lundi 29 avril 2013

Le « syndicat » de la magistrature : en fait, une insupportable dictature judiciaire.


L’affaire des photos dans son local des personnes ciblées par la vindicte ignoble du syndicat de la magistrature suscite avec raison l’indignation.
Incroyablement on n’a pas hésité à épingler la photo du colonel Schmidt, le père de la jeune fille Anne-Lorraine, atrocement assassinée pour ne s’être pas laissée violée et s’être héroïquement défendue.
Président de l’Agrif, j’ai souvent eu la rage au cœur devant les dénis de justice perpétrés par des militants de cette association qui n’est pas véritablement un syndicat mais un groupe de pression d’idéologie révolutionnaire n’hésitant pas à dicter cyniquement à des juges les sentences à prononcer.
Mon grand avocat, Maître Georges-Paul Wagner, et moi en eûmes la preuve lorsque, il y a plusieurs années, devant la Cour d’Appel de Montpellier, je fus relaxé à la suite d’une stupéfiante condamnation en première instance.
Suite à cet arrêt, d’une manière suffocante, le syndicat se permit dans une lettre à la cour de regretter qu »’elle n’ait pas suivi ses instructions !
À la suite de quoi, M° Wagner s’employa à exiger la dissolution de ce pseudo-syndicat pour violation flagrante non seulement des principes d’indépendance de la justice mais tout simplement de la justice elle-même. Hélas, il n’obtint pas gain de cause.
Cette interdiction devrait évidemment être parmi les mesures de justice à mettre en œuvre par le gouvernement d’une droite de conviction quand elle viendra au pouvoir.

L’AGRIF aide les manifestants contre le mariage homosexuel.



Face aux manifestations pacifiques, le gouvernement a eu, dès le 24 mars 2013, des réactions indignes. La police de Manuel Valls n’a pas hésité à gazer ce que Gabrielle Cluzel a appelé « la France bien élevée », des femmes, des enfants.

Depuis, les mesures arbitraires se multiplient : gardes à vue de 67 veilleurs qui ne troublaient en aucun cas l’ordre public, maintien au commissariat pendant 4 h pour de prétendues vérifications d’identité, prolongations vexatoires de gardes à vue et défèrements après 48 h de garde à vue devant le procureur après maintien abusif pendant une nuit supplémentaire au dépôt du Palais de justice, violences policières, atteintes à la liberté individuelle de jeunes et moins jeunes gens commettant le crime de porter un tee-shirt de la « Manif pour tous » au lieu de tee-shirt de Che Guevara. La liste n’est pas exhaustive.

Il s’agit bien en pratique d’une traque et d’une tentative d’intimidation des opposants au prétendu mariage homosexuel d’un gouvernement aux abois. Cette loi qui cristallise une opposition massive et de fond constitue un « changement de civilisation » comme le dit elle-même TAUBIRA.

Conformément à l’article 2 de ses statuts, le but général de l’AGRIF est de « défendre les valeurs menacées de notre civilisation, combattre les idées subversives, proposer des solutions de renouveau ».

Dans ce cadre, l’AGRIF met ses avocats à la disposition des manifestants injustement ou arbitrairement verbalisés, arrêtés, détenus, poursuivis ou violentés. L’AGRIF aidera, dans la mesure de ses maigres moyens, ceux qui la solliciteront.

Les avocats de l’AGRIF ont déjà passé de nombreuses heures en gardes à vue. Ils sont amenés à défendre de nombreux manifestants tout au long du mois de juin prochain lors de nombreuses audiences.

Toute demande d’aide ou d’assistance sera soumise à l’appréciation du Président ou d’un membre du bureau de l’association. AGRIF : 70 bd Saint-Germain
75005 PARIS, tél : 01 40 46 96 31, agrif@wanadoo.fr

mardi 23 avril 2013

Le Parlement a voté la loi de désintégration sociale.


L’Agrif communique :

 La loi promulguant un soi-disant « mariage pour tous » a donc été votée ce jour par le Parlement de la Ve République.
On peut encore espérer qu’elle ne sera pas avalisée par le Conseil Constitutionnel ou que, par un sursaut de bon sens, le Chef de l’Etat ne la promulguera pas. Mais cela est peu probable.
Le mariage y est dénaturé. Il est en effet conçu comme la reconnaissance civile d’une affection entre deux individus. Comme si cela était du rôle de l’Etat ! Car n’est-ce pas ainsi la voie ouverte à une ultérieure dérive totalitaire d’exigence de contrôle par l’Etat des relations entre les personnes?
Le mariage jusqu’à ce jour était l’acte de reconnaissance, souvent simultanément  religieuse et civile, de la complémentarité de l’homme et de la femme dans le couple réalisant la plénitude de la personne humaine ;  couple fondateur de la famille, institution de base de la société, principalement ordonnée à la transmission de la vie.
La loi votée légalise l’adoption d’enfants par des ententes d’individus se désignant comme des « gays », des « lesbiennes », des « bi » ou des « trans », désormais mariables, pour le moment par paires seulement, mais selon de hasardeuses combinaisons. Les enfants pourront ainsi être adoptés par des duos de personnes en transit d’apparence et de subjective appartenance sexuelle. L’idéologie socialiste débouche ainsi une fois encore sur la perspective d’effroyables ravages humains.
Il s’agit en effet dans son utopie de conjuguer l’individualisme libertaire et le collectivisme par le déracinement familial et social nécessaire à la toute puissance de l’étatisme totalitaire. Aussi la loi que le Parlement a votée n’est pas seulement révisionniste mais négationniste.
En effet, on s’apercevra qu’elle ne se contente pas de modifier les contours législatifs du mariage mais qu’elle nie et attaque la réalité fondamentale de la personne humaine, de la famille et de la société. Elle constitue ainsi un véritable déni d’humanité analogue aux précédents totalitarismes socialistes du communisme et du nazisme.

Bernard Antony.

lundi 22 avril 2013

Lettre à mon ami Louis-Ferdinand sur ma conversion à Frigide.


