vendredi 26 juillet 2013

Monsieur Valls, prenez le métro !

Monsieur Valls n’a pas besoin d’aller à Trappes pour voir des femmes « enniqabées » jusqu’aux yeux, il lui suffit de sortir de son ministère et de prendre le métro jusqu’à la station Couronnes. Ces femmes se promènent dans ce quartier en niqab, au mépris de la loi et en toute impunité. Monsieur Valls pourra d’ailleurs y trouver des niqabs en solde entre la mosquée Abû Bakr Assiddiq et la mosquée Omar Ibn Khattab ; elles ne sont distantes que de 200 mètres. Il pourra également faire ses emplettes dans les innombrables boutiques musulmanes, épiceries, boucheries, etc. Il pourra acheter les ouvrages des auteurs les plus fondamentalistes dans les librairies de la rue Jean-Pierre Timbaud. Monsieur Valls joue les matamores pour les télévisions contre les fondamentalistes islamistes pendant que la justice de Madame Taubira les relâche, ils nous jouent un joli de numéro de duettistes qui ne trompe que les naïfs.

Louis Chagnon

jeudi 25 juillet 2013

Préparation de l’université de Lourdes.

Selon la constante trentenaire du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité, notre université ne vise pas à rassembler une nombreuse assistance pour écouter le plus possible de conférences et débats, ce qui est d’ailleurs une formule très utile aussi.
Notre choix est celui d’une retrouvaille communautaire, voire familiale, certes pour se cultiver et réfléchir, mais surtout pour vivre pleinement ensemble un séjour d’amitié, de prière, de travail, de détente… et bien sûr de réflexion-élaboration de projets.
Voilà pourquoi, nous les organisons loin de Paris et même souvent à l’étranger, jamais plus de deux fois en un même lieu.

Cette fois-ci, pour la deuxième fois à Lourdes, nous aurons les conférences et causeries de Jeanne Smits, Anne Cognac et Sophie Kelbrener, de l’abbé Gouyaud, de Thibaut de La Tocnaye, de David Fontey, de Louis Chagnon, de Mo Christophe Bilek, de Jérôme Triomphe, de Joseph  Le Bosquet et de Vivien Hoch.
Pour ma part, j’essayerai de traiter de l’évolution contemporaine des grands phénomènes idéologiques et des religions.

À l’ordre du jour : le socialisme, ce que l’on appelle « la nouvelle droite », la franc-maçonnerie, « le judaïsme, l’islam et le christianisme ».

Les journées de mardi et de jeudi seront consacrées à des marches (selon niveau) dans quelques itinéraires des vallées du Marcadau et du cirque de Troumouse.

N.B. : Au cours des semaines qui viennent je ne « bloguerai » que par intermittence, devant travailler beaucoup avec Cécile Montmirail, Louis Chagnon et l’abbé Guy Pagès, au troisième et dernier livre sur l’islam consacré aux « hadiths », c’est à dire les traditions rapportant les faits et gestes de Mahomet. Les hadiths constituent, après le coran, d’ailleurs présenté souvent comme le premier et le plus grand « hadith », un ensemble de textes, lus et commentés sans cesse dans les mosquées et dans toute la littérature islamique, imprégnant et façonnant la psychologie musulmane.


lundi 22 juillet 2013

Pierre Fabre : À Dieu…



Tout mon pays tarnais si marqué par l’empreinte extraordinaire de Pierre Fabre est dans le deuil. Et bien au-delà : non seulement les personnnels de tous les établissements de l’Entreprise mais aussi des multiples filiales de par le monde.

 Le pleurent aussi nombre de ces « enfants du Mékong » dont il a tant aidé la belle association qui porte ce nom, fondée et longtemps dirigée par « Tonton Péchard », ce légionnaire passé par les camps viets et qui consacra héroïquement et saintement sa vie aux enfants orphelins ou sinistrés de la tragédie indochinoise. Pierre Fabre n’était pas en effet qu’un immense chef d’entreprise mais un grand Français, patriote de cœur et d’âme, harmonisant dans toute son œuvre l’amour de l’enracinement dans sa terre et le sens de l’universel.

Me reviennent les merveilleux moments sur ces questions, chez lui ou chez son frère Jean, avec Gustave Thibon. Il se faisait une joie de le faire ramener avec son hélicoptère, chez lui, à Saint-Marcel-d’Ardèche, en compagnie d’Elisabeth mon épouse.

Avec Dom Gérard, que je connus quelques années avant de le connaître et qui est monté au Ciel il y a déjà plus de cinq ans, Pierre Fabre est le deuxième homme à avoir marqué autant ma vie. Dire que je lui dois beaucoup serait peu dire. De lui j’ai appris beaucoup, professionnellement presque tout, mais aussi beaucoup de ce que j’ai pu comprendre sur la conduite des hommes.

De 1968 à ce jour, son attentive amitié pour ma famille et moi, fut constante. Même lorsqu’il se désola, sans m’en vouloir un instant, de me voir quitter l’entreprise pour mes chemins militants. D’ailleurs, pour les œuvres de Chrétienté-Solidarité jamais je ne fis en vain appel à lui. Il partageait tant cet idéal de solidarité chrétienne ! Je pouvais ainsi toujours de Beyrouth, de Tegucigalpa ou Slavonski-brod lui demander de l’aide pour les enfants dans les malheurs de la guerre.

Auparavant, pendant presque quinze ans, j’avais eu la grande chance de travailler selon les postes qu’il me confia. Ce n’était pas toujours facile tant il était un travailleur acharné et tant il voulait en tout, avec raison, la perfection.

