mardi 27 mars 2007

Identité nationale : clarifions le débat!

Dans le choc actuel des démagogies électoralistes, la notion d’identité nationale invoquée dans la confuse mêlée des manœuvres et des slogans, plus que dans un véritable débat d’idées, perd en compréhension ce qu’elle gagne en extension.
Comme celle d’un individu dont la photo d’identité à un moment de sa vie reflète l’évolution depuis la naissance, l’identité actuelle d’une nation résulte d’une histoire depuis sa conception, des facteurs humains, religieux, culturels, politiques qui l’ont modelée et par lesquels elle s’est durablement fixée.
La France est originellement la continuatrice de la civilisation gallo-romaine. Elle résulte de l’alchimie réussie au sein de cette dernière de diverses populations européennes, latines, celtes et germaniques, basques et ibères.
Le baptême de Clovis en 496 a remarquablement marqué et symbolisé tous les facteurs constitutifs de son identité pendant des siècles.
Le germanique Clovis, de la tribu des Francs saliens, a été sacré roi selon des formes et une tradition d’essence biblique, symbolisée par les gestes judéo-chrétien de l’onction davidique par l’huile sainte, et celle du baptême dont s’inspire le sacre.
Dans sa soumission spirituelle à Saint Rémi, modèle des grands évêques défenseurs des cités face aux déferlements barbares, Clovis accomplit l’acte fondamental de l’intégration décisive de la France, « fille aînée de l’Eglise » dans la chrétienté. En sollicitant et obtenant de l’empereur de Byzance sa désignation au titre de consul, il manifeste sa volonté de tenir le fil de la continuité du sens romain de l’Etat.
La France va alors peu à peu se former dans ses éléments constitutifs fondamentaux tels qu’énoncés dans les réflexions sur la civilisation de Paul Valéry, une nation européenne au sein de ce petit cap de l’Asie qu’est l’Europe, principalement façonnée par la religion chrétienne, la raison grecque, le droit romain. Ceci bien sûr n’amène pas à oublier d’autres facteurs et apports de moindre importance.
Athènes, Rome et Jérusalem sont ainsi les noms des trois racines essentielles, religieuses, morales, culturelles, politiques de notre civilisation et de l’identité française. Celle-ci, comme en témoignent encore les cathédrales, églises et monastères, fut principalement pendant des siècles une identité chrétienne. La fleur de lys, symbole de pureté dans la Bible et symbole marial, est celle du drapeau de la royauté, les trois fleurs symbolisant la Sainte Trinité.
Mais le drapeau tricolore aussi vient du plus loin de notre mémoire : avec le bleu azur du ciel, couleur de Saint Martin le patron de la Gaule et aussi celle des Mérovingiens et des Carolingiens ; avec le rouge, couleur de Saint Denis patron de Paris et aussi celle des capétiens ; avec le blanc qui fut la couleur des huguenots et donc du panache d’Henri IV, et devint par la suite celle du commandement de nos armées.
La langue française enfin, à peu près fixée dès le XVème siècle, et devenue langue nationale au XVIème, puis rayonnant trois siècles durant dans une universalité que l’on célébrait au XVIIIème avec le célèbre concours ouvert à la cour du roi de Prusse, a été, sans préjudice nécessaire pour nos parlers régionaux, l’élément véhiculaire le plus essentiel de notre identité française. Etre français, c’est en effet d’abord parler le français.
Dans les cinquante dernières années surtout, l’identité française a été l’objet d’une telle conjonction de facteurs d’évolution et de modifications que l’observation de la possibilité d’un changement radical d’identité, voire de la fin d’une identité dans un processus de génocide par substitution se pose.
La langue française se porte mal ; la France est déchristianisée ; son Etat dépérit tandis que pullulent les administrations ; sa capacité d’intégration n’est plus au niveau de ce qu’elle doit absorber d’immigration et surtout en considération du fort potentiel différentialiste de cette immigration, et notamment de l’importance des populations marquées par l’appartenance au code de vie de l’umma islamique.

Les politiciens parlent aujourd’hui d’autant plus de l’identité nationale que celle-ci perd de plus en plus rapidement, depuis cinquante ans, ses caractéristiques essentielles.

A la boursouflure du mot correspond l’atrophie de la réalité. Et la vérité c’est que tous les partis politiques du système ont plus ou moins contribué à l’assassinat de cette identité pour des raisons de haine religieuse ou idéologique. Ils n’osent plus naturellement défendre ce qu’il y a encore peu de temps, Frédéric Mistral et Charles Péguy appelaient l’un « la race latine » et l’autre « la race française », tout comme le faisaient un Jules Ferry, un Jaurès et un Léon Blum. En un mot, la race au sens biblique et non au sens nazi.

La race française dont le mulâtre Alexandre Dumas est un illustrateur génial. Ce n’était pas en effet l’héritage héréditaire, et tout aussi respectable qu’un autre, de nos racines ethniques mais ce que l’on peut appeler « l’esprit français ».

Ils ne veulent plus reconnaître cet esprit français (comme il y un esprit anglais, russe ou japonais), c'est-à-dire une certaine manière de vivre, d’aimer, de rire, de chanter, de mourir que marque toute une immense littérature et toute une culture de Charles d’Orléans à Rimbaud, de Villon aux grands acteurs du cinéma français avec Arletty, Louis Jouvet, Pierre Fresnay, Gérard Philippe, etc…

Toute reconnaissance de la spécificité française leur fait horreur en dehors de celle, certes respectable, de nos vins et fromages, mais celle-là, on peut la défendre sans trop de risques d’accusation du Big brother antiraciste.

Moins encore ils veulent reconnaître et défendre non seulement les racines mais surtout les valeurs chrétiennes éternelles qui, implicitement ou explicitement, ont modelé fortement cet esprit français. L’immense patrimoine des milliers de beautés architecturales, musicales ou littéraires de la spiritualité chrétienne selon le génie français, de Notre Dame de Paris et de ses orgues aux chapelles romanes des Pyrénées et aux chorales d’Alsace n’est plus pour eux, au mieux que fond de musée.

Une immense subversion nihiliste dans la culture, et par ce qu’ils appellent la culture, a ainsi été menée aussi bien par l’équipe Chirac-Douste-Blazy-Donnadieu de Vabres que par Jack Lang. Tout a été fait pour ne pas transmettre Ronsard et Molière aux jeunes Français et à ceux qui auraient pu le devenir.

A la langue de Stendhal et de Proust, on substitue non pas bien sûr l’anglais du grand Shakespeare mais le « fastfoude » de l’idiome cosmopolite, le parler macdonald mélé des onomatopées de la sauvagerie du « verlan ».

