mercredi 30 janvier 2013

Jean-Michel Ribes.


Bernard Antony communique :

Le très séduisant Jean-Michel Ribes, délicat hippopotame s’ébattant dans toutes les baignoires théâtrales et médiatiques subventionnées de la République culturelle, a cru sans doute spirituel d’évoquer que les couples d’un père et d’une mère pouvaient enfanter Hitler !

C’est en effet exact et hélas, depuis que le monde est monde, beaucoup de grands nuisibles sont nés.

Hitler, au XX° siècle, n’aura pas été le seul : Lénine, Trotsky, Staline, les dirigeants Jeunes-Turcs, Mao, Pol-Pot et bien d’autres encore, dont Ribes se garde prudemment d’offenser la mémoire. Mais à la vérité, il y a sinon pire, plus pitoyable :  Jean-Michel Ribes aussi a été enfanté. Pour le malheur du bon goût français, de la culture universelle et des contribuables parisiens.

Mais très sérieusement, qui peut dire aujourd'hui ce qu'il en sera des enfants de l'homoparentalité, des ventres achetés des mères-porteuses, et de l'éprouvette  ? On peut d'ores et déjà répondre : beaucoup d'enfants tristes, beaucoup d'enfants perdus traumatisés à vie, avec tout ce que cela pourra entraîner car le "meilleur des mondes" engendrera aussi bien des monstres. 

Défense du mariage : réflexions et pistes d'action

Alors que la bataille parlementaire vient de s'ouvrir sur le projet de soi-disant mariage pour tous, alors que la mobilisation, sans précedent  récent, du pays réel s'accentue jour après jour sur le terrain pour faire entendre le refus du peuple de France, une piste d'action peut être empruntée dans ce combat pour notre civilisation.
Après l'Assemblée nationale, le projet de loi devra être présenté et approuvé au Sénat.
En septembre 2014, par le fait de la réforme des élections sénatoriales, la moitié du Sénat (et non plus le tiers) sera renouvelée. On trouvera la liste des départements renouvelables et le nombre d'élus par département ci-après (1).
Les sénateurs sont élus par les grands électeurs, c'est à dire les élus locaux : conseillers régionaux, généraux, maires et délégués des conseils municipaux. Ces derniers vont être en première ligne si malheureusement ce projet de loi devait être voté. Ces maires, adjoints et conseillers municipaux sont nombreux à être hostiles au "mariage" homosexuel. Ils doivent dès maintenant faire savoir à leurs sénateurs que leur vote de 2014 dépendra de l'attitude que ces parlementaires auront lorsque le projet sera présenté devant la haute assemblée.
Certes, il y aura des élections municipales en juin 2014 mais beaucoup de municipalités seront reconduites et c'est aux citoyens d'appeller, eux aussi, dès aujourd'hui, leurs élus municipaux à la défense du bien commun comme gage de leurs suffrages aux élections municipales à venir. 1 million de manifestants à Paris,  cela pèse en terme de voix. Les élus le savent, il faut en profiter.

Yann BALY

1)
Ain (3), Aisne (3), Allier (2), Alpes-de-Haute-Provence (1), Hautes-Alpes (1), Alpes-Maritimes (5), Ardèche (2), Ardennes (2), Ariège (1), Aube (2), Aude (2), Aveyron (2), Bouches-du-Rhône (8), Calvados (3), Cantal (2), Charente (2), Charente-Maritime (3), Cher (2), Corrèze (2), Corse-du-Sud (1), Haute-Corse (1), Côte-d'Or (3), Côtes-d'Armor (3), Creuse (2), Dordogne (2), Doubs (3), Drôme (3), Eure (3), Eure-et-Loir (3), Finistère (4), Gard (3), Haute-Garonne (5), Gers (2), Gironde (6), Hérault (4), Ile-et-Vilaine (4), Indre (2), Bas-Rhin (5), Haut-Rhin (4), Rhône (7), Haute-Saône (2), Saône-et-Loire (3), Sarthe (3), Savoie (2), Haute-Savoie (3), Seine-Maritime (6), Deux-Sèvres (2), Somme (3), Tarn (2), Tarn-et-Garonne (2), Var (4) ; Vaucluse (3) ; Vendée (3), Vienne (2), Haute-Vienne (2), Vosges (2), Yonne (2), Territoire-de-Belfort (1), Guyane (2), Polynésie Française (2), Wallis-et-Futuna (1), Saint-Barthélémy (1), Saint-Martin (1), Français de l'Etranger (6).

 

Réactions à mon communiqué d’hier contre le totalitarisme.


Je ne commenterai pas ici les nombreuses approbations  même si elles sont accompagnées de réflexions judicieuses dont je ferai mon miel.

En revanche, je constate que certains qui m’expriment leur désaccord n’ont pas lu ou pas compris mon texte, ou que leur idéologie n’est pas en compatibilité avec le christianisme.


1) Sur le référendum,  j’ai en effet écrit : « Voilà pourquoi, même s’il est aberrant de devoir mettre aux voix une chose aussi naturelle que le mariage entre l’homme et la femme, la revendication d’un référendum, pour l’heure voie de recours démocratique contre la dernière monstruosité idéologique des temps modernes, s’impose.» Mais certains refusent absolument cette idée, me donnant l’exemple de ce qu’aucune loi ne pourrait décider de la levée du soleil à l’ouest et du coucher à l‘est ! C’est en effet très vrai, et il n’y a d’ailleurs jamais eu, il n’y aura jamais de projet de loi en ce sens, sauf contrôle par l’homme des mouvements des astres et des univers. On n’en est pas encore là !

Mais hélas il y a beaucoup de probabilités pour que soit votée l’abominable loi Taubira. De même qu’a été votée jadis la loi tout aussi anti-naturelle et abominable sur l’avortement. Or, s’il y avait eu à l’époque un référendum, (encore une fois très contestable aussi dans son principe, car aucune loi ne devrait pouvoir légaliser le meurtre d’un enfant à naître), il est à peu près certain que la loi n’aurait pas été alors approuvée par la majorité des Français.


2) Deux aimables zinzins me disent qu’il y a d’autres moyens pour faire échouer cette loi.

Pour le premier, il suffit de faire un coup d’état !  Fallait en effet y penser !!!! Mais qu’il ne se gêne donc pas…

Pour le second, ce n’est que par la prière que l’on peut faire échouer la loi. Eh bien, espérons que ses prières seront efficaces ! Pour ma part, je ne suis pas du tout sûr que la prière ait toujours suffi pour conjurer les grands maux de l’histoire. Étant catholique, et connaissant un peu l’histoire, je sais, pour ne prendre que ces exemples, que ni Saint Bernard (la croisade), ni Sainte Catherine de Sienne (appel aux expéditions militaires), ni Sainte Jeanne d’Arc (chef de guerre), ni Saint Pie V (Lépante), ni Saint Vincent de Paul (appel à la croisade), ne se contentèrent d’appeler à la prière. Et hélas, Benoît XV, appelant les Cristeros  à déposer les armes et à s’en tenir à la prière, livra les chrétiens du Mexique aux massacres.

Aussi, comme pour tout ce qui relève du salut de nos nations, c’est l’harmonie de l’action et de la prière qu’il faut sans doute rechercher, dans la diversité des vocations de chacun.

Pour moi, face aux lois de la culture de mort, je fais mien l’adage de Charles Maurras : « Tous les moyens sont bons, même légaux ».  J’affirme donc qu’un référendum de dernière chance, si exécrable soit-il dans son principe, ou encore une pétition de même nature citoyenne pour saisir le Conseil économique et social, serait un moyen parfaitement légitimé par sa finalité.



POUR CE QUI EST DE LA TORAH-PHOBIE…


Deux analphabètes religieux m’écrivent à propos de ma constatation qu’au train où vont les choses, la Bible et donc la Torah sera censurée par le lobby LGBT.

