mercredi 28 février 2007

Ce que je crois fondamentalement

Un lecteur de ce blog me disant approuver à la fois l’esprit de débat et de critique positive qui est le mien et aussi ma position motivée pour l’élection présidentielle, m’écrit pour me demander si je puis exprimer les raisons fondamentales de mon combat.

J’essaye donc de les exprimer dans le texte que voici :

Bien au-delà des enjeux politiques qui ont leur importance, au-delà même du choc des civilisations et des barbaries, ce à quoi nous sommes confrontés, en tant que Français, en tant que Chrétiens, en tant qu’hommes, c’est à l’aboutissement le plus radical de l’esprit de révolution qui semble être devenu maître du devenir de l’humanité.
Il ne s’agit plus seulement de la volonté de remplacement d’un ordre établi, économique et social, par un autre système censé être plus juste.
Il s’agit de la négation, plus ou moins ouvertement explicitée par ses idéologues et ses agents les plus conscients et actifs, de toute référence à des lois d’un ordre naturel, de l’existence d’une nature humaine, de tout sens de la finalité de la vie et de la mort.
Il s’agit bien sûr, comme l’a magnifiquement explicité le grand penseur russe Chafarevitch, de la vieille revendication, commune à toutes les utopies socialistes de l’histoire, d’éradication de la famille naturelle. Elle culmine aujourd’hui dans l’immense inversion du prosélytisme homosexuel et de la culture de mort.
C’est l’absolutisation du phénomène social considéré comme un grand Tout omnipotent, expression de l’inconscient collectif encore appelé volonté générale ; pouvoir totalitaire de plus en plus anonyme, décidant de la production que l’on rendra de plus en plus artificielle, selon les lois d’un eugénisme sans référence morale, du nombre d’individus jugé nécessaire;
décidant en conséquence, inéluctablement, de la politique d’euthanasie systématique en fonction des quotas de vie accordés aux différentes couches sociales.
Cet aboutissement de l’orgueil de l’homme s’affirmant seul créateur, est éclairé par les grandes leçons bibliques. Il a été, pour notre époque, superbement anticipé et décrit par les grands visionnaires que furent Aldous Huxley et Georges Orwell.
Face à ce grand défi, une simple opposition politique sans soubassement métaphysique est vouée au superficiel, au secondaire, au dérisoire, à la dissolution fatale dans le système broyeur.
C’est le système parfait de l’esclavage moderne sous couvert de discours libertaire qu’il faut d’abord désigner, démontrer et contester.
Il faut lui opposer l’insurrection de l’intelligence dans la soumission au réel et à la vérité qui seule rend libre.
Notre combat prend toute sa force dans l’invincible espérance en Celui qui a dit « je suis la voie, la vérité et la vie » et encore « la vérité vous rendra libre. »
Voilà le fondement de notre politique. Elle s’appelle Vérité et liberté.
Ne laissons pas confisquer la Liberté par les maîtres du mensonge et de l’esclavage.

jeudi 22 février 2007

LE 11 SEPTEMBRE, UN "INCIDENT"?

On me demande ce que je pense du propos de Jean-Marie Le Pen selon lequel les attentats du 11 septembre 2001 à New-York furent un « incident » et pourquoi cette affirmation.
Je réponds ceci sur le premier point.
Lorsque l’on parle du déraillement d’un train faisant 27 ou 42 morts on emploie le terme de catastrophe.
Lorsqu’un attentat à Bagdad cause la mort de 60 personnes, on ne dit pas non plus que c’est un incident.
Même dans le cortège infini des massacres et des horreurs des deux grandes guerres, 3000 morts, ce n’était jamais un incident.
Les 1200 morts de Mers el Kébir ce n’était pas un incident !
La mort de milliers de personnes chaque jour dans l’enfer des camps soviétiques ou nazis, ce n’était pas un incident quotidien.
Nos 3000 morts à Dien Bien Phu, ce n’était pas un incident.
Les quelques 3000 victimes du World Trade Center non plus. Qu’on le veuille ou pas, le 11 septembre 2001 est désormais une date de l’histoire.