Mon cher Louis-Ferdinand,

Toi qu’on n’a pas encore mis au Panthéon avec Jaurès, Zola et les autres, je sais bien que tu trouves le temps long au fond de ton purgatoire. Tu me reproches de ne pas assez te donner de mes nouvelles, surtout en regard des évènements du monde que tu as quitté et dont tu ne connais ce qui s’y passe que par radio-Lucifer et télé-Satan que tu captes et dont, à ce que tu m’en dis, je sais qu’elles se contentent de retransmettre presque intégralement tout ce que diffuse ici France-Inter Val-Cohen et Télé Pujadas.

Mais aujourd’hui j’en ai une de mes nouvelles à te raconter. Tiens-toi bien, oui, oui je me suis converti selon ce que tu espérais pour ma tranquillité me conviant à ne pas continuer à vivre ici en haut, à l’écart des troupeaux et sans bergère.

Ma conversion à moi ne s’est pas passée sur le chemin de Damas, d’ailleurs impraticable aujourd’hui vu les évènements en Syrie pour cause de retard dans le printemps arabe. Ma conversion en un instant s’est passée sur l’autoroute alors que je rentrais du séminaire de l’Agrif en Provence, roulant vers Toulouse. Je regardais, comme d’habitude à cet endroit de l’autoroute, sur ma gauche, la colline inspirée de Fanjeaux qui m’est si chère, haut-lieu de l’apostolat et des miracles de saint Dominique et où sont des dominicaines qui ne sont pas exactement, et heureusement, dans la spiritualité de ton voyage au bout de l’ennui.
Oui, tu vas en être heureux, finalement, selon ton vœu si amical, je me suis donc converti à Frigide, à Frigide Barjot par laquelle désormais je vais me laisser guider sur les chemins d’une rose béatitude.

Figure-toi en effet que pour tromper la monotonie d’une longue route sans cahot grâce au régulateur de vitesse pour éviter les « flashes » de Big-Brother, je passais de l’audition d’une radio à une autre, espérant n’y pas entendre la même chose. Peine perdue. Plus je changeais de longueur d’onde, plus c’était pareil. Je voulais bien sûr savoir ce qu’il en était de la « Manif pour Tous » à Paris où étaient quelques uns de mes amis.
Mais moi j’avais dit que je n’irais pas, pour cause, je le mesure maintenant, dans mon inconscient freudien (l’inconscient est toujours freudien de même que la Marseillaise est vibrante et le garde à  vous figé) d’affreuses pulsions d’homophobie et d’islamophobie qui m’habitent sans doute, je le découvre, mêlées à mes habituelles répulsions agoraphobiques, claustrophobiques, reptilophobiques et même à une certaine aquaphobie pendant les repas.

Mais d’Orange à Lézignan, alors que peu à peu le soleil perçait les nuages, sans cesse les radios me retransmettaient les propos de Frigide, ses appels, sa chaleur, son enthousiasme. D’abord, je l’entendais répéter « aimez les homos », « homos nous vous aimons », « homos nous vous disons notre amour » et plus encore, à l’attention de ces homos : « aimez vous toujours plus » !
Oui, je l’avoue et je m’en repens bien maintenant, cela me révulsait. Ma ligne à moi, c’était plutôt de ne pas aimer quiconque en raison de son orientation (ou de sa désorientation) sexuelle, comme on dit aujourd’hui et de même, pas en raison de sa couleur de peau.
À vrai dire jusqu’ici j’appréciais, j’aimais, j’admirais en considération du talent, du service rendu, du génie militaire, politique, poétique ou littéraire. Sans chercher à savoir si le personnage était noir, blanc ou jaune, appartenait au genre « homo » ou au genre « hétéro » et à leur différentes variétés LGBT-OGM comme désormais on l’enseigne aux petits enfants dès l’école « première » (malheureux , ne dites pas « maternelle » !).

Mais de fréquence en fréquence, subrepticement, subliminalement, Frigide m’investissait, Frigide me convertissait. Ce que je croyais être mes défenses immunitaires, et qui n’étaient en réalité qu’abjectes préventions, s’amenuisaient. Mais c’est subitement après Bram, en ce pays « cathare » que se produisit mon illumination.
Alors je me rendis me rendant compte en un éclair qu’il fallait, moi aussi, me faire disciple de Frigide. On me la faisait écouter et encore écouter clamant « homos, vous aussi vous pouvez adopter, vous aussi vous pouvez éduquer, mais vous ne pouvez pas procréer » !
Au début ça m’avait paru curieux. Difficile en effet pour les homos, malgré les avancées modernes de la science sodomique et autres procédés, de procréer ! Mais sans doute faut-il comprendre que Frigide, on ne saurait le lui reprocher, mettait une limite aux émouvants désirs des homos en ne leur accordant pas le droit à l’achat sur les marchés de la « gestation pour autrui ». Mais pour le reste, pour elle, pas de difficulté ! Je mesurais alors la grandeur prophétique de Frigide, pourquoi se présentant mystérieusement comme « une fille à pédé », ce qui certes relève de sa vie privée, elle était comme portée par un grand souffle de charité, de glorification de l’homosexualité.

