dimanche 29 décembre 2013

Quenelle et quenouille




L'Agrif communique:

Cette grotesque affaire de la quenelle, c’est vraiment  la signification d’une France qui part en quenouille !

Ou bien Dieudonné a payé Valls et le CRIF, ou bien c’est qu’ils sont vraiment très cons !

Lire la suite sur le site l'AGRIF

vendredi 27 décembre 2013

Dernier blog pour cette année.


 Triste bilan

- Finalement, la seule inversion réussie par ce gouvernement aura été celle du mariage !
Pour ce qui est de celle du chômage, le ministre dit du travail, à l’évidence, ne croyant pas lui-même à ses billevesées de manipulation statistique n’aura offert pour cet après Noël que le visage d’un calamiteux Sapin.

- En Centre-Afrique, c’est à deux pas de la résidence de Djotodia toujours « chef de l’État » en titre et des cantonnements de ses Sélékas que l’on a découvert des charniers avec des corps d’hommes atrocement torturés.

On pèse une fois de plus dans cette affaire combien toute intervention militaire non assortie d’une claire volonté politique est absurde.

En l’occurrence, une claire solution s’impose en quatre étapes :
- Le départ « négocié » de Djotodia.
- La mise hors d’état de tuer de ses sbires.
- Le renvoi de la soldatesque tchadienne et la protection de la minorité musulmane centrafricaine.
-         L’incitation et le conseil pour la formation d’un gouvernement provisoire.

Attentat à Beyrouth

Une fois de plus, l’assassinat à la voiture piégée a frappé au cœur de Beyrouth. Parmi les morts, celui qui était ciblé : Mohamed Chatah, conseiller de l’ancien premier ministre Saad Hariri, fils de Rafic Hariri, le premier ministre assassiné de même.

Il s’agit évidemment d’attentats exécutés par des professionnels. Les services syriens ont une grande expérience en ce domaine. Mais gageons que la réplique sunnite ne se fera pas attendre. Par exemple celle du groupe « Oum Aïcha ». Pendant des années, après 1975, c’est le Liban qui connut le pire. Depuis trois ans, c’est la Syrie. Mais à tout moment le conflit syrien peut embraser le Liban.

L’attentat d’aujourd’hui ne sera hélas pas le dernier mais c’est encore plus le choc des deux populations, la chiite et la sunnite, qu’il faut craindre. Et le pire serait que les chrétiens, divisés, soient entraînés dans la guerre.



À tous les lecteurs de ce blog je souhaite dès maintenant une bonne année 2014 pour eux-mêmes, pour leurs proches.

Et le souhait aussi que les Français se ressaisissent, qu’ils écoutent moins les politiciens, les idéologues et les démagogues et qu’ils aient de plus en plus nombreux le désir de reconquête et de reconstruction d’un pays libre !

Avec toute mon affection, chers amis, dans la même espérance.



jeudi 26 décembre 2013

En cette période dite des « fêtes », l’intermittence mais la non-interruption de ce « blogue ».


Parmi vous, chers lecteurs, ceux qui savent me joindre, notamment via l’AGRIF (contact@lagrif.fr) m’ont demandé de ne pas totalement interrompre ma communication en cette période.

Je m’exprimerai donc encore ici, deux ou trois fois avant la fin de l’année.

« Les faits sont têtus », comme le rappelaient, en une rare convergence d’expression, Lénine, tout comme Charles Maurras. Les faits sont têtus et l’on pèse aujourd’hui combien la tentative d’occultation négationniste de ce qui se passe en Centre-Afrique était vouée à l’échec.

Je ne m’acharnerai donc pas sur le cas d’un général sans doute meilleur et courageux militaire que commentateur. La réalité, c’est que la République centrafricaine est devenue désormais, au cœur du continent noir, un des territoires jadis quasi-entièrement chrétiens que l’islam conquérant entend faire d’abord passer à la situation de « dar el kharb », (« territoire de la guerre »), puis à celle de « dar el islam », (« territoire de l’islam »).

Il ne faut vraiment pas, comme on disait jadis, être « sorti de Saint-Cyr » pour vérifier sur une carte géopolitique que l’on est là sur la ligne d’avancée nord-sud du grand mouvement d’islamisation tenacement poursuivi depuis le siècle dernier avec l’impulsion, partout dans le monde musulman sunnite, de l’islam wahabite arabe fort de la puissance de ses petro-dollars.

Et il fallait toute la naïveté (ou la complaisance, voire la complicité) de certains diplomates, français, européens, africains ou onusiens, pour croire (ou faire semblant) que des forces africaines d’interposition, principalement musulmanes, pourraient s’interposer honnêtement entre des envahis chrétiens et des envahisseurs musulmans. Comme si le sentiment d’appartenance à l’oumma islamique ne prévalait pas sur celui d’un idéal d’arbitrage !

Et allez donc demander de même à quelques détenteurs de la carte d’identité française mais de mœurs, d’idéologie, de langue, de croyances et de culture islamique s’ils se sentent vraiment, civilisationnellement d’appartenance essentiellement française ?


La vérité, c’est que par-delà les discours citoyens et laïques, nous n’en avons pas fini de recevoir le retour de notre déni de la réalité de l’islam. 

lundi 23 décembre 2013

Noël sur Radio-Courtoisie

La prochaine émission de Bernard Antony, avec Jeanne Smits, sera diffusée mercredi prochain, jour de noël de 18 heures à 21 heures, puis rediffusée dans la nuit entre 1 h 30 et 4 h 30 et le jeudi 26 au matin de 7 h 30 à 10 h 30.


Contes, beaux textes sur Noël, chants, musique et évocations de la Nativité dans le monde, spécialement chez les chrétiens persécutés.

Avec la participation exceptionnelle d’Anne Brassié, de Didier Rochardpour « Enfants du Mékong » et les illustrations musicales, et Marc Fromager, de l’Aide à l’Église en détresse.

Écoutez Radio Courtoisie sur 95,6 MHz à Paris, sur bouquet satellite Canalsat et TNTSAT, et partout dans le monde sur www.radiocourtoisie.fr


Nouvelle profanation des Femen

L’AGRIF communique :

 À l’approche des fêtes de Noël, l’hystérie anti-chrétienne, qui se développe constamment en France (mais pas seulement), va crescendo. On assiste à une véritable compétition dans l’abjection. Ainsi une discothèque de Bellegarde-en-Forez a-t-elle fait sa promotion par la diffusion d’une vidéo consistant en une abominable parodie de la Nativité frappée de l’inscription « Sodomize me ».

Par ailleurs, le groupe des Femen, qui a été si encouragé par la gauche culturelle et que l’AGRIF poursuit pour ses agressions contre des chrétiens, vient de se livrer encore à la profanation d’une obscénité extrême à l’intérieur de l’église de la Madeleine.

