Ségolène Royal à la télévision ce jeudi 15 mars, souhaitant que la Turquie vienne « s’arrimer à l’Europe », a doctement professé qu’elle est « un grand pays laïque défendant les valeurs d’humanisme et de tolérance de notre Révolution française ». Elle a même précisé lesquelles : liberté, égalité, fraternité…
Elle a réalisé ainsi un tour de force de l’aberration politique en concentrant autant d’inepties en deux phrases. La Turquie est en effet un pays profondément islamique et qui s’islamise toujours plus avec un rythme de construction de mosquées de quartiers qui en ajoute chaque année plus de trois cent aux dizaines de milliers déjà existantes.
Mais la laïcité dans ce pays n’a fait qu’ajouter à la haine antichrétienne traditionnelle. Après les grands massacres du XIX° siècle, la Turquie des « Jeunes-Turcs » laïques, admirateurs de la révolution française, a perpétré le génocide des Arméniens et des Assyro chaldéens. Le régime de Mustapha Kemal a terminé le travail en massacrant notamment les dizaines de milliers de Grecs de Smyrne. C’est ainsi 30% de la population turque du siècle dernier qui a été anéantie, ramenant le pourcentage des chrétiens à moins de 0,5%.
Or la Turquie refuse toute repentance pour cette abomination et on y assassine ou on y emprisonne ceux qui la souhaitent.
De deux choses l’une : ou Ségolène Royal croit ce qu’elle a dit au sujet de la Turquie et son ignorance est consternante ou bien elle méprise totalement la mémoire du génocide et injurie ainsi les peuples chrétiens, et notamment le peuple arménien, anéantis dans ce pays.
Quant aux valeurs transmises à la Turquie par la révolution française, en fait d’humanisme et de tolérance ce sont celles des massacres de septembre et du génocide vendéen, modèles pour le docteur Nazim Bey, le Eichmann trop oublié de l’exterminationnisme Jeune-Turc : liberté pour les colonnes infernales, égalité par la guillotine, fraternité dans l’ivresse des supplices. On ne sait donc s’il faut reprocher à Ségolène Royal beaucoup d’ignorance ou beaucoup de mépris négationniste.
Elle a réalisé ainsi un tour de force de l’aberration politique en concentrant autant d’inepties en deux phrases. La Turquie est en effet un pays profondément islamique et qui s’islamise toujours plus avec un rythme de construction de mosquées de quartiers qui en ajoute chaque année plus de trois cent aux dizaines de milliers déjà existantes.
Mais la laïcité dans ce pays n’a fait qu’ajouter à la haine antichrétienne traditionnelle. Après les grands massacres du XIX° siècle, la Turquie des « Jeunes-Turcs » laïques, admirateurs de la révolution française, a perpétré le génocide des Arméniens et des Assyro chaldéens. Le régime de Mustapha Kemal a terminé le travail en massacrant notamment les dizaines de milliers de Grecs de Smyrne. C’est ainsi 30% de la population turque du siècle dernier qui a été anéantie, ramenant le pourcentage des chrétiens à moins de 0,5%.
Or la Turquie refuse toute repentance pour cette abomination et on y assassine ou on y emprisonne ceux qui la souhaitent.
De deux choses l’une : ou Ségolène Royal croit ce qu’elle a dit au sujet de la Turquie et son ignorance est consternante ou bien elle méprise totalement la mémoire du génocide et injurie ainsi les peuples chrétiens, et notamment le peuple arménien, anéantis dans ce pays.
Quant aux valeurs transmises à la Turquie par la révolution française, en fait d’humanisme et de tolérance ce sont celles des massacres de septembre et du génocide vendéen, modèles pour le docteur Nazim Bey, le Eichmann trop oublié de l’exterminationnisme Jeune-Turc : liberté pour les colonnes infernales, égalité par la guillotine, fraternité dans l’ivresse des supplices. On ne sait donc s’il faut reprocher à Ségolène Royal beaucoup d’ignorance ou beaucoup de mépris négationniste.
J'interviens seulement sur un point : concernant la laïcité de la Turquie, Mme Royal a raison. Ce pays est laïc depuis Mustafa Kemal. C'est d'ailleurs l'un des rares seuls sur le continent, avec la France.
RépondreSupprimerBien sur, c'est sur le papier, après concernant l'évolution culturelle de ce pays, une régression semble plutôt se profiler.
