lundi 30 octobre 2006

Nouvelles du Liban

Chers amis

Je poursuis avec deux responsables du mouvement mon voyage au Liban pour répartir auprès des œuvres catholiques l'argent donné par les militants et amis de Chrétienté-Solidarité.

J'ai aussi, en cette occasion, notamment rencontré longuement Samir Geagea, le chef du mouvement des Forces libanaises, aujourd'hui composante majeure de l'accord d'Unité nationale du 14 Mars, et Solange Gémayel, épouse du président de la République assassiné Béchir Gémayel, députée au Parlement et animatrice également de la dynamique de cet accord.

Je n'ai pas, en revanche, souhaité rencontrer le Hezbollah ou ses alliés. J'ai vérifié les aberrations de la guerre israélienne, tragiques bien sûr sur le plan des victimes civiles, et aux conséquences politiques et économiques désastreuses.

J'ai également constaté l'extrême difficulté, c'est peu dire, de la mission confiée aux forces d'interposition de l'ONU. Les soldats français y sont admirables militairement et humainement. Ils honorent la France. A bientôt!

mercredi 25 octobre 2006

Premier videocast


antony02
Vidéo envoyée par bernardantony

lundi 23 octobre 2006

Discours de Villepreux

Chers Amis

Si nous sommes réunis à l’initiative du Centre Charlier, c’est parce que nous partageons un même refus du règne du mensonge, de la désinformation, de la culture de mort dans les médias ; parce que nous partageons la même angoisse devant la disparition programmée de notre civilisation française, européenne et chrétienne.

Mais c’est surtout parce que nous avons fondamentalement, au-delà d’éventuelles différences d’analyse et de stratégie, un même regard chrétien sur l’homme, la société, sur l’histoire. Non pas, j’en suis persuadé, un regard sectaire et orgueilleux, sachant fort bien nos insuffisances et nos défauts.

Nous sommes ici des catholiques ou des Français respectueux pour le moins de la morale et de l’œuvre civilisatrice de l’Eglise, et ce malgré, les fautes, les erreurs humaines voire les crimes de ceux qui agissent en son nom.

Nous essayons de suivre et de faire fructifier une doctrine qu’à sa hauteur d’intelligence et avec sa luminosité, le pape Benoît XVI a exprimé dans sa magistrale conférence de Rastisbonne.

Héritiers de cette civilisation dont les soubassements s’appellent Jérusalem, Athènes et Rome, nous croyons à l’alliance de la foi et de la raison, d’une foi qui ne dévalue pas le surnaturel dans l’irrationnel, d’une raison qui ne s’atrophie pas dans le refus de rechercher la cause première et la fin dernière.

Plutôt que de dire « tout ce qui est catholique est vrai et bon » -ce qui est vrai, nous préférons dire « tout ce qui est vrai et bon est catholique ».

Cela détermine en politique notre esprit d’ouverture, de recherche de la plus grande unité possible mais jamais dans le refus de la vérité et de la loi morale à laquelle ne peut être qu’ordonnée la loi civile.

Voilà pourquoi nous nous battons, politiquement, pour un certain nombre de mesures utiles et nécessaires, voire vitales, pour notre pays telles que l’abolition de la loi stalinienne Rocard-Gayssot ; l’instauration du chèque scolaire ; une autre législation sur la représentativité syndicale ; un autre code de la nationalité ; et la sortie de « cette Europe là ».

Mais il y a au dessus de cela, les exigences fondamentales, en préambule de toute charte de salut national : la défense de la vie, le respect des valeurs de la loi morale, le respect de l’identité chrétienne de la France.

Permettez moi cette confidence : c’est avec beaucoup de joie qu’en 1984, après bien déjà des années de militantisme, je rejoignais Jean Marie Le Pen qui, à l’Heure de Vérité du 13 février 1984 déclarait :

« La législation de l’avortement a été dans notre pays une régression de plusieurs siècles, peut être même de plusieurs millénaires car les Romains, avant même le christianisme, avaient noté l’infans conceptus : c'est-à-dire que l’enfant conçu est réputé né chaque fois qu’il s’agissait de son intérêt. »

Je suis triste, très triste de ce que dimanche dernier il ait déclaré :

« Je suis pour la défense de la vie, mais je pense qu’il y a des questions qui sont prioritaires et celle là, en l’état actuel de l’opinion publique, ne me paraît pas prioritaire.Moi j’essaye de rassembler les Français sur la prise de conscience du danger qui menace leur pays et il ne me semble pas pour l’instant, ce n’est pas le danger principal. »

Un mois avant, très exactement le 16 septembre, le pape Benoît XVI déclarait :

« On ne peut pense r qu’une société puisse combattre efficacement le crime quand elle le légalise elle-même dans le cadre de la vie naissante. »

Il y a presque un siècle, Léon Daudet et l’Action Française lançaient l’expression et l’idée du « compromis nationaliste ».

A l’époque, il n’aurait pas été envisageable que celui-ci puisse se faire avec des partisans de l’avortement. Même à gauche il n’y en avait pas et nul n’aurait osé proposer sa banalisation légale.

C’est dire que nous ne pouvons faire un compromis nationaliste avec les défenseurs de la culture de mort.

