dimanche 29 juillet 2012


Les journées de l'écologie chrétienne à Lourdes.
Nous y reviendrons largement dans Reconquête mais mentionnons dès maintenant la superbe réussite de notre université catholique d’été (la 33ème !) consacrée à l’écologie chrétienne, l’écologie véritable, fondamentale, celle qui n’est pas l’écololâtrie de l’environnement dans l’oubli - et même la négation - de la réalité de la nature humaine dans toutes ses composantes, spirituelles, morales, biologiques.
Journées studieuses, avec notamment les conférences de Cécile Montmirail, Thibaut de la Tocnaye, Jeanne Smits, de l’abbé Christian et encore celle de Joseph le Bosquet, ingénieur en physique, Docteur en neurosciences et Professeur agrégé de biologie. Un axe fondamental bien sûr : l’écologie authentique, c’est d’abord le respect de la vie, de la fécondation à la mort naturelle.
Un séjour où, encore plus à Lourdes, chaque jour était prévu le temps pour la messe et la prière et une soirée au sanctuaire pour la récitation du Rosaire lors de la procession aux flambeaux.
L’écologie chrétienne c’est aussi, évidemment, l’admiration pour la beauté de la Création. Et Dieu que dans le parc naturel des Pyrénées on n’a pour cela que l’embarras du choix ! Les participants, de tous âges, regroupés selon trois niveaux de marche et d’effort, eurent donc la joie de profiter d’un superbe ensoleillement pour deux journées de balade dans les vallées de Cauterêts et de Gavernie.
Toute la place, bien sûr, à Chrétienté-Solidarité avec le vaste tour d’horizon d’Yves Daoudal sur les persécutions antichrétiennes en terre d’Islam, accélérées encore par la mise en place de régimes pour les chrétiens pires encore que les précédents issus des révolutions dites du « printemps arabe » : un exposé précis, nourri de l’évocation de faits atroces si occultés par les grands médias.
A sa suite, David Fontey exposa la situation souvent si tragique des réfugiés chrétiens ayant du fuir l’Irak, le Pakistan ou le Bangladesh, eux aussi menacés de mort après les enlèvements, les viols, les assassinats ayant frappé leurs familles sous différents prétextes, fabriqués, d’irrespect pour le Coran ou son prophète.
En liaison avec les meilleures organisations de la charité chrétienne, Chrétienté-Solidarité-Persécutions œuvre ainsi pour essayer de secourir quelques cas dans l’immense tragédie des chrétiens d’Orient.
Naturellement, place aussi à l’AGRIF puisque j’étais là, avec ses deux vice-présidentes, son secrétaire général et notre dévouée collaboratrice Anne Cognac. L’orateur en fut notre talentueux avocat toulousain, Pierre-marie Bonneau, venu exposer les affaires en cours et notamment les raisons de notre plainte dans l’affaire Mohamed Merah, sur laquelle nous aurons bien des raisons de revenir.
Joie enfin de recevoir pour cette université livraison de mon dernier ouvrage « Jean Jaurès, le mythe et la réalité ».
De tout cela nous reparlerons ce mercredi 8 août sur Radio-Courtoisie, dans notre émission de la Réplique, dans le cadre du libre journal de la résistance française.

jeudi 19 juillet 2012


Blog du Jeudi 19 juillet 2012 : 11 heures.

Syrie-Liban.

Sauf élimination physique de Bachar el Assad qui, après l’attentat de ce mercredi, va évidemment, plus que jamais, veiller à ne s’entourer que d’alaouites et de protections iraniennes, hezbollah et russes, je persiste à penser que la guerre va durer, de plus en plus meurtrière, massacreuse, atroce.

Je pense toujours qu’en cas de pression ennemie accrue, Bachar se repliera sur le « réduit » alaouite, c’est-à-dire la région du djebel ansaryé et sa côte (au nord du Liban) qui jadis, sous le mandat français, constituait le « gouvernorat alaouite ».

La guerre va continuer car les alaouites et quelques restes des alliés chrétiens, druzes ou kurdes n’ayant plus rien à perdre, tiennent encore les unités d’élite de l’armée, équipées massivement par les russes. S’y ajoutent les « conseillers » iraniens et les « volontaires » du Hezbollah. Mais en fait, la survie de Bachar el Assad dépend de la solution que doivent rechercher les Russes dont l’objectif est d’abord de préserver la base de leur marine à Tartous (qu’on appelait Tortose en Français comme dans le beau roman de Pierre Benoît « Notre-Dame de Tortose »).

On ne voit guère maintenant se profiler la possibilité d’un règlement non sanglant du conflit. La plupart, dans les minorités chrétiennes, kurdes et druzes, vont essayer de se tenir à l’écart des batailles.