Du reste, Mme Royal n'en est plus à une bourde près.
M. Antony, le respect que j'ai pour vous me pousse à vous demander quelque chose. Depuis quelques jours, M. Le Pen multiplie les déclarations plus qu'ambiguës au sujet de l'euthanasie. Après avoir dit sur Radio Notre-Dame (Face aux chrétiens) que le bureau de son parti se réunirait à la fin de ce mois de mars pour décider (comme s'il y avait la moindre marge de manoeuvre quand il s'agit du respect de la vie !), il a récidivé notamment sur RTL, ici : http://www.frontnational.com/multimedia_radios_detail.php?id=60
RépondreSupprimeren disant qu'il se sentait partagé, qu'il n'était ni pour ni contre (formule de M. Apathie, mais qu'il a avalisée).
Soyons honnêtes, il ne s'est pas prononcé pour l'euthanasie, mais son discours a montré que ses idées à ce sujet étaient pour le moins floues, sous-entendant la possibilité de tuer en cas d'incurabilité de la douleur.
Je m'adresse à vous car je fais, hélas, confiance aux catholiques « frontistes » ou à la grande majorité d'entre eux pour ne pas avoir le courage de dire, voire simplement de s'avouer à eux-mêmes, les ambiguïtés et, plus graves, les dérives, du F.N. Vous aurez le courage de parler, ce qui est indispensable, ne fût-ce que pour réveiller les catholiques qui sont dans ce parti et qui peut-être sont persuadés à tort que la défense de l'éthique et des valeurs chrétiennes par le F.N. était un fait acquis à tout jamais.
Je rajoute qu'il est possible de convaincre les personnes, d'autant que les paroles de M. Le Pen ont montré qu'il n'arrivait pas à réfléchir selon les principes à ce sujet, à savoir en disant : il est licite, dans certains cas et dans une juste mesure, d'accélérer la mort, si cela n'est pas le but recherché mais l'effet collatéral inévitable de l'atténuation de la douleur. Mais jamais de donner la mort pour elle-même. Ainsi, information et formation peuvent déjà faire beaucoup.
Merci de rappeler qu'il n'y a pas eu que des mort arméniens, mais que les massacres ont été étendue à toute populations chrétiennes.
RépondreSupprimerPersonnellement peu m’importent les histoires des arméniens en Turquie ou autres. Cela concerne les protagonistes, en l’occurrence les arméniens et les turc. Que l’on cesse de nous parler des génocides passés pour justifier la non-adhésion de la Turquie à l’Europe. Je préfère parler d’incompatibilités culturelles qui peuvent engendrer des conflits entre pays membres. Les turcs s’en rendent bien compte d’ailleurs et sont majoritairement contre une adhésion. Faudrait-il encore que l’on leur demande par référendum.
RépondreSupprimerPersonnellement peu m’importent les histoires des arméniens en Turquie ou autres. Cela concerne les protagonistes, en l’occurrence les arméniens et les turc. Que l’on cesse de nous parler des génocides passés pour justifier la non-adhésion de la Turquie à l’Europe. Je préfère parler d’incompatibilités culturelles qui peuvent engendrer des conflits entre pays membres. Les turcs s’en rendent bien compte d’ailleurs et sont majoritairement contre une adhésion. Faudrait-il encore que l’on leur demande par référendum.
RépondreSupprimerNon la Turquie n'est pas un pays "profondemment islamique". Je vis a Istanbul, et oui on y construit beaucoup de mosquees car c'est une ville enorme qui s'agrandit de jours en jours, et donc les lieux de culte se multiplient en proportion. Je ne me suis jamais sentie menacee ou discriminee en tant que chretienne. Je vais librement a l'eglise et je pratique ma religion sans aucun probleme. Vous evoquez la construction de nombreuses mosquees comme quelque chose de negatif, mais vous trouveriez cela formidable si on construisait de nombreuses eglises en France ou dans un autre pays europeen. Apres tout, la Turquie est un pays a majorite musulmane, je ne vois pas en quoi la construction de mosquees est un probleme.
RépondreSupprimerJe suis contre l'entree de la Turquie dans l'Europe pour diverses raisons, mais je trouve tres agacant la diabolisation constante que subit ce pays (il semble que les turcs soient dans l'inconscient collectif des massacreurs et des brutes, ce qui est probablement du a l'Histoire). Il ne faut pas confondre le gouvernement turc, malheureusement corrompu, et le peuple turc.