lundi 15 janvier 2007

COMMUNIQUE

Ce dimanche 14 janvier, Jean-Marie Le Pen interrogé sur le discours d’investiture de Nicolas Sarkozy a déclaré ironiquement avoir eu l’impression de s’entendre lui-même.

On peut se réjouir ou s’affliger de cette convergence, douter ou non de la sincérité du programme de Nicolas Sarkozy, mais tout de même ce dernier n’a pas, nous semble-t-il, tenu en tous points un discours lepeniste, à moins que Jean-Marie Le Pen se reconnaisse dans un discours qui n’a pas toujours été le sien.

Ainsi Sarkozy a-t-il parlé de préférence communautaire, donc celle de l’Union Européenne, et non de préférence nationale.

Il n’a pas non plus parlé de la réforme du code de la nationalité, ni de l’abolition de la loi Rocard-Gayssot, ni de l’institution du chèque scolaire.

Néanmoins le danger d’une proximité des discours et d’une récupération sarkozyste d’un programme national existe.

Il n’existera pas si sur deux exigences fondamentales encore, Jean-Marie Le Pen s’exprime très clairement.

La première est celle du combat contre la culture de mort pour le respect de la vie innocente et donc pour le remplacement de la législation Veil. Pour l’instant, madame Veil qui va s’occuper du comité de soutien à Nicolas Sarkozy, bénéficie du « prestige » d’une loi que tous les partis acceptent. Même au Front National, Marine Le Pen a cinquante fois déclaré que l’on ne souhaitait point la remettre en question.

La deuxième est celle de la nécessité de protéger notre France d’une islamisation croissante. Il y a pour cela des solutions intelligentes dans le respect de la dignité humaine et de la foi des musulmans. Il serait affligeant qu’aucun candidat ne soit en mesure d’en proposer au peuple français. Nous nous tenons à disposition pour travailler avec ceux qui en auraient le désir.

Ce que nous attendons c’est en effet un candidat ayant la volonté d’arrêter le cours du génocide par substitution qui menace d’anéantissement notre peuple d’un irréversible changement d’identité.

3 commentaires:

  1. Je vous trouve un peu dur. JMLP était ironique et j'ai trouvé sa formule efficace en ce sens qu'elle dénonce une posture droitiste (2000 ans de chrétienté etc...) du ministre de l'intérieur juste avant les élections.

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  2. Vos observations sont justes. Laisser indirectement entendre que Nicolas SARKOZY propose de bonnes solutions pour le pays, mais qu'il ne les appliquera pas est invraisemblable. Il suffit de décortiquer les mesures préconisées par M. SARKOZY pour constater qu'elles ne sont fondamentalement pas très différentes des inepties agitées par le droite courbe depuis des années.

    Il me semble que, très maladroitement (mais il est vrai qu'il est toujours facile de juger lorsque l'on n'est que spectateur), M. LE PEN fait le jeu de M. SARKOZY en laissant entendre que ce dernier l'aurait rejoint sur nombre de thèmes. A y regarder de plus près (mais qui le fera ?), rien n'est plus faux (c'est du moins à souhaiter !) et vous le montrez très justement sur quelques points principaux. M. SARKOZY joue électoralement de cette proximité reconnue par M. LE PEN lui-même pour tromper une frange de l'électorat et percevoir les bénéfices de ces malentendus.

    Les caciques de la droite dite "parlementaire" nous ont habitués à bercer la France d'illusions. En période électorale, ils susurrent toujours à l'oreille de l'électeur potentiel le discours qu'ils savent utile à leurs ambitions électorales. La magie a généralement tendance à s'évanouir au moment du passage à la réalisation des belles promesses, dispensées avec une assurance renouvelée ! L'écran de fumée se disperse vite pour finalement révéler ... le néant.

    Qui peut sérieusement croire que M. SARKOZY ne sera pas une sorte de nouveau CHIRAC (dont on se souvient des rodomontades permanentes entre 1981 et 1986 sur les thèmes de l'immigration et de la sécurité) ?

    Eh oui, il en est de la politique comme des prouesses "amoureuses", ... "grand diseux, petit faiseux" !

    D.S.

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  3. Je vous propose deux citations du Général de Gaulle, à destination des immigrationnistes et européiste qui usurpent sa mémoire à des fins politiques :

    Dans ses confidences à Alain Peyrefitte :

    Citation : "Lorsque la monarchie ou l’empire réunissait à la France l’Alsace, la Lorraine, la Franche Comté, le Roussillon, la Savoie, le pays de Gex ou le comté de Nice, on restait entre Blancs, entre Européens, entre chrétiens (...). Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps Français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ?!"

    Citation : " C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races (...). Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France (...). Si nous faisions l’intégration, si les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métrople, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appelerait plus Colombey-les-deux-églises, mais Colombey-les-deux-mosquées !"

    http://www.n-r-h.net/


    En effet, le mot génocide est bien choisi car ceux qui nous parlent de "métissage" cherchent en fait à faire disparaitre les blancs. Ce sont les vrais racistes, ils pratiquent un eugénisme inversé.

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