Le curé de cette église porte plainte avec raison. De son côté, l’AGRIF engage une nouvelle plainte contre les Femen pour injures aux chrétiens.

D’autre part, l’AGRIF, dont la pétition exigeant la dissolution des Femen a recueilli plusieurs milliers de signatures, demande à cette fin une audience au Ministre de l’Intérieur.



vendredi 20 décembre 2013

La Corée du Nord, c’est si loin… La prison d’Asia Bibi aussi.


J’ai attendu jusqu’à ce jour pour mesurer l’importance ou la non-importance du traitement médiatique de l’exécution en Corée du Nord de Jang Song-Thaek. Ce dernier était l’oncle et le tuteur politique de Kim Jong Un « le grand dirigeant du pays », l’incomparable bienfaiteur de son peuple et espoir de tous les prolétaires  du monde et des masses éprises de paix et de progrès ».

Et l’on pourrait poursuivre longtemps la litanie d’encensements pour son « grand timonier » qui caractérise, sans aucune innovation, l’expression nord-coréenne en toute occasion, dans une parfaite continuité et similitude avec celle de toutes les grandes monstruosités depuis un siècle du marxisme-léninisme.

Dans l’indignation, l’exécration, la vitupération, pas d’originalité non plus : Jang Song-Thaek, a-t-on déclaré à Pyong Yang, « vipère lubrique » réchauffée sur le sein généreux des héroïques conducteurs du peuple, s’était rendu coupable  « de crimes dont l’horreur défiait l’imagination ». Il faudrait peut-être envoyer en Corée les artistes de « L’Infamille » jamais à court d’imagination dans la perversion.

Aujourd’hui, la grandiloquence, la boursouflure, l’emphase, le délire du verbe nord-coréen n’entraînent pourtant qu’une rapide ironie dans nos médias où l’on referme généralement bien vite le dossier de ce pays.

Il y a deux raisons à cela.

- La première, c’est que des règnes de Staline en URSS à ceux de Mao en Chine, sans oublier les régimes de moindre superficie territoriale mais de belle concurrence dans la folie, il s’est trouvé, chez nous, en France, une continuité de crapules idéologiques au pouvoir dans les lettres, la culture et les médias, quelquefois pendant toute leur vie publique, pour se vautrer dans l’ignominie de pareilles incantations de flagorneries, et d’une pareille abjection dans la haine.

Oui, nos grands intellectuels du parti communiste puis des autres porcheries de l’extrême-gauche se sont vautrés dans une telle fange de déshumanisation.

Au premier rang, Louis Aragon, d’une très haute bassesse, louangeant Staline dans des dithyrambes obscènes, chantant le goulag , appelant à l’éclat des fusillades, se vautrant dans la richesse et les honneurs récompensant son déshonneur.

Et Jean-Paul Sartre bien sûr, lui aussi fantastique misérable, d’abord artiste existentialiste de la reptation stalinienne, non sans l’intermède de l‘Occupation où il fut un très complaisant préposé au divertissement théâtral des distingués officiers cultivés de l’armée allemande et même des chefs tortionnaires de la Gestapo.

Et puis, passé le temps de la stalinophilie délirante, le richissime pape des lettres sut à nouveau être sublime de ridicule, toujours suivi en cela par Simone de Beauvoir, la pourvoyeuse de son harem, dans l’encensement du monstre chinois, Mao, le plus grand criminel de l’histoire, celui, il est vrai aussi, que salua comme « un phare de la pensée universelle » un de nos tristes chefs de l’État, Valéry Giscard d’Estaing.

Sartre, partout adulé dans l’aristocrassie prolo-bobo, était suivi par toute la clique soixanthuitarde des fils à papa de la glorieuse pensée maoïste, au premier chef par le sieur Bernard-Henri Lévy qui ne s’en est jamais repenti.

On comprend ainsi aisément pourquoi on ne peut dans nos médias, plus gauchistes que jamais, se moquer sans une certaine gêne de la Corée du Nord. Cela prendrait vite des allures d’auto-dérision.

- La deuxième raison, chevillée à la première, c’est que s’attarder sur la terrible réalité du régime nord-coréen, ce serait en quelque sorte offrir comme une rétro-vision synthétique de toutes les abominations du communisme :
Dictature totalitaire certes, comme partout, avec son parti inique, sa nomenklatura, son culte de la personnalité du chef, sa tcheka, ses épurations, ses exécutions, son système d’esclavage (goulag ou laogaï), mais aussi ses famines organisées comme jadis en URSS et surtout en Ukraine.

Réalité d’une horreur à peine très partiellement, très rapidement et très faussement traitée dans les livres d’histoire ou dans les émissions historiques, une horreur cent ou mille fois moins évoquée que celle du nazisme.

Or c’est que presque toutes nos sphères politiques, médiatiques, culturelles et aussi, ne l’oublions pas, cléricales et surtout épiscopales, ont été de connivence dans cet occultationnisme négationniste.

Ainsi, s’attarder par trop sur nos chaînes sur l’enfer communiste toujours actuel de la Corée du Nord (il n’est pas le seul ni hélas le dernier) équivaudrait pour nos chaînes de télévision à tendre le miroir de leurs ignominies idéologiques et collaborationnistes à ceux de la faune très nombreuse encore des ostentatoires moralistes marxistes qui nous dirigent politiquement, et nous dominent culturellement, médiatiquement et même cléricalement. Ce serait dangereux. La liberté doit être soigneusement contrôlée : certes illimitée dans le blasphème pornographique, et dans les provocations de l’arnaque contemporaine, dans la rupture avec toute norme de morale sexuelle ou familiale, dans la culture de mort ; mais très limitée, canalisée, surveillée et, autant que nécessaire, réprimée dans l’ordre de la vérité historique et notamment et surtout dans l’évocation des différents cercles de l’enfer réalisés dans le communisme. 

À noter que non seulement l’on peut, mais même que l’on doit sans cesse évoquer la monstruosité d’ailleurs très réelle du nazisme. Mais on ne le peut cependant qu’à deux conditions : le présenter comme s’il était une abomination unique et indépassable et ne pas voir combien, tout comme l’exterminationnisme Jeune-Turc, avant le communiste, il a pris grandement pour modèle le jacobinisme, premier inventeur de la légitimation idéologique du génocide.

L’évidence, s’impose donc qu’il ne faut toujours pas trop, chez nous, égratigner la mémoire du communisme.

Et il n’est pas sans intérêt sur ce point d’observer que l’on attaque aujourd’hui bien plus Vladimir Poutine que la rouge et terrifiante dynastie des Kim coréens. Heureux indice, peut-être, et rassurant, que Poutine n’est pas considéré comme un respectable et rusé continuateur de l’idéal communiste mais plus peut-être comme un infâme réactionnaire.