Dire que la législation n’est pas le « danger principal » nous paraît donc une très mauvaise expression. Car cette législation est au cœur même du dispositif de ce que j’ai appelé le génocide français.

Bien sûr, nous savons bien qu’il y a toujours et encore les dangers majeurs résultant de l’immigration de certaines populations. Mais qu’est ce que le génocide français sinon un génocide de substitution de peuple résultant essentiellement de la conjonction de l’immigration et de la dénatalité européenne ?

Alors je le dis non sans peine mais avec fermeté : « compromis nationaliste » pourquoi pas, même si je préfère le terme d’ « Amitié française ». Entre républicains et royalistes, oui ! Entre patriotes ayant des vues différentes sur la régionalisation, sur la sécurité sociale, sur le syndicalisme, sur les modes électoraux, sur les modes électoraux, sur les partis politiques et bien d’autres choses, encore oui !

Mais comment militer ensemble, de gaieté de cœur, l’âme légère, lorsque l’on est divisé sur le fait d’accepter ou, au contraire, de lutter avec détermination pour remplacer une législation de culture de mort ?

Voilà pourquoi, j’espère que sur ce point crucial, Jean Marie Le Pen reprendra sa ligne courageuse de 1984.

Pour ce qui est de nous, nous savons ce que nous avons à faire dans la fidélité à nos valeurs, la valeur de nos idées la clarté de nos idées, la détermination dans l’action. C’est pour que nos enfants et petits enfants ne soient point demain isolés, marginalisés, menacés, dans une France libanisée au mauvais sens du mot, que nous nous battons.

C’est, j’en suis persuadé, le vœu, l’encouragement que nous recevrons cette semaine, là-bas, de nos amis libanais qui se sont tant battus pour leur foi et leur liberté.

Nous non plus, ne baissons pas les bras !


Bernard Antony
Villepreux, le 22 octobre 2006-10-23

Blog notes

  • La proposition de Ségolène Royal de « contrôler » les élus par des assemblées populaires est dans le droit-fil du jacobinisme dont l’ignoble section des piques, censée représenter le peuple, « contrôlait » les députés et hurlait à la mort contre les « modérés ».
    Ce jacobinisme enfanta, on le sait, les monstruosités révolutionnaires, communistes et nazies, et particulièrement encore les comités populaires maoïstes.

    Ségolène Royal veut décidément se faire pardonner son nom et ses origines. On a déjà vu ainsi des aristocrates complexés vouloir se faire bien voir des mégères révolutionnaires. C’est toujours pitoyable mais hélas quelquefois dangereux.

  • Jean-Marie Le Pen en Vendée a parlé comme il le fallait du génocide vendéen.

    Pas plus que ceux perpétrés par les communistes de l’Ukraine au Cambodge, par les Turcs contre les chrétiens arméniens, grecs ou chaldéens, par les nazis contre les juifs, ce génocide ne doit susciter une loi de police de la pensée pour punir les imbéciles qui le nieraient.

    La vérité en histoire s’obtient par la recherche et le débat, elle n’a nul besoin d’être protégée par ce que Annie Kriegel appelait, le 3 avril 1990 dans le Figaro, « une intolérable police juive de la pensée ».

    L’histoire n’a besoin d’aucune police de la pensée, ni juive, ni arménienne, ni ukrainienne, ni cambodgienne ou vendéenne.

    Il est donc bien dommage que Monsieur de Villiers se soit prononcé dans Israël-Magazine pour le renforcement de la loi Rocard-Gayssot, en raison de laquelle on voulait d’ailleurs le poursuivre !

  • Cela dit, il y a aujourd’hui un génocide immense qui se poursuit dans l’indifférence politicienne, celui des enfants conçus à qui l’on dénie le droit à la vie.

    Contre ce génocide, on attend que Jean-Marie Le Pen retrouve sa détermination de jadis et propose la mise en œuvre d’une autre législation que celle qui banalise l’avortement et à vrai dire l’infanticide.

    Cela ne lui fera pas perdre des voix et ce n’est pas de toute façon le seul détail de ses prises de position qui l’empêchera d’être élu.

    Et quand bien même cela serait, c’est lui qui a longtemps dit que « mieux vaut être battu sur ses idées qu’élu sur les idées des autres ».

    L’on espère que Jean-Marie Le Pen n’est pas homme à vraiment changer sur les valeurs fondamentales.

  • A l’appel du Centre Charlier, la journée de Villepreux ce dimanche 22 octobre sur la résistance médiatique a constitué, tant sur le fond que dans la forme, une incontestable réussite.
    Elle a concrétisé la réalité d’une nouvelle génération de réalisateurs et orateurs de talent, assurant le renouveau de la résistance nationale et chrétienne, sans laquelle le mouvement national irait inéluctablement vers un déclin politicien.

jeudi 19 octobre 2006

Rupture de jeûne et laïcité

Les télévisions, les radios, les journaux nous informent, ce matin, de la très émouvante participation, un peu partout, des ministres, des dirigeants politiques, du cardinal Barbarin et autres évêques aux repas de rupture de jeûne du Ramadan.

Notez bien qu’il est tout de même plus facile de partager une rupture de jeûne que le jeûne lui-même.