Une petite précision suite à de nombreux commentaires

Il semblerait que mon nom revienne fréquemment dans les colonnes de certains blogs et autres sites web. Je précise que je ne participe à aucun site que mon blog. Tout ce que j'ecris, je le signe.

mercredi 21 février 2007

Je voterai Le Pen, quand même...

Un éloignement moral et des divergences politiques me séparent de Jean-Marie Le Pen et du Front National.
De ce mouvement, hélas devenu un parti, j’ai été exclu sans la moindre confrontation, médiocrement, n’ayant appris cette exclusion que par des journaux évoquant d’ailleurs des prétextes différents.
Mais je crois que si la politique est en partie l’art d’exprimer des sentiments, elle se dévalue lorsqu’elle est conduite par le ressentiment.
Aussi, si Le Pen m’a exclu, je ne l’exclus pas.
Car, tout bien réfléchi, je pense qu’il faut, pour le bien commun national, voter une fois encore pour lui.
D’abord parce qu’il a tenu ces derniers temps des positions plus fermes sur deux de nos plus importantes exigences politiques : la défense de la vie innocente, la liberté scolaire. Nous aimerions en revanche le voir se rapprocher de ce que nous savons absolument nécessaire pour l’avenir français : une politique de ferme opposition à l’avancée de l’idéologie islamique.
Nous faisons sur ce point des propositions réalistes dans le respect des personnes et de la liberté religieuse. Et c’est justement d’abord la défense de ces principes qu’il faut exiger des représentants de l’islam en France. En France et ailleurs. Puisque non seulement nous ne vivons plus dans un monde de repli national, mais que l’islam, plus que le christianisme, met en avant le principe de son unité communautaire mondiale, il faut attendre de ses éminents dirigeants en France qu’ils agissent concrètement pour les droits de l’homme auxquels ils se réfèrent tant. Ainsi, l’égalité des droits civiques et de liberté religieuse devrait-elle être assurée aux non-musulmans dans les pays dits d’islam. On ne devrait plus accepter au XXIe siècle que des dizaines de pays appliquent encore une politique de dhimmitude, c’est à dire, pour mieux nous faire comprendre, une pratique d’apartheid juridique et religieux.
Le droit d’ingérence sur la question des droits de l’homme étant désormais un principe des relations internationales, il n’est pas tolérable qu’il soit appliqué à sens unique. La France et l’Europe ne devraient pas admettre la relégation dans laquelle sont maintenus les chrétiens, même là où ils subsistent encore nombreux comme en Egypte. Je suis persuadé qu’en abordant la question de l’islam en France et dans le monde, Jean-Marie Le Pen qui peut avoir des conseillés avisés en la matière, obtiendrait l’approbation de l’immense majorité des Français mais aussi des musulmans éclairés.
Je voterai pour lui parce qu’il capte et exprime souvent encore dans le souffle de son discours, les angoisses, les révoltes, les aspirations d’un grand nombre de Français à une autre politique face à ce que j’ai appelé le génocide français ; ce génocide par substitution consistant notamment à remplacer par l’immigration les vides causés par l’avortement.
Que Jean-Marie Le Pen puisse ne pas se présenter serait une flagrante et odieuse injustice pour les Français qui ne se reconnaissent dans aucun des autres candidats.
Voilà pourquoi, il y a déjà plusieurs mois, j’ai appelé mes amis à peser, s’ils le pouvaient, pour qu’il obtienne les parrainages nécessaires à sa candidature.
Je ne voudrais pas non plus que l’abstention ou des votes même peu nombreux pour un candidat, disons peu convaincant, permettent à un François Bayrou idéologiquement affligeant d’être mieux placé que lui.
Je ne tiendrai naturellement pas rigueur aux amis qui ne partagent pas ma position sur ce choix conjoncturel. Car j’ai en effet toujours l’entière conviction qu’il faudra demain oeuvrer pour une véritable unité de la résistance nationale, fondée d’abord sur son enracinement clairement réaffirmé dans les valeurs morales et culturelles fondamentales de notre civilisation gréco-latine et judéo-chrétienne ; mais simultanément aussi sur la recherche des solutions politiques, économiques, sociales et syndicales nouvelles répondant aux défis de notre époque.
Il faudra sans aucun doute aussi repenser les formes d’organisation et d’utilisation des compétences, dans l’ordre des relations humaines, à la lumière des acquis positifs de la modernité.
Pour l’immédiat je suis persuadé que le vote pour Jean-Marie Le Pen manifestera la permanence d’une volonté de continuer la France.