Le sort d’Asia Bibi.

Cependant, pour sortir Asia Bibi, odieusement emprisonnée, des affres d’une geôle pakistanaise pour crime de fidélité catholique, nulle grande voix ne s’élève. On est bien obligé, les années passant, de se dire que cela ne recouvre aucune prudente stratégie d’exfiltration. On dit dans l’Église que, de toutes façons, elle doit périr. Soit en prison du fait de l’islamisme de ses geôliers ou des autres prisonniers, soit dehors, du fait de la foule en furie de cet islam qui est, selon certains chrétiens, ignorants ou déjà soumis, est une religion d’amour, de paix, de tolérance. Moi, je pense que si Asia Bibi avait été juive, elle serait libre depuis longtemps. Hélas, il semble qu’il n’y ait pas dans l’Église catholique une même volonté d’opiniâtre solidarité que celle qui se manifeste toujours, en pareil cas, dans le peuple juif, à cet égard admirable.



Dernier point : Centre-Afrique, malgré le général Dary, la vérité tout de même.

De même que dans tous les commentaires, voici une pleine page 15 aujourd’hui dans le Figaro sur la division entre musulmans et chrétiens. La vérité, c’est que ces derniers, constituant l’essentiel de la population et acceptant paisiblement jusqu’ici la minorité musulmane (10 %) en grande partie immigrée, a subi et subit encore la terreur de la soldatesque, selon Adrien Jaulmes, « de plusieurs milliers d’hommes agressifs, prêts à tout… capables de se livrer à de terribles représailles… haïs par la population ». Une population qui, redisons-le, refusant de se laisser exterminer ou de passer à l’islam, s’est défendue, non sans des excès regrettables. Désormais l’article incroyablement occultationniste du Général Dary sur la ligne « Islam, connais pas » que j’ai précédemment relevé, fait l’objet de beaucoup de commentaires ironiques et de supputations sur ses motivations. Mais c’est ainsi, disent certains, quand on sort de « la grande muette », il faut encore savoir ne parler que le « politiquement correct », c’est-à-dire, notamment, « l’islamiquement respectueux ».


Abonnez-vous à Reconquête !

Le nombre des lecteurs réguliers de ce blog de la Réplique n’a cessé de progresser au fil de ces derniers mois. Sans compter, bien sûr, les communiqués au titre des associations que j’anime très souvent heureusement relayés dans la belle blogosphère de liberté de nos amis du Salon Beige et de Riposte Catholique, de l’Observatoire de la christianophobie, et bien sûr du blog d’Yves Daoudal.

Dans Reconquête (10 numéros par an), nous reprenons certes pour l’ensemble de nos lecteurs quelques-uns des plus importants, selon nous, de nos communiqués ou passages de ce blog de la Réplique.

Mais c’est là surtout que nous publions les articles dûment réfléchis et bellement travaillés de toute une équipe certes unie sur l’essentiel mais dans une belle diversité de compétences, de réflexion et d’angles d’attaque.

Reconquête, c’est une revue unique, entièrement libre, ni politiquement ni cléricalement inféodée, dans le seul idéal des valeurs chrétiennes éternelles à défendre plus que jamais, et selon l’idéal de ce que signifie la chrétienté à notre époque, c’est-à-dire une exigence de la solidarité chrétienne face aux persécutions du communisme, du nihilisme laïciste et des régimes d’islam.

Chers lecteurs de ce blog de la Réplique, pour faire mieux que votre lecture, abonnez-vous à Reconquête ! 


jeudi 19 décembre 2013

Galette des Rois avec l’AGRIF



sous le signe de l’Amitié Française et de la solidarité chrétienne




Samedi 11 janvier 16h.
Au Centre Henri et André Charlier
70, boulevard saint Germain 75005 Paris
(Métro Maubert Mutualité)



Au programme:


  • Les vœux de Bernard Antony, de Jeanne Smits et Jérôme Triomphe, et autres « levées de verre ».
  •  On s’y retrouvera, notamment, avec Louise et Christophe Bilek, Louis Chagnon, Anne Cognac, Olivier Figueras, François Foucart, Rania et Richard Haddad, Daniel Hamiche, Pierre Henri, Vivien Hoch, Sophie Kelbrener, Fatima et le pasteur Saïd, Yvonne et Pierre Soleil, Guillaume de Thieulloy, Elish Yako, et ceux du rayon des jeunes de l’Agrif.
  •  Signatures de leurs livres par les collaborateurs de Reconquête.

  •  Participation aux frais sur place : 10€
  • Étudiants et personnes en difficulté : 5€

Inscription impérative: 

Dès maintenant et jusqu’au 8 janvier inclus par téléphone (01 40 46 96 31) ou par courriel (contact@lagrif.fr).



Pour le pape, le respecter de la façon dont il nous le demande !

Les catholiques un peu excessivement adulateurs de François me font penser aux Japonais qui, après le désastre et les immenses tragédies de la guerre, eurent encore à subir la terrible affliction d’une proclamation d’un Hiro-Hito, au nouvel an de 1946, leur déclarant que désormais il ne faudrait plus le considérer comme un Dieu.
Moyennant quoi, dans un silence absolu, la foule de ceux rassemblés à Tokyo pour entendre la proclamation se prosterna longuement : l’empereur-Dieu avait parlé. Il avait eu ses raisons pour proclamer cela. Mais Dieu il était et Dieu il demeurerait puisque indéniablement descendant de la déesse du soleil Amaterasu.

D’après ce que nous en lisons partout, François, qui ne descend pas d’Amaterasu mais simplement de l’honorable famille des Bergoglio, entend dépouiller la fonction pontificale de trop de falbalas, de trop de sacralisation, de trop d’héritage constantinien et monarchoïde.
Pas de courtisanerie, pas d’inconditionnalité s’il vous plait, lance-t-il en substance, droit dans ses groles et rieur comme un bon pizzaiolo en campagne électorale façon populiste, serrant les pognes et distribuant des bonbons.
Moyennant quoi, plus forte que les « japs » de 46, l’adulation va crescendo, si bien que certains, sans peur de la contradiction, professent à son égard la plus sourcilleuse et inconditionnelle papolâtrie.

Pour ce qui est de nous, nous croyons qu’en parfaite cohérence avec la ligne de François, il nous est très catholiquement loisible de n’en être pas inconditionnel, ce qui n’a rien à voir avec le juste respect du dogme de l’infaillibilité.

Pour parler un peu populistement, qu’il secoue un peu la curie, voire qu’il entreprenne de nettoyer les vaticanes écuries d’Augias et bouscule un peu de dodelinants monsignores, que l’on nous pardonne, nous n’en avons, comme aurait dit Jacques Chirac, rien à secouer. Même si, nonobstant, nous ne sommes pas sûr de ce que l’apparente simplification du style de vie de pape, au demeurant coûteuse et liée à une hyper médiatisation, ne relèverait pas d’une dérive personnaliste aux dépens de l’humilité dans la grandeur de la fonction.