Si la résistance alaouite, qui se confond avec celle du régime, s’effondre, ce sera alors la curée sunnite pour venger les dizaines de milliers de sunnites massacrés par les dictateurs père et fils depuis l’extermination de Hama en 1982. On pèsera alors combien ont été irresponsables ceux qui ont incité récemment encore les chrétiens à faire bloc avec un régime qui a aussi derrière lui cinquante ans de terreur, d’assassinats, et de massacres au Liban.

Aimant parcourir en été quelques-unes des grosses collections de journaux que j’ai accumulées, je tombe par hasard sur un article paru le 30 novembre 1990 dans Rivarol, faisant une recension impressionnante des assassinats perpétrés par les tueurs d’Hafez el Assad pour éliminer les chefs politiques libanais hostiles à l’annexion mais aussi nos diplomates et nos paras du Drakkar.

Depuis, la liste s’est lourdement allongée !

On ne s’étonne certes pas que le régime ait trouvé, comme propagandiste au service des régimes de Damas et Téhéran, Thierry Meyssan, le fondateur du réseau Voltaire, haineux activiste du Grand Orient contre la venue de Jean-Paul II en France, prosélyte homosexuel crachant dans Libération sur la morale de son père, mué en super scribouillard complotiste déversant d’incroyables fariboles sur les attentats du 11 septembre, accueilli dès lors par une mouvance d’extrême-droite apologiste du régime islamiste de Téhéran.

En revanche, on est un peu consterné d’apprendre qu’il est suivi dans son affection pour Bachar el Assad par un prêtre français se présentant désormais comme archimandrite dans le rite melchite.

Liban.

Le général Aoun qui se lança irresponsablement en 1989 dans une guerre dite de « libération » contre la Syrie, à l’issue de laquelle des centaines de ses officiers et soldats prisonniers furent assassinés et souvent atrocement torturés, et lui-même sauvé par notre ambassade et accueilli en France,
ce général qui revint au Liban, et tournant sa veste dans un grand élan d’affection pour la Syrie,
ce général, allié du Hezbollah, est aujourd’hui plus cinglé que jamais.

Comme chaque fois qu’il n’obtient pas ce qu’il veut, il fait bloquer les routes avec ses alliés du Hezbollah, ajoutant encore ainsi aux difficultés de son peuple. Il a désormais perdu la confiance de la majorité de la fraction des chrétiens qui lui faisaient confiance, abusés par les ressorts de sa dialectique et son bagout.

Hélas, les dégâts qu’il a commis sont à vue humaine irréparables. L’avenir du Liban est sombre.

DERNIÈRE MINUTE.

J’ai rédigé les lignes de ce « blog » du jour vers 10 h ce matin.

À 13 h j’apprends sur une radio que Bachar el Assad se serait replié sur le port de Lataquié, la capitale de la région alaouite !

On interroge sur ce fait un distingué spécialiste. Il n’est certes pas toujours bienséant de rappeler que l’on a eu raison. Néanmoins, ceux qui me font l’amitié et l’honneur de lire ce blog, de lire Reconquête et de m’entendre sur Radio-Courtoisie, je suis heureux qu’ils puissent vérifier que je ne leur raconte pas des sornettes.

J’avais annoncé il y a plus d’un an la probabilité de ce repli sur le « réduit » alaouite.

À bientôt si Dieu le veut, après notre université à Lourdes, soit au début du mois d’août.


lundi 16 juillet 2012



La crise, toujours la crise !

Mais toujours la même occultation de ses causes profondes : l’endettement d’un État hypertrophié, et donc des prélèvements fiscaux en augmentation constante ; et donc des coûts du travail de moins en moins concurrentiels ; des charges de la sécurité sociale de plus en plus lourdes sans cesse aggravées par le poids de l’immigration et de ses immenses dégâts collatéraux ; des féodalités syndicales irresponsables dont la plus installée a notamment assassiné véritablement nos grands ports au profit de Rotterdam.

Comme toujours et partout le socialisme va développer le partage de la misère, accélérer la décomposition sociale, défigurer toujours plus la France. Collectivement, hélas pour ceux peu nombreux qui auront agi contre la décadence, les Français vont payer leurs reniements, leurs abandons, leur lâcheté, leur bêtise. Ravages de l’instinct de mort, de la culture de mort.

Cependant sur nos ruines spirituelles, culturelles, démographiques, et sous le couvert d’une illusoire laïcité protectrice, progresse la société alternative de la théocratie totalitaire islamiste, la mise en place subreptice, progressive, continue, de ses mœurs et de ses lois selon les exigences de sa charia.

Demain, inéluctablement, viendra l’affrontement entre la décomposition libérale-socialiste et la recomposition mahométane.

