vendredi 29 novembre 2013

Nouvelle victoire judiciaire pour les combattants de la liberté


Après la manifestation de la Manif pour tous du 23 avril 2013, plusieurs opposants pacifiques au gouvernement avaient été interpellés, gardés à vue 48h, et déférés devant le procureur après une nuit supplémentaire dans les cachots du Palais de justice, pour une prétendue infraction de non-dispersion d’un attroupement après de prétendues sommations de dispersion que personne n’a jamais entendues.

Ce matin venait l’un de ces procès devant le tribunal. Les prévenus, une femme enceinte et son mari, déjà parents de 5 enfants, étaient soutenus financièrement par l’AGRIF et défendus par notre avocat Maître Jérôme Triomphe qui a soulevé une question prioritaire de constitutionnalité autrement appelée QPC.

Cette QPC, élaborée en concertation avec d’autres avocats intervenant dans des dossiers similaires, mettait en cause l’inconstitutionnalité de l’infraction de non-dispersion.

En effet, les textes qui punissent cette infraction d’un an d’emprisonnement et de 15.000 € d’amende permettent à un simple officier de police de porter atteinte à la liberté individuelle et à la liberté de manifestation en décidant unilatéralement, sans même le contrôle d’un juge judiciaire, pourtant gardien constitutionnel de la liberté individuelle, de mettre fin à un rassemblement quelconque au motif totalement subjectif qu’il pourrait être « susceptible » de troubler l’ordre public.

De même, la loi ne définit en rien quelles sont les modalités d’avertissement des manifestants d’avoir à se disperser, renvoyant à un simple décret, en violation de l’article 34 de la Constitution qui ne permet qu’à la loi de définir les termes d’un délit.

La défense a notamment rappelé la spectaculaire résolution n° 1947 de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe du 27 juin 2013 qui a condamné fermement les répressions policières arbitraires commises tant en Turquie qu’en France à l’occasion des manifestations anti-loi Taubira. Cette résolution a rappelé le droit fondamental de manifester y compris si les manifestations sont non déclarées ou interdites et a rappelé que le rôle de la police est de protéger les manifestants. Cette résolution a réclamé que notamment la France mette son droit en conformité avec ces exigences.

C’est ici tout l’objet de cette QPC à laquelle le procureur de la République s’est associé devant son caractère particulièrement fondé. Le Tribunal de grande instance a ainsi fait droit à cette requête qui va être examinée dans les 3 mois par la Cour de cassation.

Si cette QPC aboutit, elle permettra de renforcer la liberté fondamentale de manifestation tout en mettant fin à un certain nombre d’abus policiers.



jeudi 28 novembre 2013

Fonctionnement du Centre Henri et André Charlier.

Le coût de la location des locaux du Centre Charlier au 70 boulevard saint Germain à Paris (adresse prestigieuse) est assumé conjointement avec l’Agrif.
Successivement, deux associations amies qui les louaient régulièrement ont interrompu leurs activités.
Or, le centre Charlier ne peut « boucler » son budget que grâce à de telles locations.
Nous rappelons donc que sur engagement du respect absolu des lieux et du voisinage, notre salle de réunion (50 places) peut être louée à la journée, à la demi-journée ou pour la soirée à des associations partageant nos valeurs chrétiennes.

Soirée (de 18h à 22h) : 180€
Demi-journée (de 14h à 19h) : 200€
Journée (10h à 19h) : 350€

N.B. : Ces tarifs sont inférieurs de 50% à ceux communément pratiqués à Paris

Nous écrire à: chretientesolidarite.fr@gmail.com

Bravo Françoise, Bravo Jérôme, Bravo amis de l’AGRIF !


 Je suis naturellement très satisfait de la victoire judiciaire de l’AGRIF enfin obtenue contre le FRAC de Lorraine après cinq ans de ténacité dans le refus d’une abomination subventionnée particulièrement perverse.

Il faut d’abord, ici et ailleurs, rendre hommage à celle qui tout de suite, sur place, l’a dénoncée et m’a alerté : Françoise Grolet, conseillère régionale de Lorraine (Front National) mère de famille nombreuse. Je lui promis que l’AGRIF ferait tout pour faire condamner cette ignominie.

Peu de temps après, la Providence nous envoyait un avocat jeune, combatif, talentueux , qui fut, comme nous, scandalisé par l’ignominie de cette « fracasserie ». Il me déclara d’emblée ce que j’attendais : « Je ne lâcherai pas le morceau ! »

Il ne l’a pas lâché ! Comme il ne lâche aucune affaire motivant notre insurrection morale et particulièrement celles qui « scandalisent les petits enfants », et l’Évangile nous rapporte ce que le Christ a promis à leurs auteurs.

Mais je pèse aussi que rien ne serait possible à l’AGRIF, qui n’est pas subventionnée, même pas de continuer à exister si elle ne recevait pas le soutien de la générosité de ses adhérents, quelquefois de la part de certains au prix de véritables sacrifices financiers.

Je leur exprime ma gratitude ! À tous j’exprime mes vœux les plus fervents et les plus amicaux pour un Noël dans l'espérance chrétienne !


Bernard Antony

Victoire de l’AGRIF contre l’effroyable exposition du FRAC de Lorraine.


C’est une grande victoire, due à l’opiniâtreté de l’AGRIF et de son président, à un beau travail d’équipe après le scandale dénoncé par Françoise Grolet, et grâce à la ténacité et au talent de notre avocat, Maître Jérôme Triomphe.

Le tribunal de grande instance a déclaré le Fonds Régional d’Art Contemporain de Lorraine, pris en la personne de son président, seul et entièrement responsable en raison de l’exposition des œuvres de M. Pougeau à Metz. Le FRAC sera condamné à  verser à l’AGRIF la somme de 3000 € au titre de l’article 700 du Code de procédure civile, et un euro symbolique à titre de dommages-intérêts.

« En usant d’expressions et de termes répétés comportant des menaces de mort violente, se caractérisant apr une grande violence dans le propos, cesphrases sont de nature à créer un sentiment de peur chez le mineur soit pour sa sécurité physique, soit pour sa sécurité psychique, dans les prévisions de l‘article 227-24 du Code pénal… Ces litanies fournissent des illustrations de sévices et de traitements dégradants, qu’ils apparaissent de nature à porter, en raison de la force de leurs termes, gravement atteinte à la dignité humaine».