Mais ce qui nous laisse davantage perplexe c’est, trop souvent, l’ambiguïté de ses propos et de ses positions et aussi des décisions prises, semble-t-il, très autoritairement, rompant certes avec le style un peu timoré sans doute mais très prudent de son prédécesseur et toujours actuel et bien portant voisin.

Quoiqu’il en soit, cela prendra sa place, sans doute pas dans l’ordre du pire, dans le long cheminement (du moins à durée humaine) de l’Église immaculée de Jésus-Christ que porte son institution à la fois magnifique et marquée par le péché.
Je suis de ceux qui, sachant comme Jacques Bainville que « tout a toujours très mal marché », ne désespèrent pas.
Ainsi l’histoire de l’Église catholique est-elle marquée splendidement par l’œuvre de ses saints, mais on y trouve aussi matière à une saine et quelquefois roborative relativisation des tristesses du temps présent.
Par exemple, n’est-elle pas plaisante, si l’on peut dire, l’histoire de Benoît IX (11° siècle) qui occupa le siège papal sur trois périodes distinctes, entre lesquelles se glissèrent celles de Silvestre III, Grégoire VI et Clément II.

Et à quelqu’un qui récemment me demandait quel était, selon moi, le pape qui avait commis le moins d’erreur, j’ai répondu : Jean XX !
Jean XX ne connut pas, en effet, le sort atroce de Jean XVI, soutenu par Byzance mais excommunié par l’Église d'Occident. Mais je laisse aux curieux le soin de se pencher sur le cas de Jean XX.

Pour revenir à nous, de par la petite indiscrétion de l’ami d’un des jardiniers du Vatican, j’ai appris l’heureuse nouvelle du bon état de santé de Benoît XVI. Je me plais à imaginer, à la façon d’un roman de Raspail, qu’il pourrait lui aussi revenir sur le trône de Pierre.
Sinon, soyez-en sûrs, c’est pour longtemps que les supputations sur sa renonciation nourriront les magazines et les émissions historiques….




Centre-Afrique : « l’impartialité », c’est bien gentil d’invoquer cela, mais qu’est-ce que cela recouvre ?

Le commandement de nos troupes en Centre-Afrique évoque le travail dit « de désarmement » des milices, celles de la « Séléka » d’un côté, de l’autre des « Anti-Balaka ».
Cela revient à dire que l’on désarme également les agresseurs fort bien armés et les défenseurs des agressés qui, devant les exactions en tous genres, les viols et les massacres, ont fini, en état de légitime défense, par se révolter, avec un armement dérisoire ou peu à peu pris sur les envahisseurs.
Cette révolte a bien sûr inéluctablement donné lieu à des excès contre la minorité musulmane pas forcément complice des envahisseurs. Et il fallait en effet la protéger.
Mais ceci posé, c’est au renvoi chez eux, au Tchad, au Soudan, au Cameroun de la soldatesque islamiste qu’il faudrait procéder. Là résiderait la véritable impartialité qui ne peut consister à traiter également l’envahisseur et l’envahi.

D’autant plus qu’il n’est pas exact de dire que l’on désarme la Séléka. La vérité c’est que l’on désarme les miliciens pris à l’extérieur de leurs casernements où la Séléka conserve son matériel.

mercredi 18 décembre 2013

Pour faire passer l’euthanazie, l’instauration de la démo-panelocratie !


 L'AGRIF communique :

On n’arrête décidément pas le progrès dans les innovations de notre système de démocratie totalitaire. Et voici la dernière application de ce que les opaques mais véritables décideurs de la politique et des médias qui nous gouvernent ont récemment concocté, mieux que le suffrage universel, mieux que les sondages étudiés pour manœuvrer l’opinion et les élus : ils ont inventé la panelocratie !

Un système simple et peu coûteux d’élaboration des lois. Il suffit de prélever, comme ils disent dans leur jargon, un « panel » de citoyens pris au hasard, a priori sans compétence commune sur la question à étudier. Pour faire avancer la législation sur l’euthanasie, on en a pris dix-huit.

Bernard Antony




mardi 17 décembre 2013

FRANÇOIS N’EST PAS MARXISTE !



FRANÇOIS N’EST PAS MARXISTE !



Comme très souvent avec ce pape-là, il semble que l’on doive se douter que ce qu’il dit n’est peut-être que l’expression un peu rapide et un brin maladroite de ce qu’il pense plus ou moins clairement. François, s’il a lu des citations de Léon Bloy, n’a peut-être pas suffisamment médité la leçon de Boileau : « Tout ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dirent arrivent aisément ».

Trop bref peut-être dans la conception de ses messages dans l’ordre politique, économique et social, il est ensuite quelquefois un peu hâtif dans l’expression et c’est ainsi qu’il doit fréquemment revenir sur certains de ses propos mal restitués ou mal interprétés pour les préciser ou les rectifier.

Après certaines de ses déclarations ayant laissé penser par certains commentateurs des grands médias internationaux qu’elles procédaient d’une pensée marxiste, il a jugé bon de préciser ceci : « L’idéologie marxiste est erronée, mais dans la vie j’ai rencontré de nombreux marxistes qui étaient des gens bien ». C’est là à n’en pas douter une révélation d’importance...

C’est pour beaucoup d’entre nous l’heureuse évidence d’une expérience partagée avec François. Nous aussi, nous avons en effet rencontré un peu partout des « gens bien », mais aussi des sales gens, et parmi eux de nombreux marxistes également.

IL FAUT COMPRENDRE LES ÉVÉNEMENTS D’UKRAINE. MAIS AUSSI DÉNONCER l’ABERRATION POLITIQUE DE LA CONNIVENCE BARROSO-YANKEE.



Bernard ANTONY, président de l’INSTITUT DU PAYS LIBRE



communique :

 

IL FAUT COMPRENDRE LES ÉVÉNEMENTS D’UKRAINE.

MAIS AUSSI DÉNONCER l’ABERRATION POLITIQUE DE LA CONNIVENCE BARROSO-YANKEE.



Pour ce qui est de beaucoup, ici en France, et ailleurs en Europe occidentale, où l’on subit la domination du néo-totalitarisme eurocratique et mondialiste, ils ne comprennent guère l’engouement des Ukrainiens et autres peuples de l’ancienne URSS pour l’Union Européenne, la répulsion de certains vis à vis de la Russie

On ne peut analyser cela qu’à la lumière d’un passé somme toute très récent.

Même si le peuple russe a été la première victime du communisme et du pouvoir soviétique, pour ces peuples, ce communisme et ce pouvoir soviétique apparaissaient souvent comme le fait des Russes, chose en partie inexacte et sur laquelle a largement écrit l’immense écrivain et historien Soljenitsyne.