Bien évidemment, mon communiqué constituait d'abord une réplique au nouvel indécent propos de Pierre Bergé, accusant d’antisémitisme (sic !) les opposants à la loi Taubira. Car il ne peut y avoir plus radicalement, plus subversivement opposé à la loi de la Bible que cette loi, évidemment spirituellement antisémite. C’est donc Pierre Bergé qui est frénétiquement anti-judéo-chrétien, donc antisémite.

Aucun chrétien fidèle et aucun juif fidèle non plus, comme l’a superbement développé le grand rabbin de France Gilles Bernheim, ne sauraient donc approuver une loi de désintégration sociale.

Oui, répétons-le, à la vitesse où va la prétention totalitaire du lobby LGBT avec sa police de la pensée, on finira par imposer l’amputation des textes de la Bible ayant trait à la loi (en hébreu, Torah) c’est-à-dire très exactement les cinq premiers livres de la Bible constitutifs de ce que les chrétiens appellent le Pentateuque (littéralement en grec : « cinq étuis »).

Voici qu’un ignorant quatre étoiles m’assène sans complexe que la Torah des Juifs n’a rien à voir avec les textes de la Bible chrétienne…. Sauf que la Vulgate de Saint Jérôme, constituant le texte de référence millénaire pour l’Église catholique, est très exactement la traduction par ce grand saint érudit de la Bible juive dite des Septante, texte grec de ce qui est pour nous l’Ancien Testament destiné aux Juifs de la diaspora qui ne comprenaient plus ni l’hébreu ni l’araméen. Il est intéressant de constater que, sans qu’ils en aient du tout conscience, quelques gratinés extrémistes anti-juifs, peu portés par l’amour évangélique, la connaissance de la Bible et les enseignements de l’Église, expriment une sorte de succédané de l‘hérésie marcionite sur laquelle je ne m’étendrai pas ici.

Dans le même non-esprit, un autre ostrogoth m’assène que l’on ne saurait avoir des amis juifs ! Il y a aussi, il est vrai, des Juifs ultra-orthodoxes pour penser de même à propos des goys !

Mais si ces Juifs sont hélas en cohérence avec l’exclusivisme religieux et raciste de certains rabbins haredim, notre ostrogoth ne l’est ni avec la loi d’amour de l’Évangile ni avec les principes de la solidarité nationale. À l’évidence, il n’a lu ni l’épître aux romains de Saint Paul, ni Saint Bernard, ni Charles Péguy, ni Léon Bloy, ni Maurice Barrès, ni l’hommage de Maurras à Pierre David, ni Bergson, ni Simone Weil, ni Sainte Edith Stein, ni Pie XI ni Pie XII, ni Jean-Paul II, ni Benoît XVI. Mais peut-être ces papes ne sont-ils pas pour lui légitimes…

mardi 29 janvier 2013

Non au racisme antireligieux, non à la Torah-phobie du totalitarismeLGBT-OGM ! Oui à un référendum sur le nihiliste projet de loi taubiresque.


Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

 Malgré la mobilisation et les moyens énormes des partis et syndicats de gauche et d’extrême-gauche, et de la myriade d’associations « citoyennes », pseudo-culturelles, « gays et lesbiennes » subventionnées et même, grâce, juste au moment, à une providentielle politique de tarifs dérisoires de la SNCF ; malgré encore l’appui scandaleux au lobby LGBT-OGM d’administrations et de grandes entreprises, et sans oublier celui de richissimes  prosélytes tel l’indécent milliardaire Pierre Bergé, pour qui l’on doit pouvoir louer des ventres de femmes comme des bras de manœuvres, la manifestation en faveur du projet de loi pour instituer un pseudo-mariage entre individus de même sexe n’a réuni que le tiers de celle des défenseurs du mariage naturel du couple humain.

Cette manifestation conduite notamment par Jack Lang, Pierre Bergé, la ministre Duflot, a constitué un pitoyable moment d’expression de la haine antireligieuse des néo-sans-culottes du lobby LGBT-OGM contre la loi naturelle, pour beaucoup dans une grande frénésie d’exhibition de pancartes d’exaltation de la sodomie qu’ils affectionnent et de haine contre l’hétérosexualité.

On a pu constater, bien réellement en l’occurrence, maintes manifestations d’une véritable phobie, car passionnée, véhémente, hors de toute rationalité, contre la morale judéo-chrétienne de la Bible.  Nos amis juifs fidèles à la loi de Moïse ont constaté ainsi le surgissement d’une indéniable « Torah-phobie ».

On observe ainsi la montée d’un racisme non seulement anti-judéo-chrétien, mais à vrai dire anti-humain dans la poursuite d’une entreprise nihiliste de désintégration familiale et sociale, de substitution à la société d’une dissociété, dans le refus, comme l’a exprimé dans Le Monde la Fraternelle maçonnique Cambacérès, d’un contrat social fondé sur les lois de Dieu ou de la nature, mais affirmant qu’il ne saurait en être établi que sur le seul fondement de l’hédonisme individualiste.

Ainsi, après avoir d’abord revendiqué le droit à la différence homosexuelle, puis celui à l’égalité, le lobby très structuré LGBT-OGM entend dicter désormais prétendument et mensongèrement,  au nom de tous les homosexuels, son idéologie et ses lois. Il instaure la police de la pensée du « meilleur des mondes » du néo-totalitarisme homocratique. S’acharnant à l’évidence à régler un compte millénaire avec la morale de la Bible et le Dieu destructeur de Sodome et Gomorrhe, il entend soumettre les religions à une prétendue éthique de non-discrimination, annonçant en maints pays sa détermination fanatique à faire condamner les religions qui, par principe spirituel et moral évident, refuseraient l’accès au sacerdoce d’homosexuels pratiquants.

Ce féroce néo-totalitarisme mondialiste engendre déjà en maints pays de nouvelles persécutions contre les personnes refusant de placer leur enseignement ou leur responsabilité dans la soumission à ses diktats.
Le moment vient où, comme hier en France sous la Convention jacobine, en Allemagne nazie, en URSS ou en Chine populaire, ne seront plus tolérés que les religieux et les fonctionnaires assermentés.


On y condamnera pour délit d’homophobie, tout comme jadis les nazis persécutaient les personnes taxées d’aryanophobie, et les communistes celles coupables de soviétophobie.

Oui, il faut bien comprendre aujourd’hui que le projet de loi sur le pseudo « mariage pour tous » n’est qu’une étape dans le projet totalitaire et liberticide du Big Brother LGBT-OGM.

Voilà pourquoi, même s’il est aberrant de devoir mettre aux voix une chose aussi naturelle que le mariage entre l’homme et la femme, la revendication d’un référendum, pour l’heure voie de recours démocratique contre la dernière monstruosité idéologique des temps modernes, s’impose.

Car l’histoire enseigne que la démocratie totalitaire n’admet jamais l’élection libre mais uniquement celle dûment contrôlée par sa propagande et ses polices.

Pour le moment, tant qu’il demeure un peu de liberté, il faut exiger ce référendum que le Big Brother LGBT-OGM n’est pas du tout assuré de gagner. Car, comme toujours l’idéologie totalitaire se heurte à l’alliance du bon sens moral et de l’esprit de liberté naturellement majoritaire dans le pays réel, dans le peuple encore libre.


Samedi à Toulon, à l’initiative de l’abbé Fabrice Loiseau pour les chrétiens persécutés.


Comme annoncé j’ai donc fait, exceptionnellement en compagnie d’Elisabeth (d’ordinaire si occupée dans ses tâches de mère et de grand-mère) le déplacement pour Toulon à l’invitation de l’abbé Fabrice Loiseau qu’elle apprécie énormément. Et moi aussi. C’est que, comme nos quatre filles et déjà certains de nos quatorze petits-enfants, à l’évidence doués, Elisabeth fervente catholique, aime la belle musique, la liturgie traditionnelle, un chant grégorien retrouvant ses racines latines et orientales.

Elle aime cette exceptionnelle communauté des Missionnaires de la Miséricorde Divine (1) fondée par l’abbé Loiseau et si encouragée par notre cher évêque de Toulon, monseigneur Dominique Rey, qui lui a attribué la très belle église saint François de Paule à deux pas du port des voyageurs sur le beau cours Lafayette.