C’était là l’exigence première de son métier, de son idéal de pharmacien et de l’homme de science au service de la santé et de la beauté. Cette volonté de perfection s’exprimait aussi dans sa passion à donner à ses collaborateurs les plus beaux cadres de travail qui soient, dans l’harmonie de l’architecture, de l’agencement intérieur, de l’intégration aux paysages, de la splendeur des espaces verts.

Passionné d’histoire, infatigable lecteur aussi, ayant fait son miel de bien des personnages qu’il admirait, Pierre Fabre n’était certes pas un idéologue, un théoricien abstrait sur les questions économiques et sociales. Mais aux commentateurs ignorants et aux politiciens médiocres confondant le social et le socialisme, la gauche et la justice,  il est aisé de répliquer, pour la vérité de l’homme, de son œuvre et de ses convictions, qu’il a été certainement un des plus grands réalisateurs des principes de ce que l’on appelle la doctrine sociale de l’Église.

Il évoquait souvent d’ailleurs, comme son frère Jean, ce qu’ils devaient de culture politique dès leur jeunesse à l’abbé Chauvon de Castres, prêtre de grande foi et de grand rayonnement, de forte conviction contre-révolutionnaire qu’il évoqua souvent au long de sa vie. Je me souviens encore de la passionnante rencontre que je leur organisai avec Louis Salleron, cet homme trop oublié aujourd’hui, qui était un grand penseur catholique et notamment un grand économiste, qui avait tant œuvré pour maintenir l’agriculture française pendant la seconde guerre.

Avec mon ami Henri Yrissou, député-maire de Gaillac, si cher aux trois frères Fabre, (Roger, Jean et Pierre), Louis Salleron avait été un des conseillers les plus proches d’Antoine Pinay, cet homme politique qui fut à bien des égards, en son temps, un grand chef de gouvernement qu’ils admiraient.

Louis Salleron, avec ses articles dans Itinéraires et son livre « Diffuser la propriété », était une de ces intelligences claires qu’appréciait Pierre Fabre. Sans doute médita-t-il les idées sur la diffusion de la propriété. Mais surtout, comme nul autre, il a su les mettre en œuvre dans la magnifique réalisation, scientifique, commerciale, industrielle, sociale de son entreprise.

Autre principe : des unités à taille humaine n’excédant jamais quelques centaines de personnes. Pierre Fabre n’était pas de ceux qui empilent les hommes pour des raisons de rationalité économique immédiate. Il savait combien le respect de l’écologie humaine était une des clés de la réussite des entreprises.

Je voudrais reparler plus longuement de tout cela dans mon émission du 4 septembre sur Radio-Courtoisie. Je ne puis en effet assurer ce mercredi « l’enregistrement » obligatoire de celle du 7 août en raison des travaux prévus au cours du mois. Je serai à Castres, aux obsèques. J’y retrouverai tant et tant de visages amis, ceux des « conditionneuses », des préparateurs et des dépanneurs-régleurs de l’usine de Sonal où j’ai passé  de belles années comme chef du service du personnel, ceux des délégués syndicaux avec lesquels je connus toujours une estime réciproque, ceux aussi de tous les autres secteurs de l’entreprise sur lesquels j’exerçais mes missions d’animation des relations humaines.

Je retrouverai aussi les « grands » du Rugby du Castres Olympique et notamment Gérard Cholley, le légendaire pilier du Quinze de France, cadre dans l’entreprise. Le rugby était la grande passion sportive de Pierre Fabre. J’évoquerai également cela sur Radio-Courtoisie.

Je voudrais dire enfin qu’une des premières messes de l’université du Centre Charlier, la semaine prochaine, à Lourdes, sera dite à son intention.

Parmi ceux qui ont pu, comme Elisabeth et moi, le voir une dernière fois sur son lit de mort, dans sa chambre de la maison de Lavaur, quelques-uns ont pu constater combien il aimait s’entourer de représentations, peintures et statues de la Vierge Marie et d’abord de celles de la Grotte de Lourdes.

Car, au service de la science et des progrès de la médecine et du bien commun social, Pierre Fabre était habité par la charité et porté par l’espérance.

PS : L’émission du 7 août sera dirigée par Jeanne Smits, avec tout le talent qu’on lui connaît.



vendredi 19 juillet 2013

Une société de « projets ».

Recherches sur l’embryon.

Les « chercheurs » peuvent désormais très légalement utiliser des embryons « disponibles » pour leurs expériences. Un embryon « disponible », c’est un embryon ne correspondant pas à un « projet parental »… ou « sociétal ».

Qu’en terme citoyennement correct ces choses-là sont dites !

À bien considérer certains personnages, il nous vient l’idée (mauvaise, bien sûr !) qu’il est peut-être dommage qu’ils aient correspondu à des « projets parentaux». Les embryons de madame Taubira ou de François Hollande n’auraient-ils pas été d’excellents objets d’expérience ?

Des écoles de "projets".

Dans l’Éducation Nationale, l’enseignement dispensé doit également être conforme à un « projet » éducatif. C’est là une grande chance pour les enfants qui ont pu réchapper à l’incinérateur final grâce à un projet « parental ». Mais à l’école,  le projet sera celui de Mr Vincent Peillon selon ses visées idéologiques et ses planifications statistiques. Mais qu’on se rassure, on n’a jamais vu beaucoup d’ouvriers parmi les enfants des ministres et des députés, fussent-ils socialistes !

Dans l’enseignement dit « libre », classifié « sous-contrat » on met en avant le caractère « propre » du projet pédagogique. Dans certains (et très rares) établissements, on s’efforce en effet de maintenir une référence et une culture chrétiennes. Mais dans l’immense majorité des cas, il n’y a ni programmes adaptés, ni propres livres scolaires, ni « propre » recrutement.

