jeudi 27 juin 2013

Condamnation du Docteur Dor

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

La procureure qui a demandé hier la condamnation du dr Dor à une forte amende et à une peine de prison avec sursis a ajouté son souhait de voir celui-ci vivre une thérapie.
Cela n’est pas de la simple ironie de mauvais goût. C’est bien évidemment l’affirmation d’une volonté de rétablissement en France des hôpitaux psychiatriques qui fonctionnaient jadis en Union Soviétique. Devant la formulation d’une pareille abomination, nous sommes évidemment totalement solidaires de l’héroïque Dr Dor, intraitable militant pacifique du respect de la vie.


"Bernard Antony raconte"

BERNARD ANTONY raconte : nos combats de résistance catholique et française sur l’entre-deux siècles – entretien avec Cécile Montmirail – Paris – Godefroy de Bouillon – avril 2013 – 274 p. – 27€

Né le 28 novembre 1944, à Tarbes, et bien enraciné dans sa Bigorre natale,  incarnant  ce que déteste le plus  la bien-pensance politiquement correcte : l’attachement à la patrie française et à l’Église catholique, mais hostile à l’idée d’un “parti catholique” ou d’un “national-catholicisme”, distinguant bien ce qui est dû à César de ce qui est dû  à Dieu,  Bernard Antony fut député européen Front National de 1984 à 1999. Toujours dans l’opposition, jamais au pouvoir, il ne traine derrière lui aucune casserole, notamment financière, et ses adversaires n’ont pas réussi à le déshonorer, ce qui permet de préjuger de son intégrité et de la sincérité des témoignages qu’il a confiés à sa collaboratrice, la journaliste  Cécile Montmirail. 
Alors qu’il était encore “dans les entrailles de [sa] mère, le Seigneur a fait de [sa] bouche une épée tranchante”. Le militantisme politique est chez lui une véritable vocation et une vocation précoce, nullement encouragée par son père, qui travaille pour l’armée dans l’industrie de l’armement, et finit sa carrière avec le grade de colonel. Dès l’âge de dix ans, il pleure à la chute de Dien Bien Phu et, à son institutrice qui s’en réjouit, tient tête en qualifiant ses propos de “trahison”. Défenseur passionné des causes qu’il estime justes, il sera toute sa vie, par la plume et par la parole, un débateur redoutable et un homme d’action,  adhérant , toujours dans la même ligne, au cours des années, à diverses organisations, et fondant lui-même  ses propres institutions notamment le Centre Charlier qui édite la revue Reconquête, organise des “universités d’été”  et fut à l’origine du pèlerinage étudiant Paris-Chartres, le journal  Présent , d’abord mensuel puis quotidien, et l’AGRIF “Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l' Identité Française et chrétienne” qui, dans la mesure de ses moyens financiers, et en s’appuyant sur la législation existante,  poursuit en justice les personnes les plus significativement coupables de “racisme” anti-français et antichrétien. 
Quoique ce livre commence par les années de jeunesse de BA, et se termine en 2013,  il ne constitue pas une biographie continue. Sans respecter une chronologie stricte, Cécile ne l’interroge  que sur ses actions et prises de position majeures : L’Algérie française et l’OAS,  ses relations avec les syndicats, mai 68 (analyse excellente de la situation politique d’alors) , tout ce qu’il a entrepris pour révéler et faire juger les atrocités communistes, avec focalisation, dès qu’il l’a apprise, sur la trahison de Georges Boudarel. Les sujets proprement religieux ne sont pas traités à propos du Concile Vatican II (1962-1965), mais en 1988, au moment du sacre de quatre évêques par Mgr Lefebvre, dont il avait jusque-là été proche. Son choix “murement raisonné” fut de s’en séparer et de rester fidèle à Rome , ce qui ne fut pas sans répercussions sur la marche du Centre Charlier et du pèlerinage Paris-Chartres  dont il avait été, onze ans auparavant, l’un des fondateurs. On le suivra dans les visites courageuses qu’il fit  aux “Contras” du Nicaragua, aux Cambodgiens ruinés par Pol Pot, aux Croates en guerre, à qui il apporta un réconfort et une aide non négligeables. Dans ce livre fourmillant d’anecdotes où apparaît une foule de personnages plus ou moins illustres, on apprend des choses bien intéressantes sur Charles Pasqua. BA admira Jean-Paul II et Benoit XVI, tout en critiquant leur attitude complaisante à l’égard de l’islam. Le Pape François aura, à son avis deux défis principaux à relever : celui de la nouvelle conquête islamique à visée planétaire et  celui de la personne et des fondements de la société (où il inclut le statut de la famille et ce qu’il appelle le “génocide français” par avortement). Il attend de voir pour se faire une opinion… Arrivé à l’âge de 68 ans, toujours aussi combattif, il n’est nullement découragé par l’échec de son action sur le plan politique, mais plutôt encouragé par la pénétration de ses idées et de l’esprit de son combat  dans bon nombre d’ âmes et d’ esprits bien disposés.
On ne saurait trop conseiller la lecture de ce livre  à des jeunes,  trop ignorants de cette histoire récente dont ils vivent les conséquences. Au moment où le Pape fait aux catholiques un devoir de s’impliquer en politique et de ne pas craindre d’aller à contre-courant, ils verront ce que c’est qu’une vie de militant. Peut-être certains y trouveront-ils un  exemple à suivre.

Recension de Jacqueline Picoche, que nous remercions, parue sur le site "Librairie catholique".

A commander à l'AGRIF, 30 € franco de port.




Indécente « in »Justice » : l’ AGRIF se renforce et se rajeunit.