lundi 19 février 2007

Bravo, Monsieur le rabbin!

Chrétienté-Solidarité accueille avec faveur les déclarations courageuses des dignitaires religieux de Lyon sur l’immense inversion dans l’histoire de l’humanité que constitue la reconnaissance d’un pseudo mariage de couples de même sexe.

Avec encore plus de ferveur, il salue les mots courageux du Grand Rabbin de Lyon, Richard Wertenschalg, tranchant enfin sur le moralement abject du politiquement correct.

Catholiques de conviction et Juifs de la fidélité doivent s’unir sans difficulté aujourd’hui pour un combat social commun sur la base du Décalogue, charte imprescriptible de la loi naturelle.

Dans un monde marqué par le prosélytisme homosexuel de la Gay-Pride et ses spectacles néroniens, la voix du Grand Rabbin de Lyon est celle de la dignité humaine et du respect des enfants.

mercredi 14 février 2007

DEUX POIDS, DEUX MESURES

Le criminel raciste antifrançais Philippe Bidart, assassin sans repentance de trois hommes est libéré pour être animateur social à Béziers avec une ahurissante complaisance médiatique.

Michel Lajoye, auteur d’un attentat anti-turc certes regrettable mais qui n’a pas causé la moindre égratignure, condamné de même que Bidart, est lui maintenu en prison bien au-delà de la période dite incompressible.

Cela montre le degré de perversion idéologique de certains magistrats et l’incroyable veulerie de l’Etat français, acceptant cette monstruosité judiciaire.

Ainsi le meurtrier sans regret de deux gendarmes et d’un policier français est-il digne de libération et de compassion alors que le non-meurtrier antiturc doit encore souffrir.

Chrétienté-Solidarité rappelle que Michel Lajoye est lui aussi un homme, qu’il a plus que suffisamment payé un acte condamnable mais sans conséquence. Il lui exprime sa compassion dans un élémentaire sens de fraternité humaine.

Il appelle ses amis à donner à Lajoye à sa sortie de prison la même assistance que celle accordée au criminel Bidart.

