jeudi 29 novembre 2012

Courte éclipse.

En raison de mes déplacements et rencontres pendant les jours à venir, je ne m'exprimerai sans doute à nouveau sur ce blog que lundi prochain 3 décembre.

Le mercredi 12 décembre je serai au Centre Charlier, 70 boulevard saint Germain et je signerai volontiers mes livres de 10h à 12h et de 14h à 19h.

mardi 27 novembre 2012

Les justes et émouvants propos à Rome du Cardinal Barbarin.


L’AGRIF communique :

Le Cardinal Barbarin a courageusement exprimé à Rome des propos qui rejoignent les analyses et prévisions que nous avons formulées depuis longtemps, notamment avec notre article de 1976 sur ce que nous avions désigné comme « le génocide français », dans ses trois composantes de saccage spirituel, moral et culturel, politique et social.

Sans grands moyens, sans accueil médiatique, nous nous sommes pourtant efforcés d’y faire face :

-          En travaillant notamment avec Chrétienté-Solidarité face aux défis de l’islam mais dans la charité pour les personnes, avec nos frères musulmans héroïquement convertis au christianisme, qu’ils soient catholiques ou évangéliques.
-          En œuvrant avec l’AGRIF qui, avec ses milliers d’adhérents, défend les chrétiens de toutes races agressés pour le seul fait qu’ils sont chrétiens, et les Français de toutes religions agressés pour le seul fait qu’ils sont Français.

Nous comprenons le Cardinal Barbarin  déclarant que le Cardinal Vingt-Trois, quoique blessé, a eu raison de ne pas réagir à la provocation de Charlie-Hebdo « parce que cela leur aurait fait de la publicité ».

Mais simultanément, et un peu contradictoirement, le Cardinal Barbarin dit bien que « voir ça dans nos rues était un scandale, une horreur, une honte ». C’est dire que de la publicité, il y en a eu, et beaucoup ! Mais l’on peut comprendre le choix du Cardinal Vingt-Trois de ne pas risquer de nouvelles provocations ordurières en intentant un procès. Nous avons en effet pour notre part souvent dû entendre les indigents propos de réjouissance porno-blasphématoire des avocats de Charlie-Hebdo et les articles de ce torchon pour ne pas critiquer le Cardinal auquel en cette occasion nous exprimons à nouveau notre déférent et solidaire respect.

Néanmoins nous, qui ne sommes pas des cardinaux, et qui n’avons pas à risquer des crachats sur nos barrettes offensant l’Église et tous les chrétiens, nous avons opté, prenant notamment exemple sur l’attitude systématique des responsables de la communauté juive, de ne rien laisser passer volontairement, de toujours réagir, si peu que nous puissions le faire, par notre faible voix ou si possible devant les tribunaux.

En l’occurrence hélas et à la lumière de la triste jurisprudence que nous savons sur le prétendu droit au blasphème, l’AGRIF ne peut rien faire. Seul aurait pu réagir le Cardinal Vingt-Trois, car injurié personnellement.

En revanche, l’AGRIF poursuit dans les affaires Plantu et Golgota Picnic, qui relèvent bien non pas du seul blasphème mais d’une provocation à la haine contre les chrétiens tombant objectivement sous le coup de la loi actuelle.

Bernard Antony

lundi 26 novembre 2012

Ce mercredi sur Radio-Courtoisie : nos répliques et commentaires.



Politique française : les pieds-nickelés à l’UMP.

Entre Croquignol-Copé et Filochard-Fillon, Ribouldingue-Juppé n’a pu rétablir un minimum d’entente. L’hostilité sera durable. Pire que les haines d’ennemis, il y a les querelles de rivaux au niveau des caniveaux. Les idées n’ont rien à y voir, seulement les appétits et la gloriole.

Ribouldingue-Juppé a-t-il pensé que le mieux était de laisser Croquignol et Filochard se discréditer définitivement comme c’est le cas et emporter ensuite la mise de la succession ?

On sait quel grand génie politique est ce sentencieux personnage plein de morgue. On se souvient de ses propos euphoriques sur les Frères Musulmans qu’il avait rencontrés place Tahrir au Caire. Il les avait trouvés très polis et donc pas du tout extrémistes. Avec eux, le « printemps arabe » avait un bel été devant lui. Je dénonçais alors ici et sur Courtoisie la consternante persistance avec lui d’une tradition de suffisance et d’aveuglement. La même que celle de nos politiques et diplomates pleins d’un optimisme niais à l’égard d’Hitler et de Staline.



Les Diktats du lobby LGBT-OGM :

Le mot de Cambronne à ce lobby qui est passé de la revendication de reconnaissance de la différence des homosexuels à celle de leur droit à l’égalité, puis enfin à celle de leur supériorité.

Ceux qui exigent d’assouvir des désirs d’enfants qu’ils ne peuvent ou ne veulent pas faire naître entendent se faire payer par l’impôt de tous les inséminations artificielles des unes ou les opérations d’OGM des autres, c’est-à-dire d’être dotés « d’organes gynécologiquement modifiés ».

Observons que les mêmes qui défendent les adoptions pour combler leurs désirs sont par ailleurs libéralement partisans du « droit » à l’avortement, c’est-à-dire du droit de tuer des enfants privés du droit de naître puisque considérés comme une charge insupportable.

Ainsi vont jusqu’aux monstruosités de la culture de mort les revendications de satisfaction individualiste absolue.

Ainsi le « meilleur des mondes », c’est un monde de monstruosité néronienne améliorée si l’on peut dire par les techniques dévoyées de la médecine. Observons aussi la dénaturation, la subversion de l’écologie par ces « écolofoutraques » qui, hostiles, peut-être avec raison, aux OGM pour l’agriculture, prônent toutes les opérations d’OGM et autres manipulations pour les humains,… y compris le droit au meurtre.



L’origine des « Femen » ?

Caroline Fourest exprime à l’évidence pour ces êtres venus du froid une inconditionnelle admiration. Sa compagne Fiammetta Venner partage-t-elle ce sentiment ? On aimerait d’ailleurs contempler le spectacle de la si douce Caroline Fourest « fémenisée », défilant en petite tenue. À Charlie-Hebdo et au Monde, paraît-il, certains scandent selon cet humour délicat qu’elle apprécie tant : « À poil Caroline ! ».

Cela dit, la résistance au froid des « fémènes » n’est-elle due qu’à la constitution robuste des races des pays froids ? Ou bien ne serait-ce pas plutôt une surprenante conséquence des irradiations de Tchernobyl ? On sait en effet que les animaux, loups, ours et autres cervidés non seulement pullulent dans la zone atomisée mais se portent très bien.