Salle de conférence trop petite hier au soir au Centre Charlier malgré, au même moment, beaucoup d’autres réunions et manifestations dans Paris.

J’ai d’abord donné la parole à Jérôme Triomphe, notre avocat principal dans la lutte d’assistance aux victimes des arrestations arbitraires et de la persécution politico-policière contre les pacifiques défenseurs de la culture de vie et du mariage naturel.

Jérôme a superbement démontré comment, sans cesse, en utilisant l’arrestation arbitraire et la garde à vue illégale, le gouvernement agit dictatorialement, poursuivant la mise en place du totalitarisme socialiste.

L’AGRIF, qui a été la première à lancer le soutien aux réprouvés dans des dizaines et des dizaines d’affaires, est aussi la seule organisation à poursuivre des policiers pour violations de la loi.

Il est heureux qu’aujourd’hui la Manif pour tous, qui, enfin, n’est plus représentée par l’agitatrice complètement « barjot » de la passion panhomophile, se porte fortement dans la dénonciation de l’arbitraire et notamment dans le soutien à Nicolas Bernard-Buss ignoblement incarcéré et persécuté.

Au même moment les casseurs, cagoulés, équipés des groupuscules « antifa » ont pu, comme ceux du Trocadéro, semer la terreur, briser des vitrines, incendier des voitures sans être inquiétés.

Notons aussi que l’auteur du coup de poing entraînant le décès de Clément Méric demeure en prison au mépris du fait que l’on sait aujourd’hui que c’est ce dernier, fanatique et violent agitateur, qui le traquait pour l’agresser avec la volonté de le « massacrer ».

On sait par ailleurs qu’Esteban, qui a porté pour sa défense le coup malheureusement mortel pour Méric, ne correspond guère à la description faite de lui dans les médias. Paumé peut-être et avec des idées bizarres, d’un tribalisme symétrique à celui de Méric, il est défendu par un avocat talentueux que nous connaissons bien, David Dassah, dont je puis dire qu’il est tout aussi ardemment patriote français que fier de son identité juive. Il est un grand ami de Jérôme Triomphe et de l’AGRIF et, comme nous, n’a que répulsion pour tout racisme ou néo-nazisme.

Il défend Estéban parce que ce dernier n’est pas un assassin mais en vérité la victime aussi d’un coup malheureux porté pour se défendre.


Hier au soir étaient là aussi, autour de Vivien Hoch qui a excellemment mené les débats suivant nos interventions, un groupe important des jeunes veilleurs français mais aussi d’origine africaine, qui désormais entendent aussi prolonger leur détermination par un engagement dans l’antiracisme de l’AGRIF contre les racismes antifrançais et aujourd’hui antihumain.

lundi 24 juin 2013

Leur Salon a fait flop : cela me procure un brin de gaieté !



Le premier salon du dit « mariage gay » a fait un énorme « bide », un échec total et coûteux pour les organisateurs et les exposants : bien fait pour eux !


Cela prouve surtout que le but de l’institutionnalisation légale du « mariage homo » était bien de dénaturer, de détruire le mariage humain par une opération de dérision.

Car on le savait bien, sauf exceptions rarissimes, les paires, triades et autres combinaisons associatives de gays et lesbiennes, et autres catégories transitoires n’aspiraient nullement au mariage.

Mais certains, mus par une sorte de dépit-aversion à l’égard de la complémentarité  naturelle de l’homme et de la femme, tenaient à manifester par la parodie une sorte de dépit rageur ; le but poursuivi étant la dénaturation du mariage naturel par la déstructuration de son assise légale. Je suis prêt à parier que, passé le temps présent de la provocation des premiers mariages des sodomites et lesbiennes,  il y en aura de moins en moins.

Mais il y aura très vite dans ces couples de plus en plus de divorces et à un taux supérieur à celui des autres mariages. Cela fera peut-être le bonheur de quelques avocats et des casse-têtes pour les notaires.

Élection de Villeneuve-sur-Lot.

J’avais exprimé lors du premier tour mon contentement devant l’effondrement socialiste et le bon score du Front National, tout en rappelant mes divergences avec certaines propositions-illusions de la ligne Philippot qui semble désormais le vrai patron idéologique du Front National.

Dans l’immédiat, ce qui me semblerait le plus urgent serait un minimum d’entente pratique, ne nécessitant aucun accord politique, de l’UMP et du FN pour exiger de Hollande une dissolution de l’Assemblée.

On pourrait alors voter pour les candidats affichant sans ambiguïté leur volonté d’abolir la loi Taubira. Et aussi de changer la loi Veil en une législation protectrice du respect de la vie.   

jeudi 20 juin 2013

Libérez Nicolas !

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Très souvent, des voyous coupables de graves délits ne sont condamnés qu’à des peines dérisoires et de dangereux délinquants sont laissés libres par les juges d’application des peines.

Or, voilà que le Tribunal correctionnel de Paris a d’une manière stupéfiante condamné à 4 mois de prison, dont deux fermes, avec un mandat de dépôt, un des innombrables manifestants appréhendés avec violence dans le cadre d’une véritable politique totalitaire de répression idéologique de la liberté d’expression.

Devant son arrestation sans fondement, totalement arbitraire, le courageux Nicolas, brillant étudiant attaché aux valeurs de la dignité humaine et de la liberté, n’a légitimement pas accepté de se livrer à des prélèvements en l’occurrence totalement injustifiés. Cela lui vaut la prison.

L’AGRIF participe à l’immense indignation qui monte face à pareille abomination.