Cette exposition promue et financée par le FRAC de Lorraine, dont nous ne pouvons dévoiler les pires éléments tant ils sont abjects, consistait en des tableaux où s’étalaient des menaces explicites de sévices sexuels, physiques, psychologiques à l’encontre des enfants. Menaces qui ne peuvent naître que dans des cerveaux plus que détraqué. Mais le prétexte de ces tarés pervers de pseudo-créateurs était d’informer les enfants de ce qui, selon eux, traverse généralement le cerveau des parents dans la famille traditionnelle. Bel aveu en réalité de leur propre et immonde turpitude !

Quelques exemples parmi, si l’on peut dire, les moins monstrueux ?

-         « Les enfants, nous allons vous découper et vous bouffer, vous êtes notre chair et notre sang, à plus tard, Papa et Maman ».
-         « Les enfants, nous allons vous tuer par surprise, vous êtes notre chair et notre sang, Papa et Maman ».

L’allusion blasphématoire au Corps et au Sang du Christ est évidente. Précisons que le blasphème n’étant pas poursuivable dans le droit français, ce n’est pas ce que l’AGRIF a poursuivi.

Les enfants avaient accès à cette exposition, seulement « protégée » par un vague panneau disant que « cela pouvait éventuellement heurter la sensibilité de certains ». Notons que l’institution régionale n’avait pas prévu de cellule psychologique pour eux après les évidents risques de traumatisme.

L’AGRIF a fait une fois encore, après bien des procès gagnés, preuve de son irremplaçable utilité, étant seule à ainsi batailler judiciairement contre ce qu’elle désigne comme « le racisme anti-humain ».

Anne Cognac

mardi 26 novembre 2013

Très grande victoire judiciaire de l’Agrif.

L'Agrif communique:

Grâce à son opiniâtreté, l’Agrif, après 5 ans de procédure et grâce au talent de son avocat maître Jérôme Triomphe, vient d’obtenir la très ferme condamnation de l’exposition atroce « l’Infamille » et du F.R.A.C. de Lorraine.
Dans son jugement très motivé du 21 novembre 2013 que nous venons de recevoir, ....

Lire la suite:

"Chanson rap" accompagnant "La Marche" : la très vertueuse et très sélective indignation de Charlie-Hebdo !


L'Agrif communique:
À Charlie-Hebdo, ce vertueux organe de défense de la liberté d’expression, (et même d’excrémentation) sans limite, on s’étrangle devant la très vilaine méchanceté qui les vise dans la rappeuse chanson accompagnant le film « antiraciste » « La Marche ».
N’y préconise-t-on pas en effet la nécessité d’un « autodafé contre ces chiens de Charlie-Hebdo» ? C’est plus que n’en peuvent supporter les collaborateurs de Charlie ! Pourtant lorsque Houria Bouteldja a traité les Français de « sous-chiens » ils ne s’en sont guère émus !
Or, chiens et « sous-chiens » ne sont-ils pas les traditionnels qualificatifs injurieux de la sous-culture islamo-populacière dérivée du coran où le chien est, avec le singe, placé juste après le porc dans l’ordre de l’aversion pour les animaux impurs ?
Pour lire la suite sur le site de l'AGRIF :
http://www.lagrif.fr/communiques/actualites/271-chanson-rap-accompagnant-la-marche-la-tres-vertueuse-et-tres-selective-indignation-de-charlie-hebdo

Hier au soir, sur la chaîne Histoire, le documentaire « La vie de Mahomet » ou la perfection dans la propagande islamique.

Si l’on faisait au moins précéder un pareil travail, en sa grande partie réalisé à la Mecque et à Médine et aussi à Londres (en voie d’islamisation), d’un avertissement qu’il s’agit d’une réalisation entièrement islamique et selon les dogmes, les versions et l’imaginaire islamique, ce serait un moindre mal !

Hélas, je pense que beaucoup de téléspectateurs n’ont ni les connaissances, ni l’esprit suffisamment critique pour démonter les ressorts d’une propagande très habile. Outre le gars Omar, le principal meneur du reportage à la Mecque et à Médine (sans qu’on dise que ces villes sont interdites sous peine de mort aux non musulmans !), il n’y a, pour de brefs instants, qu’un seul interlocuteur un peu réservé sur la perfection du Prophète, juste ce qu’il faut comme  alibi d’objectivité pour accréditer la suave hagiographie de ce bon Mahomet.
On y voit bien sûr s’exprimer, comme jadis dans la propagande communiste, les idiots utiles de service, mais surtout c’est le grand maître de la Taqiya, Tariq Ramadan, qui expose doucereusement la vérité et la beauté de l’islam et la modération pacifique de son prophète…

Devant une telle désinformation, je me félicite d’autant plus d’avoir publié il y a peu mon dernier livre « L’islam ou la soumission au prophète » venant compléter « Dieu et les hommes dans le Coran » et « l’Islam sans complaisance ».

Hélas, y compris à la chaîne Histoire, on a, semble-t-il, beaucoup de complaisance pour diffuser de la pure propagande islamique.
Je commenterai plus avant cela, demain soir, sur Radio-Courtoisie.



vendredi 22 novembre 2013

Christine Boutin sous le voile et Jean-Claude Martinez, fidèle à lui-même à… Téhéran.



On peut donc voir et entendre sur le Figaro.fr s’exprimer à Téhéran contre la politique de François Hollande le duo politique de l‘année : Christine Boutin et Jean-Claude Martinez.

J’ai toujours éprouvé de l’indulgence pour Jean-Claude que j’ai longtemps côtoyé au Front National, appréciant ses envolées tour à tour pertinentes, désopilantes, un brin géniales et souvent totalement folles.

Jean-Claude aura décidément traversé tout l’échiquier politique !

Le voici donc en prude compagnie d’une Christine Boutin qui confiait naguère « aimer se voir nue dans sa salle de bains » (sic !), ce qui est bien son droit le plus strict. Ce n’est pas, Allah merci, le spectacle qu’elle a offert aux mollahs et autres ayatollahs chiites du régime islamiste de Téhéran. Ils ont attaqué là-bas François Hollande. 