Jusque là j’avais pesté contre elle, trouvant scandaleux d’exalter devant ces masses innombrables d’enfants le modèle de l’amour et des fusions homosexuelles. Mes amis me disaient : avec tes objections de conscience tu introduis un ferment de division dans la grande mobilisation contre le « mariage » homo. Et je maugréais encore, triste « réac » que j’étais, que je ne voyais pas la nécessité de proposer avec Frigide, bien des députés et la plupart des évêques, un Contrat d’Union Civile, un « C.U.C. » qui serait un Pacs amélioré, un mariage somme toute, disais-je avec ironie, qui serait un mariage sans l’être tout en l’étant.
Comme si l’essentiel n’était pas de proclamer et faire comprendre à tous que l’homosexuel est grand justement parce qu’il est homosexuel. Frigide, je le pèse bien maintenant, n’aura pas peu contribué elle aussi, somme toute mieux que Caroline Fourest, à apprendre aux « hommes » (le mot est-il encore adéquat ?) qu’ils ne sont plus divisés entre hommes et femmes mais principalement entre « homos » et « hétéros » et qu’il faut savoir qu’il n’y a qu’un ennemi de l’humanité (ou de l’androité ?) : le « facho ».
Frigide nous aura enseigné la grandeur de la citoyenneté républicaine, de la collaboration avec la police qu’il faut aussi, bien sûr, aimer beaucoup et toujours plus. Car le facho, bête dangereuse et immonde, peut toujours se glisser, nager dans la houle de la foule. Il veut la faire déborder, l’indiscipliner.

Dieu merci, Frigide sait non seulement comme Lénine dénoncer le facho d’abord pour ce qu’il est, avant même de le traquer pour ce qu’il peut faire. Mais elle sait le faire repérer avec toute l’efficacité non pas d’un Big Brother mais de la Big Sister qu’elle est pour tous. Ainsi, grâce à elle, à ses vigilants gardes jaunes coopérant avec les noirs hoplites de Manuel Valls, a-t-on pu arrêter un porteur, selon les médias, de « six bombes lacrymogènes ». Certains ironiseront sur ces « bombes » que l’on peut acheter partout dans les magasins d’articles de chasse-pêche et qui ne sont que des aérosols anodins en comparaison de ceux de la police.
Mais ouf ! Comme à Boston, les six mille glorieux policier de Manuel Valls et les six mille gardes jaunes de Frigide, appuyés par les six cent professionnels des Services de Sécurité auront permis d’arrêter le « facho », aussi méphistophéliquement dangereux qu’un lanceur de bombe d’Hiroshima.

C’est ainsi vois-tu mon cher Louis-Ferdinand que mes yeux ne sont pas couverts d’écailles comme ceux de Saül de Tarse mais se sont ouverts comme ceux d’Ezéchiel. Et puisque on en vient ainsi aux prophètes, oui, je le sais désormais, Frigide est une grande prophétesse et même en notre époque de gloire du « trans » un grand prophète.
C’est ainsi qu’avec raison on la considère et qu’on l’exalte dans bien des presbytères et évêchés. Par exemple dans l’observatoire politique d’un diocèse on observe qu’ « elle dit souvent n’importe quoi », mais peu importe, on l’aime. Au diable la raison ! C’était pareil me disent des érudits avec les prophètes de la Bible, certains étaient totalement « déjantés », comme Frigide, mais dans le flot de leurs paroles on pouvait trouver des perles, de grands cris d’humanité.
Dans l’Église d’aujourd’hui et dans l’usage de sa langue on aime ceux ou celles qui « posent des actes prophétiques ». Ainsi Frigide, par delà ses propos déclamatoires, contradictoires et fulminatoires, pose-t-elle les actes prophétiques d’une humanité idéale, de grande équanimité pour l’homosexualité. Frigide, c’est tout à la fois Isaïe, Jérémie, Habacuc et les autres mais aussi Esther et Judith. Ainsi, elle fait défiler et patrouiller de jeunes créatures, tricolorement vêtues et en bonnet phrygiens, vigilantes Mariannes républicaines, sur le modèle jacobin de la « section des piques », ces piques sur lesquelles on promenait les têtes des « fachos » de l’époque. Et d’ailleurs comment l’humanité pourrait-elle progresser sans le « facho » à décapiter, l’irremplaçable facho sur la haine duquel se fonde la cohésion républicaine et qu’il faut bien inventer s’il n’existe plus.

À l’époque aussi de la prophétique Révolution Française, on lançait de grands cris d’amour, de vertus, d’abnégation citoyenne, pour l’humanité en général. De même, il faut aujourd’hui aimer les homos en général.
Tu vois donc mon cher Louis-Ferdinand combien je suis heureux d’être rentré dans le rang dans cette foule qui est, avec raison, frigidolâtre et d’un immense enthousiasme barjotin.
Le très catholique professeur Breloux en sera heureux, qui m’invitait à tout accepter de Frigide pour ne pas diviser le pays rassemblé à son appel ; heureux aussi mes amis royalistes pardonnant à Frigide tout le falbala jacobin ; heureux encore les clercs, satisfaits de ce que Frigide ait su providentiellement conjurer par son heureuse homophilie les pestilentiels souvenirs des affaires de pédophilie.

Une ère politique nouvelle s’est enfin ouverte sur la France : Frigide, rassemblant les deux grandes tribus des zétéros et des zomos, est le chef qu’il lui faut. Mieux que Fillon, mieux que Copé, mieux que Le Pen, mieux que le Prince Jean qui n’arrêtait pas de venir sans jamais arriver, elle est celle qui peut sauver la France. Voici donc que, moi aussi, je ressens les grands frémissements au tréfonds de mon être qui portent les masses vers Frigide.

Dieu, cher Louis-Ferdinand, si tu savais comme je suis heureux d’être si content d’être entré dans le rang, heureux de pouvoir dire après Frigide, à la manière de Marx et d’Enrico Macias, « Homos de tous les pays et de toutes couleurs, unissez-vous » ! Dans le meilleur des C.U.C. bien sûr, qui vaut bien un mariage….

Ton ami, Gaulois Lejoyeux.



vendredi 19 avril 2013

Injustice partisane des « décideurs » de la Manif pour Tous à l’encontre de Marion Le Pen et de Jacques Bompard.


