vendredi 27 avril 2007

"Histoire des Juifs d'Abraham à nos jours" BERNARD ANTONY

Cet ouvrage peut être commandé au Centre Charlier 70 boulevard Saint Germain 75005 Paris (tel: 01-40-51-74-07) au prix de 44 euros (frais de port inclus)

mercredi 25 avril 2007

PARUTION DU DERNIER OUVRAGE DE BERNARD ANTONY:

Présentation par l'éditeur:

Voici un livre fondamental sur l'histoire du peuple juif, sur sa grande cassure par rapport au Christ, sur ce qu'est le judaïsme, sur les Juifs dans les temps modernes divisés entre les fidèles à la loi de Moïse et les Juifs de l'oubli, les révolutionnaires adeptes du marxisme ou autres idéologies athées, du prosélytisme homosexuel et de la culture de mort, tout comme aussi tant de chrétiens infidèles. C'est une vaste fresque historique, religieuse, théologique même et politique que nous brosse Bernard Antony, depuis les Hébreux jusqu'à l'actuel Etat d'Israël. C'était une formidable gageure. Elles est réussie !
Pourquoi a-t-il voulu coûte que coûte accomplir ce travail ? Parce que après des années de réflexion sur une conception moderne de la chrétienté, après son livre L'islam sans complaisance, il a voulu pousser aussi loin que possible son regard sur ce qu'il croit, sur ce qu'il sait être le phénomène central de l'histoire des hommes : le rôle providentiel « du peuple que Dieu s'est choisi », croyant, n'en déplaise aux antisémites, à cette parole lourde de sens de Jésus-Christ : « Le salut vient des Juifs » (Jean, 4, 22). Par eux, en effet, pense-t-il; mvstérieusement Dieu a voulu partiellement révéler aux hommes le pourquoi de leur vie, l'origine du mal, les règles de la morale, leur raison d'être et d'espérer. Il y a deux dimensions dans son travail. La première est celle du narrateur des événements et de la pensée, s'efforçant scrupuleusement de n'évoquer que ce qui lui semble historiquement fiable et intellectuellement juste. Il nous a révélé la difficulté, en certains cas, devant les variations voire les contradictions dans l'exposé des faits selon les historiens. Il s'est efforcé de se référer à ceux qui sont d'abord de véritables penseurs et historiens, tel Robert Aron, avant d'être des partisans. La deuxième est-celle de son regard sur le phénomène d'Israël. Ce n'est pas un regard subjectif, il ne dissimule point que c'est un regard catholique mais certes, avec sa propre culture et sensibilité. Fondamentalement, sa référence de compréhension est l'Épître aux Romains de saint Paul, qui fut d'abord ce Juif intransigeant, pharisien doctrinaire, persécuteur sans mansuétude des chrétiens, avant d'être l'immense docteur et propagateur de l'Évangile du Christ. Pour Bernard Antony, le christianisme est donc la religion de la Bible accomplie dans la révélation du Christ et dans l'attente de la conversion finale de la fraction du peuple juif qui n'a pas voulu le reconnaître comme le Messie. Sa réflexion est nourrie, après la méditation de l'Ancien et du Nouveau Testament et de saint Paul, de toute une connaissance de la tradition chrétienne de pensée sur Israël, sans cesse enrichie de saint Bernard à Bossuet, de Joseph de Maistre à Léon Bloy, à Raïssa et Jacques Maritain, à Charles Péguy, au père Bruckberger et à André Paul. Le Grand Rabbin Kaplan cite abondamment quelques uns de ces penseurs dans son anthologie : Témoignage sur Israël. Elle est nourrie aussi de Berdiaev, de Soloviev et de Soljenitsyne et naturellement encore des textes de Pie XI et Pie XII, de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Son attachement est très fort pour les grandes âmes juives de notre temps, dont la rencontre du Christ a transformé leur vie : Henri Bergson, Simone Weil et surtout au-dessus de tout pour lui, Édith Stein, sainte Édith Stein, carmélite et martyre de la haine antijuive et anticatholique de la barbarie nazie. Grâce à Judith Cabaud, à qui l'attache beaucoup d'admiration et d'amitié, venue de son judaïsme américain au catholicisme français il a fait connaissance de la vie et de l'oeuvre du Grand Rabbin de Rome, Eugénio Zolli, l'ami de Pie XII, converti par le Christ dans la synagogue du bord du Tibre. Grâce à Judith, il a pu rencontrer Roy Schœman, lumineux penseur juif catholique américain. Mais Bernard Antony ne cache pas non plus son admiration pour les admirables penseurs et historiens juifs témoins importants de notre temps, Robert Aron et Annie Kriegel. Le premier avec son regard certes de fidélité au judaïsme mais de fascination pour le Christ. La seconde, à travers sa propre expérience, a analysé le détournement révolutionnaire de la pensée messianique dans l'infinie horreur de la révolution dans laquelle les juifs infidèles, athées: et renégats, de Marx à Trotsky et autres Bela Kun jusqu'à leurs modernes émules, ont joué trop souvent un rôle essentiel que dénonce aujourd'hui le journaliste Sever Plocker dans le grand quotidien hébreu Yediot Ahronot. Il a encore lu les penseurs du sionisme, essentiels pour la compréhension de la création et de la vie de l'État d'Israël. C'est avec étonnement que certains découvriront les convergences de pensée entre les maîtres du nationalisme juif et ceux du nationalisme français mais aussi entre le fascisme et le sionisme d'un Jabotinsky. On pourrait par exemple faire passer sans mal les pages critiques de Théodor Herzl sur la démocratie et l'admiration pour la royauté, comme étant d'un Charles Maurras. Il a découvert avec passion les réflexions d'un Michaël Bar Zvi, historien et professeur de philosophie à l'Institut Lévinsky de Tel Aviv, nourri de culture française, exprimant sa gratitude à Pierre Boutang et parlant de la légitimité du nationalisme en certaines périodes de péril pour les peuples, avec les mêmes raisons qu'un Jacques Bainville. Voilà pourquoi il a tenu à la recension d'une centaine d'ouvrages sur lesquels il a travaillé et par laquelle il a abondamment complété son exposé. Ce faisant, il a d'une manière précieuse préparé le travail pour ceux qui comme lui, éprouveront la nécessité, sans mépris pour les autres peuples et les autres pages de l'histoire, de porter un regard autre sur l'aventure juive que celui des réducteurs idéologiques de notre époque. Avec Berdiaev il est en effet persuadé que « l'interprétation matérialiste de l'histoire est celle qui est la moins capable d'expliquer le destin historique du peuple juif ».

