tirèrent plutôt mieux que les résistants chrétiens des Forces Libanaises et des Kataëb qui subissaient les plus horribles sévices dans les centres de torture de la soldatesque d’Afez el Assad. Le Général Aoun, lui, réfugié à l’ambassade de France, sans remords pour la guerre qu’il avait irresponsablement déclenchée sans avoir les moyens de la mener, devait passer ensuite quelques années douillettes chez nous avant de rentrer au Liban en… fidèle allié des Syriens et du Hezbollah.

Je lis encore dans le même journal en date du 22 octobre les récits du massacre des chrétiens du village de Bsouss par les tueurs du seigneur druze Walid Jumblatt, alors vice-président de l‘Internationale socialiste et allié de Damas. Je lis le récit atroce du massacre de toute la famille de Dany Chamoun, le président chrétien du Parti national libéral que j’avais eu l’honneur de rencontrer. Assasssiné Dany, assassinés son épouse et leurs deux petits garçons âgés de 7 et 5 ans.

Dany Chamoun avait été le plus fidèle soutien du général Aoun dans sa détermination anti-syrienne. Mais devant la reddition honteuse de ce dernier, il avait déclaré : « Je n’arrive pas à croire que le général ait pu nous faire ça ! ».

Comme je l’écrivais ces jours-ci, je ne crois pas que le conflit syrien débouche sur un embrasement généralisé entre les États chiites et les États sunnites. Mais beaucoup de sang va encore hélas couler en Syrie. Et ils sont totalement irresponsables, ceux qui persistent à inciter les chrétiens à défendre le régime dictatorial inéluctablement condamné. Il est à craindre qu’on leur fasse payer très cher cette position dans l’hystérie sanguinaire des masses sunnites qui accompagnera le repli des alaouites dans leur région ou pire, leur effondrement généralisé.

mardi 26 juin 2012

Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre, communique:

Libye : l’angoissante disparition de Bernard-Henry Lévy.


Voici que quatre membres de la Cour Pénale Internationale sont aujourd’hui séquestrés par un des clans islamo-tribo-mafieux qui se disputent malheureusement ce pays pourtant glorieusement libéré grâce à l’héroïque action de l’incomparable Bernard-Henri Lévy à la tête de nos affaires étrangères sous Nicolas Sarkozy.
On n’a pas encore oublié que celui que tout le monde appelle avec affection B.H.L. vient de tirer un film d’exaltation bien compréhensible - car il ne faut pas confondre modestie et humilité – de son rôle éminent, déterminant dans l’accession à la démocratie de la Cyrénaïque, de la Tripolitaine et autres contrées riches d’oasis et de pétrole.
Or B.H.L. se targuait (et il n’est pas, on le sait, un vantard) de tout connaître du peuple libyen, jusqu’au plus lointain chef de tribu ou de village.
Aussi est-on inquiet, et même angoissé , de constater qu’il n’est pas encore reparti, dans l’impeccabilité de son blanc col ouvert sur sa virile poitrine et de son costard sombre toujours parfaitement repassé, dans les pires endroits du monde, caméras obligent.
On sait pourtant que, tel Talleyrand grand serviteur de la nation sous tous les régimes, B.H.L., qui ne pense qu’à la France, mais qui, depuis sa jeunesse maoïste, est néanmoins toujours demeuré un homme de gauche d’autant plus admirablement qu’il est devenu riche, très riche, a déjà manifesté son désir de servir la République sous Hollande comme sous Sarkozy.
Alors que n’est-il déjà à Tripoli ou à Benghazi ou sautant dans un taxi pour Tobrouk ou sur quelque blanche chamelle rejoignant les pirates du désert pour libérer les otages en direct pour France-Télévisions, CNN et même al-Jezzira ?
Serait-ce que Laurent Fabius, plus que son prédécesseur Alain Juppé, serait mesquinement jaloux de ses prérogatives de ministre des Affaires étrangères ? On n’ose le croire.
Ou bien alors, pire encore, serait-ce qu’il partagerait le jugement du grand Raymond Aron pour lequel Bernard-Henri Lévy n’était qu’un « philosophe auto-proclamé et un penseur de café du commerce » ?
Cela dit, si ce penseur faisait libérer les otages et les milliers de prisonniers et de torturés du nouvel ordre libyen, nous saurions le reconnaître et saluer alors son rôle salvateur comme il convient.
Mais à la réflexion, pris au piège de sa générosité, ne serait-il pas détenu lui aussi, menacé, voire torturé par les terribles Senoussis ? On a hâte de le savoir. 

lundi 25 juin 2012


Radio-Courtoisie.