Au départ, la Manif pour Tous se voulait apolitique. Tout le monde a constaté l’ineptie ou l’hypocrisie de pareille position : le débat est en effet simultanément idéologique et politique.
Mais pourquoi Frigide a-t-elle donné la parole à des personnalités politiques de l’UMP et pas à Gilbert Collard, à Jacques Bompard ou à Marion Le Pen, porte-parole pourtant d’une vaste partie de l’opinion même si, très injustement, elle n’est représentée que par trois députés.
Or, Jacques Bompard a bataillé avec opiniâtreté et talent et Marion Le Pen a fait l’unanimité, sauf celle des sectaires et des fanatiques, par sa douce fermeté et son très  prometteur talent d’expression. Et elle a dit très justement des arguments essentiels.
Je suis d’autant plus heureux pour dire cela que ce n’est jamais sans tristesse que j’ai eu à exprimer des désaccords, sans jamais aucune animosité, jadis avec Jean-Marie Le Pen et surtout, sur des points importants avec sa jacobine de fille dont je reconnais également le punch et la qualité de communication.
N’étant plus au Front National depuis plusieurs années, je n’en suis que plus libre de porter des jugements uniquement motivés par les valeurs que je défends et le respect, autant que je le puis, de la vérité.
Frigide Barjot se serait grandie en permettant à Marion Le Pen de parler autant qu’un médiocre Raffarin.
On veut espérer que ce refus n’était pas motivé par quelque crainte jalouse d’un grand enthousiasme de foule pour la benjamine de l’Assemblée Nationale.

L’éradication à l’école de « nos ancêtres les Gaulois », c’est du nihilisme génocidaire !


L'Agrif communique:

Ce matin 19 avril 2013, à l’émission dite « d’information » de 8 h sur France Inter on a pu entendre exposer les nouvelles mesures et nouveaux programmes perpétrés par le ministère toujours frauduleusement appelé « de l’éducation nationale ».

Ce ministère, sous la houlette de l’idéologue socialiste jacobin Vincent Peillon se fixe en effet très explicitement non pas essentiellement la transmission du savoir et de la culture mais la suppression de tout ce qui est désigné comme « discrimination ».

Il s’agit donc d’en finir avec la différenciation sexuelle par le martèlement de l’idéologie dite du « genre » qui est très exactement la négation du genre humain.

Il faut en finir avec le choix des œuvres sur les critères de leur valeur culturelle, spirituelle, intellectuelle et morale, esthétique. L’important sera désormais de les sélectionner sur critères d’appartenance à « la diversité ». On choisira donc préférentiellement  des auteurs de couleur, non pas pour la valeur universelle de leur œuvre mais… parce que de couleur ! Si l’on se penche sur Alexandre Dumas, ce sera d’abord pour apprendre qu’il était mulâtre.

Et c’est ainsi que l’antiracisme idéologique débouche sur de la sélection  sur préférence raciale ! C’est ainsi que pour exalter la diversité on entend effacer la culture française. C’est le règne d’Ubu idéologue !
Alexandre Dumas, Léopold Sedar Senghor, et notre ami le grand sociologue Jules Monnerot, antillais, auraient hurlé devant de pareilles inepties.

Enfin, Patrick Cohen s’est félicité que ce soit terminé de l’enseignement de « nos ancêtres les Gaulois ». De fait, il y a longtemps que l’on n’enseignait plus cela. Mais on ne peut qu’être affligé devant pareille position ! Cette formule créée par les pères de l’école laïque, était en effet porteuse d’une grande vérité symbolique et d’une grande valeur de cohésion nationale.
De même que la force de l’empire romain consista à faire de tous ses citoyens issus de l’immense diversité de ses peuples, des descendants de Romulus et Remus, la force de l’ancestralité gauloise partagée, c’était que, de toutes origines, des petits Français éprouvaient que leur affluent s’était fondu dans le grand fleuve gaulois.
Certes tous les Français aujourd’hui ne descendent pas des Gaulois, beaucoup encore tout de même. Mais prétendre éradiquer de notre identité nationale une essentielle hérédité d’appartenance historique et culturelle sinon ethnique, c’est du génocide culturel.

Aujourd’hui, il est en Israël des intellectuels juifs comme Schlomo Sand pour affirmer que les Juifs d’aujourd’hui, si divers racialement, n’ont guère pour ancêtres les Hébreux et de dire, selon lui, « comment le peuple juif a été inventé ».
Or, pour continuer à vivre, Israël doit continuer à communier dans l’affirmation « nos ancêtres les Hébreux », certes de vérité ethnique contestable mais de vérité mythique vitale.

Eh bien, il faut de même, n’en déplaise à Mr Patrick Cohen, continuer à communier dans « nos ancêtres les Gaulois » pour que le peuple français continue.
L’Agrif pour sa part, luttant pour la continuité de l’identité française et chrétienne, entend par le fait même défendre la mémoire des racines gauloises de notre peuple et de notre culture.
Ceux qui, ayant acquis la nationalité française ne supportent même pas l’évocation de ces racines, se comportent sinon comme des envahisseurs du moins comme des malappris.

L’Agrif continuera à développer comme soubassement de ses combats judiciaires une culture de vie où, selon la doctrine de l’admirable philosophe Simone Weil, se conjuguent les deux dimensions de notre civilisation classique: l’enracinement et l’universel.
Aussi, aujourd’hui, lorsqu’on veut enlever aux êtres humains la conscience de leur appartenance sexuelle comme la mémoire de leur enracinement national et culturel, c’est bien à une démolition génocidaire que se livrent les idéologues du nihilisme révolutionnaire.

Bernard Antony.


Ils sont libres : Dieu soit loué !


Avant-hier encore, sur Radio-Courtoisie, j’adjurais les chrétiens de faire monter de partout leurs prières pour la libération de la famille Fournier prise en otage au Cameroun.
Nous apprenons qu’ils ont été libérés. C’est au moins, dans ce monde terrifiant de violence, une tragédie qui aurait pu déboucher sur l’horreur qui prend fin.
Dieu soit loué !

jeudi 18 avril 2013

Pseudo « mariage » homo.