Ce jour, comme très souvent, les membres de la communauté, à partir de l’église, investissent la grande place du Cours. Deux d’entre eux, sur le parvis, l’animent par l’harmonie du chant et de la guitare.
Les autres sont à l’écoute des passants qui ont si souvent envie de leur parler, à l’écoute de certains de ces musulmans, si nombreux dans le quartier, qui sont comme interloqués par ces prêtres aux habits blancs dont la foi tranquille, irradiante, chaleureuse, les impressionne, les pousse à poser des questions, rarement mais quelquefois avec une certaine agressivité qui tombe vite devant une virile douceur évangélique.

À 17h, une petite foule s’est rassemblée devant le parvis pour la manifestation de soutien aux chrétiens persécutés, dans le même esprit que celles que nous avons organisées à Paris.

Dans cette assemblée je retrouve la famille de Monseigneur Faraj Raho, l’évêque chaldéen de Mossoul torturé et assassiné, bien accueillie et intégrée ici grâce à Monseigneur Rey et à l’abbé Loiseau.
Il y a aussi des convertis, kabyles ou arabes, venus de l’islam nord-africain et des réfugiés des chrétientés persécutées ou menacées par le terrorisme tels ces Pakistanais et ces Bengalis qui témoigneront de leur expérience. Notons encore la présence amicale de bons voisins juifs.

L’abbé Loiseau, parfait orateur naturel, avec sa voie bien timbrée, sans emphase aucune, évoque les 150 millions de chrétiens vivant ou plutôt survivant aujourd’hui, selon les cas, en régime de dhimmitude, de persécution ou de terreur. Il donne fraternellement la parole à un pasteur évangéliste qui, ayant vécu longtemps en Algérie et ailleurs en Afrique, parle avec autant de charité pour les musulmans que de ferme vérité sans complaisance sur l’islam.

Le vicaire général du diocèse de Toulon, monseigneur Molinas, dans le vêtement sacerdotal traditionnel de sa charge, va ensuite prendre la parole, simple, clair, émouvant, exprimant les nécessités de témoigner visiblement de l’amour chrétien, de la charité chrétienne.
Certains savent combien ce prêtre pied-noir a été atrocement éprouvé par la tragédie qui frappa jadis sa famille avec l’horreur de l’enlèvement pour le pire de trois des leurs.
Mais monseigneur Molinas délivre avec une rayonnante bonté la certitude de la foi en Celui qui a vaincu la mort et qui, à la fin, triomphera du mal après que le christianisme et les chrétiens auront encore traversé bien des épreuves et affronté bien des effondrements.

Vers 18h, l’église saint François de Paule s’emplit alors pour un long moment de prière et de méditation que vont diriger l’abbé Loiseau et Monseigneur Molinas ; prière accompagnée aussi par la chorale superbe de cette société des Missionnaires de la Miséricorde Divine où s’harmonisent si bien la liturgie traditionnelle, l’innovation dans l’animation et la pastorale et l’évidence d’une charité dans la rue, que l’on n’éprouve pas le besoin de badigeonner d’une fausse et sentencieuse gravité.


(1)   Société des Missionnaires de la Miséricorde Divine 104, cours Lafayette – 83000 Toulon      smmd@diocese-frejus-toulon.com
      site : www.misericordedivine.fr

jeudi 24 janvier 2013

Complément à notre émission d’hier au soir sur Radio-Courtoisie.


Comme d’ordinaire, au lendemain de l’émission, je reçois des appels complémentaires de ceux, très nombreux, reçus pendant l’émission et dont nous nous efforçons de traiter les plus représentatifs. Je précise aussi que nous ne pouvons considérer les questions que l’on nous pose lorsqu’elles n’ont strictement rien à voir avec les sujets abordés et ne relèvent de la compétence ou du savoir d’aucun d’entre nous.

Sur la marche pour tous.

Ce matin, un abonné de Reconquête me demande ce que je pense de l’esthétique vestimentaire, hier, de Frigide Barjot venue soutenir les élus allant porter leur demande de référendum à l’Elysée. Il me lit la description dans le Figaro de ce jour : « Minishort, cuissardes fuschia et talons aiguilles ». Je lui réponds que je ne voudrais pas qu’ainsi vêtue Frigide prenne froid. Certes elle est un peu plus couverte que les femhaines talibanes chères à Caroline Fourest mais, tout de même, entre le minishort et ses cuissardes, peut-être moins protectrices, je ne sais, que celles que j’utilise pour la pêche à la truite dans le Gave de Lourdes, l’air froid, sans doute bien utile à l’entretien de sa frigidité, mais remontant vers le haut pourrait bien à la longue être aussi un méchant facteur de congestion pulmonaire.
Le côté positif, c’est que selon une indiscrétion qui m’est parvenue de l’Elysée, François Hollande très émoustillé par les photos de Frigide aurait exigé de sa compagne, Valérie Trierweiler,  pour continuer à l’aimer, qu’elle se vêtit (ou plutôt se dévêtit) de même.
Mais certains conseillers auraient prudemment émis la remarque selon laquelle la morphologie de Valérie bien plus lourde que celle de Ségolène, et plutôt plus proche de celle de Michèle Obama, ne serait pas très compatible avec la vêture de Frigide.
Mais au train où elle va, cette dernière, que Marine Le Pen commence à jalouser très sérieusement, ne va-telle pas finir par être élue à l’Elysée ? On l’imagine plaisamment, avec les toilettes prudophobes dont elle a le secret, y accueillant la vertueuse huguenote Angela Merkel !

Israël : ça ne s’arrangera jamais.

Deux autres amis me font part de ce qu’ils m’ont trouvé dur et pessimiste dans mes propos sur la politique israélienne.
Ils trouveront ce jour aussi, dans le Figaro qui n’est tout de même pas un journal anti-israélien, l’article de Renaud Girard dans sa chronique « décryptage ».
Je n’ai vraiment eu aucune concertation avec lui, je ne le connais pas personnellement. Mais ce qu’il écrit rejoint totalement ce que j’ai exprimé hier au soir sur l’évidence incontestable du refus israélien d’un État palestinien.
Inéluctablement, et même très vite, les Palestiniens n’auront pas d’autre choix que de laisser à l’État israélien la responsabilité de les administrer.
Or, les Arabes seront alors aussi nombreux que les Juifs dans les frontières d’Israël.
Seront-ils alors, pour que l’État demeure juif, traités comme des sous-citoyens ou seront-ils encore en grand nombre expulsés vers la Jordanie, le Liban, la Syrie, pays qui ne peuvent vraiment plus recevoir de nouveaux réfugiés ?
Je crains comme Girard que la voie du nationalisme sioniste extrémiste ne soit que celle d’une guerre sans fin avec un grand potentiel de désastre pour Israël, le Proche-Orient et même le monde.

mercredi 23 janvier 2013

Radio Courtoisie


Ce soir de 18h à 21h, notre émission de la Réplique dans le cadre du Libre Journal de la Résistance française.


En première partie : la vie du monde.
- Islamisme et islam réel.
- Les guerres du « Jihad ».
- L’Amérique d’Obama.
- Les élections en Israël.
- Caroline Fourest soutient les ukrainiennes, talibanes destructrices d’œuvres d’art.

En deuxième partie.
- La manifestation du 13 janvier : notre analyse positive mais néanmoins nos « bémols ».
- Une « manif » très autoritairement bordée, surveillée, « idéologiquement correcte ». Le totalitarisme LGBT – OGM insupportale, liberticide : le « meilleur  des mondes ». Mais dans la Manif barjotine, la vigilance aussi homo-conforme de Big-Brother…
- Le mardi 3 novembre 1998, le discours sur le PACS d’Elisabeth Guigou, Garde des Sceaux : une savoureuse relecture !

lundi 21 janvier 2013

TOULON samedi 26 janvier 2013



Manifestation de soutien aux chrétiens persécutés.
Je serai présent pour prendre courtement la parole à cette belle initiative organisée par les Missionnaires de la Miséricorde Divine (père Fabrice Loiseau) et par l’Observatoire Socio- Politique du diocèse de Toulon.