Et les évêques, le plus souvent, ne s’émeuvent nullement de ce que dans ces établissements on reçoive le planning familial pour venir prôner l’IVG et l’idéologie LGBT.

En fait, le caractère propre , c’est de n’être propre à rien qui sorte de la chape de plomb idéologique. Le caractère propre de l‘enseignement libre, ce n’est vraiment pas la liberté !



jeudi 18 juillet 2013

Simple question de compétence…

Un de mes amis de Paris me téléphone ce matin, venant de lire la pleine page 12 du Figaro de ce jour titrée : « En Syrie, avec les alaouites surarmés ».

« J’étais sceptique, me dit-il, lorsqu’il y a deux ans tu annonçais, à la fois sur radio-Courtoisie, sur ton Blog et surtout dans Reconquête, que le régime de Bachar el Assad ne s’effondrerait pas facilement, que la guerre serait longue et que, selon toi, la solution la moins mauvaise serait celle d’une partition.
Ce reportage du Figaro corrobore tes analyses et prévisions et aussi ce que tu as écrit dans le dernier numéro de Reconquête (juin-juillet) ».

Je l’ai remercié de me dire cela, me permettant d’insister sur la dernière phrase de mon article : « Le socialiste François ne réalisera donc pas ses rêves de diplomatie du bombardement ». Je ne tirerai évidemment aucune fierté de ce que j’ai pu analyser et prévoir sur l’évolution de la tragédie syrienne qui débouche aussi, dramatiquement, sur une nouvelle tragédie libanaise, essentiellement humanitaire pour l’heure, mais peut-être lourde d’une évolution toujours plus sanglante. Espérons le contraire.

Il se trouve simplement qu’à Chrétienté-Solidarité nous avons fait l’effort de connaître la réalité de l’islam, celle du Proche-Orient, et surtout de la Syrie et du Liban en particulier.
L’ignorance des politiques et des journalistes sur cette question est souvent véritablement consternante. On entend ainsi pérorer, largement payés par nos impôts, de vaniteux commentateurs émettre des considérations en dessous de celles du Café du Commerce, ne s’étant même pas donné la peine d’étudier un peu les paramètres géopolitiques et religieux de la situation.

Ce qui différencie religieusement ou ethniquement les sunnites, les chiites, les druzes , les alaouites, les alevis et les kurdes, mais aussi ce que l’on entend par « grecs orthodoxes » ou « grecs catholiques » et par maronites, ils n’en savent manifestement à peu près rien.
Certes, il n’est pas facile de toujours savoir si l’on désigne en ces entités une appartenance religieuse ou une ethnie, ce qui se marque alors par l’emploi ou non de la capitale !

La réalité c’est que l’histoire a vu se former des ensembles ethnico-religieux et qu’on peut donc écrire alaouite ou Alouite, druze ou Druze, tout comme juif ou Juif, selon que l’on désigne la religion ou le peuple formé par cette religion.
Mais pour en revenir à la Syrie et au Liban, j’ai en effet la fierté, non pas pour moi mais pour Chrétienté-Solidarité, de ce que, avec Yves Daoudal, Richard Haddad, Thibaut de La Tocnaye, Cécile Montmirail, Catherine Renout et quelques autres, nous constituons un centre de compétence forgé à la fois par l’étude, le suivi des évènements et la connaissance du terrain. Et il faut aussi lire dans Présent les articles souvent remarquables de notre ami Maroun Charbel qui, de là-bas, envoie quotidiennement les nouvelles des évènements, des bruits et des rumeurs, ses analyses, ses interrogations et ses appréhensions.

Jeanne Smits a raison de tenir à cette chronique que ne peut qu’apprécier tout patriote français  ne confondant pas le patriotisme avec l’illusion du repliement.


mercredi 17 juillet 2013

Les raisons de gardes à vue très différentes selon la nature de l’écologie revendiquée.

 Hier, les écologistes « antinucléaires » coupables d’effractions dans le domaine public ont été libérés après avoir été placés en plusieurs lieux de gardes-à-vue menées avec beaucoup d’égards par les gendarmeries dûment chapitrées pour veiller à leur droit et confort. Ils sont sortis, filmés, et leurs déclarations enregistrées avec la plus grande complaisance des commentaires médiatiques.

On peut comparer ces traitements déférents à l’égard de ces écologistes-là avec celui, odieux, suivi de la répression que l’on sait, réservé au défenseur de l’écologie humaine, Nicolas Buss.

Il est vrai que pour la majorité des politiciens, d’une droite et d’une gauche avortophiles, libéraux, radicaux-socialistes, communistes et pseudo-écologistes, le respect fondamental de la vie de la personne humaine, de la conception à la mort, n’est plus la préoccupation. Il ne compte guère plus que dans les centres d’expérimentation, de manipulation et d’élimination de l’eugénisme nazi.

L’idéologie raciste visait à l’extermination des Juifs mais aussi de tous les êtres nés ou à naître ne correspondant pas aux critères de cet eugénisme.

Aujourd’hui, c’est le même déni d’humanité, mais mondialisé, qui s’impose désormais presque partout : le libéral-socialisme des pseudo-droites comme l’écolo-socialisme de toutes les gauches imposent également l’horreur d’un meilleur des mondes dont le nazisme, sous bien des aspects, aura été, somme toute, précurseur.