Mais ne pas se souvenir que les Ukrainiens ont subi un immense génocide, notamment par la famine organisée faisant six millions de victimes ou encore que le quart de la population de la Lituanie a péri au goulag sous Staline, c’est s’interdire de comprendre.

Dans ces peuples et dans d’autres, surtout s’ils ne sont pas imprégnés par la religion orthodoxe du Patriarcat de Moscou, on a donc beaucoup de circonspection à l’égard d’un Poutine, ancien colonel du KGB, fier de sa tradition tchékiste, qui a rétabli l’hymne soviétique et qui n’a toujours pas évacué la charogne du monstre Lénine de la Place, toujours, Rouge.

Cela dit, considérant tout l’aspect positif de l’actuel pouvoir poutinien, tout de même plus russe que soviétique, on ne peut qu’être très critique à l’égard de la diplomatie comminatoire et dominatrice d’un Barroso et de sa clique. Et encore plus, devant l’irruption yankee sans vergogne des « Mac Cain and Cie » sur la scène ukrainienne.

À l’évidence, cela ne peut que renforcer la perception des Russes d’une stratégie occidentale d’encerclement, accroître leurs irritations et renforcer leur détermination à moderniser et renforcer leur arsenal défensif-offensif.

La Commission de l’Union Européenne a ainsi, une fois encore, rendu un bien mauvais service à ses États adhérents, non seulement par sa prétention à mener une politique étrangère mais par la grossièreté de cette politique et son inscription dans la calamiteuse stratégie américaine.

Non contents d’avoir été par leurs désastreuses menées en Iran puis en Irak et ailleurs, les fourriers de tous les islamismes jihadistes, la politiciennerie américaine en l’occurrence très unie, d’Obama à Mac Cain, s’est donc avisée d’exercer ses talents sur l’Europe avec l’approbation du sieur Barroso.

Voilà pourquoi plus que jamais je redis le slogan que j’ai jadis lancé : « Sortons de cette Europe-là ! »

lundi 16 décembre 2013

Centre-Afrique : « Islam », le mot que le général Dary ne prononce pas !

Comme si la réalité, comme si la vérité de ce qui se passe de sanglant en République Centrafricaine n’avait pas pour cause essentielle la formidable poussée à dimension continentale d’un islam toujours plus travaillé par la fièvre récurrente de sa fondamentalité jihadiste !
Dans le Figaro de ce jour s’exprime sur ce sujet le général Dary, le grand chef du service d’ordre de la Manif Pour Tous. On peut observer une certaine cohérence entre son attitude dans cette affaire et son analyse africaine !
Dans la Manif Pour Tous, l’ordre était donné de proscrire sévèrement tout signe d’identification religieuse catholique. On y traquait, le dimanche des Rameaux, le moindre brin de laurier ou d’olivier sur les boutonnières. En revanche, de grandes banderoles islamiques portées par quelques barbus pouvaient tenir toute la largeur du boulevard Saint Germain, et l’oratrice enfoulardée de l’U.O.I.F. (organisation en France des Frères Musulmans) pouvait tenir longuement le micro que l’on n’avait surtout pas proposé à notre ami le pasteur Saïd Oujibou.

Aujourd’hui, le général, présenté comme un fin connaisseur de la région, ce que nous ne mettons certes pas en doute, arrive tout de même à produire un long « papier » sans écrire une seule fois le mot « islam » ou encore « musulman » ou encore « islamiste » et pas davantage « jihad » !

La Séléka est présentée comme un « regroupement hétéroclite de combattants, provenant majoritairement de pays voisins (Tchad et Soudan) ainsi que des factions irrégulières du nord-est de la RCA ». Bien sûr, bien sûr, mon général ! À part que toute cette hétéroclité est celle de l’hétéroclité islamique avec sa variété de soldatesque plus ou moins jihadiste, plus ou moins racailleuse.

Dans cette crise, écrivez-vous, « la dimension ethnique plus que religieuse reste omni présente. En effet, la population, dans sa large majorité, rejette les Sélékas ; car ce sont avant tout des étrangers dont ils veulent se libérer ».

Dieu, qu’en termes choisis, ces choses-là sont dites ! Comme si la population qui rejette les Sélékas n’était pas la population autochtone, chrétienne à plus de 80% et terrorisée par une Séléka étrangère, musulmane à plus de 90% !

Et d’ailleurs à qui, lors de sa visite, est allé parler notre ministre de la Défense Nationale sinon aux chefs religieux ? Et de quels facteurs essentiels de conflits parlent donc les médias ? Et est-il si nul l’envoyé spécial du Figaro, Adrien Jaulmes, qui, dans le même numéro, parle ainsi de Bangui : « une ville grondante de haine confessionnelle » ?

Le général Bruno Dary est sans doute un fin connaisseur de l’Afrique ; à l’évidence il est aussi un véritable artiste de l’expression politiquement correcte pour parvenir à décrire, et il est le seul dans ce cas, une réalité sans en évoquer des déterminants peut-être pas exclusifs mais fondamentaux.

Oui, vraiment, la ligne de Bruno Dary est claire : l’islam, ne pas y toucher ; l’islam, ne pas en parler ! Original, non ?


Et au fait, pourquoi ne nous dit-on toujours pas par qui nos parachutistes du 8° R.P.I.M.A. ont été tués ? Nos chefs militaires et nos gouvernants le savent bien pourtant ! Mais sans doute faut-il s’en tenir à une hypothèse à la Dary : une faction « ethnique » ou « étrangère »….

vendredi 13 décembre 2013

Un épiscopat héroïque ?


Communiqué de Chrétienté-Solidarité:

Nous avons lu la déclaration de ce 11 décembre du Conseil Permanent de la Conférence des Evêques de France à l’approche des élections municipales.

Elle est pleine d’une pieuse, attentive et émouvante sollicitude, sans aucune réserve, pour tous les élus. On est très rassuré en constatant que les évêques de ce Conseil sont vraiment non conformistes et bien courageux. N’hésitent-ils pas en effet à proclamer un attachement très original pour la justice sociale, la démocratie et la paix ?

Nos évêques, bienveillants, ne trouvent cependant, et c’est un peu dommage, rien à redire à des politiques de la ville favorisant la communautarisation et l’islamisation par le financement, sous étiquette « culturelle », des mosquées ; rien à redire non plus sur les relégations, discriminations et violences qui en découlent momentanément pour les Français pas encore convertis à l’islam.