La condamnation de Nicolas relève à l’évidence de la non-indépendance idéologique sinon politique de certains tribunaux. Le gouvernement de la France, qui n’est plus soutenu par la majorité du peuple, a perdu sa légitimité en détournant sa légalité au service de ce qui devient une véritable dictature de plus en plus férocement antichrétienne et anti-humaine.


Libérez Nicolas ! C’est aujourd’hui l’exigence et le cri que poussent des millions de Français indignés. 

mercredi 19 juin 2013

Un des buts de notre université d’été à Lourdes.


Notre université d’été à Lourdes sur les hauteurs des sanctuaires aujourd’hui inondés aura pour finalité d’essayer de comprendre ensemble les grandes pulsions qui agitent notre monde. Et de dire ce que nous croyons pouvoir faire en tant que Français et chrétiens devant sa réalité.

Esquissons ici ce que sera le fil de nos échanges.

D’abord nous partirons de l’observation du phénomène des grandes manifestations nationales de foules protestataires qui, de l’Ukraine au Brésil, en passant par les illusoires printemps « arabes », et le non moins illusoire printemps turc, les mouvements d’indignés et la Manif pour tous, a nourri l’actualité de ces cinq dernières années.

Les politologues (toujours distingués !) s’interrogent sur les similitudes, les différences de ces pulsions, s’avisant avec une incroyable lenteur de jugement qu’elles ne débouchent guère sur de grands changements.

Ce qu’ils ne voient pas non plus, ou qu’ils ne veulent pas voir, et encore moins avouer, c’est la réalité des deux grands mouvements affectant la vie du monde. En quoi, nous, nous sommes peut-être meilleurs qu’eux dans l’analyse, non pas par mérite personnel, mais par notre constante volonté de ne pas partir des idées, ou pire encore, des idéologies pour interpréter le monde, de nous attacher d’abord à considérer autant que nous le pouvons la réalité des choses. Ce qui n’exclut nullement, ensuite, mais ensuite seulement, de juger à l’aune de la foi et des valeurs morales auxquelles nous adhérons. 

Ma première considération est que toujours et partout, à différents intervalles, se produisent de plus ou moins amples mouvements d’expression d’insatisfaction de fractions des peuples devant des lois révoltantes, des injustices ou les scléroses des ordres établis.

Il peut ensuite se faire ou non que ces mouvements soient interprétés, canalisés, ou détournés par des mouvements idéologiques plus ou moins structurés. C’est, somme toute, l’histoire des aboutissements des révoltes et de leur transformation en révolutions.

Aujourd’hui, les différentes révoltes, bleues, orange ou roses ne semblent déboucher sur rien. À mon avis, d’abord pour la raison principale et très heureuse qu’elles ne sont pour le moment ni rouges ni noires. En effet, malgré l’amnésie médiatique soigneusement entretenue de l’immense abomination communiste, les peuples en conservent plus ou moins le souvenir et la répulsion.

Les drapeaux rouges et l’internationale ne font plus mouvoir les masses. Ils ne sont plus brandis ou hurlés que par les vieux rhinocéros mélenchoniens, les archaïques apparatchiks syndicalistes ou les jeunes fanatiques nostalgiques d’un antifascisme d’un autre temps. Ni Marx, ni Lénine, ni Mao, ni Hô ne sont désormais les mythes des sursauts populaires. On ne les invoque plus, ces vieilles idoles dégoulinantes de sang, que dans les pays où elles sont les momies siliconées ou idéologiques d’un totalitarisme qui ne fait tout de même plus rêver.

Mais, face à l’échec du mondialisme qui n’est qu’un nouveau désordre mondial, il est inéluctable que se produisent des révoltes. Alors des masses bougent mais désorientées, sans références idéologiques ou religieuses claires.

Elles bougent sans avoir lu le Manifeste du Parti Communiste de Marx, sans brandir le petit livre rouge de Mao, elles ne brandissent que leurs « smartphones », Facebook et Twitter, pour des communications à l’infini mais vides d’idéologie ou, au mieux, bien courtes d’idées.

Pourtant, je crois, au risque d’une analyse plus poussée, que des forces essentielles à la fois anciennes et nouvelles pèsent sur la vie du monde actuel et vont le modeler.

D’une part, c’est l’avancée globale de l’islam, par-delà sa féroce et bien réelle déchirure, remontant à Ali le quatrième calife, entre la majorité sunnite et la minorité chiite.

De l’autre, et en grande partie face à l’islam mais encore face au mondialisme, c’est le réveil nationaliste, agissant aussi sous le couvert (ou le couvercle) du communisme.

Face à cela, sans être désespéré, car non sans espérance, je ne puis que constater l’inertie globale, la sclérose, aujourd’hui du moins dans l’ordre politique et social, (pas dans celui de la charité), du christianisme en général et du catholicisme en particulier.

Ainsi est-il, hélas, indéniable que les grands rassemblements de foules contre le pseudo-mariage pour tous n’ont pas de soubassement directionnel, qu’ils ne débouchent pas sur la nécessaire volonté politique (je ne dis pas partisane, je ne dis pas politicienne) de réanimation sociale que devrait impulser l’insurrection morale.

En cela, s’arrête la comparaison avec le mouvement de Solidarnosc qui fut de haute conscience politique. Comment d’ailleurs pourrait-il en être autrement ? Car, à la différence de la Pologne solidariste et de la revendication victorieuse de ses messes sur les chantiers navals de Gdansk, tout a été fait pour interdire ne fusse que la moindre expression dans la Manif dite pour Tous de toute référence chrétienne qui aurait contrevenu à son affirmation de principe de sa laïcité. D’ailleurs vigoureusement surveillée par un service d’ordre de bons jeunes gens disciplinés ! Ces derniers feront sans nul doute de bons fonctionnaires et gendarmes, avec de bonnes œillères puisque capables d’interdire, un dimanche des Rameaux, d’arborer à la boutonnière la moindre branche de lauriers mais ne voyant aucun mal au brandissement d’immenses banderoles d’affirmation musulmane par des barbus islamiques et leurs femmes voilées.