Par ma part, j’invite d’ailleurs souvent quelques amis à partager l’une ou l’autre de mes deux ou trois ruptures de jeûne quotidiennes.

Peut-être aussi fait-il rappeler qu’en fait de jeûne, le jeûne musulman est diurne mais pas nocturne et que chaque nuit l’on y partage le couscous parfumé et les tajines odorantes dont je suis, pour ma part friand à condition de les arroser, eh oui, par exemple de l’excellente « Cuvée des trois messes basses » de côtes du Ventoux (Coopérative des vignerons du Barroux, publicité gratuite) réservant tout de même le Châteauneuf-du-Pape pour le coq au vin gaulois.

J’aime, vous le savez, en matière culinaire aussi, conjuguer l’enracinement et l’universel.

Mais revenons au jeûne et ne faisons pas fine bouche. On le voit, la laïcité se fait compréhensive, on n’est plus au temps où les « frères » au tablier en peau de cochon mangeaient du lard le Vendredi Saint. Aux dernières nouvelles d’ailleurs, le Grand Orient de France et les autres loges, pour être plus orientalement, plus islamiquement, plus judaïquement correctes renonceraient à la détestable tradition de se parer ainsi avec le cuir d’un animal impur.

Désormais, les tabliers maçonniques seront de peau de veau [1] ce qui d’ailleurs, soyons sans illusion n’empêchera pas « les peaux de vache » des coteries chiraquiennes pas toujours si fraternelles, d’envoyer des peaux de banane aux « frères » de Nicolas Sarkozy. Et réciproquement.

Mr Douste-Blazy, lui, qui est un grand amateur de rencontres des civilisations et l’a prouvé en passant son dernier réveillon, un peu agité, à l’hôtel Mamounia à Marrakech, a donc rompu le jeûne avec les ambassadeurs des pays musulmans. Le ministre des Affaires Etrangères a même désormais, on le sait, recruté des cuisiniers hallal pour les uns, casher pour les autres, les chrétiens pouvant eux, manger ou être mangés à toutes les sauces, sans que l’on s’avise d’ailleurs beaucoup de jeûner avec eux pour le Carême. Encore une fois, il est plus facile de partager la rupture de jeûne que le jeûne lui-même.

Sans parler de Beketch qui, en un seul mois de jeûne, a rajeuni de vingt ans (mais ça ne marche qu’une fois), les seuls qui sembleraient être en mesure de vraiment partager le Carême sont Marine et Jean-Marie Le Pen, habitués de ces cures d’amaigrissement dont les média se font régulièrement l’écho.
Mais serait-ce politiquement correct dans le climat actuel ?

En revanche, Ségolène et les éléphants, Chirac et Sarkozy, M.AM. et Villepin et les autres partageront bien volontiers la mi-carême. Ils aiment tant le carnaval !

La seule qu’on ne voit pas bien dans la fête, c’est Arlette. Elle est un jeûne en elle-même.

Pour en revenir à Mr Douste-Blazy si fervent, comme Jacques Chirac, de l’application partout dans le monde des droits de l’homme, il n’a pourtant pas été jusqu’à demander à ses interlocuteurs les nouvelles du sort réservé aux Chrétiens dans leurs pays respectifs.

Délicatesse bien sûr. Et c’est ainsi que mieux vaut être musulman à Paris que chrétien en Algérie….

Selon son habitude quotidienne dans « La Montagne », le grand Alexandre Vialatte aurait conclu : « Voilà pourquoi, l’éléphant est irréfutable et c’est ainsi qu’Allah est grand ». Ségolène s’efforce certes de réfuter les éléphants mais Allah n’en est pas moins grand. Shalom!




[1] -
mais voici que les frères hindous déjà généralement sombres de peau font grise mine car comment y aurait-il des vaches sacrées si l’on tue les veaux ?

lundi 16 octobre 2006

A dimanche prochain!


Je donne rendez-vous à tous mes amis ce dimanche à Villepreux (Yvelines)pour une journée de la Résistance chrétienne contre le Tchernobyl médiatique à l'initiative du Centre Charlier.

Au programme ci-après, il faut ajouter qu’il y aura une garderie pour les enfants.

Je conclurai la journée vers 18h30 par une déclaration politique sur l’avenir du mouvement national.

10 h : Ouverture des portes. Rencontre avec les sites internet de la liberté, les journaux de la presse libre, les écrivains.

11 h : Messe catholique traditionnelle.

12 h 30 : Apéritif. Restauration. Assiettes libanaises. Bénéfice pour les œuvres de Chrétienté-Solidarité France-Liban.

14 h 30 : Table ronde de la résistance médiatique animée par Cécile Montmirail avec David Fontey et Alex Corvus (Vox Galliae).

15 h 30 : Rencontres. Travaux de groupe.

17 h : Débat sous la présidence de Bernard Antony : « Comment respecter notre foi catholique dans l’information ? » avec Jeanne Smits (Présent), Serge de Beketch (Le Libre Journal), Yves Daoudal (Reconquête), Olivier Pichon (Monde et Vie).

Participation aux frais (hormis le repas) : 5€ (enfants gratuit)


Renseignements au Centre Charlier : 01 40 51 74 07

Préférences

On me communique une revue éditée à Toulouse par un groupe de la vielle mouvance idéologique néo-païenne qui s’appela jadis « nouvelle droite ».