Rien à redire encore sur les politiques culturelles où l’on subventionne n’importe quoi et souvent le pire de ce qui s’autoproclame « art contemporain », telle que l’exposition du FRAC de Lorraine enfin condamné sur plainte de l‘AGRIF pour « porter gravement atteinte à la dignité humaine ». Mais peut-être que le fait d’amener des enfants des écoles lire des inscriptions telles que « Les enfants, nous allons vous sodomiser et vous crucifier, vous êtes notre chair et notre sang, à plus tard, Papa et Maman » participerait-il de l‘effort éducationnel de ces admirables élus à la fois municipaux et régionaux ?

Le Conseil de la Conférence n’a pas trouvé davantage à redire sur les subventions municipales, énormes dans les grandes villes, à toutes les associations de promotion de l‘avortement ou encore de revendications des groupes de culture LGBT-OGM.

Mais sans doute l’invite de Jean-Paul II à lutter contre la culture de mort est-elle aujourd’hui épiscopalement considérée comme inutile, désuète, « réac » pour tout dire.

Nos évêques ont une grande indulgence aussi, semble-t-il, pour ne même pas esquisser le souhait de moins de corruption dans la politique. Non, ce qui les émeut, peut-être à bon droit, ce sont « les discours populistes répandant le suspicion contre toute représentation politique ».

Mais encore faudrait-il définir alors ce qu’ils entendent par « populisme ».

Une des formes historiques de ce que l’on entend d’ordinaire par là, c’est-à-dire l’appel au peuple, la prise en considération des sentiments populaires par trop méprisés par les oligarchies et les professionnels de la politique, somme toute une forme d’accueil des revendications des laissés pour compte, fut celle en Argentine de l’expérience péroniste avec le mouvement immensément populaire jusqu’à nos jours du « justicialisme ».

Sans doute bien des choses furent contestables dans le populisme justicialiste mais rien de semblable, pour le moins, aux monstruosités du communisme que notre épiscopat n’a pourtant jamais dénoncé. Et d’ailleurs, durant plusieurs années, le futur pape François ne fut-il pas un généreux militant péroniste ?

Nos évêques devraient nous faire savoir aussi dans quel discours populiste, d’un responsable donc, ils ont bien pu trouver l’expression de « la suspicion contre toute représentation politique ».

Pour notre part, en cinquante ans et plus de militantisme politique, nous n’avons jamais entendu aucun dirigeant politique (des braves gens exaspérés peut-être ?) se prononcer contre « toute représentation politique ». Nous voulons de cela les textes et la référence. Même monsieur Mélenchon n’affirme rien de tel !

Nous connaissons certes quelques maires qui ont une certaine sympathie pour une démocratie non oligarchique, ils se présentent aux élections, représentent leurs électeurs, ils ont même été plusieurs fois réélus.



Le Conseil permanent de nos évêques n’aurait-il pas été, en cette prise de position, bien mal conseillé ? 

Bernard Antony, président.


jeudi 12 décembre 2013

L’Institut du Pays Libre communique :


Paris le 12 décembre 2013
                                                
Réflexion sur la main-mise politico-idéologique réussie sur le Front National par son véritable conducteur, Florian Philippot.

« Nous sommes aujourd’hui un parti clairement gaulliste » vient de déclarer au Figaro le vice-président du Front National Florian Philippot qui a magistralement réussi une entreprise dans laquelle Bruno Mégret avait échoué.
Moyennant quoi, il proclame, sans être contredit publiquement par les autres pseudo-dirigeants de ce parti, un ancrage historico-idéologique non seulement passéiste mais profondément regrettable. Monsieur Philippot fait fi de la vérité historique notamment par une position objectivement occultationniste et donc négationniste de l’immense crime gaulliste d’un très volontaire « laissez faire » face au crime génocidaire perpétré en Algérie en 1962 contre la communauté des français musulmans fidèles à la France et notamment contre les harkis ; face aussi aux crimes contre l’humanité, massacres, tortures et enlèvements dont des milliers de nos compatriotes pieds-noirs furent victimes pour la seule raison d’appartenance au peuple français.

Les dirigeants de l’Institut du Pays Libre, dans la continuité de leurs maîtres et amis, grands hommes de la seconde guerre mondiale et de la Résistance tels que Jean-Baptiste Biaggi, Jean-Jacques Plat, Albert Chambon et tant d’autres, reconnaissent que le général De Gaulle  de la France Libre a eu un rôle éminent et à bien des égards admirables quoique terni par des actes très regrettables.

Mais ils ne sauraient suivre Florian Philippot lorsqu’il évoque « le projet du général De Gaulle pour la France », celui donc du retour au pouvoir en 1958, avec les mots « d’indépendance nationale », de « grandeur » et de « pacte social affirmé ».

Encore une fois comment peut-on parler de « grandeur » alors que le général De Gaulle a sciemment, au mépris de toute morale et sans aucune contrainte, abandonné l’Algérie dans les pires conditions d’une cynique non assistance à communautés françaises en danger de génocide ?

Comment peut-on parler « d’indépendance nationale » alors que toute autre solution d’avenir, à la fois humaine et politiquement réaliste, et dans l’intérêt commun des peuples de France et d’Algérie, eut pu permettre de conserver à la France une large part de son indépendance énergétique et de maintenir aussi les bases militaires stratégiques qui nous font tant défaut aujourd’hui ?

Comment peut-on parler de « pacte social affirmé » alors qu’avec Edgar Faure notre enseignement fut livré à la gabegie et à la dictature marxiste, qu’avec Egdar Pisani fut planifiée la destruction eurocratique de notre agriculture, qu’avec André Malraux et ses « maisons de la culture » fut abandonnée la culture à la gauche, et que, tout au long des années au pouvoir du général De Gaulle, se renforça la main-mise du syndicalisme révolutionnaire sur les entreprises nationales et les administrations ?

La solution politique française en 2014 ne passe pas plus par une étiquette gaulliste que par une étiquette pétainiste ou par les vieilles idées jacobines de Mr Philippot !

Les responsables de l’Institut du Pays Libre éprouvent beaucoup de compassion pour les dirigeants et responsables du Front National, surtout pour ceux se proclamant si proches des drames des Pieds-Noirs, qui, avec à peine  peut-être quelque embarras de déglutition, doivent avaler la couleuvre gaullolâtrique de Florian Philippot.
Bernard Antony.




mercredi 11 décembre 2013

Sur le site « les Inrockuptibles » et sur un blog de Médiapart, deux attaques contre l’AGRIF après la condamnation du FRAC de Lorraine pour l’exposition « l’Infamille » : notre réplique !


D’abord une première constatation valable dans les deux cas : pourquoi donc dans leur attaque anti-Agrif et leur défense de « L’Infamille » au nom de la liberté d’expression d’un soi-disant « art contemporain », ne trouve-t-on pas la reproduction des textes « artistiquement » affichés à Metz ?

La réponse est simple : ce sont des phrases révélatrices d’une perversion sadique à faire vomir et qui, à leur découverte, susciteraient sans nul doute l’écoeurement de la plupart des lecteurs et même peut-être parmi les bobos pas totalement drogués par les mixtures sado-freudiennes.