Finalement, les « fémènes » ne seraient-elles pas désormais comme une espèce humaine par hasard génétiquement modifiée, une race capable de vivre sans être couverte, par tous temps, grâce à de bienfaisantes irradiations ?



« Mariage  gay » ?

Non, il faut phonétiquement prononcer « gaye » ou « geille ». Ne laissons pas anéantir les jolis mots français de gaieté, de gai-savoir par ce glauque vocable venu des indigentes mascarades d’Outre-Atlantique.

vendredi 23 novembre 2012

Liberté d’expression pour les groupes qui aiment la France aussi !


Dans un procédé désormais classique d’inversion antiraciste, SOS Racisme vient de demander à la chaîne de télévision M6 d’annuler la candidature d’un groupe arrivé en demi-finale de son émission « La France a un incroyable talent 7» parce que ce groupe a composé une chanson que la présidente d’SOS-Racisme, Carole Léoni, juge «très tendue racialement ».
Le texte de la chanson incriminée, et qui n’a jamais été interprétée sur les plateaux d’M6, dit la chose suivante : « Si vous êtes trop malheureux en France, vous et vos petites bandes armées, fuyez chercher ailleurs votre délivrance », ou encore : « Un jour prochain, le vieux coq gaulois renaîtra de ses cendres. Et enfin vous fera respecter nos lois. ».
Rien donc qui puisse être qualifié d’incitation à la haine. Il y a là seulement une juste affirmation de l’amour de la France. Pourtant, la chaîne M6 qui a assuré ne pas avoir eu connaissance de cette chanson, a mis sa décision en suspens ce qui veut dire qu’elle envisage d’interdire à un groupe de se produire pour le simple motif qu’il aurait composé une chanson qui ne plait pas à SOS-Racisme !
Alors que depuis des années, face aux chansons racistes des groupes de RAP qui insultent copieusement la France, on nous explique qu’il s’agit là d’art et d’une tradition française à l’impertinence.
Si donc la famille Dornier qui s’est produit sur M6 sous le nom « Burn the Rubber », est interdit d’antenne, ce sera la preuve qu’en matière d’art et d’impertinence artistique, il en est comme en matière d’insulte. Ce qui est accordé aux Français des quartiers sensibles ne l’est pas aux autres Français.
Fidèle à son combat, l’AGRIF réclame la liberté d’expression pour les groupes qui aiment la France aussi !

Cécile Montmirail, vice-présidente de l’AGRIF.

jeudi 22 novembre 2012

La partialité de Marie Boëton.


Vous ne la connaissez pas et finalement ce n'est pas plus mal, car cette journaliste de La Croix a commis un article affligeant sur la manifestation contre la dénaturation du mariage qui s'est déroulée le dimanche 18 novembre 2012 dans les rues de Paris.

Tout nous porte à croire que Marie Boeton était présente dans la foule puisqu'elle décrit les pancartes et donne la parole à quelques manifestants, dont elle n'apprécie visiblement pas les propos.
Pourquoi pas.

Et puis vient la chute, dégueulasse :
« En queue de cortège, les Jeunesses nationalistes n’ont pas hésité à quitter régulièrement les rangs du défilé pour aller intimider ceux qui tentaient, en face, d’organiser une contre-manifestation. Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journalistes, parmi lesquels Caroline Fourest, ont été pris à partie et certains « roués de coups » . Ce qui a vivement été condamné par la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

Marie Boueton n'a pas pu voir ce qu'elle décrit comme un fait, car cela n'a jamais eu lieu. L'attaque des Femen s'est déroulée au début de la manifestation. Ces femmes se sont déshabillées devant les familles venues pacifiquement manifester, comme cela est permis en France. Seins au vent, elles se sont ensuite ruées vers la foule, aspergeant au moyen d'extincteurs toutes les personnes se trouvant sur leur chemin, y compris les enfants dans les poussettes. Repoussées par un service d'ordre efficace, elles ont ensuite été maitrisées par la police avec Caroline Fourest, en pleine forme.

Marie Boueton a pu rater l'épisode. Elle pouvait alors donner la parole aux manifestants couverts de poudre blanche pour savoir ce qui s'était passé. Elle ne l'a pas fait. Elle pouvait ensuite aller voir les films et les photos des différentes scènes postées sur Internet, et même les images mises en ligne par les Femen, qui montrent clairement qu'elles sont bien à l'origine de l'agression. Elle ne l'a pas fait.

Marie Boueton aurait pu aussi relever que d'exhiber ses seins devant des enfants en pleine rue n'est pas très respectueux. Elle ne l'a pas fait. Elle aurait pu aussi noter que la liberté de manifester en paix est un droit pour tout citoyen français et qu'il est antidémocratique d'organiser des contre-manifestations illégales et à la violence revendiquée. Elle ne l'a pas fait.

Faute de trouver le courage et de temps pour établir les faits et dire la vérité, enfin, elle aurait pu se taire. Elle ne l'a pas fait.

Le travail journalistique de Marie Bouëton est nul. Quand vous verrez son nom à la fin d'un article, vous pourrez désormais gagner du temps.

mardi 20 novembre 2012

La liberté de conscience ? Pour quoi faire ?

L'agitation autour des récents propos de François Hollande sur la prétendue liberté de conscience qu'auront les maires au sujet du soi-disant mariage homosexuel montre à quel point nous sommes dans une société qui raisonne plus sur l'illusion médiatique que sur la réalité des mots, des actes et des faits.
Car enfin, réagir en s'en offusquant comme le font les partisans de la dénaturation du mariage ou en s'en félicitant comme le font certains de ses opposants, sur ces propos du Président de la République est purement ubuesque.
Liberté de conscience  accordée aux maires par la possibilité de déléguer leur pourvoir de marier en tant qu'officier d'état civil ? Cette possibilité existe déjà dans les 36.000 communes de France où les adjoints sont eux aussi officiers d'état civil et où le maire peut déléguer son pouvoir aux conseillers municipaux !
Elargir cette possibilité pour asseoir encore plus cette liberté de conscience ? Comment élargir une possibilité que les maires peuvent déjà mettre en oeuvre en toute liberté ?
Il y a bien un problème de conscience, François Hollande le reconnait et c'est le seul point positif de son propos en plus de semer le trouble, sincère ou orchestré, chez les partisans de la dénaturation du mariage.
Mais, il y a surtout dans ce propos la volonté habile de dégonfler le vent de contestation qui se lève, en particulier chez les élus municipaux de tous bords.
Cela ne doit pas faire illusion.
L'objectif premier que nous devons poursuivre est que cette loi ne passe pas.
Si par malheur elle devait passer, la seule liberté de conscience acceptable serait pour un maire de pouvoir refuser qu'un seul de ces soi-disant mariages homosexuels ne soit commis dans sa commune, par lui comme par un autre à qui, tel Ponce-Pilate, il aurait délégué le soin de procéder à cette parodie matrimoniale. Si la loi ne reconnaissait pas cette liberté alors les élus défenseurs de la famille devront la prendre. Quelles qu'en soient les conséquences. Il faudra les soutenir. Il s'agit de sauver une civilisation et de protéger nos enfants.