N’évoquons pas ici longuement l’abandon politique du principe de souveraineté à maintenir dans la recherche de l’harmonie des nations européennes. L’Etat n’est plus désormais qu’agent d’exécution des objectifs, planifications et décisions de la souveraineté des instances internationalistes.

Alors, comme le peuple français, malgré la constante de l’abrutissement médiatique, sent encore plus ou moins confusément, qu’on le dépossède de son être et renâcle, Dame Ségolène et Sire Nicolas et les autres, plus ou moins, déversent leurs flacons de poudre de perlinpinpin identitairement falsifiée et permettent aux descendants des enfants de la patrie d’agiter les drapeaux et de clamer leur désir de voir un sang impur abreuver les sillons. A vrai dire, cela ne mange pas de pain. Surtout, ils célèbrent tous la France comme étant la patrie révolutionnaire des droits de l’homme. Pour eux, après Jean-Jacques Rousseau et les Jacobins, la nation « c’est la fraction consciente et organisée de la révolution », celle qui exprime « la volonté générale ».
Mais qui observe avec Jean Madiran que les droits de l’homme c’est théoriquement fait pour tous les hommes dans l’humanité qu’ils partagent ?

Bien d’autres nations, des Etats-Unis à Israël, de la Suisse à l’Afrique du Sud se proclament patrie des droits de l’homme !
Ce n’est pas sur cela que l’on fonde une identité ! Certes, il y a « identique » dans identité et toute photo d’une personne reflète ce qu’elle partage avec tous les autres hommes et qui distingue à l’évidence l’homme des autres animaux. Mais cette photo révèle aussi ce qui heureusement la différencie, ce qui fait son identité particulière.

L’identité française ce n’est donc pas le fait de l’appartenance des Français à l’espèce humaine et à la dignité qu’elle mérite !

L’identité est ce qui distingue culturellement la communauté de destin français des autres communautés humaines, c’est le résultat d’une histoire, de la volonté politique qui présida à la fabrication de la France, c’est une foi religieuse longtemps partagée, c’est la formation et la continuation d’un peuple avec ses parlers régionaux et sa langue longtemps facteur d’universalité, ce sont cinquante mille clochers et trente-six mille communes et monuments aux morts.
Ce sont des milliers de statues de Jeanne d’Arc qui fut, certes, l’héroïne de la patrie française, simultanément formée et menacée mais qui fut héroïne parce que sainte. Comment oser invoquer le modèle de sainte Jeanne d’Arc en oubliant qu’elle était d’abord habitée par Dieu, par la foi dans le Christ, par l’amour de sa patrie voulue par le ciel, en méprisant voire en piétinant l’exemple qu’elle donnait, les valeurs qu’elle incarnait ?

L’identité française est aujourd’hui menacée fondamentalement par deux facteurs.
Le premier est celui de l’oubli, du refus même, des valeurs spirituelles, culturelles, humaines sur lesquelles a vécu séculairement notre peuple. Cela s’appelle une décadence.

Le second est celui de l’implantation massive d’un autre ensemble à la fois religieux, culturel, sociologique, avec d’autres références, avec une autre mémoire que la française jusqu’à ce jour, une autre capitale fondatrice que Jérusalem-Rome et Athènes : La Mecque.

Que des musulmans aient pu jadis, tel le grand Bachaga Boualem, se sentir, se vouloir français est une évidence. Lui-même admirait la chrétienté et ses valeurs. La bonne question à poser aux musulmans qui affirment vouloir s’intégrer dans la communauté française est donc celle-là : reconnaissez-vous, comme la vôtre, l’histoire de France ? Acceptez-vous que vos enfants aient pour héros Charles Martel et Charlemagne et Jeanne d’Arc et aussi le Bachaga Boualem qui voulut en effet pour les siens les droits des Français au prix des devoirs et des sacrifices?

L’identité nationale, ce n’est pas seulement un passeport, une carte d’identité, c’est l’acceptation de fusionner sa propre identité dans une séculaire communauté de vouloir vivre ensemble dans une nation qui a commencé, il y a bien longtemps, avec Vercingétorix, Sainte Blandine et Sainte Geneviève de Paris.

vendredi 23 mars 2007

Propos de Le Pen: de la perplexité au refus.

Je reçois plusieurs appels me demandant ce que je pense, d’une part, des déclarations du chef de cabinet de Jean-Marie Le Pen dans le Figaro d’hier, de l’autre, des réponses de Jean-Marie Le Pen lui-même aux questions de l’hebdomadaire Famille Chrétienne.

Sur le premier point il s’agit en substance de propos envisageant favorablement une possibilité de rapprochement avec Nicolas Sarkozy. Je lis en effet notamment : « Nicolas Sarkozy défend les valeurs traditionnelles de la droite, cela nous rapproche »…
Cela me laisse perplexe. Car j’ai comme l’impression qu’autour de Le Pen, on veut, selon les conseillers, aller dans des directions bien différentes.
J’observe dans certains cas des tonalités d’orientation gauchisante et ici un propos plus droitiste mais non moins surprenant.
L’affirmation selon laquelle Nicolas Sarkozy défendrait les valeurs traditionnelles de la droite me parait en effet très contestable.
Quelles sont donc ces valeurs traditionnelles ? De quelle droite parlons-nous ?
Je comprends peut-être mieux maintenant l’attitude de Jean-Marie Le Pen. Après m’avoir invité comme d’autres à venir le soutenir à Lyon sans parler, il vient d’exprimer son interdiction de m’inviter à un colloque portant sur les questions sociales.

Cette conception de l’unité patriotique me paraît à vrai dire très surprenante. Il faut toute la stupéfiante patience stratégique d’un Bruno Mégret pour l’accepter. Il est vrai que moi je n’ai strictement rien à me faire pardonner par le président du Front National…

En fait, je crois surtout qu’il est très difficile d’être avec Jean-Marie Le Pen dans la vérité du moment. C’est un peu comme jadis au parti communiste où il était très difficile d’être à l’heure du parti et où l’on excluait ceux qui étaient « en retard »comme ceux qui étaient « en avance ».
Notons au passage que si c’est le directeur de cabinet de JM Le Pen qui donne l’heure exacte, il serait alors peu cohérent de reprocher à Philippe de Villiers de vouloir ramener à Sarkozy les voix de la droite nationale !