Jeanne Smits et moi avons dénoncé hier au soir sur Radio-Courtoisie la déferlante de désinformation et tous les procédés « d’intox » que mettent en œuvre le gouvernement, le lobby LGBT-OGM et tous les médias dont ils disposent ; avec notamment, dans la presse écrite, Libération et le Monde dont le patron est le richissime prosélyte homosexuel Pierre Bergé, ce délicat humaniste pour lequel « un ventre de femme, ça doit pouvoir se louer comme les bras d’un manutentionnaire », celui encore qui exprimait son accord avec un message de souhait de ce qu’explose une bombe dans les manifestations des anti-mariage gay. Comme à Boston.

La vérité surtout, c’est que parmi les défenseurs du mariage, strictement aucune violence n’a jusqu’ici été commise : pas jets cocktails Molotov, pas de vitrines brisées, pas de voitures incendiées, pas de rues dépavées.

Des « camping » improvisés, des personnes assises ou couchées, des slogans, tout cela c’est exactement le contraire de la violence !

Dommage que la porte-parole médiatisée de la Marche pour tous ait bien imprudemment fait la première le jeu de la désinformation de gauche en dénonçant, sans avoir vérifié, les braves gens par trop compressés dans la dernière grande manifestation et voulant alors respirer un peu sur les Champs-Élysées et autres avenues.

Aujourd’hui on peut certes craindre des débordements et des violences : de la part des agents infiltrés du ministère de l’Intérieur, formés à la manipulation et à la provocation. Il faut le savoir et le dénoncer sans cesse. Car les manifestations qui, partout, ont enfin pris le tour d’exigence politique nécessaire pour faire plier le gouvernement doivent s’amplifier.

lundi 15 avril 2013

IL N’Y A PLUS QU’UNE SOLUTION : LA DISSOLUTION. TOUT DE SUITE !


Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

 La hâte du gouvernement Hollande-Taubira à faire passer coûte que coûte la loi de dénaturation du mariage prouve, s’il en était besoin, que c’est bien cette mesure-là qui lui importe plus que tout.

Il s’agit de l’imposer comme une loi irréversible, pour toutes les raisons de la culture de mort du nihilisme révolutionnaire. Sur d’autres mesures ces gouvernants pourront composer ou reculer. Mais sur celle-là leur fébrilité montre bien ce dont il s’agit : réaliser sans barguigner l’exigence comminatoire du lobby mondial de la minorité LGBT-OGM.

Les incroyants positivistes analyseront cela comme le fait du fanatisme de l’idéologie individualiste de déstructuration sociale. Les croyants y verront le fait d’un acharnement proprement diabolique dans une volonté de désintégration de l’unité du couple humain, noyau fondamental constitutif de la société.

On mesure combien ont été coupables ou de légèreté ou de complicité certains chefs de parti, ayant non seulement d’abord jugé bon de considérer cette loi comme une diversion, mais ayant préféré s’abstenir de manifester sous le misérable prétexte qu’il fallait débattre de choses plus importantes. Or, si tel avait été le cas, le gouvernement, devant l’immense opposition rencontrée, l’aurait retirée.

Désormais, contre ce projet de loi qui relève du racisme le plus absolu, puisque projet de subversion du principe même de l’humanité, il n’y a plus qu’une voie : l’amplification de la mobilisation populaire, provenant d’une heureuse multiplicité d’initiatives, doit être telle que doit s’imposer au Président de la République la nécessité de dissoudre l’Assemblée et de nouvelles élections.

L’AGRIF appellera alors à ne voter que pour des candidats s’engageant explicitement à combattre pareille loi et aussi, car tout se tient dans la défense de la personne humaine, à agir pour le remplacement de la loi Veil par une loi de protection de la vie humaine innocente.

Pour l’heure, l’AGRIF invite tous ses adhérents et amis à appuyer toutes les manifestations annonciatrices pour tous du Printemps Français.




vendredi 12 avril 2013

L’analogie dans les abjections de Cahuzac et Bernheim.


Les aveux de Jérôme Cahuzac et Gilles Bernheim révèlent une grande analogie dans la bassesse morale de leurs procédés.
En effet, plus encore que dans leur délit respectif de fraude fiscale et de fraude intellectuelle, leur semblable abjection réside dans leur procédé de dénonciation chez autrui de ce qu’ils pratiquaient  eux-mêmes.
Car, en bon socialiste jacobin et flicard, le Cahuzac appelait, avec les accents de vertueuse indignation robespierriste, à traquer et punir les odieux fraudeurs. On imagine aisément comment sous la Convention on eut châtié sa turpitude en quelque sorte « au carré ». Sans doute un grand moraliste type Saint-Just n’aurait pas manqué de relever que la guillotine était un châtiment bien doux pour un tel double crime de douanier fraudeur.

Le grand rabbin, lui, a commis la malhonnêteté du plagiat. Mais il ne s ‘est pas contenté d’être un vilain petit copieur. Il a invoqué pour sa défense qu’il ne savait plus si ses notes, pas référencées, étaient de lui ou d’un autre.
Sur cela, à la rigueur, on aurait pu le croire, lui pardonner. D’autant que lorsque, comme lui, on a passé des dizaines d’années dans l’étude de la Tora par le crible de l’immense et répétitive casuistique des Talmuds de Jérusalem et de Babylone, on peut certes finir par ne plus savoir si les arguties sont de Shamaï ou de Hillel, de Maïmonide ou de Rachi, et si ce que l’on écrit est vraiment de soi-même ou involontaire reprise d’un vénérable rabbi.
Chose tout de même fâcheuse dans une culture de la mémoire où normalement tout doit être référencé. Mais en l’occurrence sa défense n’était pas du tout crédible.

En effet, c’est au plagié, le philosophe Jean-François Lyotard, que Gilles Bernheim imputait un plagiat de ses textes ! François Aubel, dans le Figaro de ce jour, écrit que le méprisable procédé était d’autant plus vil encore que Lyotard, mort en 1998, ne pouvait évidemment répliquer.
Mais il y a eu heureusement des universitaires intègres et compétents, Pierre Girardey et Jean-Noël Darde, pour faire la preuve irréfutable de la malhonnêteté intellectuelle et, pire encore, humaine, de Gilles Bernheim qui, alors, a bien du avouer. J’avais noté d’ailleurs que, sur le site Atlantico, le président de France-Israël, l’avocat Gilles-William Goldnadel, persuadé de son ignominie, lui exprimait tout son dégoût.