Yann BALY


 


La grande manifestation du 13 janvier contre le « mariage » LGBT.

J’y serai bien sûr avec tous les dirigeants de l‘AGRIF et aussi tous les militants de Chrétienté-Solidarité et particulièrement de Chrétienté-Solidarité-Persécutions.

Car c’est aussi à nouveau à propos de la France mais aussi de ce qu’impose l’Europe de Bruxelles contre l’âme chrétienne de nos pays que l’on peut parler de persécutions. Sur ce point, il ne faut surtout pas rater la lecture du blog de ce jour d’Yves Daoudal. À vrai dire, il ne faut jamais déambuler dans la blogosphère française et chrétienne sans lire le Daoudal du jour.

Pour revenir au 13 janvier, dès que possible, nous indiquerons l’endroit où nous pourrons nous retrouver. Nous mettrons d’ailleurs à profit notre présence à Paris pour une réunion de travail la veille. Nous en reparlerons.

Oui, je serai ce dimanche 25 novembre à la journée du livre catholique pour signer mes livres et notamment le dernier « Jean Jaurès, le mythe et la réalité ».


Le mercredi 28 novembre de 18 h à 21 h avec Cécile Montmirail et Jeanne Smits, nous animerons, comme toutes les quatre semaines, notre émission de la réplique dans le cadre des libres journaux de la résistance française.

En première partie, nous parlerons surtout des combats spécifiques de l‘AGRIF, et aussi de la lutte contre l’impérialisme LGBT. Nous consacrerons les commentaires qu’elles méritent à Houria Bouteldja, la forcenée de la haine antifrançaise, et à Caroline Fourest, la forcenée de la haine antichrétienne.

En deuxième partie, nous traiterons de la défense du vin, le plus noble produit de la terre, au cœur de notre civilisation et surtout de notre religion. Nous recevrons pour cela nos amis Isabelle et Paulin Calvet du Château Picque-Caillou, grand vin de Pessac-Léognan.


Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Plainte contre les « Femen ».

Les agressions physiques violentes des grotesques, obscènes et laides personnes dénommées « Femen » perpétrées, comme tout le monde peut le voir sur les photos et vidéos, contre les paisibles familles de la marche de Dimanche relèvent d’une opération internationale de provocation très fortement financée et relayée par une ample désinformation médiatique dans laquelle s’illustre Caroline Fourest, la pétulante défenseur de l’humour chiottard de Charlie-Hebdo et de l’impérialisme totalitaire LGBT.

Je charge ce jour Maître Jérôme triomphe, avocat de l’AGRIF, de préparer la plainte qui s’impose pour ces actes de haine antichrétienne.

Par ailleurs, et bien que personnellement de sensibilité catholique différente sur certains points de celle de l’Institut Civitas, j’exprime mon entier soutien et celui de Chrétienté-Solidarité à cette association ignoblement attaquée et que voudrait dissoudre, selon une conception parfaitement bolchévique de la société, la triste porte-parole du gouvernement, madame Vallaud-Belkacem.

RECONQUÊTE N° 292


lundi 19 novembre 2012


La haine et le mépris antifrançais d’Houria Bouteldja impunis.

Le 19 novembre 2012, la Cour d’Appel de Toulouse l’a relaxée de ses propos sur les « sous-chiens », ces blancs qu'il faudra bien « éduquer ».

Rejetant la plainte en appel de l‘AGRIF et ne suivant les sévères réquisitions du Parquet, la Cour d’Appel de Toulouse, présidée par le juge Bastié, a prononcé la relaxe d’Houria Bouteldja, acceptant de la croire quand elle affirme n’avoir pas traité de « sous-chiens » « ces blancs qu’il faut bien nommer » et qu’il faut « éduquer », mais de souchiens.

L’islamo-gauchiste Houria Bouteldja, et son PIR (« parti des indigènes de la république » !) et son idéologue Saïd Bouamama, l’auteur du livre « Nique la France » ont de quoi être satisfaits. Et avec eux, ils ont de quoi hurler leur joie, ceux de leur bande qui les accompagnaient, comme les rappeurs de la haine, devant le tribunal de Toulouse et éructaient « On nique la France ».

Houria Bouteldja pourra allègrement continuer à exalter la victoire sur notre armée du Viet-minh communiste à Dien-Bien-Phu. Et les fils et petits-fils rescapés de cette tragédie où moururent au combat ou dans les camps d’extermination tels que le camp 113 du tortionnaire Boudarel, ces enfants des soldats de la boue, d’origine métropolitaine, indochinoise ou africaine, doivent se persuader – lavage de cerveau oblige ! – qu’ils sont des « enfants de salauds ».

Président de l’AGRIF, j’exprime, la rage au cœur, ma grande tristesse devant l’impunité accordée au racisme d’Houria Bouteldja à Toulouse, la ville hélas de Mohamed Merah. Cet arrêt de la Cour d’Appel de Toulouse est un dur revers pour ceux qui veulent épargner à leur peuple la montée du racisme et des terribles épreuves de guerre civile et peut-être sa réduction finale dans une soumission honteuse.

Notre réaction indignée à la désinformation sur Caroline Fourest lors de la manifestation contre la dénaturation du mariage

Cécile Montmirail, vice-présidente de l’AGRIF, communique :

Ayant participé aux deux manifestions contre la dénaturation du mariage, toutes deux pacifiques, il se trouve que j’étais providentiellement présente avenue Duquesne lorsque nous avons vu arriver Caroline Fourest. La très médiatique intellectuelle de gauche rejoignait au pas de course un groupe de femmes aux seins nus, les Femen, lesquelles provoquaient les familles qui se rendaient dans le cortège. J’atteste qu’elle était en pleine forme et qu’une de ses collègues lui disait : « On les a trouvées ! Les filles sont là ! ». 