A ceux qui me reprochent d’avoir des amis chez Philippe de Villiers et qu’ils traitent de traîtres, je réclame donc un peu plus de modération de propos ! Les invectives ne servent à rien. On l’a bien vu lors de la crise avec les mégrétistes en 1998 où certains qui sont à nouveau sur les tribunes avec Le Pen l’injuriaient vigoureusement, et pour certains, ce qui est bien pire, organisaient rationnellement sa diffamation avec le « document Franck »…

Totalement libre pour ma part, et n’étant guère enthousiasmé par monsieur de Villiers, je ne veux pas pour autant me fâcher avec des amis qui défendent les valeurs fondamentales de la culture de vie de notre droite sociale et nationale mais croient bon de le soutenir.
Il faudra bien en effet rassembler tous les gens de bonne volonté mais certes pas derrière la bannière morale de Simone Veil…

Sur le second point, l’entretien dans Famille Chrétienne, je comprends fort bien certaines réflexions de Jean-Marie Le Pen par rapport à l’Eglise Catholique et j’y reviendrai à l’occasion.
Nul mieux que moi n’est mieux placé pour savoir la difficulté qu’il y a eu trop souvent à défendre des positions chrétiennes en rencontrant l’hostilité de trop d’ évêques.
Mais quitte à choquer, je dirai ici, pour faire court, que le respect de la vie innocente, la lutte contre la banalisation de l’avortement, n’est pas une affaire de morale catholique. Il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour refuser l’atteinte à la vie.

En revanche je suis très perplexe encore sur ses réflexions quant à l’euthanasie et sa position « non définitive pour l’instant ». Je lis en effet :
« Moralement et philosophiquement, je suis partisan du respect de la vie du début jusqu’à la fin. Mais l'évolution de la société m'interroge. Demain, il y aura des pressions très fortes du fait de millions de très grands vieillards dont beaucoup seront en situation de dépendance, avec de grandes souffrances et des coûts médicaux vertigineux. Savez-vous que la moitié des dépenses de santé pour un individu concerne les derniers mois de la vie? Savez-vous combien il y a de centenaires en France aujourd'hui? Trente mille et bientôt trois cent mille... Comment allons nous faire? Je m’accroche à la position chrétienne, mais comme homme politique responsable, je me pose la question de l’euthanasie. Je n’ai pas de position définitive pour l’instant ».

On n’est plus là du tout dans le débat sur la licéité de l’abréviation de la vie en phase terminale pour abréger des souffrances. Ce que prône, je le rappelle, la morale chrétienne, c’est le refus de l’acharnement thérapeutique.
Non, Jean-Marie Le Pen s’interroge sur la question économique et sociale du nombre des centenaires qui augmente. On est là dans le débat initié par Jacques Attali.

Venons en maintenant à sa réflexion sur le rôle des religions. Il affirme d’abord « son estime pour les différentes croyances qui tentent d’arracher l’homme à la terre ». Je ne polémiquerai pas sur ce propos qui est évidemment circonstanciel et n’est pas de portée doctrinale. Il est acceptable si on le considère comme une réflexion rapide sur l’essence du phénomène religieux, sur l’interrogation qui différencie l’homme des autres animaux sur le pourquoi de la vie et de la mort. Je tiens tout de même à préciser que je n’ai pas, on s’en doute, la même estime pour toutes les croyances !
En revanche, lorsqu’il traite de l’islam un peu comme Napoléon jugeant de l’utilité sociale du catholicisme, je ne suis pas du tout perplexe. Je ne viole pas du tout la discrétion totale que je garde toujours sur ce que furent nos relations privées et amicales de jadis en évoquant que j’eus avec lui sur ce point quelques échanges tendus. En effet, il affirme publiquement aujourd’hui ce qui faisait dissension entre nous.
Peut-être en effet que l’islam est souvent un bon ciment social. Mais il ne l’est que pour les musulmans ! Car dans aucun pays, il n’a été un bon ciment social pour les non-musulmans et donc pour l’ensemble de la société.
La logique de l’islam, c’est en effet celle d’un totalitarisme incompatible avec une saine laïcité de distinction du religieux et du politique ; c’est d’établir la fracture avec les non-musulmans, dès que l’islam est majoritaire ou en position de force ; c’est de réduire les « gens du livre » (chrétiens et juifs) en dhimmitude et bien sûr de ne pas tolérer les autres, c'est-à-dire les incroyants.
Des banlieues socialement cimentées par l’islam c’est l’évolution vers une cassure nationale que d’autres pays ont connu. Je ne soutenais pas jadis, contrairement à Jean-Marie Le Pen, les chefs Serbes qui refusaient l’indépendance aux autres nations de la Yougoslavie, en conformité pourtant avec la constitution fédérale. A ces Serbes j’avais dit à Bruxelles qu’ils feraient mieux de s’occuper de leur Kosovo, de plus en plus islamiquement cimenté et fracturé, plutôt que de faire la guerre aux Slovènes et aux Croates. Ce fut hélas trop tard pour la Serbie quand les dirigeants s’aperçurent des conséquences de leur tragique aveuglement pour le peuple serbe.
Je ne sais pas ce que penserait aujourd’hui le dirigeant nationaliste serbe emprisonné à la Haye et dont Jean-Marie Le Pen fut le grand ami, si on lui lisait cette affirmation de « l’islam ciment social » !

En terminant ces lignes, je pèse la chance que m’a donnée finalement Jean-Marie Le Pen en me laissant exclure du Front National sans d’ailleurs quelque protestation que ce soit de quelques bons amis à qui, compréhensif, je n’en veux nullement.

Je suis en effet désormais strictement libéré de tout devoir de réserve que m’eût encore, ces jours-ci, imposé le fait de parler à côté de Le Pen pour le soutenir « quand même ».

Mais maintenant il m’est bien difficile de le soutenir « malgré tout » ! Cela n’aura certes pas, je le sais bien, de grandes conséquences électorales. Du moins mes enfants et mes onze petits enfants sauront que jamais je n’aurais accepté, de qui que ce soit, sans réagir, la perspective d’islamisation de nos banlieues et de cassure libanaise ou kossovarde de notre peuple.

mercredi 21 mars 2007

« Le réchauffement islamique de la planète »