On mesure comment, avec des personnages semblables au douanier ripou Cahuzac et au plagieur calomniateur Bernheim, pouvaient fonctionner les tchékas soviétiques et la gestapo nazie.

Cela dit, dans le même registre d’abjection se trouvent tous ceux qui osent aujourd’hui invoquer la morale avec d’autant plus de grandiloquence qu’ils n’en ont aucune.
Car pire encore que les bassesses précitées il y a la complicité objective dans le meurtre de tant d’enfants à naître de tous ceux qui ont voté, ou ne remettent pas en cause, la loi Chirac-Giscard-Veil, celle qui permet de déchiqueter des fœtus dont tout le monde sait que non seulement ce sont des personnes humaines mais des êtres que le médecin avorteur torture et tue.

P.S : Je reviendrai lundi sur le vote de la loi Taubira.

mercredi 10 avril 2013

« MARIAGE » homo : ouvrira-t-on les yeux sur les raisons de la double victoire du lobby LGBT-OGM ?


Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Comme on pouvait s’y attendre, le Sénat entérine le vote de la chambre des députés en faveur de la loi de dénaturation du mariage, non sans le secours à la gauche d’un certain nombre de sénateurs dits de droite.

Une fois de plus la franc-maçonnerie aura assuré la cohésion de la gauche par ailleurs divisée et elle aura comme à l’ordinaire débilité la dite droite.

Cette loi a été imposée par le très puissant et très riche lobby de la minorité LGBT-OGM, agent actif de l’individualisme nihiliste révolutionnaire. Son activisme de groupe de pression politique a culminé en une guerre psychologique utilisant tous les moyens possibles de désinformation dans un constant bombardement médiatique.

Il a notamment encore utilisé à plein la technique d’intimidation et de sidération de la dialectique grossière mais éprouvée de l’antiracisme. Tout le réseau de propagande LGBT-OGM s’est employé simplistement mais efficacement à opposer le camp du bien de la bonne et obligatoire homophilie et le camp du mal de la non-homophilie désignée comme celui de la barbarie homophobe.

Les dirigeants de la réaction de masse contre la loi sont quasi unanimement tombés dans ce panneau. En ne cessant de se disculper de l’accusation, ils se mettaient ainsi en permanence en position de complexés sur la défense. Malgré les moyens d’expression qu’ils avaient, aucun d’entre eux et surtout pas la surnommée Frigide Barjot, n’aura pris le temps de comprendre, de démonter et de dénoncer les grosses ficelles terrorisantes de la pieuvre LGBT-OGM.

En ne cessant de se proclamer « la fille à pédés » (sic !), en ne cessant de faire acclamer des histrions homosexuels, Frigide vraiment Barjot ne voyait pas qu’elle n’en ferait jamais assez ! Qu’elle ne faisait qu’apporter de l’eau au moulin LGBT. Qu’il était totalement absurde et contre-productif de ne cesser d’exalter avec Bongibault le modèle homosexuel.

Comme s’il n’avait pas suffi de dire une fois pour toutes que le combat pour le mariage naturel  n’était pas celui de la haine contre les homosexuels !

Et donc de ne pas déplacer le combat sur le terrain dialectique choisi par la subversion LGBT-OGM. Moyennant quoi, Frigide Barjot et son soviet de bien gentils naïfs, quels que soient leurs titres prestigieux auprès des bonnes masses chrétiennes, auront accompli un grand travail de promotion de l’homosexualité que n’auraient pas imaginé ses prosélytes idéologiques. Le lobby a donc remporté une double victoire : celle de la loi et celle de la promotion panhomosexuelle.

On ne saurait non plus oublier pour autant que c’est l’élection de François Hollande qui a entraîné le vote de cette loi, qui n’eut pas été si vite et si facilement imposée avec une majorité de députés dits de droite. On ne saurait pas davantage oublier que si l’épiscopat français s’était jadis mobilisé contre la loi Chirac-Veil légalisant le meurtre  d’enfants à naître, jamais l’actuelle loi de panhomocratie ne serait passée.

Aussi le combat contre la culture de mort, les combats pour la vie ne doivent-ils pas cesser mais se développer à partir d’une analyse sans complaisance des échecs.

Ils devront être menés avec la claire volonté de les placer non pas certes dans une perspective de politiciennerie mais dans une claire priorité de combat politique, bien sûr éclairé par la morale véritable qui ne saurait se réduire à la vigilance fiscale.

mardi 9 avril 2013

Au train où l’on va, pourquoi pas un référendum pour ou contre le mensonge !


Voici que tous ceux qui clament d’ordinaire qu’ils ne veulent pas d’un « ordre moral » glapissent maintenant de concert pour que l’on décide enfin d’une « moralisation de la vie publique ». Les plus fanatiques moralistes ne peuvent que se réjouir.

Mais si j’analyse bien l’affaire Cahuzac, ce n’est pas tant le fait d’avoir planqué son fric dans des banques hors des frontières sacrées de la patrie qu’on lui reproche. Bien plus, et à juste titre, au-delà encore de ses dénégations dans le style « la vérité si je mens !», ce qui indigne c’est le cynisme d’une abyssale contradiction entre la pratique privée et l’acte public. Pour résumer, on était avec ce ministre non seulement dans le registre des gendarmes-voleurs, des douaniers receleurs, mais plus encore dans le genre dénonciateur , car appelant à combattre les délinquants fiscaux avec les emphases de cette vertueuse indignation qui est une des constantes de la gauche depuis les assemblées hurleuses de la Révolution française.
Scrogneugneu, c’était pas avec lui, Cahuzac, de la loge des frères de la vertu à l’Orient de Villeneuve sur Lot, qu’on laisserait en paix ces salopards d’évadés fiscaux !