Rassemblement à 17h30 place Louis Blanc, devant l’église saint François de Paule.

vendredi 18 janvier 2013

Avis à lectrices ou lecteurs militants, habitant Paris ou proche banlieue.


Bernard Antony recherche personne compétente, ouverte et dynamique, mue par idéal de chrétienté pour renforcer équipe militante d’animation de ses différentes activités : organisation de réunions et colloques, recherche de correspondants et, en fonction culture et expérience, le suivi des dossiers dans différents domaines (politique, culturel, religieux et en priorité celui des chrétiens persécutés).
Pas de rémunération mais remboursement des frais.
Maniement informatique nécessaire.

Téléphoner au:  01 40 51 74 07 ou 01 40 46 96 31 
ou
Ecrire à: chretientesolidarite.fr@gmail.com 
Centre Charlier 70, boulevard saint Germain 75005 Paris

jeudi 17 janvier 2013

DÉCLARATION MANIFESTE de L’INSTITUT du PAYS LIBRE.



Guerre planétaire de l’intégrisme islamique : pour l’affronter avec succès, il faudrait d’abord le courage de ne pas travestir la réalité de l’islam.

Voici qu’émerge enfin actuellement dans les médias le juste concept d’ « islamisme radical ». Cela marque un progrès par rapport à l’habituelle et assez récente stupide distinction entre islam et islamisme, c’est à dire entre ce que serait l’islam, essentiellement bon, et l’islamisme très méchant.
Car l’islamisme avait toujours été simplement défini, jusqu’au milieu du XX°siècle, comme la doctrine, l’idéologie de l’islam. Islam signifiant « soumission », cette soumission signifie pour tous les musulmans non seulement la soumission à Dieu mais, comme cela est sans cesse rappelé dans le Coran, l’obéissance inconditionnelle à Mahomet son « prophète », son « envoyé », son « messager ».
Et pour tous les « docteurs » de l’islam, l’obéissance à Mahomet c’est la soumission au modèle d’ordre théocratique établi par ce dernier à Médine, conformément au Coran, tel que reporté dans les hadiths ( « traditions »ou encore « anecdotes ») et codifié dans la charia (législation).

Ainsi, l’islam a toujours été dans son identité essentielle, par delà les différences accidentelles, géopolitiques, ethniques et historiques, un système de grande perfection totalitaire malgré  toujours quelques résurgences anté-islamiques, notamment en Afrique noire. Ainsi l’islamisme n’a jamais été autre chose que le système de croyance, d’idéologie et de gouvernement de l’islam.
Dans ses phases de jihad (« guerre sainte ») il a souvent pris des formes terroristes (« hashishins ») ou exterminationistes (conquêtes des Indes ou de l’Afrique du nord).
Aujourd’hui, l’islamisme « radical » est au pouvoir ou proche du pouvoir dans la plus grande partie des pays sous domination musulmane.

Notre temps connaît ainsi un formidable ressurgissement de l’islamisme fanatique tel qu’il s’en est sans cesse produit dans l’histoire aussi bien dans le monde chiite que sunnite en réaction à des phases de relative humanisation et tolérance : déferlements massacreurs ottomans et moghols et des  rigorismes almohades et plus tard surgissement du wahabisme et autres intégrismes féroces et atroces désignés aujourd’hui par le terme générique de « salafistes ».

Pour des raisons à la fois d’impérialisme à courte vue pour la domination énergétique de la planète, d’ignorance accablante de la réalité de l’islam, de stratégie à courte vue, la politique américaine après Nixon a longtemps joué la carte de la connivence avec l’islamisme radical, organisant en Iran, avec la complicité de monsieur Giscard d’Estaing, la chute du régime certes imparfait mais globalement bienfaisant du Shah. Elle a soutenu le régime wahabite d’Arabie alors qu’il réchauffait en son sein le cobra Ben Laden et qu’il n’a cessé de financer jusqu’à ce jour toutes les entreprises terroristes jihadistes.

Les gouvernants occidentaux, stupides comme des autruches, sont tombés dans l’ineptie du « printemps arabe », appuyant la chute des dictateurs sans aucun doute affreux mais au profit de situations bien pires. La chute du régime de Kadhafi, certes ignoble personnage mais qui était un volcan éteint, décidée par monsieur Sarkozy, sous l’impulsion et pour la gloriole de l’indécent Bernard-Henri Levy, sans aucune prudence, a fourni à tout l’islam jihadiste du Sahel la mine d’armement avec lequel il va durablement massacrer, terroriser, déstabiliser et tuer aussi nos admirables soldats français sans doute les meilleurs du monde mais trop peu nombreux et trop peu équipés pour  faire face durablement à d’interminables guérillas sur d’immenses territoires.
Grâce à eux l’islamisme radical n’a pas conquis Bamako et par là peut-être la moitié de l’Afrique. Mais il constitue l’essentiel de l’islam réel, dominant près d’un milliard d’hommes avec sa charia qui persécute les chrétiens, tient les femmes en esclavage, lapide, coupe les membres et décapite.

L’islamisme radical gouverne selon des degrés divers de rigueur ou de férocité en Arabie,  en Irak, en Iran, en Turquie, au Kosovo, en Egypte, en Indonésie, au Soudan, en Mauritanie, au Nigeria du nord, s’implante en Tunisie, en Libye, terrorise toujours l’Afghanistan, est sur le point de s’emparer du Pakistan, mène encore des guérillas de conquête terroriste dans dix autres pays d’Afrique et d’Asie. Et le risque en Syrie d’un scénario analogue à celui de la Libye n’est pas mince.

Tout le monde est d’accord, il ne fallait pas que Bamako tombe aux mains des talibans du Sahel. Mais ne serait-il pas temps d’exiger des dirigeants des organisations musulmanes en France et en Europe qu’ils condamnent formellement l’islamisme radical jihadiste et les dispositions cruelles de la charia contre la dignité humaine, l’égalité de l’homme et de la femme et la liberté religieuse ?

Enfin, combien de temps encore nos diplomaties demeureront-elles prosternées sans esquisse de résistance et de revendication de juste réciprocité devant les exigences des puissances de l’islamisme radical ?
Il en va pourtant de la liberté et de la paix dans le monde.

Bernard Antony.

NB : Liberté de reproduction (sans modification) et de diffusion autorisée.

L’organe d’expression de l’Institut du Pays Libre, outre ce blog, est la revue RECONQUÊTE.

mercredi 16 janvier 2013

Communiqué de l’Amicale des Anciens du 8° R.P.I.Ma


         Notre Amicale déplore la mort au combat d’un des siens : le capitaine Patrice REBOUT est tombé au Champ d’Honneur en Somalie, en ce mois de janvier 2013, lors de l’opération menée pour libérer un otage français détenu près de Mogadiscio.

Patrice était un authentique enfant du « 8 » : engagé en 1996, il sert à la 1èrecompagnie où il est promu sergent en 1999.

Ayant réussi au concours de l’E.M.I.A, il intègre Coëtquidan avec la promotion « Général de Lanley » (2003 – 2005).

En 2006 il sort brillamment de l’Ecole d’Application d’Infanterie de Montpellier et choisit de retrouver le 8° R.P.I.Ma où il est affecté à la compagnie d’appui pour y commander la S.E.R.

Entre temps il épouse une jeune fille de Castres qu’il avait connue lors de son premier séjour dans la garnison.  Mais sa jeune femme décède quelques mois plus tard d’une maladie incurable.

Patrice oriente alors sa carrière vers les Services Spéciaux.

Il rejoint le Service Action de la D.G.S.E.  Il est affecté au 11ième Choc de Perpignan.  C’est sous les plis de cette unité qu’il est tombé lors de l’assaut final vers le local où était détenu son frère d’armes, otage des Somaliens depuis plus de trois ans.

Il laisse une compagne et un petit garçon de six mois.

