jeudi 31 mai 2007

L'heure des purges au FN

Je prends connaissance avec un mélange d’amusement et de tristesse de l’article du journal « Le Monde » de ce jour rapportant les propos « scrogneugneus » de Jean-Marie Le Pen sur sa décision de remettre de l’ordre dans le parti afin, semble-t-il, de prévenir toute mutinerie à bord de son paquebot de Saint-Cloud en difficulté sur la mer de Sarkozy.

Une partie de l’équipage et même des officiers murmureraient en effet contre celle à qui il voudrait confier la barre. On ne doit pas broncher lorsque la fille qui n’a pas l’âge de son capitaine de père a de surcroît l’avantage de s’appeler Marine ! A elle seule donc doit revenir le gouvernail.

D’autre part, M. Louis Aliot que certains appellent désormais au sein du FN, « Loulou la purge » annonce le grand nettoyage du rafiot. De la cale jusqu’au pont principal, il faut éliminer tous ceux que n’anime pas une adhésion inconditionnelle au grand timonier et surtout à sa fille.

Louis Aliot rappelle donc en trois points les Grandes Orientations qui doivent désormais être celles du parti, que certains avec Messieurs Martinez et Soral voudraient essayer de rénover en appelant à un nouveau modèle pour le FN : le rouge dictateur vénézuelien Hugo Chavez avec ses alliances cubaines, chinoises et iraniennes.

On cherchera en vain dans les grands principes aliotins la moindre référence à la culture de vie. Cela n’a rien d’étonnant. M. Aliot, qui hérite d’une vieille tradition d’anticléricalisme et d’athéisme ariégeois, entend être le maçon qui doit rebâtir le temple du Front National enfin débarrassé des calotins qui le maintenaient hors des lumières de la république moderne, dans l’obscurantisme « catho ».

M. Aliot a le mérite d’avouer médiatiquement enfin pourquoi il m’a rayé des rôles du parti sans avoir jamais eu l’élégance de me le signaler et de m’en dire les raisons.

Il ne veut plus dans le FN, affirme-t-il donc dans « Le Monde », des catholiques traditionalistes de Bernard Antony. Voici donc désormais la loi des suspects officiellement mise en place sur le bateau clodoaldien.

Pourtant, pas plus qu’hier à l’intérieur, je n’anime de l’extérieur quelque complot que ce soit n’en déplaise à la fantasmagorie lepéniste.

Ainsi, me voici honni aussi bien des néo-païens racistes et antisémites du FN que des aliotins et des néo-bolchéviques martinéziens. On observe d’ailleurs entre eux, tour à tour selon les moments, des rapprochements surprenants ou des détestations virulentes. Tout dépend, semble-t-il, des variations idéologiques et des humeurs de la vice-présidente du parti.

Je ne dissimule pas que ceci ne chasse pas ma bonne humeur. Depuis longtemps, sachant que tout bateau divisé contre lui-même coulera, j’ai pris le parti de ne point m’acharner à disputer aux rats ses fonds de cale où l’on m’aurait volontiers mis aux fers…. Avant de me jeter à la mer ou de me livrer aux alliés barbaresques.

Sur le paquebot clodoaldien qui fait désormais aliot de toutes parts, ce n’est donc plus de la navigation mais de la divagation. Pourvu que l’on affirme hypocritement son inconditionnalité au vieux capitaine et à son héritière, on peut indifféremment y être admirateur de Chavez, républicain maçonnique, néo-païen et même prosélytement gay dans une sorte de confédération d’états qui se recoupent ou s’entrecoupent. Je crains que le bateau ivre ne soit, à moins d’une reconquête de plus en plus improbable, désormais inéluctablement conduit vers l’Orient éternel où gisent les épaves en attente de la flamme des chalumeaux des ferrailleurs.

En attendant, je commence à préparer avec mes amis « cathos » ou non « cathos », « tradis » ou pas « tradis » mais en accord sur les valeurs de la dignité humaine, du respect de la vie, de la patrie, de la justice sociale, la nécessaire refondation de la Nouvelle Opposition Nationale.

jeudi 24 mai 2007

Esprit de patrie et non allégeance de parti

Je n’ai pas de logique de parti.

Je ne sers qu’une cause, celle de ma patrie et, celle de ma patrie dans un ensemble plus vaste encore, la chrétienté.

J’ai milité dans un parti, parce qu’il était un instrument au service de cette cause. Ce parti m’a rejeté, je n’ai jamais su pourquoi exactement, on ne me l’a jamais dit, peut-être pour usage non servile de ma liberté de parole. Cela ne m’empêche pas encore aujourd’hui d’appeler à voter pour beaucoup de candidats du Front National que je crois, que j’espère, toujours fidèles à l’idéal que je leur ai connu.

Mais bien sûr lorsqu’un candidat du FN éprouve sur son blog le besoin d’exhiber son homosexualité comme un brevet de nouvelle citoyenneté, d’exprimer son émoi devant un film doucereusement philopédophile, de déclarer sur France-Inter que « l’avortement est un moyen de contraception comme un autre », alors, sans la moindre haine bien sûr pour sa personne, je préfère inviter à voter pour la candidate du MNR de Bruno Mégret.