lundi 12 février 2007

Pourquoi nous ne voterons pas pour Nicolas Sarkozy

En prenant position en faveur de la légalisation de l’euthanasie, Nicolas Sarkozy initie une nouvelle étape dans le processus de mise en place du « «meilleur des mondes ».
Il y a, il est vrai, une logique dans la culture de mort.
Son idéologie fut d’ailleurs, il y a longtemps, exprimée par l’américaine Margaret Sanger, fondatrice du Planning Familial et grande admiratrice de la politique d’eugénisme et d’euthanasie du IIIème Reich.
L’euthanasie est une position très différente du refus de l’acharnement thérapeutique tel que compris par l’Eglise Catholique.
Il rentre dans la perspective totalitaire d’un Etat qui, peu à peu, s’arroge le droit de décider de la vie et de la mort des êtres innocents. Tout cela est bien sûr amené par un habile conditionnement médiatique à partir de cas de détresse émouvants.
L’avortement aujourd’hui, l’euthanasie demain, voilà les deux premières étapes du totalitarisme moderne. Il ne reste plus qu’à le parachever en fabriquant, par l’eugénisme venant en renfort des spectacles télévisuels, le petit nombre de génies et le grand nombre d’abrutis nécessaires au bon fonctionnement d’une société maîtrisée.
Monsieur Sarkozy, par ailleurs, a refusé l’investiture de son parti au courageux député du Nord Christian Vanneste, condamné par le tribunal du nouvel ordre moral pour avoir déclaré, sans mépris pour les personnes, ne pas accorder la même considération morale à l’association homosexuelle et à la famille.
On attendait de Nicolas Sarkozy moins de soumission aux lobbies de la culture de mort.
Nous préférons les médecins d’Israël, qui pêchent peut-être par acharnement thérapeutique dans le maintien en vie artificielle du général Sharon, aux dangers de ceux qui en prendront à leur aise avec le serment d’Hippocrate « Primum non nocere », ce qui signifie : par-dessus tout, notre devoir est de ne pas tuer.
Pour ce qui est du prosélytisme homosexuel et de ses revendications à la reconnaissance étatique, on attend avec intérêt de connaître la position de Nicolas Sarkozy et des autres candidats sur la polygamie homosexuelle, car la polygamie hétérosexuelle est de fait reconnue par la Sécurité Sociale et certaines associations de droit au logement.
Déjà, on le sait, les adeptes du multi-concubinage homosexuel de plus en plus nombreux réclament au nom des valeurs de tolérance l’instauration d’un pluri-pacs !
Quand on a rompu avec la morale judéo-chrétienne du Décalogue, il n’y a guère de raison de refuser cette moderne et pragmatique innovation !

mercredi 7 février 2007

Procès "Charlie Hebdo": communiqué de l'AGRIF

L'Alliance Générale contre le Racisme et pour le Respect de l'Identité Française et Chrétienne (AGRIF), présidée par Bernard Antony, entend, dans le cadre du procès fait par des associations musulmanes à Charlie hebdo, préciser ce qui suit :
  • Premièrement, contrairement à ce qu'affirme Philippe Val, l’AGRIF a emporté un certain nombre de succès judiciaires contre Charlie Hebdo.
  • Deuxièmement, les sentiments religieux doivent être respectés. Charlie hebdo, tout à son obsession antireligieuse, ne les respecte pas. Toutefois, les caricatures contre le « prophète » sont, en l’espèce, plus politiques qu'injurieuses. Le tribunal devra dire si le fait d’imputer l’origine d’une tradition terroriste au prophète – qui fut tout de même, d’après toutes ses biographies musulmanes (voir en particulier la Sira), un grand massacreur selon les coutumes de son époque, constitue une infraction pénale ou l’expression d’une opinion.


« Karl Marx serait aujourd’hui lepéniste »!

Voilà, à en croire les informations du 6 février à 19h sur France-Inter, une affirmation de l’ancien militant et intellectuel communiste Alain Soral, le conseiller actuellement en vogue de Jean-Marie- Le Pen pour les élections présidentielles. Elle aurait été assortie de propos sur le fait que ce dernier pourrait rassembler en effet derrière lui les pauvres des H.L.M comme le parti communiste de jadis (sous entendu : le vrai, le grand, le pur)

Et c’est ainsi qu’en l’an de disgrâce 2007, c’est un conseiller de Le Pen qui refait le coup d’un Karl Marx somme toute du genre Armée du Salut.

Mon premier mouvement a été le haussement d’épaule et j’ai commenté pour ma chienne Praline qui me regardait, interrogative : n’importe quoi !

Et puis, très vite, une pulsion d’indignation, la pensée que l’on ne pouvait laisser passer une telle ineptie pour ce qu’elle recouvre, tout de même, d’explicite adhésion à l’un des plus gigantesques bourrages de crâne de l’histoire, de distillation, encore, du mensonge essentiel au cœur de la subversion communiste, à savoir que ce serait la générosité, le désir de justice (la charité, quoi!) qui seraient les principes de la pensée et de l’action du communisme marxiste.

