mardi 15 mai 2007

Exigences pour les législatives

Le 15 mai 2007

Bernard Antony, Président de Chrétienté Solidarité

Communique

Le comité directeur de Chrétienté Solidarité invite ses militants, adhérents et amis à participer massivement au premier tour des élections législatives.

Il les invite à voter pour les candidats de droite nationale qui manifesteront le plus clairement leur adhésion aux exigences suivantes :

1 – Engagement dans la défense de la vie et de la famille :

· Remplacement de la loi Chirac-Giscard-Veil par une loi de protection de la vie innocente
· Refus de toute loi de légalisation de l’euthanasie
· Défense du mariage naturel entre un homme et une femme
· Refus de la reconnaissance juridique du concubinage homosexuel et encore plus de l’adoption d’enfants par ces couples
· Abolition du PACS

2 – Défense des libertés scolaires :

· Reconnaissance du droit naturel fondamental des parents de créer les écoles de leur choix pour leurs enfants
· Abolition de la loi totalitaire qui les interdit votée par l’Assemblée sortante
· Institution de la réforme du « chèque scolaire » permettant l’égal financement de toutes les écoles au prorata des enfants qu’elles accueillent

3 – Mise en œuvre d’une politique de résistance aux menées conquérantes de l’idéologie islamique. Exigence pour les organisations musulmanes en France d’adhésion aux principes suivants :

- Liberté pleine et entière de conversion réciproque
- Affirmation de l’égale dignité et de l’égalité devant la loi de l’homme et de la femme
- Refus de la polygamie
- Renonciation aux principes de supériorité de l’oumma, d’imposition de la charia, de la légitimité du djihad et de la dhimmitude
- Engagement des organisations islamiques pour exiger des pays d’origine des musulmans de France une égalité de droit pour les non-musulmans de même que celle accordée aux musulmans en France.

4 – Dissolution de l’Union Européenne, construction d’une Europe des Patries par la création de pactes et d’alliance.

Refus d’entrée de la Turquie asiatique, traité d’amitié avec ce pays après reconnaissance par celle-ci du génocide arménien et introduction dans sa loi de la liberté religieuse.

5 – Abolition de la loi Rocard-Gayssot et de la législation totalitaire sous couvert d’antiracisme

6 – Abrogation de la loi désuète et liberticide sur la représentativité syndicale

7 – Rétablissement de la peine de mort pour châtier les auteurs des crimes les plus monstrueux.

Chrétienté Solidarité appelle ainsi à voter, bien sûr pour ses vice-présidents Thibaut de la Tocnaye (Vaucluse) et Wallerand de Saint Just (Aisne) et pour les candidats emblématiques très proches de ses exigences politiques tels que Bruno Gollnisch (FN Rhône), Carl Lang (FN Nord), Bruno Mégret (MNR Bouches-du-Rhône), Jacques Bompard (sans étiquette, Vaucluse), Jérôme Rivière (DVD dans les Alpes Maritimes)….

Une liste plus importante sera publiée la semaine prochaine.

11 commentaires:

  1. Bravo M.Antony pour votre courage et votre indépendance d'esprit. En dehors des noms que vous venez de citer (et encore : pourquoi ne disent-ils rien sur Marine Le Pen ?), je pense qu'il ne faut pas voter pour le FN dont les dirigeants trahisssent de plus nos valeurs. Il faut désormais espérer la renaissance d'une nouvelle force de roite nationale. Vous en serez je l'espère.

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  2. Vous êtes honnêtes avec vos amis mais eux ne le sont pas avec eux mêmes.
    Les conditions que vous évoquez ne sont pas acceptables pour les marine le pen, aliot, touzé, soral et compagnie, alors à quoi bon ?

    Bon courage à vous.