Sans doute faut-il s’inquiéter du réchauffement climatique de la planète, conjoncturel, cyclique ou phénomène nouveau. Nicolas Hulot qui sonne le tocsin sur ces sujets est ainsi devenu le chouchou des medias et une sorte de gourou face auquel aucun homme politique n’oserait dire qu’il y a pourtant un réchauffement planétaire beaucoup plus dangereux encore que celui des rayons du soleil qui passent, sans être filtrés, par les trous de la couche d’ozone.
Nicolas Hulot occupe ainsi dans le système actuel un rôle précieux de rassembleur dans le consensus mou qui s’est établi autour de l’écologie, à condition d’exclure de cette science fondée par Alexis Carrel, l’écologie humaine dont le premier élément, ne craignons pas la répétition, est le respect de la vie humaine dès sa conception.
L’intérêt de Hulot est de permettre ainsi d’occulter des questions « trop importantes pour faire l’objet des débats politiques » comme on l’entend souvent proférer !
Observons au passage que désormais tous les candidats prétendent remettre en cause le système tout en affirmant, tous également, à quelques nuances prés, leur attachement à la république jacobine, à la loi Veil, à la loi civile au-dessus de la loi morale, en un mot à ce qu’ils appellent les grands principes de la république.
Tous également se gardent comme de la peste de ce qu’ils appellent la diabolisation. Au-delà de son propre engagement en faveur de Nicolas Sarkozy, Simone Weil est ainsi devenue comme une vestale sacrée veillant sur la république. Cette république qu’ils osent sans rire désigner encore comme une et indivisible.
Il y a en effet un autre réchauffement de la planète plus périlleux à court terme que le climatique, c’est, selon la jolie trouvaille de Pierre Soleil, le réchauffement islamique dans la combustion islamiste. Celle-ci menace très fortement le Pakistan, second état musulman du monde (170 millions d’habitants) après l’Indonésie. Le Pakistan possède l’arme nucléaire et aussi des sous-marins vendus par la France à l’initiative de Jacques Chirac.
Les autonomistes musulmans de l’Inde, très islamistes aussi, voudraient y rattacher les régions où l’Islam est majoritaire (130 millions de musulmans en Inde !).
On peut imaginer ce que les amis de Ben Laden, au pouvoir au Pakistan, pièce centrale d’un ensemble sunnite de plus de quatre cent millions d’individus avec les états musulmans d’Asie Centrale pourraient faire. C’est là aussi, d’ailleurs, une des raisons de la course de l’Iran Chiite à l’arme atomique.
Ainsi se forme dans l’immense Orient comme une sorte de noeud de vipères nucléarisées prêtes à mordre dans plusieurs directions. Ce n’est plus désormais comme dans l’affrontement Est-Ouest un équilibre de terreur entre deux puissances mais une prolifération, presque mathématiquement factorielle, de combinaisons de menaces et de coups tordus possibles.
Il y a en effet dans le monde, en attendant l’Iran, huit puissances nucléaires mais on sait aussi combien il y a désormais des possibilités d’utilisation terroriste des matériaux atomiques.
Voilà le danger majeur pour la survie du monde dont un chef de l’Etat français notamment devrait se soucier en priorité.
Il est certes plus rassurant d’organiser entre Ségolène, François, Nicolas et les autres de grands concours de promesses et de mensonges sur la façon dont ils diminueront les déficits de l’Etat et de la Sécurité Sociale : braves citoyens, dormez !
Pour ce qui est de mes amis et de moi, nous nous efforcerons le samedi 31 mars, de définir ce que devrait être une politique intérieure et extérieure de la France face au phénomène du volcanisme islamique.

mardi 20 mars 2007

Pour Battisti, la mafia des bobos s’agite

Grand émoi dans nos média si vigilants dans la défense des droits de l’homme !

On vient d’arrêter « le militant », « l’activiste d’extrême gauche » italien, Cesare Battisti, qui a longtemps séjourné en France sans être inquiété.

On se demande avec angoisse si vraiment on n’usera pas à son encontre de procédés d’extradition contestables.

On parle de lui comme d’un héros, de la même manière que jadis de l’assassin français Pierre Goldman qui avait somme toute tué par idéal, par nécessité révolutionnaire en quelque sorte, deux pharmaciennes et un policier, de sales petits bourgeois inutiles.

Battisti a certes assassiné de même quatre personnes et a été condamné rien que pour cela par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité. Cet idéaliste romantique risque donc quelques années de prison.

Ses avocats, car il a plusieurs avocats, aussitôt mobilisés à Rome, à Paris, au Brésil, s’agitent donc.

Et voilà que François Bayrou qui n’en est pas à une démagogie gauchisante près, souhaite un nouveau procès en sa présence.

Bayrou est, on le sait, un grand humaniste. En attendant, saluons ici l’action du bloc identitaire qui a œuvré, avec courage, pour dénoncer la mafia des biens-pensants bobos qui en toutes occasions ont manifesté leur sollicitude pour le tueur Battisti et la plus parfaite indifférence pour les victimes.

vendredi 16 mars 2007

Les stupéfiants propos de Ségolène Royal

Ségolène Royal à la télévision ce jeudi 15 mars, souhaitant que la Turquie vienne « s’arrimer à l’Europe », a doctement professé qu’elle est « un grand pays laïque défendant les valeurs d’humanisme et de tolérance de notre Révolution française ». Elle a même précisé lesquelles : liberté, égalité, fraternité…

Elle a réalisé ainsi un tour de force de l’aberration politique en concentrant autant d’inepties en deux phrases. La Turquie est en effet un pays profondément islamique et qui s’islamise toujours plus avec un rythme de construction de mosquées de quartiers qui en ajoute chaque année plus de trois cent aux dizaines de milliers déjà existantes.

Mais la laïcité dans ce pays n’a fait qu’ajouter à la haine antichrétienne traditionnelle. Après les grands massacres du XIX° siècle, la Turquie des « Jeunes-Turcs » laïques, admirateurs de la révolution française, a perpétré le génocide des Arméniens et des Assyro chaldéens. Le régime de Mustapha Kemal a terminé le travail en massacrant notamment les dizaines de milliers de Grecs de Smyrne. C’est ainsi 30% de la population turque du siècle dernier qui a été anéantie, ramenant le pourcentage des chrétiens à moins de 0,5%.

Or la Turquie refuse toute repentance pour cette abomination et on y assassine ou on y emprisonne ceux qui la souhaitent.

De deux choses l’une : ou Ségolène Royal croit ce qu’elle a dit au sujet de la Turquie et son ignorance est consternante ou bien elle méprise totalement la mémoire du génocide et injurie ainsi les peuples chrétiens, et notamment le peuple arménien, anéantis dans ce pays.

