samedi 22 décembre 2007

Sarkozy et l’Eglise catholique

Certes on a vu pire et après tout, Nicolas Sarkozy se conduit mieux avec le pape que Philippe le Bel ou Napoléon, humiliant et persécutant le pape Pie VII. Et comment reprocherait-on à notre président de la République de n’être pas parfait sur les exigences dites « non-négociables » de l’Eglise en matière politique et contre la culture de mort, alors que les évêques français, sauf trois ou quatre exceptions, ne les défendent guère. J’ai d’ailleurs souvent dit la même chose à propos de Jean-Marie Le Pen.
Comment reprocher facilement encore à Sarkozy - ce que je fais néanmoins - d’installer l’islam en France alors que croyant sans doute, selon le jargon néo-clérical « poser un acte prophétique », le cardinal Barbarin, très fier d’avoir reçu de la République le titre prestigieux d’officier de l’Ordre national du mérite qu’aucun saint ne reçut jamais, s’est fait décorer par Kamel Kabtane, recteur de la grand mosquée de Lyon ?
Qu’on reconnaisse en effet le mérite des catholiques, leur utilité sociale, leur rôle en quelque sorte de gentils animateurs, voilà ce dont se félicite le cardinal Vingt-Trois qui ne semble pourtant pas se soucier outre mesure de certains prêtres du diocèse de Paris quelque peu abandonnés à leur solitude.
Que les chrétiens personnellement soient humbles et dévoués à tous, voilà certes ce à quoi l’on ne saurait redire. Mais qu’ils ne défendent plus désormais qu’une reconnaissance somme toute archéologique des racines chrétiennes de notre civilisation, voilà ce que nous déplorons.
Qu’ils ne s’insurgent pas massivement contre les ravages de la culture de mort, c’est hélas un fait. La banalisation de l’avortement, la destruction de l’intelligence des enfants qui en ont réchappé par les pédagogies destructrices, les expositions d’art dit contemporain porno-pédophile, n’émeuvent pas la plupart des évêques et des prêtres.
La République peut donc leur accorder avec raison beaucoup de médailles, ils sont en effet bien sages. Leurs cathédrales servent d’ailleurs de plus en plus, comme aujourd’hui à Strasbourg, à l’occupation par des sans-logis. Lorsque ces derniers, comme c’est souvent le cas, sont des musulmans, ils n’ont pas l’incongruité d’occuper les grandes mosquées. Les mosquées sont en effet des lieux sacrés. Quant aux temples maçonniques, comme chacun sait, ils sont certes les lieux de propagation des grands idéaux de tolérance et de fraternité républicaine universelle mais tout de même, ils ne sont ouverts qu’aux vénérables frères. Pas davantage l’on imaginerait une possible occupation de synagogue. Les rabbins, on le sait, et ils ont raison, ne le tolèreraient pas un seul instant. Nul doute qu’il en cuirait aux occupants. L’humilité est certes une vertu chrétienne et la charité la plus grande de toutes. Mais reste à savoir si elles doivent signifier l’inertie, l’abandon des valeurs, l’avachissement. Pour ne point se prosterner devant les ukases du régime, des évêques, des prêtres et des fidèles agonisent longuement dans les prisons chinoises. Pour refuser de passer à l’islam, des chrétiens sont souvent massacrés au Soudan, en Egypte, en Turquie, en Irak, au Pakistan... Où sont les communiqués de Kamel Kabtane pour que dans les pays majoritairement islamiques, chrétiens et musulmans aient les mêmes droits civils et religieux ?
Beaucoup parmi vous, chers lecteurs, connaîtront le joyeux Noël que je vous souhaite. Mais je pense aussi et surtout à ceux qui seront affligés par le deuil, la maladie, les menaces, les duretés des hommes. Que la paix du Christ et la prière de la Vierge leur apporte réconfort et espérance !

Revenons sur les sarkophages

Moi qui ne connaîs rien au monde du show-biz et à la ménagerie fellinienne autour de Bernard-Henri Levy, je prends connaissance chez mon coiffeur des pages d’un hebdomadaire consacré au remplacement de Cécilia par Carla.
Psycho-morphologiquement, Carla est très proche de Cécilia. Je crois comprendre en quoi, avec un certain côté à la fois luxurieux et mystérieux, elles exercent une fascination sur Nicolas Sarkozy qui aime le risque, le défi et l’instabilité. Elles sont donc bien toutes deux de parfaites sarkophages. J’entend par là qu’il y a dans leur liaison avec Nicolas une sorte de phénomène très compréhensible d’engloutissement réciproque, passionné, mais avec une grande part de trouble chez ces adeptes du docteur Freud.
Mais ce type d’amour incandescent ne peut durer sans véritable communion intellectuelle et morale et je doute que ce soit le cas. Lorsque Carla et Nicolas se déchireront, ils auront assurément la sagesse d’utiliser leur séparation très médiatisée pour faire oublier quelque émeute regrettable ou quelque visite au déroulement fâcheux. Cela dit, tant qu’on leur raconte la vie de la belle, riche et donc très gauchiste Carla Bruni, les Français laissent Sarkozy les trahir sur la Turquie.

jeudi 20 décembre 2007

Libérez Bernard Antony!

Il n’y aura pas de blog de Bernard Antony aujourd’hui.
Séquestré par les grévistes cégétistes de l’aéroport d’Orly, il est dans l’impossibilité de rentrer chez lui et donc de vous livrer son texte du jour.
Que fait Nicolas Sarkozy ? Nous attendons de lui qu’il intervienne prestement sur les ondes afin de lancer un appel solennel pour la libération de Bernard et de ses compagnons d’infortune. Noël est proche et nul ne doute que le Président de la République saura trouver les mots justes pour attendrir les ravisseurs et leur chef Bernardo Tibo dit « Casque d’or » dans l’appareil clandestin.
L’artiste Renaud s’est déjà mis au travail pour composer une chanson en l’honneur de Bernard. On murmure même que Jean Ferrat serait prêt à remonter sur scène pour un gala de soutien.
En attendant, que la famille de Bernard sache que nous sommes avec elle dans cette épreuve.

Yann BALY
Secrétaire général de Chrétienté Solidarité

mardi 18 décembre 2007

C’est du grand guignol

Le style du gouvernement Sarko est décidément très gestuel.

Dans les réunions internationales, on nous montre notre agité de l’Elysée prodiguant des embrassades vigoureuses, tapant familièrement sur l’épaule des uns, serrant le bras des autres, on le filme un peu partout tapotant les joues.

Certes, mimétisme napoléonien oblige, il aime aussi pincer les oreilles mais la ressemblance s’arrête là car Napoléon réservait parcimonieusement cela aux plus méritants de ses grognards en les passant dignement en revue au garde-à-vous.

Par moment, Zarko c’est plutôt Louis de Funès dans Rabbi Jacob. De telles manières chaleureuses ne sont pas antipathiques lorsqu’elles expriment la joie de retrouvailles sur le port avant de « taper » l’anisette avec trois merguez.

En politique, trop c’est trop, et tout le monde sent bien ce qu’il y a de factice, de surfait et même de frelaté dans ces démonstrations la plupart du temps d’ailleurs à sens unique.

Si les Américains façon Bush aiment bien eux aussi, sous les projecteurs, la jovialité hypocrite des grandes claques affectueuses, qui ne lit dans son œil d’iceberg l’irritation et le mépris que cela suscite chez un Poutine ?

On sait bien qu’à notre époque, la politique est spectacle mais nous ne désespérons pas tant de notre peuple au point de croire anéanties toutes ses capacités de bon sens et d’ironie.

Au marché Victor Hugo de Toulouse où l’on parle avec le verbe haut, j’entendais ainsi mon charcutier préféré qui vend de sublimes pâtés et rillettes de porc noir de Bigorre et qui a beaucoup de sagesse politique populaire, proférer son jugement : « C’est du guignol ! »

Et voici que je découvre ce matin les grandes embrassades de Kouchner et Delanoë dont la souple gestuelle des mouvements de bras évoquent les célèbres danseurs de la tribu des Bugis dans l’archipel des Célèbes. Elle exprime la joie du maire de Paris dans l’ouverture politique cette fois renversée de gauche vers la droite et dans laquelle s’enfonce avec délectation notre ministre des Affaires Etrangères.

J’évoquais hier la grosse rouerie de Sarkozy tentant de faire oublier avec Carla Bruni l’humiliation infligée par Kadhafi.

Aujourd’hui, c’est Bernard « Cauchemar » comme on l’appelle au Liban, lui aussi absolument nul et pitoyable dans cette affaire, qui tente de rebondir médiatiquement en la douce compagnie du cher maire des bobos de Paris.

Tout cela est, en effet, grand guignolesque.

lundi 17 décembre 2007

Sarkozy et la quart-mondisation de l'enseignement

Le 13 décembre, le ministre de l’enseignement supérieur Valérie Pécresse a annoncé, dans un élan de stakhanovisme pédagogique, la mise en place du plan quinquennal pour la réussite en licence. Elle marque ainsi la volonté du gouvernement Sarkozy-Fillon d’apporter sa touche à la quart-mondisation de l’enseignement en France.
Dans ce domaine là aussi, la droite-croupion fait une politique de gauche.
Ce projet qui va coûter 730 millions d’euros entend amener 50% d’une classe d’âge au niveau licence après avoir divisé par deux le taux d’échec en première année. On peut apprécier aujourd’hui les résultats catastrophiques de l’utopie socialisante imposant l’objectif 100% de réussite au bac. Ce nivellement par le bas va désormais s’étendre à l’université, toutes disciplines confondues.
La présentation du projet par Madame Pécresse ne laisse aucun doute sur l’idéologie qui sous-tend son action. Le verbiage employé est celui, mille fois entendu, des pédagogues patentés et grassement payés, des instituts de formation formatés et, au delà, de tous les séminaires de management animés par une race à part d’enfileurs de perles. La licence sera adaptée « pour l’inscrire dans la logique d’une maîtrise propre des connaissances et des compétences », les universités auront « la responsabilité de construire avec les élèves susceptibles de les rejoindre un parcours de formation en lien avec un projet d’insertion professionnelle », « les formations devront faire l’objet d’une évaluation, sur la base d’un cahier des charges élaboré dans la concertation » avec des professeurs référents…
Il y là toutes les vieilles rengaines de la gauche enseignante, un florilège de toutes les formules creuses de la pédagogie moderne, manipulatrice et destructrice des écoles, des administrations et des entreprises. Car c’est bien de destruction qu’il s’agit. Après le bac au rabais, le sarkozysme d’ouverture va démolir les derniers diplômes du système français d’enseignement qui semblaient encore valables. Sous couvert d’en finir avec une « sélection par l’échec (sic) », on va imposer à l’université la sélection par la nullité.
L’UNEF, syndicat étudiant d’obédience communiste, ne laisse aucun doute sur la philosophie de cette réforme estimant qu’il s’agit « d’une base de travail intéressante ».
Sarkozy trahit, là encore, ceux qui avaient bien voulu se laisser charmer par ses propositions pour réformer l’enseignement.
Par contre toujours rien concernant la valorisation des filières techniques ou des métiers manuels, rien sur la mise en place d’un vrai système d’apprentissage et rien encore sur une véritable association écoles-universités-entreprises comme cela se fait dans d’autres pays d’Europe non vérolés par l’idéologie gauchiste et soixante-huitarde.