J’y retrouve pour la centième fois le même article, à très peu de chose près, que j’ai parcouru dans les revues de ces pourfendeurs obsessionnels du catholicisme, par ailleurs pas antipathiques, que sont Alain de Benoist et Pierre Vial.

On y titre sur le « poison chrétien », ce qui est le thème récurrent de cette littérature dont l’inspiration d’origine est celle de la « propaganda-staffel » antichrétienne des régimes de Néron et de Domitien.

J’y retrouve encore des mots que l’on me prête, sans cesse repris dans semblables feuilles, prouvant à quel point je puis être idéologiquement perverti puisque j’aurais un jour déclaré « préférer un noir catholique à un blanc païen ».
L’origine de cela, c’est un propos « pédagogiquement » déformé par monsieur Pierre Vial, à qui je me souviens avoir exprimé dans une discussion au sein du Bureau Politique du Front National, que je préférais, politiquement, un noir anti-communiste à un blanc communiste, ou encore un combattant chrétien libanais à un païen suédois. Et j’aurais pu continuer facilement sur ce registre.

Il est bien évident que, n’eût été Pierre Vial, cet échange, rappelant les exercices talmudiques, ne présentait pas beaucoup d’intérêt.

Dans l’ordre politique, idéologique, religieux, on peut avoir en effet à priori une sympathie pour telle ou telle catégorie plutôt que pour telle autre.

Les sympathies humaines obéissent ensuite à bien d’autres critères plus ou moins explicatifs de ce qui relève de la subjectivité.

Je préfère ainsi passer une soirée avec un vieil ami de lycée qui n’a pas mes idées politiques mais avec qui je suis en harmonie gastronomique et humoristique plutôt qu’avec tel fanatique de notre camp, étroit, inculte, vinaigré, plus triste qu’une bouteille d’eau !

Si je n’ai donc pas dit que je préférais un noir catholique à un blanc païen , j’aurais pu le faire en évoquant par exemple ma préférence, jadis, pour les combattants anticommunistes angolais de Jonas Sawimbi contre les instructeurs soviétiques de l’armée du régime.

Je me trouve vraiment bien mieux de même avec mon ami Michel Som, militant admirable de l’Agrif, d’origine antillaise, qu’avec des blancs européens musulmans fanatiques, comme j’en ai croisés en Bosnie-Herzégovine et tels qu’Hitler les aimait.

Et enfin, pour me faire bien comprendre, je préfère encore à priori un blanc intelligent, plein d’humour, catholique et de droite, à un crétin de noir, obtus, borné et d’extrême gauche.
Mais cela vaut tout autant en intervertissant les mots blanc et noir.

Que Dieu nous garde donc des imbéciles, noirs ou blancs, et encore des racistes de toutes couleurs, et tout autant des antiracistes qui sont des racistes à l’envers et bien pires.

jeudi 12 octobre 2006

Du génocide arménien et de la législation en matière de Mémoire

Nul plus que moi dans les années où je siégeais au Parlement Européen n’a milité pour la reconnaissance du génocide arménien qui a atteint des sommets de cruauté et d’horreur et, pour preuve, je reproduis ici l’intégralité de l’article du « Dictionnaire de la Réplique » qui lui est consacré en réfutation de Bernard Lewis

« Ce génocide est fort douteux » déclare Bernard Lewis dans Le Monde du 16 novembre 1993.
C’est en effet le propos négationniste que va développer cet orientaliste anglo-américain qui relativise systématiquement les génocides perpétrés pat les Turcs en particulier et par d’autres peuples de l’islam.

Bernard Lewis écrit : « Nul doute que des choses terribles ont eu lieu, que de nombreux Arméniens – et aussi des Turcs – ont péri. Mais on ne connaîtra sans doute jamais les circonstances précises et les bilans des victimes. Songez à la difficulté que l’on a de rétablir les faits et les responsabilités à propos de la guerre du Liban, qui s’est pourtant déroulée il y a peu de temps et sous les yeux du monde ! Pendant leur déportation vers la Syrie, des centaines de milliers d’Arméniens sont morts de faim, de froid… Mais si l’on parle de génocide, cela implique qu’il y ait eu politique délibérée, une décision d’anéantir systématiquement la nation arménienne. Cela est fort douteux. Des documents turcs prouvent une volonté de déportation, pas d’extermination ».

Devant ces propos similaires à ceux des négationnistes les plus extrémistes des exterminations nazies ou communistes, l’AGRIF, présidée par l’auteur de ces lignes, réagit immédiatement, relayée par les organisations attachées à la défense de la mémoire arménienne.

Lors du procès, le président de la 17ème chambre correctionnelle, Jean-Yves Monfort s’interrogeait sur les « arrières pensées » ayant pu pousser Lewis à la négation (Libération du 17-10-1194).

Ce génocide, dont le nombre des victimes s’établit à plus de 1,5 millions de personnes, fut en effet longtemps nié par ceux qui désiraient que ce terme ne puisse être utilisé que pour définir celui du peuple juif. Ainsi, pour cette raison, au Parlement Européen à Strasbourg, Simone Veil s’était emportée vivement contre l’idée de sa reconnaissance.