Le déni d’humanité aujourd’hui n’affecte plus seulement les Juifs, les Tziganes, et les races considérées inférieures comme les noirs et les slaves. Il nie le concept même et la réalité de l’humanité. La vérité, c’est que l’enfant mongolien, qui est pourtant lui aussi, comme nous tous, un être humain dès sa conception, méritant de grandir et de naître comme tout embryon, et de vivre comme toute personne humaine, n’a pas plus de chance de survie aujourd’hui sous François Hollande que sous Adolf Hitler.

Mais, habilement, au moment où l’on étend le droit de tuer l’être humain non conforme, le pouvoir politico-médiatique –Mr Valls au premier chef - tente de susciter l’émoi en annonçant la mise en garde-à-vue en Corrèze d’un couple de néo-nazis disposant d’un arsenal de carabines inquiétant entre leurs mains.

À supposer que ce couple soit réellement animé par une folie idéologique à visée criminelle, la folie planétairement destructrice du nihilisme antihumain sévit désormais au sommet du pouvoir politique, dans la loi et chez tous les médecins de la mort en liberté dans leurs laboratoires et salles d’élimination. 

mardi 16 juillet 2013

Le conseil des ex-musulmans en France récupéré par la clique gauchiste

Le 6 juillet dernier naissait à Paris le Conseil des Ex-Musulmans de France, ou plus précisément des ex-musulmans en France, car peu d’entre eux sont en réalité Français. Les deux fondateurs notamment sont étrangers : Atika Samrah est marocaine, et Waleed el-Husseini est palestinien, réfugié en France après avoir été emprisonné en Cisjordanie pour son blog revendiquant l’athéisme.

Disons-le d’emblée, cette initiative, qui au premier abord aurait pu paraitre importante, nous semble douteuse à plus d’un point.

D’abord, lors de la conférence de presse qui a lancé le conseil, tous les intervenants ont commencé leurs discours en affirmant qu’ils n’avaient rien à voir avec Riposte laïque et les groupes d’extrême droite de tous poils ou ce qu’ils désignent dans ce commode fourre-tout de dénigrement dialectique. Atika Samrah a même fait une profession de foi marxiste et la présence de Caroline Fourest atteste que ce mouvement est bien récupéré dès son origine par cette extrême gauche qui ne fait nulle différence théorique entre les religions, lesquelles sont toutes par essence considérées comme également mauvaises.

Ce principe de départ les empêche donc de critiquer spécifiquement l’islam dans sa dimension totalitaire. Ainsi, dans la description qu’ils font d’eux-mêmes et de leur mission, les membres ne mentionnent pas une seule fois l’islam. Le CEMF se présente comme « composé d’athées, de libre-penseur, d’humanistes et d’ex-musulmans qui prennent position pour encourager la raison, les droits universels et la laïcité ». Il s’oppose à « toute discrimination et tous mauvais traitements » que justifierait « le respect de la religion », exige « la liberté de critiquer les religions » ainsi que « l’interdiction des coutumes, règles, cérémonies ou activités religieuses qui sont incompatibles avec ou violent les droits et libertés des peuples ». Il revendique également « la prohibition de toute coutume culturelle ou religieuse qui freine ou s’oppose à l’autonomie des femmes, à leur volonté et à l’égalité » et condamne « toute interférence par quelque autorité, familiale ou parentale, ou par les autorités officielles, dans la vie privée des femmes et des hommes et dans leurs relations personnelles émotionnelles et sexuelles, et leur sexualité ».

Dans un tour de passe-passe dont la gauche a le secret, l’émancipation des musulmans de l’islam est ainsi détournée dans une lutte contre la religion en général. Ils reproduisent ainsi le schéma qui a si bien marché dans les années 80 lorsque Julien Dray réorienta le mouvement d’émancipation politique des beurs contre les Français dits de souche au profit du parti socialiste à travers SOS Racisme.

Quand on va sur la page Facebook du conseil, on comprend bien que les membres de base de ce conseil souhaitent eux critiquer spécifiquement l’islam. Mais tout est fait pour canaliser cette juste rébellion contre un autre ennemi et même parfois pour signifier que les abus de l’islam ne sont en fait que les excès d’un islamisme fanatique.

Ce faisant, les principes fondateurs du CEMF réclament donc que toute personne souhaitant affirmer une opposition au « mariage » homosexuel, à la PMA et à la GPA pour tous, à l'avortement, toute personne souhaitant transmettre simplement quelques repères en matière d'éducation sur les mœurs et en particulier les mœurs sexuelles (par l'enseignement du catéchisme, par exemple), toute autorité familiale ou parentale a priori, et d'ailleurs in fine toute autorité extra individuelle constituée soit interdite aussitôt au motif qu'elle « interfère » dans la vie privée et dans les « relations personnelles émotionnelles et sexuelles » des gens.
On est très loin du combat initial qui consistait, rappelons-le, à s’affranchir de l’islam, jugé irrespectueux des personnes et des femmes en particulier.

Notons enfin que, dans ce conseil, rien n’est dit du sort discriminatoire réservé aux non-musulmans par l’islam, et en particulier celui des chrétiens, dont ces ex-musulmans athées se soucient comme d’une guigne. En dehors de préoccupations théoriciennes et idéologiques, rien, en effet, n'est envisagé concrètement pour mettre en œuvre une quelconque solidarité.