Je ne connais pas Alain Soral. Des amis me le disent sympathique et je les crois volontiers, ils me demandent de comprendre les difficultés de son évolution idéologique et j’y suis prêt. Je combats pour des idées et non contre des personnes. Mais ce qui est affligeant c’est que Soral dispose tout de même de l’audience accordée, es-qualité, aux conseillers de Jean-Marie Le Pen.

Ce que sa déclaration révèle, en convergence avec d’autres propos, c’est que venant du parti communiste, il ne rompt avec le communisme mais seulement avec l’actuel parti bien décevant pour lui.

Alors, il se livre en quelque sorte à une manœuvre de transfert visant à impulser dans le Front National l’élan révolutionnaire qu’il ne trouve plus dans le parti de Marie Georges Buffet, la « dame-pipi » du siège du Colonel Fabien.

Ainsi, sous couvert du parti de Jean-Marie Le Pen, il continue, si on veut bien y réfléchir, à faire de la propagande marxiste.
En effet, affirmer que Marx serait lepéniste, ce n’est pas autre chose qu’un artifice de dialectique marxiste consistant à marxiser Le Pen ! Bravo camarade Soral !

Encore une fois, j’aurais pu mépriser, me contenter de penser que l’important c’était que Le Pen ne devienne pas marxiste et qu’il n’y a pas fondamentalement de danger pour cela, je le sais bien.

Mais l’évidence, c’est que pareille affirmation -ô certes pas déterminante pour l’avenir de l’humanité, prend néanmoins place dans une propagande toujours recommencée d’admiration pour Marx et de légitimation du marxisme qui nourrit sans cesse, sous différents masques, une subversion fondamentale dont la technique des dialecticiens consiste à détourner bien des causes et des valeurs à son usage.

Je ne doute pas un seul instant que Le Pen se contrefiche absolument des propos de Soral. Verba volent. Mais, je le connais. Après tout se dit-il, si l’on fait voter Karl Marx en ma faveur, c’est toujours bon à prendre. On a déjà tellement fait voter les morts !

Le malheur c’est que la charogne de ce mort là, avec celle de son fils « spirituel » Lénine, n’en finit pas d’empester.

Car Karl Marx (Soral le sait bien!) ne pensait pas, n’agissait pas, vraiment pas, pour la cause des pauvres.

Son ami Engels, proclamait : « Dans le prolétariat, ce qui nous intéresse, ce n’est pas qu’il est pauvre, c’est qu’il est une force ».

Et au bureau politique du parti communiste cher à Soral, le redoutable Jacques Duclos sous son air jovial, notait dans son célèbre cahier :
« problème : ouvriers parisiens de la métallurgie trop payés » !
Cela rendait en effet plus difficile la mobilisation communiste de Billancourt.

C’est cela le marxisme : l’utilisation cynique, odieuse, des pauvres pour la manœuvre révolutionnaire, pour une révolution sans morale, sans valeur, sans finalité autre que le pouvoir pour le pouvoir ; cette « révolution grande dévoreuse d’hommes » comme le disait l’ignoble Trotski faisant fusiller les marins de Cronstadt et n’imaginant pas qu’il serait lui aussi- et tant mieux – dévoré, son crâne de grand exterminateur fendu par un coup de piolet stalinien asséné par son secrétaire de toute confiance…

Mais camarade Soral, monsieur Le Pen, puisque l’occasion nous en est imposée, rappelons tout de même ce qu’était ce Karl Marx, ce lepéniste du XIXème siècle. Oh bien sûr, qu’il en dit et écrit des choses, ce gros prophète à la barbe sale qui, selon tous les témoins exhalait des odeurs de mauvaise charcuterie anglaise ou germanique, et dont les furoncles pustulaient à n’en plus finir ; qui après avoir engrossé sa servante, mais très avide de respectabilité bourgeoise, demandait à Engels de reconnaître le bébé comme le sien. Sa douce épouse, il est vrai, ne badinait pas sur la morale.