En quelques autres cas encore, mes amis et moi préférons soutenir les candidats du MNR et notamment Bruno Mégret. J’ai jadis combattu au sein du Front National, un des tous premiers, et en première ligne, la tentative de prise de pouvoir de ce dernier au sein du F.N.

Je l’ai fait très efficacement et Jean-Marie Le Pen m’en remercia chaleureusement lors du congrès suivant du FN. Je reprochais à Bruno Mégret ses méthodes et également les idées de ceux qui l’entouraient et l’influençaient alors et que Jean-Marie Le Pen traita, non sans raison, de racistes ; ce qu’ils étaient en effet réellement, idéologiquement, pas selon les critères de la police de la pensée mais selon leur idéal et par ailleurs, Pierre Vial, au demeurant mon ami au-delà de ces énormes divergences, prônait avec son mouvement « Terre et peuple », la grande libération païenne [1], avec l’avortement et autres complaisances pour ce que nous appelons la culture de mort. Il est d’ailleurs revenu au Front National sans avoir (on peut lui faire confiance) changé d’idéologie. Il lui faudra pour cela une rencontre foudroyante sur quelque chemin de Damas, c’est d’ailleurs tout le mal ou plutôt le très grand bien que je lui souhaite.

Quelques partisans obtus et fanatiques de la plus belle graine de bolchevique de droite s’indignent de nos choix. Comme si d’ailleurs Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret ne s’étaient pas publiquement réconciliés lors des élections présidentielles !

D’autres candidats, nous dit-on, au MPF, voire à l’UMP, partagent également nos idées sur l’essentiel. Qu’ils aient donc le courage de les exprimer publiquement et de dire aussi leur désaccord sur les points pour nous importants, avec Nicolas Sarkozy. Nous les accueillerons alors bien volontiers dans l’Amitié Française.

Car le combat continue. L’important pour nous en effet est que soit créé un pôle politique de défense de la culture de vie et de refus de l’islamisation de la France.

C’est la condition à notre sens, de la nouvelle émergence du mouvement national, rénové, fidèle aux valeurs de la vie, de la famille, de la patrie, de la dignité humaine, de la justice sociale mais simultanément, décentralisé, modernisé, soucieux d’une bonne conduite des relations humaines. Il devra avoir d’autres objectifs de réanimation sociale que les seules batailles électorales.

Il devra, s’il veut survivre et surtout faire survivre la France, animer une école de pensée et de formation d’élite militante, un centre d’analyse des grands défis contemporains.

C’est la condition sine-qua-non pour ne pas laisser Nicolas Sarkozy qui n’est certes pas un nul acheminer la France dans un ensemble européiste made in USA.



[1]
Il nous reste encore des numéros de Reconquête n°169 intitulé « L’idéologie de Pierre Vial : antinationale et antichrétienne » commentant son livre (6 € franco de port) à commander au Centre Charlier, 70 Bd Saint Germain, 75005 Paris

mercredi 23 mai 2007

Elections législatives: communiqué

Comme annoncé dans notre communiqué du 21 mai 2007, nous appelons naturellement nos amis à donner leurs voix aux candidats dont nous savons leur adhésion, ou pour le moins leur grande proximité, avec les 7 exigences que nous avons à nouveau réaffirmées.

Nous espérons bien sûr que cela se manifestera dans leur profession de foi.

Nous appelons ainsi à voter pour les candidats suivants, dont beaucoup ont déjà sollicité notre soutien :

- Front National (F.N) :CODDERENS Xavier (67), HEITZ Marie-Madeleine (67), BINDER Patrick (68), BINDER Martine(68), COLOMBIER Valérie (33), COLOMBIER Jacques (33), SORLIN Fabrice (33), de BADEREAU Mireille (33), ROYAL Anne-Christine (33), HENRIOT Jacques (64), de CONDE Carla (03), de CONDE Louis (03), FAUROT Erik (63), FAUROT-SAINTE-MARIE Anne (63), TOUZOT Elisabeth (50), DENIER Jean-Marc (50), de COATPARQUET Myriam (22), BERGERON Daniel (56), d'OGNY Jean (18), HUBAULT Michel (36), VERDON Jean (36), de PEYRECAVE Miguel (41), SAMYN Eric (08), SUBTIL Bruno (10), MALARMEY Marc (10), NAVARI Elisabeth épouse Martinelli (2B), HAMADA Ousseni (Mayotte), GEORGE Guy ( Nouvelle Calédonie), HENIN Bianca ( Nouvelle Calédonie), TOUCHAGUES Bernard (27) , SALAGNAC Catherine (76), de la SAYETTE Marie-Claire (Paris), BASTON Elisabeth (Paris), BILD Martial (Paris), LEHIDEUX Martine (Paris), JALKH Jean-François (Seine et Marne), BAYVET Michel (78), de LESTANG ép. MALASSINGNE Gabrielle (78), BAECKEROOT Myriam (Yvelines), d'ANDRE Jean-Louis (Yvelines), DUTEY-HARISPE épouse DORDAIN Brigitte (Essonne), MET Jacqueline (Essonne), RESSICAUD Liliane (Essonne), de ROSTOLAN Michel (Essonne), de REAU Eric (Hauts de Seine), TERRET Eugène (Hauts de Seine), HOLEINDRE Roger (Seine Saint Denis), VINCENT Romain (Val de Marne), BONNIEUX François (30), BATAILLON Françoise (66), GOURLOT Thierry (57), GROLET Françoise (57), FERRIER François (54), MARIES Artémisa (31), de PREAUDET Jean (32), BOUTONNET Marie-Christine (81), BERNARD Philippe (59), GODDYN Sylvie (59), BAECKEROOT Christian (59), DUCHET Marie épouse PERREL (59), BEAL Michelle (59), LANG Carl (59), AUCOUTURIER Marie-Claude (13), CARAYON Michèle (13), LE GAC Danièle (83), DUTOYA Michèle (83), CHEVROT Régis (83), ANTOINE Cécile (83), de la TOCNAYE Thibaut (84), MACARY Guy (84), LE MORVAN Paul (53), MAUTIN Katell (53), de la MORINIERE Bruno (53), de SAINT JUST Wallerand (02), de LACOSTE LAREYMONDIE Jean-Marc (17), CATALAN Marie-Françoise (17), CHARBONNEAU Jean-Romée (79), WYSSA Olivier (01), CHEVAL Joël (26), PETIT Hugues (38), FAUROBERT Maurice (38), PERROT Charles (42), BOURY Liliane (69), de PENFENTENYO Marie-Christine (69), MARION Agnès (69), GOLLNISCH Bruno (69), BENEDETTI Yvan (69), VASSIEUX Jacques (74).