Quant aux valeurs transmises à la Turquie par la révolution française, en fait d’humanisme et de tolérance ce sont celles des massacres de septembre et du génocide vendéen, modèles pour le docteur Nazim Bey, le Eichmann trop oublié de l’exterminationnisme Jeune-Turc : liberté pour les colonnes infernales, égalité par la guillotine, fraternité dans l’ivresse des supplices. On ne sait donc s’il faut reprocher à Ségolène Royal beaucoup d’ignorance ou beaucoup de mépris négationniste.

mercredi 14 mars 2007

Rome : la reconstruction catholique continue, « ces valeurs ne sont pas négociables »

Le texte de Benoît XVI rendu public hier à Rome « sacramentum caritatis » marque une nouvelle étape dans le grand mouvement de reconstruction de l’Eglise catholique qu’il impulse.
Pour s’en persuader, il suffit de lire l’article, marqué par le dépit et même la rage d’Henri Tincq dans Le Monde de ce jour.
Je connais bien ce journaliste qui avait un jour osé me lancer : « Tant pis pour vous, vous le regretterez », parce que je refusais de parler devant son magnétophone sans avoir au préalable fixé les questions à aborder et clairement déterminé l’utilisation de mes réponses. J’avais dû le remettre à sa place et le convier fermement à ne pas s’aventurer avec moi dans l’intimidation…
Selon son habitude, Henri Tincq, non seulement commente avec acrimonie, du haut de son ministère de journaleux du Monde, les décisions de Benoît XVI, sans doute coupable de ne pas se ranger à sa conception de l’Eglise, mais il écrit : « le scénario est déjà en place pour un affrontement entre l’aile traditionaliste de l’Eglise et les fidèles acquis aux innovations de Vatican II ».
On mesure ce que cela signifie : Henri Tincq brandit sa hache de guerre ! Mais cela n’intimidera pas la masse de fidèles tout simplement acquis à la foi catholique, à la vérité de la doctrine immuable du credo, à la beauté de la liturgie latine et grégorienne, qui, comme toute véritable tradition, loin d’interdire la création d’œuvres nouvelles, n’exclut que les divagations et régressions barbares.
Monsieur Tincq se fait beaucoup d’illusions sur ces soi-disant « fidèles acquis aux innovations de Vatican II ». C’est en effet avec ces « innovations » régressives se référant à l’esprit du concile, concept éminemment pratique pour toutes les subversions, que l’on a vidé les églises. Et ces « fidèles »-là sont aujourd’hui bien peu nombreux en regard de l’immense majorité des jeunes catholiques qui aspirent à une Eglise où l’éternelle vérité de l’Evangile et des épîtres de Saint Paul ramène au musée des idéologies les aberrations de la théologie de la libération.
Le document romain a encore un grand mérite : « ces valeurs ne sont pas négociables » exprime-t-il à l’intention des hommes politiques en citant les « valeurs fondamentales » du respect de la vie, de la défense de la famille, de la dignité de la femme.
Le document rappelle aussi que pour faire respecter ces valeurs, « ce n’est pas le rôle propre de l’Eglise de prendre en charge le combat politique ». Cela signifie clairement que les clercs n’ont pas, pour le moins, à entraver par quelque abus clérical, l’action des hommes politiques et des mouvements qui défendent ces valeurs comme le fait l’Agrif dans sa finalité spécifique !
Mais inversement, s’il advenait qu’aucun parti politique ne les défende ou ne les défende plus qu’avec une tiédeur politicienne confinant à l’abandon, alors une question se poserait : celle de la création d’un mouvement qui les défendrait explicitement. Cela désormais n’est pas exclu de nos réflexions.

mardi 13 mars 2007

Royaliste? Républicain?...

Un nouvel abonné à Reconquête (le dernier numéro vient de paraître) me demande si je suis royaliste ou républicain. Les deux, mon cher ! Mais je suis surtout pour la France !
Dans l’idéal, je suis comme le fondateur du sionisme, Théodore Herzl (eh oui !), partisan d’une royauté en haut et de la république en bas. J’ai déjà développé que le meilleur régime possible en ce bas monde me semblait en effet devoir conjuguer l’autorité et les libertés.
Je suis donc pour un Etat indépendant des groupes de pression, assurant la continuité nécessaire de la politique étrangère, de la défense et le respect des lois fondamentales du pays. Pour le reste je suis pour une règle du jeu démocratique permettant la libre désignation par les électeurs des responsables de la vie économique et sociale.
Mais je ne vois pas hélas arriver à l’horizon (y en a-t-il seulement un qui soit parti ?) un prince qui aurait la virilité d’un héritier de Robert Le Fort (petit-fils d’un boucher des halles), qui s’appelait Hugues Capet.
Je n’en suis pas moins fatigué de la conformiste incantation républicaine de tous les candidats actuels à la succession de Jacques Chirac.
L’un d’eux, et non le pire, dit de ce dernier qu’il se conduisait à Bruxelles comme un monarque de droit divin ! C’est vraiment, involontairement je l’espère, injurier les rois, qui ne furent pas tous des aigles, mais qui pour la plupart se savaient en effet « de droit divin », c'est-à-dire conscients qu’ils ne tenaient l’origine de leur pouvoir que de Dieu et qu’ils auraient des comptes à lui rendre. Les présidents, les dictateurs, les tyrans de tous acabits, führers, conducators, guides suprêmes, chefs de partis, plus ou moins bons ou mauvais n’ont guère conscience de cela.
Chirac, professant qu’il n’y a pas de loi morale au-dessus de la loi civile, méprisant donc la loi naturelle, la loi de la conscience morale rappelée par Antigone à Créon n’a jamais été, hélas, un président « de droit divin ».
Il a été, bien au contraire, tout au long de sa vie, un parfait démocrate jacobin, obéissant à la fiction de la « volonté générale » concoctée dans les loges maçonniques par des minorités manipulatrices.
Il en est de même de l’histoire des « patrons de droit divin ». Le grand Léon Daudet disait : « Plût au ciel qu’ils soient toujours plus nombreux». Il exagérait un peu car il y eut aussi des patrons à se sentir « de droit divin », conscients de leurs grandes responsabilités à l’égard de leurs salariés. Les patrons du catholicisme social firent beaucoup plus pour la justice et le bonheur des gens que tous les théoriciens et idéologues socialistes ou démocrates chrétiens.
Je trouve donc à la fois inutile et injuste d’attaquer le droit divin dont ne se réclament ni Jacques Chirac ni les patrons du Medef !
D’autre part je ne vois pas comment on peut concilier la double affirmation d’une opposition au « système » et celle de l’adhésion à la république jacobine, qui n’en finit pas d’affaiblir la France et le corps social français.
La république que je souhaiterais, devrait d’abord se doter d’une constitution stable qu’un quelconque Chirac ne remanierait pas tous les six mois. On y trouverait l’affirmation de principes fondamentaux sur l’unité de la patrie, le respect de la vie innocente, la défense de la famille et des libertés scolaires, la justice sociale, l’affirmation d’une saine laïcité de distinction des ordres mais non de rejet de Dieu.
Le système que je dénonce est celui de la dévastatrice élection du président de la république au suffrage universel tous les cinq ans, celui de la médiacratie et de la médiocratie.
Contester le système, c’est vouloir libérer l’opinion, donc les médias, de la dictature des puissances d’argent par la puissance publicitaire sans contrepoids.
Contester le système, c’est remettre en question le moule idéologique de l’Ecole nationale de la magistrature et celui de l’E.N.A., c’est vouloir séparer l’école de l’Etat et l’Etat de la sujétion maçonnique jamais aussi affirmée qu’en régime chiraquien.
Contester le système, c’est définir l’identité de la France comme une continuité historique et une communauté de destin, c’est conserver son identité culturelle héritière d’Athènes, de Rome et de Jérusalem et ne pas la livrer au génocide par substitution qui la menace par l’addition de la dénatalité et de l’immigration.