Yann BALY

Carla Bruni chasse Kadhafi

Une actualité médiatique chasse l’autre. C’est là une des constantes du comportement de Nicolas Sarkozy.
Dès que quelque chose n’a pas tourné comme il le souhaitait, il sait exhiber pour le badaud médiatique un nouveau lapin de sa gibecière de communication.
L’opération Kadhafi a été un échec total. Non seulement les Français ont compris que le méprisant bédouin était venu avec la ferme intention parfaitement réussie d’humilier notre pays mais dans le monde diplomatique international, la réputation de Sarkozy en a pris un sacré coup. Ce n’est, ni Poutine, ni Bush, ni Olmert, ni Angela Merkel, ni Chavez qui se seraient ainsi laisser manœuvrer.
En la matière, notre diplomatie s’est également avérée désastreuse, n’ayant rien anticipé de la manière très prévisible dont se conduirait le führer mal rasé puisque justement on le sait imprévisible, c’est à dire capable de toutes les provocations.
Alors Kouchner s’étant défossé, Sarkozy dut avaler jusqu’à la lie l’amertume causée par ce séjour en France du grand mamamouchi de Lybie.
Il lui fallait d’urgence rattraper ce coup fâcheux, gommer la mauvaise impression causée chez les Français en qui tout de même sommeille encore un peu de sens de la dignité nationale.
Alors, Sarkozy se dit que c’était le moment ou jamais de sortir Carla aux longues jambes et aux yeux de samoyède. Pour cela, il choisit de s’en aller amoureusement promener à Disneyland, histoire d’inscrire sa sortie dans l’univers du rêve et du conte.
Il semblerait que cela ait marché. Oubliée Cécilia et vive Carla, le rêve Bruni a chassé le cauchemar Kadhafi.

vendredi 14 décembre 2007

Les tendresses de Jack pour Sarko

J’ai entendu, ce matin, les louanges de Jack Lang à l’égard de Nicolas Sarkozy.

Elles étaient dithyrambiques ce qui n’étonne point de la part d’un homme pénétré d’humanisme grec et grand connaisseur de la poésie dionysiaque.

Jack Lang manifestait son enthousiasme sur la politique européenne de Nicolas Sarkozy dont le « traité simplifié » signé hier à Lisbonne est également digne d’admiration par les esthètes du cynisme et de la manipulation politiques.

Plus que jamais, ma position sur le sujet est celle du slogan que j’avais lancé il y a une quinzaine d’années : « Sortons de cette Europe là ! »

Mais à l’entendre, je voyais Jack, l’œil énamouré, les babines roses et humides, exprimer son désir profond de rejoindre lui aussi, comme Kouchner, l’équipe gouvernementale lors de la prochaine distribution.

Jack Lang est parfaitement ouvert à toute ouverture sarkozienne. Hier encore, il n’a pu que se réjouir de la promotion de Renaud Donnedieu de Vabres, son successeur culturel. Avec ce dernier ne partage-t-il pas le goût des valeurs fondamentales de l’art contemporain ?

Cela dit, ailleurs que dans la gauche sarkophile et même sarcophage, on se prend à espérer. Sarko a en effet annoncé qu’il continuerait sa politique d’ouverture et pas seulement à gauche…

Alors certains et certaines se mettent à rêver.

N’ont-ils pas donné eux aussi bien des gages d’ouverture à la modernité, exprimé leur volonté de dédiabolisation, obtenu la caution mondaine de dame Chombeau ?

Quelques ministres ou ministresses (et pourquoi pas ce féminin là ?) s’inquiètent, nous dit-on toujours à la radio ce matin, de la perspective d’un réveillon obligatoire avec Nicolas Sarkozy. Mais s’ils ne se rendaient pas à cette invitation, nul doute, que, comme dans la parabole évangélique, le roi enverrait alors quérir par les chemins de nouveaux invités.

Les envoyés n’auraient pas à faire beaucoup de chemin. Il y a déjà à la porte de son palais de l’Elysée tant de S.D.M. ! (Sans Domicile Ministériel).


P.S. : certains me demandent si je reprendrais un jour une activité politique électorale. J’ai décliné quelques sollicitations pour les prochaines municipales et cantonales. Mais je n’ai pas plus aujourd’hui qu’hier une position d’hostilité de principe à la participation à des élections qui peuvent donner l’occasion de diffuser les idées et propositions de la culture de vie et des réponses novatrices de la droite de conviction aux enjeux du temps présent.

Dans cette perspective j’ai accepté une réunion avec des amis du grand Sud-Ouest qui voudraient me persuader d’être candidat aux élections européennes et aux élections régionales.

jeudi 13 décembre 2007

L'Europe de Nicolas Sarkozy avec Donnedieu de Vabres

Bernard Antony,
Président du Mouvement du Pays Libre,
Communique :


Au mépris du Non du peuple français à la constitution européenne, Monsieur Sarkozy fait aujourd’hui passer son « traité simplifié » qui en reprend l’essentiel.
A la France va revenir la première présidence pour une période de deux ans et demi.
Et voilà que comme première mesure très révélatrice des « valeurs » qu’entend y défendre Monsieur Sarkozy, il vient de nommer Monsieur Renaud Donnedieu de Vabres ambassadeur culturel de cette présidence.
On se souvient que lorsqu’il était ministre de la culture dans le gouvernement Villepin, ce dernier encouragea par sa présence le spectacle subventionné « crying body » présenté d’abord au Théâtre de la Ville par le misérable Jan Fabre. Dans le Figaro du jeudi 25 novembre 2004 (p.22) René Sirvin avait commenté avec les précisions nécessaires cette abomination « blasphématoire, dégradante, écoeurante ».
Après les scènes de « masturbation collective », il y eut absorption et jets d’urine. Le ministre au premier rang en fut arrosé sans dégoût alors que, comble de leur « art », les acteurs invectivaient longuement l’assistance, et lui au premier chef, par des « Nique ta mère » et des « va te faire enc… ».
Que croit-on qu’il arriva ? Ce ministre de la culture, amateur de vidanges, en redemanda puisque le « spectacle » fut en sa présence reconduit au Festival d’Avignon !
On mesure combien il était digne d’être récompensé comme vient de le faire le président de la république dite française.
Il est vrai que « d’égouts et des couleurs » de l’art contemporain on ne doit pas discuter !

mercredi 12 décembre 2007

AVEC KHADAFI AU MOINS, ON AURA EU DU BON TEMPS !

Remercions vraiment Nicolas Sarkozy ! En invitant à Paris le guide de la démocratie lybienne Mouammar Khadafi, il nous aura permis au moins un peu de bon temps politico-médiatique.
Par sa gestuelle, son sérieux majestueux recouvrant – seuls les idiots ne le voient pas – une fantastique jouissance humoristique dans un art consommé de se moquer du monde, ce divin empereur des sables aurait, à n’en pas douter, captivé le génial Salvador Dali.
Le mimétisme est d’ailleurs fascinant entre le maître de Cadaquès et celui de Tripoli. On peut même se poser la question de savoir si le véritable modèle de ce superbe bédouin de grande tente ne serait pas plutôt le grand exaltateur de l’incomparable beauté de la gare de Perpignan que le prophète Mahomet.
On se souvient d’ailleurs que le chéri d’Allah qu’est le sage du désert a quelquefois manifesté l’idée qu’après tout le fondateur de l’islam n’aurait été que son annonciateur…
Quoi qu’il en soit, il est regrettable qu’après Lisbonne on ne lui ait pas proposé de se rendre à Cadaquès. Le fondateur de cette perfection de la démocratie absolue que constitue la Jamâriya lybienne aurait à n’en pas douter aimé se recueillir sur les pas du sublime peintre.
Peut-être, accompagné de ses douces panthères protectrices, eut-il décidé de former une belle caravane de dromadaires pour aller pèleriner et planter sa tente à Port-Lligat devant la maison du grand surréaliste. Dali, on le sait, aimait la pluie ininterrompue de dollars que lui valait sa peinture. Ne s’était-il pas composé d’ailleurs le fantastique anagramme d’Avida Dollars ? Khadafi, lui, avec son pétrole reçoit des torrents de dollars et d’euros.
Cela lui permet une grande liberté de propos et de se moquer magnifiquement de la surveillance de Big-Brother et même de la loi Rocard-Gayssot.
Apparemment, il a fait sienne cette phrase de Pascal : « Tout est si nécessairement fou que ce serait fou par une autre espèce de folie que de n’être point fou. » Mais si la folie aux yeux des hommes est quelquefois sagesse aux yeux de Dieu, les propos du Pharaon Tripolitain qualifiés de délirants par des commentateurs peu avisés ne relèvent peut-être pas de cette sainte sagesse, mais tout de même de celle d’une certaine logique politique.
- Ainsi souhaite-t-il la formation d’une confédération israélo-arabe. Qu’est-ce que cela a de choquant ? En quoi cela serait-il différent de ce que l’on a imposé en Afrique du Sud pour en finir avec l’apartheid et ses murs ?
- Il s’apitoie sur le sort des immigrés en France dont beaucoup sont de ceux qu’il n’accepte pas chez lui. Mais pourquoi donc se gênerait-il ? N’est-ce pas là un moyen d’aller dans le sens de son ami Sarkozy ? Ce dernier, le 1° octobre à la grande Mosquée de Paris, n’a-t-il pas souhaité aux représentants de l’islam de France de « donner toute l’ampleur de leurs ambitions » ? Or, trouvera-t-on un seul dirigeant islamique pour professer autre chose que le désir de tout soumettre à l’islam, la France et le monde ?
- Il a légitimé le terrorisme comme l’arme des faibles. Mais n’est-ce pas par ce terrorisme, et le plus atroce, que le FLN de Mr Bouteflika a triomphé de la France ? Ce que Mr Sarkozy n’a même pas cru bon de rappeler au lieu de manifester des regrets unilatéraux.
- Il a présenté son régime comme un modèle de démocratie. Mais en quoi sa démocratie est-elle plus contestable que celle de la Chine fondée par le grand Mao, ce « génie de la pensée universelle » selon Mr Giscard d’Estaing ? Sa démocratie ne vaut-elle pas celle de Poutine, de Castro ou de Bouteflika ?
Et sur ce point n’est-il pas amusant d’entendre les coassements des amnésiques et des grandes consciences sans vergogne de droite et de gauche.Encore une fois, vraiment, merci à Sarkozy,merci à Khadafi d’avoir offert aux Français les moins idéologiquement assommés l’occasion de rire un peu des pitoyables contradictions de nos politiciens et distingués politologues.

mardi 4 décembre 2007

Agenda

Mr Sarkozy, les Algériens et la colonisation


Comme toute entreprise humaine, la colonisation française en Algérie a eu sa part d’ombre et d’erreurs. Mais elle a d’abord eu l’immense mérite de libérer l’Algérie du joug de la colonisation ottomane, de l’arbitraire de ses féodaux, de la violence des corsaires et de l’esclavagisme.
Ses principales erreurs ont tenu à l’idéologie de gauche qui l’a animée, jacobine, maçonnique, radical-socialiste, affairiste.

Cela dit, si les Algériens détestent tant la France, pourquoi donc se pressent-ils tant à vouloir y vivre et à y exiger tous les droits qu’ils obtenaient peu à peu dans l’Algérie française ?

Quant aux Français en Algérie sont-ils assurés des mêmes droits, de la même protection, de la même sécurité, des mêmes libertés que les Algériens en France ?

Observons enfin que M. Sarkozy, certes très intelligent, commet par précipitation des confusions regrettables. Il condamne également l’antisémitisme et « l’islamophobie ».