Juste après, alors que Caroline Fourest avait atteint le groupe des filles aux poings levés, les CRS ont immédiatement regroupé ce petit monde pour établir un cordon sanitaire autour d'elles et leurs soutiens, afin d’éviter les conséquences de leurs provocations. Elles ont ensuite été embarquées, apparemment en pleine forme.

Réflexions et répliques sur les événements de la veille et du Jour du Seigneur.



  • Les manifestations contre le délirant projet de loi du « mariage » gay : satisfaction, ô combien, mais quelques regrets…
Ne boudons pas notre plaisir devant le succès de toutes les manifestations organisées durant les deux journées du repos dominical.

Rappelons ici que le dimanche, c’est étymologiquement et très explicitement encore dans notre langue, sauf pour les analphabètes et les barbares, « le jour du Seigneur » : contraction en un mot du latin dies dominica ; dies : le jour ; dominicus : le Seigneur ; et que le samedi, du latin sambati dies, signifie « jour du sabbat », c’est-à-dire la même chose, à savoir la journée qui doit être religieusement consacrée prioritairement à un repos bien compris, ordonné autour du culte divin.

Les juifs et les chrétiens célèbrent ainsi le repos de dieu après la Création, au 7° jour (ce n’étaient pas des jours de 24 heures !), ne faisant pas ainsi commencer, et donc finir, la semaine le même jour. Mais samedi ou dimanche, c’est fondamentalement la même fête que le pitoyable constructivisme révolutionnaire imagina, dans son culte délirant de la « déesse Raison », de supprimer avec le calendrier décadaire.

Nous l’avons exprimé avec force mais sans polémique, nous aurions pour notre part préféré d’emblée l’organisation à Paris d’une seule manifestation à la fois unitaire et plurielle, comme cela s’est déroulé très heureusement en province, à Lyon comme à Toulouse.

Quoi qu’il en soit : bravo à tous les manifestants ! Les dirigeants et adhérents de l’AGRIF, avec notamment à Paris nos deux vice-présidentes Cécile Montmirail et Jeanne Smits, ont été très nombreux à avoir le courage, mais à vrai dire surtout le plaisir, de défiler deux jours… d’affilée. Et, nombreux aussi les militants de Chrétienté-Solidarité, qui d’ailleurs souvent sont aussi d’actifs soutiens de l’AGRIF.

Sur la première journée, dont la ligne a été impulsée par la charmante personne au surréaliste pseudonyme de Frigide Barjot, disons que nous n‘aurions pas pour notre part insisté sur la double et inutile affirmation de strict apolitisme et a-confessionalisme. Nous pensons qu’il eût mieux valu affirmer les principes de diversités, d’unité et même d’une grande unanimité dans la protestation par-delà les appartenances politiques et religieuses.

Car, qu’on le veuille ou non, l’affaire du « mariage gay » est bien sûr d’abord idéologique, inspirée par la subversion nihiliste et puis ensuite absolument politique, que ce soit dans son approbation ou son refus. Quoi de plus politique en effet que l’acceptation ou le refus d’un projet de loi particulièrement important ? 

Notons aussi que s’il est juste et utile de prouver par les témoignages de nombre d’entre eux que tous les homosexuels n’approuvent pas l’idée farfelue, provocatrice, subversive d’un mariage « unisexe » ; et s’il est bon de rappeler encore que l’on ne saurait refuser l’impératif chrétien de charité pour toutes les personnes, les homosexuels étant comme les autres appelés au Salut, il nous paraît à l’inverse quelque peu inutile, quelque peu condescendant et démagogique d’en rajouter ostentatoirement sur l’impératif d’une sorte d’affection privilégiée pour les homosexuels, qui n’en demandent pas tant ! Ce au point de laisser induire à quelque excellence du modèle de vie homosexuelle ! Car entre jeter la pierre aux homosexuels et approuver doucereusement l’homosexualité, il y a plus qu’une nuance. La doctrine de l’Église catholique sur ce point, peut-être moins bibliquement dur, je ne sais, que celle du judaïsme, est claire : c’est l’accomplissement physique de l’homosexualité qui est contre nature.

En clair, si l’État et la loi ne doivent pas s’occuper de codifier et sanctionner les formes d’affectivité et d’amour entre les personnes majeures et consentantes, il n’est tout de même pas nécessaire, chère Frigide en effet un peu barjot, d’en remettre, un peu démago, dans le genre « gays, gays, embrassons-nous ; gays, gays embrassons-les ! ».

  • Manifestation de dimanche.
Pour ce qui est de la manifestation d’hier à Paris, nous avions donc invité à y participer volontiers comme à celle de la veille. Le président de l’Institut Civitas, Alain Escada a cru utile, sans nous en parler, de bien mettre en évidence sur ses placards l’AGRIF, le Centre Charlier, Chrétienté-Solidarité, ce avec autant de place que Civitas. Soit ! Mais alors tout de même, nous aurions aimé recevoir de sa part un petit coup de fil et surtout discuter alors d’une pluralité d’intervenants, ainsi que nous, nous le faisons toujours !

Nous l’avions invité à déjeuner il y a quelques mois pour lui exprimer nos idées sur ces choses. Car la pratique du bien gentil Escada est un peu systématiquement celle d’une grosse ficelle d’appel au pluralisme, mais pour aller applaudir ensuite son seul discours. Or, nous l’avons bien sûr vérifié, nos militants ne se reconnaissent pas forcément toujours dans les tonalités de ses discours et les positions des prêtres qui parlent avec lui.

Certains procédés de récupération, suivie de monopolisation, sont donc un peu agaçants. Mais à tout pécheur miséricorde !


  • Sur la question de la loi de la République, Marine Le Pen comme Jacques Chirac…
J’ai regardé hier au soir l’émission LCI-Le Figaro avec Marine Le Pen. Celle-ci, comme toujours très vive, battante, l’esprit de répartie bien acéré, a été dans la forme presque toujours bonne ou très bonne. Pour ce qui est du fond, je suis en accord avec elle sur l’Europe. Je ne l’ai pas attendue dans le refus de ce que je désignais quand j’étais à Strasbourg comme un monstre résultant d’une sorte d’utopie américano-soviétoïde.
En revanche, je regrette la réitération de sa position simpliste selon laquelle il ne saurait y avoir de loi religieuse au-dessus de la loi de la République, très exactement ce que professait doctement l’humaniste Jacques Chirac et de même Giscard d’Estaing et Simone Veil pour faire passer la loi à laquelle d’ailleurs Marine ne veut pas toucher.