- Mouvement National Républicain (M.N.R) :MEGRET Bruno (13), DAVION Catherine (54), GIAMMERTINI Simone (77), BAY Nicolas (78), WAQUET Jean-Yves (83), DAVION Pascal (88).

- Divers droite et sans étiquette :RIVIERE Jérôme (06) et BOMPARD Jacques (84).


Mais il y en a que nous ne connaissons pas du tout. Aussi, pour tous, sans exception, le déterminant fondamental pour le vote est la profession de foi.

Si celle-ci ne reflète pas clairement leur accord sur la culture de Vie avec ce que Benoît XVI appelle « les exigences non négociables », s’ils ne manifestent pas leur volonté de mise en œuvre d’une politique contre l’idéologie du totalitarisme islamique alors, un vote blanc ne serait pas illégitime.

lundi 21 mai 2007

Le Mouvement National à reconstituer

Les média nous disent la popularité, pour l’heure, du nouveau pouvoir. Je les crois volontiers. Dans ses intentions politiques affichées, dans le style de son personnel, il correspond je crois, en grande partie, à ce que les Français me semblent désirer , il est en conformité avec les « valeurs » ou les anti-valeurs de leur imprégnation culturelle.
Dans leur grande majorité, que veulent-ils en effet ?
Ils veulent la paix, la sécurité, pouvoir gagner plus et ne pas être spolié par une fiscalité dévorante.
Rien en cela que de très légitime. Ils rêvent d’un gouvernement qui éloignera d’eux les spectres de la guerre, du terrorisme et les laissera jouir en paix des fruits du progrès technique.
Mais leur morale est aussi celle de leurs mœurs que, sociologiquement, le catholicisme modèle de moins en moins.
Dans son livre « à contre flots », qui n’allait pas du tout à contre-courant, Marine Le Pen exprimait somme toute assez bien leur idéal et son désir de se mettre en quelque sorte avec eux en conformité sociologique. De là sa volonté sans cesse réitérée de ne pas revenir sur la loi Veil et la mise en avant, en quelque sorte comme modèle, de sa situation personnelle de vie en famille recomposée.
J’ai commenté cela, qu’elle appelle dédiabolisation, dans mon livre « Devoir de réponse » (1) que l’on demande maintenant bien plus qu’au moment de sa parution où la presse nationale l’avait occulté ou présenté d’une manière un peu gênée aux entournures, car même dans le mouvement national il y a une sorte de politiquement correct et aussi quelques conformismes bien établis.
Mais c’est à l’évidence Nicolas Sarkozy qui, pour l’heure, réalise au mieux le modèle républicain de Marine Le Pen.
Il répond au désir d’ordre par l’affirmation de l’autorité de l’Etat. Pour le reste, il est lui aussi, comme elle, l’exemple d’une vie en famille tour à tour décomposée et recomposée, selon les modèles de la presse « people ». Cela bien sûr, ne déplait pas à un peuple profondément imprégné par les spectacles de loft story. Pour ce qui est de la défense de l’action de Simone Veil, Sarkozy, soutenu par cette dernière, ne pouvait évidemment être battu sur cette ligne par les positions de Marine Le Pen, pas plus qu’il ne pouvait l’être sur l’islam ou objectivement rien ne les différenciait fondamentalement dans leur prise en considération erronée de sa réalité qui, il faut le répéter sans cesse, est une idéologie totalitaire et pas seulement une religion.
Sur l’Europe, le point essentiel sur lequel le Front National a maintenu clairement son originalité par rapport à Sarkozy, les Français n’y comprennent pas grand-chose.
Simplement, ils ne sont guère majoritairement enthousiastes à l’idée de l’entrée de la Turquie et sur ce point, Sarkozy les rassure.
Pour le reste, ils ne sont guère motivés, voulant, en gros, un peu d’Europe mais pas trop.
La réalité qu’il serait vain de nier, c’est que, pour l’instant, l’opposition nationale risque fort de goûter à nouveau les épreuves de la traversée du désert ; ou, pour prendre une autre métaphore, celle d’une mer par calme plat où plus aucun souffle ne pousse les voiles de ses embarcations.
Le paquebot du F.N. d’ailleurs n’a plus beaucoup de carburant et n’a pas du tout de voile.
Ce n’est pas encore nous dit-on la mutinerie à bord mais on y sent néanmoins la rouspétance.
Ailleurs, sur son radeau, Mégret reste en rade.
PourVilliers enfin, ce n’est pas l’heure des prouesses du Vendée-globe mais plutôt du gobe-tout, pour sauver le conseil général de Vendée.
Le ridicule ne tue pas son président. Il est au contraire le prix à payer pour conserver deux ou trois sièges de députés au MPF moribond.
Pour parler comme nos amis pieds-noirs, l’an passé, « plus anti-système que Villiers tu mourrais » ! Hier encore, « plus fanatiquement anti Sarkozy que lui, tu pouvais pas » !
Aujourd’hui le Vicomte a amené son pavillon : au diable promesses et serments.
Au Japon on se fait hara-kiri pour moins que ça ! Mais le Villiers n’est pas un samouraï.
Alors, le mouvement national serait-il fichu ?
Je ne le pense pas. En effet, ce serait bien sûr une divine surprise que Sarkozy, au-delà des mots, adopte le contenu de nos valeurs et les inscrive dans la réalité de sa politique.
Ce serait lui alors qui incarnerait le mouvement national et nous n’aurions alors qu’à nous réjouir du repos qu’il nous procurerait.
Mais ne nous laissons pas aller à cette douce illusion.
Rien en effet ne nous semble mis en œuvre ni même réfléchi pour enrayer l’effondrement moral, le déclin démographique et la menace de la marée montante islamique.
L’heure a donc sonné de la réflexion nécessaire pour mettre le mouvement national, dans la fidélité à ses valeurs, à l’heure du XXIème siècle.