RENDEZ VOUS LE 31 MARS



"Quelle politique face à l’Islam en France et en Europe?" - Colloque organisé par Chrétienté Solidarité, le samedi 31 mars 2007 de 10h à 18h (au 6 rue Albert de Lapparent 75007 Paris - 10 euros – 5 euros étudiants et chômeurs)


L’Islam, qui n’est pas qu’une religion, mais aussi le mode de vie d’une nation, celle des croyants, avec son droit, sa culture, ses interdits et son impérialisme, demeure mal connu des Français et surtout de nos hommes politiques ainsi que de notre clergé.
Inquiet, un certain nombre de Français, de plus en plus important, s’interroge sur la politique que la France doit mener face à l’Islam. Mais la campagne présidentielle ne leur apporte nullement de réponses concrètes ou convaincantes. Le sujet n’est que très peu traité et il est souvent question d’immigration et non d’Islam. Or l’Islam dépasse largement la question de l’immigration puisqu’il est la deuxième religion de nos concitoyens.
Le colloque organisé par Chrétienté Solidarité a pour objectif, non seulement de faire les constats qui s’imposent, mais aussi de proposer des solutions, une vraie politique de la France face à l’Islam. La synthèse des intervenants de ce colloque, tous éminents spécialistes de la question, fera l’objet d’une charte que nous soumettrons à tous les candidats aux élections présidentielles afin qu’ils se déterminent sur ce sujet malheureusement tabou.


10 h ouverture des portes – visites des stands


10h30 Louis Chagnon : Les conquêtes arabo-musulmanes du VIIe siècle jusqu’à nos jours. Quelle politique pour y mettre un terme ?


11h30 René Marchand : L’Islam, une nation à part entière. La coexistence est-elle possible ? Comment ?


12h30 déjeuner libre – visite des stand – dédicace des livres des intervenants


14h30 Joachim Véliocas : L’islamisation de la France. Quelle politique face à l’infiltration de notre société par les organisations islamistes ?


15h30 Intervention et témoignage d’une Française d’origine musulmane convertie au christianisme.


16h30 Bernard Antony : Une charte sur la politique de la France face à l’Islam.



lundi 12 mars 2007

DEUX REPLIQUES



L'entretien réalisé jeudi dernier au Centre Charlier par mes jeunes amis de Vox Galliae.

Retour sur le métinge lyonnais de la soi-disant « unité patriotique ».

Mercredi 7 avril à 10h50, soit quatre jours avant, j’ai en effet été convié téléphoniquement à ce rendez-vous, non pas par Jean-Marie Le Pen très occupé, mais par son chef de cabinet. Celui-ci m’a précisé que j’étais convié à prendre place sur la tribune avec cinq autres invités, sans qu’il me précise quels étaient ces autres bénéficiaires de la grande générosité du candidat-président.
Il m’a par ailleurs indiqué, qu’étant donné le coût de location de la salle, on ne pouvait donner la parole aux invités, le temps de parole, si coûteux, étant naturellement réservé à Jean-Marie Le Pen.
En quelque sorte le style « un pour tous » mais pas « tous pour un ».
J’ai donc demandé s’il y aurait aussi des pots de fleurs, et lesquelles, en alternance avec Bruno Mégret et moi-même et les autres invités. On aurait pu ainsi alterner chrysanthèmes, fleurs de lys et bouquets rouge-noir .
Sans doute vieux-jeu, et même partisan d’un sain exercice du dialogue et de l’expression plurielle, à condition certes de savoir avec qui, dans une affirmation d’unité, j’ai donc décliné l’offre d’aller m’asseoir, silencieux et ravi, sur une tribune lyonnaise ; au prix tout de même de la fatigue de mille kilomètres avec tous les risques sur les derniers points de mon permis de conduire (car je ne suis qu’un « petit bourgeois » et je n’ai pas de chauffeur).
On me demande si cette affaire m’a irrité. A la vérité, dans un premier temps, un tout petit peu. Mais finalement elle m’a mis de bonne humeur. On vit une époque épatante. Et lorsqu’on me convie à surtout ne pas parler, cela me conduit à ne plus beaucoup réfréner ce que j’ai envie de dire.
La liberté et la fierté n’ont pas de prix !

Jacques Chirac, le compagnon de route du communisme

Avec sa grandiloquente solennité pour émettre des propos de franc-maçon de sous-préfecture style IIIe république, Jacques Chirac, égal à lui-même dans sa parfaite et constante médiocrité, n’a pas surpris. Il a encore été fidèle à sa grande capacité de mentir sans la moindre vergogne, dans le plus parfait mépris de l’intelligence qui peut encore demeurer chez une partie des Français imperméable à l’abrutissement médiatique.

S’il y a un homme qui a en effet composé, collaboré toute sa vie avec le pire des extrémismes, avec le pire des racismes, c’est bien lui, Jacques Chirac, qui en un demi siècle de vie politique n’a jamais fait un seul geste pour les victimes du communisme et ses cent millions de morts, et les milliards de personnes de tous les peuples qui ont souffert dans son empire esclavagiste depuis 1917. Le communisme en effet exterminait avant que le nazisme, à son école, extermine. Il a continué jusqu’au génocide cambodgien à exterminer et de nos jours encore, il continue en Chine, en Indochine, à Cuba, à opprimer et à persécuter.

L’avorteur en chef Jacques Chirac, promulguant la loi Veil n’a jamais eu qu’une haine : celle des racines chrétiennes de la France et des valeurs de la culture de vie authentique, il n’a jamais un seul mot pour évoquer les atrocités sans fin commises par les régimes du marxisme-léninisme.
Il a été ainsi le complice du pire et du plus long des extrémismes que la terre ait jamais connu. A tel point que même l’antisémitisme étourdissant de Marx et celui de Staline, n’ont pas été dénoncés par ce professionnel de la chasse à l’antisémitisme. Pas davantage cet amateur du cul des vaches, n’a-t-il dénoncé la haine marxiste de la paysannerie qui envoya à la mort dix millions de paysans russes et ukrainiens.