Mais plus personne, ne lit aujourd’hui sa lourde philosophie, ce conglomérat de matérialisme à la Feuerbach et de dialectique hégélienne au profit d’une substitution athée du messianisme talmudique. De cette pesante pensée, tous les intellos gauchos, cocos, maos, les Glucksman, les Finkelkrat, les Lévy, ceux qui s’autoproclamèrent « les nouveaux philosophes », finirent par s’émanciper, préférant finalement « avoir raison avec Aron que tort avec Sartre ».

Alors que conserver de lui ? Son antisémitisme ? On espère que non. A sa décharge, dans la ligne voltairienne il n’était pas le seul, ils étaient presque tous antisémites à gauche, comme le rappelle Zeev Sternhell, de Chirac (Auguste) à Tridon, à Toussenel, à Proudhon, à Blanqui, aussi antisémites qu’anti chrétiens.

Marx, un « Juif de la haine de soi » ? Comme disent aujourd’hui les psychanalystes freudiens préposés à la traque de l’inconscient antisémite comme madame Roudinesco -néanmoins toujours marxiste, car les ressources de la dialectique sont inépuisables.

Etonnant Karl Marx! Dans sa jeunesse, dévot de la vierge Marie, dans sa vieillesse faisant des poèmes à Satan. Et maintenant, d’outre-tombe, par l’opération de l’esprit de Soral, devenant lepéniste !

Mais le Karl Marx le plus connu, le Karl Marx des cocos, le Karl Marx des bolchos, c’est celui du Manifeste du Parti Communiste.

C’est celui-là, sans doute, que le camarade Soral transforme en proto-lepeniste (et donc Le Pen en néo-marxiste).

Ce Marx là, que dit-il dans son texte emblématique ?

Que « la bourgeoisie est la grande classe révolutionnaire de l’histoire » mais qu’elle va devoir céder la place au prolétariat qui va l’anéantir, établir sa dictature, avant de fermer, l’histoire avec l’avènement radieux de la société sans classe du paradis communiste. Quant aux autres classes, « les classes moyennes, le petit industriel, le petit marchand, l’artisan, le paysan…elles cherchent à faire tourner à l’envers la roue de l’histoire ».

Et voici comment parle celui que l’on veut faire passer pour un petit frère des pauvres, des classes les plus démunies : « racaille en haillons, pourriture inerte des couches les plus basses de l’ancienne société ».

La haine de Karl Marx à l’égard notamment des paysans était obsessionnelle, terrifiante, satanique en effet. Elle contenait en germe l’extermination lénino- trotskiste de dizaines de millions d’hommes éliminés non pas pour ce qu’ils faisaient mais pour ce qu’ils étaient.

De même qu’Hitler exterminait les Juifs pour le seul fait qu’ils étaient juifs, les communistes exterminaient les koulaks pour le seul fait qu’ils étaient des koulaks.

Voilà ce dont, depuis des années, et des années, ont témoigné les militants de l’anti communisme, vilipendés, injuriés, persécutés, écrasés souvent mais ayant toujours pour honneur de rappeler l’immense martyrologe des plus de cent millions de morts de la logique marxiste. C’est pour eux que Jean-Marie Le Pen eut un jour le geste admirable d’une minute de silence au cœur d’une grande émission de télévision. Ce soir là, il me fit venir les larmes aux yeux.

J’aimais ce Le Pen là qui faisait remonter la voix des morts oubliés des charniers de toutes les loubianka kagebistes, des fosses communes immenses recouvertes de neige, des camps d’extermination de la presqu’île de la Kolyma et des chantiers du canal de la Mer Blanche, et de ceux des famines d’Ukraine, et de ceux expirant sous les tortures des bourreaux de Pol Pot, d’Enver Hodja et de Caucescu.

Je pense aujourd’hui à Jean-Marie Le Pen. Est-il possible que le conseiller principal qu’il a choisi puisse lui faire accepter d’en appeler ainsi à Karl Marx pour rallier les suffrages des pauvres ? Après tout lui diront certains, « il faut ratisser large », même avec un vieux râteau rouillé.