Et pour l’heure, on ne voit pas les signes avant-coureurs d’une reconstruction française autour de valeurs chrétiennes. Globalement l’Église catholique est face à l’islam soit en position de fascination-collaboration, soit en incapacité d’élaboration d’une stratégie conciliant la vérité, la fermeté, et la prudence certes nécessaire. Situation analogue à ce que ce fut avec le communisme.

Quelques dates à retenir.

-          J’écrirai sans doute encore quelques mots sur ce blog, mercredi ou jeudi. Vendredi commencera en effet notre université catholique d’été à Lourdes. Il n’y a plus de place disponible sauf pour des jeunes, en formule « camping ».

-          Ce mercredi, mon livre « Jean Jaurès – Le mythe et la réalité » sera livré au Centre Charlier. Il sera en vente à Lourdes.

-          Sur Radio-Courtoisie, le 8 août, dans mon émission de 18 h à 21 h, Alain Sanders en fera une présentation et je répondrai notamment aux questions de Jeanne Smits, directrice de notre cher Présent.

-          12 octobre à Paris : ce sera la grande veillée de solidarité et de prière pour les chrétiens persécutés dans les pays islamistes ou communistes, organisée par le Collectif Laïque de Solidarité Chrétienne.

jeudi 12 juillet 2012

Été 2012



Jusqu’à la fin du mois d’août, en raison de mes activités diverses hors de chez moi (université de Lourdes et autres colloques), je ne m’exprimerai pas très fréquemment sur ce blog, seulement une ou deux fois par semaine (pas du tout du 20 au 28 juillet).

Mais je viendrai à Paris pour l’émission de la Réplique le mercredi 8 août (de 18 h à 21 h).

J’y aurai notamment le plaisir de converser avec Alain Sanders à propos de mon livre « Jaurès – Le mythe et la réalité » qui sortira de l’imprimerie avant la fin de ce mois. Les livres déjà commandés seront expédiés très vite après. 

mardi 10 juillet 2012


Demain sur radio-Courtoisie, à 18h, dans le Libre Journal de la Résistance, l’émission de la Réplique.

-Bien sûr nous évoquerons l’abjection de la tragédie d’Oran le 5 juillet 1963, les enlèvements, les massacres de centaines de nos compatriotes pieds-noirs, de chrétiens, de juifs, de musulmans, livrés à la torture et à la mort, tandis que, sur ordre du général Katz, les nombreuses troupes de l’armée française étaient consignées dans les casernes.

-Nous parlerons des débuts du gouvernement socialiste.

-En deuxième partie, principalement une vaste émission sur les évolutions dans les pays dominés par l’islam et sur les évolutions de l'État d’Israël vis à vis des Haredim.

N.B : Je signerai mes livres au Centre Charlier 70, bd saint Germain 75005 Paris ce jeudi de 14h30 à 17h.

 Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Nice : l’affaire du groupe de rap « Negresco » et la provocation algérienne sur l’église.

Le tournage d’un « clip » pour le groupe de rap appelé Negresco dont les paroles relèvent à l’évidence d’un mépris raciste, dominateur et violent pour le peuple français et la religion catholique, a été accompagné de la profanation de l‘église Saint-Pierre de l’Ariane dont le dessus du porche a été recouvert d’un drapeau algérien.

Cela est offensant pour l’ensemble des paroissiens de cette église mais particulièrement pour tous les rapatriés français, juifs et musulmans qui, en ce mois de juillet 2012, se souviennent des enlèvements, des massacres, des atrocités indicibles dans lesquels périrent à Oran et ailleurs des milliers de nos compatriotes livrés à l’horreur de la barbarie la plus sadique.

Un tel drapeau en France sur une église catholique, c’est l’annonce d’une semblable volonté, chez nous, d’éradication chrétienne, en quelque sorte réactualisation de l’atroce occupation barbaresque en 1543 dont le peuple niçois a gardé la mémoire.

L’AGRIF a appris et approuve la réaction du groupe Nissa Rebela ainsi que la décision d’une plainte en justice du maire de Nice Christian Estrosi.

Pour sa part, elle va étudier avec ses avocats l’éventualité d’une poursuite judiciaire dans le cadre de la législation antiraciste.

vendredi 6 juillet 2012


Bernard Antony, président de l’AGRIF, président du Cercle d’Amitié Française juive et chrétienne, communique :

Génocide arménien : Laurent Fabius et le Conseil Constitutionnel pèsent-ils bien ce qu’ils font ?

En vérité en refusant de considérer également les génocides de grande ampleur et avérés de l’histoire moderne, et notamment celui des Arméniens et autres chrétiens de Turquie, alors que seul est reconnu celui des Juifs, et réprimée sa négation, Laurent Fabius et le Conseil Constitutionnel commettent une ignominieuse injustice raciste à l’égard de nos compatriotes d’origine arménienne ou des diverses communautés chrétiennes anéanties par les Jeunes Turcs.