Je déteste la politique de François Hollande et je n’aime pas du tout le personnage, qui n’honore pas la fonction qu’il occupe. Mais par principe, je ne suis pas pour que l'on aille attaquer nos gouvernants dans un pays étranger, surtout lorsque cela se fait dans une grande nation comme l’Iran hélas occupée par un régime dictatorial de théocratie totalitaire islamiste.

Malgré mes désaccords fréquents avec ce qu’elle exprimait, je ne m’attendais pas à pareille posture de la part de Christine Boutin. Comment expliquer cela ? Quelque bizarre attirance peut-être, à interpréter freudiennement, pour le voile et la dhimmitude. De la part de Jean-Claude, c’est plutôt l’expression d’une constante. Il a adoré passionnément l’oncle Hô, Fidel Castro et Che Guevara et bien avant, Mao-Tsé-Toung. Il a aimé Chavez et encore Khadafi et aussi les frères Ortega, les rouges dictateurs sandinistes du Nicaragua. En matière islamique, il a certes avec raison soutenu, comme Le Pen et moi aussi, que renverser le sunnite Sadam Hussein conduirait à pire encore que le régime de ce dernier.

Voilà Jean-Claude désormais en sympathie pour le régime  chiite iranien qui, de fait, dicte sa politique au gouvernement chiite irakien. La clé de cela, c’est la détestation (et c’est peu dire) qu’éprouve Jean-Claude pour « l’impérialisme américain ». Nous, généralement nous n’apprécions certes pas la politique américaine, mais nous ne versons pas pour autant, parce qu’ils sont « anti-yankees », dans de la complaisance voire de l’admiration pour les régimes communistes ou islamistes.

Pour bien connaître des chrétiens vivant en Iran, je puis affirmer que ce qu'a répondu Christine Boutin sur leur sort relève d'une grande désinformation. Certes il demeure quelques églises ouvertes aux cultes, notamment arménien, et quelques écoles. Mais on n'a pas montré à Christine Boutin ces rares restaurants tenus par des chrétiens pour des chrétiens qui doivent être obligatoirement surmontés d'une inscription : "Impur !". Christine Boutin ne s'est nullement enquis du sort de ces iraniens emprisonnés dans des conditions effroyables et des condamnations à mort prononcées pour conversion au christianisme. Je puis lui faire envoyer par notre ami le pasteur Saïd les noms et les photos de ces martyrs.

En réalité, Christine Boutin et Jean-Claude Martinez ont gobé la propagande du régime comme jadis les visiteurs, tels André Gide et Edouard Herriot, gobaient tout des services de la propagande soviétique. 

 J’en reparlerai ce mercredi sur Radio-Courtoisie en première partie d’émission, à 18 h 30.



jeudi 21 novembre 2013

Ultra-gauche raciste : dissolution !

L'Agrif communique:

L’arrestation de l’assassin Abdelhakim (en français : « serviteur du sage » !) Dekhar met en évidence, s’il en était besoin, la persistance criminogène d’une ultra-gauche plus ou moins en connivence avec l’islamisme jihadiste.
Les individus et les groupes aux confins du nazisme et du communisme qui s’y entremêlent s’inspirent, dans leur délire anticapitaliste, antisémite ou antichrétien selon les cas, des pires régimes exterminateurs de l’histoire, de Lénine, Staline, Hitler ou Mao, ou encore du terrorisme anarchiste avec ses sommets de cruauté sadique dans la guerre civile espagnole. D’autres prennent aussi pour modèle les abominations des terrorismes musulmans.

Hélas, non seulement toute l’extrême-gauche d’inspiration léniniste, stalinienne ou trotskiste et par delà les divisions du parti communiste et de la Mélanchonnerie, soutient de fait cet extrémisme radical mais aussi toute une gauche socialiste d’apparence respectable mais dont beaucoup conservent les réflexes de haine gauchiste de leurs engagements antérieurs.
Ils soutiennent les groupes de la violence raciste antichrétienne dits « antifa » qui agressent très violemment les très pacifiques et non violents récitateurs du chapelet pour le respect de la vie innocente. Ces « antifas » caillassent des personnes âgées, des femmes, des enfants et blessent à la tête une petite fille de quatre ans d’origine africaine.

Il est certes regrettable que le jeune « antifa » Clément Méric ait perdu la vie dans une bagarre mais résultant, hélas, d’une agression mûrement préparée selon leur idéologie de violence révolutionnaire.
Aussi, le traitement totalement dissymétrique par le gouvernement des groupes d’extrême-droite et de ceux de l’extrême-gauche est inadmissible. Car toute une idéologie terroriste se développe dans cette gauche révolutionnaire extrémiste sous le prétexte de lutte contre de dérisoires groupuscules fascistoïdes.

Les milliers de militants et adhérents de l’Agrif, et notamment tous ceux, chrétiens d’origine maghrébine, africaine et asiatique, souvent injuriés, agressés pour leur foi chrétienne et leur appartenance à la patrie française, exigent du gouvernement la dissolution de ces groupes d’ultra-gauche capables de toutes les haines et de toutes les violences impulsées par les fanatismes des racismes anti-français, anti-sémites, anti-chrétiens et aussi par le racisme anti-humain de leur nihilisme.

Bernard Antony, président.

Pétition à faire circuler

En accord avec le texte ci-dessus

Nom :                                                   Prénom :

Profession (facultatif) :

Adresse postale ou courriel :


Demande instamment au gouvernement de la République d’interdire les associations et groupements de l’ultra-gauche.

                                                                        Signature :



À renvoyer à : Agrif 70, bd saint Germain 75005 Paris

mercredi 20 novembre 2013

Congrès des maires de France : rien pour l’instant sur la loi Taubira…

J’écoute et je lis les compte-rendus et commentaires du congrès des maires de France où, semble-t-il, Jean-Marc Ayrault n’a guère été contesté que sur la question du temps scolaire.