Très belle journée, hier, que celle de Radio-Courtoisie à l’espace Champerret, magnifiquement organisée par Henry de Lesquen et toute son équipe. L’occasion pour moi de saluer bien des écrivains présents, parmi lesquels tant d’amis de longue date. La joie aussi, pourquoi ne pas le dire, de dédicacer quatre-vingt de mes livres à des auditeurs enthousiastes et d’en retrouver bien davantage encore qui, les ayant déjà acquis, sont venus me dire combien ils attendaient avec impatience la sortie de mon « Jean Jaurès ».

Contacts forcément trop rapides encore mais si amicaux avec je ne sais combien d’auditeurs enthousiastes de notre émission de la Réplique, dans le cadre du Libre Journal de la Résistance française. À ma gauche, le cher ami Louis Chagnon signait aussi avec beaucoup d’entrain ses livres assez peu islamolâtres tandis que notre éditeur, notre ami Richard Haddad, expliquait à beaucoup les arcanes du conflit syrien et les réalités atroçces du régime baassiste des dictateurs alaouites, Hafez el Assad et son digne fils Bachar.

Ce régime a gouverné la Syrie depuis 1971 sans lésiner sur les moyens de terreur et les assassinats de ses opposants, surtout au Liban occupé.

Pour autant, on ne doit pas se faire d’illusion sur ceux qui le combattent et notamment sur l’opposition armée que renforcent sans cesse les groupes de la nébuleuse salafiste. Mais si le conflit ne semble pas prêt de s’apaiser, je ne crois pas, je n’ai jamais cru à son extension en un conflit généralisé entre les chiites et les sunnites.

Car il est de l’intérêt de l’islam dans son ensemble, par-delà ses divisions religieuses, nationales et politiques, de le contrôler. La preuve nous en est donnée aujourd’hui par les déclarations de Mohamed Morsi, l’élu des Frères Musulmans en Égypte pour le resserrement des liens avec l’Iran et l’expression de la joie des Iraniens à la nouvelle de son élection.

La transversalité islamiste au plus haut niveau n’a cessé en effet de s’affirmer depuis des années nonobstant les nombreux conflits sanglants entre les populations chiites et sunnites. Le prix de la vie n’est pas le même en islam que chez nous et l’on sait y circonscrire les conflits locaux, si cruels soient-ils.

Par ailleurs, de puissants intérêts stratégiques (pétroliers notamment) poussent l’Égypte et l’Iran à s’entendre. Et c’est aussi l’intérêt des puissances (Chine et Russie d’un côté, États-Unis, Israël et Turquie de l’autre) de « fixer » la situation.

Nous y reviendrons.
À demain.


  Procès « Plantu ».
Le procès de monsieur Jean, Henri Plantureux dit Plantu et du directeur de « Le monde Magazine », Eric Fottorino, qui avait publié l’immonde provocation à la haine contre les chrétiens d’un dessin accompagné de la légende « Pédophilie : le pape prend position » se déroulera à la 17° Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris le trois septembre prochain à 9 heures très précisément.

mercredi 20 juin 2012


VERS UN NOUVEAU SCANDALE DU SANG CONTAMINE ?

À peine désignée ministre de la santé du gouvernement Hollande-Ayrault, Marisol Touraine a annoncé son intention de mettre fin dans les mois qui viennent à l’interdiction faite aux homosexuels masculins de donner leur sang.

"On peut et on doit revoir cette politique (...). La sécurité doit être assurée, il n'est pas question de prendre le moindre risque en terme de transfusion mais le critère ne peut pas être (...) l'inclination sexuelle", a-t-elle déclaré, à l'occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang.