Au moment où je terminais ces lignes, France-Inter m’apprend que Nicolas Sarkozy a choisi le drapeau européen comme fond pour sa photo officielle de chef de l’Etat français !
Le même commentateur parlant de l’attentat de Beyrouth dit qu’il a été commis dans « le quartier chrétien, le quartier « branché » d’Achrafieh » ! (sic !)
Encore une vilénie dans la désinformation anti-chrétienne de notre radio si peu nationale ! Achrafieh, c’est, en effet, dominant le beau centre ville qui a été rebâti, un quartier populaire par excellence, le cœur de la résistance opiniâtre du petit peuple chrétien, avec ses rues étroites, ses immeubles pas toujours reconstruits, ses trottoirs poussiéreux encore défoncés, ses petites boutiques souvent misérables.
On n’en finit jamais ainsi dans la gauche médiatique branchée de distiller le mensonge anti-chrétien.
Je pense donc aujourd’hui à mes amis, Solange Gémayel, à Nadim son fils et à Youmna sa fille qui, sans cesse, réaniment l’espérance d’Achrafieh.

(1) A commander au Centre Charlier-70 bld St germain 75005 Paris – 18 euros franco de port.


Nos exigences pour les législatives : cas pratique.

On me communique l’extrait d’un entretien relevé sur le blog de M. Julien Sanchez. Julien Sanchez est le proche collaborateur d’Alain Vizier, le directeur du service communication du Front national et membre du bureau politique. M. Sanchez est candidat FN aux élections législatives sur la 7e circonscription de Seine et Marne.
« FN donc homophobe ?
Si je marche par coups de cœur en amitié, je comprends tout à fait que l’on puisse marcher par coups de cœur en amour et donc être bi ou homo.
Aujourd’hui, tout le monde connaît au moins un homo ou une lesbienne…
Et je crois que nous avons déjà assez d’ennuis en France (impôts, chômage, etc.) pouvant amener les gens à déprimer et à être mal dans leur peau pour en plus priver les gens de leurs libertés individuelles…
La sexualité, l’amour, ressortent du domaine privé. Par conséquent, voilà, chacun fait ce qu’il veut de son… corps, du moment qu’il n’embête pas les autres avec ça !
Et puis c’est si rare de trouver l’amour et d’être épanoui sexuellement que je ne vois pas de quel droit j’empêcherais quelqu’un de l’être avec qui il veut.
C’est ma conception, comme celle de beaucoup de gens au FN, à commencer par Jean-Marie LE PEN lui-même qui est très ouvert sur ce point.
Je crois que la seule chose que le Front regrette et déplore au fond en matière d’homosexualité, ce sont les manifestations ultra-communautaristes et « carnavalesques » type « Gay Pride » qui font plus de tort qu’autre chose aux homosexuels et renforcent d’eux dans l’opinion une image superficielle et dépravée… qui n’est qu’une image ! »

Tout commentaire est superflu et risque de tomber sous le coup de la loi liberticide qui a fait condamner le député Vanneste. Loi en tous points conforme à l’opinion de M. Sanchez qui inscrit dans sa profession de foi la lutte contre l’homophobie
En se référant aux exigences que j’ai formulées pour ces élections législatives, j’appelle donc nos amis à voter pour la candidate du MNR, Simone GIAMMERTINI, dans la 7e circonscription de la Seine et Marne.



mardi 15 mai 2007

A demain sur les ondes de Radio Courtoisie


Exigences pour les législatives

Le 15 mai 2007

Bernard Antony, Président de Chrétienté Solidarité

Communique

Le comité directeur de Chrétienté Solidarité invite ses militants, adhérents et amis à participer massivement au premier tour des élections législatives.