Pour l’heure, de la Manif dite pour tous ne procède donc pas quelque modelage ou phénomène nouveau de la vie politique.

Une minorité minorissime de catholiques s’accrocheront à l’idée, à l’illusion, doctrinalement et religieusement très contestable selon nous, plus ou moins théocratique et cléricale, d’un parti catholique.

La grande majorité défendra à l'inverse le principe d’une politique de séparation laïciste du spirituel et du temporel obéissant ainsi à la volonté d’un épiscopat globalement tiède, peu enclin à indisposer les petits césars de l'ordre républicain. 

On est donc hélas bien loin de notre conception du solidarisme chrétien selon laquelle un mouvement politique doit pouvoir affirmer la nécessité du respect de l’âme et des valeurs chrétiennes de nos patries et de notre civilisation, dans le juste respect, mais non dans l’opposition, de ce qui est de César et de ce qui est de Dieu.


Le danger est alors que les nationalismes, certainement sans retomber dans de sinistres déviations révolutionnaires et totalitaires du type de celles du siècle dernier, se développent sur un mode jacobin, sans référence à la loi morale naturelle que devraient respecter les États et leurs lois. Pour l’heure hélas, dans notre pays, la France, s’il y a certes toujours nombre d’hommes de foi, d’intelligence et de courage, il n’y a ni dans la politique  ni dans l’Église une grande voix pour porter l’espérance d’une France et d’une Europe développant leur modernité dans le respect de leurs vivifiantes racines chrétiennes. 

Ce n'est pas une raison pour désespérer, c'est une raison pour réfléchir et agir.

mardi 18 juin 2013

POUR APPELER L’AGRIF

Un changement d’installation internet occasionne provisoirement une rupture de ligne téléphonique.
En attendant que les choses soient  rétablies, on peut téléphoner au :

01 40 51 74 07


Merci de votre compréhension !

lundi 17 juin 2013

Réflexions après la victoire du Front National à Villeneuve sur Lot.



Ce n’est pas parce que j’ai pu et que je puis exprimer toujours de fortes divergences avec le Front National de Marine Le Pen et de Philippot que je ne me réjouirais pas de l’excellent résultat d’un de ses candidats, en l’occurrence courageux et sympathique.


Je note d’ailleurs que le discours général du FN sur l’islam s’est fortement amélioré, sans doute compte tenu des événements et de la pression des électeurs qui ne veulent pas plus du concept d’un « islam de France » jadis approuvé par Marine que de celui « d’islam en France » qui recouvre évidemment bien plus la réalité menaçante.

Beaucoup le savent, mais répétons-le, nous, nous ne haïssons nullement les musulmans, considérés dans leurs personnes, surtout s’ils aiment la France.  Nous les aimons comme, chrétiennement, nous devons à priori aimer tous les hommes.

Nous détestons le système de théocratie totalitaire qu’est l’islam tout autant que le nazisme heureusement défunt et que le communisme qui hélas conserve son emprise atroce sur le quart environ de l’humanité. Ainsi, avec un milliard et demi d’hommes soumis au joug des partis communistes (Chine, Corée, pays d’Indochine, Cuba) et autant soumis à la domination des différents degrés de l’islamisme, la moitié de l’humanité vit sous une emprise totalitaire du marxisme-léninisme, visible, indéniable.

Hélas, l’autre moitié n’est pas non plus épargnée par les méfaits des idéologies dominantes plus ou moins confédérées : celles du mondialisme et celles du nihilisme LGBT.

Chez nous, le régime Hollando-taubiresque est celui d’une intéressante mixture, sur fond de sauce révolutionnaire, maçonnique et jacobin, de libéral-socialisme eurocratique et mondialiste et de dictature LGBT. C’est le régime du Big Brother d’Orwell gouvernant le Meilleur des Mondes d’Huxley.

Ce n’est pas du côté de l’UMP que l’on peut attendre une lucide critique idéologique et politique de ce système tant ce parti est lui-même gangréné, décomposé,  médiacratisé, légébétisé.

Il serait donc heureux que le Front National, qui s’est heureusement éloigné de la tentation d’une séduction électoraliste islamophile, s’écarte de même de l’illusion jacobine d’une sorte de néo-socialisme national salvateur.

La France a certes grand besoin d’un État fort, d’une autorité protectrice de la justice et de la sécurité des biens, des personnes et de la patrie. Mais elle a surtout besoin d’une reconstruction sociale, d’un retour au respect de la vie, à la protection de la famille, des libertés : scolaires, culturelles, professionnelles, économiques.

Elle a aussi vitalement besoin d’une armée avec des effectifs et des moyens accrus, mais surtout pas pour les gaspiller à aider aujourd’hui des ennemis de demain.

Beaucoup pensent que de l’immense émulsion de conscience civique et sociale produite par le refus du pseudo-mariage homo surgira un grand renouvellement politique. J’ai essayé de fournir quelques réflexions sur cela dans Reconquête et j’y reviens dans le numéro à paraître la semaine prochaine. J’ai titré mon article « naissance ou avortement ? ».

Car il n’y a pas d’heureuse influence politique possible sans stratégie politique, et pas de stratégie politique sans centre directionnel pour la mener.