Alors personnellement, je préfère me tourner vers d’autres ex-musulmans qui, eux, ont rejoint le Christ et qui, fort logiquement, étaient exclus de la journée de lancement du conseil des ex-musulmans.
Réunis pour la première fois en congrès à Lille le 22 juin dernier, sous l’impulsion de Mohamed-Christophe Bilek, ces ex-musulmans devenus chrétiens mènent à la fois un combat intellectuel contre l’islam et un travail de terrain remarquable. Ils dénoncent la distinction faite entre le méchant islamisme et le gentil islam, et soutiennent les nombreux musulmans qui souhaitent librement rejoindre le Christ. Enfin, ils apportent une aide concrète et fraternelle aux nombreux chrétiens persécutés par l’islam.
Allez faire un tour sur leur site et vous découvrirez les 21 associations qui gravitent autour d’eux (jeshuaalmassih.sitew.fr.). Celles-ci valent mieux que ce pseudo conseil récupéré par la gauche.

Cécile Montmirail

lundi 15 juillet 2013

Pauvre France !

Un 14 juillet socialiste : pas d’économie pour la propagande idéologique.

Hier au soir, après le concert sous la Tour Eiffel, de grande qualité et bien présenté par Stéphane Bern, ce fut le très coûteux feu d’artifice et ses effets de flammes infernales.

Mais surtout, un feu d’artifice prétexte à dévider sur la foule du Champ de Mars et retransmettre sur toutes les chaînes les textes les plus affligeants de la vulgate idéologique antiraciste et de la sans-culotterie hollandienne.


Avec Hollande, la « fémenisation » de la République.

Les médias nous apprennent ce matin que le modèle de la Marianne républicaine va être désormais une de ces personnes appelées « fémènes » rendues célèbres par leurs destructions antireligieuses, à la mode talibane mais en plus déshabillées, en Ukraine et en France et encore par leurs diverses provocations et agressions notamment à notre-Dame de Paris et contre la Manif pour Tous (pour lesquelles l’AGRIF les poursuit).

Aux dernières nouvelles venant de nos informateurs à l’Élysée, la compagne de celui qui nous sert de chef de l’État et qui la trouve si belle, si délicate, si délicieuse, Valérie Trierwieler aurait été empêchée in extremis de se présenter en tenue de Fémène à Vladimir Poutine.

C’est en effet qu’elle a pris goût à ce que François l’appelle tendrement « ma petite fémène » et qu’elle ne veut pas être en reste par rapport au militantisme héroïque de ses modèles.

Surtout, la vérité, c’est que son « compagnon » veut agir à tout prix, demeurer dans la mémoire historique de notre peuple. Non content d’être le grand décideur du mariage homo, il pourrait devenir le premier président « fémène » de l’histoire en incarnant avec Valérie une superbe mutation dans le genre transsexuel.


Mais ce qui est sûr, c’est qu’à ce jour il est d’ores et déjà assuré de rester comme un grand champion dans le genre ridicule. 

vendredi 12 juillet 2013

L’AGRIF et les candidats aux élections

L’AGRIF communique :

L’AGRIF et les candidats aux élections.

Ce sera à l’occasion de son grand déjeuner d’Amitié Française le 5 octobre prochain, la trentième année depuis sa naissance que l’AGRIF  rappellera ses revendications politiques en regard desquelles elle invitera ses adhérents et leur vaste réseau d’influence à faire leurs choix électoraux.

Les principales personnalités politiques présentes, de notoriété nationale, en charge d’un projet électoral confirmé pour les élections de 2014 pourront alors exprimer leur accord ou non avec les claires exigences que l’AGRIF aura formulées sur les questions principales ayant trait à l’identité française et chrétienne de notre patrie. Elles porteront sur :
-         le respect de la vie
-         la défense de la famille
-         la France dans l’Europe et dans le monde
-         la liberté de critique et de refus de la théocratie totalitaire de l’islam
-     la subversion raciste de l’antiracisme

mercredi 10 juillet 2013

LE TEMPS DES PROFANATEURS


Cet après-midi, la proposition de loi sur la recherche destructrice d'embryons humains sera examinée dans la précipitation. Au-delà des mensonges qui sont répétés autour de ces recherches et qui sont dénoncés avec rigueur et force par Chrétienté-Solidarité, la Fondation Lejeune, l’Acper-Vie, Rivage et tant d’autres associations de terrain, je voudrais insister sur un aspect non médiatique de la chose.

Car il faut savoir que toutes ces lois sur la bioéthique viennent concrètement profaner les plus beaux instants de la vie d’une femme comme le sont les premiers rendez-vous avec son enfant.

Au départ, vous découvrez sur l’écran un point qui bat plus vite que votre propre pouls et vous êtes submergée par le mystère de la vie. Quelque chose de plus grand que vous s’est opéré en vous et même si vous y avez contribué, vous savez très bien que ce geste créateur vous dépasse et que vous êtes, vous aussi, un petit point dans l’univers. D’une façon évidente, la femme sait cela. Elle se sent dans un tout bien plus grand qu’elle, avec en même temps un sentiment d’immense dignité de participer à cette œuvre de vie.

Ce sentiment d’ordre et de plénitude ne dure hélas pas. A peine avez-vous vu votre enfant qu’on vous explique qu’il va falloir faire des tests pour vérifier qu’il n’a pas d’anomalies et qu’ensuite vous aurez jusqu’à la quatorzième semaine pour avorter car après, bien sûr ce sera possible, mais ce sera plus compliqué car il faudra passer devant des commissions médicales, ce qui est plus pénible.

Voilà, cette vie vient d’apparaître et déjà, elle est mise en cause et chose abominable, on va faire de vous le donneur d’ordre des menaces qui pèsent sur lui. Vous accueillez un don et vous voici maître de la vie ou plus exactement de la mise à mort. Vous contempliez l’univers et sa beauté et on vous tend la hache et le billot.