Cette annonce souligne avec force la nature mortifère et nihiliste de l’idéologie du soi-disant antiracisme qui ravage notre pays depuis trop d’années.

Car enfin, est-ce bien le rôle du ministre de la santé de prendre une mesure censée réduire une discrimination ? Et depuis quand le don du sang serait-il l’instrument du progrès de l’égalité ? N’a-t-il pas pour objectif de soigner, de soulager ou de rendre la vie à des personnes malades, affaiblies ou accidentées ?

Or les faits sont têtus, n’en déplaise à Marisol Touraine.

En France, entre 12 et 18% des homosexuels masculins seraient contaminés par le VIH, contre 0,1% du reste de la population, selon les experts. Comment la ministre peut-elle alors affirmer  que « le critère de l'orientation sexuelle n'est pas en soi un risque » ?

De plus, il existe une période muette d’une dizaine de jours, entre le moment où la personne a été en contact avec le virus et le moment où le virus circule dans le sang et donc devient détectable. Une dizaine de jours pendant lesquels on ne peut détecter le VIH dans le sang donné.

Or, à notre connaissance, Marisol Touraine n’en a pas dit un mot.

Ainsi donc, puisque par transfusion, le risque de contamination par le VIH est de 100%, cela signifie que la ministre de la santé joue à la roulette russe avec les malades, par idéologie.



lundi 18 juin 2012




Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :
Elections 2012 : un triste « résultat des courses » !

Le résultat de ce cycle électoral 2012 est très mauvais pour la France.

Mais nous nous réjouissons tout d’abord de la brillante élection de notre ami Jacques Bompard, le si efficace maire d’Orange, frauduleusement étiqueté à « l’extrême-droite » par les media alors qu’il est simplement un patriote français convaincu et un régionaliste mistralien attaché à la défense et à l’illustration de la culture française, provençale et latine.

Nous sommes très heureux aussi que dans le Vaucluse encore soit élue Marion Maréchal-Le Pen, élégante et fine, radieuse et avisée, que son grand-père a eu l’excellente idée de proposer à la population de Carpentras pour venger de la meilleure manière l’abominable « coup » et l’immense manipulation et déferlement de désinformation, sous le règne de François Mitterrand, avec pour ministre de l’Intérieur le socialiste Joxe.

L’élection dans le Gard de Maître Gilbert Collard qui fut le président du comité de soutien de Marine Le Pen pour les élections présidentielles est certes grandement préférable à celle de ses concurrents. Mais, à ce que nous en avons entendu au fil des mois, il n’est pas du tout évident que ce dernier soit un défenseur de nos valeurs politiques fondamentales.

Néanmoins, sa promesse d’être à la Chambre un « casse-couilles démocratique » n’est pas sans intérêt. Qu’entend-il exactement par là ? Peut-être, au sens « propre » de l’expression, qu’il n’attaquera pas de préférence ses adversaires politiques femmes ? Au sens « figuré », cela peut signifier encore qu’il entend être un vigilant « emmerdeur » pour le respect de la démocratie, et plus élégamment, dans l’ambiance romaine de Nîmes et de ses arènes, s’assignerait-il un rôle (toujours utile) de « tribun de la plèbe » ?

Mais  l’affligeant est que, désormais, va se développer sans obstacle le totalitarisme socialiste.
Le parti et les organisations socialistes contrôlent en effet quasiment tout dans l’ordre politique, mais aussi dans le social, le syndical, le culturel, le médiatique et surtout l’éducation.

 Quoi qu’il en ait été des aspects indubitablement désastreux et souvent odieux de la politique déjà si gauchie de Nicolas Sarkozy et de ses ministres, nous avions pour notre part pris la responsabilité d’appeler à refuser la politique de « l’encore pire » choisie par certains dans l’illusion d’une « recomposition » positive.