 Je n’ai rien lu ni entendu sur la nécessaire remise en cause de la loi Taubira, ni même sur une reconnaissance de l’objection de conscience permettant aux maires de ne pas célébrer ces pseudo-mariages. Je pensais en effet que parmi les milliers de maires proches de la Manif pour tous, il s’en trouverait un grand nombre, s’étant concertés,  pour exprimer sinon fermement leur indignation, du moins la revendication de ce droit à l’objection de conscience.

Sur cela, il semble que rien n’ait été dit non plus au déjeuner des 600 maires de l’UMP.

À croire, comme je l’exprimais hier dans mon communiqué, qu’on est désormais tétanisé à la seule idée de contester la loi Taubira de désintégration familiale.

Ainsi, non seulement la bataille du mariage a été perdue au Parlement mais, j’espère me tromper, l’idée de sa nécessaire abrogation ultérieure semble ne plus se manifester.

Hélas, une fois encore, la droite de conviction n’a pas été à la hauteur dans la guerre psychologique que sait mener la gauche, qui sait bien sûr s’engouffrer de surcroît  dans les failles d’une rigolade de « mauvais goût ».


mardi 19 novembre 2013

À Istanbul, Sainte Sophie de Constantinople : retour à la case « mosquée » ?

À « Istanbul », qui est la ville non pas de « la chute » mais de la mort de Constantinople, la basilique chrétienne Sainte-Sophie, cœur et joyau de Byzance, fut, après le carnage des chrétiens en 1453 (les têtes des enfants fichées sur des candélabres), transformée en mosquée.
En 1934, l’ayant fait restaurer, Mustapha Kemal Atatürk la fit laïquement désaffecter du culte musulman pour « l’offrir à l’humanité » sous forme de musée.

Voilà aujourd’hui que, loin de vouloir la rendre à sa vocation chrétienne, le gouvernement turco-ottoman veut la reconvertir en mosquée comme il l’a déjà fait de deux autres églises-musées à Trebizonde et Iznik.

La vérité, c’est que le gouvernement turc de Recep Tayyib Erdogan poursuit aujourd’hui l’éradication finale de toute trace chrétienne jadis massivement réalisée dans l’horreur indépassable du génocide des Arméniens et autres chrétiens.

Ainsi, le pouvoir ottoman n’a même plus le souci de maintenir à Istanbul les apparences d’une tolérance conservatrice pour le plus prestigieux édifice de ce qui fut jadis la Chrétienté d’Orient.


Mais cela ne gène pas du tout les partisans de l’accueil de la Turquie dans l’Union Européenne. Quitte pour ces « lèches-babouches », pourvu que cela rapporte, à se faire musulmans.

La Manif Pour Tous : une charte d’exigences pour les municipales, très acceptable mais néanmoins bien timide.

L'Institut du Pays Libre communique:

La charte présentée par Ludovine de La Rochère, présidente du collectif La Manif Pour Tous, porte sur des exigences entraînant notre assentiment.
Nous pourrons certes voter pour des candidats s’engageant pour le moins, comme elle le demande, à abroger la loi Taubira, à exiger le respect de la liberté de conscience des maires, à s’opposer à tout projet de légalisation de la PMA et de la GPA, à vouloir préserver à l’école les enfants de la diffusion de l’idéologie du genre, de la drogue et de la pornographie, à développer une politique communale de l’aide aux familles dans les domaines des crèches et des transports.

Cela est bien. Mais c’est aussi la promesse d’un engagement pour le remplacement de la loi « Chirac-Giscard-Veil » banalisant l’avortement qu’il faudrait exiger. En effet, la loi « Veil » est moralement plus inadmissible encore que l’abominable loi « Hollande-Ayrault-Taubira ».

C’est encore une promesse de soutien à la liberté des parents de créer des écoles véritablement libres, selon leurs choix éducatifs, qu’il faut requérir des maires car il est souvent de leur ressort de la permettre ou de s’y opposer.

L’Institut du Pays Libre insiste enfin pour que soit demandé aux candidats un engagement à mieux accueillir les chrétiens réfugiés politiques fuyant les persécutions et les massacres perpétrés dans les pays d’islam plutôt que de favoriser l’installation des mosquées qui sont autant d’implantations de l’ordre théocratique totalitaire, politique, social et culturel, d’un islamisme conquérant.

Bernard Antony, président.

lundi 18 novembre 2013

Scandaleux mépris gouvernemental pour le sort du père Vandenbeusch : un insidieux racisme.


Les militants français de l’AGRIF, en union avec ceux de Chrétienté-Solidarité, notamment et particulièrement ceux d’origine africaine, expriment leur indignation après les propos de Messieurs Hollande et Fabius sur l’enlèvement du père Georges Vandenbeusch.

Comme l’exprime d’une manière émouvante Mgr Brouwet, l’évêque de Tarbes-Lourdes dans Le Figaro de ce jour, ce prêtre, en restant auprès des populations nigériennes persécutées, a été tout simplement fidèle à sa mission évangélique de témoignage et de charité à l’égard de populations que l’islamisme jihadiste le plus féroce persécute et massacre.

Il serait donc scandaleux de se désintéresser de son sort sous le prétexte qu’on l’avait averti du danger et qu’on lui avait recommandé de quitter les lieux. Cet argument n’a pas été mis en avant pour des journalistes accomplissant eux aussi leur mission et et tout aussi avertis des périls.


Mais pour nos gouvernants il n’est pas question de professer la même solidarité pour un prêtre que pour des journalistes. Cette discrimination objective n’est-elle pas en vérité l’expression d’une forme de ce mépris sous lequel progresse de plus en plus un insidieux racisme antichrétien ?

vendredi 15 novembre 2013

Rapport sur l'IVG : le retour à la barbarie

Le rapport du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes relatif à l’accès à l’IVG dans les territoires a été remis le 7 novembre 2013 à la ministre des Droits des femmes.

Celui-ci commence par un état des lieux qui est d'emblée une manipulation puisqu'il affirme que l'avortement est un « événement assez courant de la vie sexuelle et reproductive d’une femme puisque 1 femme sur 3 y aura recours dans sa vie ». De fait 2 femmes sur 3 n'y aura donc pas recours ce qui ne fait pas de cet événement un acte si courant que cela puisque les 2 tiers des femmes ne le connaitront pas. Mais tout est permis pour faire accepter l'inacceptable, ce qui est évident lorsqu'on analyse les 3 recommandations du rapport qui doivent faire de l'avortement un droit à part entière et qui est en fait un véritable retour à la barbarie.