La haine d’autrui en raison de sa race est en effet une attitude regrettable. On peut donc réprouver également l’antisémitisme et l’arabophobie. Quant au refus de l’islam, il ne relève nullement d’une quelconque phobie mais d’une non-acceptation idéologique n’impliquant nullement l’hostilité aux musulmans considérés dans leurs personnes.

Les confusions conceptuelles de Nicolas Sarkozy sont hélas lourdes de dangers politiques. N’en déplaise aux antisémites algériens, on vérifie ainsi au passage qu’il n’a rien appris des meilleurs penseurs juifs sur la question comme Madame Bat’Ye-Or !

Enfin, nous attendons toujours de Nicolas Sarkozy qu’il réclame de Mr Bouteflika la reconnaissance des crimes, massacres et indicibles horreurs de la révolution algérienne.

Selon que vous serez…


Ces derniers jours, l’on a assisté à un déchaînement de propos venimeux à l’encontre du Maire d’Orange, Jacques Bompard au sujet du transfert de la salle de prière musulmane du centre de la ville vers la périphérie bordant l’autoroute A7 et l’aire aux nomades. Outre l’interprétation et la manipulation des faits, il est navrant de constater que ceux-là même qui ne laissent rien passer à Bompard sur la façon dont il traite la question islamique dans sa ville ont été moins pointilleux à l’endroit des dirigeants de leur parti visitant la « dalle » d’Argenteuil avec force propos islamophiles ou lorsque l’hebdomadaire officiel du même mouvement relate avec émotion la fraternisation entre militants nationaux et des salafistes (présentés pour l’occasion comme des musulmans modérés) lors d’une réunion se tenant sous la présidence de Jean-Marie Le Pen. Le suffoquant article de Nicolas Gauthier dans le numéro de National Hebdo du 13 septembre 2007 est à relire.

Au sujet de l’« affaire » d’Orange :

1ère remarque : que les détracteurs de Bompard se renseignent à la source avant de dire n’importe quoi sur sa façon d’aborder un sujet sensible. La mosquée actuelle du centre-ville va être démolie et transférée en périphérie. Un maire ne peut pas supprimer un lieu de culte comme cela sans s’attirer les foudres du Préfet ou des tribunaux. Il peut par contre décider des conditions dans lesquelles ce lieu de culte doit s’inscrire dans le paysage de sa commune.

2ème remarque : sur un même sujet, il est plus facile de critiquer un Maire responsable d’une ville de 30.000 habitants avec lequel l’on a aucun lien plutôt que certains dirigeants du parti auquel on appartient qui peuvent exclure ou, pire, retirer une investiture lors de prochaines élections, notamment régionales.

3ème remarque d’ordre général à l’attention des inscrits aux divers « forums » de discussion internet tous sujets confondus : si vous menez des études ou avez un emploi, travaillez et perfectionnez-vous dans ceux-ci. Si vous avez une famille occupez vous d’elle. Si vous êtes dans la politique, faîtes plus de terrain. Si vous êtes catholiques, investissez vous dans vos chapelles et paroisses, dites le chapelet. Et la nuit : dormez ! Mais de grâce cessez de vous monter le bourrichon, de spéculer sur des sujets que vous ne connaissez pas ou de parler à la place des autres. Notre combat n’en sera que plus efficace.

Yann BALY
Secrétaire général de Chrétienté Solidarité


NB 1: pour devancer les fins limiers qui feindraient de le découvrir : je travaille également à la Mairie d’Orange, ce qui me permet de savoir de quoi je parle.
NB 2 : le défenseur du Maire d’Orange qui, sur blog de l’ami Michel Hubault, s’est permis de parler au nom des membres du Centre Charlier travaillant auprès de Jacques Bompard doit relire attentivement ma 3ème remarque.


Bernard Antony qui n’a de leçon à recevoir de personne sur la lutte contre l’idéologie islamique, approuve entièrement les termes du texte ci-dessus, au delà des divergences qu’il peut avoir sur d’autres sujets avec son ami Jacques Bompard.

vendredi 30 novembre 2007

L'Algérie nous doit des comptes

Les récentes déclarations du ministre algérien des anciens combattants suscitent l’émoi depuis quelques jours.

Au delà de l’attaque personnelle dirigée contre Nicolas Sarkozy sur ses origines et ses soutiens supposés, l’AGRIF relève surtout les délirantes exigences de ce membre du gouvernement algérien sur le rôle de la France en Algérie. Propos mensongers et provocateurs qui n’ont pas été clairement condamnés par M. Bouteflika et pour cause…

L’AGRIF rappelle à Nicolas Sarkozy la promesse faite le soir même de son élection :« Je veux en finir avec la repentance qui est une forme de haine de soi».

Nous demandons donc au Président de la République de faire respecter la France et son histoire en rappelant la stricte vérité concernant la présence française en Algérie mais également en exigeant de l’Etat algérien des excuses pour les crimes commis par le FLN à l’encontre de dizaines de milliers de Pieds-noirs et de Harkis fidèles à la France.

Relayant l’incessante supplique des associations de rapatriés, l’AGRIF demande également à M. Sarkozy qu’il exige la vérité sur les milliers de disparus enlevés en Algérie avant et après 1962.

Ce sont là des conditions préalables à la poursuite de nos relations avec l’Etat algérien. Cela doit également conditionner toutes les formes d’aides financières ou économiques de la France à l’Algérie.


Conférence du 13 décembre 2007

mardi 27 novembre 2007

Communiqué

La racaille raciste de guerre civile ne s’émeut pas de l’assassinat d’Anne-Lorraine

Anne-Lorraine, jeune française, jeune chrétienne, a été assassinée en résistant héroïquement au monstre qui tentait de la violer. Ceci n’a pas suscité d’émeutes. Pourtant, pour le moins, la mise en liberté anticipée de criminels devrait entraîner des manifestations devant le ministère de la Justice.
En revanche, une fois de plus, un accident a été le prétexte d’une hystérie anti-policière permettant à de véritables professionnels de mener des actes de guerre civile avec l’armement adéquat.
S’indigner comme hélas certains l’ont fait jadis de l’utilisation à leur sujet du terme de racaille par Nicolas Sarkozy serait une nouvelle fois inconvenant. Car il s’agit bien d’une racaille barbare et raciste qui se livre à une guerre d’agression et de destruction contre tout ce qui relève simplement du Bien commun, de l’ordre social et de la sécurité.
Mais on attend maintenant de voir ce que le gouvernement de Monsieur Sarkozy va faire pour empêcher de nuire la racaille triomphante.
On imagine aisément comment on traiterait de semblables émeutiers en Chine, en Russie, en Algérie, en Israël ou aux Etats-Unis.
Cette guerre de conquête par des hordes de plus en plus sûres d’elles, résulte de l’effondrement de l’autorité de l’Etat ; de la justification idéologique si répandue de l’anarchie et de la violence ; de la complaisance voire de la complicité active de toute une camarilla médiatique ; de la mauvaise politique d’immigration bien sûr ; de tous les ingrédients enfin de l’autodénigrement et du culpabilisme que les idéologies mortifères ont diffusé dans notre société.
Si des mesures de répression de la sauvagerie sont évidemment nécessaires tout de suite, c’est fondamentalement d’une reconstruction intellectuelle et morale dont la France a besoin.

Alliance Générale contre le Racisme et pour le Respect de l’Identité Française et Chrétienne
Association déclarée : J.O. du 24 novembre 1984 - CCP Paris 13 431 71 Z

lundi 26 novembre 2007

A travers l'actualité

Nicolas Sarkozy est en Chine. Nous ne lui reprochons pas ce voyage, étant donné l’importance majeure de cet immense pays dans la vie du monde.
En revanche nous attendons de lui qu’il se rende au Tibet pour faire mémoire des exterminations génocidaires subies par ce peuple dont les chinois ont massacré plus du tiers de la population tandis qu’un autre peuple vit en exil en Inde.
Désormais il ne reste plus sous l’occupation chinoise massive qu’un résidu de peuple tibétain sans aucune liberté. Nicolas Sarkozy demandera-t-il pour eux le respect des droits de l’homme ? Nous attendons aussi qu’il s’enquière sérieusement du nombre de personnes détenues dans les camps de travail du Laogaï et de leurs conditions effroyables de détention. Accepter que la France participe l’année prochaine aux Jeux Olympiques à Pékin sans exiger la fin du Laogaï serait également une offense à la dignité humaine.
Pour le moment, notre chef de l’Etat a préféré commencer son séjour en passant en revue, comme le fit Jacques Chirac, l’armée de terre cuite accompagnant en son mausolée la dépouille de l’empereur Qin.
Les autorités chinoises ne voient que du bien à cela et sans nul doute rassureront Monsieur Sarkozy avec des paroles qui ne coûtent pas cher sur l’évolution des libertés en échange de l’implantation de toujours plus d’unités de fabrication d’Airbus dans leur pays, ce qui équivaut à un miraculeux transfert de technologie dont les Européens pourraient bien se repentir un jour.
- Le Figaro rapporte que la participation de la Syrie à la Conférence d’Annapolis sur le Proche-Orient inquiète Samir Geagea. Les Américains qui ont, depuis plus d’un demi-siècle, commis dans leur politique arabo-musulmane les erreurs les plus tragiques de conséquences pourraient bien en commettre une de plus. Elle consisterait à échanger le soutien de la Syrie à leur politique irakienne contre une acceptation de leur présence au Liban. Nous verrons vite ce qu’il va en être.
- Je me réjouis de l’échec de « l’extrême-droite » roumaine aux premières élections européennes dans ce pays. Cette « extrême-droite » jusqu’ici figurant dans le groupe du Front National à Strasbourg n’était en réalité qu’un parti national-bolchévique créé par la clique de Caucescu dont l’horreur sans fin des persécutions et abominations a été décrite notamment par Mgr Virgil Gheorgiu.
Le camarade Corneliu Vadim Tudor, chef de ce parti de nostalgiques rouges-bruns a démissionné du Parlement. La Roumanie ne s’en portera pas plus mal.
- A la suite de l’accident qui s’est produit dans cette ville et des émeutes qui ont suivi, ce jour du 26 novembre 2007 à 13 heures, sur France-Inter le journaliste Zidane (très bien informé !) annonce des événements graves la nuit prochaine à Villiers-le-Bel. Il répercute ainsi ni plus ni moins des mots d’ordre d’émeute. On peut observer que, selon les cas et les causes, les radios annoncent beaucoup ou n’annoncent pas du tout les manifestations.
Il y a d’évidence dans les médias publics comme dans les médias privés une sorte d’Etat dans l’Etat, une puissance gauchiste disposant d’un quasi-monopole d’information ou plutôt de désinformation. Les gouvernements dits de droite par peur ou par étrange connivence sont toujours restés bien passifs devant cela.

vendredi 23 novembre 2007

L'indécence négationniste des Marx merdias

Quatre vingt dix ans exactement après la révolution communiste d’octobre en Russie qui débutait l’ère du plus gigantesque, du plus criminel, du plus exterminateur système totalitaire que l’humanité ait connu, le communiste Besancenot bénéficie en ce moment de toute la complaisance des médias. De même que son tuteur Alain Krivine appelle à l’unité de toutes les factions, trotskyste et stalinienne, de la mafia léniniste, il exalte l’exemple de Che Guevara dont le culte idéologico-affairiste est une gigantesque escroquerie.
La revue Historia de décembre 2006 a justement consacré un numéro intitulé « l’autre vérité » à ce cinglé crasseux qui fut à Cuba l’exécuteur en chef des massacres de 20000 détenus, hommes de l’ancien régime puis révolutionnaires jugés trop timorés.
Devant l’échec de ses menées en Afrique, il éructait les pires injures racistes à l’égard des noirs.
Les « tee-shirt » proposés partout à l’effigie de ce psychopathe sont autant de glorification d’un fanatique sanguinaire.
Tolérer que l’on fasse encore entendre sur France-Inter des assemblées chantant l’Internationale, c’est accepter le plus stupéfiant des négationnismes.
Le comité international de contestation des Jeux Olympiques à Pékin aura à faire mémoire plus que jamais de l’immense criminalité communiste qui asservit, persécute et tue toujours de par le monde et menace à nouveau les libertés en France et en Espagne.