 Les responsables du Front National et ceux de diverses appartenances nationalistes, qui - il faut être ou ignorant ou menteur pour le nier – ont incité non seulement publiquement au vote blanc mais par propagande discrètement active au vote « Hollande », ont pris une lourde responsabilité.
 Ainsi, François Hollande n’a pas seulement été élu par le vote des socialistes mais aussi par celui, décisif, de l’abstention ou du vote de « souverainistes » s’ajoutant encore au vote musulman quasi unanimement hollandiste.

 Cela bien sûr n’exonère pas du tout de leur responsabilité discriminatoire et suicidaire la majorité des responsables de la droite ou plutôt de la fausse droite parlementaire, marécageuse et si souvent pestilentielle.

 Mais notre conviction est que si les dirigeants du Front National avaient formulé la consigne de faire, malgré tout, échec à la gauche, ce parti aurait non seulement retrouvé, comme aujourd’hui, l’étiage de ses plus belles années de jadis où il eut aussi des députés, à Dreux et à Toulon, mais aurait engrangé de meilleurs résultats et plus encore d’élus.

 Observons encore que ces élections ont été marquées par la coupable tiédeur voire l’occultation de la dénonciation de l’abomination génocidaire du communisme.

 Attaquer seulement Mélenchon, comme l’a fait Jean-François Copé, pour ses relations avec un chanteur grec aux relents antisémites, était dérisoire. Car, bien au-delà de cela, c’est pour son appartenance idéologique au marxisme-léninisme, pour sa complicité totale avec la continuité criminelle du communisme génocidaire de plus de cent millions de victimes chrétiennes, bouddhistes, juives, et autres qu’il fallait le désigner.

 Il faut maintenant   se tourner vers l’avenir et ce pourquoi il va falloir plus que jamais se battre.

La gauche va échouer économiquement et ne produire que duravage social. Mais elle va s’employer fanatiquement à mettre en place des lois qu’elle appelle « sociétales », qu’elle voudra irréversibles, celles de son idéologie de refus nihiliste du respect de la vie humaine et de sa dignité, et des legs de civilisation de nos racines et de notre histoire.

 Pour la combattre, le Front National va à nouveau disposer de moyens financiers importants. Puisse-t-il les utiliser pour d’autres solutions que celles des prises de position étatistes, néo-socialistes, jacobines, laïcistes qui ont par trop marqué depuis quelques années son discours.

 L’ Institut du Pays Libre pour sa part continuera à revendiquer contre la dictature de Big Brother les exigences fondamentales des valeurs du respect de la vie innocente, de la liberté scolaire, de la défense de la famille, de l’indépendance de la patrie et de la sécurité nationale, des libertés politiques, religieuses, culturelles, économiques et sociales.  

jeudi 14 juin 2012


A méditer !
La lutte et le dévouement

Le spectacle d’un mal toujours combattu et toujours renaissant ne doit pas nous donner l’impression d’un piétinement stérile de l’humanité sur les chemins de la vertu. À quoi bon la lutte et le dévouement, pouvez-vous soupirer, on se bat contre un ennemi invincible.

Je vous répondrai qu’on doit d’autant plus se battre que la lutte n’a pas de fin. Au fond, le monde ressemble à un navire qui fait eau. Les hommes de bonne volonté, conjuguant leurs efforts, rejettent sans cesse l’eau à la mer, et l’on s’afflige de constater que le niveau de l’eau reste toujours à peu près le même dans les cales, mais, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que, sans cet effort continu, le navire aurait sombré depuis longtemps. 

Ainsi aucune vertu, aucun courage ne réalisera le meilleur, car le meilleur, le « royaume de Dieu », n’est pas de ce monde, mais au moins, grâce à ces efforts, on évite le pire. On ne fera jamais de la terre un paradis, mais c’est déjà quelque chose d’empêcher qu’elle devienne un enfer – quelque chose qui peut et qui doit nous insuffler l’espoir et la force d’y parvenir.