Cela dit, dans une époque de relativisme généralisé, où il est de bon ton d’affirmer que « la vérité, ça n’existe pas » voilà qu’en manifestant  l’évidence du mensonge on manifeste bel et bien celle de la vérité. Car qu’est ce que le mensonge sinon le contraire de la vérité ?

Alors, pour moraliser, nos intègres gouvernants imaginent toutes sortes de mesures telles que les déclarations dûment formulées sur l’honneur, mais aussi toujours plus d’enquêteurs pour les vérifier. Ce qui au moins créerait des emplois.

On parle même d’un référendum où l’on demanderait aux Français s’ils souhaiteraient plus de mesures moralisatrices. Mais cela nous semble demi-mesure. Car, ma foi, pourquoi ne pas poser simplement la question aux français : « Voulez-vous de la suppression du mensonge ? ». Si le oui l’emportait, et on peut l’espérer, le mensonge étant alors interdit, quel progrès serait ainsi réalisé ! Jean-Jacques Rousseau en ressusciterait de contentement. Hors des appétits égoïstes des anciennes sociétés,  l’État nouveau, l’État enfin vraiment socialiste n’administrerait plus qu’une grande et belle collectivité d’individus francs et loyaux. Plus qu’avec Savonarole, plus qu’avec Calvin, réalisant enfin les sublimes aspirations des grands ancêtres de la Révolution, les Saint-Just et les Robespierre, la vertu finalement tiendrait lieu de constitution.

Les seuls en désarroi seraient sans doute les juges et les avocats, ayant bien moins d’affaires à traiter avec cette interdiction du mensonge. Supposons un oui à 99,9% à la question, quel triomphe ce serait pour la moralisation de la vie publique.
Or le résultat pourrait être de cet ordre. En effet, je suis persuadé que tous les dignitaires religieux appelleront à voter oui au « non au mensonge ». En tête le grand rabbin et, derrière lui, comme d’ordinaire, nos cardinaux et évêques et aussi tous les dignitaires de l’islam, et encore tous les grands maîtres des obédiences maçonnes rangées moralement derrière le plus illustre vénérable, celui de l’illustre loge de la parfaite sincérité de Pinsaguel sur Garonne.

À notre François, ce franciscain laïque, la République morale pourrait bien alors faire l’hommage d’une statue immortalisant la déchéance du mensonge.
Ah, si un grand  sculpteur, un moderne Praxitèle, pouvait alors le croquer dans une de ces grandioses postures qui nous le font tant admirer, dressé comme un coq gaulois, les traits tendus par une vigilante héroïcité, le regard scrutateur et sévère vers l’avenir radieux dont il assure la réalisation à Valérie Trierweiller.
On lirait sur le socle : « À François l’inoubliable vainqueur du mensonge, l’hommage unanime de la République vertueuse ».

Arrêtons-nous là mais, en vérité, comment traiter autrement que par le sarcasme ces indignes appels des dindons politiciens pour la moralisation de la République.
Quel déferlement d’hypocrisie !

Car s’il n’est en effet pas bien de mentir et de dissimuler, surtout lorsque l’on se présente comme un rigoureux et impitoyable justicier, il est tout de même moralement bien pire de tuer. Or, voici que le permis de tuer, de tenailler les enfants dans le sein de leur mère, est encore plus encouragé par l’État, l’avortement désormais partout assuré, conseillé, remboursé.
Oh certes le frère Cahuzac agissait bien misérablement en traquant les auteurs de ce qu’il pratiquait lui-même.
Mais quelle que soit l’abjection de cette duplicité de maquereau dirigeant de police de la vertu, elle est inférieure à celle de l’acceptation objectivement bien plus criminelle de l’avortement. Mais pour cela Cahuzac ne devra pas rendre des comptes ici bas, ni lui ni presque tous les autres politiciens presque tous complices dans l’acceptation du meurtre banalisé de l’enfant à naître.

Alors nous, nous pensons qu’il y a quelque indécence dans les hurlements des hyènes contre ce bouc émissaire de Cahuzac. Car tous ensemble, avec lui, leur État républicain est celui du meurtre des bébés.

lundi 8 avril 2013

LES POGROMS ANTICHRÉTIENS EN ÉGYPTE : « NOUS SOMMES TOUS DES COPTES ÉGYPTIENS ! »


Une fois de plus, après des centaines d’autres abominations au long de ces dernières années, la populace islamique se livre en Égypte aux délices des pogroms des coptes (« Égyptiens »), cette population résiduelle de l’ancien peuple d’Égypte longtemps très majoritairement chrétien, jusqu’à sa réduction en dhimmitude par les envahisseurs arabo-musulmans. L’ignorance de certains journalistes ne suffit pas à expliquer la désinformation propagée par trop de commentateurs des récents événements.

Comme s’il s’agissait d’un conflit entre deux communautés sensiblement égales et également responsables.

Comme s’il n’y avait pas d’un côté les pauvres communautés chrétiennes victimes d’agressions incessantes, souvent terrorisées, ne représentant que moins de 10 % de la population, sans aucune représentation politique, sans garantie aucune de justice impartiale ; et de l’autre, la masse des 90 % du peuple égyptien, musulmans encadrés massivement fanatisés par les Frères Musulmans au pouvoir et les autres organisations salafistes.

Les rares coptes qui en ont les moyens fuient l’Égypte, les autres tremblent, de plus en plus cantonnés dans leurs zones de résidence, dans leurs ghettos.

On  attend en vain pour eux la moindre parole d’appel à la justice de la part de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), cette filiale française des Frères Musulmans dont l’idéologue principal est l’universitaire Tariq Ramadan, petit-fils de l’instituteur Hassan Bana, le fondateur égyptien de la confrérie aujourd’hui au pouvoir.