La première recommandation propose de remplacer dans l'article L2212-1 du code de la santé publique l'expression «  la femme enceinte que son état place dans un état de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse » par l'expression « La femme qui ne souhaite pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin de l'interrompre ».
La précédente formulation excluait déjà de la décision le père de l'enfant qui n'était déjà plus reconnu comme le cogéniteur. Désormais, toute condition à la mort de l'enfant est abolie. La situation de détresse de la femme n'est plus requise. C'est le fait du prince, en l'occurrence de la princesse, qui détient désormais un pouvoir absolu de vie et de mort sur l'enfant qu'elle porte. Ce droit de vie et de mort sur les enfants était sous l'Empire romain l'apanage exclusif du père. Il est désormais l'apanage exclusif de la mère. On ne voit pas en quoi cela constitue un progrès. Il s'agit plutôt d'un retour à la barbarie avec un changement de barbare. Et comme il n'est pas toujours facile d'assumer ce rôle, la formulation du texte permet de supprimer tout lien entre la victime et son bourreau en puissance, la mère, par un procédé stylistique qui transforme la grossesse dont il est question en un événement indéfini comme le souligne l'utilisation de l'article indéfini « une » qui vient remplacer l'article possessif « sa ».

La deuxième recommandation propose de « supprimer l'obligation de délai de réflexion de 7 jours prévus aujourd'hui entre les deux premières consultations avec un médecin avant l'IVG ».
Cette période de 7 jours qui est un peu comme le couloir de la mort des condamnés à la peine capitale des prisons américaines qui permet parfois des revirements heureux pour ceux qui ont été injustement jugés coupables, est là aussi supprimée. Pour l'enfant à naitre, il n'y a pas de sursis possible. Il est innocent. Il n'a déjà pas eu de procès pour faire entendre sa voix. Il n'aura pas non plus de délai avant son exécution. Autre retour à la barbarie.

Enfin, la troisième recommandation propose de « supprimer de l'article L2212-8 du code de la santé publique la mention explicite de la clause de conscience formulée ainsi : « un médecin n'est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse » ainsi que pour les autres personnels de santé mentionnés dans le même article. « La possibilité du recours à la clause de conscience est déjà accordée de manière générale à tout le personnel soignant pour l'ensemble du personnel médical », précise hypocritement le texte. Car si le but était de maintenir cette clause on ne voit pas ce que cette recommandation viendrait faire dans un texte qui doit permettre de trouver une solution à un obstacle objectif à l'avortement qui est que peu de médecins acceptent de le pratiquer, malgré les revalorisations financières régulières et successives. Il faut donc obliger tous les médecins à le pratiquer et c'est bien l'objectif de cette 3ème recommandation. Contraindre les consciences : autre constante de la barbarie totalitaire.

mercredi 13 novembre 2013

Antiracisme sélectif et dogme évolutionniste.


 Le hourvari médiatique, déclenché en ce moment par la « une » de l’hebdomadaire Minute, appelle les malheureuses ou heureuses constatations suivantes :

1) Pareille indignation ne s’est pas exprimée lorsque par exemple un Jean-Marie Le Pen était caricaturé sous la forme d’un étron dans le journal Libération ou, dans Charlie-Hebdo, mis en scène dans d’abominables compositions.

- Pareille indignation ne s’est pas levée lorsque le Monde-Magazine du 22 mars 2010 publiait un dessin du dessinateur Plantu figurant le pape Benoît XVI sodomisant un enfant (plainte de l’AGRIF et jugement renvoyé au 1° juillet 2014…).

- Pareille indignation ne s’est pas levée devant les plus abjectes compositions d’obscénité blasphématoire dans Charlie-Hebdo et autres feuilles scatologiques se vautrant, au long des années, dans le mépris et l’injure non seulement pour les chrétiens mais dans le plus total mépris de l’idée même d’humanité.

2) Depuis  Ésope jusqu’à nous, en passant par La Fontaine et les dessinateurs de gauche et de droite, quelquefois aussi féroces que talentueux, l’utilisation de la métaphore animalière a été une constante de la caricature et de la polémique littéraire ou politique considérée par les non-totalitaires comme un aspect de la liberté d’expression bordée bien sûr par les droits de protection contre l’injure ou la diffamation.

Pas toujours bienveillante pour les humains, la métaphore zoologique, dans des comparaisons outrancières, a souvent été déplaisante aussi, voire méprisante, pour nos « frères animaux » selon la si jolie expression de la tendresse de Saint François d’Assise pour les créatures.

3) Cela dit, l’aspect très positif de l’actuelle indignation antiraciste est qu’un coup décisif est porté à la si dogmatique idéologie évolutionniste.

On ne voit pas en effet comment on pourrait sérieusement s’indigner de la comparaison de nous autres, pauvres humains, avec ceux que l’on désigne dans notre enseignement comme nos ancêtres dans l’évolution des espèces et, plus particulièrement, nos « cousins », ces mammifères primates, classés sous le terme générique de « singes ».

Car la vérité est qu’entre le genre du singe, si émouvant et si sympathique soit-il, et le  genre humain, s’est produit un décisif saut qualitatif brusque, que la foi et la raison concordantes ne peuvent expliquer que par le don divin à l’homme d’une âme immortelle. Chose évidemment à expliquer autrement que par un créationnisme par trop primaire !

On pèse ces jours-ci combien on ne peut plus accepter que l’on enseigne dans l’Éducation Nationale un évolutionnisme néo-darwinien aux conséquences sociétales fâcheuses et qu’anticipaient déjà les éructations racistes de mépris des noirs d’un Marx et d’un Engels.

Cela dit, pour ma part, à propos de madame Taubira, alors que, jadis, au Parlement Européen elle ne se privait pas de méchamment m’interrompre, je ne lui témoignais qu’opposition courtoise, n’imaginant tout de même pas qu’elle pourrait être la principale complice d’un méchant chef de l’État dans l’instauration contre la loi naturelle d’une loi de décréation déshumanisante.