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  3. Cher Bernard Anthony,
    Votre point 7 me consterne. Comment des gens qui se prétendent "chrétiens" - et de plus chrétiens "de tradition", en communion avec le Saint-Père - comment de tels chrétiens osent-ils désirer le rétablissement de la peine de mort ?! L'enseignement de l'Eglise est pourtant clair, répété, et argumenté, depuis plus de vingt ans au moins. On pense d'abord au CEC et à Evangelium vitae. On pourrait ajouter mille autres textes. Par exemple, JP II en 199 : « La nouvelle évangélisation réclame des disciples du Christ partisans de la vie à tout prix: pour proclamer, célébrer et servir l'Evangile de la vie en toute circonstance. Un signe d'espoir est la reconnaissance croissante que la dignité de la vie humaine ne doit jamais être refutée, même dans le cas de quelqu'un qui a commis des fautes graves. La société moderne a les moyens de se protéger sans nier définitivement aux criminels la possibilité de changer. Je réitère l'appel que j'ai lancé récemment, à Noël, pour obtenir l'abolition de la peine de mort, à la fois cruelle et inutile. »
    Alors : on ne prend de cet enseignement de l'Eglise que ce qui va dans le sens de ses convictions ?!
    Justine RK
    PS. Ce point 7 est d'autant plus navrant que les six premiers points ne devraient pas manquer de rallier tous les "bons Français" (!).

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  4. Pour l'amour de Dieu ajoutez à votre liste:
    Peltier à Tours
    Véronique Besse en Vendée
    Philippe Labadens à Romans

    Le MPF est un parti de gouvernement.
    Villiers a prouvé sa compétance et son engagement face à l'islamisation et pour la VIE et la FAMILLE
    Lisez et faites lire ses livres !

    Et faisons des chaines de prière , la Ste Vierge sauvera la France,comme du temps de l'Isle Bouchard et de Pontmain !
    Catherine de Picardie

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  5. NON jamais! Ils seront honteux d'appeler à voter pour les traitres proposés par catherine!

    Villiers ? Je ne dis pas, il a fait ses preuves, mais il n'est pas candidat!

    Besse ? Elle refuse l'étiquette MPF et se réclame de la majorité présidentielle !!!

    Labandens ??? Mais là les bras m'en tombent !!! Il a insulté tous les patriotes que nous sommes en affirmant sur la soupe au cochon partout dans la presse (comme Peltier d'ailleurs) que c'était "une soupe qui faisait honte à la France". Comment pourrait-on voter pour un sal... pareil (je reste polie).

    Quand à ce Peltier ? Pfffff mais tout a déjà été dit sur le sujet, et plus traitre que lui tu meurs.

    Les bons au MPF ce sont Freulet, Bompard, Bignon, Mayadoux, Jaffrès, Devillers et quelques autres ça s'arrête là chère Catherine!

    Isabelle

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  6. En réponse à l'anonyme effarouché par la peine de mort : 1) à part JPII aucun Pape n'a demandé la suppression de la peine de mort; et l'Eglise, pendant 2000 ans, ne l'a jamais recommandée ! 2) vous voulez abolir la peine de mort ?... donc vous voulez abolir la légitime défense... qui est de droit naturel et morale. Un cambrioleur entre chez vous en pleine nuit, il se rue sur vous, vous vous défendez, il meurt. Avez-vous commis un péché mortel d'homicide ? NON, et la tradition de l'Eglise dit : même chose pour la guerre juste (reconnue par notre Mère l'Eglise) ET POUR LA PEINE DE MORT ! Consulter par ex. "Doctrine catholique" de l'Abbé Boulenger (Lyon, Vitte, 1927, avec imprimatur). La peine de mort, c'est la légitime défense collective qui est aussi légitime que la légitime défense individuelle. 3) L'abolition de la peine de mort, au niveau pratique et judiciaire, entraîne une dévalorisation de l'échelle des peines. Enlevez la peine capitale et toutes les autres peines s'écroulent : regardez la perpétuité, elle n'existe plus ! La peine de mort doit rester au moins symbolique et appliquée dans les cas que la morale naturelle et chrétienne l'autorise en vue du bien commun.

    PS : je suis catholique romaine et "en communion avec le Saint-Père"; mais je ne suis pas papolâtre ! JPII ce n'est pas parole d'Evangile, ni Dieu le Père; je l'ai dit, je suis catholique romaine et j'adhère à TOUTE la doctrine traditionelle de l'Eglise catholique.