Richard Haddad, Editions Godefroy de Bouillon

lundi 23 avril 2007

COMMUNIQUE

L’échec du candidat de la droite nationale le mieux placé pour l’emporter est certainement dû au fait qu’il a cru pouvoir être élu en ne maintenant pas sur plusieurs points la netteté de nos positions.
Pendant longtemps il professa qu’il préférait être battu sur ses idées plutôt qu’élu sur les idées des autres. Nous l’admirions entre autres raisons pour cela.
Cette fois-ci, il est battu parce qu’il a trop accepté les idées des autres ! Sur plusieurs points, ses déclarations et même ses mots polémiques, ont été par trop contradictoires, notamment sur les questions de l’immigration, de l’intégration et de l’islam.
Malgré la similitude regrettable ou la proximité de ses positions avec celles de Nicolas Sarkozy sur le PACS, le non remplacement de la loi Veil, l’éventualité de la légalisation de l’euthanasie, la politique vis-à-vis de l’islam, j’aurais encore appelé en désespoir de cause à voter quand même pour lui s’il avait été présent en ce deuxième tour.
Sur d’autres points encore, la politique annoncée de Nicolas Sarkozy, notamment sur l’Europe et la politique étrangère, sur le respect non pas seulement des racines mais des valeurs chrétiennes ou pour le moins de la loi morale naturelle, nous sépare fortement de lui. Mes amis et moi nous serons, sauf divine surprise, dans une opposition sans concession.
Mais nous n’oublions pas non plus qu’en tous domaines, Ségolène Royal va encore plus loin dans la culture de mort, la haine de la famille et des fruits du travail.
L’idéologie jacobine, socialiste, révolutionnaire, totalitaire, haineusement anti-chrétienne et anti-nationale qui inspire sa politique, est lourde d’un grand danger de nouvelles suppressions des libertés positives et de régression économique et sociale.
A la lumière de ce qui précède, mes amis voteront selon leur intuition politique et leur conscience, jamais en tout cas pour la marxiste Ségolène Royal.
Enfin, l’évidence est établie que l’unité politique de la droite nationale ne peut plus être assurée sur le principe de l’inconditionnalité vis-à-vis d’un seul, quels que soient ses changements stratégiques.
C’est d’abord par un accord sur les idées et les exigences non négociables de la culture de vie qu’elle peut être établie et sa dynamique retrouvée.
Il faudra aussi pour cela un autre mode de relations personnelles entre les responsables des différentes organisations de la résistance nationale, hors de l’esprit de parti et de clan, dans l’Amitié Française.