Gustave Thibon

RENVOI DE PLANTU EN CORRECTIONNELLE

"Par ordonnance du vice-président chargé de l'instruction du 8 juin 2012, Monsieur FOTTORINO comme directeur de publication du Monde et Jean PLANTUREUX alias PLANTU sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour provocation à la haine ou à la violence envers les Chrétiens pour la publication d'un dessin de PLANTU "Pédophilie : le Pape prend position" représentant le Saint-Père sodomisant un petit garçon.
L'affaire ne sera pas plaidée avant 2013 et l'AGRIF tiendra ses adhérents et sympathisants informés de la date notamment par la voie de la rubrique agenda disponible sur son nouveau site lagrif.fr.

L'AGRIF sera défendue par Maître Jérôme TRIOMPHE et PLANTU par Maître Gisèle HALIMI".

Bernard Antony


mercredi 13 juin 2012


Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :

Affaire Trierweiler : la normalité de François Hollande, comment la surmonter ? Par le harem !

François Hollande est, on le voit, un homme vraiment normal selon le conformisme du jour. Il a l’âge où, après avoir largué la mère de ses enfants, il est d’usage de combler un vif désir d’affection avec une pétulante maîtresse. Mais selon une disposition psychiatrique connue que l’on peut qualifier de « rétro-jalousie », il n’est pas rare que cette dernière, jalouse comme une chatte qui tient au gros matou qu’elle a ravi, soit constamment vigilante, toutes griffes dehors, à l’égard de la première.

On mesure là combien, faute désormais de chefs d’État fonctionnant sur le modèle familial chrétien désuet, il serait sans doute bon de revenir à l’institution éprouvée du harem.

Ainsi une personne d’âge mûr, mère du monarque en place ou choisie selon des règles protocolaires parmi des dames autoritaires et sages, régirait la hiérarchie préférentielle des compagnes. Faute de mariage, il ne s’agirait pas de les distinguer en première, deuxième ou troisième épouse comme dans la vénérable Chine impériale, mais on établirait un tour entre les dames de douce compagnie. Dans l’état actuel des choses, on verrait bien affectée à cette noble fonction soit la très sévère Martine Aubry, soit la vigilante Christiane Taubira.

On pourrait aussi concevoir de mettre à cette place sinon un eunuque du moins un de ces hommes très peu intéressés par le commerce des dames qui sont nombreux à la tête des cercles dirigeants de tous les partis sans exception.




mardi 12 juin 2012
























Élections encore : de leur intérêt dans les études sociologiques.

J’ai à peu près tout dit et tout écrit de ce que je devais exprimer sur les élections présidentielles puis législatives en tant que responsable des associations que j’anime, après concertation et consensus avec leurs principaux militants.
Naturellement, j’y reviendrai la semaine prochaine, commentant le résultat des courses.
Ces élections présentent aussi l’intérêt de fournir avec l’ensemble des candidats une sorte d’échantillonnage assez révélateur de la réalité de la population française.
Il y aurait là matière à une belle enquête sociologique pour des étudiants en sociologie ou en sciences politiques. Il faudrait pouvoir la mener librement, sans tabous, sans contrainte, avec des questionnaires n’omettant ni les âges, ni les noms portés, d’ascendance paternelle ou maternelle, voire de premier mari, ni les situations de famille, ni les origines régionales ou ethniques, ni les orientations sexuelles, ni la religion ou la non religion, ni les niveaux d’étude, ni les professions. Libre bien sûr aux candidats de répondre ou non à toutes les cases de l’imprimé d’un questionnaire anonyme.
D’après ce que je sais des nombreux candidats que je connais et de ceux dont on m’a informé ou dont j’ai lu les biographies, l’évolution de la population candidate est très considérable sur un quart de siècle. « L’orientation sexuelle », comme on dit aujourd’hui, semble y être très diversifiée avec tout de même une forte diminution de ceux que certains désignent comme des attardés de « l’hétérosexualité ». La proportion des candidats mariés a, semble-t-il, fortement diminué quoique partiellement relayée par les « pacsés » en attendant la reprise du mariage, mais de nature un peu particulière, avec ceux des « zomos » très avides de consécration républicaine voire religieuse de leurs couples, voire demain de leur triades.
Quant à la proportion des mariés non divorcés, denrée subsistante mais rare dans la population candidate, mon échantillonnage personnel m’amène à la fixer autour de dix pour cent sur la base des candidats dans mon département du Tarn.
À l’évidence je pense, l’évolution de la population centrale de notre belle vie démocratique aurait tendance à aller vers « le moindre mâle ».
Je n’en déduirai pas pour ma part qu’autrefois c’était pire. Cela va plutôt de mal en pis.