Ils fournissent aux adeptes du négationnisme du génocide des Juifs, seul réprimé par la loi, l’imparable argument que leur opinion est interdite parce qu’elle offense un tabou dogmatique à préserver inquisitorialement.

Il n’est pas en effet besoin d’être féru de droit et de psychologie sociale pour savoir que cette reconnaissance exclusive du génocide des Juifs et la sanction exclusivement encore de sa négation induit l’effet pervers d’une suspicion de plus en plus généralisée. Pourquoi donc n’y a-t-il désormais, en 2012, qu’une croyance imposée, qu’un seul dogme dont la contestation est sévèrement punie ? Peut-on croire que cette réflexion ne court pas un peu partout ? La plupart des juifs qui ne sont pas idiots pèsent combien cela est absurde et objectivement propagateur du négationnisme.

La talentueuse écrivain et journaliste juive Annie Kriegel avait dès le 3 avril 1990 dans le Figaro dénoncé prophétiquement la stupidité de la loi stalinienne Rocard-Gayssot visant à « légitimer une insupportable police juive de la pensée ».

 Ainsi, de plus en plus nombreux sont ceux qui trouvent curieux qu’il faille imposer par la force de la loi la croyance en ce seul génocide, la punition de sa seule négation.

Faut-il que certains responsables juifs et hommes politiques comme Laurent Fabius soient si aveugles ou si bêtes pour ne pas voir cela ? Voudraient-ils propager le négationnisme qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.

À l’évidence, ne pas reconnaître également tous les génocides, avérés et indubitables, certes d’étendues inégales mais si proches par les horreurs exterminationnistes relève d’un odieux racisme. Les actes de barbarie, de cruauté, de raffinement dans les tortures les plus indicibles ont caractérisé l’extermination d’un million et demi d’Arméniens, Chaldéens et autres chrétiens de Turquie. On y retrouve, avec plus d’ampleur quantitative, l’atrocité du génocide des Vendéens.

Mais hélas, les génocides des Arméniens et des Juifs ne sont pas les seuls au XX° siècle. Comment occulter celui des Ukrainiens exterminés par millions et d’autres peuples encore de l’URSS ; et plus tard celui du peuple cambodgien ?

Conscient d’exprimer ici une opinion très majoritaire parmi les juristes et les historiens, chrétiens, juifs ou agnostiques, j’exprime en deux points ce qu’il faudrait décider pour en finir avec l’incohérence mémorielle et l’instrumentalisation politique de l’histoire :

-         Abolition par le Parlement de la loi de police la pensée « Rocard-Gayssot ». Le rappel en préambule de ce vote du principe de respect de la liberté de pensée,  de recherche et de débat en matière historique, limité par les seules lois de répression de l’injure et de la diffamation.

-   Reconnaissance solennelle par le Parlement, après proposition des Académies compétentes de L’Institut de France, selon une procédure à établir, des génocides dont la nation française et l’humanité doivent garder la mémoire et notamment :
Les génocides des Vendéens, des Arméniens, des Juifs, des Ukrainiens, des Cambodgiens… sans préjuger des autres exterminations pouvant être ultérieurement encore qualifiées de génocides.

Pour l’heure, ayant œuvré avec l’AGRIF, comme le sait le Conseil Central de leurs organisations, pour la reconnaissance du génocide qui a atrocement exterminé plus des deux tiers de leur peuple, j’exprime à nos compatriotes d’origine arménienne, sans oublier les rescapés en France des autres communautés chrétiennes de Turquie, notamment assyro-chaldéennes, grecques et autres,  le souhait que continue le combat pour la mémoire de leurs nations martyres.



Taubira ce matin sur France Inter interrogée par Patrick Weil.

Un propos saccadé, rapide, débit de kalachnikov. Impérieuse, agressive, méprisante, ne s’encombrant pas de la moindre courtoisie avec son questionneur, rageant encore et encore contre la droite pourtant vaincue, comme s’il fallait la hacher toujours plus menu. De la haine contre celle qui l’a précédée : Rachida Dati.

Cette dernière était certes bien peu adaptée à son poste et couvrait son insuffisance par l’usage immodéré de la suffisance. Du moins avait-elle de la tenue, de l’élégance, même si c’était avec des robes de haute couture prêtées et qu’elle avait du mal à rendre spontanément. Et Rachida manie bien la langue française.

Taubira qui fut une fanatique agitatrice indépendantiste guyanaise révolutionnaire, aux discours sommaires et aux actes enragés, n’a guère été ensuite policée par son appartenance au MRG de Jean-Michel Baylet, qui n’est pas exactement, on le sait, un modèle de raffinement continuateur des cours d’amour et des Jeux Floraux de Toulouse.