lundi 16 avril 2007

Bernard Antony, président de l'Agrif, communique:

A Dommmartin-lès-Remiremont en Lorraine, le racisme et le fanatisme antichrétien viennent encore de se manifester, comme désormais hélas, un peu partout en France, par des actes criminels.
Plusieurs sépultures ont été saccagées au cimetière, sept vitres de la sacristie de l’église ont été brisées, un cocktail molotov a été lancé. On a enfin essayé d’enfoncer à coup de hache la lourde porte de l’église, qui a tenu.
Enfin, on a peint sur un mur une étoile à cinq branches, ce qui, en l’état actuel de l’information, ne signifie rien.
L’Agrif désignera sans tarder l’avocat chargé de suivre l’affaire. Elle se portera bien sûr partie civile.

mardi 10 avril 2007

Dialogue

Chers lecteurs

Je lis avec attention vos commentaires, y compris lorsqu'ils manifestent un désaccord. Je ne méprise que les injurieux anonymes. Toujours sur les routes, débordé par mes activités militantes, mes travaux et les lectures auxquelles je ne renonce pas, je ne peux vraiment pas répondre. En revanche, je m'efforce dans mes articles de traiter les questions essentielles qui me sont posées lorsque je m'en sens la compétence. Pour ce qui est de mes vieux amis, qui se signalent de plus en plus fréquemment, je les invite à m'envoyer un mot trés court avec leurs coordonnées et leur numéro de téléphone (que je n'ai pas toujours). Pour les jeunes gens qui manifestent de plus en plus leur adhésion à notre résistance chrétienne et nationale, je les invite de même à m'envoyer un petit mot et leur numéro de portable: je ne les laisserai pas sans réponse. Bien amicalement à tous,

B. Antony
Centre Charlier 70, Bd Sant Germain 75005 Paris - Tel: 01 40 51 74 07

LA QUESTION TURCO-KURDE AU COEUR DE L'EUROPE, HELAS!

Globalement, le débat pour l'élection du président de la République est affligeant. On touche le fond de l'aberration du système dit démocratique avec la réduction de la politique au marketing et à la médiacratie.

Des questions vitales pour l'avenir de la patrie, on parle peu ou pas du tout. Ainsi, le conflit qui s'annonce entre la Turquie et l'Irak sur la question du Kurdistan semble totalement hors des préoccupations. Pourtant, si la Turquie entre dans l'actuelle Union européenne, la question kurde deviendra une question européenne.

Or, il y a déjà des millions de Turcs et de Kurdes immigrés en Europe, en Allemagne surtout, mais aussi en France. Ces immigrés là ne sont évidemment pas de culture européenne. Ségolène Royal aimerait qu'ils soient demain citoyens de l'Union.

Chrétienté Solidarité et le Mouvement du Pays Libre font à nouveau observer l'immense danger qu'il y a à accepter sur notre sol des populations civilisationnellement différentes et se rattachant au-delà de leurs querelles, à l'idéologie et à l'oumma islamique.

Au fil des siècles, la France a accueilli sans grande difficulté des immigrés issus des pays de la chrétienté européenne. De grands noms d'origine espagnole, italienne, grecque, polonaise, russe ou hongroise et d'autres encore, marquent la culture ou l'histoire de notre pays. Ne pas vouloir de la confusion européiste actuelle est une chose, rejeter l'Europe en est une autre. Ne pas reconnaître les racines culturelles de l'Europe et les valeurs culturelles et morales du christianisme c'est tout simplement refuser l'âme qui a imprégné notre civilisation. C'est donc à terme une condamnation à mort. Car le corps des sociétés, pas plus que le nôtre, ne peut vivre sans âme.