lundi 11 juin 2012


Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre, communique:

 Élections Législatives

L’Institut du Pays Libre qui avait dénoncé leurs ignobles propos diffamatoires immédiatement après les assassinats de Toulouse et Montauban, est enchanté de l’élimination électorale du vociférateur sans-culotte et bolchevique Mélenchon par Marine Le Pen et de l’échec qui se confirmera dimanche prochain de son comparse en calomnie François Bayrou.
L’Institut du Pays Libre se réjouit particulièrement de l’excellent positionnement, très prometteur de victoire, de Marine Le Pen, de Marion Maréchal-Le Pen et de Jacques Bompard. Mais de Louis Aliot à Bruno Gollnisch et Thibaut de la Tocnaye, beaucoup d’autres pourraient être élus si les abstentionnistes de conviction nationale faisaient l’effort de se déplacer.
L’Institut du Pays Libre invite tous ses amis et sympathisants à œuvrer pour le réveil de ces abstentionnistes afin de faire élire les candidats en accord, ou les plus proches, avec les idées de la droite de conviction, celles des valeurs de la patrie et du respect de la vie, de la liberté et des libertés de la famille, de l’éducation, de l’entreprise ; contre un socialisme de plus en plus omnipotent et totalitaire et aussi face à la menace expansionniste du totalitarisme islamiste.
Faute de candidats en position d’être élus, explicitement défenseurs de ces valeurs ou, pour le moins, non hostiles, l’Institut du Pays Libre réitère sa directive, quoi qu’il en soit, de ne jamais voter pour ceux de la gauche, qu’elle soit rose, rouge ou verte.

jeudi 7 juin 2012


Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, communique:

Comment s’appelle le martyr et dans quel pays a été perpétré l’atroce assassinat de ce jeune chrétien converti de l’islam ?

Voilà déjà plusieurs jours que grâce au site de l’Observatoire de la christianophobie on a pu voir la retransmission de la vidéo de l’horreur présentée à l’émission « Egypt, today » de la télévision égyptienne par le présentateur libéral Tawfiq Okasha.
Il s’agit de l’égorgement méthodique et de la décapitation d’un jeune tunisien condamné pour sa conversion au Christ selon une stricte application rituelle de la charia par on ne sait quel groupe islamiste. La retransmission de l’exécution de cet abomination, qui dure deux minutes, est assortie de prières musulmanes psalmodiées de malédiction du christianisme, religion qui, avec son dogme de la sainte Trinité, perpétue le crime de « polythéisme ». Tout au long des sourates du coran en effet de nombreux versets avertissent que le crime chrétien de l’association d’autres Dieux à Dieu est l’inexpiable, le seul qu’Allah ne pardonnera pas.
Alors que son bourreau commence à lui enfoncer le couteau on voit et l’on entend la victime au visage poignant d’acceptation murmurer une dernière prière.
Et puis, sa tête, enfin détachée de son corps, est brandie par l’exécuteur de la sentence chariesque au cri de « Allahu akbar » déclenchant des cris et des slogans de victoire.
A l’heure où nous rédigeons ce communiqué, on n’a toujours pas appris où l’atroce assassinat a été perpétré.
Cela a été pourtant certainement identifié par des « services » d’ État et par les médias spécialisés. Al Jezirah, bien sûr, ne peut ignorer. Or, c’est une omerta politique et médiatique qui continue.
Cela est insupportable.
A Chrétienté-Solidarité, où nous n’avons pas les moyens d’investigation des États et des agences spécialisées, nos militants et amis arabo-chrétiens s’efforcent de savoir.
Dès que cette information nous sera parvenue, nous demanderons alors un entretien avec l’ambassadeur du pays où s’est déroulé le crime.

  

70, boulevard saint Germain 75005 Paris – chretientesolidarite.fr@gmail.com

mardi 5 juin 2012


À lire et à faire lire.