Il les invite à voter pour les candidats de droite nationale qui manifesteront le plus clairement leur adhésion aux exigences suivantes :

1 – Engagement dans la défense de la vie et de la famille :

· Remplacement de la loi Chirac-Giscard-Veil par une loi de protection de la vie innocente
· Refus de toute loi de légalisation de l’euthanasie
· Défense du mariage naturel entre un homme et une femme
· Refus de la reconnaissance juridique du concubinage homosexuel et encore plus de l’adoption d’enfants par ces couples
· Abolition du PACS

2 – Défense des libertés scolaires :

· Reconnaissance du droit naturel fondamental des parents de créer les écoles de leur choix pour leurs enfants
· Abolition de la loi totalitaire qui les interdit votée par l’Assemblée sortante
· Institution de la réforme du « chèque scolaire » permettant l’égal financement de toutes les écoles au prorata des enfants qu’elles accueillent

3 – Mise en œuvre d’une politique de résistance aux menées conquérantes de l’idéologie islamique. Exigence pour les organisations musulmanes en France d’adhésion aux principes suivants :

- Liberté pleine et entière de conversion réciproque
- Affirmation de l’égale dignité et de l’égalité devant la loi de l’homme et de la femme
- Refus de la polygamie
- Renonciation aux principes de supériorité de l’oumma, d’imposition de la charia, de la légitimité du djihad et de la dhimmitude
- Engagement des organisations islamiques pour exiger des pays d’origine des musulmans de France une égalité de droit pour les non-musulmans de même que celle accordée aux musulmans en France.

4 – Dissolution de l’Union Européenne, construction d’une Europe des Patries par la création de pactes et d’alliance.

Refus d’entrée de la Turquie asiatique, traité d’amitié avec ce pays après reconnaissance par celle-ci du génocide arménien et introduction dans sa loi de la liberté religieuse.

5 – Abolition de la loi Rocard-Gayssot et de la législation totalitaire sous couvert d’antiracisme

6 – Abrogation de la loi désuète et liberticide sur la représentativité syndicale

7 – Rétablissement de la peine de mort pour châtier les auteurs des crimes les plus monstrueux.

Chrétienté Solidarité appelle ainsi à voter, bien sûr pour ses vice-présidents Thibaut de la Tocnaye (Vaucluse) et Wallerand de Saint Just (Aisne) et pour les candidats emblématiques très proches de ses exigences politiques tels que Bruno Gollnisch (FN Rhône), Carl Lang (FN Nord), Bruno Mégret (MNR Bouches-du-Rhône), Jacques Bompard (sans étiquette, Vaucluse), Jérôme Rivière (DVD dans les Alpes Maritimes)….

Une liste plus importante sera publiée la semaine prochaine.

Ce dimanche à la Fête de la courtoisie

La fête de Radio-Courtoisie a été très réussie ce dimanche 13 mai. Et notamment pour moi, puisque j’ai signé une centaine de mes ouvrages !

Je me permets de préciser ici que mes livres ne me rapportent strictement que la fatigue et aussi la joie de les écrire. Ils rapportent -et c’est normal, à l’éditeur, aux vendeurs et pour ce qui est de la rémunération de l’auteur (10%), je la laisse intégralement au Centre Charlier.

Mais cette journée m’a surtout donné l’occasion de nombreuses rencontres avec des auditeurs très fervents de l’émission de « La réplique » que j’anime avec Jeanne Smits, directrice de Présent, Cécile Montmirail et David Fontey de Reconquête. Ces interlocuteurs se sont presque tous présentés comme sympathisants ou militants de l’AGRIF, enthousiastes d’œuvrer pour une initiative de résistance nationale et chrétienne les unissant par delà les partis.

Sont venus me rencontrer aussi des personnes d’appartenance très diverses, c’est le moins que l’on puisse dire. Que l’on juge :

- un musulman à longue barbe et tout de blanc vêtu, très courtois et très prosélyte à qui j’ai exprimé tout aussi courtoisement mon désir de le convertir à la charité du Christ.

- des maghrébins très sympathiques passés de l’islam à l’évangélisme avec Saïd Oujibou, un « beur » aujourd’hui pasteur. Je m’en réjouis en tant que chrétien mais en tant que catholique je regrette que trop de clercs de l’Eglise catholique aient si durablement abandonné la mission de conversion dans un véritable mouvement de subversion-trahison sous couvert de dialogue inter-religieux.

- deux « Juifs pour Jésus » fort chaleureux encore, évangéliques également et pour lesquels valent mes remarques précédentes.

- deux Juifs très patriotes français venus me dire combien ils avaient déjà lu et apprécié mon livre et ma position à l’égard de nos compatriotes juifs, c’est-à-dire dans l’ordre politique et social, la commune exigence du respect du Décalogue par les lois civiles et de l’action dans l’Amitié Française face à la décadence et à la menace de l’idéologie islamique.

- un antisémite un brin obsessionnel m’affirmant que le Christ n’était pas juif mais galate donc gaulois (sic !) et que la Bible était un grand ouvrage de désinformation juive, enfin que tout les malheurs du monde venaient des Juifs…. Ce qui est très simpliste mais très reposant pour l’esprit.