Il ne faut donc pas, surtout pas, se moquer de madame Taubira. Car ce qu’elle a étudié, défendu et promulgué avec messieurs Hollande et Ayrault, c’est une terrible anti-loi de révolte contre la Loi morale éternelle, écrite ou non écrite, que reflétaient jusqu’ici, du code d’Hammourabi à Babylone au Décalogue biblique et à la sagesse grecque, toutes les grandes chartes de vie, de don divin extirpant l’humanité des antiques barbaries. Comme Simone Veil, elle laisse désormais son nom accolé à une loi de déni d’humanité.

Car avec le surgissement des diktats des idéologues du LGBT-OGM, c’est une barbarie moderne qui s’impose, pire encore que les anciennes d’où l’humanité put peu à peu s’extraire.






mardi 12 novembre 2013

Hollande : malgré Barroso, la fin est proche… enfin !

Communiqué:

Tandis que le gouvernement Hollande n’a plus aucune légitimité morale (violation de la loi naturelle par la loi Taubira) ni de légitimité démocratique (le pays réel à 80% lui dit de partir), voilà qu’il reçoit du fonctionnaire en chef de l’eurocratie, José manuel Barroso, un condescendant satisfecit pour le projet de budget 2014. Cela est significatif. Barroso n’est en effet que le président de la Commission européenne, c’est à dire de l’exécutif administratif,  dépendant du Conseil des Chefs d’État et de la présidence de l’Union Europénne.

Mais la dérive eurocratique des institutions est telle que Barroso considère les États de l’Union comme ses instruments et leurs chefs, surtout s’il s’agit d’un Hollande, comme des exécutants.

Il est vrai que pour les hauts dirigeants de l’utopie constructiviste du « meilleur des mondes », Hollande, Taubira et les autres sont des gens à encourager car experts en matière de destruction nationale, de désintégration familiale et sociale et de soumission économique.

Face à l’entreprise de mal et de mort du totalitarisme socialiste et mondialiste, la révolte grandissante du pays réel français, des familles, des provinces et des métiers peut déboucher sur un grand mouvement de reconquête et de reconstruction afin de retrouver un pays libre : celui d’un État défenseur de la souveraineté et de la sécurité nationales mais aussi du respect de la vie innocente, de la famille naturelle et des libertés d’éducation, des libertés professionnelles, économiques et sociales, de la liberté de recherche, de critique et d’expression, le respect de la dignité humaine et des droits des personnes.

Ceux qui, de plus en plus nombreux, sifflent Hollande et sa bande jacobine expriment la grandissante révolte légitime, nécessaire, de tout un peuple de plus en plus conscient que le socialisme, qu’il s’agisse du national-socialisme ou de l’international-socialisme, est toujours la manifestation de l’instinct totalitaire qui, sans cesse, a broyé les peuples, emprisonné et tué.

Oui, il faut empêcher Hollande, Ayrault, Peillon et Taubira de poursuivre leur entreprise nihiliste de déshumanisation. L’histoire en effet enseigne que, si on ne les arrête pas, les idéologues ne s’arrêtent jamais dans leur course pour imposer leur cité idéale, radieuse comme un goulag.

L’Institut du Pays Libre appelle à amplifier partout les insurrections du peuple de la vie et des libertés.

Bernard Antony, président.


jeudi 7 novembre 2013

Islam » et « islamisme » dans la chronique d’Éric Zemmour

Même si je ne partage pas son jacobinisme bonapartiste et son admiration pour le général de Gaulle, j’apprécie beaucoup Éric Zemmour. J’ai toujours eu avec lui des relations bien cordiales. Il est chaleureux, plein d’humour, et surtout, sur l’essentiel – c’est-à-dire le respect de la vie, de l’écologie humaine, de la défense de la France - il exprime avec son grand talent des positions en accord avec les vérités que nous défendons.

Je ne sais trop pourquoi, diable, avec son collègue du Figaro Rioufol, il est allé signer contre le projet de loi gouvernemental sur la prostitution un texte quelque peu ridicule, histoire sans doute d’un peu de « provoc » à l’égard des bobos du nouvel ordre moral taubirassiste.

Je ne suis pas aussi sans observer que, très souvent, Zemmour me donne la satisfaction de retrouver dans ses propos des arguments et répliques que j’ai énoncés avant lui. Il en est ainsi de sa répartie à l’ex égérie de la Manif pour Tous à laquelle il rappelle que l’humanité ne se divise pas entre « homos » et « hétéros ». Ce fut le premier point qui, dès l’hiver dernier, nous amena à écrire notre lettre « Arrête ton char, Frigide ! » dont des animateurs de la Manif me disaient, le jour de la Toussaint, que ce fut l’élément déclenchant de leur évolution critique et lucide sur le détournement de l’affaire et de leur engagement dans le bien plus cohérent Printemps Français.

Mais, quoi qu’il en soit, l’intérêt des positions zemmouristiques, c’est qu’elles s’expriment dans des médias de grande diffusion et nous devons nous en réjouir plutôt que d’éprouver quelque dépit de n’y être pas accueilli. Ce jour, la chronique de Zemmour est excellemment consacrée à un livre intitulé « Gouverner au nom d’Allah ». j’en extrais les lignes suivantes : « L’islamisme va devenir synonyme d’islam au moment même où les Occidentaux s’échinent à distinguer entre les deux termes, ce qu’ils ne faisaient nullement jusqu’au XIX° siècle ».  

Les lecteurs de ce blog, de Reconquête, nos auditeurs de Radio-Courtoisie, peuvent constater que c’est à peu près ce que nous n’avons cessé de rappeler. À la nuance d’exactitude près qu’il ne s’agissait pas d’une distinction que les Occidentaux longtemps ne firent pas mais tout simplement que jusqu’au XX° siècle, l’islamisme était défini tout simplement comme « la doctrine de l’islam ». Ainsi en est-il dans le si remarquable « Dictionnaire des Lettres et Sciences politiques » de Bachelet et Dezobry.

Aujourd’hui, même chez les Occidentaux, la distinction établie entre « islam » et « islamisme » pour désigner des formes extrêmes, « intégristes », « fondamentalistes », « jihadistes », « terroristes », s’efface.