Même si l’on peut regretter que puisse exister un délit d’opinion, on pesait en l’occurrence combien il était invraisemblable qu’il ne puisse se rapporter qu’à une seule tragédie historique : celle de l’extermination des juifs pendant la seconde guerre mondiale.

Cela se vérifia lorsque l’avocat du journal Le Monde Me Baudelot déclara que « la loi Gayssot est une loi atroce qui crée le délit d’opinion en France » mais ajoutant aussitôt : « Elle est limitée et les massacres arméniens ne rentrent pas dans le champ d’application de la loi » (selon le compte-rendu dans Libération du 17/10/1994).

Selon Le Monde, Lewis fut traité « d’agent turc » par l’avocat d’origine arménienne et futur ministre Patrick Devedjian.

Rappelons ici que c’est dès 1916 que le pasteur allemand Johannes Lepsius, fondateur de la Deutsche-Orient Mission, avait publié le Rapport secret sur les massacres d’Arménie, portant à la connaissance de ses compatriotes l’ampleur des liquidations physiques commises à l’encontre du peuple arménien sur les ordres du gouvernement Jeune-Turc. Le livre fut saisi par le gouvernement allemand pour ne déplaire à la Turquie.

Après la guerre, le pasteur compléta son rapport (réédité à la librairie Payot en 1987) tandis que bien d’autres témoignages rendaient compte de l’ampleur d’un génocide caractérisé par des actes d’une cruauté systématique sans limite.

Le grand organisateur des massacres fut le ministre Talaat dont le Daily Telegraph du 29 mai 1922 publia le télégramme daté du 15 mai 1922 à destination de Naïm Bey, à Alep, secrétaire principal de l’administration des déportés :
« Le gouvernement a décidé d’exterminer entièrement les Arméniens habitant en Turquie. Ceux qui s’opposent à cet ordre ne pourront plus faire partie de l’administration. Sans égard pour les femmes, les enfants et les infirmes, quelque tragiques que puissent être les moyens d’extermination, sans écouter les sentiments de la conscience, il faut mettre fin à leur existence ».

Et à la même époque un décret du même Talaat déclare :
« Le droit des Arméniens de vivre et de travailler sur le territoire de la Turquie est totalement aboli. Le gouvernement, assumant toutes ses responsabilités à ce sujet, a ordonné de ne pas même laisser les enfants au berceau ».

Plus personne d’informé ne nie aujourd’hui le génocide arménien pas plus que l’on ne peut raisonnablement nier les génocides perpétrés par le communisme. Mais les Arméniens doivent savoir que grâce à l’AGRIF leur juste combat pour la mémoire de leur génocide avança d’un grand pas.

Article extrait du « Dictionnaire de la Réplique » (Ed. Godefroy de Bouillon, en vente au Centre Charlier, 70 Bd Saint-Germain, 75005 Paris, 37 €- 40€ franco de port)

J’avais donc on le comprend pour faire avancer la cause utilisé la logique de la loi Rocard-Gayssot… et ses contradictions. Mais il va de soi comme je l’ai développé sur Radio-Courtoisie, hier, qu’il est stupide de demander des condamnations pénales allant jusqu’à la prison contre ceux qui le nient car aucune vérité historique ne saurait être imposée par une loi de répression. C’est là une inadmissible régression totalitaire.

Pour appuyer cela je tiens à exprimer combien je trouve de même odieux, abjects ceux qui nient le génocide des Harkis et les atroces massacres de nos compatriotes pieds-noirs perpétrés par les fellaghas algériens en 1962 avec l’assentiment de fait du général De Gaulle interdisant à notre armée de bouger.

Pour autant à quoi bon réprimer ceux qui le nient ?

Je suis pour que l’on réfute les différents négationnistes pas pour qu’on les persécute ! Une vérité historique comme la foi ne peut pas être imposée par la violence. On mesure ici une fois encore combien la magnifique conférence de Benoît XVI à Ratisbonne correspondait à une nécessité.

mardi 10 octobre 2006

Humeurs

Jacques Chirac - scrogneugneu - s’indigne selon le processus de son toupet habituel de ce que l’on a trop tardé à réformer les procédures d’élaboration des lois sociales. On sait en effet qu’il vient d’arriver au pouvoir !

Cela serait risible s’il ne venait ainsi une fois de plus au secours de syndicats dits « représentatifs » mais qui ne représentent plus que des conglomérats d’apparatchiks incapables de jamais concevoir et défendre les intérêts vitaux du peuples français.

Chirac, responsable des politiques les plus calamiteuses entraînant la France vers toujours plus de chaos est en revanche un « artiste » de la démagogie. Manifestement il est en campagne électorale sinon pour lui, du moins pour la cheftaine Michelle Alliot-Marie, sa candidate préférée.
Hier pro-Turc, le voici avec vingt ans de retard sur moi, reconnaissant le génocide arménien. Désormais le revoilà à la pêche aux voix, tâtant le cul des vaches et dans une parfaite et cynique continuité gaulliste, prenant les Français pour des veaux, ce qu’ils sont trop souvent. Et à demain l’abattoir !