- un mormon enfin, très gentil, mais me dévidant, sans reprendre souffle, un torrent de considérations pour m’amener à adhérer à l’église des saints des derniers jours qui a l’avantage de partager avec l’islam l’autorisation de la polygamie. J’ai été un peu navré devant sa tristesse lorsque je lui ai exprimé (avec un peu d’humour – que faire d’autre ?) qu’à mon âge, je n’envisageais pas de changer de religion et que je ne me voyais pas bien ramener à la maison d’autres épouses, ce que n’apprécierait peut-être pas, pourtant très tolérante, Elisabeth, ma femme, même si elles se chargeaient de la cuisine et du ménage.
Et comme, plus qu’à tout, je tiens à la bonne humeur d’Elisabeth, je ne deviendrai donc pas mormon, ce dont d’ailleurs dissuade encore le roman de Pierre Benoît, écrivain dont je ne me lasse jamais, « Le lac salé ».


Naturellement, je reviendrai ces prochains jours sur la politique.

Pour ce qui est de l’élection présidentielle, conformément à ma position mûrement réfléchie avec mes amis, je ne me suis pas réjoui de l’élection de Nicolas Sarkozy mais de la défaite de Ségolène Royal.

Du premier, sans illusion, je n’attends guère de bonnes choses. Il ne pourra donc me surprendre que positivement ! Mais d’une part, Ségolhaine eut été, je le crois, beaucoup plus dangereuse pour les libertés positives. Et surtout si elle avait été élue, Nicolas Sarkozy eut tôt fait de monopoliser l’opposition et de ne laisser en plus aucun espace à l’opposition nationale.

Reste à savoir si dans celle-ci on va être capable de mener les analyses critiques nécessaires et de procéder aux changements, à la modernisation, à la refondation même qui s’imposent pour une meilleure défense de nos valeurs qui, elles, ne changent pas.


* * * * * *

Demain, à 18 heures, à Radio-Courtoisie, j’animerai l’émission de « La Réplique » avec Jeanne Smits, Cécile Montmirail et David Fontey.

Nous y analyserons notamment les grands événements des jours précédents en Italie, au Brésil.

Nous parlerons de la Pologne, des pays baltes, du Kosovo, de l’Espagne. Nous parlerons encore des réactions des forces de vie face aux menées de la « culture de mort ».

D’ores et déjà, à retenir : dimanche 23 septembre, au domaine de Grand Maisons à Villepreux, la convention des adhérents de l’AGRIF de l’Ile de France avec nos responsables, nos avocats, les journalistes de la presse libre, les écrivains de la pensée catholique et de l’Amitié Française.

jeudi 10 mai 2007

L'indécence et le ridicule devraient tuer François Bayrou

Nous entendons dans les média M. François Bayrou parler de ses choix politiciens comme s’il entreprenait un héroïque combat au péril de sa vie face à un oppresseur impitoyable.

Avec componction, avec gravité, avec solennité, avec la voix basse de ceux qui affrontent les jours sombres de la clandestinité, il évoque sa volonté de résistance face aux pressions de Nicolas Sarkozy comme si celui-ci était une sorte de monstre hitléro-stalinien.

M. Bayrou ose inscrire la création de son parti démocrassouillard dans la tradition des grands moments de résistance de notre peuple. On s’attend à ce qu’il prenne le chant des Partisans comme hymne de son organisation.

Ceci est d’une indécence totale à l’égard de ceux qui sont tombés sous les balles ennemies, de ceux qui sont morts dans les camps du nazisme et du communisme, de ceux qui ont été torturés par le FLN.

M. Bayrou n’a de sa vie jamais rejoint quelque résistance que ce soit, ni face au communisme, ni face à l’islamisme.

Son parcours militant va de campagnes électorales sans risque à l’activité parlementaire et ministérielle sans danger.Il parle comme s’il prenait les risques d’un Charrette, d’un d’Estiennes d’Orves ou d’un Bastien-Thiry.

On hésite à savoir s’il faut le qualifier d’odieux ou de grotesque. Quoiqu’il en soit, il est ridicule, il est indécent.

lundi 7 mai 2007

Tirera-t-on dans la droite nationale les leçons de l’échec ?