Il était le fils du capitaine (e.r.) Alain Rebout, ancien du 8ième R.P.I.Ma, comme lui.


Général (c.r.) F. Cann
Président





         

L’importance du projet de loi pervers de pseudo-mariage pour tous, relativisée, dédaignée par Marine Le Pen.


La formidable déferlante, en plein hiver, au prix souvent d’un difficile effort financier, d’un million trois cent mille Français, énorme masse représentative du pays réel et notamment des familles, a prouvé que notre peuple, dans ses profondeurs, mesurait bien le véritable enjeu du projet de loi Hollande-Taubira : la volonté idéologique de désintégration de la famille, la substitution d’une dissociété artificielle à la société naturelle, le parachèvement constructiviste du « meilleur des mondes » totalitaire.

On ne peut croire que des responsables politiques ne mesurent pas cela : car, contrairement aux propos de Marine Le Pen, bien accablants pour elle, ce projet de loi ne relève évidemment pas d’une opération circonstancielle d’enfumage politicien. Il touche au plus haut niveau de la préoccupation politique de la gauche, à la conception que l’on peut avoir de la vie, de la mort, de la famille, des rapports de l’individu, de la société et de l’État.

Il s’agit d’une volonté de radicale subversion de la réalité humaine. On demeure vraiment stupéfait encore devant le fait que, outre Marine, certains dirigeants du Front National aient osé émettre l’absurde considération selon laquelle la question du mariage pour les « homos » était moins importante pour les Français que celle du chômage.

Il y avait ce 13 janvier des centaines de milliers de gens du peuple et parmi eux, aussi, bien des chômeurs.

Il faut vraiment être tristement habité par une sorte de réflexe condescendant de bourgeois matérialistes et marxistes, et de bien peu de considération pour le peuple, (et même d’implicite mépris pour le pauvre), pour se laisser aller à affirmer que nos concitoyens affectés par le chômage et la vie chère seraient donc indifférents à la dénaturation du mariage.

Maine Le Pen avait déjà, sur certains points, des positions regrettables dans la ligne des orientations fondamentalement chevènementistes de Florian Philippot, son premier vice-président. Quoiqu’affirmant désapprouver le texte de loi, mais en insistant dans le Tarn, ce dimanche 13 janvier, sur sa volonté bien réfléchie de ne pas manifester, elle a ainsi tenu à se démarquer très clairement de la volonté du pays réel français. Car il y a des moments où, face à l’abomination, ne demeure plus que la solution des manifestations. Elle, elle a sciemment choisi de ne pas en être.

mardi 15 janvier 2013

La Manif d’avant-hier.


J’en écris pour l’heure mon commentaire pour le numéro de Reconquête de ce mois qui paraîtra forcément en retard pour cause d’attente de cette journée historique.
Toute notre gratitude aux journaux et blogs amis, en particulier au Salon Beige, qui ont superbement « couvert » l’évènement.
Et toute notre admiration à Jeanne Smits, directrice de Présent, pour la qualité de son compte-rendu et la pertinence de ses analyses.
A demain… 

jeudi 10 janvier 2013

IMPOSSIBLE!

Le Centre Charlier n'a plus de place pour accueillir de nouveaux inscrits pour la galette des rois de l'Agrif ce samedi 12.
Nous en sommes très désolés mais c'est ainsi. Nous aurons bientôt l'occasion de nous retrouver dans une salle plus grande.
Mais sans attendre nous pourrons nous retrouver dès dimanche 13 janvier, à partir de 13h, devant la mairie du XIII°, place d'Italie.

Marine : un naufrage idéologique et une soumission au pire mondialisme.


 On lit sur le Salon Beige que Marine Le Pen  a déclaré sur BFM que « la loi sur le mariage homo est une diversion politique pour cacher la politique libérale du gouvernement » (sic !).

En quelques mots le commentateur du Salon, Philippe Carron, règle ironiquement le compte d’une pareille argutie : « Nous voilà rassurés, nous qui croyions qu’il s’agissait d’un changement de civilisation… »
Comme si, en effet, bien plus que des mesures circonstancielles économiques et sociales que Marine qualifie de « libérales » (ce qui n’est tout de même pas très juste), la gauche toujours prête à aller et venir, avancer et reculer, plus ou moins socialiser, fiscaliser et collectiviser selon les circonstances n’avait pas d’abord essentiellement comme projet central, unificateur de ses tendances, une volonté révolutionnaire de radicale subversion et inversion sociale : que ne suit même pas aujourd’hui un Lionel Jospin ( et encore moins une Georgina Dufoix – elle sera à la manif) chez qui par delà son athéisme un vieux fond protestant de sagesse biblique l’emporte en l’occurrence sur Marx et Bakounine.

Non, le mariage « homo », et le reste qui s’en suivra, ce n’est pas une « diversion politique », c’est au contraire l’aboutissemnt idéologique du « phénomène socialiste » tel que si bien décrit par le grand penseur russe Chafarevitch. C’est l’expression de l’instinct de mort du nihilisme anarcho-socialiste. Et l’impérialisme homocratique planétaire du réseau mondial LGBT-OGM (organes gynécologiquement modifiés), dont le grand économiste socialiste DSK a été un phare, est le pire des mondialismes, plus fondamentalement destructeur de l’humain que le seul mondialisme économique toujours réversible. C’est vraiment celui de l’enfer du « Meilleur des mondes » génialement anticipé par Aldous Huxley.

Marine, sans doute influencée par les intellectuels idéologiquement de gauche qu’elle a choisi comme conseillers et porte-paroles, se soumet ainsi en fait à l’inversion morale de la culture de mort mondialiste. Mais elle obtient aussi sans mal la complaisance affligeante de certains dont on savait bien sûr qu’ils n’étaient pas intellectuellement des aigles mais dont on pouvait croire qu’ils avaient partagé sincèrement les valeurs et les convictions de la droite contre-révolutionnaire. Force est de constater qu’un médiocre pragmatisme politicien leur a fait bien vite évacuer sans grand état d’âme ce qui n’était donc chez eux qu’idées superficielles et posture circonstancielle.

La vérité c’est que pire, bien pire que le libre échangisme économique mondialiste justement dénoncé par Marine Le Pen mais face auquel nous n’approuvons pas non plus la ligne socialiste nationale chevènementiste que lui inspire son premier vice-président Florian Philippot, il y a l’idéologie homocratique de déstructuration libre échangiste de la société. Car viendront après le pseudo « mariage homo » les mesures annoncées de choseification, de marchandisation de l’enfant  que l’on peut décider d’éliminer par l’avortement (remboursé de surcroît) ou que l’on pourra plutôt acheter à des mères porteuses ou faire naître à prix d’or dans des ventres de lesbiennes ayant la phobie, phobie cette fois-ci bien réelle, des rapprochements sexuels naturels et de l’accouchement. Ce qu’on ne saurait leur reprocher mais dont elles ne veulent pas tirer la conséquence de non-procrétion.

Marine Le Pen et ses intellos et ses idiots ne tarderont pas à s’apercevoir que la question du pseudo « mariage homo » ne relève pas d’une « diversion politique ». C’est une affaire primordiale de défense ou de refus d’une politique authentiquement « bio », c’est à dire de respect de la vie, de respect des lois de la création.

PS : Merci à tous ces très nombreux vieux et jeunes amis du FN qui m’envoient leurs messages de soutien dont beaucoup me disent comprendre maintenant mon refus, jadis, de soumission.


Les uns aussi pénibles que les autres.

L’émission d’Arte « 28 minutes » d’hier soir.

Cette émission est celle d’un soviet gauchistoïde où chaque soir, autour d’une insupportable animatrice pleine de suffisance, un petit club de princes des médias tranche de tout et de tous et lynche sans élégance ceux qui ne rentrent pas dans leur conformisme idéologique.
Hier au soir la préposée au lynchage était Christine Boutin qui s’est bien et courageusement défendue, sans cesse interrompue, déformée, caricaturée.