La France, comme toute l'Europe demeurée libre du carcan ottoman, a dû sa liberté à la victoire en 1683 devant Vienne des troupes de Charles de Lorraine, des austro-hongrois de l'empereur Léopold, et des polonais de Jean III Sobieski. Les Turcs s'enfuirent après avoir égorgé, selon leur pires coutumes, 30 000 captifs principalement des femmes et des enfants. C'est ce passé européen, qui détermine encore notre présent et notre avenir, qu'il faut enseigner aux enfants des écoles et rappeler à nos peuples. Notre histoire ne se réduit pas aux guerres civiles européennes: elle a été aussi, de Poitiers à la Réconquista espagnole, de Lépante à Vienne, celle de la meilleure unité de notre civilisation chrétienne face à la menace de l'engloutissement islamo-ottoman.

jeudi 5 avril 2007

L’humour du Monde, le réveil catholique, les candidats trotskystes

J’ai toujours affirmé que le journal « Le Monde » était un quotidien humoristique. Mais je concède qu’il faut, pour le découvrir, être entraîné aux subtilités au deuxième et troisième degré.

Ainsi, mercredi 4 avril, pouvait-on lire l’article d’un certain Paolo Flores d’Arcais, « philosophe » (le titre n’est ni breveté, ni protégé…), directeur de la revue « MicroMega », sous le titre « La croisade obscurantiste du pape », rien que çà. La preuve de cet obscurantisme résiderait dans le fait que le pape ose s’en prendre à « l’athéisme et à l’indifférence, bref une laïcité qui prétend exclure Dieu de la sphère publique et de l’élaboration des lois ».

Les lecteurs au premier degré jugeront « énorme » un article osant reprocher au pape de n’être pas athée et favorable au laïcisme.

C’est en effet énorme et tellement énorme que seule est plausible l’interprétation selon laquelle il s’agit là d’une défense subtile de Benoît XVI par une sorte d’humour au deuxième degré, d’ironie bien ciselée, contre les détracteurs du pape.

En se proclamant comme il le fait, avec violence, l’ennemi de ce pape qui ose croire en Dieu et affirmer ses droits, le directeur de MicroMega fait évidemment dans la Mega-provocation et dans la Micro-ironie !

D’évidence, c’est là une très très subtile défense de Benoît XVI. Ainsi les plus abrutis des lecteurs anti-catholiques du Monde seront-ils satisfaits d’un article digne d’un intellectuel de gauche soviétoïde et les lecteurs catholiques, mais qui aiment la prudence, seront-ils heureux aussi d’une position tellement outrancière qu’elle ne peut sans doute que viser dialectiquement son contraire…

On est bien là dans la grande tradition du quotidien des intellos-gogos qui, pendant des mois, qualifia le génocide cambodgien de retour à la ruralité sous la plume de Patrice Beer, de la même façon que Jean Lacouture avait annoncé comme une victoire de l’humanisme le déferlement des armées communistes sur le Sud Vietnam.

Laissant là l’analyse d’action psychologique du journal d’Alain Minc, nous y relevons par ailleurs, comme dans toute la presse , l’écho de ce qui apparaît comme le réveil du sens du devoir de témoignage moral du clergé catholique français.

Ainsi, après les vigoureux rappels interreligieux de la loi naturelle sur la famille que nous avons déjà commentés, voilà que l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-trois et le grand rabbin de Paris, David Messes, viennent de réaffirmer solennellement la condamnation de l’euthanasie. Cela en cette période de démagogie électorale et de forte pression du lobby euthanasieur, a son importance. Nul doute que le débat se poursuivra avec les élections législatives et nous veillerons bien sûr, pour notre part, à ce qu’aucune voix chrétienne ne se porte sur des candidats partisans de la culture de mort. Comme l’a rappelé Benoît XVI, le refus de l’avortement, de l’euthanasie et des lois anti-familiales de l’homo folie sont des « exigences non négociables ».