lundi 19 novembre 2007

Suite au congrès du Front National

Selon Carl Lang le congrès du FN a été « un congrès de donation sans frais de succession ».C’est exactement ce que j’avais annoncé la semaine dernière.
Déjà à Nice Jean-Marie Le Pen , malgré le mauvais score de Marine, l’avait installée à la Vice-Présidence du mouvement dans le but évident de la préférer pour sa succession à Bruno Gollnisch. Celui-ci par ailleurs ne se battit guère pour les investitures de ses amis aux élections européennes.
Cette fois-ci il a également accepté que Marine prenne le contrôle de la formation et de l’information. Avec Louis Aliot, elle tient donc désormais toute la vie du mouvement.
Mais tout ceci n’a à vrai dire pas grande importance. Ce qui compte pour la France c’est en effet que renaisse une droite nationale de conviction, fidèle aux valeurs fondamentales de notre politique mais capable également de répondre aux défis de notre époque. Sur ce plan, je n’ai pas l’impression que le congrès de Bordeaux soit sorti de la routine du parti.

vendredi 16 novembre 2007

Les vrais enjeux idéologiques qui attendent Marine Le Pen

Pour Marine Le Pen, le moment de vérité approche

Pour la dernière fois, Jean-Marie Le Pen va être réélu à Bordeaux président du Front National. Mais en vérité ce congrès va être celui de la transmission de son pouvoir à Marine Le Pen.

Les autres successeurs envisagés n’ont jamais voulu ou su en effet manifester par rapport à Jean-Marie Le Pen une quelconque originalité politique ou stratégique, et non seulement n’ont jamais dénoncé une liste d’erreurs catastrophiques mais les ont encouragées ou suscitées.

Ces erreurs se résument par quelques noms : Charles de Gaulle (le député européen) ; Jirinowski, Valmy, la dalle d’Argenteuil, islam « français », Iran….

Marine Le Pen désormais patronne du Front National ne pourra plus se contenter des jeux médiatiques.

Elle va devoir se prononcer avec clarté notamment sur les points suivants :
- Quelle politique de la vie et de la famille ?
- Quelle politique des libertés scolaires et de l’éducation nationale ?
- Quelle politique de la sécurité sociale et des retraites ?
- Quelle politique de sécurité intérieure et extérieure ?
- Quelle politique de résorption de la dette ?
- Quelle politique de la justice ?
- Quelle politique vis-à-vis de l’islamisme ?
- Quelle politique étrangère notamment par rapport à l’Iran, à Israël, au Liban ?

C’est à partir de son programme et sans considération aucune de questions personnelles que nos amis et moi jugerons de l’attitude à observer par rapport au Front National.

mardi 13 novembre 2007

Pour un Nüremberg du communisme

Après l’arrestation du tortionnaire Jeng Sary, la nécessité d’un jugement d’ensemble du communisme s’impose.

La capture, enfin, de Jeng Sary, un des tortionnaires en chef du génocide cambodgien, met une nouvelle fois en évidence la nécessité de mettre sur pied le grand tribunal des nations chargé de procéder au jugement d’ensemble des 90 ans d’esclavage et d’exterminationnisme communiste.

Le gouvernement français s’honorerait d’une telle initiative mémorielle en constituant avec les grands historiens français du communisme une première commission d’évaluation et de mise sur pied d’un projet qui ne devrait pas, bien sûr, ressembler au Tribunal de Nuremberg pollué à jamais par la présence en son sein des criminels soviétiques qui jugeaient sans vergogne les criminels nazis.

Ce tribunal n’infligerait évidemment pas des sanctions pénales. Ceci est du ressort des Etats en position de juger des criminels encore vivants. Mais, il prononcerait les condamnations morales de mise au ban de l’humanité des régimes, des mouvements et institutions et des individus ayant participé directement à l’abomination génocidaire ou y ayant collaboré sous les diverses formes de la collaboration politique et de la justification intellectuelle.

La légitimité de la France à lancer cette immense initiative de justice à l’échelle du monde apparaît bien lorsque l’on sait combien le parti communiste français a joué un rôle dans la formation idéologique des grands exterminateurs indochinois et notamment, cambodgiens et aussi du chinois Chou En-Laï, et plus encore dans le système mondial d’encensement de Lénine, Staline, Mao et oncle Hô par nos intellectuels de gauche de réputation mondiale Aragon, Malraux et Sartre.

En cohérence avec la mise sur pied du Comité International de Contestation des Jeux Olympiques à Pékin, Chrétienté Solidarité développera toutes les initiatives possibles pour faire avancer cette exigence fondamentale de justice et de dignité humaine.


mardi 6 novembre 2007

Appel pour la contestation internationale des Jeux Olympiques à Pékin

Après la célébration des Jeux Olympiques à Moscou en 1980 dans l’URSS de Lénine, Trotsky et Staline qui instaurèrent en 1917 le plus grand système d’extermination jamais conçu et futur modèle du nazisme, leur organisation à Pékin en 2008 relève du même mépris pour les victimes par dizaines de millions, de 1949 à nos jours, de l’enfer rouge chinois.
L’organisation des Jeux Olympiques à Moscou ne fut pour rien dans l’effondrement et la mutation du régime soviétique. Bien au contraire, ils constituèrent comme ceux de Berlin en 1936 une arme de propagande et une source de devises pour le régime qui était certes affaibli en profondeur par son total échec économique et social.
Leur contestation fut en revanche très bénéfique pour les résistants de la liberté. Il doit en être de même pour la Chine.
Le bilan de la terreur communiste dans ce pays établi irréfutablement par le fondamental Livre noir du communisme, va encore au-delà de l’extermination soviétique. La barbarie du communisme chinois conjugua toutes les formes de sévices, de tortures, d’exécutions, d’exterminations. Les milliards de personnes qui sont nées et mortes en Chine sous le maoïsme ont subi le plus gigantesque esclavage jamais réalisé par la perversion diabolique de l’homme. Ce système d’anéantissement fut le modèle de tous les régimes d’Indochine, de Corée du Nord et notamment du génocide cambodgien.
Mais c’est une immense foule de plusieurs dizaines de millions sous Mao Ze Dong qui fut mise à mort, sans interruption, avec toutes les variables de la cruauté et des pics d’abomination comme ceux de la révolution culturelle. L’horreur - tant s’en faut - n’a pas disparu avec Mao Ze Dong toujours célébré et vénéré par le régime chinois comme le grand prophète de notre époque. Bien au contraire, le laogaï, l’immense système des milliers de camps de travail et prisons-usines pour fabriquer des produits au coût de main d’oeuvre dérisoire n’a cessé de se développer favorisant une exportation à bas prix.
La Chine communiste plus que jamais interdit les libertés religieuses et nationales. Les catholiques fidèles à Rome y sont traqués, condamnés, voués à la mort lente, comme souvent leurs prêtres et évêques héroïques.
Enfin le génocide culturel et religieux se poursuit toujours au Tibet après les massacres génocidaires qui firent périr au siècle dernier le quart de la population. Le Dalaï-Lama déclare : « Les Tibétains n’ont pas été seulement fusillés, mais battu à mort, crucifiés, brûlés vifs, noyés, mutilés, affamés, étranglés, pendus, ébouillantés, enterrés vivants, écartelés ou décapités ».
L’abomination communiste en Chine ne relève hélas pas du passé. Le laogaï continue. Le Tibet a perdu son identité. Le peuple chinois dans son immense majorité demeure esclave et miséreux, voué aux décisions les plus démentes d’une planification humainement et écologiquement désastreuse. Ainsi, les conséquences de la folie du barrage des Trois Gorges sur le Yangtsé sont incalculables.
Les choses à exiger du régime chinois pour le bien de son peuple sont donc l’abandon de l’idéologie et du culte maoïste, la reconnaissance de la monstruosité du passé communiste, la repentance officielle des crimes du parti, la liberté politique, la liberté religieuse, la liberté pour le Tibet.
Dès maintenant, rejoignez le comité pour dire non aux Jeux Olympiques au pays du laogaï !

Bernard Antony


N. B. : Le présent appel en cours de signature par plusieurs personnalités de différentes nationalités fait l’objet d’une diffusion massive et d’une pétition de soutien à faire signer.

Jeux Olympiques à Pékin : L’appel du Comité International de Contestation

Il y a vingt-huit ans, Chrétienté-Solidarité allait naître de l’action énergique du Comité de Boycott International des Jeux Olympiques à Moscou au pays du goulag que Bernard Antony avait lancé depuis sa ville de Castres avec son mensuel Présent, appuyé à Paris par une équipe de journalistes et notamment Serge de Beketch, Jean-Pierre Cohen, Roland Gaucher.
L’action de ce comité se développa à Paris avec des manifestations autour de l’ambassade d’URSS, à caractère sportif étant donné la forte protection policière de ce bunker. Elle culmina le 28 avril 1980 avec une très grande réunion au Palais de la Mutualité avec des représentants des résistances anticommunistes de la plupart des pays opprimés.
Le comité n’avait bénéficié d’aucun soutien de la part des Etats, des milieux politiques, patronaux ou syndicaux. Mais bien des groupes, bien des mouvements de résistance en relayèrent l’appel et leur contestation se développa permettant d’évoquer l’immense abomination du communisme. Bernard Antony au nom de Chrétienté-Solidarité, fort cette fois-ci de toute la ramification non coûteuse des moyens modernes de communication lance aujourd’hui l’appel que vous lirez.
Il vous demande de le répercuter partout où vous le pouvez, à la sortie des réunions, des messes, auprès de vos élus, auprès de votre clergé et surtout parmi les collégiens, lycéens et étudiants dont les livres scolaires occultent mensongèrement, ignoblement, le bilan du communisme en Chine.

dimanche 4 novembre 2007

Interview parue dans le numéro d'octobre de la revue du MNR "Le Chêne"

Comment analysez-vous la contre-performance de Le Pen à la présidentielle de 2007 et les mauvais résultats aux législatives ?

Bernard Antony : La vérité, c'est que je n'ai pas quitté le Front national mais son bureau politique, pour manifester mon désaccord sur une évolution que je voyais suicidaire, combinant la rupture avec certaines de ses valeurs fondamentales et une sclérose clanico-stalinoïde avec ses modes d'organisation et de fonctionnement. En quelque sorte, il évoluait où il ne fallait pas et il régressait là où il aurait dû se moderniser. On m'en a rayé des listes sans avoir jamais le courage de m'en informer, de me dire en face pourquoi, en invoquant pour les medias des prétextes contradictoires et également mensongers.
En cohérence avec ce qui précède, je crois que les deux échecs que vous analysez tiennent à deux raisons. La première est celle de l'affaiblissement interne. Dans le mouvement, on a tout de même perçu un brouillage du message sinon une trahison. Alors, pour faire face au mécontentement de ceux qui grognaient, on s'est efforcé de maintenir la cohésion, résultant jadis de l'adhésion à un idéal, par une sorte d'autoritarisme caporaliste. La deuxième est celle de la puissance de la concurrence sarkozienne face à laquelle on ne pouvait résister ni avec des idées en marmelade, ni avec un corps militant brisé.