En attendant, il faut désormais en France beaucoup de courage aux enfants des écoles pour manger des sandwichs en période de Ramadan. Cela peut valoir, comme à Lyon, à une jeune fille d’être lapidée par de jeunes gens éduqués selon cet islam qui s’offusque, s’indigne, s’enflamme, si l’on observe simplement ses connotations pas toujours parfaitement pacifiques...

« PS : Blague and blog » : Contrairement aux rumeurs propagées par des agents quadruples du Hezbollah, du Mossad, de la C.I.A. et de l’ex-K.G.B., le Centre Charlier ne dispose pas d’armes bactériologiques et n’envisage pas pour l’heure de se doter de l’arme nucléaire.

Déni démocratique

Je prends connaissance d’une feuille du secrétaire général du F.N., M. Louis Alliot, exprimant une grande inquiétude sur le recueil des 500 signatures d’élus nécessaires pour la candidature de Jean-Marie Le Pen à la présidence de la République.

Quoiqu’il en soit de ce que j’ai pu légitimement reprocher à ce dernier, l’éventualité qu’il ne puisse pas se présenter est intolérable, véritable déni de considération pour les millions d’électeurs français qui trouvent toujours en lui le défenseur de beaucoup de leurs idées, l’interprète de leur désespoir et de leurs aspirations.

Je trouve indigne, misérable, l’attitude des candidats rivaux qui, selon mes informations, miseraient sur son absence du scrutin.

J’appelle tous les militants et sympathisants de Chrétienté Solidarité et du Conseil National de la Résistance du Pays Libre, tous mes amis à exercer la pression démocratique qui s’impose sur leurs élus pour que ceux-ci respectent par leur signature la libre expression démocratique dont ils se réclament tous.

dimanche 8 octobre 2006

Une rencontre

Emouvante rencontre ce jeudi au Centre Charlier avec une jeune française d’origine algérienne. Pour raisons de sécurité appelons-la Fatima.
Elle s’exprime dans un français très pur, avec limpidité, avec douceur, dans le meilleur accent de l’Ile-de-France. Elle est simple, d’une élégance naturelle. Elle vit une grande aventure. Spirituelle.
Sa vie familiale, sa réflexion personnelle, son regard sur la France et ses cathédrales l’ont amenée à la rencontre de sa vie : le Christ.
Par grâce elle a trouvé sur sa route Elisabeth G. pour l’aider dans sa réflexion.
Lorsqu’elle sort de la pâtisserie où elle travaille à la fabrication, passionnée de son métier (et elle entend y progresser jusqu’au plus haut niveau !) elle dit son chapelet.
Elle est allée voir le curé de son quartier. Celui-ci lui a conseillé de plutôt dialoguer avec… l’imam de la mosquée la plus proche. Elle est sortie affligée de cet entretien, pas abattue. Même insuccès avec un autre. Cependant elle n’ira pas avec les « Evangéliques » qu’elle a rencontrés sur les marchés de sa banlieue. Elle veut le baptême catholique et elle endure déjà de souffrir pour l’Eglise qu’elle rejoint par des hommes d’Eglise dont l’attitude lui est incompréhensible.
Elle en a rencontré un autre, de la famille « tradi », autoritaire, comminatoire, ne comprenant rien à la façon dont elle amène derrière elle, avec toute sa psychologie, d’autres jeunes femmes. Sans doute voudrait-il qu’elles aient lu les actes du concile de Trente avant de les baptiser ! On est là devant toute l’étendue de la crise moderne de l’Eglise, pas encore terminée.
Dieu merci, un seul coup de téléphone et désormais Fatima et ses amies auront avec elles un bon prêtre.
Parmi elles peut-être, l’héroïne d’une France qui retrouvera les promesses de son baptême.

samedi 7 octobre 2006

Mes questions à Dalil Boubakeur

Le docteur Dalil Boubakeur est le recteur de la mosquée de Paris et le président du Conseil Français du Culte Musulman.

A ce titre il a été très souvent invité pour réagir aux propos extraits de la remarquable conférence de Benoît XVI à Ratisbone sur le dialogue des cultures et les violences au nom de la religion.

Le docteur Boubakeur est un homme respectable, distingué, cultivé, d’une grande religiosité.

Les interlocuteurs qu’on lui a opposés, comme l’évêque de Vendée Mgr Santier, étaient hélas bien timorés et même semble-t-il tristement ignorants. Quant au docteur Boubakeur, il a usé et même abusé de l’ignorance compréhensible de la majorité des Français sur l’islam.

Nous regrettons qu’on ne l’ait guère convié à débattre avec ceux des non-musulmans qui ne se contentent pas désormais d’une information superficielle. Voici les questions que nous lui aurions volontiers posées.

1) Dans les pays où règne l’islam, peut-on changer librement de religion, passer de l’islam au boudhisme ou au christianisme sans risquer la prison ou la mort ? Acceptez-vous cela ?

2) Dans des pays aussi divers que l’Arabie, l’Egypte, l’Indonésie, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Algérie, le Maroc, le Soudan, le Nigéria, l’Iran, les non-musulmans n’ont pas les mêmes droits politiques, civiques, sociaux que les musulmans. Approuvez-vous cet état de fait ? Dans le cas contraire, vous si attaché à l’umma, que faites-vous pour que les non-musulmans aient dans ces pays les mêmes droits que les musulmans en Occident ?