Observons ici, à nouveau, que les grands rabbins, souvent plus vigoureux que les évêques, et sans complexe devant les médias, apportent un appréciable renfort.
On notera avec satisfaction que nulle action judiciaire n’a, semble-t-il, été intentée contre celui de Lyon pour ses propos très vigoureusement hostiles au prosélytisme homosexuel.

Les candidats trotskystes

Trois candidats à l’élection présidentielle sont présentés par des organisations trotskistes : Arlette Laguillier, Besancenot, Schivardi et un quatrième José Bové est entouré aussi de militants de même origine idéologique.

Selon toute probabilité, ces candidats communistes récolteront un total de l’ordre de 10% des voix.

Ce n’est pas négligeable, c’est même énorme. N’omettons pas non plus de considérer encore que la candidate communiste de la branche stalinienne obtiendra aussi 2 à 3%. Enfin, de nombreux cadres du parti socialiste sont également d’origine trotskystes tel Julien Dray, essentiel dans le dispositif de Ségolène, Henri Weber proche de Fabius, Cambadélis proche de Strauss-Khan.

Or, dans les médias, le trotskisme est presque toujours présenté d’une manière sympathique, comme étant la famille idéologique de ce malheureux Trotski assassiné sur ordre de l’odieux Staline dont il n’aurait pas accepté les dérives bureaucratiques, policières, dictatoriales. Il y aurait eu en quelque sort une révolution trahie avec Staline et ses émules et une révolution généreuse avec Trotski, toujours à recommencer.

Cela relève d’une parfaite désinformation historique et idéologique.

Le trotskisme ce n’est pas moins que le stalinisme, le communisme marxiste-léniniste dans son horreur « intrinsèquement pervers » selon Pie XI chargé d’un bilan d’extermination indépassé dans l’histoire des hommes.

Comment ne pas rappeler que l’affirmation de trotskisme devrait susciter une réprobation égale à celle d’une proclamation de foi nazie ?

Redisons donc ici simplement que Trotski partagea avec Lénine la direction de la révolution communiste en Russie (avec beaucoup moins de 10% de partisans dans le peuple russe qu’ils méprisaient cyniquement). Trotski, principal créateur de l’armée rouge (avec les fonds qu’il recevait des Etats-Unis notamment de Jacob Schiff, un des hommes les plus riches du monde et de la banque Kuhn Loeb and Co) fut aussi le fondateur de la Tcheka qui deviendra successivement Guépéou, NKVD puis enfin KGB.

C’est lui qui mit en place à la tête de cette police qui allait devenir le plus gigantesque et le plus durable appareil de terreur jamais élaboré, le monstre Féliks Dzerjinski. C’est lui qui, avec Lénine, développa la théorie jacobine de la terreur comme système de pouvoir reprise par le nazisme.

Hannah Arendt et Ernst Nolte ont remarquablement analysé cet enchaînement. Dans son livre « Terrorisme et communisme », Trotski écrit « Qui veut la fin ne peut pas rejeter les moyens ». Développant la nécessité des exterminations massives (notamment de la bourgeoisie et des paysans, il insiste sur le fait que renoncer au terrorisme d’Etat serait renoncer à la révolution sociale…).

Rappelons qu’il fut aussi le fusilleur des marins de Cronstadt qui n’avaient pas bien compris le sens de la révolution.

Staline ne fut donc pas plus terroriste, pas plus massacreur, pas plus criminel que Trotski. Il fut simplement son rival victorieux dans la lutte pour la succession de Lénine.

Le trotskisme et le stalinisme ne furent donc que des formes du communisme exterminateur de même que s’affrontèrent dans le nazisme la SS et la SA.Avec Staline, en revanche, c’est un peu comme si dans le bolchevisme une organisation SA plus vulgaire avait triomphé d’une organisation SS plus élitiste.


Rappelons ici que l’on trouve dans le « Dictionnaire de la Réplique » (à commander au Centre Charlier, 70 Bd Saint-Germain, 75005 Paris, 40 € franco de port) une bibliographie qui permet de savoir les livres essentiels à acquérir pour mener les combats de l’intelligence et de la vérité.

A tous les lecteurs chrétiens de mon blog, que ce soient les enthousiastes de plus en plus nombreux ou les grincheux (c’est bien leur droit), je souhaite de très bonnes et saintes fêtes de Pâques.