Comme « l’islamisme », au sens de l’islam dur, c’est-à-dire appliquant la charia, a pris ou prend partout le pouvoir dans le monde musulman, nos incultes blablateurs médiatiques ont donc inventé l’expression « islamisme modéré » dont ils affublent notamment le parti islamiste turc au pouvoir (AKP) qui ne se qualifie nullement ainsi. Car s’il y a bien un islamisme dur, impérialiste, conquérant, c’est celui qui, avec le fanatique Erdogan au pouvoir, entend rétablir l’empire ottoman et même au-delà de ses plus extrêmes limites historiques.

En juin 2010, Reconquête titrait : « Turquie : le retour ottoman ». Mais désormais l’islam avance presque partout en Occident avec la connivence répandue du pacifisme et de l’esprit collabo tel qu’il nous désarma en d’autres circonstances, et très longuement face au communisme. C’est que, pour les « lèche-babouches » des médias du politiquement et du religieusement correct, tout islamiste qui a la générosité de ne pas être égorgeur est qualifié de « modéré » et que ne pas vouloir de l’islam, c’est commettre le péché raciste d’islamophobie !

Et c’est ainsi que l’islam avance chez nous tranquillement, sûrement, modérément, grâce à la parfaite harmonie de la lâcheté et de la bêtise chez la plupart de ceux qui ont en charge la destinée de nos peuples. 

mercredi 6 novembre 2013

En réponse à quelques lecteurs à propos de François.


Oui, chers amis, je réponds positivement à votre demande de continuer à exprimer ce que je pense du pape François. Je le ferai sans aucunement m’illusionner sur l’importance  (ô combien faible) de mes commentaires, mais considérant qu’il est dans ma vocation militante de lutter pour mes convictions et de formuler mes réflexions.

J’ai déjà exprimé ici, et dans Reconquête et sur Radio-Courtoisie, l’a priori de sympathie que le militant que j’ai été de l’authentique solidarisme (celui du NTS russe et de Solidarnosc) pouvait avoir pour ce pape venu du justicialisme péroniste qui fut aussi, avec Évita, un sympathique populisme.

François, qui se veut d’abord l’évêque de Rome mais surtout un évêque parmi les autres, sans pour autant, certes, renier la primauté de dignité du Siège de Pierre, ne veut pas de courtisanerie, récuse tout respectabilisme formel. On le sait, il demande volontiers qu’on lui parle avec une forme de tutoiement, non pas de majesté, mais de simplicité. Aussi, si un jour je ressens la nécessité de lui écrire, je me conformerai sans doute volontiers à cet usage.

Pour l’heure, je me situe plutôt dans une défense logique de François contre les « papolâtres » exacerbés. Je désigne par là ceux qui, surtout dans les médias, catholiques ou non, tombent en admiration, voire en pâmoison, devant tout de même les plus papalement normaux de ses propos, ceux par exemple invitant à ne pas jeter la pierre aux pécheurs, à accueillir les détresses, à s’ouvrir aux autres.

Comme si benoît XVI, Jean-Paul II et leurs prédécesseurs avaient tous été d’intransigeants doctrinaires n’invitant pas, eux aussi, à la compassion, à tout ce que l’on peut pour le moins attendre d’humain de la charité chrétienne.

Certes il y a eu quelquefois des papes à vrai dire pas très évangéliques, et même certains scandaleux. Mais il y eut dans la succession de Pierre non seulement des saints mais tout de même une majorité d’hommes au cœur compatissant. Il faut être aussi ignare que les journaleux des grosses Berthas médiatiques pour exalter comme celui d’une incroyable révolution dans l’Église le fait d’un pape appelant à aimer les pauvres et les persécutés.

Comme si Pie XII n’avait pas risqué sa vie et celle de tant de prêtres, religieux et religieuses pour sauver notamment le grand rabbin Zoller de Rome (devenu le catholique Eugenio Zolli) et des milliers de juifs italiens.

Plus réservés peut-être que François, moins à l’aise dans le bain de foule, certains de ses prédécesseurs étaient-ils pour autant moins pasteurs, moins conducteurs d’humanité que lui ?

Comment alors ne pas trouver excessives, même si cela prête à sourire, des chroniques d’encensement emphatique de François, semblables à ceux de même trempe dédiés il n’y a pas si longtemps à l’égérie captatrice de la notoriété de Brigitte Bardot ?

Pour l’heure, François, très novateur sur ce plan, lance sur la famille une enquête qui ressemble à la mise en branle d’une dynamique des groupes à l’échelle de tout le monde catholique. Comme dans beaucoup d’opérations de dynamique des groupes, le risque de la manipulation est grand. On connaît cela depuis Jean-Jacques Rousseau, c’est tout l’art pervers, par la pédagogie dite « non-directive » et son mode de reformulation, de faire dire et même de faire penser, dans l’illusion de la liberté, ce que les « maîtres » entendent faire accepter.

J’ai traité de cela dans « Bernard Antony raconte » dans mes narrations des méthodes utilisées à la JEC, notamment par des pères jésuites plus ou moins adeptes de la théologie de la libération. On sait même que les Exercices de Saint Ignace de Loyola peuvent donner lieu, avec des participants naïfs et des prêcheurs bien formés, à de semblables manipulations.

Mais on peut penser, bien qu’il se veuille d’une simplicité franciscaine, telle que l’affirme le choix de son nom, que François, le pape jésuite, connaît bien cela. On veut donc croire et espérer qu’il saura garder l’Église des risques de manipulation subversive d’une dynamique des groupes planétairement orchestrée.








L’exigence de vérité sur le racisme réel et de refus de l’idéologie raciste métissolâtrique.

L’AGRIF communique :

Dans trop de médias et plus particulièrement dans les chroniques du matin de France-Inter, on ne cesse de distiller simultanément la désinformation d’une progression du racisme français en France et de l’inéluctable nécessité d’encourager une société toujours plus métissée.

Pour preuve de la montée du racisme, on y met en exergue, on y répète, on y martèle force indignation sur quelques propos malheureux, souvent déformés, souvent amplifiés, isolés de leur contexte.