Car ces analyses qu’il vous faut faire et qui portent des noms de sigles qui cachent leur objectif n’ont pas pour but de soigner votre enfant. L’unique voie, en cas d’anomalie, c’est l’avortement.

Et comme les médecins redoutent de passer à côté d’un cas qui leur serait reproché et qui se traduirait pour eux par des versements de dommages et intérêts pour naissance d’un handicapé, les tests sont très souvent positifs. Celles qui résistent aux pressions qui s’en suivent pour faire une amniocentèse, examen qui tue un enfant sur cent, savent combien ces examens sont peu fiables. Je connais personnellement 3 amies qui ont vécu 7 mois de vives inquiétudes et qui ont mis au monde des bébés en pleine forme.

Mais peu importe pour ces partisans de la bioéthique que l’on vous saccage le temps de votre grossesse et que votre enfant porte les stigmates de vos angoisses. Satan est désormais en blouse blanche mais il conserve son regard carnassier pour profaner l’innocence et la pureté.

Femmes, notre destinée est d’écraser le serpent !


Cécile Montmirail

mardi 9 juillet 2013

Ramadan : gare au diabète.

Le jeûne du Ramadan est chose redoutable pour nos concitoyens musulmans. En effet, à chaque jour suffit son jeûne ! Aussi, chaque soir, le repas de rupture de ce jeûne est-il l’occasion de faire bombance. C’est que le jeûne, ça se fête, et on festoie quelquefois longtemps dans la nuit, non pas avec ses bruits et ses odeurs désagréables, comme le formula un jour lourdement ce malheureux Jacques Chirac incapable de toute perception poétique des choses, mais avec ses musiques, ses effluves épicées, ses parfums.

On rompt le jeûne d’abord en mangeant puis en appliquant le doux précepte du Coran : « vos femmes sont un champ pour vous ; allez à votre champ comme vous voulez » (cor 2-223).
Précisons à ce stade que les politiques et les religieux, évêques et prêtres, qui se bousculent dans les mosquées pour les diverses ruptures du jeûne, ne sont pas du tout conviés à partager « le champ de labour ». Les musulmans ne sont pas comme les esquimaux d’autrefois ou ces peuplades sympathiques qui, encore aujourd’hui, considèrent qu’offrir sa femme au visiteur de passage est un devoir de l’hospitalité. Mais, n’est-ce pas, à chacun sa culture…

Pour les fidèles du Prophète, auxquels le Pape François a souhaité un très bon Ramadan, le gueuleton quotidien est non seulement source d’un embonpoint prospère que ne dissimulent pas toujours les djellabas mais peut occasionner aussi de graves diabètes tant les cornes de gazelles et autres rahat-lokoums sont sucrés, sans parler des raisins secs dans le couscous.

Pour ma part, n’étant pas adepte des formes de ce curieux jeûne islamique hyper calorique, je continue à pratiquer trois repas quotidiens de rupture de mes trois jeûnes : le premier avec le café pour seule boisson ; le déjeuner, avec généralement, en été, un rosé du Ventoux (celui des moines du Barroux) ou un clairet de Bordeaux ; le dernier, enfin, avec toujours une bouteille de ces « vins francs » comme aimait les désigner Léon Daudet.
Je les choisis chaque soir au gré de mes humeurs, de mes lectures du jour et de la météo, et bien sûr des avis d’Élisabeth, parmi tous ces petits vins pas trop chers que je ramène inlassablement de mes voyages, apportant ainsi un peu partout, de l’Aquitaine à l’Alsace et du Roussillon au pays du Gros Plant, ma petite contribution à la résistance vigneronne sur laquelle est bâtie ce qui subsiste de civilisation.





vendredi 5 juillet 2013

Pour Hollande comme pour Blair : « Tu parles trop, du soir au matin, toujours les mêmes mots, les mêmes refrains…Bla-bla, c’est ton défaut… ».

Je n’ai jamais été un « fan » de Johnny Hallyday mais voici qu’en considérant  quelques récents propos de Tony Blair et de François Hollande sur l’islam surgissent, enfouis depuis longtemps dans quelque alvéole de mon cerveau, ces extraits d’une de ses chansons. Ils s’appliquent parfaitement à presque toute la succession de nos hommes politiques (et même religieux) parlant de l’islam.
On pourrait sans difficultés remonter au défunt Raymond Barre qui annonçait, il y a quelques décennies « la compatibilité de la République et de la mosquée » (sic). Je lui avait rétorqué qu’il n ‘y avait aucune difficulté à cela pour peu que la République devienne islamique.
Mardi, dans le Figaro, l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, dans un de ses papiers aussi stupides que grassement payés, se livrait à une énumération, très loin d’être complète, des conflits agitant les pays islamiques. Après quoi il formulait la très géniale remarque suivante : « Il n’y a pas de problème avec l’islam. Ceux qui l’ont étudié savent qu’il est pacifique ».
On peut en conclure sans hésitation que celui qui dirigea le gouvernement de S.R.M. a très certainement beaucoup lu et médité le coran et aussi les hadiths de la vie du prophète, qui sont des livres d’une exquise douceur d’où toute exemplarité de violence est bannie.

François Hollande, pour sa part, grâce à la grande culture civilisationnelle qu’on lui connaît, a émis, à Tunis, avec la gravité qui sied aux grands penseurs de la République, cette formidable considération selon laquelle « l’islam est compatible avec la démocratie ». Seuls des esprits chagrins et polémiques pourraient s’aviser de lui répondre que c’est en effet très vrai pour peu que la démocratie soit pleinement islamique, à l’image du glorieux modèle politique établi à Médine par le prophète Mahomet (« que la bénédiction de Dieu soit sur lui »).
Sans nul doute, la démocratie française fonctionnera de mieux en mieux au fur et à mesure que le peuple français se convertira à l’islam. À cette fin, notre presque calife François a accompli une étape essentielle en portant un coup décisif à l’institution désuète du mariage civil d’origine chrétienne sans que cela n’émeuve la majorité des évêques catholiques partageant l’opinion émise dans « La Croix » selon laquelle « l’islam est une belle voie d’accès à Dieu ».