A ceux qui ne partagent pas ma foi, j’exprime également ma reconnaissance pour l’intérêt qu’ils apportent à ce que j’écris et je leur adresse l’expression de ma meilleure considération.

« Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. »

dimanche 1 avril 2007

Déclaration finale du colloque "Quelle politique face à l'islam?"

A l’attention des candidats à l’élection présidentielle :

PROPOSITION EN VUE D’UNE POLITIQUE DE PAIX ET DE COHÉSION NATIONALE PAR RAPPORT À L’ISLAM

Les participants au colloque organisé par Chrétienté-Solidarité à Paris le 31 mars 2007 :

Considérant l’augmentation du nombre de musulmans en France ;

Reconnaissant leur dignité et leur droit à la liberté de prière ;

Considérant que tous les penseurs musulmans, depuis les origines jusqu’à nos jours, s’appuyant sur le Coran, refusent la distinction du politique et du religieux, du spirituel, du temporel et du culturel, et qu’ainsi l’islam, selon bien de ses penseurs actuels, entre difficilement dans les limites de l’acception du mot « religion » ;

Considérant que le Coran est pour les musulmans la parole de Dieu éternelle, incréée, et ne souffre aucune remise en cause, qu’il est le fondement de la loi civile et de l’identité musulmane en tout temps, en tout lieu ; qu’il comporte de nombreuses sourates appelant à la guerre sainte contre les Infidèles, les Juifs et les chrétiens ; que les « incroyants » doivent être mis à mort et les gens du Livre mis en dhimmitude ;

Observant que l’islam met parmi ses principes fondamentaux fixés par le Coran non seulement l’appartenance à l’Oumma, « la meilleure des communautés » qu’Allah ait donnée aux hommes, et supérieure à toutes les autres, mais qu’en France, « l’Oumma » se subdivise en organisations d’obédiences étrangères (marocaine, algérienne, turque, égyptienne, pakistanaise, saoudienne, etc.) structurant le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) ;

Observant que ce Conseil créé par le gouvernement de la République française n’est donc pas principalement français ;

Observant que la notion de culte est ambiguë en islam et recouvre essentiellement l’ensemble des lois et pratiques régissant tous les aspects de la vie communautaire et individuelle ;

Considérant que la distinction d’essence chrétienne, entre le religieux et le politique, le spirituel et le temporel, n’existe pas conceptuellement dans l’islam et que toutes les tentatives de laïcité, kémaliste ou baasiste, ont finalement échoué ;

Rappelant que selon l’enseignement constant des docteurs de l’islam, les musulmans ne peuvent accepter un ordre politique non islamique que tant qu’ils n’ont pas la puissance nécessaire pour imposer le règne de l’islam ;

Rappelant que dès qu’un tel espace est conquis socialement, puis politiquement, les non-musulmans n’ont que le choix entre le jihad et la dhimmitude comme dans plus de cinquante pays dans le monde ;

Rappelant que la France est principalement une création et un fleuron de la civilisation gréco-latine et chrétienne, qui a façonné jusqu’au concept de laïcité entendu comme nécessaire distinction entre les sphères du religieux et du politique ;

Refusant la mise sur un pied d’égalité du christianisme, fondateur de l’identité de la France, et l’islam, ordre social opposé à ses valeurs en bien des points ;

Estiment que l’Etat français devra donc exiger des musulmans de France et de leurs institutions :

1. La renonciation à l’affirmation de l’Oumma comme ensemble politique supérieur à la patrie française et par là-même la renonciation à toute solidarité politique ou militaire avec des Etats ou des groupes musulmans.

2. L’acceptation du principe fondamental d’égalité juridique de l’homme et de la femme et par là-même la reconnaissance du droit des femmes à choisir leur mode de vie ; la condamnation explicite de la polygamie ;

3. L’acceptation du principe fondamental de liberté de choisir sa religion ou de la quitter sans risque ;

4. L’acceptation de l’identité chrétienne de la France et des modes de vie qui en découlent ; l’engagement à ne pas avoir recours à l’appel public à la prière ;

5. La condamnation du jihad ;

6. La réprobation des régimes musulmans qui pratiquent discriminations et violences à l’égard des non-musulmans.


Bernard Antony
Richard Haddad
Louis Chagnon
Joachim Véliocas