Mais c’est évidemment sur le fond que son rôle est beaucoup plus grave. Nocif. Car les premières mesures du gouvernement Hollande-Ayrault qu’elle inspire et applique en matière judiciaire et pénitentiaire s’avéreront vite catastrophiques. Ainsi de la décision d’arrêter les programmes de construction de prisons pourtant si nécessaires pour éviter la surpopulation carcérale inhumaine et ses conséquences qui découlent de la promiscuité.

L’alternative, il est vrai, est de libérer plus vite et plus nombreux les délinquants et les criminels alors que désormais les portes de la France s’ouvrent encore plus grandes aux « sans-papiers » dont le réservoir est inépuisable.  



jeudi 5 juillet 2012


       


   
Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, communique:





L’allocution de Monseigneur Lebrun lors de l’inauguration de la mosquée de Saint Etienne : un pas de plus vers l’acceptation de la dhimmitude.


Je prends connaissance ce jour de l’allocution prononcée le 19 juin dernier par Monseigneur Lebrun, évêque de Saint Etienne, lors de l’inauguration de la nouvelle mosquée de cette ville « digne des plus beaux édifices religieux ».
Cette allocution appellera un commentaire approfondi. Cependant, dores et déjà, je tiens à exprimer en quoi elle est surprenante.
Notons d’abord plutôt positivement l’allusion au fait que l’Église Catholique « dans certains pays ne peut construire des église ». Mais, c’est là un propos bien timide. Car, sans oublier les difficultés dans d’autres pays (communistes principalement), c’est essentiellement dans les pays d’islam que les catholiques ne peuvent pas construire librement des églises.
En effet, dans les plus de cinquante pays adhérents de l’OCI (Organisation de la Conférence Islamique) dans aucun n’existe une réelle liberté de construction. Mais, dans beaucoup, et par exemple l’Egypte et la Turquie, il n’y a même plus de liberté d’entretien ou de reconstruction des églises détruites.
Il est vrai que dans ces pays les chrétiens sont devenus rares. Par exemple, en un siècle, les chrétientés d’Orient ont perdu 90% de leur population.
Monseigneur Lebrun se réjouit de ce que « plusieurs écoles catholiques accueillent jusqu’à 80% d’enfants musulmans ». Il commente : « cela contribue, j’en suis sûr, à la paix dans notre cité et à la compréhension mutuelle ». On veut bien le croire. Et d’ailleurs lorsqu’il y aura 100% d’enfants musulmans, il n’y aura vraiment plus du tout de problème ! D’autant que l’enseignement de la religion catholique n’est pas, semble-t-il, la préoccupation essentielles de ces écoles à la différence des écoles musulmanes qui, partout dans le monde et en  France, enseignent l’islam et tout le reste à la lumière de l’islam, du coran, des hadiths et de la charia.
Monseigneur Lebrun exalte « les valeurs religieuses » qu’ont en commun les chrétiens et les musulmans. Il précise que c’est la croyance au Dieu unique. Certes ! Mais il omet de regretter que pour les musulmans, selon une multitude de versets du coran sur ce point, la croyance chrétienne en un Dieu en trois personnes est une abomination sans retour, le seul péché qu’Allah le miséricordieux ne pardonnera pas, le péché des « associateurs ».
Ainsi parmi cent autres rappels au long du Livre : « Les chrétiens qui disent le Messie est fils de Dieu  que Dieu les anéantisse ! Ils sont tellement stupides ! » (S.9-v.29-31)
Citons encore : « Il n’est ni du Prophète ni des Croyants de demander pardon pour les associateurs qui seront les Hôtes de la Fournaise ». (S.9-v.113)
Aussi, dans les ouvrages d’initiation à l’islam comme celui du Centre Culturel Islamique de Paris diffusé par l’Amicale des Musulmans en Europe, est-il délicatement écrit : « Croyants et incroyants ne peuvent pas être égaux : les uns vont au Paradis et les autres en Enfer ; mais il s’agit de l’au-delà ». Et de préconiser alors en ce monde « la plus grande égalité possible, c’est à dire compatible avec la foi »,entre croyants et « étrangers ».
C’est le régime de la dhimmitude qui règle en effet pour les juifs et les chrétiens le régime de la compatibilité.
Cependant que nos évêques inaugurent en France de nombreuses et belles mosquées, en maints pays d’islam ou en voie d’islamisation les églises brûlent alors que s’amoncellent les corps des massacrés.
Partout encore, de l’occident à l’orient, les musulmans convertis à la foi du Christ risquent la mort comme ceux qui ont été récemment « exécutés » en Afghanistan et en Iran.
Et dans une prison au Pakistan, Asia Bibi endure toujours un long martyre.
Mais on attend toujours de nos « autorités » islamiques en France, à l’égard desquelles il est si agréable de dispenser des compliments et d’échanger force « salamalekoum », qu’elles prennent la moindre position pour une réciprocité de liberté religieuse, politique et civile.
On attend également avec intérêt de la part du Service de Relations avec l’Islam de l’épiscopat français l’information du nombre d’églises inaugurées dans les cinquante pays de l’OCI en présence de dignitaires musulmans.