Or, bien évidemment, dans l’ordre de la vie nationale, il ne saurait y avoir de loi au-dessus des lois de l’État. Mais pour autant, peut-on admettre que les lois de l’État ne respectent pas la loi morale, la loi naturelle, c’est-à-dire la loi de Dieu ? Certes il faut rendre à César ce qui est à César, mais César, fût-il d’apparence républicaine, doit-il pour autant mépriser la loi de Dieu en édictant des lois immorales voire criminelles ? Non ! Jean-Marie Le Pen, lui, à certaines époques, rappelait qu’il souhaitait que la Constitution de notre pays obéisse au Décalogue. Or Marine Le Pen ne veut rien au-dessus de la loi de César, c’est-à-dire pas de loi morale fondamentale, immuable, avec laquelle les lois de la République ne sauraient être en contradiction. En affirmant ce qu’elle affirme, elle ne veut pas par exemple du commandement imprescriptible : « Tu ne tueras pas » (la vie innocente…). Ce n’est pas sans importance.



samedi 17 novembre 2012

Samedi 17, 17h : succès !


Des rues et places sur le parcours de Paris, de Marseille, de Lyon, de Toulouse, nous recevons sans cesse de nos militants et amis,  massivement présents comme nous les y avons conviés, les excellentes nouvelles des grandes foules manifestant contre le pseudo-mariage "gay".
A Paris, la très importante délégation de Chrétienté-Solidarité a été sans cesse grossie de militants et adhérents de l'Agrif des différentes sensibilités politiques et chrétiennes qui s'y côtoient, tous mobilisés aujourd'hui. Mais d'ores et déjà nous félicitons ceux qui viendront ou reviendront manifester demain. En effet, nous réitérons ici notre position de soutien, par-delà les différences et divergences sur d'autres plans, à tous ceux qui réagissent contre un projet de loi constituant une véritable attaque nucléaire ayant pour objectif la désintégration familiale et sociale. 

vendredi 16 novembre 2012


À retenir dès maintenant !
Paris – Samedi 20 janvier 2013.
De 10 h à 19 h
Salle de l’ASIEM
Grand Colloque d’Amitié Française et européenne
Organisé par Chrétienté-Solidarité
DANGER D’HIROSHIMA SOCIOLOGIQUE !
Face aux attaques de désintégration de la famille et contre la vie :
Comment les analyser ?
Comment réagir ?

Qu’on nous fiche la paix avec les « phobies » !



Il n’est guère désormais de domaine où le mot de phobie ne soit employé à toutes les sauces.

Comme ceux de racisme, de démocratie, d’écologie, le terme n’a cessé de perdre en « compréhension », mais de gagner en « extension », c’est-à-dire en usages de plus en plus éloignés de sa signification originelle. Il y a peu encore, dans notre langue, cette dernière n’était pas du tout en rupture avec celle du vocable grec phobos signifiant « l’effroi », « la crainte ».

Simplement, dans nos dictionnaires, la phobie était définie comme un terme de médecine  psychiatrique désignant « la peur obsédante, angoissante, que certains malades éprouvent dans des circonstances déterminées ».

Du Larousse au Littré et au Robert, on y renvoyait aux concepts de névrose, de crainte morbide, d’aversion irraisonnée. De là, il était aisé de passer à une assimilation vague mais efficace au sens général de folie. C’est ce que réalisa la perversion totalitaire communiste pour essayer de discréditer l’anticommunisme et le réprimer plus hypocritement et plus abjectement encore que par le goulag : par l’enfer des asiles dits psychiatriques.

S’opposer au communisme, c’est-à-dire à la science exacte, rationnelle, indépassable, du « matérialisme dialectique », n’était-ce point être fou ?

Être soviétophobe, cela relevait ainsi de soins répressifs « adaptés » comme ceux traitant des peurs morbides telles l’agoraphobie, la claustrophobie ou l’éreutophobie (la peur de rougir). En pratique cela nécessitait une répression-collaboration policière et psychiatrique…

Aujourd’hui, par extension néo-totalitaire de ce mécanisme bolchévique, tout ce qui ne va pas dans le sens de l’idéologiquement, du politiquement, du religieusement, du culturellement, de l‘artistiquement, du sexuellement, du sodomistement, de l’écologiquement, du médiatiquement, de l’économiquement, de l’eurocratiquement correct et surtout, de l’islamiquement correct, oui, tout cela doit être antiracistement désigné comme autant de phobies délictueuses voire criminelles.

L’avenir est ainsi désormais, en Occident, plein de promesses pour les goulags psychiatriques.

Et l’émulation bat son plein, avant leur inéluctable affrontement, entre les tenants de la répression contre la soi-disant homophobie et ceux de la répression contre la soi-disant islamophobie.

Ces derniers, appuyés par toutes les richesses de l’Arabie et du Qatar et autres eldorados pétroliers et avec les quelques cinquante pays adhérents de l’OCI (Organisation de la conférence Islamique), veulent imposer à l’ONU une loi mondiale antiraciste de répression de l‘islamophobie, désignée comme raciste pour interdire toute critique, et à terme toute non-soumission.

À cela, il nous faut objecter que si nous sommes quelquefois sujets à des réactions de phobie à l’encontre des rats, des reptiles, des cancrelats, des punaises de matelas, des sauriens et autres batraciens réellement existants ou des vampires imaginaires, voire encore à l’encontre des radars routiers, nous ne sommes nullement homophobes ou islamophobes, pas plus qu’atteints de jacobinophobie, de nazismophobie ou de communismophobie ! Car sans aucune phobie irraisonnée, nous sommes simplement et très rationnellement « anti ».

Certes nous comprenons bien que chez beaucoup de rescapés, d’enfants et descendants de rescapés des grandes exterminations de l’histoire ou chez ceux qui les ont étudiées, la mémoire, dans le conscient et l’inconscient, des atrocités passées puisse conférer des peurs, des effrois, des répulsions, des phobies, devenir obsessionnelle.

Ainsi connaissons-nous notamment des Vendéens, des Arméniens, des Juifs, des Cambodgiens, des Ukrainiens, des Russes, des Tibétains et des Chinois et aussi des pieds-noirs et des harkis ou enfants de harkis qui souvent, dans d’inextricables mélanges d’éveils et de cauchemars surgissant dans l’horreur de profondes nuits, sont effrayés, glacés, tétanisés dans des phobies résultant des tragédies auxquelles certains ont réchappé ou dans lesquelles tant de parents ou de proches ont péri.

Mais, encore une fois, pour ce qui est de nous, c’est simplement parce que nous savons par la connaissance de l’histoire, par l’analyse des doctrines, par le suivi des événements que nous sommes sans aucune phobie, sans aucune haine personnelle, également antijacobins, anti-Jeunes-Turcs, anticommunistes, antinazis, anti-islamiques et aussi, aujourd’hui, tout autant contre le nihilisme individualiste désintégrateur nucléaire de la famille, de la société, de la vie, de l’humanité.