J’ose livrer quelquefois des certitudes que je crois vérifiées par mon expérience. Il m’arrive aussi, on le voit, d’exprimer mes interrogations.


TURQUIE.

Les commentateurs indélébilement débiles qui prophétisent un printemps arabe nous ont annoncé impertubablement, campés sur l’optimisme béat de leur ignorance crasse, un « printemps turc ».

Nous, il y a plusieurs années, nous avons ainsi titré sur Reconquête : « Turquie, le grand retour ottoman ». Ce n’est pas la même chose, c’est même le contraire.

Pour que vienne un « printemps turc », certes à la mode turque, il faudrait tout simplement un coup d’État militaire kémaliste. Jusqu’ici, il ne nous a pas été donné la nouvelle de signes avant-coureurs.


   

L’AGRIF contre les racismes anti-français et anti-chrétiens et face à la culture de mort du socialisme.


Réunion ce mercredi 26 juin à 19 h au Centre Charlier
70 boulevard Saint Germain, 75005 PARIS

Parleront :
Me Jérôme Triomphe
Bernard Antony

Suivra le débat, questions-réponses, sous la présidence de Vivien Hoch, responsable de la communication.

20 h 30 : Tartines et verres de l’amitié :  8 €


NB : de 18 h à 19 h, accueil et signatures des derniers livres de Bernard Antony.

vendredi 14 juin 2013

La bolchévique et les fémènes


 La présidente de la délégation du Sénat aux droits des femmes, la communiste Brigitte Gonthier-Maurin, s’émeut de la condamnation en Tunisie, à quatre mois de prison, de trois membres des « Femen » pour provocation exhibitionniste.

Tout le monde sait désormais que ces Femen sont des actrices professionnelles, bien financées, de manifestations consistant principalement en séances publiques d’aération de leurs tétons, plus ou moins peinturlurés de mots salaces.

Ceci n’entraîne en France aucune poursuite pour trouble à l’ordre public. Et même, lorsque ces fémènes commettent à l’intérieur de Notre-Dame de Paris des délits sur les biens et les personnes, mus par une violente haine raciste antichrétienne, elles bénéficient d’une flagrante impunité de la part des autorités : ce que conteste l’AGRIF qui a déposé les plaintes qui s’imposent.

Les fémènes sont habituées chez nous à se dénuder la poitrine en tous temps et en tous lieux, car elles se sentent en fait très « couvertes ». Médiatiquement et judiciairement. Se déshabiller comme une fémène devient du dernier chic à gauche et sans nul doute très bientôt à droite. N’y chuchote-t-on pas que Roselyne Bachelot qui ne veut jamais être en reste sur l’évolution des mœurs aurait envie d’être la première à jeter un jour son soutien-gorge sur quelque plateau de télévision ?

Ce que n’ont pas encore osé faire les couples des douces idéologues du « panhomosexualisme », Caroline Fourest et sa compagne Fiammetta Venner. Ces dernières n’ont peut-être pas non plus cru nécessaire d’avertir leurs protégées que la mode « j’enlève le haut » n’était pas très conforme au code vestimentaire de la charia très strictement élaboré par le prophète Mahomet et que le printemps arabe a ramené comme modèle à appliquer en Tunisie aussi.

La sénatrice Gonthier-Maurin désigne les fémènes comme des « militantes des droits des femmes ». Cela est bien émouvant de la part d’une personne membre d’un parti systématiquement complice d’un siècle d’extermination où les femmes, elles aussi, furent massivement torturées et massacrées par les tchékas, exterminées dans les camps du Goulag et du Laogaï.

La camarade Gonthier-Mautin ne se rappelle peut-être pas que son parti a soutenu la révolution iranienne, entraînant le voilage des femmes de la tête aux pieds. Aujourd’hui, pas plus que mesdemoiselles Fourest et Venner, elle ne s’est avisée qu’en cautionnant les provocations fémènes des seins à l’air, sous le prétexte de droits de la femme, elle déversait de l’eau au moulin des islamistes.

Car ceux-ci, arguant du dévergondage des mœurs de l’Occident, entendent imposer leur ordre pseudo-moral d’enfermement des femmes.

En attendant, les trois militantes fémènes, ne sachant plus à qui vouer leurs seins sans doute désormais très voilés, vont avoir tout loisir pour méditer en geôle barbaresque qu’il est bien plus dangereux de s’en prendre à l’islam que d’agresser les chrétiens. 



jeudi 13 juin 2013

Houchang Nahavandi au Centre Charlier

Chers amis du Centre Charlier,

Houchang Nahavandi, ancien recteur des universités de Tabriz et de Téhéran, ministre de l’économie, a été un grand homme d’État de l’Iran, chassé par la sinistre révolution islamiste. Il est aussi un très captivant historien de langue et culture françaises, ayant fait ses études en France.

Le mercredi 10 juillet, il sera notre invité pendant la seconde partie de notre émission sur Radio Courtoisie (à 19h30).
Nous l’interrogerons sur son dernier livre passionnant si utile pour la compréhension de ce qui se passe aujourd’hui : « Mohamed Reza Pahlavi : le dernier Shah ».

Le jeudi 11, il signera ce livre entre 10h et 13h au Centre Charlier 70, boulevard saint Germain 75005 Paris.
À partir de 13 h un savoureux buffet oriental arrosé de très bon vin du Liban sera servi en son honneur, entrecoupé de courtes allocutions.

Coût du buffet 20€.
Il faut bien sûr s’y inscrire. Impérativement avant le 1er juillet.