3) Dans ces pays, un non-musulman ne peut épouser une musulmane sans devoir se convertir à l’islam alors qu’un musulman peut librement épouser une non-musulmane dont les enfants seront obligatoirement musulmans. Approuvez-vous cela ?

4) En Arabie Saoudite, pays phare et modèle de l’islam, on ne peut assister à quelque discret office religieux autre que musulman sans risquer la prison ou la mort si l’on vient de l’islam. Etes-vous contre cela ?

5) Trouvez-vous normal qu’on ne puisse construire dans ce pays immense ne serait-ce qu’une humble chapelle pour les centaines de milliers d’immigrés chrétiens qui y travaillent ?

6) Désapprouvez-vous le mouvement toujours plus vigoureux de renforcement de la Charia dans les pays d’islam, la soumission des « gens du Livre » (juifs et chrétiens) à la dhimmitude (statut du sujet « toléré ») et la condamnation à mort de ceux qui ne cachent pas leur athéisme ?
7) Pensez-vous que comme l’Eglise catholique l’a fait, l’islam puisse et doive se repentir des fautes et crimes commis en son nom tel que l’esclavage qui sévit toujours en bien des pays d’Asie et d’Afrique, tel que les immenses génocides perpétrés jadis en Inde, tel que le génocide arménien ou plus près de nous, ceux du Biafra, de Timor, du Soudan ?

8) Vous invoquez, pour des auditeurs peu au fait, le philosophe Averroes de Cordoue au XIIe siècle, sans mentionner que ses écrits philosophiques furent brûlés et ses doctrines condamnées par les « juristes » cordouans. En revanche que faites vous face à la diffusion toujours plus massive aujourd’hui des écrits d’Ibn Taymiyya (XIIIe siècle), inspirateur du wahhabisme saoudien aussi bien que des « frères musulmans » et dont les écrits tel que « le statut des moines » ont été utilisés pour justifier le massacre des moines de Tibi-Hérine ?

9) La doctrine théologique de la mosquée de Paris affirme-t-elle toujours que seuls les musulmans vont au paradis et que tous les « incroyants » vont en enfer même si l’on peut avoir avec eux en ce monde des relations courtoises ?

10) Pensez-vous qu’il faille toujours, à notre époque, « trancher la main du voleur » (Coran, V, 38), « tuer ou crucifier ceux qui sont contre Dieu » (V, 33), « combattre les gens du livre jusqu’à ce qu’ils payent directement le tribut après s’être humiliés » (IX, 30) ?
A propos des juifs et des chrétiens, est-ce bien Dieu dont, selon vous, le Coran est la parole, qui déclare : « Que Dieu les anéantisse. Ils sont tellement stupides » (IX, 30) ; ou bien ces versets seraient-ils « abrogés » par le verset : pas de contrainte en religion ?

11) Il y a une grande mosquée à Rome, capitale de la chrétienté, ville ouverte à tout le monde. Pensez-vous que l’Arabie pourrait de même accepter que des non-musulmans puissent aller, séjourner et travailler à la Mecque et à Médine et qu’un jour on puisse y construire une cathédrale pour les immigrés chrétiens ?

Voilà les questions que vous devez vous aussi poser et faire poser. Que les enseignants, que les religieux, que les étudiants que l’on convie à ses dialogues trop souvent « inégaux » les méditent. Que les journalistes les posent enfin au docteur Boubakeur ou à monsieur Tariq Ramadan

Rumeurs

Un journaliste de l’Agence Reuters cite vendredi 29 septembre le « ralliement à Philippe de Villiers en 2005 de Bernard Antony, figure d’extrême-droite ». Ceci est totalement faux.
D’abord je ne me reconnais nullement dans le qualificatif « d’extrême-droite », me considérant sur la plupart des questions politiques à égale distance des extrémismes, jacobins ou autonomistes, socialistes ou libéraux, sionistes ou antisémites.

Je suis simplement pour l’essentiel catholique en religion, défenseur de la morale judéo-chrétienne du Décalogue et de la culture de vie, partisan de la souveraineté de mon pays dans une Europe des pactes, défenseurs de la liberté de recherche, de pensée et d’expression dans le respect de Dieu, des personnes et de la dignité de la nature humaine.

Sur le plan politique j’ai été attristé d’être de facto exclu sans débat du Front National dont je défends toujours les valeurs fondamentales du programme élaboré pour son congrès de Nice.
Pour autant je n’ai pas rallié le mouvement de Monsieur de Villiers avec qui je n’ai pas constaté suffisamment de convergences. Son parti me parait à vrai dire surtout celui de son secrétaire général, Guillaume Peltier, locomotive et tête peut-être pensante mais pas toujours très bien...
Je ne conseille pas à mes amis de rejoindre le tandem Peltier-Villiers.