Sur les Inrockuptibles :

On passera vite.
L’article relève des plus désuètes et conformistes incantations contre ce que la gauche et l’extrême-gauche mettent, sans lésiner sur les amalgames, dans le fourre-tout dialectique « d’extrême-droite ». Classification péjorative dont ils seraient bien incapables de préciser quel en est le contenu idéologique si ce n’est que « l’extrême-droite », c’est ce qu’ils n’aiment pas.

Sur Mediapart :

Le texte publié sur Mediapart est dans la rubrique « Le blog de Raymond Bayer ». Ce dernier s’exprime au nom de la Ligue des Droits de l’Homme dont il est le vice-président pour la Moselle.

Il écrit notamment de l’AGRIF : « Elle relève de la mouvance d’extrême-droite dont l’antiracisme s’exprime surtout par de l’islamophobie et, l’identité française et chrétienne, par les fantasmes d’une histoire inspirée des croisades et des conquêtes et des conquêtes coloniales où le Français est toujours « blanc » à l’intérieur comme à l’extérieur de son corps ».

Il est intéressant de noter d’abord que ce Bayer s’exprimant au nom de la Ligue des Droits de l’Homme ne sait rien de nos positions sur l’islam qui ne relèvent d’aucune « phobie » mais du refus de son idéologie de théocratie totalitaire.

On peut évidemment conclure logiquement de sa phobie de l’islamophobie que ce monsieur Bayer est un islamophile convaincu. Et comme il écrit pour la ligue des Droits de l’Homme, doit-on en conclure que cette dernière serait en accord avec la conception islamique des droits de l’homme tels qu’exprimés dans la célèbre déclaration de Alija Izetbegovic ?

On serait heureux d’ailleurs de connaître l’activité de cette Ligue en pays d’islam où très certainement elle doit s’efforcer de bien harmoniser sa conception des droits de l’Homme avec la charia.

Pour ce qui est des fantasmes sur les conquêtes coloniales, nous apprendrons à ce drôle de Bayer que nous ne sommes pas, tant s’en faut, des idolâtres d’un des grands hommes vénérés dans sa mouvance idéologique, à savoir Jules Ferry dit « Ferry-Tonkin » dont nous ne partageons nullement l’affirmation selon laquelle « les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ».

Les stupidités de cet ignorant de Bayer là ne mériteraient guère, à vrai dire, que l’on s’y attarde, s’il n’y ajoutait une imputation gravement diffamatoire sur notre conception, selon lui raciste, de l’identité française puisqu’il nous impute que « le Français y est toujours blanc à l’intérieur comme à l’extérieur de son corps ».

Ce Bayer-là ignore tout de nous, tout de l’AGRIF, tout de la réalité de ses cadres et militants de toutes origines raciales et tout aussi de l’œuvre de Chrétienté-Solidarité-Persécutions pour les enfants d’Afrique et d’Asie.

Pour cela, nous enverrons dès demain notre droit de réponse à Mediapart.

Affaire à suivre.



Vérité sur l’intervention à Bangui. Solidarité avec le peuple chrétien de Centre-Afrique !

Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, communique :

 C’est dans une embuscade indéniablement organisée que nos deux soldats du 8° RPIMA, Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer, ont été tués dans la nuit de lundi alors qu’ils patrouillaient dans une voie d’accès à l’aéroport. Ils sont tombés sous des tirs nourris d’armes automatiques maniées à l’évidence par des professionnels.

Selon nos sûres informations, la riposte de nos soldats pour se dégager et ramener leurs deux camarades mortellement blessés a entraîné la fuite des assaillants, certains d’entre eux restant sur le terrain et leur appartenance pouvant être très vite identifiée. On attend donc les informations sur ce point.

La vérité sur la nature du conflit, c’est que depuis des mois la population très majoritairement chrétienne (80 %) de la république centrafricaine est terrorisée par le mouvement au pouvoir, la Séléka, issu de la minorité musulmane et très renforcé par des jihadistes venus du Tchad, du Cameroun et du Soudan et aussi par toute une piétaille de bandits, ce qui n’est pas contradictoire.

La soldatesque Séléka, bénéficiant de surcroît de l’évidente complaisance et même de la complicité des troupes africaines de l’OUA censées avoir été envoyée à des fins de pacification n’a cessé de piller, de violer, de massacrer. Il est donc triste que l’on ait attendu pour intervenir que les chrétiens désespérés et exaspérés, constituant des groupes de résistance dans la brousse et s’organisant dans leurs quartiers, sous le vocable « d’Anti-Balaka », se rebiffent.

Leur sursaut, avec des armes dérisoires, a évidemment pris, çà ou là, la tournure d’une contre-terreur, aux excès sans doute regrettables. Mais fallait-il qu’ils attendent tous d’être génocidés comme jadis au Rwanda, mais d'une manière inverse, la minorité Tutsi par la majorité Hutu ?

N’est-il pas curieux qu’une décision d’intervention n’ait été prise par nos dirigeants socialistes que lorsque les périls pour la minorité musulmane au pouvoir ont été semblables à ceux ayant jusque-là frappé la majorité chrétienne ?

Cette constatation ne remet pas en cause l’héroïcité dans la mission une fois encore de nos soldats admirablement entraînés, disciplinés et courageux, mais de moins en moins nombreux et de moins en moins bien équipés. Mon deuil, à Castres, ma ville, rejoint celui du régiment et de la population unanime et celle de tous les militants de Chrétienté-Solidarité.

Mais nous appelons aussi à la solidarité française et chrétienne avec les chrétiens africains qui, au Centrafrique comme au Nigéria et dans tant d’autres pays, sont les victimes du plan très concerté d’une nouvelle phase historique de la conquête de l’islam jihadiste. 



mardi 10 décembre 2013

Le « 8ème » endeuillé.

Je viens de rentrer chez moi, après le bon mais un peu fatigant déroulement du périple que j’avais annoncé la semaine dernière.
J’apprends en arrivant que deux parachutistes du 8ème RPIMA, le régiment de ma ville de castres, ont été tués en Centre-Afrique.
Je partage le deuil du régiment et je commenterai cela après d’autres informations.


Sur la victoire judiciaire de l’Agrif à Metz : de fielleux commentaires sur les sites de « Mediapart » et des « Inrockuptibles ».