Et c’est ainsi qu’Allah est grand!

jeudi 4 juillet 2013

La Cour administrative d'appel de Bordeaux donne raison à l'AGRIF

l'AGRIF communique :

« Le 8 novembre 2011, l’AGRIF avait déposé au tribunal administratif de TOULOUSE une requête en annulation au fond, préalable nécessaire à la requête en référé-suspension de la programmation au théâtre Garonne de l'infâme « Golgota picnic » provoquant à la haine envers les chrétiens et méprisant le droit le plus élémentaire au respect des croyances théoriquement protégé par les textes.
Le 15 novembre 2011, le président du tribunal avait rejeté la requête en référé et, pour faire bonne mesure, condamné l’AGRIF à une somme de 1.200 € au profit de la Mairie de Toulouse.
La requête au fond étant devenue sans objet, la programmation ayant eu lieu, l'AGRIF s'en est logiquement désistée le 24 janvier 2012.
Pourtant, deux jours plus tard, la mairie de Toulouse s'est empressée de faxer un mémoire reprenant son argumentation de référé dans le seul but de demander une condamnation financière de l'AGRIF.
Alors que le désistement avait mis fin automatiquement à l'instance, le même Président, qui avait rendu l'ordonnance de référé de débouté, a condamné l'AGRIF à 1.000 € supplémentaires, en violation des textes et de la jurisprudence.
L'AGRIF a demandé officiellement à la mairie de Toulouse de renoncer au bénéfice de cette condamnation manifestement illégale pour éviter une procédure d'appel.
Sans réponse, l'AGRIF a donc fait appel et la Cour administrative d'appel vient de constater ce 14 juin 2013 que le tribunal avait violé les règles de droit, a infirmé la décision de première instance et a condamné la Mairie de Toulouse à verser à l'AGRIF une somme de 1.000 €.

L’AGRIF se satisfait de cette bonne décision, obtenue grâce au travail minutieux de son avocat , Maître Jérôme Triomphe ».

Égypte : avec le général Sissi, retour à la case militaire.


Je ne sais pas si, au pays des Pharaons, le nouvel homme fort de l’État, le général Sissi, se fera empereur.

On dit que le jeu de l’oie aurait été inventé vers 1580 à la cour des Médicis. Mais tout indique qu’en fait il venait de l’Orient compliqué, celui du Labyrinthe, celui des secrets des Pyramides. Nous voici donc en retour deux cases en arrière, à la case militaire.

C’est à nouveau un régal que d’entendre les commentaires sur les événements de la place Tahrir sur l’air de « J’aime les militaires, j’aime les militaires… »

Mais naturellement ce coup d’État sera le « der des der ». Cette fois, la démocratie va en effet bel et bien triompher définitivement et l’Égypte connaître l’âge d’or d’un islam conforme à Jean-Jacques Rousseau et Montesquieu.

À maintes reprises, on a même entendu de grands spécialistes raconter que l’université d’Al-Azhar est le phare d’un islam ouvert et tolérant ! Pour proférer pareille ineptie, il faut vraiment ou être radicalement ignorant de ce qu’est cette université ou avoir abusé du haschish en lisant les contes des mille et une nuits !

Mais laissant là les divagations euphoriques des enfiévrés de l’islam merveilleux, je ne parierais pas aujourd’hui sur le départ l’an prochain des militaires… Même après que le suffrage universel aura à nouveau enfin exprimé dans toute sa limpidité la volonté générale du peuple égyptien dûment éclairé.

Mais pour autant je ne renonce pas à mettre un peu de mon espérance dans le général Sissi.

Je note que selon les variantes toujours possibles de la transcription de l’arabe en langue latine, on écrit le nom de ce sauveur de la vraie démocratie égyptienne, selon les journaux : Sissi ou Sisi.

Dans le premier cas, on pense donc, en référence à Sissi impératrice, à un nouveau pharaon : l’empereur Sissi, qui ne lâcherait pas plus le pouvoir que le général Bonaparte rentré d’Égypte.

Dans le deuxième, on pense à son anagramme : « Isis ». Isis, c’est la déesse du mariage et de la famille, à la fois la sœur et la femme d’Osiris et la mère d’Horus.

Le général ne serait-il pas alors une sorte d’émanation salvatrice de cette déesse si bienfaisante, représentant la fécondité de la nature et dont le symbole était la vache ? Voilà assurément de quoi nourrir les méditations des loges maçonniques si versées dans le symbolisme égyptologique et qui, on le sait, constituent la secrète religion de la République sans laquelle il n’y aurait pas de vraie démocratie, ni en France ni sur les bords du Nil. 


   

mercredi 3 juillet 2013

Bordeaux : plainte contre les pouvoirs publics.

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

J’ai appris que la librairie catholique Saint Jacmes à Bordeaux a fait l’objet pour la vingt-septième fois d’une agression destructrice.

 Une seule fois, le 6 juillet 2010, furent jugés des militants d’extrême-gauche qui, invoquant l’excuse de l’alcool, furent incroyablement dispensés de peine par le tribunal correctionnel.