Selon vous, quelles sont les conditions à réunir pour que la droite nationale renoue avec les succès ?

BA : Ma réponse se déduit de ce que je viens de dire. Il faut reconstruire d'abord dans la clarté des valeurs et exigences fondamentales de la droite nationale et sociale, à savoir le respect de la dignité humaine, le refus de la culture de mort, la défense de l'indépendance de la France dans une Europe des Pactes, la défense des libertés positives, la remise à sa place du seul pouvoir scandaleusement absolu aujourd'hui le pouvoir des juges n'ayant de limite et de comptes à rendre ni devant Dieu ni devant les électeurs.
Il faudra ensuite mettre sur pied une organisation fédérative dirigée par un conseil des responsables des différentes composantes du mouvement national.

Vous avez annoncé votre participation à la journée du 27 octobre à Paris organisée par la revue Synthèse nationale. Sur quelles bases, politiques et stratégiques, l'unité du camp national pourrait-elle se faire ?

BA : J'ai accepté d'y participer sur la foi de ce que l'on m'en a dit oralement. Mais attention, il ne s'agit donc selon moi que d'une journée d'échanges et de confrontations sur la notion d'identité nationale. Il ne s'agit nullement de la constitution d'une quelconque coordination.
J'ai en effet constaté que figuraient dans la liste des participants des personnes avec lesquelles notre divergence d'idées et de valeurs interdit toute collaboration. Pour être clair, je ne travaillerai jamais, par exemple, dans un rassemblement avec Pierre Vial contre lequel je n'ai rien à titre personnel mais dont je ne partage pas l'idéologie à mon sens antinationale et antichrétienne, qu'il a, fort honnêtement d'ailleurs, explicitée dans un de ses livres que nous avons commenté dans Reconquête.
Je ne me prêterai donc pas à quelque « manie que ce soit. Je connais assez la praxis léninotrotskiste pour la subir à droite de la part de gens qui ne sont pas de droite !

Quel jugement portez-vous sur les premiers mois de Sarkozy au pouvoir ?

BA : Un jugement encore réservé sur les questions économiques et sociales et sur la justice. Plus négatif sur la politique étrangère et sur la politique d'immigration, très négatif sur sa politique face à l'islam et très inquiet sur ce qu'il va réellement faire sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Et, bien sûr, il continue hélas dans un euro-constructivisme inacceptable.

Vous revenez d'un récent séjour au Liban. Quel était le but de ce voyage ?

BA : Rencontrer mes amis qui luttent pour que le Liban ne devienne pas une république islamique sous contrôle irano-syrien. Apporter l'aide quêtée par Chrétienté-Solidarité pour des oeuvres catholiques ou de résistance nationale.

Pouvez-vous nous dire quelques mots de l'AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne) et de son action ?

BA : Elle est la seule association authentiquement anti-raciste oeuvrant dans le cadre d'une législation qu'il faudrait d'ailleurs profondément réviser comme je l'ai exprimé dans une longue lettre à Nicolas Sarkozy. Elle s'attaque en effet au racisme anti-français et au racisme anti-chrétien dont ne se soucient nullement les professionnels de l'idéologie dite anti-raciste qui selon l'expression juste d'Alain Finkelkraut est le communisme du XXIe siècle. Elle engage sans cesse des actions devant les tribunaux. La dernière en date est celle que nous déclenchons contre Houria Bouteldja et la manière dont elle a qualifié les blancs de "souchiens" qu'il faudrait rééduquer... L'AGRIF, qui n'a été affecté d'aucune querelle au sein de ses institutions dirigeantes, réunit dans la diversité de l'amitié française tous ceux qui, croyants ou non, respectent l'âme chrétienne de la France, la culture de vie et la légitime fierté d'appartenance à la nation française.

mercredi 17 octobre 2007

Chroniques polonaises [6] Rencontre avec Elzbieta Kruk, ex ministre PIS de l’information et présidente du CSA polonais

C’est dans le magnifique parc du centre de Varsovie, dont les allées étaient en ce jour baignées de lumière et de mille couleurs que Bernard Antony a rencontré l’ex ministre de l’information, Elzbieta Kruk. De petite taille, élegante, le regard vif et malicieux, Mme Kruk nous a brossé un rapide tableau de la situation polonaise. Membre du parti PIS, celui des frères Kaczynski, Mme Kruk parle un langage franc et direct, mais toujours nuancé. Elle est la cible de nombreuses attaques médiatiques, qui, en cette veille d’élection, se durcissent. Il est vrai que les médias officiels ne lui pardonnent pas d’avoir signé la prolongation du droit d’emettre à Radio Maryja, qui est désormais le contre pouvoir médiatique de la Pologne. “ Je ne vois pas pourquoi j’aurais refusé cette demande, nous a-t-elle confié, leur dossier etait bien préparé, il n’y avait rien contre les lois de notre pays, leur dossier financier était solide et le projet présenté était intéressant. De plus, les valeurs défendues par Radio Maryja, sont les mêmes sur lesquelles se base notre parti droit et Justice (PIS). Mais la défense de Radio Maryja coûte cher à la Pologne, car nous recevons beaucoup de coups pour permettre la pluralité médiatique dans notre pays”.
L’autre difficulté du gouvernement Kaczynski vient du fait que dans les négociations avec l’Union européenne pour faire respecter les intérêts et les choix moraux du peuple polonais, l’opposition de gauche qui regroupe dans la plateforme tous les anciens apparatchiks du système communiste, lance des attaques systématiques, affaiblissant ainsi la position polonaise, au lieu de pratiquer une solidarité nationale, chose que le parti PIS avait pourtant faite quand il était dans l’opposition.
Il est donc possible d’avoir une vraie droite au pouvoir. Il est vrai que cela est facilité quand le peuple dans son ensemble est impregné d’une foi catholique vivante et agissante.

mardi 16 octobre 2007

Chroniques polonaises [5]: Soirée avec la jeunesse polonaise

S’il existe encore une jeunesse européenne combative, nous l’avons certainement rencontrée en Pologne ! Emmené par le beau Krzysztof Bosak, qui, a 25 ans, est le plus jeune deputé au parlement national, une cinquantaine de jeunes gens s’etaient donné rendez-vous pour ecouter hier Bernard Antony dans les bureaux du mouvement de la jeunesse, situe au coeur de Varsovie. Cette organisation rassemble dans tout le pays des milliers de jeunes gens de 15 à 28 ans qui luttent pour une Pologne catholique et patriotique. Récemment, ils ont fait parler d’eux en formant une chaine humaine pour barrer la route à la manifestation des fiertés homosexuelles… Ici, on ne se contente pas de s’offusquer ou de regretter la décadence : on la combat dans la rue et dans les instances institutionnelles…
Assis au milieu de la jeunesse, il y avait aussi Jan Paris, l’ancien ministre des affaires etrangères du premier gouvernement libre de la Pologne post communiste venu ecouter l’exposé de Bernard sur la situation politique de la France et les convergences avec la situation polonaise.
Il est toujours emouvant de voir combien notre pays suscite un veritable interêt chez les autres peuples. Car l’exposé de Bernard fut suivi d’une série de questions toutes plus pertinentes les unes que les autres sur l’Islam, la déchristianisation, la situation du FN et des mouvements nationaux et chretiens. Peut-être, aussi, ont-ils conscience que la France constitue pour eux un laboratoire, comme le fut jadis pour nous le Liban avant la propre libanisation de notre pays ?
Deux heures après, nous étions tous à boire un coup, partageant nos revues et nos livres de combat, devant les photos des résistants polonais. Ces derniers ont, c’est sûr, une descendance !

lundi 15 octobre 2007

Chroniques polonaises (4): Visite de Radio Maryja

Attaquée dans tous les pays, Radio Maryja est en Pologne le centre mediatique de la resistance catholique. Nous y avons été accueillis trés chaleureusement par son fondateur, le père Rydzyk, et son aide de camp, le jeune père Rajeck, ce dimanche 14 octobre, dans la magnifique ville de Turon située au nord de la Pologne.
Et quel centre ! La radio comporte des studios ultra modernes, trés bien rangés, qui permettent aux pères redemptoristes qui la dirigent de présenter et d’analyser l’actualite nationale et internationale ainsi que de diffuser des emissions religieuses et culturelles 24 heures sur 24 heures. Elle vit du soutien des 6 millions d’auditeurs qui assurent ainsi la liberté de leur radio et la qualité des emissions. Détail amusant, une pièce renferme les milliers d’articles écrits de par le monde pour denoncer, insulter, calomnier l’oeuvre du pere Rydzyk avec les mêmes mots utilisés par les ennemis de la droite nationale en France. Il est vrai que dans les batiments de la radio, il y a trois chapelles avec, en permanence, la presence du saint sacrement, ce qui donne aux equipes un enthousiasme qui a de quoi enerver…
Surtout que Radio Maria a aussi są television. Le père Rajek a immédiatement profite de l’occasion de notre visite pour enregistrer une emission avec nous au cours de laquelle Bernard Antony a mis en garde la Pologne contre le soi-disant anti-racisme qui sous couvert d’humanisme interdit toute preférence, qu’elle soit patriotique, familiale ou meme en faveur de la famille. S’en est suivi une emission de radio en direct. A 1 heure du matin, nous etions encore aux micros de la radio pour repondre aux questions des auditeurs, dont quelques Polonais parisiens, curieux de connaitre la situation du christianisme en France.
Constatant les méfaits des journalistes des gros medias, qui ici aussi sont aux mains des grands argentiers apatrides et sans Dieu, les pères ont decidé de créer une ecole de journalisme. Nous y sommes egalement allés et nous avons ete éblouis par la magnificience des lieux. On se serait cru dans une des plus belles universités americaines, avec en sus des statues de la Vierge, des croix et des images de saints dans toutes les pièces, avec une place speciale pour saint Maximilien Kolbe, qui fut un genie de la communication. Aujourdhui, nous venons de rejoindre Varsovie pour une longue serie d’entretiens avec les differentes composantes de la droite nationale et chretienne.

Chroniques polonaises (3): De la vodka et autres considérations philosophiques

Ne jouons pas les purs esprits, ici la vodka n’est pas sans cause. Dans d’accueillantes et chaleureuse caves, les verres de vodka glaçée, totalement translucide ou ambrée par l’herbe de bison, me rappellent la contemplation de la banquise des temps jadis, avant la fonte tragique que l’on nous conte chaque jour. J’ai quelque fois pensé en ces lieux, alors qu’Oliver et Patrick divaguaient, aux sublimes poésies des chants de Maldoror du Vicomte de Lautréamont, mon concitoyen de mon village bigourdan de Bazet. En fin de soirée, nous avons dit à nos interlocuteurs polonais la grandeur de Jacques Perret et pourquoi Alexandre Vialatte avait bien raison de dire que l’éléphant est irréfutable et que c’est ainsi qu’Allah est grand !