(par chèque à l’ordre du Centre Charlier)

mercredi 12 juin 2013

Déjeuner avec Bernard Antony et Me triomphe

L’AGRIF poursuit simultanément, dans toute la mesure de ses possibilités, sa mission de riposte judiciaire aux actes de racisme anti-français et anti-chrétien. Elle y ajoute aujourd’hui son  assistance aux persécutés de la résistance à ce nihilisme, ce racisme véritablement anti-humain qui se manifeste par tous les méfaits de la culture de mort, dont la dernière monstruosité, après la légalisation de l’avortement, est celle du pseudo-mariage homosexuel.

Ses responsables et animateurs assurent aussi sur la plan culturel  un travail de réplique systématique aux idéologies du nihilisme contemporain. À cette fin, nous serons heureux de recevoir Maître Jérôme triomphe, avocat central de l’AGRIF, et Bernard Antony son président, pour une rencontre où ils exposeront leur action et leurs idées et s’entretiendront avec vous tout à loisir.

Ce sera le samedi 6 juillet dans le Bordelais.

Programme :

- Accueil à 12 heures. Pique-nique tiré du sac. Rillettes de la célèbre charcuterie    espagnole Garcia des halles de Toulouse.

- Apéritif et vin offerts par l’AGRIF.

- Au cours du pique-nique : 13 h 30, allocution de Maître Jérôme Triomphe, puis d’Anne-Charlotte Lundi et de Bernard Antony. Réponses aux questions et rencontres.

- Un stand des publications de l‘AGRIF sera organisé, sur lequel Bernard Antony signera ses livres, notamment le dernier : « Bernard Antony raconte ».


- On trouvera aussi un stand la librairie Saint James de Bordeaux et de l’excellente initiative de diffusion : « Livres en famille ».

NB : La réunion ne se pliant pas du tout aux coercitions de la charia islamique, il n’est pas du tout interdit d’apporter quelques digestifs réconfortants.

Libre participation aux frais d’organisation.

Bien amicalement


Mireille et François de Badereau

mardi 11 juin 2013

RELÂCHEZ LES HOMMEN !


C’est avec stupeur et indignation que nous apprenons ce mardi 11 juin à 17 h 30 l’incarcération de 4 jeunes militants dits Hommens de la lutte contre la loi de dénaturation du mariage.

Ils n’ont strictement commis aucun crime contre des biens ou des personnes. Ils ont seulement profité d’un lieu et d’une circonstance pour émettre leur protestation qui est aussi la nôtre.

On ne peut que comparer cela à la complaisance des pouvoirs publics pour les actions violentes, racistes et christianophobes du groupuscule des Femens. Ces dernières notamment, on s’en souvient, avaient fait irruption à Notre-Dame de Paris, se rendant coupables de vols et de violences.  Elles ont été immédiatement relâchées, comme d’ailleurs après d’autres provocations.

On mesure là l’effarante partialité du gouvernement Hollande-Ayrault-Valls-Taubira.

Les soussignés appellent tous leurs adhérents et amis, et par-delà tous les Français, à manifester leur écoeurement devant ce déni de justice et leur soutien aux jeunes incarcérés.


Bernard Antony, président de l‘AGRIF.
Daniel Hamiche, directeur de l’Observatoire de la christianophobie.
Vivien Hoch, Itinerarium.
Jeanne Smits, directrice de Présent.
Guillaume de Thieulloy, directeur de Riposte Catholique.

Profanation de la cathédrale de Nantes : l'AGRIF poursuit.



L’AGRIF, aujourd’hui, a chargé son avocat Me René Boin du Barreau de Nantes de diligenter les poursuites qui s’imposent après l’ignoble profanation de la cathédrale de Nantes.

On espère que l’enquête dira si les auteurs étaient plutôt d’obédience anarchiste, laïciste, nazie ou sataniste selon ce que laisse présager leur débile inscription.

Tout cela n’est d’ailleurs pas forcément incompatible. Comme le confirme notre expérience en présence de pareilles abominations. Mais l’ambiance de haine antichrétienne entretenue par le gouvernement et tout un ensemble de politiciens et de journalistes professionnels de la désinformation, ne saurait être étrangère à de pareils actes de vandalisme anti-chrétien…



lundi 10 juin 2013

À la fête de Radio-Courtoisie.

À la fête de Radio-Courtoisie.

La radio transmettait ce dimanche matin l’émission enregistrée la veille où j’étais l’invité de Didier Rochard, un des plus anciens « patrons d’émission » pour parler du livre « Bernard Antony raconte ».

Toue ma gratitude à Didier qui a un extraordinaire savoir-faire dans le questionnement. Didier Rochard, par ailleurs secrétaire-général de la si belle association des « Enfants du Mékong » est un personnage merveilleux : une carrière d’officier dans l’armée puis de… violoniste dans l’orchestre de la Garde Républicaine (même si sa sensibilité est plutôt royaliste !), fervent des pays d’Indochine dans lesquels il a accompli d’incroyables randonnées pédestres sur les chemins de souffrance de nos soldats du corps expéditionnaire et de nos alliés indochinois.

Mais je n’en dis pas plus puisque Sophie Kelbrener l’a interrogé pour publication d’un bel entretien dans Reconquête. 

Ce dimanche, la journée avait été superbement organisée par Henry de Lesquen, le président de la radio assisté de toute son équipe de permanents et de bénévoles avec au premier chef Dominique Paoli et aussi, avec le grand dévouement de Maud de Lesquen, l’épouse d’Henry.

Pour Louis Chagnon, Richard Haddad et moi, ce fut une journée délicieusement épuisante, tant nous y avons retrouvé de fidèles auditeurs, mais aussi rencontré bien des nouveaux, la plupart très dévoués à l’AGRIF et beaucoup abonnés à Reconquête.