P.S : Pour les évêques et autres clercs, et pour tous ceux qui n’auraient pas hélas le temps de lire attentivement le Coran, j’ai édité un petit travail de présentation thématique et de citations (intégrales) de nombreux versets significatifs. Il s’intitule « Dieu et les hommes dans le coran » (A commander au Centre Charlier 70 bd st Germain 75005 Paris – 19€ franco de port)

mercredi 4 juillet 2012


Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

À Toulouse, le 12 septembre, mon procès en diffamation contre Caroline Fourest.

Le procès que j’ai intenté à Caroline Fourest pour sa diffamation à mon endroit dans le journal Le Monde du 5 novembre 2011 viendra à la fin de cet été devant le tribunal de Toulouse, le 12 septembre.

Caroline Fourest m’y imputait d’avoir été « un allumeur de mèche » dans l’affaire de l’incendie en 1988 du cinéma Saint-Michel médiatiquement orchestrée contre moi et l’AGRIF que je développais alors. Elle écrivait cela au mépris du fait qu’elle sait bien que ni la police ni le juge d’instruction enquêtant sur cette affaire ne me suspectèrent si peu que ce soit d’une quelconque responsabilité et ne virent même pas l’intérêt de m’entendre.

Caroline Fourest, qui dans « Charlie-Hebdo » n’hésite pas à écrire qu’elle ne verrait « pas d’inconvénient à redonner les chrétiens aux lions », dispose d’immenses tribunes médiatiques alors que je n’en ai aucune. Elle n’a cessé sans fair-play de s’attaquer à moi, sans que je sois jamais invité à lui répliquer, en m’imputant de fantasmagoriques influences.

Collaboratrice du Monde, elle est désormais une diva médiatique, sourcilleuse vestale du « politiquement correct » de France-Inter dans l’équipe de son directeur Philippe Val.

Ce dernier, ancien directeur du délicat organe de presse spécialisé dans le porno-blasphématoire, a été, comme on a pu le lire un peu partout, nommé à ce poste de notre radio nationale comme le souhaitait, paraît-il fortement, madame Carla Bruni-Sarkozy. Cette dernière, lit-on encore, se plaint désormais, pauvre tête de linotte, de l’acharnement des journalistes contre son époux.

Le 12 septembre, j’aurai la satisfaction de regarder Caroline Fourest droit dans les yeux, sans haine, dans une exigence de simple justice et dans l’espérance qu’elle extirpe un jour d’elle-même la trop grande méchanceté qui l’habite. 

Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité-Persécutions, communique :

L’implicite et si abject racisme antichrétien de la gent médiatique.

La « talibanisation » des pays de l’islam saharien est évidemment une très mauvaise chose, conséquence directe de l’irresponsabilité  politique du gouvernement français menée par l’indécent flambeur narcissique et ancien maoïste non repenti Bernard-Henri Lévy.

Il est regrettable aussi que ces « puritains » à leur manière, que ces rigoristes d’un islam sans déviation africaine maraboutique voire animiste procèdent à la démolition des ocres mausolées à la mémoire des gourous coraniques des oasis.

Mais il y a une réelle indécence dans l’émoi si sélectif de la gent des média et de la « culture ». Car c’est dans la plus stricte indifférence, et le plus souvent dans une quasi-totale occultation qu’elle reçoit et ne répercute que très peu ou pas du tout les nouvelles des destructions et incendies de tant d’églises en Afrique et en Asie, quelquefois véritables joyaux des chrétientés coptes ou éthiopiennes ou émouvantes bâtisses des communautés catholiques, orthodoxes et protestantes du Nigéria, du Kenya, du Soudan…

C’est avec une abjecte négligence véritablement raciste qu’elle dédaigne de manifester une indignation proportionnée à ce que subissent les communautés chrétiennes de ces pays avec leurs massacrés par milliers, souvent brûlés vifs dans leurs églises incendiées, toutes ces populations subissant les viols, les enlèvements, les assassinats et les tortures.

Quel contraste avec l’intensité de la compassion et de l’indignation que suscitent la certes très méchante et barbare destruction des bâtisses maraboutiques en terre sèche de Tombouctou !

Cependant, le mouvement Chrétienté-Solidarité va dans toute la mesure de ses forces et de son audience renforcer ses liens (et ses aides) avec les chrétientés persécutées d’Afrique et d’Asie. D’ores et déjà, il invite ses adhérents et amis à retenir la date du 12 octobre où à Paris se déroulera dans la soirée la veillée de solidarité organisée par la Coordination Laïque de Solidarité Chrétienne (COLSOC).

mardi 3 juillet 2012


Le tueur de Lille : ça y est ! La presse dit enfin son identité et son « cursus ».