Sacré-art contemporain, par Aude de Kerros.

Ayant à peine achevé la lecture de cet ouvrage magistral, je m’empresse de le recommander.
Aude de Kerros, graveur, essayiste, critique d’art, y analyse avec une lumineuse clarté tout le système de sacralisation de ce que l’on appelle « l’art contemporain », système de production d’un « non-art » d’abjection, d’exécration et de régression imposé dans les monuments religieux les plus vénérables par les « experts » du ministère de la culture, avec son FNAC, ses DRAC et ses FRAC, et la connivence du noyau dirigeant de l’épiscopat en ce domaine, avec Monseigneur Rouet et Monseigneur Louis comme phares et un Mgr Di Falco comme prosélyte.

On lira les origines mercantiles américaines du phénomène de transgression-décréation de l’art contemporain dont une des constantes essentielles dans ses œuvres dites « sacrées » est de produire des compositions intentionnellement chaotiques, obscènes, scatologiques, avec une utilisation obsessionnelle des organes sexuels et excrémentiels, des « execréta » et des « tas »( l’amoncellement d’étrons vise à « montrer le passage de la multiplicité de l’être à l’unicité du tas »…) et bien sûr des préservatifs.

Un des « saints » du « Sacré Art Contemporain » est Keith Haring présenté dans les catalogues de ses expositions comme un « martyr de l’homosexualité et des droits de l’homme » (sans doute faut-il comprendre « martyr de ses combats pour… »). Haring est notamment célèbre pour son retable argenté qui occupe une chapelle de Saint Eustache  à Paris. C’est l’exaltation de l’homosexualité, de l’amour, de l’innocence, par la présentation d’un enfant, les fesses en l’air, avec un anus en forme de cœur. Ses disciples aiment représenter Dieu sous la forme d’un androgyne avec chaussures rouges à talon (œuvre de Georges Ettl en l’église Saint Bernard à Romans sur Isère (1999). Ou encore la Vierge peinte par Georges Moquay aux couleurs arc en ciel, emblème des gays avec au dos une représentation du diable, le pouce en l’air pour signifier « on a gagné ! ».

Naturellement les représentations des « pièces » qui ont suscité cet hiver les manifestations d’exaspération légitime et les procès de l’Agrif, participent de l’impérialisme totalitaire de « l’art contemporain », toujours subventionné, dont l’idéologie vieille comme Trotski, Bakounine et Duchamp consiste à affirmer que « créer c’est détruire, démonter, détourner ».

Mais les défécateurs de cet « art contemporain », qui se veut de rupture, n’ont même pas l’excuse d’être des hors-la-loi. Ils sont les très serviles agents subventionnés d’une culture nihiliste d’État, d’une révolution putridement installée, d’une subversion conformiste, à la fois  - c’est fantastique – laïquement et religieusement obligatoire, celle d’une double cléricature tiédasse où l’Église et l’État ne sont plus séparés mais mêlés dans le glauque marigot de « l’anti-racisme » nihiliste.

Leur commun substrat idéologique est en effet, comme l’écrit Aude de Kerros, de refuser « l’idée d’une vérité, d’une beauté, d’une identité, parce que tout ce qui est beau est réputé stigmatiser les laids, ce qui est intelligent discriminer les bêtes, ce qui est cultivé humilier les ignares. Toute virtuosité, tout talent, toute aventure intellectuelle, tout art, toute quête de la Beauté et de la vérité, de l’identité seraient désormais des pratiques peccamineuses car instauratrices d’inégalité ».

Mais n’en citons pas davantage. Le livre d’Aude de Kerros harmonise parfaitement la description d’une révolution culturelle installée et friquée, doucereusement abjecte, sans démarcation entre les bureaux ministériels et épiscopaux qui collaborent à son règne de mal et de mort.
À lire, à méditer, à faire lire à tous ceux qui refusent « l’art » officiel clérico-laïque des décréateurs torcheculatifs.

A commander au Centre Charlier 70, boulevard saint Germain 75005 Paris
23 euros, franco de port.