Alors ne traitons pas avec un indécent mépris raciste ceux qui éprouvent de bien compréhensibles rejets et phobies.

Mais prenons bien conscience qu’au fallacieux prétexte de lutter psychiatriquement, policièrement et judiciairement contre de soi-disant phobies, c’est la liberté que l’on veut museler.

Alors, tant qu’il est encore temps, défendons le droit de refuser également tous les systèmes totalitaires, celui de Mahomet comme ceux d’Hitler et de Lénine.
  



mercredi 14 novembre 2012



Contre le pseudo « mariage » des « gays », des lesbiennes et autres catégories duales ou tripales ne relevant pas du couple humain transmetteur de la vie :

Je ne puis que redire ici mon encouragement sans aucune restriction à toutes les initiatives et manifestations responsables contre les lois de culture de mort et les actuels projets de loi qui sont véritablement des attentats nucléaires de destruction de la vie, de la famille, de la société et finalement de l‘humanité.

Cela dit, dans Présent de ce jour, Jeanne Smits développe de justes considérations et quelques légitimes nuances de regret sur certaines attitudes. Je partage totalement ses analyses et sa conclusion : « En toutes choses, il faut considérer la fin ! ».

vendredi 9 novembre 2012


Euros : les nouveaux billets illustrés par le visage de la déesse « Europe » ne sont pas de bon augure !

Mario Draghi, le président de la BCE, vient de dévoiler une série de billets en euros à l’effigie de la déesse Europe présentée comme « une déesse grecque », ce qui doit être nuancé. Europe est en effet une déesse de la mythologie grecque mais elle était la charmante fille d’un roi phénicien.

Zeus, avec sa fâcheuse habitude d’aller tromper partout sa femme Héra (elle était aussi sa sœur !) qui n’appréciait pas du tout, ne dédaignait pas les amourettes avec les humaines. Il s’éprit d’Europe et pour la séduire se transforma en un splendide et doux taureau qui vint à la nage batifoler avec elle sur la jolie plage de sable fin de Tyr.

Europe s’enthousiasma pour ce beau bovin (Zeus, premier des bobos !) si gentil et ne résista pas à sa proposition de monter sur son dos, se retrouvant alors très vite, grâce à sa nage puissante, sur le rivage de la Crête. On sait comment les choses se terminent, et c’est ainsi que la bonne enfant du Liban enfanta de ce Zeus tauréifié deux demi-dieux, Minos et Rhadamante, qui, selon certains récits de la mythologie, devinrent avec leur demi-frère Éaque les redoutables juges des morts aux Enfers.

Même si elle était mignonne et pas si mauvaise fille, on ne peut tout de même oublier qu’Europe n’avait pas résisté à une tentation zoophile et, comme elle, sa belle-fille Pasiphaé, mère du minotaure engendré à son tour par le taureau envoyé par Poséidon.

Ainsi peut-on se demander si, avec l’exaltation de cette pauvre Europe, cela ne va pas produire quelques effets monstrueux et s’il n’y a pas aussi, dans la décision de la BCE d’en réactualiser le mythe, comme une manœuvre d’influence subliminale de promotion de l‘orientation sexuelle zoophile. Sans compter qu’ayant déjà connu la vache qui rit, on pourrait bien avoir des taureaux gays… 

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :

 19 mars : en faire une journée de la honte !

 Promoteurs de toutes les inversions législatives de déstructuration sociale, le gouvernement et sa majorité sont également dans une abjecte continuité d’utilisation de la désinformation historique au profit d’une systématisation de repentance-trahison.

Ainsi ils voudraient commémorer le 19 mars 1962, jour du soi-disant « cessez-le-feu » en Algérie.

Ce jour ne fut en effet que celui du « cessez-le-feu » pour notre armée mais pas pour les terroristes et tortionnaires fellaghas qui eurent désormais toute liberté pour tuer, enlever, violer, faire subir les pires abominations à des milliers de nos compatriotes pieds-noirs, notamment à des centaines de femmes aux destinées atroces ; et comme elles, dans cette immense tragédie, le sort de nos compatriotes harkis génocidés par dizaines de milliers et selon les délires sadiques de leurs bourreaux : ébouillantés, énucléés, émasculés, dépecés, enterrés vivants.

Crimes contre l’humanité accomplis sans qu’ait pu intervenir, sauf les objections de conscience et les sursauts d’honneur, une armée française se voyant imposer un ordre déshonorant de confinement dans les casernes.

Il faudra donc, avec le Mémorial de l’Honneur Français, qu’en réplique à l’abomination de la commémoration officielle soient partout organisées des manifestations à la mémoire des victimes et de solidarité nationale avec les communautés endeuillées, les rescapés, les proches des victimes et avec ceux qui eurent, au prix de leur carrière, l’honneur de ne pas accepter des ordres infâmes.

jeudi 8 novembre 2012


Crimes et châtiments…

D’un côté, voici un gouvernement qui, hélas, avec l’assentiment quasi unanime des 103 députés présents dans l’hémicycle lors du vote du 26 octobre (97 voix pour ; 6 voix – UMP – contre), a encore accompli un « progrès » significatif dans le remboursement du meurtre légal par avortement appelé IVG, désormais porté à 100 % et ce avec les cotisations de tous les contribuables.

De l’autre, voilà que les mêmes partisans de l’extirpation criminelle des enfants du ventre de leur mère revendiquent le remboursement de l’insémination artificielle et de la « procréation médicalement assistée » pour les couples de lesbiennes masculinophobes exigeant d’avoir des enfants sans passer par le rapprochement sexuel naturel, horrible pour elles.

Ainsi on nous fait payer pour supprimer chaque année le droit de naître de quelques deux cent mille enfants dans le sein de leur mère, mais on va payer aussi pour faire naître des enfants dont les porteuses ne veulent pas connaître l’horreur de l’amour naturel désormais classé comme « hétérosexuel ».

Mais on peut être hélas sûr que la folie de la manipulation de la vie ne s’arrêtera pas là : la grande prophétesse Elisabeth Badinter n’a-t-elle pas en effet annoncé que l’heure vient où les hommes pourront enfin accoucher ? Grâce à ces subterfuges génitaux-chirurgicaux que permettront encore bientôt les progrès d’une médecine conçue non pas seulement pour soigner mais pour aller toujours plus loin (en anglais : go more !) dans l’orgueilleux défi à Dieu d’un homme qui se veut désormais à la fois à son gré destructeur et créateur.