Jacques Chirac le grandiloquent, n’a jamais été ni politiquement ni moralement grand. Mais dans le mensonge, il n’a pas été médiocre, il a été énorme.

Jacques Chirac : médiocre sauf dans le mensonge

Avec sa grandiloquente solennité pour émettre des propos de franc-maçon de sous-préfecture style IIIe république, Jacques Chirac, égal à lui-même dans sa parfaite et constante médiocrité, n’a pas surpris. Il a encore été fidèle à sa grande capacité de mentir sans la moindre vergogne, dans le plus parfait mépris de l’intelligence qui peut encore demeurer chez une partie des Français imperméable à l’abrutissement médiatique.

S’il y a un homme qui a en effet composé, collaboré toute sa vie avec le pire des extrémismes, avec le pire des racismes, c’est bien lui, Jacques Chirac, qui en un demi siècle de vie politique n’a jamais fait un seul geste pour les victimes du communisme et ses cent millions de morts, et les milliards de personnes de tous les peuples qui ont souffert dans son empire esclavagiste depuis 1917. Le communisme en effet exterminait avant que le nazisme, à son école, extermine. Il a continué jusqu’au génocide cambodgien à exterminer et de nos jours encore, il continue en Chine, en Indochine, à Cuba, à opprimer et à persécuter.

L’avorteur en chef Jacques Chirac, promulguant la loi Veil n’a jamais eu qu’une haine : celle des racines chrétiennes de la France et des valeurs de la culture de vie authentique, il n’a jamais un seul mot pour évoquer les atrocités sans fin commises par les régimes du marxisme-léninisme.
Il a été ainsi le complice du pire et du plus long des extrémismes que la terre ait jamais connu. A tel point que même l’antisémitisme étourdissant de Marx et celui de Staline, n’ont pas été dénoncés par ce professionnel de la chasse à l’antisémitisme. Pas davantage cet amateur du cul des vaches, n’a-t-il dénoncé la haine marxiste de la paysannerie qui envoya à la mort dix millions de paysans russes et ukrainiens.

Jacques Chirac le grandiloquent, n’a jamais été ni politiquement ni moralement grand. Mais dans le mensonge, il n’a pas été médiocre, il a été énorme.

dimanche 11 mars 2007

Meeting à Lyon de "l'union patriotique"

A ceux qui s'étonnent de ma présence à Lyon au meeting dit "de l'union patriotique", je réponds qu'ils peuvent vérifier que je n'y étais pas.
J'ai effectivement été invité à m'y rendre pour faire potiche sur la tribune et pour ne pas parler ! Je trouve cela proprement suffocant. Je n'ai pas l'habitude de faire des centaines de kilomètres pour ne rien dire. Par ailleurs, je ne m'assieds pas sur les tribunes avec des gens auxquels m'opposent mes convictions sur des valeurs fondamentales. On m'a invité pour ne pas parler, je vais donc parler autant qu'il me plaira.

REACTION "A CHAUD" AUX ADIEUX DU PRESIDENT CHIRAC

Le discours d'adieu de Jacques Chirac à la présidence de la République a été, selon son usage constant, à la fois grandiloquent et médiocre. il a été celui du maçonniquement correct.
Il a prétendu avoir restauré la laïcité. Sans doute n'était-elle point, selon lui, suffisamment respectée sous son prédecesseur, François Mitterrand?
Mais surtout, il y a ce qu'il n'a pas dit. Jamais au long de sa vie politique, Jacques Chirac n'a dénoncé la plus grande abomination de l'Histoire avec ses génocides sans fin: le communisme.
L'Histoire fera apparaître qu'il aura été, tout au long de sa carrière, un compagnon de route du communisme.

mardi 6 mars 2007

« Le salut vient des Juifs »

« Le salut vient des Juifs »
Ces mots sont du Christ lui-même dans l’Evangile de Saint Jean (4,22).
Saint Paul, dans le fondamental et superbe Epître aux Romains, en a expliqué la signification. Il faut souvent y revenir. Cela ne veut pas du tout dire que le salut éternel des hommes soit dispensé par les Juifs, cela veut dire que c’est par « ce peuple que Dieu s’est choisi » que le salut a été annoncé aux hommes.
Et même si une partie du peuple juif n’a pas voulu reconnaître dans le Christ celui qu’annonçaient les prophètes, « les dons et l’appel de Dieu sont sans repentance » : à la fin des temps le peuple juif sera appelé à la conversion.
Mais sans cesse au long des siècles, des Juifs suivent le chemin de saint Paul.
La petite carmélite martyrisée à Auschwitz, sainte Edith Stein en est le fascinant, l’émouvant modèle pour notre temps.
Mais il y a aussi nombre de Juifs qui demeurent fidèles à la croyance en Dieu, à la loi et aux commandements, qui n’acceptent pas le détournement de l’espérance messianique dans la perversion révolutionnaire.
Parmi eux, les grandes voix se font actuellement entendre pour affirmer des rappels moraux et des vérités libératrices. Nous avons évoqué dans ce blog les courageuses paroles du grand rabbin de Lyon contre l’homofolie. Nous prenons connaissance des dernières déclarations du rabbin David Dalin de New York demandant que Pie XII soit officiellement reconnu comme un « juste » :
« Aucun pape n’a été aussi magnanime avec les Juifs. Toute la génération des survivants de l’Holocauste témoigne que Pie XII a été authentiquement et profondément un « juste ». C’est avec ces paroles que se conclut un long article du rabbin David Dalin dans la revue « The Weekly Standard ». Dalin conclut en affirmant: « Contrairement à ce qu’a écrit John Cornwell, selon lequel Pie XII aurait été le ‘pape de Hitler‘, je crois que le pape Pacelli aura été le plus grand soutien des Juifs ».
L’un des livres de Dalin, Religion and State in the American Jewish Experience a été déclaré un des meilleurs travaux académiques en 1998. Il a donné différentes conférences sur les rapports entre Juifs et chrétiens au Hartford Trinity College, à l’université George Washington et au Queens College de New York. Il soutient que les nombreux livres publiés sur Pie XII récemment manifestent une incompréhension sur la façon dont Pie XII s’est opposé au nazisme et de ce qu’il a fait pour sauver les juifs de la Shoah. Il cite à ce propos des faits, des documents, des déclarations des divers ouvrages.
PieXII, écrit-il, fut l’une des personnalités les plus critiques envers le nazisme. Sur 144 discours que Pacelli a prononcés en Allemagne entre 1917 et 1929, 40 dénoncent le danger imminent de l’idéologie nazie. En mars 1935, dans une lettre ouverte à l’évêque de Pologne, il appelle les Nazis « faux prophètes à l’orgueil de Lucifer ». La même année, dans un discours à Lourdes, il dénonçait les idéologies « possédées par la superstition de la race et du sang ». Sa première encyclique en tant que pape Summi pontificatus, de 1939, était si clairement anti-raciste que les avions alliés en lâchèrent des milliers de copies sur l’Allemagne pour y nourrir un sentiment anti-raciste."
A ceux qui reprochent à Pie XII de ne pas avoir parlé assez fort contre le racisme, Dalin rapporte les propos de Marcus Melchior, grand rabbin du Danemark, qui a survécu à la Shoah : « si le pape avait parlé, Hitler aurait massacré beaucoup plus que six millions de Juifs et peut-être dix millions de catholiques ». Il rapporte aussi ceux du procureur Kempner, représentant les Etats-Unis au procès de Nuremberg qui ajoutait : « Toute action de propagande inspirée par l’Eglise catholique contre Hitler aurait été un suicide ou aurait porté à l’exécution de beaucoup plus de Juifs et de catholiques ».
L’aide apportée par le pape Pacelli était si connue qu’en 1955, à l’occasion des célébrations du 10e anniversaire de la Libération, l’union des communautés israélites proclamait le 17 avril « Jour de gratitude » pour l’assistance fournie par le pape durant la guerre.