Mais, sauf grosses affaires non étouffables, on y occulte quasi totalement les centaines d’actes et délits anti-français ou anti-chrétiens et aussi la réalité d’un racisme anti-blanc hélas de plus en plus développé et indéniable.

De même, toute opposition à l’idéologie politico-religieuse islamique, qui ne relève évidemment pas d’un quelconque racisme mais de la critique ou du refus de l’avancée d’un parfait totalitarisme, est malhonnêtement taxée d’une irrémédiable tare psychiatrique : « l’islamophobie ». Et ce, logiquement, pour imposer une unanimité dans cette « islamophilie ». annonciatrice d’un grand élan vers la conversion ou la dhimmitude.

L’AGRIF, qui réunit des Français de toutes origines, et notamment des chrétiens issus des peuples d’Afrique ou d’Asie mais aussi des convertis venus de l’islam, dénonce ces manipulations frauduleuses de l’opinion.

Regroupant donc des Français issus de diverses races, elle dénonce avec autant de fermeté l’idéologie de l’immigrationnisme et du métissage obligatoirement généralisé, étatiquement et totalitairement encouragé.

C’est là le fait d’un authentique racisme à rebours puisque fondé sur une haineuse aversion nihiliste de la belle diversité ethnique et raciale de l‘humanité résultant des cheminements de l’évolution ou de la Providence.

Avec les lois de la culture de mort et de la désintégration sociale, c’est là encore l’expression du déni d’humanité constitutif de l’amplification de ce « racisme anti-humain » observé et dénoncé par la seule organisation de lutte contre le racisme qui ne pratique pas un antiracisme à géométrie variable : l’AGRIF.











mardi 5 novembre 2013

CONFÉRENCE

          
Le Centre Charlier
serait heureux de vous recevoir  à l’occasion de la conférence de

Bernard Antony


Ravages du nihilisme et avancée islamique : contre cela, les combats de l’AGRIF.

Présentation de son dernier ouvrage :

 L’ISLAM OU LA SOUMISSION AU PROPHÈTE 

Les Hadiths de Mahomet : un modèle de vie pour le XXIème siècle ?

  
JEUDI 28 novembre 2013 à 19h30 précises

au

Centre Charlier, 70 Boulevard Saint-Germain 75005 PARIS

(métro Maubert-Mutualité, autobus 24, 47, 63, 86, 87, RER B et C Saint-Michel)

Téléphone : 01 40 51 74 07


La conférence sera suivie de la signature de ses livres et d’un buffet


Participation aux frais : 8 €

Étudiants, chômeurs : 4 €

lundi 4 novembre 2013

Islamisme « modéré », islamisme « jihadiste », islamisme « terroriste ».


L’assassinat des deux journalistes français à Kidal au Mali, aux confins des immensités du Sahel et du Sahara, entraîne une légitime et immense indignation telle qu’on aimerait aussi la constater devant d’autres crimes et massacres non moins abominables souvent accompagnés des pires actes d’une cruauté sadique, notamment contre des religieux et des fidèles chrétiens en bien des pays sous domination islamique ou subissant la terreur jihadiste.

Et quel silence aussi devant l’horreur de condamnations de chrétiens au supplice d’un enfermement jusqu’à la mort ! Qui s’intéresse encore au sort atroce, au Pakistan, de la petite mère de famille catholique Asia Bibi condamnée à la réclusion à vie sur la dénonciation calomnieuse qu’elle aurait émis un propos critique contre le prophète Mahomet ?

Cela dit, sur la question du Mali et de toute l’Afrique sous menace islamiste, on continue à désinformer nos peuples.

Car la réalité, c’est que l’islamisme « jihadiste » et terroriste n’est pas seulement le fait de quelques minorités d’irréductibles fanatiques, de modernes « hashischins ». La vérité, c’est que cet islamisme est celui d’un grand mouvement de retour, largement encouragé, à l’islam longtemps conquérant depuis les premiers siècles de son ère jusqu’à son recul, son engourdissement dans le contexte de la domination au XIX° siècle des puissances européennes.

Au XX° siècle, les pays de l’ancien empire ottoman ont été marqués par le surgissement de courants et de régimes plus ou moins inspirés des modèles idéologiques européens s’affirmant laïques, nationalistes, socialistes, progressistes, kemalisme en Turquie, partis « Baas » en Syrie et en Irak, nasserisme en Égypte, Néo-Destour en Tunisie, et FLN en Algérie, mouvements palestiniens enfin qualifiés « d’islamo-progressistes »…

Utiles pour obtenir la sympathie de l’opinion, des partis et des médias occidentaux en faveur des nationalismes locaux et de la décolonisation, ces courants révolutionnaires n’ont pas durablement affaibli l’islamisme. Souvent même, sous un apparent surgissement nationaliste, c’est l’islamisme qui se réveillait et progressait dans les retours, wahabites, salafistes et autres, au modèle du régime de théocratie totalitaire établi à Médine par Mahomet.

Il est donc totalement illusoire de croire et mensonger de faire croire que l’islamisme régressera au profit du système démocratique tant prôné par nos dirigeants selon une totale ineptie idéologique dans laquelle la boursouflure du mot « démocratie » n’a d’égale que l’inexistence de la réalité.

Les jihadistes et terroristes d’Afrique et d’Asie, mais aussi ceux plus ou moins dormants d’Europe et d’Amérique sont en fait encouragés, formés, financés et armés, selon un admirable double jeu, par les puissances islamistes « respectables », au premier chef l’Arabie Saoudite et le Qatar, et autres nombreux régimes établis sur les fondements de la charia et la glorification du jihad qui ne consiste pas seulement dans les pèlerinage à La Mecque.

Aussi nos héroïques soldats, dérisoirement peu nombreux dans les immensités, et de surcroît trop peu armés avec un matériel souvent vieillissant, ne pourront tenir indéfiniment face à des ennemis fanatiques, souvent bien approvisionnés en armement mobile et disposant aussi de larges connivences tribales.

Pour affronter l’islamisme jihadiste en Afrique, il faudrait surtout faire régresser l’idéologie islamique en France et en Europe.


La liberté de critique et de réfutation en est la condition « sine qua non ».