J’aurais pu bien sûr me contenter de prophétiser sans peine que la récupération de Marx ne rapportera pas une seule voix.
Mais au-delà de calculs électoralistes, mauvais de surcroît, je tenais à exprimer que c’est une mauvaise action que de participer à l’actuelle tentative de retour à l’idéologie marxiste alors que de la Chine à Cuba, le communisme toujours encore, asservit et tue.

mardi 6 février 2007

Les "gentils camarades"

Imaginons un simple instant ce que susciterait une « saga » télévisée produite par une équipe non-conformiste qui mettrait en scène d’une manière émouvante une retrouvailles d’anciens militants sympathiques de la Collaboration pendant la guerre, dont un rescapé d’un camp du goulag, une intellectuelle du P.P.F. de Jacques Doriot, et un ancien milicien de Joseph Darnand !

Toute la classe politico-médiatique s’étoufferait d’indignation, hurlerait à la provocation, au retour de la bête immonde, exigerait une épuration immédiate. Et l’unanimité républicaine se ferait devant l’affreuse injure faite à la mémoire de l’humanité.
Le camarade Jacques Chirac dirait, pâle et la voix caverneuse, toute sa consternation. S’ensuivraient les appels au « plus jamais çà !» de Marie-Georges et d’Arlette, de Ségolène et de Dominique, de Nicolas, de François, de José et même de Philippe.

Et pourtant, est-il admissible qu’aujourd’hui on puisse passer sur France 2 un feuilleton mettant en scène de « gentils camarades » du parti communiste ?

Est-il acceptable que l’on pare ainsi pour les téléspectateurs ignorants et les plus jeunes notamment, ce parti, cette organisation « collabo » du plus gigantesque et du plus durable système d’écrasement de la personne humaine que l’humanité ait connu, d’une aura de si sympathique vie militante ?

Et ce, sans texte d’avertissement pour au moins rappeler ce que fut, et ce qu’est encore, l’abomination communiste; sans rappeler que c’est à l’école du Goulag lénino-trotskiste qu' Hitler envoya se former les organisateurs de ses camps et à l’école de la Tchéka -devenue NKVD, qu’allèrent se former ceux de la Gestapo ?

Est-il possible qu’à France 2, on fasse aussi cyniquement du passé table rase?

« Du passé, faisons table rase ! », ces paroles de l’Internationale font le titre d’un nécessaire ouvrage publié sous la direction de Stéphane Courtois, en complément de l’indispensable « livre noir du communisme ».

Ils sont dans ma bibliothèque parmi les dizaines de livres des rescapés des enfers de l’ordre rouge, depuis les camps d’extermination de Kolyma jusqu’au camp 113 de l’abject tortionnaire Boudarel.

Les commentaires suaves du Figaro-TV sur « Les camarades » m’ont ramené à ces rayons de livres ordonnés autour de l’œuvre immense de Soljenitsyne.

J’ai feuilleté à nouveau « Du passé faisons table rase ». Ainsi, je me suis arrêté à la page 331 : c’est la publication d’un simple constat médical effectué par un médecin héroïque. Il a été publié après la libération de la dictature rouge par le service d’information bulgare consacré à la mémoire du communisme. Il décrit le corps de la jeune fille Mara Ratcheva, arrêtée le 24 mai 1945 avec, pour cette seule journée, des centaines de militants paysans du parti agrarien et rendue à sa famille comme s’étant suicidée.