Je crois pouvoir dire que nous y avons signé vraiment beaucoup de livres malgré le fait que nous ayons consacré naturellement le temps nécessaire aux conversations. L’affluence s’accroissait d’ailleurs encore par moments en raison de la présence de Jérôme Triomphe, avocat de l’AGRIF, dont la notoriété méritée est maintenant très grande en raison de son dévouement dans la défense des victimes de la répression gouvernementale contre les pacifiques protestations de la Manif pour tous ou des initiatives qui en procèdent.

D’ores et déjà, ces jours-ci où je demeure à Paris jusqu’à notre émission de mercredi (de 18 h à 21 h), nous préparons avec notre bureau exécutif et notre efficace collaboratrice Anne Cognac le grand déjeuner d’Amitié Française de l’AGRIF.

Le grand déjeuner d’Amitié Française de l’AGRIF

Notez bien déjà la date, les heures, le lieu :

Ce sera le samedi 5 octobre 2013 au Palais de la Mutualité à Paris.

- Accueil dès 11 h pour fréquentation des stands de l’AGRIF et de la presse amie.

- Les tables seront présidées par des personnalités connues de nos combats pour l’identité française et chrétienne : avocats, journalistes, religieux, responsables politiques acquis à la défense de la vie, de la famille, de la France et de la chrétienté. Nous en donnerons ultérieurement, avant les périodes vacancières, une première liste.

- La participation aux frais du déjeuner sera de 42 €, l’AGRIF prenant à sa charge les frais de location de la salle du banquet.

NB : le nombre de places est strictement limité à 500. Le service à rendre à l'AGRIF, qui doit payer une grande partie des frais de location et du déjeuner à la Mutualité, est de s'inscrire et d'envoyer un chèque au plus tôt.



samedi 8 juin 2013

SUITE À LA MORT DE CLÉMENT MÉRIC

Suite à la mort de Clément Méric et à l’hystérie médiatique qu’elle a déclenchée, j’ai regardé le documentaire « Antifa, chasseurs de skins », réalisé par Marc-Aurèle Uecchione en 2008 et accessible en ligne via Google (première page de résultats dans l’onglet vidéo).
Il s’agit d’un documentaire retraçant l’histoire du mouvement skinhead et celle du mouvement « antifa », .....
Lire la suite:

vendredi 7 juin 2013

Pause.

La rédaction de mes articles pour Reconquête et surtout la recension de plusieurs livres qu’il faut bien lire pour en parler m’a accaparé ces deux derniers jours. Je m’exprimerai plus longuement, je l’espère, ce lundi . Je serai interrogé demain par Didier Rochard à Radio-Courtoisie sur mon livre « Bernard Antony raconte » pour l’émission de dimanche matin.

Ce dimanche, je signerai notamment ce livre à la journée de la radio, à l’espace Champerret.  J’animerai avec l’équipe habituelle l’émission du Libre Journal de la Résistance française, ce mercredi. Pour ceux qui ne pourraient hélas pas venir à l’espace Champerret ce dimanche, je signerai encore mes livres au Centre Charlier mardi de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h, et jeudi de 10 h à 12 h. 

mercredi 5 juin 2013

Déjeuner et Conférence de Bernard Antony

                                                     
                                                                                                       
     AGRIF                                                                               
   « Les batailles de l’Agrif contre la culture de mort ».


Le samedi 22 juin 2013


14 h 30 à l’Hôtel Splendid, Boulevard Victor Hugo, à Nice.


Le docteur Jacques Larmande convie tous ceux qui le souhaitent au déjeuner qui précèdera.

-         33 € pour le déjeuner et la conférence
-         6 € pour la conférence seule
-         gratuit pour les chômeurs et les étudiants

Bernard Antony présentera et signera son dernier livre « Bernard Antony raconte ».



NKM ou NTM ?

J’ai écouté ce matin mercredi 5 juin 2013 celle qui vient d’être désignée pour diriger les listes de l’UMP aux élections municipales de Paris. Un adjectif résume mon sentiment : affligeant.

Madame Kosziusko-Morizet déclare qu’elle a été adoubée (sic !). Elle utilise ainsi un verbe dont elle ignore le sens pour évoquer son élection électronique, on ne sait pas trop par qui (adhérents et divers participants d’un jour). L’adoubement était en effet la belle cérémonie chrétienne, l’acte sacral qui conférait la chevalerie. Le jeune homme « adoubé » (du francique dubban, « frapper ») par un parrain selon le rituel initiatique consacré ( un coup de plat d’épée à la colée) devenait le miles (soldat) apr excellence.

À partir du IX° siècle, l’adoubement fut catholiquement ritualisé et la chevalerie devenait ainsi, de fait, de plus en plus humanisée. Le chevalier n’était plus seulement un cavalier courageux et brutal mais un soldat du Christ (« miles Christi »).

Il était adoubé après un bain purificateur, une veillée de prière, la bénédiction de son épée. Il devait s’engager au respect de la parole donnée, à la protection de la veuve et de l’orphelin, immenses progrès en regard des usages immémoriaux des guerres, cruelles, impitoyables, sans droit et sans lois.

Cet idéal civilisateur patiemment poursuivi par l’Église au long des siècles, certes trop souvent bafoué mais plus encore anéanti  dans les guerres de la Révolution et les conflits modernes, ne nous paraît pas être celui de madame N.K.Morizet. Cette dernière, favorable à l’avortement, ne se soucie nullement du respect de la vie de l’enfant à naître. Son idéal n’est plus celui d’une société de la protection de la veuve et de l’orphelin. Pour elle, le couple humain ne signifie plus grand chose et peu importe que l’orphelin puisse être désormais élevé ou plutôt nourri, par des paires homosexuelles (et demain des triades).