La vérité, c’est que les « alpha-plus » dominateurs du Meilleur des Mondes sont devenus fous et font faire de plus en plus de la planète une ménagerie d’humanoïdes dominée par des pervers et des cinglés.

Quelle jouissance pour une Taubira que de faire légiférer sur tout cela et pour une Valaud-Belkacem que de pouvoir brandir, telle Jupiter, les foudres de la police de l’antiracisme LGBT, le domaine enfin, le seul, où la France va pouvoir s’enorgueillir d’être la première. 

IMMONDE INJURE FAITE AU CARDINAL VINGT-TROIS ET ORDURE BLASPHÉMATOIRE À L’ÉGARD DES CHRÉTIENS.


Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Avec sa dernière page de couverture, le torchon d’excrémentation Charlie-Hebdo tente de se surpasser dans ce que la si délicate Caroline Fourest désigne dans Le Monde comme un humour que les  « inquisiteurs imbéciles » que nous sommes à ses yeux ne comprennent pas. 

Nous ne trouvons en effet pas l’ombre d’un humour dans la constante ordurière de pornographie blasphématoire d’un canard dont le bas fonds de commerce repose sur l’obsession de la merde, de la sodomie et de la plus abjecte haine antireligieuse.

S’ajoute à cela la plus vile et débile injure contre le cardinal Vingt-Trois, que nous assurons ici de notre profond respect et d’un partage d’affliction.

L’AGRIF ne saurait poursuivre les auteurs de ce vomissement scatologique à la place du cardinal Vingt-Trois, qui seul peut en l’occurrence porter plainte pour injure personnelle et obtenir réparation. Si elle dépose plainte pour  l’injure blasphématoire faite aux chrétiens, on lui opposera sans doute comme en maintes affaires précédentes que le blasphème est l’un des fondements de la laïcité, (triste conception de la laïcité !), et que la liberté d’expression ne saurait avoir de limites comme l’expriment d’ailleurs, sans exception aucune, tous les chefs des partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale. Il n’en demeure pas moins que toute personne de bonne foi ne peut que constater la charge de haine que diffusent de tels dessins, pires encore que ceux qui préparaient les opinions aux grandes exterminations révolutionnaires des années les plus noires de notre histoire contre les chrétiens ou les juifs.

La seule limitation est celle de l’injure, de la diffamation ou de l’incitation à la haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes. Mais la jurisprudence ne considère pas que le blasphème entre dans ces catégories ! L’AGRIF ne désespère pas que devant l’énormité des attaques, que l’on ne peut décemment assimiler à de la simple dérision, elle ne puisse évoluer.

Ne voulant en aucun cas interférer sur les suites que donnerait éventuellement le cardinal Vingt-Trois et l’association de l’épiscopat « Croyances et Libertés », l’AGRIF décidera dans le mois qui vient des poursuites qu’elle engagera éventuellement.


mardi 6 novembre 2012

L'Institut du Pays Libre communique :


Le rapport Louis Gallois : « beaucoup de bruit pour rien » !

Le rapport de Louis Gallois, brandi et évoqué avec une grandiloquente solennité proche du grotesque par le Premier Ministre Ayrault et exalté comme un sublime programme de salut public économique et social par le vaniteux ministre du redressement industriel Montebourg, mérite vraiment le titre de la comédie de Shakespeare : « Beaucoup de bruit pour rien ». Mais son indigence est telle qu’il sera beaucoup plus vite oublié que la pièce du génial dramaturge.
On y trouve encore heureusement quelques justes constats et lieux communs de bon sens sur la maladie de l’économie française tels que formulés avant lui depuis des décades par les acteurs de la vie industrielle et les militants de la Droite de conviction.
Pour dénoncer la ruineuse hypertrophie administrative de l’État et des collectivités publiques et de leurs chevauchements, on n’avait vraiment pas attendu ce « grand industriel » !
Observons que si Louis Gallois a l’honnêteté élémentaire de faire remonter « le décrochage de l’industrie française aux années 1970 », le citoyen politicien Ayrault l’impute seulement aux dix dernières années. Son rapport est ensuite constitué d’une belle compilation de souhaits dans une utilisation répétée du conditionnel sur ce qu’il vaudrait mieux que l’on fasse plutôt que de ne pas le faire.
L’affligeant c’est que monsieur Gallois ne s’avise pas du tout de remonter des effets aux causes réelles de la maladie économique qui est d’abord une maladie politique et sociale et à vrai dire une maladie morale. Pas un mot sur notre système étatisé, sclérosé, massifié, idéologisé d’éducation nationale ! Le simple constat sans la moindre esquisse de critique qu’il est « budgétairement sanctuarisé ».
Passons sur ce jargon. Mais prenant cet exemple de sanctuarisation comme modèle, Gallois, en parfait socialiste, en propose l’extension à « la recherche publique et au soutien à l’innovation ». Comme si un regard critique sur les gabegies nombreuses en ces domaines ne s’imposait pas.
Louis Gallois ne remet pas davantage en cause la stupide loi des 35 heures alors que c’est sur la base des 40 heures la souplesse sur le temps de travail qu’il faut introduire en facilitant notamment dans les accords d’entreprise la possibilité du travail à mi-temps ou à temps partiel. Mesure efficace de lute contre le chômage.
Louis Gallois n’esquisse même pas la nécessité de simplifier et diminuer, un peu sur le modèle du Japon, le nombre aberrant de nos collectivités territoriales et de leurs comités de liaison et de coordination surgissant sans cesse. Une quarantaine de « généralités » pourraient, à un moindre coût, succéder aux départements et aux régions.
Prônant essentiellement le transfert des charges sociales sur la fiscalité directe et indirecte, Louis Gallois demeure, à l’évidence par sclérose idéologique, dans un affligeant conformisme. Tout cela pour tomber sur un chiffre « convenable » de 30 millions d’économie.
Mais on ne trouve pas un mot de jugement dans son texte sur les choix si contestables, voire aberrants, de la politique française en matière européenne, de commerce international, d’écluses douanières et de flux de population.
Louis Gallois n’a pas l’envergure de caractère du Baron Louis, ce grand ministre des finances qui adjurait ainsi Louis Philippe en 1830 : « Sire, faites moi de la bonne politique et je vous ferai de bonnes finances ! ».
Il aimait rappeler aussi que « L’État doit être le plus honnête homme de France ».

 Bernard Antony.

lundi 5 novembre 2012

Quelques considérations supplémentaires sur la « supercherie » gay du pseudo-mariage.