Nous prenons connaissance aussi de l’article remarquable intitulé Stalin’s Jew du journaliste israélien Sever Plocker du quotidien hébreu Yadiot Ahronot, paru le 21 décembre 2006 sur Y net news.com et sous-titré, nous traduirions : « Nous ne devons pas oublier que quelques uns des plus grands meurtriers des temps modernes étaient juifs ».
On peut lire notamment un rappel de l’œuvre de la Tcheka et de ses continuatrices, avec un bilan de 20 millions de victimes dans la collectivisation forcée, la famine, les grandes purges, les expulsions, les déportations et la tuerie de masse dans les goulags.
Et Plocker de se demander : « Et nous les Juifs? » et de déplorer qu’un étudiant israélien puisse terminer ses études secondaires sans avoir jamais entendu parler de Genrikh Yagoda, « le plus grand meurtrier juif du XXe siècle », responsable de la mort de dix millions de personnes et dont « ses collaborateurs juifs établirent et dirigèrent l’organisation du goulag ».
Il évoque encore Lazare Kaganovitch, totalement insensible aux atrocités de la famine en Ukraine, « une tragédie dans l’histoire de l’humanité, à l’exception des horreurs nazies ou de la terreur maoïste en Chine ».
Plocker n’hésite pas à écrire que « beaucoup de juifs vendirent leur âme au diable de la révolution communiste et ont du sang sur leur mains pour l’éternité ». Il vient mentionner encore un grand criminel : Leonid Reichman, chef du département spécial du NKVD et interrogateur du chef de l’organisation, qui était un sadique particulièrement cruel.
Il écrit qu’il ressort que " les Juifs aussi, lorsqu’ils se laissent captiver par une idéologie messianique, peuvent devenir de grands meurtriers, parmi les plus grands que l’on connaisse dans l’histoire moderne." Il observe que « les Juifs actifs dans l’appareil officiel de la terreur communiste n’agissent pas évidemment en tant que Juifs, mais plutôt comme staliniens, communistes et « membres du peuple soviétique ».

Suite aux injures de Monsieur Alain Soral sur le Forum Catholique

BOLCHEVIQUE PAS MORT!

J’ai relevé, sans m’en prendre à sa personne, sans l’injurier nullement, une expression de Monsieur Alain Soral que j’ai jugée malheureuse : « Aujourd’hui Karl Marx serait lepéniste ». J’ai rappelé qui était Karl Marx. C’était du débat d’idées.
Monsieur Soral me répond par une bordée d’injures. Avec une grande humilité, il se couvre de l’autorité de Léon Bloy qui, lui, à en croire Soral, aurait compris cette marxisation de Le Pen.
Je défie Soral de me trouver un seul mot positif de Léon Bloy pour Karl Marx ! Je connais en effet Léon Bloy. Monsieur Soral emploie contre moi les invectives traditionnelles de la haine bolchevique : je suis un « catholique de la troisième république » (sic !), « un petit bourgeois » (bien sûr ! Ca c’est une injure originale). Peut-être Soral va-t-il aussi me traiter de « salaud » comme le faisait Jean-Paul Sartre de tous ses ennemis. Il me traite aussi de « petit homme ». Tout ça, ce n’est pas vraiment du Léon Bloy !
Je ne répondrai pas à Soral par des injures. Jean-Marie Le Pen et tous mes amis du Front National savent que je n’étais pas un petit bourgeois quand je militais dans l’OAS à 17 ans, ni quand je prenais des coups sur la gueule des amis bolchos de Soral sur tous les terrains de lutte, ni quand je rejoignais le président Landbergis à Vilnius encerclé par l’Armée rouge, et Lech Walesa à Gdansk, et les « contras » au camp de Yamales face aux Sandinistes ; que je ne l’étais pas pendant vingt séjours au Liban, souvent au risque des tirs des milices de ses amis, et tout ça pour faire vivre 3 000 gosses pendant des années ; que je ne l’étais pas en Croatie pour encore faire vivre 400 enfants de Slavonie.
Le fait d’être venu au Front National n’autorise pas l’ancien communiste Soral d’injurier l’anticommuniste que j’ai en effet été sans variation depuis ma jeunesse.
Je ne lui réponds pas par des injures mais par la tristesse que j’ai de vérifier qu’il a hélas gardé ce qui est la caractéristique fondamentale du marxisme-léninisme, la haine.

Je compte sur mes amis du Front National, Thibault de la Tocnaye qui m’a accompagné pendant un quart de siècle, Bruno Gollnisch, Carl Lang, Marie-Christine Boutonnet, Roger Holeindre, Wallerand de Saint-Just et les autres, et surtout je compte sur Jean-Marie le Pen avec qui j’étais en quelques circonstances, pour inviter Monsieur Soral à ne pas faire la preuve qu’il serait resté à l’image du parti qui fut le sien.

Cela dit, si Soral veut débattre loyalement, devant les medias ou l’assemblée qu’il voudra, j’en serais tout à fait heureux.