Il y avait aussi monsieur Bontgibeaux, porte-parole homosexuel de Frigide Barjot, exprimant quelques bonnes raisons contre le « mariage gay » mais éprouvant le besoin de petite méchanceté venimeuse et mensongère contre les manifestants de la mobilisation Civitas déclarant « qu’ils étaient hors de l’Église »(sic).
Ce tortillant blondinet se prend ainsi pour plus que Benoît XVI ! Indécent !

Mais indécents aussi ces petits imbéciles intégristes qui nous traitent de « dégonflés » (sic) parce que, selon eux, nous ne voudrions pas défiler le chapelet à la main ! Oh les beaux, héroïques et vertueux dévots ! Et en effet nous ne confondons pas « manifestation » et « procession » et il est vrai que nous ne faisons pas tout le chapelet à la main…. Mais que savent-ils de nos prières ces insupportables donneurs de pieuses leçons ? Un Léon Bloy les aurait triqué comme il faut !

Que dire encore de ceux qui écrivent la stupidité que « le nombre n’est pas important » ! Que n’ont-ils lu Charles Maurras qui pour n’être pas un démocrate fanatique écrivait exactement l’inverse.
Est-il vraiment bien catholique et de simple bon sens de mépriser le nombre dans les combats politiques contre le génocide de notre civilisation ?
Les chrétiens n’étaient hélas pas assez nombreux à Constantinople mais heureusement suffisamment à Lépante. Pour gagner des élections, moyen que l’Église n’a jamais condamné, mieux vaut être majoritaire, donc nombreux ! Reste qu’il faut  s’efforcer de ne pas laisser subvertir, tromper, cocufier des foules nombreuses. C’est ce que nous faisons sans disposer hélas de grands moyens médiatiques.


mercredi 9 janvier 2013

Ni frigidité politique, ni frigidité religieuse, morale et sociale !


Ce dimanche 13 janvier dans la rue avec le libre pays réel français contre le pseudo « mariage homo ».


1) Il est débile et surtout mensonger d’oser affirmer que les Français ne défileraient ce dimanche ni pour des raisons politiques ni pour des raisons religieuses ou morales.
Car ils marcheront pour toutes ces raisons et au-delà encore pour les raisons de défense de l’humanité. C’est pour cette raison que l’Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne s’est totalement engagée dans le combat contre le pseudo « mariage homo ». En effet, il est la manifestation d’un plus haut degré de racisme, un racisme de mépris contre la réalité humaine immémoriale, un racisme de haine nihiliste contre la Création.

2) Les Français ne se rassembleront évidemment pas contre « l’homophobie », ni d’ailleurs contre « l’homophilie », concepts binaires creux qui leur sont étrangers, propulsés par des professionnels de l’utilisation subversive et terroriste de la psychiatrie. Ils se rassembleront pour la vie et l’avenir de leurs enfants et d’une civilisation du respect de la dignité humaine. Ils affirment donc le droit absolu, pour eux et leurs amis un peu partout dans les cortèges, d’accomplir une mission de contact, d’explication idéologique, de réfutation politique bien au-delà de la répétition de slogans quelquefois un peu niais et à la longue assommants.
Sans frilosité, ni frigidité, ni tiédeur, nous serons dans la Marche pour dire non au projet de soi-disant « mariage pour tous » d’un chef de l’État qui n’a jamais voulu d’un seul mariage pour lui-même, comme d’ailleurs tant d’autres de ses coreligionnaires maçonniques.
Nous serons là pour expliquer que le véritable but du « mariage pour tous », c’est à terme le mariage pour plus personne, selon l’idéologie nihiliste de l’individualisme absolu.

3) Nous défilerons sans haine ni mépris pour les personnes d’affectivité homosexuelle non ostentatoire et conquérante mais sans complaisance pour les exhibitionnistes des « gay-pride » en mal de laideurs obscènes sophistiquées car, avec toute la culture juive et chrétienne, nous savons que Sodome et Gomorrhe ne sont pas des modèles de société durables.

4) Nous manifesterons pour des raisons politiques parce que l’enjeu est d’abord, immédiatement, politique. Puisqu’il s’agit de dire non à un projet de loi, donc à une volonté politique mue par une idéologie nihiliste, radicalement subversive de l’équilibre humain et révolutionnant les fondements de la société.

5) Nos compatriotes sacrifieront souvent ce dimanche leur temps et leur argent parce qu’ils sentent bien que la dénaturation-destruction du mariage naturel du couple humain est qualitativement encore plus grave que toutes les autres graves questions économiques et sociales.

6) Ils manifesteront donc, ne partageant pas du tout le regrettable esprit de relativisation de la perversion du projet par certains responsables politiques.
Tout autant, soit qu’ils l’ignorent, s’en moquent, ou la déplorent, ils ne manifesteront pas dans l’esprit du Cardinal Vingt-Trois qui, à l’Élysée, n’a pas abordé la question avec le chef de l’État, déclarant : « Nous avons parlé de choses plus importantes pour la vie de la République ». (sic !)
Les chrétiens évidemment déploreront avec beaucoup de tristesse ce qui peut être hélas légitimement interprété non comme une banale rouerie diplomatique mais comme une forme de la tiédeur si durement condamnée par le Christ.

7) Les dirigeants de l’AGRIF manifesteront politiquement contre l’inique projet de loi pour toutes les raisons de notre christianisme, des commandements du Décalogue et de la morale naturelle, mais aussi avec ceux qui, non croyants, le refusent pour les simples raisons de la loi naturelle et du bien Commun.
Le choix préférentiel de son président, très médité, a été d’être au milieu de l’immense foule du pays réel, du pays libre français, dans laquelle beaucoup se rassembleront pour de claires raisons doctrinales mais pour le plus grand nombre par un sûr instinct de santé morale et sociale.
Bernard Antony ne désavoue nullement ses amis qui ont choisi de manifester avec Civitas et d’autres organisations, selon une affirmation plus minoritaire mais sans doute plus identitaire et communautaire. Bien au contraire, il a demandé à Maître Jérôme Triomphe, avocat de l’AGRIF, de le représenter auprès d’Alain Escada, dirigeant de Civitas, une représentation pas seulement « mentale » mais très concrète d’affirmation d’unité catholique…

Pour tous ceux qui voudront et pourront nous rejoindre, à dimanche donc, dès 13 h, devant la mairie du XIII°, place d’Italie, avec Bernard Antony et bien des responsables de l‘AGRIF mais aussi des prêtres et religieux : abbé de Tanouärn, abbé Laguérie, abbé Pagès, Père Fabrice Loiseau,  et aussi Monsieur le pasteur Saïd Oujibou…

mardi 8 janvier 2013

Samedi 12 janvier, à 17h30 : Galette des rois de l’Agrif.


Au Centre Charlier, 70 boulevard saint Germain 75005 Paris (métro Maubert Mutualité).

Avec Cécile Montmirail et Jeanne Smits (Vice-présidentes), Pierre Soleil (secrétaire général), les avocats Jérôme Triomphe et François Wagner, et aussi Bruno Gollnisch.
Seront notamment présents : l’abbé Guillaume de Tanouärn, l’abbé Guy Pagès, l'abbé Laguérie, les directeurs de publication et journalistes Olivier Figueras (Présent), Daniel Hamiche (Riposte Catholique), Guillaume de Thieulloy (Les quatre vérités), Jean-Marie Molitor (Minute), etc…

Allocution courte de Bernard Antony sur l’actualité de l’Agrif, toasts et échanges autour des verres de l’Amitié Française.

Prière de s’inscrire en téléphonant à l’Agrif ( 01 40 46 96 31) ou au Centre Charlier ( 01 40 51 74 07). 
Participation au frais : 5 euros.

RAPPEL: Pour ce qui est de la marche du lendemain nous nous retrouverons, pour ceux qui le souhaitent, à partir de 13h, devant la mairie du XIII° place d'Italie.

Le FN et la Marche : dernières observations et pour nous, fin du feuilleton !