Chroniques polonaises (2): LA QUESTION EUROPEENNE EN POLOGNE

Avec les journalistes qui m’ont accordé déjà de nombreux entretiens de presse et de radio, la question revenait inlassablement de savoir vraiment la nature de cette Union Européenne qui lance à la Pologne comme une sorte de grossier « tu viens, chérie ? ».
Beaucoup de Polonais perçoivent en effet que sous les incitations et les promesses d’intérêt économique se dissimule la schlague d’un néo totalitarisme encore plus éradicateur de l’âme polonaise que le communisme. Je me suis efforcé de les éclairer sur ce point, de leur dire ce qu’est la réalité du soi-disant anti-racisme. Je leur ai expliqué ce qu’était la rhétorique démocratique d’une boursouflure du mot correspondant à l’atrophie de la réalité, système de manipulation de la majorité par des minorités idéologico affairistes dissimulées derrière les rideaux de fumée des discours grandiloquents droit-de-l’hommesques.
La question est souvent venue de savoir si l’Union Européenne leur laisserait vraiment le choix d’accepter ce qui pourrait être leur intérêt économique mais de refuser ce qui relève de la culture de mort : avortement, prosélytisme homosexuel, destruction de la famille, euthanasie. Beaucoup dans la droite nationale polonaise, en effet, ont le juste pressentiment qu’on veut les agglomérer à notre système de négation des racines et des valeurs chrétiennes de notre civilisation. Nous leur avons fait remarqué qu’il leur serait probablement plus difficile de sortir de cette Union Européenne que, pour les Slovènes et les Croates, de sortir de la fédération yougoslave.

samedi 13 octobre 2007

Chroniques polonaises (1): ARRIVEE DE LA DELEGATION CHRETIENTE-SOLIDARITE EN POLOGNE

L’Union Européenne n’a pas encore tué la Pologne catholique. Lorsque l’on vient de quitter Paris, c’est un choc que de se retrouver à Cracovie, dans une catholicité extrêmement vivante. Cracovie est une ville superbe que nous aurons le loisir d’évoquer par ailleurs, avec son impressionnant château citadelle, ses murailles, ses innombrables églises et couvents, romans, gothiques et baroques, ses places qui sont en permanence celles de nos marchés de Noël avec les parfums de vins chauds et les fumées des châtaignes et des fromages grillés.
On peut s’y promener le soir très tard, dans l’impression d’une grande douceur de vie, hors de tout sentiment d’insécurité. On ne rencontre ici, il est vrai, que des Polonais. Des hordes mongoles et tartares n’ont pas à nouveau déferlé ces dernières années.
Catholicité vivante disions nous, avec à toute heure dans les églises des groupes fervents pour la prière. On trouve aussi, ça et là, les stigmates de ce que fut l’occupation communiste avec, par exemple, une grande croix à la mémoire des martyrs de Katyn, et sur l’immense place centrale, la plaque commémorant un jeune garçon qui s’immola par le feu pour crier son désespoir et s’offrir en victime pour la libération de son pays. Les Polonais, on l’oublie trop, ont été exterminés massivement aussi par le nazisme et le communisme.
Le pays est en pleine agitation électorale avec de gigantesques affiches telles que nous ne les connaissons plus chez nous.
L’enjeu est considérable : ici les mouvements de refus de la culture de mort sont jeunes, dynamiques, actifs mais cela suffira-t-il à compenser le poids toujours réel de la nomenklatura communiste reconvertie dans les nuances du libéral socialisme eurocratique ou d’un centre sensible aux sirènes bruxelloises ?
Tout au long de la journée de ce samedi, nous avons eu des échanges prolongés avec des journalistes très au fait de la situation française, très ouverts, très accueillants, grâce à Catherine Kruk, notre très efficace coordonnatrice et traductrice de Chrétienté-Solidarité France- Pologne. Journée très riche en échanges lors d’un colloque admirablement organisé dans les salons prestigieux de l’Académie de la musique où nous avons rencontré des animateurs de la résistance spirituelle, culturelle et politique, s’exprimant souvent dans le meilleur français. Incroyable dîner le soir dans la splendeur du couvent des Franciscains, en face de l’évêché qui fut jadis celui de Jean-Paul II, où nous parvenaient la musique d’un orchestre qui répétait dans la chapelle baroque attenante.

dimanche 7 octobre 2007

Adieu Serge

Paris, le 7 octobre 2007
Saint Serge




Bernard Antony, Président de l’AGRIF, communique :

Le rappel à Dieu de Serge de Beketch m’affecte profondément. Près d’un quart de siècle d’une grande amitié bâtie sur une même foi, le même amour de la France et de la Chrétienté nous unissait en effet. Quelques franches divergences toujours surmontées n’avaient fait que la renforcer.
Mais au-delà de l’ami que je perds, du deuil que je partage avec son épouse Danielle, ses enfants Cyrille et Aymeric et leurs familles et auquel s’associent tous les amis de l’AGRIF, du Centre Charlier, de Chrétienté-Solidarité, c’est toute la résistance nationale, la résistance du pays libre qui ressent aujourd’hui l’affliction du départ d’un de ses acteurs irremplaçables.
Serge de Beketch n’était pas passé par une moderne école de la presse alignée, il avait tout appris sur le tas. Mettant au-dessus de tout sa liberté de jugement et d’expression, il était avant tout un journaliste libre, refusant toute soumission au prêt-à-penser, au politiquement correct, à la démocratie religieuse, au lobbies qui existent ou n’existent pas. Il était de la race des grands polémistes, sachant dans son Libre Journal de Radio Courtoisie alterner les coups de gueule sur l’actualité avec l’exquise gentillesse pour tous ses invités dans les registres les plus variés, même s’il n’en partageait pas toutes les convictions.
Conteur prodigieux et homme de radio passionnant, il était en même temps un artiste de l’éditorial qu’il savait souvent ciseler avec tous les dons de son esprit et notamment son humour.
La presse libre, si rare aujourd’hui, perd un homme irremplaçable au poste qu’il tenait. Il a quitté ce monde dans la foi et dans l’espérance. Nous continuons son combat.

Intervention de Serge de Beketch à Villepreux le 22 octobre 2006





Chers amis
Serge de Beketch nous avait fait l'amitié de participer à la journée de lutte contre le Tchernobyl médiatique du 22 octobre 2006 organisée par l'AGRIF. Il s'était exprimé lors du grand débat réunissant Jeanne Smits, Yves Daoudal, Olivier Pichon, et Bernard Antony.
Nous n'avions pas à l'époque publié cette séquence en raison de la mauvaise qualité de l'image. Nous la diffusons néanmoins pour que vous puissiez(ré)entendre ce que ce Serge de Beketch avait à dire sur la manière dont il vivait son engagement de chrétien dans le monde de l'information et de la politique.

samedi 22 septembre 2007

Manifestation du 21 septembre pour la liberté d'expression et contre l'islamisation (1ère partie)





Première partie
Intervenants:
- Nicolas Bay, secrétaire général du MNR
- Jean François Touzé, FN, conseiller régional Ile de France
- Frédéric Pichon, président d'Europae Gentes

Manifestation pour la liberté d'expression et contre l'islamisation de l'Europe (2)




Voici la seconde partie: l'intervention de Bernard Antony - CSV-Prod (Chrétienté Solidarité Video)

mercredi 19 septembre 2007

Rejoignez nous



Le 11 septembre 2007 à Bruxelles, capitale européenne, la liberté d’expression a été sauvagement bafouée par les forces de police belges aux ordres du bourgmestre socialiste de Bruxelles. Plus de 150 citoyens européens parmi lesquels des députés français, flamands et italiens ont été interpellés parce qu’ils osaient manifester contre l’islamisation de l’Europe.

A une heure où M. Sarkozy, après avoir promis qu’il s’opposerait à l’intégration de la Turquie, revient sur ses engagements et envisage l’intégration d’un pays de 71.000.000 d’habitants dont 99 % sont musulmans, réagissons car demain il sera trop tard !

A l’appel du Mouvement du Pays libre, d’Europae Gentes et de Chrétienté Solidarité :

Manifestation vendredi 21 septembre 2007 à 19h30 devant l’Ambassade de Belgique rue de Tilsitt, Paris 17ème, métro Charles de Gaulle Etoile –sortie avenue Carnot.

mardi 18 septembre 2007

A demain sur les ondes de Radio Courtoisie (18h-19h30)




« Katyn et les charniers oubliés »

La sortie en Pologne de « Katyn », film du grand cinéaste Andrzej Wajda est un évènement très positif pour la vérité sur l’infinie horreur du communisme.

On peut en effet espérer qu’il va conduire à un plus vaste surgissement de la mémoire sur la plus durable et la plus vaste entreprise jamais menée de violation de la nature humaine et d’extermination physique de populations entières.

Cette affirmation ne banalise en rien l’abomination également exterminatoire du nazisme. Mais il était inconvenant que seul soit entretenu régulièrement le souvenir de la perversion raciste du national-socialisme et quasi totalement occulté, par un phénomène qu’il faut analyser, celle, depuis quatre-vingt dix ans et jusqu’à nos jours, du marxisme-léninisme.

Je réitère ce jour la revendication fondamentale de Chrétienté Solidarité pour qu’un jour enfin, au-delà des procès nationaux légitimes et nécessaires pour purifier le présent du poids du passé, soit mené le grand procès international du communisme, indispensable à l’histoire.

Encore une fois, il ne s’agira pas d’un Tribunal de Nuremberg avec des criminels staliniens jugeant des criminels hitlériens. Il ne visera pas à procéder à des condamnations individuelles et à des pendaisons mais il consistera à établir, pays par pays, depuis les directives terroristes et génocidaires lénino-trotskystes en Russie et en Ukraine jusqu’aux abominations d’aujourd’hui, le dossier immense dans lequel les historiens puiseront pour que les peuples n’oublient pas les ravages d’idéologie de haine que professent hélas toujours toute une intellocrassie française.

D’autant plus qu’en Chine, en Indochine, à Cuba et ailleurs, le communisme continue encore à torturer et tuer ses opposants.

Chez nous, on impose encore la dialectique marxiste par toutes les techniques de bourrage de crâne et de manipulation, à l’école, dans les média et dans la culture de mort.

La vérité enfin rétablie en Pologne sur Katyn pour l’honneur du grand peuple polonais ne porte certes que sur un détail d’une immense fresque de perversion et de souffrance encore dissimulée par des rideaux de fumée sans cesse entretenus par toute une continuité de complicité. Mais l’espoir vient aujourd’hui que, après ce détail enfin éclairé, se déchirera tout le voile d’opacité.