Oui, je suis au courant ! J’ai lu les propos baveux sur notre succès du vice président départemental de la Ligue des Droits de l’Homme. Avec de tels personnages, les « droits de l’homme » sont curieusement défendus !
En clair c’est le droit à l’expression de l’abomination, de la perversion, de la décomposition. Ne pas tolérer, comme l’a fait l’Agrif, que l’on puisse amener des enfants visiter ce que de dangereux obsédés ont pu, moyennant subventions, exposer des turpitudes sorties de leurs cerveaux malades, c’est évidemment le signe d’une intolérance « d’extrême-droite » contre « l’art contemporain » !
Bien sûr, nous n’allons pas manquer d’exiger de ces vecteurs médiatiques de la décréation- perversion, la publication des droits de réponse que je vais rédiger. Le temps pour cela me manque aujourd’hui.
À demain.


jeudi 5 décembre 2013

Thibon, hier au soir sur la chaîne histoire, c’était un très grand moment !

Quelle joie que de pouvoir dire quelquefois son enthousiasme pour une émission télévisée. Je le fais avec d’autant plus de plaisir que j’avais ici exprimé récemment ma réprobation ou mes réserves critiques sur d’autres émissions.
Hier au soir, l’auteur du film « Il était une Foi » c’était Patrick Buisson lui-même, le président de la chaîne. Merci à lui.

Pour Elisabeth et moi, ce fut un long moment de grande émotion. Par la télévision qui peut apporter le pire mais aussi le meilleur, Thibon, notre ami, notre maître aimé, était à nouveau chez nous. Les plus anciens du Centre Charlier ont bien sûr connu et admiré Thibon lors de nos universités à Fanjeaux ou au Mesnil-Saint-Loup et encore dans maintes journées d’Amitié Française.
Mais pour nous, les souvenirs remontent plus loin.
Ce fut en 1966 que, pour la première fois, j’organisai une conférence de Gustave Thibon. C’était dans le « grand amphi » de la faculté des lettres de Toulouse dont je présidais la Corpo. C’était rempli. Plus de trois cents étudiants et personnes extérieures. Il revint encore l’année d’après et même en 1968. Avant le vilain temps. Et c’est là que je lui fis connaître Elisabeth. Je retrouve aujourd’hui avec un peu de nostalgie nos affiches d’annonce de réunions.

Ce fut ensuite à Castres que nous l’invitâmes où il aimait aussi se retrouver dans la très chaleureuse hospitalité de Jean et Pierre Fabre. C’est en 1995 qu’il vint pour la dernière fois à Castres et qu’il en repartit, plein d’une joie d’enfant, l’œil pétillant de bonheur en s’installant auprès d’Elisabeth dans l’hélicoptère que Pierre Fabre avait mis à sa disposition. Le temps était splendide. Thibon, me raconta Elisabeth, ne taisait pas sa joie, durant l’heure et demi de vol, avec des accents de saint François, de contempler la beauté de la Création.
À l’arrivée, l’appareil fit quelques tours au dessus de Saint Marcel l’Ardèche. Thibon, ému, regardait d’en haut sa terre ancestrale, son mas, son église, ses vignes, et en bas, si près, le Rhône.
Attendu dans le mas de Françoise Chauvin qui l’assistait avec sa belle amitié et sa lumineuse intelligence, c’était l’heure de midi pour une repas  virgilien comme j’en ai pris aussi en ce lieu, d’une savoureuse frugalité, le fromage de chèvre étant le plus sublime que je connaisse dans une perfection d’alliance avec l’extraordinaire blanc sec qu' élève Jean-Pierre Thibon (son rouge est remarquable aussi).
Elisabeth s’envola à nouveau n’omettant rien des détails d’une journée bénie dans une harmonie si peu fréquente des trois transcendantaux de la vérité, de la beauté, de la bonté.

Il est heureux que, complétant son œuvre et ses conférences enregistrées, aient été ainsi judicieusement rassemblés de longs extraits des entretiens avec Thibon principalement réalisés par l’excellent Christian Chabanis. L’absence de commentaire relève d’un choix très heureux, les propos n’étant mis en relief que par l’arrière plan de l’iconographie, de la musique et des chants, constituant un très bel écrin d’art catholique. Notons aussi la très réussie projection d’aphorismes thiboniens admirablement sélectionnés.
C’est un travail de haute culture sans aucune faute de goût qu’a réalisé ainsi l’auteur du film, Patrick Buisson.
J’exprime l’admiration et la gratitude qu’il mérite pour cela.

                                                         

Je ne m’ennuie pas !

Demain soir : comité de rédaction de Reconquête et de réflexion sur d’éventuelles réformes.

Samedi : conférence à Rennes. Et surtout la joie de retrouver nos merveilleux amis de la région fidèles à une belle continuité de la chouannerie aux Bonnets Rouges.

Dimanche : signature de mes livres à Villepreux. Comme il est toujours difficile de causer pendant qu’on écrit, Jérôme Triomphe, qui est un merveilleux interlocuteur, sera là, uniquement pour écouter et parler.

Lundi : Notre prochaine émission sur Radio-Courtoisie tombe le 24 décembre de 18h à 21h. Je ne puis décemment n’être pas chez moi en famille pour la veillée de Noël. Alors, pour la première fois, nous procédons à un pré-enregistrement ce lundi.
Au programme donc, principalement nos pensées de Noël et nos vœux pour tous les auditeurs mais en priorité pour ceux qui sont dans la solitude, la maladie ou la persécution. Puissions-nous leur apporter un peu de chaleur.
Seront avec moi dans le studio : Jeanne Smits, Pierre Henri, Marc Fromager directeur de l’AED (Aide à l’Église en Détresse) et enfin Didier Rochard qui s’emploie à préparer une belle sélection de musiques et chants de Noël, de France bien sûr mais aussi ceux des peuples chrétiens persécutés.
L’enregistrement terminé à 17h, je demeurerai à Radio-Courtoisie car Henri de Lesquen me fait l’amitié d’une invitation pour son émission de la soirée.






mercredi 4 décembre 2013

Echec de « l’École de la République» : déferlement de verbiage pour taire la vérité !


L’échec du dénommé « système éducatif français », c’est avant tout l’échec de ce que la gauche appelle « l’école de la république », c’est-à-dire l’école qu’elle a idéologiquement et administrativement confisquée depuis plus d’un siècle...
Lire la suite :
http://www.lagrif.fr/communiques/actualites/278-echec-de-l-ecole-de-la-republique-deferlement-de-verbiage-pour-taire-la-verite

mardi 3 décembre 2013

DANS LE FIGARO DE CE JOUR, SUR LE TRISTE BILAN DE CHRISTIANE TAUBIRA, L’EXCELLENT ENTRETIEN DE PHILIPPE BILGER AVEC VINCENT TREMOLET DE VILLERS



L’ancien avocat général établit sur le fond le bilan désastreux de madame Taubira qui ne s’est illustrée que par sa triste loi inhumaine de dénaturation du mariage.
Comme nous l’avions prévu ici même il y a une quinzaine de jours, Bilger note que, hélas, désormais contre Taubira, « il y a une révérence de principe. Les médias sont tétanisés. Ils ont peur d’être taxés de racisme ».