samedi 7 octobre 2006

Rumeurs

Un journaliste de l’Agence Reuters cite vendredi 29 septembre le « ralliement à Philippe de Villiers en 2005 de Bernard Antony, figure d’extrême-droite ». Ceci est totalement faux.
D’abord je ne me reconnais nullement dans le qualificatif « d’extrême-droite », me considérant sur la plupart des questions politiques à égale distance des extrémismes, jacobins ou autonomistes, socialistes ou libéraux, sionistes ou antisémites.

Je suis simplement pour l’essentiel catholique en religion, défenseur de la morale judéo-chrétienne du Décalogue et de la culture de vie, partisan de la souveraineté de mon pays dans une Europe des pactes, défenseurs de la liberté de recherche, de pensée et d’expression dans le respect de Dieu, des personnes et de la dignité de la nature humaine.

Sur le plan politique j’ai été attristé d’être de facto exclu sans débat du Front National dont je défends toujours les valeurs fondamentales du programme élaboré pour son congrès de Nice.
Pour autant je n’ai pas rallié le mouvement de Monsieur de Villiers avec qui je n’ai pas constaté suffisamment de convergences. Son parti me parait à vrai dire surtout celui de son secrétaire général, Guillaume Peltier, locomotive et tête peut-être pensante mais pas toujours très bien...
Je ne conseille pas à mes amis de rejoindre le tandem Peltier-Villiers.

Pour ce qui est des élections présidentielles, je n’en parlerai qu’après avoir enregistré les positions des candidats sur les exigences fondamentales d’un programme de salut national

2 commentaires:

  1. "Je ne conseille pas à mes amis de rejoindre le tandem Peltier-Villiers."

    Qu'en est il pour votre secrétaire Général?

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  2. ne pas fermer les yeux...18 octobre 2006 à 01:39

    "Faits"

    Interview de Jean-Marie LE PEN par Laurence FERRARI à l'émission Dimanche+, sur Canal+, le dimanche 15 octobre 2006.
    Extraits :
    Laurence FERRARI : Vous avez une position qui a évolué sur l'avortement. Vous avez une position plus nuancée, vous dîtes que ce n'est pas un des thèmes du combat politique d'aujourd'hui...
    Jean-Marie LE PEN : ... Non, je ne me suis pas exprimé sur le sujet...
    L.F : Vous avez déclaré à Radio Courtoisie que la remise en cause des lois sur l'avortement n'est pas un des thèmes du combat politique d'aujourd'hui.
    JMLP : Oui, c'est ça. Je pense que ce n'est pas un des thèmes d'actualité.
    L.F : Mais vous avez changé d'avis à ce sujet là ?
    JMLP : Je n'ai pas changé d'avis. Je suis pour la défense de la vie mais je pense qu'il y a des questions qui sont prioritaires et celle-là, en l'état actuel de l'opinion publique, ne me paraît pas prioritaire. Moi, j'essaie de rassembler les Français sur la prise de conscience du danger qui menace leur pays et il ne me semble pas pour l'instant, ce n'est pas le danger principal.
    L.F : C'est un point important pour votre électorat, écoutez ce que vous disiez en 1984 :
    Extrait de L'Heure de Vérité du 13 février 1984 où JMLP déclare : « La législation de l'avortement a été dans notre pays une régression de plusieurs siècles, peut être même de plusieurs millénaires car les Romains avant même le christianisme avaient noté l'infans conceptus, c'est à dire que l'enfant conçu est réputé né chaque fois qu'il s'agissait de son intérêt. Et je ne reconnais pour ma part pas le droit de tuer l'avenir dans la personne des enfants o.
    Laurence FERRARI : Alors lequel Le Pen faut-il croire ?
    JMLP : Ecoutez, vous n'avez pas d'autres archives que celles-là ? C'est toujours les même, quoi ? C'est toujours les questions faciles !
    L.F : Donc, vous n'allez pas abroger les Lois sur l'avortement ?
    JMLP : Ecoutez, je ne sais pas. Le Président de la République n'a pas à abroger des lois sur tel ou tel point de la politique. Il y a un gouvernement pour ça, il y a une assemblée pour prendre ses responsabilite mieux qu'elle ne l'a fait pour le génocide arménien (...)

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