À bien la considérer, l’idéologie spontanée de madame NKM ne l’éloigne pas beaucoup de celle des groupes barbares de rap style NTM (Nique ta mère). Ajoutons que cette personne a osé proférer au micro de Patrick Cohen l’inepte banalité de tous les politiciens selon laquelle les questions « sociétales » ne relevaient pas de la politique. Elle a même précisé : « tout ce qui relève de la vie privée, de la culture, de la religion ». 

Difficile d’énoncer autant de bourdes en si peu de mots, d’afficher pareil mépris de politicienne technocrate pour tout ce qui fait la vie sociale et la façonne en civilisation ou en barbarie. Comme si la politique ne devait pas être au service de l’harmonie sociale, de l’art, de la culture en général, du Vrai, du Beau, du Bien ?


Avec dame NKM au moins, le choix électoral est vite fait : aucun suffrage chrétien ne pourra se porter sur elle. Le drame, c’est que pour l’instant on n’a pas connaissance d’un candidat éventuel dont les valeurs explicites seraient celles du respect intégral de la vie innocente et de la famille et de l’identité française et chrétienne. 

mardi 4 juin 2013

Les mots ont du sens ? Supprimons les mots !

Le scandaleux mépris affiché par le président Hollande envers les manifestants « entrés en résistance », suivant leur propre expression, lui permet en outre de battre un autre record. Sur fond de nominalisme radical, ses déclarations constituent en effet, ni plus, ni moins, un arrêt de mort par dissolution progressive prononcé à l’encontre du langage commun. Hollande ne nous laissera donc rien, même pas les mots pour le dire !

"Les mots ont toujours un sens. Il faut leur donner leur signification", a commenté François Hollande, lundi 27 mai, en marge d'une cérémonie d'anniversaire du soixante-dixième anniversaire de la création du CNR (conseil national de la résistance), en référence aux mots utilisés par des manifestants opposés au mariage pour tous. "La Résistance, c'était par rapport au nazisme, à l'Occupation. La collaboration, c'étaient des Français qui étaient avec l'occupant. Et le fascisme, le nazisme, la dictature, c'est une époque qui heureusement est révolue", a expliqué le président. Il répondait aux questions des élèves du lycée Buffon de Paris.

Donc la deuxième guerre mondiale, qui s’est achevée il y a bientôt 70 ans, constituerait la seule et unique référence à invoquer légitimement en prononçant le mot de résistance ! Autrement dit, il faut comprendre que celui qui, après 1945, entre en résistance contre un système, un gouvernement, une idéologie, celui-là n’est en fait pas un résistant. Du moment qu’il ne résiste pas contre le régime d’Hitler, qui n’existe plus, il ne résiste donc pas du tout, et au mieux c’est un imposteur –d’ailleurs existe-t-il seulement ? Au reste, on tient peut-être là le fin mot de l’histoire pour ce qui concerne le comptage des manifestants opposés au projet de loi Taubira…

Bon, réfléchissons : plus de « débarquement », à cause de celui de 1944 (en Normandie, en Provence ?), plus de « maquis », pas même en Corse, plus de « dictature », chiche ? – ça, c’est vraiment chouette ! Plus de « fascisme », mais on garde l’antifascisme répressif, quand même ! Au fait, plus de « guerre » non plus, ou peut-être plus de « guerre mondiale » ? La liste des mots labellisables est longue, elle est potentiellement infinie, et s’exprimer en français, Hollande régnant, risque de devenir un vrai casse-tête…

Le tableau ne serait pas complet si la morgue et le mépris dont est coutumier le président le plus nul de la Ve République (au moins !) n’avaient pas été affichés, avec la bêtise la plus crasse, sur le ton pontifiant d’un médecin de Molière : "Nul n'a le droit d'utiliser ces mots pour défendre des idées – si on peut appeler cela des idées – d'aujourd'hui. Parce qu'il y a un sens, qu'il faut toujours rappeler, de ces mots-là".
En fait, les choses sont peut-être plus simples qu’il n’y paraît, en définitive : de même que le mot « race » a disparu de la constitution, parce que le racisme (lui reste !), ce n’est pas bien, il faut croire qu’on envisage en haut lieu de biffer le mot « résistance » en maints endroits, et d’ailleurs peut-être, quand les derniers résistants au nazisme auront terminé d’exister, de le retirer carrément du dictionnaire commun et d’en interdire l’usage au présent sous peine de poursuites judiciaires. Enfin, c’est une idée - si on peut appeler ça une idée.


François Girardin

Réception d’Houchang Nahavandi

Ce dernier a du subir ces jours derniers une intervention chirurgicale.
Il va bien et se remet vite. Mais ses médecins lui interdisent pendant un certain temps des déplacements trop fatiguant.

C’est donc ultérieurement que nous l’aurons dans notre émission de Radio-Courtoisie et que nous le recevrons au Centre Charlier.

lundi 3 juin 2013

Heureuse réciprocité d’influence franco-turque !

L’Institut du Pays Libre communique :
 À Paris, le 26 mai, lors de la Marche pour tous, une sœur musulmane enfoulardée comme Madame Erdogan a longuement pris la parole devant une foule d’un million de Français encore, semble-t-il, très majoritairement chrétiens.


De son côté, en Turquie, Monsieur Erdogna traite ses manifestants sur le modèle de notre ministre des gaz et matraques, Manuel Valls.