Hélas, même chez les chrétiens français beaucoup ne veulent surtout pas scander : « Nous sommes tous des coptes égyptiens ! ». Ils refusent impardonnablement de voir que, de plus en plus numériquement puissant, organisé et riche, l’islamisme pourra être un jour en France ce qu’il est aujourd’hui en Égypte.

Sans charité pour les coptes d’Égypte, ils n’en ont pas non plus pour nos petits-enfants. Il en est en effet qui préfèrent que l’on aille dire aux Frères Musulmans de l’UOIF : « Vous êtes notre espérance ! ».



jeudi 4 avril 2013

UNIVERSITÉ D’ÉTÉ 2013 DU CENTRE HENRI ET ANDRÉ CHARLIER.


 FACE À LA RÉVOLUTION NIHILISTE, 
UNE POLITIQUE DE LA VIE

Au programme :

CULTURE GÉNÉRALE POUR UNE POLITIQUE DE LA VIE.



1) Les idéologies révolutionnaires d’hier et d’aujourd’hui, les mécanismes des subversions, les réseaux et les hommes.

2) Connaissance de l’islam réel.

3) Doctrine, objectifs et méthodes d’une réaction politique et sociale.

Conférences de Bernard Antony, Louis Chagnon, Yves Daoudal, Abbé Gouyaud, Pierre Henri, Sophie Kelbrener, Cécile Montmirail, Jeanne Smits, Thibaut de la Tocnaye, Me Jérôme Triomphe, suivis de carrefours et débats.

Interventions d’ores et déjà programmées :
- Bernard Antony : « le phénomène socialiste » selon Chafarevitch.
- Sophie Kelbrener : l’écologie remise à l’endroit.
- Cécile Montmirail : la conception de la femme dans l’islam.
- Jeanne Smits : l’insupportable multinationale du totalitarisme LGBT.
 - Thibaut de la Tocnaye : géopolitique du Moyen-Orient.

Conférences de fin d’après-midi :
 - Louis Chagnon : l’état de la dhimmitude aujourd’hui.
-  Pierre Henri : idéologie et cinéma.
-  David Fontey : les persécutions antichrétiennes en Espagne au XX° siècle.
 - Anne Cognac : nos lectures. 

L’université débute le 27 juillet après-midi.
Elle se termine le 3 août après déjeuner.
Quatre journées sont consacrées aux conférences, débats et aux travaux de groupe à raison de trois conférences par jour.
Temps libre chaque après-midi jusqu’à 17 heures.
Deux journées sont consacrées aux sorties dans les Pyrénées (deux ou trois niveaux de marche).
L’abbé Gouyaud célèbre sa messe chaque matin.
Visite à la Grotte et aux sanctuaires, et procession aux flambeaux au gré des participants.

mercredi 3 avril 2013

Le monde politique et médiatique ne bruit que des affaires de fraude et de corruption.



Mais sur le sort des quatre enfants et de leurs parents enlevés par les barbares terroristes islamistes du Nigéria, rien !

Le pape, certes, y a fait allusion le jour de Pâques. Mais quel silence en général dans les églises ! Et que dire des médias ? Il est vrai qu’il ne s’agit pas de journalistes ! Quant aux dirigeants des associations musulmanes, et notamment à ceux des organisations les plus liées à l’islamisme radical, comme les Frères Musulmans, et qui ont les moyens d’atteindre et de parler aux kidnappeurs, silence total !

Que fait donc l’UOIF, la section française des Frères Musulmans ?






mardi 2 avril 2013

Frigide Barjot : je ne marcherai plus !


C’est à en pleurer !
Gérard Bapt, député socialiste de la Haute-Garonne, a beau jeu, ce mardi 2 avril à 13 h sur France-Inter, de dénoncer, avec raison, la présence de madame Tellenne alias Frigide Barjot au congrès de l’organisation en France des Frères Musulmans, l’UOIF.

Nés en Égypte, les Frères Musulmans constituent l’une des principales organisations internationales de l‘islamisme conquérant.

Ils entendent imposer partout comme en Égypte, au Soudan, en Libye et demain en Syrie, la soumission de la société à la charia et, pour les chrétiens, les régimes de discrimination et de persécution de la dhimmitude.

De toutes parts je reçois l’expression de la consternation de mes amis des communautés chrétiennes d’Orient et aussi des défenseurs d’une saine conception de la laïcité.

Après être tombée dans le panneau dialectique de la hantise de l’homophilie nécessaire contre  « l’homophobie », voici que Frigide Barjot tombe tout aussi étourdiment dans celui de « l’islamophilie ».

Ce serait accablant d’indigence intellectuelle si ce n’était accepté et relayé par ceux qui la financent et la conseillent, politiques ou religieux, commettant en l’occurrence une énorme faute de légèreté idéologique.

Au final des courses, Frigide Barjot et les irresponsables qui la cautionnent n’auront-ils pas ainsi accompli un grand travail de banalisation de l’homosexualité et de légitimation de l’islam ?

Jusqu’à l’explication finale où, demain, les Frères Musulmans règleront, comme prévu par la charia, le sort des homos si chers à Frigide Barjot.

Je suis donc aujourd’hui amené à déclarer ceci : les autres feront ce qu’ils voudront ; moi, je ne marcherai plus dans les manifs dites « pour tous » de madame Barjot. Car si je répugne à choisir la peste contre le choléra, je n’approuve ni la peste de la banalisation homosexuelle ni le choléra de la pénétration islamique.

Je n’en veux pas personnellement à Frigide Barjot. Elle n’est pas à la hauteur de la « taqqyia », l’art islamique de la dissimulation, tactique du double langage que l’intelligent Tariq Ramadan, (petit-fils d’Hassan el-Banna, le fondateur des Frères), manie aujourd’hui avec un art consommé. Mais je ne puis plus me taire lorsque, tel le joueur de flûte de Hamelin, elle entraîne derrière elle de grandes masses de braves gens se noyer dans la mer des utopies.

Frigide Barjot a pu servir.

Maintenant elle est nuisible.