jeudi 13 septembre 2007

Communiqué

Bernard Antony a conduit au Liban, du 3 au 10 septembre, un groupe d’une quinzaine d’amis dont deux prêtres, afin de manifester une fois encore l’amitié française et catholique pour ce pays meurtri.
Ils ont rencontré de nombreux dignitaires religieux, évêques et supérieurs de couvents, maronites ou melchites ( rite grec-catholique ) et notamment l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Matar.
A Zahlé, ville importante de la Bekaa, de population entièrement melchite, ils ont été reçus par les dignitaires religieux, les élus locaux et les députés. Ils ont apporté les livres pour la bibliothèque française que l’on met en place dans le plus grand collège de la ville.
Cela a donné lieu à une très émouvante réunion au cours de laquelle Bernard Antony a pris la parole, devant une grande assistance, rappelant combien l’humanité devait aux Phéniciens d’avoir donné l’alphabet d’où dérivent notamment l’alphabet hébreu, arabe, grec et latin ; de nous avoir donné le livre comme le rappelle le nom de la ville de Byblos.
En cette occasion, leurs amis de Zahlé, Névine et Carlos Chahine Hajj, grands érudits de la culture orientale, ont évoqué admirablement les liens de leur ville avec le Père Emmanuel du Mesnil-Saint-Loup, inspirateur des frères Henri et André Charlier.
Dans la région de Beyrouth, ils ont été reçus pour d’émouvants entretiens par les dirigeants des forces politiques nationales et chrétiennes qui refusent la mainmise irano-syrienne sur le Liban et ne plient pas malgré les assassinats du terrorisme.
Ils ont écouté Samir Geagea, l’indomptable chef du Mouvement des Forces libanaises, ami de Bernard Antony depuis 1984, évoquant sans amertume et sans haine ses onze années de détention solitaire, privé de la lumière du soleil, dans une cellule ou plutôt une cage d’un deuxième sous-sol, mais vivant comme un ermite dans la luminosité de Dieu.
La même émotion les a étreints lors des réceptions dans les demeures des deux branches de la famille Gemayel.
Solange Gemayel, députée au Parlement, les a reçus comme de coutume avec une infinie gentillesse n’ayant d’égale que la détermination et le courage dont elle continue à faire preuve. Elle a, rappelons-le, perdu d’abord dans un attentat le 23 février 1980 sa petite fille âgée de trois ans, Maya, puis, deux ans plus tard son mari, Bechir Gemayel, qui venait d’être élu président de la république.
Avec ses deux autres enfants Youmna et Nadim, elle a vigoureusement et longuement exprimé au groupe de Chrétienté-Solidarité leur volonté de continuer la lutte pour leur patrie et pour leur foi, alors que de graves menaces pèsent sur eux.
Tout près de là, ils ont rencontré ensuite Amine Gemayel qui succéda à son frère Bechir à la présidence de la république et qui, l’an passé, a perdu son fils Pierre, député à la pointe du combat pour l’indépendance du Liban face à la Syrie, lui aussi assassiné. Amine Gemayel, à l’évidence miné par le chagrin, continue cependant à agir. Mais son fils Sami a repris le flambeau de Pierre et a subjugué le groupe par un exposé d’une grande clarté sur la politique qu’il entend impulser dans le parti Kataëb où il œuvre désormais, à son tour, au premier rang. Il a notamment développé sa vision très réaliste d’un Liban uni mais décentralisé en cantons chrétiens, druzes, musulmans bénéficiant d’une large autonomie.
Dans une conversation particulière qui a suivi, Bernard Antony et Sami Gemayel ont défini les lignes d’une coopération militante.
L’audience accordée par Mgr Matar, ayant perdu jadis son frère et des proches dans les terribles massacres de Damour perpétrés par les Palestiniens qui entendaient s’emparer du Liban, a également été un moment de grande écoute. Rayonnant de foi, mais aussi à l’évidence un homme de très grande culture littéraire, historique et politique, l’archevêque de Beyrouth leur a exposé les difficultés de la mission des évêques pour que survive le Liban chrétien.
Grâce à d’influents amis dans l’armée libanaise, le groupe admirablement escorté a pu visiter le sud du pays, longeant longuement la frontière israélienne, autorisé même à accéder au légendaire château de Beaufort, ancienne forteresse des croisés mais toujours haut lieu stratégique majeur et enjeu de maints combats aux confins des frontières du Liban, de la Syrie et d’Israël, dominant la Galilée israélienne et aujourd’hui enfin tenu par l’armée nationale libanaise.
En cette région dominée par le Hezbollah, Bernard Antony a eu la surprise de découvrir que presque rien ne subsistait des destructions causées par la guerre de 2006 avec Israël. Tout semble avoir été reconstruit.
Enfin, à la vue des milliers de villas, souvent de véritables palais , que l’on continue à construire au fil des années, éclate la réalité de l’immense richesse financière de la bourgeoisie chiite.
Ceux qui en cette occasion découvraient pour la première fois le Liban ont pu ainsi à leur tour mesurer l’étendue de la désinformation dans certains média où l’on continue à perpétrer le mensonge, opposant la richesse chrétienne à la pauvreté musulmane. La vérité est que l’argent du pétrole coule à flots dans l’islam libanais, qu’il soit sunnite ou chiite, et que la misère, certes réelle, de certains quartiers musulmans de Beyrouth ne s’explique que par l’égoïsme et des carences sociales.
Le groupe de Bernard Antony a pu au contraire vérifier l’effort social immense en faveur des plus démunis, pour la scolarité des enfants, pour la santé, pour l’emploi, soutenu par les Eglises chrétiennes du Liban et notamment par les Maronites et les Melchites.
Il a pu encore observer, comme en octobre dernier, la manière admirable dont les soldats français, sous l’égide de la FINUL, n’en oeuvrent pas moins dans le cadre d’une mission floue et même quasi impossible, pour l’honneur de la France.
Au final, Chrétienté-Solidarité, dont une grande partie du voyage a été rendu possible par le R.P. Naoum Atallah, ancien supérieur général des Pères lazaristes au Moyen-Orient, ami depuis très longtemps de Bernard Antony, prêtre débordant d’une extraordinaire vitalité au service de la charité, a conclu avec ce dernier un nouvel accord d’assistance pour des enfants en difficulté.
Chrétienté-Solidarité entend ainsi, comme par le passé, œuvrer modestement mais concrètement pour le dernier pays d’Orient où les chrétiens n’ont pas été anéantis comme en Turquie, ou réduits en dhimmitude comme en Egypte ou en Syrie, ou ailleurs.
Chrétienté-Solidarité obéit ainsi avec ferveur aux appels de Benoît XVI pour que survive en Orient un espace de liberté chrétienne et pour que l’on continue à requérir de l’islam le principe de réciprocité.
Mgr Matar demande ainsi, comme Chrétienté-Solidarité, des églises en Arabie saoudite pour les centaines de milliers d’immigrés chrétiens qui risquent leur vie pour le port d’une croix ou pour la simple organisation d’une réunion de prière.

lundi 27 août 2007

CONVENTION de l'AGRIF-Ile de France 2007

Le Dimanche 23 septembre 2007 au Domaine de Grandmaison, (Villepreux, Yvelines) se tiendra la Convention AGRIF - Ile de France.

Sont conviés tous les adhérents, sympathisants et amis.


Le thème de la convention :

ATTENTATS, DESTRUCTION DES EGLISES, SACCAGE DE L’IDENTITE CHRETIENNE, L’AGRIF REAGIT !


Programme :

10h : Ouverture des portes - Visite des stands
10h30 : Messe
12h : Accueil par Richard Haddad, secrétaire général de l’AGRIF
Wallerand de Saint-Just, vice-président : « Le cadre juridique du combat de l’AGRIF »
12h30 : Déjeuner (inscription impérative)
Temps libre pour fréquentation des stands et signature de leurs ouvrages par les nombreux écrivains présents
15h : Cécile Montmirail : « Le rôle de l’AGRIF face à la barbarie contemporaine »
15h30 : Adresse à Nicolas Sarkozy, président de la République, par Bernard Antony
16h : Rencontres avec les avocats parisiens de l’AGRIF : Me Isabelle Sidos, Me Wallerand de Saint-Just, Me François Wagner
Rencontres avec les directeurs ou collaborateurs de la presse de défense de l’identité française et chrétienne. Sont naturellement invités d’ores et déjà ceux de l’Action Française, Fideliter, l’Homme Nouveau, le Libre Journal, Monde et Vie, la Nef, National-Hebdo, Présent, Radio-Courtoisie, Reconquête, Renaissance Catholique, Rivarol, Tu es Petrus, la Voix des Français
N.B. : Des périodiques n’entretenant pas de rapports avec les responsables de l’AGRIF et qui souhaiteraient un rapprochement, peuvent facilement s’adresser à son président.
17h : Intermède choral ou musical
Séquence d’illustration du thème de la journée
17h30 : Sous la présidence de Bernard Antony
Jeanne Smits, vice-présidente de l’AGRIF : « Les raisons concrètes d’espérance pour notre combat »


Inscriptions au déjeuner : chèque de 15 € par personne à l’ordre de l’AGRIF, 70, Bd Saint-Germain, 75005 Paris, avant le 15 septembre 2007 dernier délai, mais bien avant si possible pour des raisons de bonne organisation.

mardi 24 juillet 2007

Victoire islamiste en Turquie

La victoire électorale écrasante du parti islamiste au pouvoir en Turquie et de ses alliés prouve, s’il en était besoin, combien prennent leur désir pour la réalité ceux qui disent leur confiance en l’affirmation laïque de ce pays au sein de l’Union Européenne.
Au mépris de son nom (parti de la justice et du développement), au mépris de ce qu’il est, au mépris de ce qu’il fait, nos médias, obéissant probablement à quelque consigne de désinformation, le qualifient tous « d’islamiste modéré » ! Comme si l’islamisme ne pouvait avoir que le visage de Ben Laden !
Or, le parti de M. Erdogan est tout simplement prudent. Au fil des années, il rogne peu à peu la puissance du laïcisme kemaliste qui est la doctrine officielle de l’armée. Celle-ci, comme celle jadis de l’Iran du Shah, est de plus en plus pénétrée par l’idéologie coranique. Au demeurant, cette armée nationaliste a toujours été fondamentalement anti-chrétienne et la Turquie, laïque ou musulmane, n’a jamais esquissé le moindre début de commencement d’acceptation de reconnaissance du génocide quasi-total des arméniens et des autres communautés chrétiennes.
Le parti islamiste dit modéré, ne tolère en réalité strictement aucune liberté religieuse hormis la tolérance à usage diplomatique d’un infime résidu de chrétiens toujours menacé.Il ne tolère lui non plus aucune expression en faveur de quelque repentance du génocide. Ceux qui l’esquissent sont, soit condamnés à de lourdes peines (et l’on sait ce qu’est la prison en Turquie comme dans les pays d’Islam en général), soit assassinés et les assassins rencontrent une grande impunité.
Enfin, la Turquie ne tolère chez elle aucun autonomisme régional. Elle constituerait donc demain au sein de l’Union Européenne l’ensemble le plus peuplé, le plus militarisé, le plus démographiquement islamiquement expansioniste.
Si, sur ce point au moins, Nicolas Sarkozy tenait sa promesse de rupture avec la politique chiraquienne et la pression israëlo-américaine pour l’intégration, on ne pourrait que s’en réjouir.

jeudi 19 juillet 2007

Les poursuites de l’AGRIF après les provocations dialectiquement antisémite et anti-libanaise de Georges Frêche