Et l’évidence c’est que Fayçal Mokhtari, avec tout son palmarès « d’atteinte volontaire à la vie », de « vols à main armée », « vols avec violence » et de « violences volontaires », n’aurait pas dû être en liberté.
Car ces délits sont bien des délits criminels. Mais on lit dans la presse qu’il était considéré comme étant de la catégorie des « petits caïds ».
Se rend-on d’ailleurs bien compte de l’offense explicite que l’on fait ainsi à l’islam en qualifiant de « caïds » les voyous et criminels de toutes sortes ? Le « caïd », dans l’ordre de l’islam, c’est en effet un magistrat, un juge !
N’y aurait-il pas dans la manière de nommer ainsi les maquereaux et autres dealers comme une abominable connotation raciste sous-entendant que les « caïds » censés appliquer la charia étaient des fripouilles ?


Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, communique:

Les directeurs des ressources humaines et les jours fériés chrétiens.

L’ANDRH (Association nationale des directeurs de ressources humaines) a donc émis un souhait de mutation des jours fériés d’origine chrétienne en temps libre au gré de la religion ou de la non religion de chacun. Ceci se traduirait en fait pour beaucoup de salariés, y compris chrétiens, par une incitation à travailler les jours de l’Ascension et du 15 août.
Cette prise de position de l’ANDRH n’est pas du tout étonnante lorsque l’on sait que son président est  un proche de Martine Aubry et son noyau dirigeant très indifférent au respect de la personnalité chrétienne de la France.
Il est vrai que cette proposition d’abolition d’un rythme de vie et de travail encore ponctué par les fêtes catholiques de la France du temps jadis ne suscite guère de franche opposition de la part de l’épiscopat français. Son « porte-parole », Monseigneur Podevin, ne semble en effet s’exprimer qu ‘au nom de ce qu’il appelle « les cultes », c’est à dire le panel unifié des principales religions présentes en France se concertant dans ce que l’on appelle « le dialogue inter-religieux ».
On note aussi sa constante préoccupation de sans cesse manifester son impeccabilité dans le respect inconditionnel de la laïcité. On peut regretter cela d’autant plus que d’éminents intellectuels juifs ou représentants des institutions juives que nous connaissons bien ont fréquemment fait observer qu’ils ne remettaient pas plus en cause la légitimité de l’identité chrétienne de la France que ne devait l’être l’identité juive de l’État d’Israël.
Et l’on sait par ailleurs comment l’oumma islamique en France bénéficie depuis longtemps d’un grand respect de la société française et des entreprises aux exigences cultuelles de son orthopraxie.
La vérité c’est donc que le noyau dirigeant de l’ANDRH a tenu à accomplir aussi un petit bout du travail de déchristianisation « citoyennement correct ». Le Grand Orient de France et autres obédiences maçonniques ne peuvent que s’en réjouir.
La première fête nationale française à avoir été établie par Louis XIII est celle du 15 août, grande fête chrétienne de la Vierge Marie.
Aussi les catholiques ne peuvent pas renoncer à ce qu’elle soit fériée ; et de même le jour de la grande fête de l’Ascension.
Si ces grandes journées de l’identité catholique de la France ne sont plus respectées par les décideurs de la vie politique et économique on ne voit tout de même pas pourquoi on continuerait à chômer obligatoirement le jour du 14 juillet qui, certes pour avoir été institué fête nationale, n’en commémore pas moins la fête de 1790 dite de la Fédération, célébrant elle-même un triste épisode de sanguinaire et déshonorante barbarie marquée par des scènes de dépeçage humain et d’anthropophagie: la prise de la Bastille.
Chrétienté-Solidarité, qui n’a rien contre une bonne république, souhaite donc que les entreprises françaises puissent librement fonctionner le jour du 14 juillet avec les personnes qui ne se croient pas obligées de marquer particulièrement l’anniversaire d’une journée tout de même pas très glorieuses. N’en déplaise aux intégristes du dogme républicain.

70, boulevard Saint Germain 75005 Paris

lundi 2 juillet 2012


Le massacreur de Lille : mais pourquoi donc les media ne disent-ils pas son nom ?

Le massacreur de Lille est, nous dit-on, identifié.

On a même vu une photographie de sa fiche signalétique de police. Mais ce matin encore, dans les journaux et à la radio, on ne dit pas son nom.

Alors que dans la même période, dans ma région, de Midi-Pyrénées, les média étalent tout de l’identité et de la vie de quelques jeunes gens d’un groupuscule « d’extrême-droite » mis en garde à vue à la suite d’une stupide bagarre avec un groupuscule d’extrême-gauche ayant entraîné une mauvaise chute pour un révolutionnaire chilien « antifasciste » manieur de barre de fer.