 Selon le salon Beige, Marine Le Pen présentant ses vœux à la Presse vient de repréciser : « Le FN n’appelle pas à manifester » mais, bonne mère, elle ajoute : « Que ceux qui en ont envie y aillent ». Quoi qu’il en soit, le soir à la chandelle, Louis Aliot lui racontera.
Jean-Marie Le Pen, lui, n’ira pas mais participera à la Marche « mentalement ». Je comprends ça, j’ai souvent déclaré de même quand on me proposait l’ascension du Mont Blanc : « je la ferai volontiers mais mentalement ».

Il y a aussi ceux qui n’ont pas vraiment envie d’y aller mais qui, finalement, disent qu’ils iront parce qu’on les persuade que c’est politiquement préférable d’être présents (ou de le laisser croire) qu’absents. Si bien que certains iront mais seront mentalement … ailleurs. Comme quoi, sans être encore parvenu au pouvoir, le FN implique déjà, pour ceux qui en suivent la vie, une véritable science digne de la kremlinologie du temps jadis!

Nous, on en restera là avec les alternances du Front , souhaitant bon pied bon œil et bons slogans à tous les participants.

Pour ce qui est de nous, après la messe à Notre-Dame ou à Saint Nicolas-du-Chardonnet, ou encore à Saint Julien le Pauvre, après quelque muscadet pour l’apéro, s’il s’en trouve, et quelques nems au « Viet du coin », nous nous retrouverons à partir de 13h, place d’Italie face à la mairie du XIIIème et puis nous marcherons, nous déambulerons, en bavardant aussi avec les amis de rencontre, voire avec de bons prêtres et évêques perdus dans la houle de la foule. Quoi qu’il en soit, ce genre de manifestation est toujours propice à des rencontres enrichissantes pour peu que les slogans ne soient pas trop débiles et que la sono ne soit pas terroriste.
Et le soir, recueillant les impressions des nôtres répartis dans les cortèges, nous tirerons les premières constatations et leçons.

La journée du 13 : la mobilisation est immense et c’est heureux, mais tout dépendra de son interprétation politique et médiatique.



 À la bonne heure ! Même au Front National il n’y en a plus guère à invoquer comme Marine et Florian l’argument fallacieux de s’abstenir de manifester officiellement pour ne pas, en quelque sorte, se ranger derrière Copé.

Comme si c’était en effet derrière ce dernier que s’apprêteraient à défiler des masses à l’évidence globalement fort peu politisées, du moins sur un plan partisan.

Aussi la directive frontiste de laisser libres les militants de faire ou non le choix de manifester se mue-t-elle quasiment en rendez-vous de mobilisation puisque seront là Bruno Gollnisch, Louis Aliot et bien d’autres, et sans doute, nous dit-on, ce qui nous réjouit, Wallerand de Saint-Just également puisque désormais la consigne d’hier de laisser manifester « tous ceux qui le souhaitent » se mue de facto en un appel.

L’AGRIF, l’an dernier, devant les spectacles de racisme antichrétien, s’occupant des combats devant les tribunaux (non terminés, car viennent les « appels »), approuvait par ailleurs toutes les manifestations responsables de protestation.

Devant un projet de loi caractérisé par une sorte de racisme non seulement antichrétien mais anti-humain, nous faisons de même pour ce dimanche 13 janvier.

Nos adhérents et amis de partout défileront, en très grand nombre, selon leurs préférences, dans l’immense « Marche pour tous » ou encore avec les organisations du parcours de Civitas. L’AGRIF, redisons-le, ne pouvait en aucun cas donner un mot d’ordre impératif d’être ou de n’être pas dans tel ou tel cortège.

Notre position a été quasi unanimement approuvée sauf par quelques sectaires exclusivistes, et se trompant d’enjeu. Cela dit, et après l’expression de nos critiques et inquiétudes légitimes, et de notre vigilance après les propos par trop « foutraques » de Frigide Barjot objectivement rapportés par Jeanne Smits dans Présent, nous espérons et croyons que la Marche contre le « mariage homo » sera une immense réussite.

Reste à savoir quelles en seront les conséquences ?

Le mieux serait évidemment que devant une immense réussite de la Marche, un véritable raz-de-marée de protestation, le gouvernement retire son projet de loi.

Ce n’est pas l’hypothèse la plus probable. Mais beaucoup moins impossible serait que devant l’opposition décidée et active d’une grande masse de Français à l’évidence représentatifs d’un refus très majoritaire, le Conseil Constitutionnel puisse refuser un projet de loi non seulement en rupture avec la Constitution mais avec le fondement même de la société.

Enfin, il faudrait aussi que l’on en finisse avec le piège de la dialectique binaire entre la soi-disant « homophobie » et une « homophilie » érigée en obligation. Nous aurons l’occasion d’en reparler.



lundi 7 janvier 2013

Après la provocation totalitaire de Vincent Peillon, appel à la Résistance du peuple des Français libres.



Les propos du ministre de l’éducation Vincent Peillon à destination de l’enseignement encore dit « libre » feront sans doute date dans l’histoire de la séculaire constante de manipulation et de dictature du totalitarisme jacobin sur nos Républiques.

C’est en effet une absolue exigence liberticide de soumission, assortie d’une menace de nature tchékiste et gestapiste,  qu’il a formulée afin que partout les écoles, y compris et surtout « confessionnelles», participent à la lutte contre « l’homophobie ».
Ce n’est d’ailleurs pas seulement à l’enseignement chrétien que cela peut s’adresser mais aussi à l’enseignement juif qui ne saurait être indifférent aux lumineux propos  du grand rabbin Gilles Bernheim sur le pseudo-mariage « gay » et sur l’homosexualité.
Soit en raison du gauchisme de beaucoup, soit par conformisme grégaire, bien des commentateurs des médias ont commenté cela comme une opération de « recadrage » (sic !).
« Recadrage »? Mais par rapport à quelle loi ? À quel traité ? À quelle charte ? Par rapport à quelle morale?

La vérité, c’est que Peillon, Belkhacem et tous les autres du gouvernement Hollande utilisent la lutte contre « l’homophobie » pour imposer leur idéologie de la condition humaine.
La dialectique sur « l’homophobie », concept psychiatrique éminemment flou,  a été créée sur le modèle de celle de la « sovietophobie » où, dans l’URSS du siècle dernier, l’on envoyait en « rééducation » dans les hôpitaux psychiatriques (formes plus sophistiquées du Goulag) les coupables ou les suspects d’opposition idéologique au régime communiste.

Aujourd’hui, il s’agit d’imposer partout l’idéologie de décréation dite du « genre ».
Dans la plus radicale négation de la réalité immémoriale du genre humain fondée sur la complémentarité de l’homme et de la femme, c’est l’idée que, contrairement à l’insupportable Dieu de la Bible qui créa l’humanité « hommes et femmes », la grande révolution émancipatrice socialiste est celle d’une ère nouvelle où chacun pourra se définir un genre sexuel et en changer autant que de besoin.
Belle claque enfin assénée au Dieu rétrograde de la Bible et même à celui du Coran et encore à Zeus et à Junon, à Jupiter et à Vénus !

Qui ne le perçoit, il y a là l’expression d’une féroce volonté nihiliste de destruction morale et sociale, que certains initiés pourraient qualifier de philosophiquement luciférienne.
La vigilante sommation de police idéologique de Vincent Peillon s’inscrit dans la continuité des haines révolutionnaires contre le réel, toujours inéluctablement vouées à l’échec mais au prix de tant de répressions, de destructions et de drames.

Va-t-il désormais être interdit au pays de Villon, de Ronsard, de Molière et de Voltaire et des libres chansonniers de librement se gausser par exemple des paires et des triades et autres conglomérats homosexuels possibles tels qu’exposés d’ailleurs par la revue de prosélytisme homo, Têtu ? De trouver évidemment grotesque, ridicule, immonde, l’exhibitionnisme par exemple d’enfilades de nouveaux types de sans-culottes quasiment à poil, mais plus ou moins harnachés de cuir selon leurs fantasmes sado-masochistes ? Ou de ceux qui dans ces mêmes « gay pride » aiment exalter leurs pratiques sodomites ?