Aude de Kerros sera l’invitée de Bernard Antony sur radio Courtoisie le mercredi 13 juin à 19h30.

Comité de Liaison du Mémorial de l’Honneur Français

77, rue Pigalle – 75009 Paris (correspondance uniquement)

Le Cercle National des Combattants, qui a rallié le Comité de Liaison du Mémorial de l’Honneur Français, vous invite :

Le 30 juin 2012 à 14 heures


Au Grand Rassemblement, suivi d’un défilé et de plusieurs interventions patriotiques.

Rassemblement à 14 heures– Place de l’Etoile (Angle avenue Kléber – avenue d’Iena)

Défilé jusqu’à la place du Trocadéro, devant la statue du Maréchal Foch.

Intervention des personnalités


  • Honneur à l’armée française qui a gagné la guerre.
  • Hommage aux soldats d’Algérie, toutes races confondues, et aux civils Chrétiens, Juifs, Musulmans…assassinés.
  • Halte aux mensonges et à la désinformation.

NON À LA REPENTANCE !

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lundi 4 juin 2012


Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :

Syrie : la moins mauvaise solution s’appelle « partition ».

On  ose espérer qu’en prônant une intervention militaire en Syrie sous mandat de l’ONU mais une fois encore, comme en Libye, sans solution politique, François Hollande n’a procédé qu’à une petite manœuvre purement verbale dans l’illusion de s’attirer la sympathie de l‘islam sunnite.

Lui-même et Laurent Fabius, son ministre des Affaires Étrangères, ne peuvent en effet ignorer que la situation en Syrie n’est pas du tout analogue à ce que l’on a connu en Tunisie et en Égypte. Elle n’est que très partiellement ressemblante à celle de la Libye.

Dans ce dernier pays en effet, Khadafi ne disposait que du plein soutien de sa tribu, très minoritaire. Comme je l’ai écrit au moment de notre stupide engagement, il était comme un volcan éteint. On voit aujourd’hui les beaux résultats d’une politique incroyablement dirigée par l’irresponsable Bernard-Henri Lévy !

Le régime syrien des Assad père et fils est un régime abominable dans une constante d’emploi de l’assassinat et de la torture depuis 40 ans, en Syrie et au Liban occupé, sans oublier nos diplomates assassinés et nos paras du Drakkar atrocement massacrés.

Mais ce régime est appuyé par la quasi-unanimité des alaouites, secte dérivée du chiisme et constituant de fait un peuple séculairement enraciné dans un territoire constitutif d’un pays et qui eut jadis son autonomie sous les ottomans et le mandat français.

Autour de son noyau dur alaouite, le régime du parti Baas des Assad a rassemblé l’essentiel des autres minorités (chrétiens, chiites, Kurdes, Druzes), mais n’a jamais rallié la grande majorité des sunnites. Si bien que l’invocation d’une Syrie démocratique, égalitariste, non communautariste, est une pure fiction.

Si l’armée et la police de Bachar Al Assad craquent, ce sera alors l’heure de la grande vengeance de la majorité sunnite qui fera payer les milliers de morts à Hama en 1982 et ceux de la période actuelle, et les atrocités qui ont accompagné les tueries.

Ce sera alors un grand massacre d’alaouites mais aussi parmi les autres minorités. Aucune force onusiaque n’empêchera cela et l’incendie, une fois de plus, embrasera le Liban avec toutes les horreurs que l’on sait.

Il n’y a pas de solution miracle pour la paix dans ces pays. Aux affrontements inexpiables entre communautés-peuples, mieux vaut préférer la moins mauvaise solution, celle de la séparation, soit par la partition soit, pour ce qui est du Liban, par la mise en place d’une confédération de « pays » ou « cantons » (chrétien, chiite, sunnite, druze).

La diplomatie française, qui a jadis exercé un mandat de gouvernement de l’ensemble syro-libanais, devrait commencer à conseiller cette solution aux parties en présence dans le conflit syrien et à suggérer de même cette solution aux composantes du peuple libanais.

Comment ne pas voir que le modèle français de l’État-nation demeure en Orient une utopie lourde de guerres incessantes ?