    PS 2 : Bravo M. Antony, continuez ! mais, svp, allez plus loin encore : l'alliance patriotique a besoin de vous... qu'attendez-vous pour rejoindre l'union qui a tellement besoin de vous ? C'est urgent ! ! !

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  7. Bien. Mais pourquoi Wallerand et La Tocnaye se présentent-ils sous cette étiquette Front (ex) National. Si l'on vote pour eux on renforce Marine et son petit clan. Pourquoi se taisent-ils ?

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  8. Bonsoir Monsieur Antony et merci pour votre début de liste.

    Pour répondre à catherine de picardie, voter Besse, Labadens et Peltier ? Et pourquoi pas Buffet, Aounit ou Jack Lang tant qu'à faire ?

    Peltier comme Labadens jugent la soupe au cochon comme "discriminatoire" (ces deux là feraient d'excellents politiciens en Arabie Saoudite pour appliquer la Charia).

    Quant à Véronique Besse, même si j'apprécie son combat contre les rave-parties, il faut admettre qu'elle n'a aucune différence avec un élu classique de l'UMP, d'ailleurs elle se présentera avec l'étiquette "Majorité Présidentielle" aux législatives.

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  9. @ Solange, et @ ceux paisiblement intéressés par l’enseignement du Magistère ecclésiastique

    Je suis donc une "effarouchée", et une "papolâtre" ? Merci, Solange, et vive l' "amitié française" que prône notre ami BA.
    Où ai-je écrit que la peine de mort était un « péché mortel d’homicide » ?
    « Légitime défense », « guerre juste » et « peine de mort » ne supportent pas d’être assimilées l’une à l’autre : ce sont des réalités spécifiques, bien distinctes, qui doivent être considérées séparément.
    La doctrine de la « légitime défense » n’autorise pas à tuer un agresseur dès qu’il y a un autre moyen de l’empêcher de nuire.
    Il n’est pas exact que « l'abolition de la peine de mort, au niveau pratique et judiciaire, entraîne une dévalorisation de l'échelle des peines » : des dizaines de pays abolitionnistes attestent du contraire.

    * * * * * * *
    Maintenant, on peut penser que la tradition de l’Église est une réalité vivante, que l’Église ne s’est pas arrêtée d’enseigner en 1927 ou à la mort de Pie XII. On n’écartera donc pas d’un revers de main des textes comme ceux-ci :
    Catéchisme de l’Église catholique (n°2267) : « Si des moyens non sanglants suffisent à défendre et à protéger la sécurité des personnes contre l’agresseur, l’autorité s’en tiendra à ces moyens, parce que ceux-ci correspondent mieux aux conditions concrètes du bien commun et sont plus conformes à la dignité de la personne humaine.
    Aujourd’hui, en effet, étant données les possibilités dont l’État dispose pour réprimer efficacement le crime en rendant incapable de nuire celui qui l’a commis, sans lui enlever définitivement la possibilité de se repentir, les cas d’absolue nécessité de supprimer le coupable ‘sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistants’ (Evangelium vitae, n. 56). »
    En plus du paragraphe 56 d’Evangelium vitae, on doit mentionner le paragraphe 27 de la même encyclique : « Parmi les signes d'espérance, il faut aussi inscrire […] l'aversion toujours plus répandue de l'opinion publique envers la peine de mort, même si on la considère seulement comme un moyen de ‘légitime défense’ de la société, en raison des possibilités dont dispose une société moderne de réprimer efficacement le crime de sorte que, tout en rendant inoffensif celui qui l'a commis, on ne lui ôte pas définitivement la possibilité de se racheter. »
    À ceux qui veulent paisiblement nourrir leur réflexion sur ce sujet, on conseille encore l’excellente synthèse de Marie Hendrickx : « Le magistère et la peine de mort. Réflexions sur le catéchisme et "Evangelium vitae" », Nouvelle Revue théologique, tome 118 (1996), pp. 3-22 (se trouve facilement dans toutes les bibliothèques ecclésiastiques).

    Justine Reumare-Kampacent

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  10. merci de citer le paragraphe dans son intégralité

    2267 L’enseignement traditionnel de l’Eglise n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort, si celle-ci est l’unique moyen praticable pour protéger efficacement de l’injuste agresseur la vie d’êtres humains.