Pour ce qui est des élections présidentielles, je n’en parlerai qu’après avoir enregistré les positions des candidats sur les exigences fondamentales d’un programme de salut national

Evènement


A l'initiative du Centre Charlier,

Journée de la résistance chrétienne au Tchernobyl médiatique
Dimanche 22 octobre
au Domaine de Grand'Maisons - Villepreux


• 10 h : Ouverture des portes - Rencontre avec les sites internet de la liberté, les journaux de la presse libre, les écrivains

• 11 h : Messe catholique traditionnelle

• 12 h 30 : Apéritif. Restauration. Assiettes libanaises. Bénéfices pour les œuvres de Chrétienté-Solidarité France-Liban

• 14 h 30 : Table ronde de la résistance médiatique animée par Cécile Montmirail et l'équipe de Vox Galliae

• 15 h 30 : Rencontres - Travaux de groupe

• 17 h : Débat sous la présidence de Bernard Antony
« Comment respecter notre foi catholique dans l'information ? »
avec Jeanne Smits (Présent), Serge de Becketch (Le Libre Journal), Yves Daoudal (Reconquête), Olivier Pichon (Monde et Vie)



Participation aux frais (hormis le repas) : 5 € (enfants gratuit)

Renseignements au Centre Charlier : 01-40-51-74-07

Rassemblement du 21 septembre

Face aux drames du Liban et à l'adversité croissante que doivent supporter les Chrétiens dans les pays à dominante musulmane, j'ai souhaité organiser avec Frédéric Pichon, le jeune et dynamique président d' Europae Gentes, un rassemblement de soutien aux chrétiens persécutés , pour que naisse une véritable chaîne de solidarité.
Ce rassemblement, qui s'est tenu le 21 septembre sur la Place Saint Michel à Paris, fut, pour tous les présents, un moment de recueillement à la mémoire de la Soeur Leonella assassinée en Somalie et des trois catholiques indonésiens exécutés ce même jour à Djakarta après un simulacre de procès.

En lien avec mon prochain voyage au Liban, une opération d'aide aux congrégations religieuses qui s’occupent des plus démunis, et des orphelins est en cours. Vous pouvez adresser vos dons à l’adresse suivante :

Chrétienté Solidarité France-Liban
70 Boulevard Saint Germain
75006 Paris

Voici quelques images des interventions faites lors de ce rassemblement mises en ligne par mes jeunes amis de Vox Galliae:

Heureux de vous rencontrer!


« Blog à part », tel est dans la revue Reconquête ce que j'exprimais pour ses abonnés.
Beaucoup d'entre eux m'ont écrit pour me demander plus et mieux : à savoir un véritable blog sur la toile.

J'y donnerai mes réactions sur l'actualité dans tous les domaines qui sont de ma compétence.
Je réagirai fréquemment, en tant que président de Chrétienté-Solidarité, dont la mission est plus que jamais d'actualité avec ce qui se passe au Proche-Orient et les réactions de violence fanatiques qui ont suivi la remarquable conférence philosophique de Benoît XVI à Ratisbonne.

Prochainement, je retrouverai mes amis dans le pays qui m'est le plus cher après la France, le Liban. Je vous donnerai un compte-rendu de ce que je verrai et des rencontres, d'ores et déjà prévues, avec les personnalités du peuple chrétien.

Je réagirai aussi, en tant que Président du Conseil National du Pays libre qui n'est pas un parti politique et n'a pas de vocation électorale mais une organisation de coordination entre des personnes et des groupes qui sentent, comme nous, qu'il faut autre chose au mouvement national que des partis, sans doute nécessaires, mais à vocation trop exclusivement électorale.

J'ai sans cesse essayé d'oeuvrer pour l'unité de ce que j'appelle la résistance chrétienne et nationale. Je ne cesserai d'organiser des réunions d'amitié française, invitant au- delà des divergences et des différences, ceux qui sont d'accord sur les valeurs fondamentales de la culture de vie.

Sur ces valeurs, je n'ai jamais transigé et je ne transigerai pas. Elles s'incarnent dans un certain nombre d'exigences dont la première est la lutte pour le respect de la vie innocente.
Nous devons lutter pour remplacer la législation Veil (aggravée par les lois Neiertz-Aubry) par une législation protectrice de l'être le plus chargé d'espérance qui soit, l'enfant à naître, et instaurer pour les mères en détresse les mesures de la solidarité sociale la plus adaptée.

Dans le sillage de mon livre, l'Islam sans complaisance, je continuerai à refuser cet Islam en tant qu'il est autant une idéologie totalitaire qu'une religion.
Nous respectons les musulmans dans leur personne, admirant même chez certains, comme le Père de Foucauld le faisait, leur sens de la grandeur de Dieu.

Mais, hélas, leur religion n'est pas celle du Dieu de charité, d'amour et de liberté de l'Evangile. Sans haine pour les musulmans auxquels nous ne souhaitons que le bien de devenir chrétiens, nous refusons pour notre France l'idéologie de la charia, du jihad et de la dhimmitude à laquelle les chrétiens sont asservis là où l'Islam est dominant.

S'il y a bien des sujets d'affliction dans notre vie politique, il y a aussi grande matière à s'esbaudir ! Nous ne nous en priverons pas.
Pour l'heure, je vous laisse tout de même sur une tristesse que j'éprouve. J'espérais beaucoup en Ségolène Royal. A voir ses photos, elle me paraissait un peu comme la chaste Suzanne de la Bible, guettée par des méchants vieillards libidineux. Hélas, je l'ai entendu parler...
A bientôt.