L’AGRIF, selon son habitude de prudence, a attendu que l’énorme provocation du maire de Montpellier, Georges Frêche, injurieuse pour les Montpelliérains en particulier et les Français en général, injurieuse et diffamatoire encore pour Nicolas Sarkozy, soit dénoncée par les porte-paroles de la présidence de la République ou du gouvernement, ou tout au moins par ceux de l’UMP.
Voici en effet ce qu’a déclaré à l’occasion de la « Journée de Jérusalem » organisée sous les auspices de la mairie et de l’agglomération de Montpellier, le dimanche 24 juin 2007 au Parc Gramont :
« Moi je me souviens être allé à Tibériade lors de la guerre des Six jours et c’est là que je me suis fait un ami, je vais vous dire qui c’est : Nicolas Sarkozy. Eh oui, car on n’est pas du même bord, mais pour Israël on est du même bord. Et je suis ravi que pour la première fois la France ait élu au suffrage universel direct, ça sera mon bonheur dans mon malheur, ait élu un juif président de la République. On avait eu Léon Blum et Mendès-France Premiers ministres, mais on n’avait jamais eu un juif élu au suffrage universel, c’est un beau succès. Et en plus avec Kouchner ministre des Affaires Etrangères, qu’est-ce que vous voulez de plus ? »
Et plus loin :
« Vous savez qu’ici nous sommes une zone libérée d’Eretz-Israël depuis trente ans ».
Et encore :
« Je sais qu’Israël est un petit Etat qui a quelques millions d’habitants au milieu de plus de deux cent millions d’Arabes qui ont toutes les terres qu’il faut pour assurer le développement. D’ailleurs, regardez, les seuls qui aient laissé les Palestiniens dans les camps, c’est les Libanais. »
D’évidence, affirmer ainsi que Nicolas Sarkozy serait un Juif totalement inconditionnel d’Israël, c’est l’injurier gravement.
Car, quelles que soient ses différentes et respectables origines familiales, il est le chef de l’Etat français. Monsieur Frêche en fait une sorte de conquérant juif de la République française.
De plus, il renforce ces lourdes allégations, en quelque sorte de complicité dans l’impérialisme israélien le plus fantasmagorique, en se targuant d’avoir fait depuis trente ans de Montpellier « une zone libérée d’Eretz-Israël ».
Même les partisans du sionisme mystique les plus acharnés à légitimer par la Bible l’extension d’Eretz-Israël du Nil à l’Euphrate n’ont pas imaginé l’étendre au Languedoc-Roussillon ! C’est à faire retourner dans sa tombe le grand fondateur d’Israël, Théodore Herzl.
Quoi qu’il en soit, monsieur Frêche étant toujours maire et président de la région, encore lucide et responsable, cela devrait entraîner des poursuites pour crime d’entreprise de sécession d’une portion du territoire français au profit d’une puissance étrangère et, sans attendre, la déchéance de la nationalité française du divagateur montpelliérain.
Ou bien alors, comme certains le pensent, et notamment des Français juifs inquiets, s’agit-il peut-être d’une lourde provocation antisémite au deuxième degré.
Mais tout le monde ne peut ou ne veut percevoir cette calamiteuse ironie. Déjà un de nos amis harkis nous a signalé que la propagande islamiste les prenant au premier degré, s’en est emparée.
Quoi qu’il en soit, ces déclarations au premier ou au second degré sont ravageuses. On s’étonne alors du silence des organisations antiracistes spécialisées dans la lutte contre l’antisémitisme. Sans doute serait-il judicieux aussi que l’ambassade d’Israël en France s’en démarque, et dans l’intérêt d’Israël et dans celui des Juifs français.
L’AGRIF pour sa part constate combien ces propos constituent une formidable incitation dialectique à la haine. Elle laisse le soin à la LICRA de peser cela. Elle laisse le soin au MRAP de poursuivre monsieur Frêche pour son apologie du mur d’apartheid en Israël condamné par les instances internationales.
Pour sa part, elle va le poursuivre pour son imputation diffamatoire à l’égard des Libanais (ainsi stigmatisés comme une communauté déterminée en raison de leur appartenance nationale) auxquels sont imposés par l’ONU, pour leur malheur, les camps de réfugiés palestiniens.

lundi 16 juillet 2007

Houria Bouteldja et les "Souchiens"

Avec une colossale finesse emblématique de ce qu’elle croit sans doute être de l’esprit, mademoiselle Houria Bouteldja, invitée sur FR3 le 2 juin 2007 a usé, avec un mépris appuyé, du terme de « souchiens » pour désigner ceux, dit-elle, « à qui il faut bien donner un nom : les blancs »
Ce propos est évidemment raciste.
Le terme de « souchiens » ne trompe personne. Il est renforcé par le procédé d’insistance dédaigneuse, « il faut bien leur donner un nom à ces blancs » !
Or le terme de « blancs » suffit absolument à désigner l’ensemble d’appartenance qu’elle vise, caractérisé par la couleur de peau blanche.
Le terme de « souchiens » a été créé à la seule et évidente fin de l’injure et du mépris. Il aurait été perçu comme tel par quelque ensemble ou sous-ensemble ethnique ou racial.
Qu’auraient dit les magrhébins de souche (sous-ensemble de la race blanche) si on les avait traités de « souchiens » ? ou encore les individus de race noire ou jaune ?
Qu’aurait-on dit si l’on avait désigné quelque Houria, d’appartenance à la souche arabo-berbère, de « souchienne » ?
La vérité incontestable c’est que mademoiselle Bouteldja s’est livré d’une manière totalement réfléchie à une de ces provocations dominatrices dont elle tire gloire alimentant toute une xénophobie ethnico-clanique.
Ceci n’est pas sans influence sur des esprits faibles, prompts à traduire le mépris en actes délictueux et quelquefois les pires.
Ajoutons à cela que Houria Bouteldja prône aussi, d’une manière non moins raciste et méprisante, « la rééducation des blancs » pour leur apprendre ce qu’étaient la colonisation et l’esclavage.
Constatons donc qu’elle semble totalement ignorer ce que furent la pratique de l’esclavage dans le monde musulman et les colonisations arabes ou turques. Volontiers nous lui rendrons le service de l’informer sur ce point. Ce sera notre contribution à son éducation historique.
J’ai donc chargé un avocat de mettre en marche la procédure qui s’impose, ayant, jusqu’à ce jour, attendu en vain que madame Rachida Dati, garde des sceaux, qui devrait faire régner une justice égale pour tous, fasse diligenter l’action qui s’impose par le Ministère Public.

lundi 2 juillet 2007

Communiqué de l'AGRIF

L’AGRIF ne saurait rester indifférente à la profanation de soixante tombes du cimetière de Croix-Daurade à Toulouse dans la nuit du 28 au 29 juin. Loin de relever de la simple délinquance de droit commun, ces actes, parfaitement signés, sont dans la continuité des dizaines de pareilles dévastations, de saccages et d’incendies d’églises et même de profanations de cadavres comme dans l’affaire de la chapelle Saint-Tugdual en Bretagne.
Bien entendu il s’agit là de la manifestation de plus en plus violente d’un racisme anti-chrétien développé par tout un climat de haine. Rappelons ici pour le conseiller municipal de Toulouse chargé des cimetières, André Ducap, qui a jugé bon de considérer « qu’il n’y avait aucune connotation raciste », que la loi dite Pleven du 1er juillet 1972 qu’il semble manifestement ignorer, qualifie bel et bien de racistes les actes, les propos ou écrits qui s’en prennent à une personne ou un groupe de personnes ou une communauté en raison de leur appartenance à une race, une ethnie, une nation ou une religion déterminées. C’est parfaitement le cas en l’espèce comme d’ailleurs dans toutes les affaires où l’AGRIF, depuis 1990 avec la reconnaissance de sa légitimité par la Cour de cassation, s’est constituée partie civile.
L’AGRIF entend donc bien évidemment donner à cette nouvelle ignoble profanation les suites judiciaires qui s’imposent.

mercredi 27 juin 2007

"Un conseil européen bonimenteur", par Pierre Hillard


Du 21 au 23 juin 2007, les chefs d’Etats des 27 pays de l’Union européenne (UE) se sont réunis à Bruxelles pour relancer la machine politique. Officiellement, ces dirigeants ont juré avoir pris en compte le non des Français et des Hollandais lors des référendums de 2005. Le président Sarkozy n’a pas cessé de répéter que « la constitution » était morte. Aux résultats des délibérations bruxelloises permettant la mise en place d’un traité dit « simplifié », il faut croire comme Charles-Maurice de Talleyrand que « La parole est donnée à l’homme pour déguiser ses pensées ». En effet, l’ancien projet constitutionnel de 2005 a été remanié tout en se voyant privé des symboles les plus visibles propres à un Etat.
Ainsi, les européistes ne mentionnent plus l’hymne européen et son drapeau qui disparaissent des textes tout en continuant à exister. En revanche, tous les éléments institutionnels permettant de fortifier l’ossature politique de l’Union européenne sont en place. En fait, les différentes mesures politiques et philosophiques des Parties I et II de la défunte constitution sont redistribuées et maintenues sans grande modification :
- Une présidence stable de deux ans et demi au lieu des six mois de « présidence tournante » … bref, un chef d’Etat européen.
- Les points clefs comme l’union douanière, le commerce, la concurrence et la politique monétaire demeurent des compétences exclusives de l’UE. L’argent étant le nerf de la guerre, l’UE contrôle l’essentiel.
- La personnalité juridique de l’UE est assurée lui permettant de signer des traités reconnus internationalement. Cela sous-entend que la politique étrangère des Etats comme la France ne devra pas interférer avec cette reconnaissance juridique européenne.
- La Charte des Droits fondamentaux reconnaissant des droits intangibles à l’individu (politiques, religieux, philosophiques, culturels, linguistiques, ethniques, …) fait l’objet d’une référence lui donnant une force juridique contraignante. En d’autres termes, les Etats doivent s’y soumettre sauf la Grande-Bretagne. Il est vrai que ce pays est à part dans la construction mondialiste.
- La règle de la double majorité stipule qu’une décision ne peut être adoptée que si 55% des Etats et 65% de la population sont réunis. Son application ne commencera qu’en 2014. Ce sont les Etats politiquement et économiquement les plus forts et les plus influents, sous-entendu l’Allemagne et la Grande-Bretagne en liaison avec tous les lobbies, qui tireront leur épingle du jeu.
- Enfin, un ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne doit voir le jour disposant de tous les éléments lui permettant de mener à biens ces tâches. Pour ne pas froisser les Britanniques, ce ministre portera le nom de Haut-représentant de l’UE (simple changement d’étiquette).
Ces quelques éléments soulignent l’émergence d’une entité politique et économique européenne se substituant aux Etats. Le 23 juin 2007, la France a définitivement vendu son âme aux européistes/mondialistes de Bruxelles. Pour le renouveau, il ne reste plus que la Providence.

Pierre Hillard

mardi 19 juin 2007

Un islam répressif, un évêque collabo !


Alors qu’il ne demeure qu’une infime minorité de catholiques en Algérie mais que la Kabylie connaît un mouvement de conversion au christianisme évangélique, le gouvernement de Bouteflika vient de décider d’un certain nombre de nouvelles mesures contre les non-musulmans. Ainsi les réunions organisées en dehors des « structures religieuses » ne peuvent avoir lieu sans autorisation écrite préalable du gouvernement !
De même les utilisations d’édifices comme lieux de culte doivent faire l’objet de demandes explicites et elles peuvent être refusées si elles constituent un « danger pour la sauvegarde de l’opinion publique » (sic !).
De même les rencontres religieuses spontanées en dehors des lieux de culte sont interdites.
Enfin, rappelons que la loi prévoit jusqu’à cinq ans de prison ferme et des amendes pouvant aller jusqu’à dix mille euros pour ceux qui chercheraient à convertir un musulman à une autre religion. Et l’on sait ce que signifie la prison en Algérie pour un « renégat ». Des peines semblables frappent encore ceux qui éditent, entreposent ou distribuent tout support ou moyen « visant à affaiblir la foi musulmane ».
On imagine ce qui se passerait si l’on appliquait en France où le christianisme demeure majoritaire, pareille législation à l’égard de la propagande islamique. Et pourtant ne serait-ce point là une juste application du principe de réciprocité puisque les pays musulmans refusent tous, sans exception, la liberté de conversion ?
Non seulement l’archevêque catholique d’Alger, Mgr Henri Teissier n’exprime pas sa tristesse devant de telles mesures radicalement contraires aux droits de l’homme mais il croit bon de déclarer que « le caractère répressif de la loi ne correspond pas à la situation du pays qui pratique de fait une politique de liberté d’expression et de réunion clairement supérieure à celle d’autres pays arabes musulmans et qui continue d’être garantie dans la nouvelle loi ».
On imagine sans mal le degré de privation de liberté qu’il y a dans les autres pays musulmans !