    Mais si des moyens non sanglants suffisent à défendre et à protéger la sécurité des personnes contre l’agresseur, l’autorité s’en tiendra à ces moyens, parce que ceux-ci correspondent mieux aux conditions concrètes du bien commun et sont plus conformes à la dignité de la personne humaine.

    Aujourd’hui, en effet, étant données les possibilités dont l’Etat dispose pour réprimer efficacement le crime en rendant incapable de nuire celui qui l’a commis, sans lui enlever définitivement la possibilité de se repentir, les cas d’absolue nécessité de supprimer le coupable " sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistants " (Evangelium vitae, n. 56).

    surout quand le premier paragraphe signale que l'enseignement de l'Eglise permet , avec force précautions,le recours à la peine de mort.

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  11. Magistère ecclésiastique, sur la peine de mort. Continuons donc les citations.

    Jean-Paul II en 1999 : « La nouvelle évangélisation réclame des disciples du Christ partisans de la vie à tout prix: pour proclamer, célébrer et servir l’Evangile de la vie en toute circonstance. Un signe d’espoir est la reconnaissance croissante que la dignité de la vie humaine ne doit jamais être refutée, même dans le cas de quelqu’un qui a commis des fautes graves. La société moderne a les moyens de se protéger sans nier définitivement aux criminels la possibilité de changer. Je réitère l’appel que j’ai lancé récemment, à Noël, pour obtenir l’abolition de la peine de mort, à la fois cruelle et inutile. »

    Le cardinal Martino devant l’assemblée générale des Nations unies, le 2 novembre 1999 : « la position du Saint-Siège est donc que les autorités, même pour les crimes les plus graves, devraient se limiter à user de châtiments qui n’entraînent pas la mort. » Et qu’ainsi « la délégation du Saint-Siège accueille volontiers l’initiative d’une résolution […] sur la réduction et si possible l’abolition de la peine de mort - (texte reproduit dans La documentation catholique, n° 2216, 19 décembre 1999).

    Au lendemain du réquisitoire qui a réclamé la peine capitale pour Saddam Hussein, le cardinal Poupard a rappelé à ce sujet à des journalistes à Rome l’enseignement de l’Église catholique sur le caractère « sacré » de toute vie humaine. « La vie humaine est toujours inviolable » a déclaré le cardinal Paul Poupard, président des conseils pontificaux de la Culture et pour le Dialogue interreligieux.
    « Chaque créature humaine, même la plus misérable, a été créée à l’image et à la ressemblance du Seigneur. Dieu est le maître de la vie et de la mort », a rappelé le cardinal français. Le cardinal Poupard a précisé qu’il parlait en général et ne visait pas spécialement Saddam Hussein en disant : « Je ne vais pas répondre en ce qui concerne Saddam Hussein mais je répète que l’Église croit que chaque personne est sacrée ». (21 juin 2006)

    Suite à l’exécution de Saddam Hussein, le 30 décembre 2006, le P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a réagi le jour même dans le communiqué suivant : « Une exécution capitale est toujours une nouvelle tragique, motif de tristesse, même s’il s’agit d’une personne qui s’est rendue coupable de graves délits. La position de l’Église catholique – contre la peine de mort – a été de nombreuses fois réaffirmée. L’exécution du coupable n’est aucunement la voie qu’il convient d’emprunter pour rétablir la justice et réconcilier la société. Au contraire, le risque est bel et bien d’alimenter la vengeance et de semer à nouveau la violence. En cette période sombre de la vie du peuple irakien, il ne reste plus qu’à souhaiter que tous les responsables fassent réellement leur possible pour que de cette situation dramatique naisse enfin quelque espoir de réconciliation et de paix. »

    Ajoutons l’attitude de l’État du Saint-Siège qui, depuis 1998, a pris plusieurs fois position de manière très nette contre la totalité des exécutions capitales perpétrées aujourd’hui dans le monde. (Cf. l’appel à un moratoire lancé par Jean Paul II aux États-Unis le 27 janvier 1999 – texte particulièrement ferme dont j’ai déjà donné un extrait.)

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