Je ne me réjouis pas de l’élection de Nicolas Sarkozy mais de l’échec de Ségolène Royal.
Je n’accuse pas pour ma part Nicolas Sarkozy de mensonge ou d’escroquerie. Hélas, en effet, il a redit son attachement à la loi Veil et aux autres aspects de la législation de culture de mort.
Il n’a pas remis en cause le monopole de l’éducation nationale et n’a pas affirmé le droit naturel fondamental des parents de donner à leurs enfants l’école de leur choix.
Il n’est en rien revenu sur sa politique vis-à-vis de l’islamisation de la France.
Il a martelé sa volonté de poursuivre la politique de fusion de la France au sein de l’Union Européenne.
Il s’est présenté pour ce qu’il est : un républicain partisan de l’ordre, ce qui n’est pas mal en soi, mais un républicain ne remettant pas en cause les mauvais principes de la république jacobine, notamment sur la famille et l’école.
Certes, il a tenu sur le travail des propos positifs. Il n’a cependant pas dénoncé la loi, non seulement désuète, mais mauvaise, sur la représentativité syndicale.
Il serait pervers de souhaiter qu’il échoue dans l’application de ce qu’il a manifesté de positif sur ce dernier point et sur ceux concernant la sécurité des Français.
Cela dit, il faut maintenant espérer pour notre pays la création d’un grand mouvement rénovateur de droite nationale et sociale, fidèle aux valeurs fondamentales de la morale du Décalogue et novateur dans leur défense, imaginatif dans le programme politique, rénovateur dans l’ordre des relations humaines et de l’organisation militante.
Car si le mouvement national n’est pas capable des analyses critiques et des remises en cause nécessaires, s’il continue dans son autosatisfaction, ses incantations et ses récriminations, il ira sans tarder dans un mur de lamentations moins chargé d’histoire que celui de Jérusalem !
Pour certains, il est vrai, l’important n’est-il pas de toucher encore un peu de la manne financière étatique distribuée aux partis pour moitié en fonction du nombre des élus et pour moitié au prorata du nombre de voix obtenues aux élections législatives ? Ce prorata, c’est quand même de la soupe pour la nomenklatura du parti et pour que de surprenants nouveaux Aragons maurrassiens ou néo-marxistes chantent toujours la gloire de leur Staline qui a toujours raison !
Sic transit gloria mundi.

vendredi 4 mai 2007

Ségolhaine ou l'injure faite à Jeanne d'Arc

Avec le mélange d’ignorance affligeante et d’irrespect pour les figures les plus sacrées de notre histoire, plusieurs commentateurs de la nomenklatura de la mediacrassie, comparent sans vergogne Ségolène Royal à sainte Jeanne d’Arc. Cette dernière libéra pour une grande part la terre de France. Elle se battit contre les Anglais. Sans haine. Elle déclarait « j’aime les Anglais, chez eux ». Cela signifiait simplement qu’elle n’acceptait pas que la France soit soumise au pouvoir de l’étranger. Elle ramena le roi Charles VII sur le trône afin que revienne la paix entre les Français déchirés par la guerre entre Armagnacs et Bourguignons.
Sa prodigieuse et miraculeuse épopée, dont aucune explication rationaliste ne peut rendre compte, fut celle de la charité et de l’amour divin qui l’habitaient et la faisaient si douce pour les siens et même dans la guerre, pour les ennemis.
Ségolène Royal a montré l’autre soir son véritable visage. Par moments elle dévidait son discours avec le regard dur, obsessionnel, fanatique, de ces femmes commissaires du peuple des régimes révolutionnaires qui sans mollir, envoyaient à la mort les « ennemis de la révolution ».
En la regardant, l’œil noir de vindicte, le doigt agressif, elle me faisait penser à Dolorès Ibarruri, la célèbre et hideuse députée communiste aux Cortes, appelée « la pasionaria ». Cette dernière avait tendu le même doigt vengeur vers Calvo Sotelo, le talentueux député monarchiste, en hurlant : « cet homme parle pour la dernière fois ». En effet, peu après, le 13 juillet 1936, Calvo Sotelo allait être assassiné par des « guardias de asalto » du gouvernement du Frente Popular. Ce crime, avec des milliers d’autres, allait entraîner la guerre civile espagnole.
Sans doute Ségolène ne serait-elle pas capable, comme le faisait l’ogresse bolchevique Ibarruri, d’éventrer ses ennemis et de mordre dans leur cœur. On veut bien le croire. On l’espère. Mais rien, vraiment rien ne la fait ressembler à Jeanne d’Arc. Elle n’aime pas les étrangers chez eux. Elle en veut encore et toujours plus en France, et demain elle veut la Turquie en Europe et donc chez nous, la Turquie génocidaire, sans repentance aucune, de deux millions de chrétiens.
Jeanne d’Arc fut envoyée à la mort par l’évêque Cauchon à la suite de l’ignoble procès en sorcellerie mené par cet inquisiteur au service du pouvoir anglais.
Ségolène, elle, ne risque rien de la part de quelque évêque que ce soit. Il est encore parmi eux beaucoup d’émules de Cauchon dont les nouvelles formes d’inquisition persécutent toujours les défenseurs de la patrie. Ces Cauchons-là sont avec cette dame qui, par ironie du sort, s’appelle tristement Royal. Mais son prénom peut s’écrire Ségolhaine.
Jeanne d’Arc, elle, eut invité sans haine Nicolas Sarkozy à se convertir et à ne pas oublier que les lois des républiques ne sont légitimes que dans le respect de la loi de Dieu.

P.S. : Même si j’ai été attristé par les évolutions depuis des années et même les incohérences dans cette campagne des positions de Jean-Marie Le Pen que ses proches semblent ne pas vouloir ou pas pouvoir analyser, ce qui est suicidaire, je n’oublie nullement l’ignominie de la haine terroriste exacerbée contre lui pendant plus de vingt ans, et notamment en 2002, par toutes les forces politiciennes et médiatiques. Les amis et soutiens de Nicolas Sarkozy, messieurs Chirac et Juppé en tête, hurlaient alors avec tous les chacals de la gauche sans-culotte, tels, pendant la révolution française, les Girondins avec les Jacobins avant de se faire guillotiner par eux. Le Pen eut pu alors dire « Hodie mihi, cras tibi ». On verra bien si Nicolas Sarkozy a tiré les leçons du passé et a la volonté et la force de rompre avec la spécificité terroriste de la république française. On ne lui souhaite pas d’être guillotiné un jour par les camarades de Madame Ségolhaine.

jeudi 3 mai 2007

PAS UNE VOIX POUR SEGOLENE ROYAL!