Le franc-parler du Cardinal André Vingt-Trois :

Comme je l’avais exprimé il y a peu dans un communiqué du 25 octobre, on ne pouvait que manifester une totale adhésion aux prises de position des autorités religieuses françaises, celle de l’épiscopat catholique comme celle du grand rabbinat israélite.

Il est tout de même vrai que toute autre attitude eut signifié une apostasie de la foi en un Dieu créateur et le mépris des lois de Sa création. Mais ce dont il faut savoir gré au cardinal Vingt-Trois, c’est de la fermeté courageuse de ses mots. Ils sont totalement à l’opposé de ceux qu'emploient les « tièdes » dont le Christ annonce selon l’Apocalypse : « Je les vomirai de ma bouche ! »

Le cardinal Vingt-Trois a justement qualifié de « supercherie » le projet de loi du gouvernement. Il s’agit en effet, faut-il le rappeler, d’une véritable inversion du respect de la dignité de la personne humaine, manifestant une haine révolutionnaire, nihiliste, que les croyants peuvent clairement comprendre à la lumière du cri de révolte contre Dieu de Satan, « le père du mensonge ».


Une paire homosexuelle pouponnante.

On m’envoie sur internet la photographie de propagande gay montrant la joie de deux hommes homosexuels pouponnant un joli bébé. On me demande ma réaction. Je retiens les mots qui affluent en moi. Un seul suffira : vomitoire !

En pareil cas, on peut d’ailleurs légitimement se demander lequel des « compaires » fait le mâle et lequel fait la femelle ?

Dans les traités d’analyse des pratiques « amoureuses » de l’homosexualité (qui remontent à la littérature antique et aux dessins des vases grecs et fresques romaines !). On distingue bien sûr la spécificité de la féminine et de la masculine. Dans cette dernière, la pratique sodomite, telle que d’ailleurs crûment explicitée encore, dessins à l’appui, dans les documents de propagande pour le salut par le préservatif des ministères de la santé… et de l’éducation… est absolument généralisée.

Et dans les enquêtes mais aussi une infinité de récits biographiques, historico-sociologiques et romans réalistes, on vérifie également qu’il y a le plus fréquemment dans les duos homos celui qui "fait le mâle" et celui qui "sert de femelle". Il y a aussi sur le sujet tout un riche argot du milieu. (C’est le cas de le dire…)

On comprend alors que certains prosélytes du soi-disant « mariage » des gays et de l’adoption d’enfants par eux en viennent à appuyer leurs revendications en envisageant de préciser devant monsieur le maire qui sera le papa et qui la maman. Diable, que cela serait émouvant !

  

vendredi 2 novembre 2012


Jacobin ou « ethno-identitaire » ? Ni l’un ni l’autre !

Je viens d’écouter ce jour à 13 heures, sur France-Inter un politologue, à l’évidence plutôt bien informé sur les idéologies mais très mal sur les faits, évoquer les différences entre les positions du Front National, observé comme « nationaliste et jacobin » et celles des groupes identitaires observées comme régionalistes, européistes, ethno-différencialistes…

L’erreur sur les faits, c’est qu’il n’y a pas eu mort d’homme à Toulouse après une bagarre entre un jeune militant identitaire et un étudiant chilien, révolutionnaire, sans doute fortuné puisqu’accomplissant de longues études alors qu’il est depuis longtemps entré dans sa quatrième décade de vie.

Ayant été blessé suite à sa malencontreuse chute en arrière dans sa tentative d’éviter un coup de pied, il n’a heureusement pas été tué. Ceci rectifié, l’analyse de ce qui différencie le Front National et les groupes 
« identitaires » n’était pas fausse.

Cela me permet de rappeler quelle est la doctrine que nous défendons pour notre part à la suite de tant d’éminents penseurs politiques : celle non pas d’une opposition, d’une dialectisation mais d’une complémentarité entre les communautés d’appartenance, les enracinements et le sens de l’universel.

Nous défendons ainsi sans aucune contradiction les droits de la personne et de la famille ; l’État fort et décentralisé, et parce que fort, protecteur des libertés familiales, municipales, provinciales et professionnelles ; nos petites patries, d’Auvergne, d’Alsace, de Corse ou de Bretagne et la grande patrie française, la nation française séculairement construite et pérennisée par un État fort, souverain en tout ce qui assure la cohésion et la sécurité nationales, mais non omnipotent et totalitaire ; l’Europe avec les grands ensembles de ses racines ethniques et culturelles, latines, germaniques, scandinaves, grecques et slaves constitutifs avec ses deux poumons religieux du christianisme, le latin et le grec, de la civilisation européenne de Gibraltar à Saint-Pétersbourg, et au-delà encore de la chrétienté historique, la chrétienté actuelle, c’est-à-dire celle de la solidarité de tous les peuples et communautés du monde marqués par l’empreinte du christianisme.

Avec Simone Weil, nous savons qu’il faut dans le rejet de la barbarie idéologique accorder le même prix à « l’enracinement » et à « l’universel » !

De Charles Maurras, nous comprenons, nous aimons cette superbe affirmation de nos appartenances de civilisation : « Je suis de Martigues, je suis de Provence, je suis romain, je suis humain ». Et nous approuvons ce qu’il désigne comme une nécessaire « doctrine de solidarité ».

De Jean-Paul II nous retenons l’exhortation : « Tenez à l’identité culturelle de vos nations comme à la prunelle de vos yeux ».

Pour résumer, nous défendons la patrie, la nation, l’État sans être étatistes et jacobins ; nous défendons les libertés provinciales ou régionales sans être autonomistes ; défenseurs comme Mistral de notre « raço latino » sans être le moins du monde raciste ; défenseurs comme Jean-Paul II de nos identités régionales et nationales, façonnés par leurs composantes ethniques, culturelles, religieuses, sans être identitaires.

Nous sommes d’une patrie, d’une civilisation dont les fondements sont les trois villes « mères » : Athènes, Rome et Jérusalem. Et les trois racines ont fleuri dans notre Paris.

Tout se concilie et s’ordonne sur un seul mot : l’amour. Amour de Dieu, amour de la vérité qui rend libre, amour des nôtres, de nos familles, de nos patries, de notre civilisation, amour aussi de solidarité par la prière et par l’action pour les persécutés pour leur foi et tous ceux qui souffrent et meurent dans les barbaries totalitaires.

Voilà en bref ce qu'est le solidarisme qui constitue le soubassement doctrinal de Chrétienté-Solidarité et de l’Institut du Pays libre : exactement l’inverse de toutes les idéologies et dialectiques de haine.