Pareille impunité constituait évidemment pour certains une incitation à renouveler l’agression. Les avocats de l’AGRIF, saisis par les courageux libraires, étudient l’action qui s’impose contre les pouvoirs publics face à leur incapacité coupable d’assurer la liberté et la sécurité.

Levée de l’immunité de Marine Le Pen

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays libre, communique :

 « La levée, hier 2 juillet 2013, de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen par le Parlement Européen, afin que soit en France poursuivi l’un de ses propos appelant certes la controverse mais relevant de la liberté d’expression, prouve encore, s’il en était besoin, la fonction certes efficace mais exécrable de police de la pensée « idéologiquement correcte » que joue cette assemblée par ailleurs si débile.

« Le Parlement Européen, sous apparence démocratique, n’est en effet qu’un rouage important dans le fonctionnement de la dictature totalitaire du Big Brother eurocratique d’ailleurs aussi bête qu’abject. Cela seul légitime plus que jamais le slogan que j’avais lancé jadis dans Reconquête : « Sortons de cette Europe-là ! »

En cette affaire, en tant qu’ancien parlementaire dans cette aussi venimeuse que stupide Assemblée et en tant que défenseur des libertés, et celle de l’expression politique au premier chef, j’exprime ma totale solidarité à Marine Le Pen.

Cela dit, je n’aurais pas parlé comme elle d’un des aspects somme toute secondaire de l’islam en France.

Mais Marine le Pen, qui a longtemps énoncé sa confiance en un islam deFrance n’a pas encore à ce jour fait l’effort de considérer l’islam dans sa réalité.

Ce n’est pas en effet à sa dimension religieuse qu’il faut s’en prendre. Ce qu’il faut considérer, c’est que l’islam est l’expression d’une idéologie théocratique totalitaire à vocation conquérante. Et pas seulement par la prière ! Dans la diversité des cinquante pays dans le monde où il domine selon des formes plus ou moins sévères ou cruelles, aucune part il n’est permis aux citoyens l’exercice d’une véritable liberté religieuse.

Celle-ci, pour les « gens du Livre », c’est-à-dire les chrétiens et les juifs, se ramène au statut de la dhimmitude selon des degrés variables allant des contraintes surveillées aux vexations et à la répression.

Ce que les responsables politiques, et Marine Le Pen au premier rang, doivent proclamer et exiger, c’est la liberté de critique, de réfutation et de refus de l’islam, comme il fallait l’exercer vis-à-vis du jacobinisme, du nazisme et du communisme.

En effet, ce ne sont pas les musulmans que nous détestons mais le système de l’islam que nous refusons.

Chrétiens, nous aimons les musulmans et prions pour qu’ils découvrent la valeur de la liberté proclamée dans l’Évangile mais dont le mot ne figure pas dans le Coran et les Hadiths ; et aussi celle de l’amour qui y est à peine évoqué et dans un sens si limité puisque hors de la liberté.

Pour le bien commun de notre patrie, de l’Europe et de toutes les nations, les politiques doivent œuvrer pour la liberté des femmes et des hommes musulmans, partout dans le monde, de choisir un autre modèle de vie individuelle, sociale et politique que celui de l’islam.



mardi 2 juillet 2013

Notre université à Lourdes du 27 juillet au 3 août 2013.


Nouvelles conférences programmées en sus du programme annoncé :
-         « Création et évolution : où est le problème ? », par Joseph Le Bosquet, ingénieur, docteur d’état en neurosciences, agrégé de biologie.
-         « Avec l’AGRIF, nos combats contre les racismes mais aussi contre l’arbitraire de l’État totalitaire », par Maître Jérôme Triomphe, avocat coordonnateur de l’AGRIF.

Modification : la conférence de Sophie Kelbrenner, professeur d’histoire, aura pour sujet : « L’Éducation Nationale, machine totalitaire pour régénérer l’espèce humaine ».

NB : de la place peut être encore disponible pour les jeunes gens.

Téléphoner au Centre Charlier : 01 40 51 74 07

lundi 1 juillet 2013

Nous sommes tous des coptes égyptiens, pas des Frères Musulmans !

 Une fois de plus, nos frères coptes, c’est-à-dire les descendants des Égyptiens chrétiens d’avant la submersion arabo-islamique, sont contre la dictature des Frères Musulmans à la pointe du combat pour la liberté.

Ils sont dans l’espérance d’une révolution par laquelle, enfin, la dhimmitude serait abolie et leur liberté religieuse retrouvée après des siècles de carcan de la charia musulmane. Cependant, il ne faut pas trop s’illusionner tant la théocratie totalitaire islamique est coriace.

Toujours est-il que nous sommes beaucoup plus fraternellement en communion avec nos frères égyptiens qu’avec cette trop longtemps porte-parole de la Manif dite pour tous qui, aussi inculte qu’exhibitionniste, était allée dire à l’UOIF, la section française des Frères Musulmans : « Vous êtes notre espérance ! »

Incroyable propos, désespérant pour nos amis chrétiens d’Orient, d’une « fille à pédés », affectionnant tant les poses déshabillées pour une organisation prônant la plus stricte obligation pour toutes les femmes sans exception de demeurer enveloppées et voilées.


Un psychiatre de mes amis m’explique qu’il s’agit là d’une disposition mentale bien connue appelée « syndrome du harem ». 

Les maires et le « mariage homo » laïque et obligatoire.


N’étant pas en pareille situation, je ne jette pas la pierre aux quelques rares maires hostiles à la dénaturation du mariage mais finalement obligés de faire célébrer les palinodies du pseudo « mariage pour tous » après quelques tentatives de baroud d’honneur. Confrontés au dilemme de se soumettre ou de se démettre...

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