Le massacre de Lille est autrement grave. Pourquoi alors cette occultation prolongée de l’identité de son auteur ?


Toulouse toujours : l’affaire Mohamed Mehra.

L’AGRIF, comme nous l’avions dit, s’est portée partie civile et notre avocat a eu ainsi un premier accès au dossier du tueur. On découvre semble-t-il de bien curieuses choses dans l’évocation de ses activités touristiques. Nous en reparlerons.


Lecture d’aéroport : les « alpha-plus » de la tribu Strauss-Khan.

L’attente d’un ami à l’aéroport de Toulouse dont le vol était fortement retardé m’incite à feuilleter et acheter deux livres. L’un pour consommer aussitôt mon temps d’attente, l’autre que j’ai lu hier au soir avec attention.
Le premier, édité chez Albin Michel, s’appelle « Les Strauss-Khan », signé de Rapaëlle Bacqué et d’Ariane Chemin. Son intérêt ne réside pas du tout dans l’évocation d’ailleurs sans recherche égrillarde des obsessions et turpitudes du sieur DSK, déjà traitées dans des cataractes médiatiques. Non, l’intérêt réside dans la description de toute une gauche immensément riche, pas tellement des « bobos » mais des nababs se recevant dans leurs résidences princières de Paris, Marrakech, Jérusalem, New-York et autres lieux au Mexique ou en Chine.

C’est le monde de la star Anne Sinclair, de son ancien mari Yvan Levaï, des Kouchner, des Minc, des Badinter, des Jean-François Kahn, de Jean Frydman…

C’est le monde de « DSK-Consultants » puis des adhérents du « Cercle de l’Industrie » fondé par le même DSK qui n’avait pas alors assez d’argent pour payer les pensions alimentaires de ses anciennes épouses. Vincent Bolloré, Maurice Lévy, (Renault), Louis Gallois (Aérospatiale), et bien d’autres de la fine fleur du patronat s’acquittant d’un ticket d’entrée de 200 000 francs.

Avec ce formidable outil de « lobbying » et ses notes d’honoraires à la MNEF et autres officines tenues par les si dévoués militants trotskystes, DSK pourra alors ne plus tout à fait apparaître comme un pauvre SDF à côté de la richissime épouse qu’il ravira à ce bon diable d’Yvan Levaï, qui ne lui en tiendra pas rigueur. À côté du somptueux palais de Bernard-Henri Lévy dans la médina à Marrakech, à quelques pas d’une des nombreuses résidences royales, le couple Strauss-Khan, bien conseillé, va aménager au prix de deux ans de travaux pharaoniques une fastueuse résidence intégrant deux riads décorés avec les matériaux les plus précieux du savoir-faire marocain. Là, ils reçoivent décemment dans la magnificence de la cuisine orientale leurs amis comme Patrick Bruel, Michel Field, l’avocat Jean Veil, le président de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon et autres socialistes et anciens militants trotskystes ou maoïstes.

Martine Aubry, reçue elle aussi avec son dernier mari, l’avocat musulman Brochen, sera au début un peu interloquée par le faste, mais s’y fera vite. Néanmoins, elle suggèrera à DSK de créer une fondation à but social, histoire de montrer sa générosité de socialiste égalitariste.

Mais je m’arrête là. Vous l’avez compris, l’intérêt du bouquin réside dans le fait que, sans théoriser sur la super-classe mondialiste des « alpha-plus », il en offre, si besoin était, la preuve de la réalité. Une réalité que ne voient ou ne veulent pas voir les ploucs de la base populo-socialiste.


D’Igor et Grichka Bogdanov : « La pensée de Dieu ».

C’est la narration de ce que depuis un siècle les plus grands mathématiciens et physiciens se sont émerveillés devant la constatation que le monde est organisé, calculé, réglé, pensé.

La postface de Luis Gonzales-Mestres, chercheur au CNRS, a quelque chose de dérisoire.  

Pour respecter « l’idéologiquement, le scientifiquement correct », il s’évertue à affirmer que le Dieu des savants n’a rien à voir avec celui de la religion. S’il avait seulement lu la Genèse, il saurait que le Dieu de la Bible est non seulement Celui des grandes lois qui régissent les particules et les univers, mais Celui qui, par-delà tous les infinis et les mystères de l'énergie et de la vie, a créé des êtres conscients et dans lesquels Il se révèle.

Les frères Bogdanov exposent combien finalement les grands génies de nos sciences ont vérifié l’affirmation de Saint Augustin : « Les Nombres sont la preuve de Dieu ». À laquelle il faut ajouter : mais aussi tout ce qui est au-delà des Nombres.