Le débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, au-delà des promesses démagogiques ou difficilement réalisables de l’une et de l’autre, à tout de même eu le mérite de révéler aux téléspectateurs attentifs, les axes fondamentaux de la politique qu’ils voudraient mener.

Observons au préalable qu’on ne les a pas interrogés sur une politique du respect de la vie. On sait que sur ce plan (loi Veil-Pacs-Euthanasie), Ségolène Royal va très loin aux antipodes des valeurs de la morale chrétienne et naturelle. Nicolas Sarkozy dans sa campagne n’a rien dit sur cela qui puisse entraîner notre assentiment.
Observons simplement que sur le PACS ou la conservation de la loi Veil, le candidat du FN, défendant la ligne de sa vice-présidente, ne s’est guère démarqué de lui et a même tenu sur l’euthanasie dans le journal « Famille chrétienne » des propos bien plus inquiétants.

Il en a été de même sur l’islam dont aucun candidat n’a osé considérer la réalité idéologique et non pas simplement religieuse et émettre ce que devrait être une politique face à son expansion.

Dans le débat, Nicolas Sarkozy a eu certes le mérite de rappeler l’évidence que la Turquie n’est pas l’Europe mais il s’est prononcé aussi pour « l’approfondissement » de l’actuelle Union Européenne, terme qui recouvre en fait la poursuite de l’abandon de la souveraineté française au profit d’un Etat fédéral européen.
S’il est élu, c’est un des points fondamentaux sur lequel portera notre opposition.
Sur le reste, il a pu émettre des volontés sympathiques mais illusoires.
Avec quel corps enseignant procèdera-t-il à un renouveau de l’Education Nationale ?
Avec quelle magistrature mènera-t-il la lutte contre une racaille qui n’est pas seulement dans les banlieues mais au cœur même d’un système marchand dégagé de tout scrupule moral ?
Comment peut-on ou ne peut-on pas tout laisser faire lorsque l’on peut tout montrer, tout prôner dans une société où un ordre immoral s’est substitué avec la complicité des « élites » à l’ordre moral authentique sur lequel repose la paix des sociétés ?
L’anarchie et la violence ne sont que des produits du libéralisme intellectuel abolissant les repères et les notions du bien et du mal.


Ségolène Royal a manifesté clairement l’évidence de son fanatisme idéologique socialiste.
La société qu’elle prône est celle où ce qu’elle appelle les partenaires sociaux, c’est-à-dire les syndicats, joueront un rôle majeur dans la conduite de la politique économique et sociale. Ces syndicats seront financés par l’Etat et tout sera mis en œuvre pour imposer l’adhésion des salariés. La gauche qui tiendra l’Etat dirigera également ces syndicats.

Or, Ségolène Royal a aussi livré une phrase essentielle, révélatrice de son idéologie totalitaire : « L’école, c’est là que la République tient la maison France »

Tout le système du jacobinisme totalitaire soi-disant républicain de la gauche repose sur cela !

Ces mots sont au cœur de la fondamentale perversion politique qu’elle incarne aujourd’hui, sous des dehors quelquefois d’une sensiblerie charmeuse. Plus belle, plus intelligente et plus éduquée qu’Arlette Laguiller, Ségolène Royal est infiniment plus dangereuse puisqu’elle peut être portée au pouvoir.

Je ne suis pas d’accord avec ceux qui tablent sur l’intérêt de voir la France s’enfoncer encore plus dans un mélange d’anarchie et de socialisme destructeur.

Je ne fonde pas mon espérance dans le pari d’une politique du pire. Voilà pourquoi je prends mes responsabilités et je réitère, d’une manière très réfléchie, mon appel à ne pas apporter une seule voix à la néo-maoïste Ségolène Royal.

mercredi 2 mai 2007

Regard réaliste sur Sarkozy

Je ne reproche pas pour ma part à Nicolas Sarkozy d'avoir pris nos positions à des fins électoralistes ! Bien au contraire hélas, il réaffirme notamment son attachement à l'actuelle construction européenne, il défend la loi Giscard- Chirac- Veil sur l'avortement, il ne revient pas sur la loi totalitaire interdisant aux parents l'exercice du droit naturel de faire l'école à leurs enfants, il ne remet pas en cause sa politique vis-à-vis de l'implantation islamique dans notre pays. Il continue semble-t-il à croire, il n'est pas hélas le seul, que l'islam n'est qu'une religion alors qu'il s'agit d'une idéologie totalitaire conquérante.
Ce n'est que sur le refus de certaines conséquences de l'esprit de mai 1968 qu'il émet des réflexions justes et aussi sur le respect des libertés et des fruits du travail.
Au total, cela n'est guère enthousiasmant. On ne voit pas avec lui se profiler la grande politique de défense de l'indépendance de la patrie, du respect de la vie innocente, de refus de l'islamisation, dont la France a besoin.
Avec Ségolène hélas, tout porte à croire que ce serait pire.