On peut lire notamment :

« Tous les ongles des pieds arrachés
-Trois doigts de la main gauche cassés
- Les deux oreilles coupées
- Téton du sein droit arraché
- Langue arrachée, toutes les dents cassées
- Peau du ventre arrachée sur une longueur de quinze centimètres »

Dans le livre noir, en 1997, le tableau est, disons, moins parlant, tout simplement comptable, celui de « l’approximation minimale » des tués dans les exécutions de masse, les massacres, les famines organisées, les camps d’extermination :

- URSS : 20 millions de morts (les chiffres officiels aujourd’hui sont de 34)
- Chine : 65
- Vietnam : 1
- Corée : 2
- Cambodge : 2
- Europe de l’Est : 1
- Afrique : 1,7
- Afghanistan : 1,5
- Amérique latine : 150’000

Alors, vous qui me lisez, je vous en conjure, dénoncez comme vous le pouvez, en écrivant à vos journaux, à France 2, en rappelant la vérité à vos amis, à vos enfants ou petits-enfants.


Quelques "indispensables"

Solidarité

Chrétienté Solidarité - AGRIF
70, boulevard saint Germain
75005 Paris
Tel : 00 33 140 469 631
Fax : 00 33 140 469 647
Paris, le 04/02/2007

Message aux organisations pro-vie portugaises et à leurs militants


Tous les Français attachés au respect de la vie innocente sont attentifs au combat que vous menez au Portugal.

Ils espèrent que vos efforts seront couronnés de succès dimanche prochain, mettant ainsi un coup d'arrêt à la barbarie montante.

Nous vous assurons, pour notre part, de notre grande amitié dans le même combat et la même espérance.



Bernard Antony
Président de Chrétienté-Solidarité et de l'AGRIF

vendredi 2 février 2007

Anti- humain – Anti-chrétien


AGRIF Paris le 02 février,
70 Bd Saint Germain
75007 Paris
Tél: 01.40.46.96.31
Fax: 01.40.46.96.47
www.agrif.fr
agrif@wanadoo.fr


Bernard Antony, président de l’Agrif, communique :


Pour avoir simplement exprimé que l’homosexualité ne pouvait être moralement considérée de même que la sexualité naturelle qui unit un homme et une femme et permet l’éclosion de la vie, le député du Nord Christian Vanneste a été condamné par les tribunaux du nouvel ordre moral et exclu de l’UMP par Nicolas Sarkozy.

D’autre part, la Cour de Cassation, sans du tout motiver ses arrêts, a cassé les décisions qui condamnaient le groupe de Rap vociférant les appels aux viols et aux meurtres, et la sinistre mascarade obscène de Sainte Capote de dérision antichrétienne.

Au train où vont les choses, dans l’inversion-subversion radicale des valeurs qui fera placer bientôt la marquis de Sade, plus révolutionnaire que J.J Rousseau, au Panthéon, la Bible, le Talmud, les traités de morale ne seront-ils pas bientôt interdits ?

La Bible en effet déclare « abominable » l’homosexualité, de même le Talmud et tous les traités de morale chrétienne.

Ne serait-il point temps que les responsables religieux, juifs et chrétiens, sur la base de la même loi morale, se dressent contre la loi de César qui offense comme jamais la loi de Dieu ?

Après le nouvel incendie d’Eglise, qui a cette fois-ci visé Saint Antoine de Ginestié à Nice, l’Agrif bien sûr se porte partie civile et appelle à la manifestation d’indignation qui s’impose auprès des pouvoirs publics. J’y prendrai la parole. Ce sera jeudi prochain 08 février à 18h30, Place du Palais de Justice, centre ville.

jeudi 1 février 2007

Jean Paul Gaultier, le parti pris de la lâcheté


Le défilé de haute couture de Jean-Paul Gaultier ne tranche pas par son originalité.

Il choisit, lui aussi, le conformisme du blasphème sachant que dans notre pays on peut exploiter encore, à fond et sans risque, le filon de la dérision anti-chrétienne.

Il est beaucoup moins dangereux, en effet, de profaner les images les plus sacrées pour les catholiques que de produire des robes avec des versets du Coran, ce qui n’a pas été possible plus de 24 heures.

Le plus triste est que des journaux comme Le Figaro Madame reproduisent ces petites ignominies que s’offrent sans doute avec délectation les « bobos » les plus fricqués.

L’AGRIF invite ses adhérents à ne jamais se lasser de protester contre ces offenses au sacré.