Et que dire de celle des misérables individus déguisés en religieuses, avec le plus souvent encore, eux aussi, le besoin d’exposer à l’air libre leurs peu ragoûtantes fesses sur lesquelles aurait gauloisement gaudriolé le bon Rabelais ?
De quoi donc se mêle Peillon ?

Ne sait-il pas que, dans les écoles chrétiennes plus qu’ailleurs souvent, on enseigne le respect des personnes, même homosexuelles, pour peu tout de même qu’elles se respectent elles-mêmes. Mais Vincent Peillon, lui, n’a cure de toutes les indécentes manifestations de dérision antichrétienne et de déni de la dignité humaine que propage tout le pullulement associatif subventionné d’une homocratie conquérante.
Aussi, plutôt que d’imposer idéologiquement et policièrement l’homophilie laïque et obligatoire, revendiquée par la prétention homocratique du lobby anti judéo-chrétien LGBT-OGM, ne ferait-il pas mieux de s’inquiéter de la réalité de l’immense échec de notre Éducation Nationale ?
Au-delà même de toutes les raisons que l’on a de s’opposer à un gouvernement économiquement désastreux, socialement catastrophique, politiquement pervers, c’est pour la défense des libertés de la foi, de l’intelligence, de la culture qu’il faut appeler à la Résistance contre son emprise totalitaire.

Bernard Antony.

vendredi 4 janvier 2013

Mais où veut donc en venir madame Barjot ?


L’AGRIF communique :

Par ses déclarations irresponsables, intempestives, et même haineuses à l’égard de la manifestation distincte de Civitas du 13 janvier, Frigide Barjot place les catholiques respectueux de l’autorité de Benoît XVI dans une insupportable situation.

On peut en effet ne pas partager les positions doctrinales de la Fraternité Saint Pie X sur les rapports de l’Église et de la société mais se réjouir de ce que Benoît XVI ait levé, dans la responsabilité de son magistère, leur excommunication. Dans le grave souci de l’unité catholique.

On peut certes discuter sur la nécessité de refuser le pseudo « mariage homo » en invoquant d’abord les arguments religieux et moraux des commandements de la Bible ou de mettre plutôt en avant, dans le contexte d’une société très laïcisée, les arguments de sens commun sur le mariage, qui est certes un sacrement pour les croyants mais qui est pour tous l’engagement, devant la loi de la société, d’un homme et d’une femme pour fonder une famille et élever les enfants.

En traitant comme elle le fait, avec mépris et vindicte, qualifiant « d’intégroïdes » ou de « fachos » ceux qui, avec Civitas, préfèrent mettre d’abord en avant des arguments religieux, Frigide Barjot n’agit ni charitablement ni intelligemment. Elle s’enfonce dans une position tristement discriminatoire.

Que les responsables de la Marche dite pour tous ne soient pas en accord avec ceux de Civitas et plus largement avec, au-dessus d’eux, ceux de la Fraternité Saint Pie X, c’est une chose, mais il n’était tout de même pas bien difficile d’établir avec eux un agrément, dans le respect des sensibilités civiques et religieuses, selon lequel leur manifestation suivrait celle de la Marche.

Or voilà que Frigide Barjot croit, à l’évidence, dialectiquement intelligent de les traiter comme des pestiférés, des parias, des intouchables, selon une triste logomachie d’ordinaire d’extrême-gauche et qui, pour autant, ne fera pas taire les vociférations du lobby homocratique « LGBT-OGM ».

Va-t-elle d’ailleurs, avec la même vigilance, mettre en garde et donner des mots d’ordre d’exclusion contre les musulmans qui entendent bien manifester dans la « Marche pour tous » au nom de la charia ? Comme si beaucoup ne pouvaient pas être aussi, et plus légitimement qualifiés « d’intégristes » - et d’une autre facture ! - que les fidèles de la Fraternité Saint Pie X ?

À l’égard de ces derniers, cette Frigide s’échauffe, s’excite, alors qu’elle fait un large étalage d’homophilie sans les grandes et fortes nuances nécessaires quant aux diverses formules de vie homosexuelles.

J’ai, avec l’unanimité de ses dirigeants, totalement engagé l’Agrif dans le refus du projet de loi socialiste de dénaturation du mariage. C’est en effet beaucoup plus encore qu’une atteinte à l’identité française et chrétienne, c’est une attaque visant à la désintégration de l’humanité elle-même, dans sa structure fondamentale, forme ultime de ce que l’on peut appeler un « racisme anti-humain ».

Il faut face à cela une réaction de rue immense et donc la nécessité de la « Marche pour tous ».

Mais justement, elle doit être POUR TOUS !

Nous n’acceptons donc pas que la dame qui a choisi, peut-être avec une bonne connaissance d’elle-même, le pseudonyme de Barjot confisque idéologiquement et médiatiquement l’orientation de la protestation d’immenses foules françaises.

Considérant que cette manifestation est, en effet, celle de tous et non la propriété de dame Frigide, je serai à son départ, avec de très nombreux amis, devant la mairie du XIII°, place d’Italie, sans banderoles ni slogans particuliers. Mais nous serons aussi en parfaite amitié et en totale compréhension chrétienne et française avec ceux qui, excédés par les déraisonnables et méchants propos de madame Barjot, seront dans la manifestation organisée par Civitas à laquelle nous représentera Maître Jérôme Triomphe, un des principaux avocats de l’AGRIF.


Bernard Antony


PS : Frigide Barjot approuve-t-elle les incroyables directives comminatoires du ministre Vincent Peilhon à l’enseignement dit « libre » selon le totalitarisme LGBT ? Ne voit-elle pas que sous le prétexte fallacieux de lutter contre « l’homophobie » il s’agit d’imposer la banalisation de l’homosexualité par le Big Brother socialiste ?

jeudi 3 janvier 2013

13 janvier : tous dans la rue !


Au gré des préférences de chacun, selon les parcours et les organisations, sans exclusive.
Bernard Antony sera pour sa part avec de nombreux amis, dès 13h, devant la mairie du XIIIème, place d’Italie.
Mais bien sûr nous reviendrons dans les jours qui viennent sur cela, avec, si nécessaire, plus de précisions et commentaires.

12 janvier : la veille, à 17h30, sous l’égide de l’Agrif, galette des rois :
au Centre Charlier 70, boulevard saint Germain 75005 Paris (métro Maubert-Mutualité).

En présence de plusieurs responsables de la presse nationale et du catholicisme de conviction mais aussi du Collectif Laïque de Solidarité Chrétienne (COLSOC), avec notamment le pasteur Saïd Oujibou.

Prière de s’inscrire en téléphonant à l ‘Agrif au 01 40 46 96 31 ou au Centre Charlier au 01 40 51 74 07.
La modeste participation aux frais (à verser en arrivant) sera de 5 euros.

mercredi 2 janvier 2013


Tous mes vœux de très bonne année à vous, lecteurs de ce blog, pour vos personnes d’abord et pour tout ce qui nous unit dans le même refus des barbaries déferlantes et dans la même espérance française et chrétienne.

Je ne puis être très disert aujourd’hui car chez moi elle n’a pas très bien commencé en raison d’une très méchante offensive grippale sur quelques-uns de nos enfants et petits-enfants qu’Elisabeth et moi ne voulons pas voir partir tant qu’ils ne seront pas rétablis.
Cela nous occupe.

Mais nous partageons aussi l’inquiétude de deux familles de militants admirables qui nous sont si chers, l’une pour un enfant, l’autre pour un mari devant subir une opération cardiaque lourde.

C’est à eux si proches que nous pensons, c’est pour eux que nous prions.

Les angoisses que nous éprouvons pour les amis les plus proches ne nous empêchent pas de penser à tout ce qui menace notre pays et aussi, de par le monde, à toutes les persécutions et les horreurs terroristes qui ensanglantent en bien des pays les communautés chrétiennes. Si cela est possible, nous en parlerons dans les jours à venir.